Petit débat entre fans...

Suite à l'interview réalisé par un des membres de ce forum Showrunner qui a défendu notre honneur de sériephile , j'en suis venue à me demander comment nous pouvions être perçus en tant que "fans de séries" ?

Pendant longtemps, aimer les séries se résumait à regarder des séries américaines et à passer un bon moment sans que cela soit pris réellement au sérieux par la société, il faut dire que "La croisière s'amuse" n'était pas forcément un exemple pour le dévéloppement de l'esprit ...
Or devant la qualité des séries d'aujourd'hui et l'engouement des fans , notamment via le net, on peut se dire que les choses changent.

Quoique ...
J'aime le terme de "sériephile" que je juge moins péjoratif que " fan" pour me définir.
Mais alors qu'un "cinéphile" ne verra pas sa passion remise en question, je me heurte à diverses réactions dans mon entourage.

Disons que le plus généralement, les personnes ne connaissant pas trop les nouvelles séries me sourient gentiment en se disant "elle est bien gentille " en étouffant un rire quand je parle de séries ...

Ou, à l'inverse, je peux me retrouver avec de "vrais" fans, limite hystériques pour qui suivre une série implique de vénérer les acteurs , de connaître par coeur les épisodes ...

Je ne rencontre que rarement et principalement via le net, des personnes capables d'avoir un recul nécessaire pour apprécier une série et en faire une bonne analyse et enfin, rendre son honneur perdu à la sériephile que je suis !

Quand est il pour vous ? Quelle vision avez de votre passion ?
Que pense votre entourage de "vos séries" (expression typiquement parentale) ?
Pouvez vous aborder le fait que vous aimez les séries sans passer pour un imbécile ?
(C'est extrême, je sais mais ça arive )

Petal a écrit:
Pouvez vous aborder le fait que vous aimez les séries sans passer pour un imbécile ?

Moi en tout cas non...
Mes amies me prennent toujours pour une folle...selon eux je suis accro a la TV, mes yeux vont se trnasformer en écran( on croirait entendre mes parents ), je regarde des séries nulles qui sont non intelectuel (et je trouve ca vraiment bete de dire ça vu qu'il n'ont jamais regardé...alors qu'il ne se permette pas de juger dans ce cas... ).

Et ce n'est pas comme si j'était folle des séries, du genre a en aprler partout tout le temps, etc. de toute façon je peux pas en parler du tout parce que si j'en parle il me rgearde du enre "ouah super interessant ce que tu dis ELise " alors maintenant je me tais...ils ont surement des sujets de conversation beaucoup plus interessant ...

Moi au yeux de mes parents et même de mes amies je passe pour une dingue... enfin pas toutes pas ce qu'il y en a qui son fan aussi.
Mais bon il y a un point positif au yeux de mes parents (et de mon prof d'anglais ) je me suis vachement améliorée en Anglais depuis que je regarde en VO .
Mais bon je peux pas en spécialement parlé de ma passion sans que l'on me prenne pour une ouf !!

Quand est il pour vous ? Quelle vision avez de votre passion ?

C'est une dépendance qui se renforce au fil du temps et qui commence à être franchement envahissante/coûteuse/épuisante.

Que pense votre entourage de "vos séries" (expression typiquement parentale) ?

Un regard vaguement compatissant de mes parents. De toute façon, il est établi depuis des lustres que nous ne vivons pas sur la même planète, donc c'est une cohabitation pacifique à laquelle on s'essaye plus ou moins.

Mes amis, je les abreuve de prosélytisme constant, cinq minutes par jour de mon coup de coeur du moment. Parfois, parce qu'ils en ont marre, ils se laissent convaincre de tenter. Mais pour couronner le tout, quand ils regardent et aiment une série, la plupart du temps, elle fait partie des séries qui me sont totalement indifférentes, voire que j'aimerai éviter d'avoir à récupérer pour eux, comme Desperate Housewives. Donc, on a des goûts totalement différents et pas du tout la même approche puisque pour eux la série doit être un pur divertissement, sans analyse. Impossible de leur faire apprécier des séries de HBO ou de Showtime. Et puis, quand vous mettez tout votre coeur pour plaider en faveur d'une série, et que vous leur passez quelques épisodes et que comme seul retour, vous obtenez une mine un brin dégoûtée et un très élaboré 'argh...c'est nul' très constructif (réaction suscitée par Weeds, Rome, l'an dernier...), vous êtes découragée. Heureusement, le net est là pour me rassurer : je ne suis pas une extraterrestre.
Mais j'ai quand même pu les convaincre pour A la Maison Blanche, Veronica Mars...

Pouvez vous aborder le fait que vous aimez les séries sans passer pour un imbécile ?

Les gens regardent au ciel, font mine d'écouter et comme discuter avec un mur, ce n'est pas toujours très agréable, je laisse rapidement tomber.

Le problème, c'est qu'il est difficile de synthétiser une série en quelques phrases, en revanche il est très facile de résumer un préjugé en deux phrases. "Grey's Anatomy ? Pff... Ca m'a l'air d'être une copie d'Urgences" -qu'est-ce que j'ai détesté cette phrase -
Voilà pourquoi je n'ai pas réussi à vendre Grey's Anatomy en plus d'un an.

Ou sinon, vous tombez sur celui qui revendique être accro aux séries et qui se lance dans un diatribe impressionante sur le fait que la 'meilleure série du monde', c'est X -qui a fait les gros titres à un moment ou à un autre-. Et en discutant avec lui, vous vous rendez compte que le bonhomme regarde quatre-cinq séries grand maximum.
De plus, souvent au-delà du 'j'aime bien'... Le développement du 'parce que' est très difficile. C'est un peu dommage, parce que c'est difficile de mener une discussion uniquement sur le 'j'aime bien'.

En TD l'année dernière, on préparait les grands oraux et une prof nous avait donné comme sujet à improviser : "le succès des séries US". Je me suis portée volontaire au vu du regard attéré de mes camarades (comment tenir 5 minutes là dessus ?). J'ai fait un super comparatif en matière d'audience, de marketing, d'impact historique, l'épopée HBO, ect... C'était très bien (enfin, selon moi )... Mais personne n'a compris le quart des exemples ou des références que j'ai cité... Grand moment de solitude. Petit sourire en coin gêné. Euh... Des questions ?


Je crois que les seuls grands moments de conversations sériephiles que j'ai eu en 'réel', c'est quand je rencontrais en vrai des personnes connues sur les forums

Je dois paraître un peu aigrie, mais j'avoue que je suis souvent une fan assez exaspérée Entre ceux qui prétendent s'y connaître, mais qui n'y connaissent rien. Ceux qui restent dans leurs préjugés. Ceux qui sont totalement indifférent. C'est dur d'être sériephile

Mes parents en sont arrivés à dire "t'es vraiment drogués par tes séries elles vont te rendre folle" mais ils ne veulent jamais en discuter pourtant j'ai déja critiqué certains épisodes de wat, NCIS et les Experts principalement

Quand est il pour vous ? Quelle vision avez de votre passion ?

Je ne me considère pas véritablement comme une sériephile car je n'ai ni une "culture" sériephile étendue, et je connais pas un grand nombre de séries. Pour autant, je ne pense pas non plus être une "fan" dans le sens où je suis assez exigeante et que j'ai plus ou moins de recul face à ce que je regarde.

Que pense votre entourage de "vos séries" (expression typiquement parentale) ?

Mes parents, enfin surtout ma mère (mon père étant moins soumis à ma "passion" pour des raisons pratiques) n'a pas véritablement d'avis là-dessus je pense. Elle voit les séries comme un de mes divertissements, ni plus, ni moins. Elle n'est pas très séries, la seule qu'elle regarde c'est WAT. Mais bon, je vais essayer de lui faire regarder Studio 60 on the Sunset Strip, je pense que ça peut lui plaire. J'ai vainement essayé de lui faire regarder Grey's Anatomy mais tout ce qui est médical la rebute complétement !

Mes amis, ça dépend. La plupart ne sont que des téléspectateurs épisodiques qui regardent ce que les chaînes françaises proposent. On a quelques goûts en commun, WAT notamment. Ma meilleure amie me taquine souvent en parlant de "mes" séries, du fait que je ne peux plus regarder une série en VF aussi. Elle me qualifie de "sériephile" de la bande, ce qui n'est pas très difficile vu que je suis la seule à en regarder autant ! Je tente plus ou moins vainement de les convertir à quelques nouveautés ainsi qu'au plaisir de la VO mais sans grand succès. Néanmoins, récemment, j'ai réussi à convaincre une de mes amies à Veronica Mars. Verdict : elle est accro !
Les séries ne sont pas vraiment un sujet de conversation, sans doute parce qu'on ne regarde pas les mêmes séries ou qu'on ne les regarde pas au même rythme.

Pouvez vous aborder le fait que vous aimez les séries sans passer pour un imbécile ?

Je dirais oui, sauf si mes amis cachent très bien leur jeu !

Très intéressant ce sujet en tout cas Petal.

Bien qu'il est toujours malaisé ( ) de défendre notre passion, il faut quand même reconnaître que les temps sont moins durs pour nous en ce moment, la déferlante séries, érigée par tous en phénomène de société, ayant contribué un tant soit peu à la valorisation des productions télévisuelles. Je n'ai jamais eu honte de dire que j'étais sériephile. La plupart des gens , comme vous l'avez rappelé, méprisent totalement le genre et se montrent odieusement condescendants. Mais c'est une habitude bien française que de critiquer sans connaître. Je me suis plusieurs fois lancé dans des plaidoyers passionnés en faveur des téléfictions, mais toujours en vain. Mon entourage ne comprend pas du tout mon intérêt pour ces "conneries/débilités de séries américaines" et pense que je perds mon temps. Ma grand-mère a néanmoins un peu mieux compris ma passion après avoir rencontré Martin Winckler . Mes amis, quant à eux, sont plus compréhensifs. Ils suivent d'ailleurs quelques séries mais ne les perçoivent généralement uniquement que comme un agréable divertissement. Pour eux, les séries ne peuvent être placées en aucun cas sur le même plan que le cinéma. Je ne peux donc avoir réellement de vraies discussions sur le sujet, excepté avec quelques uns.
Conclusion: heureusement que vous êtes là !!

Petal a écrit:Quand est il pour vous ? Quelle vision avez de votre passion ?

Idem que pour Céline. Je ne me considère pas comme une vraie seriephile, vu que je ne regarde que ce qui passe sur les chaînes françaises. Pour les exceptions, c'est grâce à de bonnes âmes du forum qui se dévouent pour m'envoyer les épisodes
N'empêche que jusqu'à ma découverte du forum de WAT et de celui de SL, je ne m'étais pas rendue compte du nombre de séries que je connaissais. Je ne parle pas forcément des récentes, mais je n'avais jamais véritablement réfléchi aux programmes que je visionnais : pour moi, je regardais 'Dawson' ou 'Loïs et Clark', pas une série...

D'ailleurs, je dois avouer que ce terme générique m'énerve. Comme un cinephile n'est pas dans l'obligation d'aller tout voir au cinéma, et encore moins de tout aimer, je trouve qu'un 'sériephile' ne devrait pas forcément être celui qui s'essaye à toutes les nouveautés . Mais passons.

En tout cas, je ne me considère pas comme une passionnée de série, plutôt comme une passionnée de certaines séries. Ya une nuance : disons que je n'ai pas le courage et encore moins l'envie de jouer les teste-tout. Je suis contente de découvrir de nouvelles séries et d'en aimer, mais ça ne m'ennuie pas outre mesure de savoir que je peux passer à côté de certaines séries jugées très bonnes. Tout comme j'avoue m'installer parfois devant des séries jugées médiocres, juste pour me détendre.

Les forums m'ont au moins apporté quelque chose : j'ai découvert que oui, on pouvait analyser des épisodes de séries Je n'ai pas un don très développé en la matière, mais c'est toujours agréable de lire certaines reviews !

Que pense votre entourage de "vos séries" (expression typiquement parentale) ?

Good question !
Pour mon père, je passe mon temps devant mes 'séries américaines'. Autrement dit : je perds mon temps enfermée chez moi devant ma télé D'un côté, je ne peux pas lui donner tort : rester devant mon écran n'est pas spécialement productif. Mais comme pour lui, se divertir grâce à la télé, c'est regarder 'Shirley et Dino' ou 'Gad Elmaleh', ou surtout les reportages d'Arte... On n'a pas le même point de vue sur les séries Même s'il lui est arrivé de regarder quelques épisodes de WAT, ce qui est difficile de lui faire avouer maintenant
Ma mère, elle, regarde quelques séries : WAT de temps en temps (pas depuis la saison 4), NCIS, PJ, Avocats&Associés... Mais elle n'est pas 'télé', du coup...
Quant à ma soeur... Comme toutes les ados, on se rejoint sur quelques séries : Malcolm, Dawson, Gilmore Girls (une autre convertie, une !). Sinon, elle aime bien les trucs genre Touche pas à mes filles, etc.
J'ai essayé de lui faire découvrir Veronica Mars, mais à sa décharge les épisodes sont en VO, et elle fait Allemand première langue, donc son niveau d'Anglais n'est pas encore assez bon. C'est dommage, parce que je suis sûre que ça lui plairait.

Pour le reste de ma famille, on en parle peu. Ma marraine regarde Lost et DH, et est fan du Caméléon. Mais ils n'ont pas un regard plus analytique que ça. Idem pour mes cousins.

Quant à mes amis... Certains n'appartiennent absolument pas à l'univers séries, du coup je n'essaye même pas d'en discuter. Pour d'autres, ça se limite aux séries qui passent en France : Friends, Urgences, Dawson, DH... On en parle et on regarde ensemble, on se fait des soirées dvd. Mais là encore, pas de regard plus approfondi. C'est pas un mal cela dit, la série est avant tout un moment de détente

Pouvez vous aborder le fait que vous aimez les séries sans passer pour un imbécile ?
(C'est extrême, je sais mais ça arive )

A vrai dire, j'en parle peu. J'ai de la chance d'avoir une de mes tantes grande fan, du coup j'ai un soutien
Sinon, l'argument dernier recours reste celui de dire que je pense avoir un minimum de culture en tant qu'étudiante, et que du coup j'ai le droit de m'abrutir comme j'en ai envie.
C'est aberrant, surtout qu'étudiante ne rime pas forcément avec culture, mais faut croire que ça les calme un peu...

Quand est il pour vous ? Quelle vision avez de votre passion ?

Internet et la créativité des scénaristes et producteurs (surtout US, mais aussi canadien avec ReGenesis ou anglais avec Spooks, notamment) me permettent de la vivre à fond alors qu'auparavant c'était extrêmement frustrant de dépendre du bon vouloir des programmateurs des chaines TV.
J'ai parfois un peu l'impression d'être une camée qui débarquerait dans un monde où la drogue serait entièrement dépénalisée
J'ai la même passion pour les livres que pour les séries (pas tellement pour les films, sauf les sagas, ce qui n'est pas anodin du reste et tout ce qui me permet de m'évader du réel.

Que pense votre entourage de "vos séries" (expression typiquement parentale) ?

Un regard vaguement compatissant de mes parents. De toute façon, il est établi depuis des lustres que nous ne vivons pas sur la même planète, donc c'est une cohabitation pacifique à laquelle on s'essaye plus ou moins.

Moi, c'est un regard au mieux indifférent voire carrément désobligeant étant donné que ma mère a tendance à ridiculiser tout ce que j'apprécie (vu qu'elle a la science infuse, elle ). Comme c'est une passion que je traîne depuis plus de 15 ans (1ère série culte McGyver : elle était diffusée un été et je quittais la plage pour aller voir les épisodes et j'écrivais ce qui s'appelle aujourd'hui des "fanfictions" dans un cahier. Avant il y avait Ma sorcière bien aimée que j'aimais bcp aussi), cela fait 15 ans que j'entends dire que je suis déconnectée de la réalité, que c'est de la merde, bref! Totale incompréhension!
Et moi, ce n'est pas de la cohabitation pacifique, mais de l'évitement froid

Pouvez vous aborder le fait que vous aimez les séries sans passer pour un imbécile ?

Aujourd'hui, ma Boss m'a avoué qu'elle s'était fait un marathon 24 toute une nuit. Certes c'est un engouement ponctuel, mais de toute façon, je rencontre rarement des personnes sériphiles!
Comme je suis assez timide et totalement effacée sauf en petit comité, j'en parle rarement. Lorsque j'aborde le sujet, j'ai droit à "mais sors un peu au lieu de t'abrutir devant tes séries". Ce qui fait que je n'ai pas le temps d'expliquer l'intérêt de telle ou telle série.
De temps en temps, je me lance, expliquant l'intérêt de telle série, la subtilité de telle autre. C'est assez peu convaincant. Ceci dit, j'ai eu ma revanche avec Grey's Anatomy : non, c'est pas Urgences!!
Effectivement, je ne considère pas comme sériphile, celui qui regarde Charmed ou DH "parce que c'est diffusé en ce moment" ou "parce que tel acteur est canon".
J'aime analyser les séries, me documenter dessus, m'intéresser au domaine dont elles traitent (bon, pour Weeds, je n'ai pas pousser le vice jusqu'à aller fumer de l'herbe , mais pour ReGenesis, j'ai revu mes cours de génétique de terminale et me suis documentée sur les virus "à la mode" et les crises, histoire de capter - un peu - les intrigues scientifique. Pareil, qd j'ai commencé à regarder TWW, j'ai lu plusieurs bouquins sur l'histoire et la politique US. Pour Rome, je me suis replongée dans l'histoire ancienne.). J'aime écrire des fanfic' sur mes séries préférées du moment, aller lire les spoilers.
J'aime aussi découvrir de nouvelles séries et regarde le plus de pilotes possibles avant de faire une 1ère sélection (disons 90% des pilotes : c'est une sélection assez vaste ). Puis regarder qq épisodes avant de re-sélectionner celles que je regarderai jusqu'au bout. Par principe, je ne rejette aucune série (j'ai bien accroché à The OC alors que je pensais détester ).
Mais dans la vraie vie, je ne dis pas le quart de ce que je fais pour "assouvir ma passion" parce qu'on me regarderait comme une extra-terrestre (enfin, disons qu'on me regarderait encore plus comme une extra-terrestre ).
Bref, comme le dit Heather, c'est dur d'être sériphile, mais c'est dur d'aimer autant Sénèque qu'Harry Potter et d'écouter successivement Chopin et Nightwish. Peut être parce que les gens aiment pouvoir classer les personnes dans des cases et que la case "aiment les séries TV" est trop vaste, mal définie (entre l'ado de 13 ans qui regarde Un, Dos, Tres et les sériphiles du forum, il y a une marge. Pour nous! Mais nous sommes une minorité! POur ceux qui n'y connaissent rien, l'ado et nous "aimons les séries TV" ). (donc la case Chopin et Nightwish : oops! Difficile à trouver )

C'est dur d'être sériephile

En même temps, je ne changerai rien parce qu'elles m'enrichissent et me rendent la vie plus agréable . Si cela doit me classer dans la catégorie des "Geek", pas grave

Pour moi c'est l'horreur avec ça. Mes 3 tantes regardent WaT mais juste comme ça et quelques séries par ci par là. Avec mes copines je n'en parle jamais. Elles n'en regardent aucune enfin quelques fois mais bon, elles ne savent pas ce que je suis 'sériphiles' parce qu'on n'en parle jamais, enfin elles savent quand même que j'aime les séries mais bon une fois j'en ai parlé et elle m'ont regardées du genre 'Qu'est ce que tu raconte là ?' donc j'ai laissé tomber... J'ai quand même rendu ma mère accro à Veronica Mars lol ! Mais heureusement que j'ai connu des personnes, vous en l'occurence lol via le net ! Mais c'est vrai que c'est quand même bien qu'ils parlent plus de séries maintenant.

C'est perturbant, Ally, je me reconnais dans 99,9% de tes lignes de description (de la revanche avec G'sA, aux livres d'histoire ancienne après Rome, à la nouvelle perspective du net)

Holf a écrit:D'ailleurs, je dois avouer que ce terme générique m'énerve. Comme un cinephile n'est pas dans l'obligation d'aller tout voir au cinéma, et encore moins de tout aimer, je trouve qu'un 'sériephile' ne devrait pas forcément être celui qui s'essaye à toutes les nouveautés

Je ne crois pas que ce soit une question de quantité non plus, plus une question de regard et d'approche. Diversifier les séries, je crois que ça doit surtout s'entendre comme un moyen de mise en perspective de l'ensemble.

Mais c'est vrai j'avoue avoir probablement des réflexes de junkie quand il s'agit des séries, il y a un sentiment de manque si je n'ai pas ma dose quotidienne, en nouveauté ou en rediffusion ou redécouverte. C'est le net qui en est principalement la cause, je crois. Comme chaque personne croisée sur les forums vous ouvrent un univers qui ne vous est pas forcément familier, de nouveaux horizons, cela crée un effet d'émulation terrible -et comme je ne fais jamais les choses à moitié . Plus on se rassemble et côtoie les gens qui partagent cette passion, plus on est porté à regarder de séries, pour se joindre aux conversations, donner aussi son avis... Ce qui accentue la perte de vie sociale le sentiment de marginalisation finalement, peut-être. Je ne sais pas.
Depuis que je fréquente SL, ma consommation de séries a dû quintupler au minimum.

On va croire que je le fais exprès, mais je me reconnais assez dans ce que Holf et Céline ont écrit, notamment sur le fait que je ne suis pas non plus une sériephile à proprement parlé. Il est vrai que je me laisse volontiers tenter par le nouvel arrivage de séries en stocks et étant de nature curieuse, il est normal que pour me faire ma propre opinion je vais regarder telle ou telle série et savoir si les critiques positives ou négatives sont justifiées ou non à son sujet. Cela dit, je suis aussi très sélective et je ne me permettrai pas de regarder n'importe quoi sous prétexte qu'une série plus qu'une autre est dans le coup.
Si je m'écoutais, je crois que je regarderai bien plus de séries que je le fais actuellement mais détestant devenir dépendante de quoique que ce soit et encore moins de quelqu'un , je m'éfforce de faire un choix draconien et cornélien certes, mais obligatoire pour ma survie mentale.

Pour ce qui est de l'entourage, je dirais qu'ils gèrent assez bien cette passion particulière. Maintenant, j'ai souvent essayé de faire découvrir certaines séries TV à mes parents sans succès et lorsque j'ai découvert qu'ils regardaient Desperate Housewives assidument l'été dernier, j'ai cru m'arracher les cheveux. "Alors comme ça, vous préférez regarder DH alors que j'aurai à vous proposer des séries bien plus passionnantes et de bien meilleures qualités, aller comprendre."
Par contre, mon petit frangin, j'ai réussi à le convertir à Everwood et GA.

Pour ce qui est de mes amis, je dirais que cela se complique un peu, je ne parle même pas de ma meilleure amie qui est complétement hermétique à l'univers sériephile depuis toujours. Je ne préfère même pas aborder le sujet de peur de la gonfler...
J'ai par contre deux amies qui sont très très cinéphiles et qui ont tendance à dénigrer un peu l'univers des séries TV, c'est limite si elles me coupent pas au moment où j'aborde ce thème mais cela dit, elles sont prêtes malgré tout à visionner quelques séries même si leur passion première se porte davantage vers le cinéma. C'est déjà un bon point pour elles.
Ce qui fait que généralement je garde cet univers un peu pour moi. C'est pourquoi Internet est intéressant pour cela, partager avec d'autre la passion qui nous unit.

Pour moi, tomber sur ce forum m'a vraiment fait du bien. Je pensais que j'étais vraiment la seule au monde a aimer autant les séries. Mais non, j'ai trouver des gens aussi accros que moi!
Pour ce qui est de mon entourage... Ben ils me trouvent tous folle. J'ai absolument aucun amis qui regarde les séries que j'écoutent sauf une qui écoute CSI Las Vegas. Et du point de vue de ma famille c'est pas vraiment mieux... Cepndant je suis quand même en train de les convertir! J'ai convertis ma mère à Lost et mon frère à CSI et Law and Order SVU.
Mais côté séries québécoise nous écoutons tous les mêmes choses alors je peux pas vraiment me plaindre...
Conclusion: je suis une accro convaincue qui est en train de convertir lentement son entourage...

gardons espoir et surtout oublions ce que les autres pensent de nous et continuons à être sériesphiles qu'ils soient contents ou non...

Mali a écrit:On va croire que je le fais exprès, mais je me reconnais assez dans ce que Holf et Céline ont écrit, notamment sur le fait que je ne suis pas non plus une sériephile à proprement parlé. Il est vrai que je me laisse volontiers tenter par le nouvel arrivage de séries en stocks et étant de nature curieuse, il est normal que pour me faire ma propre opinion je vais regarder telle ou telle série et savoir si les critiques positives ou négatives sont justifiées ou non à son sujet. Cela dit, je suis aussi très sélective et je ne me permettrai pas de regarder n'importe quoi sous prétexte qu'une série plus qu'une autre est dans le coup.
Si je m'écoutais, je crois que je regarderai bien plus de séries que je le fais actuellement mais détestant devenir dépendante de quoique que ce soit et encore moins de quelqu'un , je m'éfforce de faire un choix draconien et cornélien certes, mais obligatoire pour ma survie mentale.

Je me reconnais parfaitement !
C'est vrai que l'on ne peut pas tout regarder mais ceci dit, je suis curieuse de nature et j'aime assez savoir ce qui se passe aux usa, Heather me permet grâce à ses reviews de découvrir un peu le monde des séries !
Mais je me considère tout de même comme "sériephile", je regarde un peu de tout avec une prédilection non dissimulée en ce qui concerne mes coups de coeur .

Je me recnnais dans chacun des message, en fait tant il est tout de même "drôle "de voir quelle espèce nous sommes aux yeux du monde !

Promis, dès que j'ai plus de temps, je reviens vous parler de mon entourage en détails ...

Comme le 'débat' a un peu dévié du sujet originel, ça m'a fait penser à un autre débat qu'on avait eu sur SL, sur le fait d'être sériephile. Et je crois que vous avez tort de ne pas vous considérer 'sériephile' Holf, Celine, Mali. On a tous notre approche personnelle, mais on a en commun de reconnaître les mérites de ce format et de plusieurs fictions du genre.

Enfin, Naka s'était amusé à différencier les 'catégories' de sériephiles. Je trouve que c'est très approprié ici.

Nakayomi a écrit:Finalement, nous avons tous notre manière d'être sériephile... Alors, quel genre de sériephile vous sentez-vous ?

Vous êtes plutôt :

*Sérievore : pas une miette de série n'échappe à votre regard (que même Superman il vous envie) et vous en regardez un maximum...

*Pilotovore : avant de faire votre choix pour suivre les séries qui vous semblent les plus intéressantes, vous regardez tous les pilotes des nouvelles séries...

*Sérieintransigeantore : pas de pitié pour les série sans prétention, vous ne regardez que le fin du fin (ou que vous considérez comme tel)...

*Sériepicorore : vous êtes sériephile mais au final, vous ne regardez qu'une ou deux séries parce qu'il n'y a qu'elles qui vous intéressent...

*Sériemonomaniaque : il n'y a pour vous qu'une et une seule élue (et même pas qu'à chaque génération, mais pour la vie)

*Sériehertziennophile : parfois, vous vous dites qu'il y a des chefs d'oeuvres que vous loupez, mais vous faites avec la (pauvre) télé que vous avez, c'est-à-dire avec les chaînes hertziennes (adieu les Rescue-Me ou autre Dead Like Me)...

*Sériedvdovore : les séries télés ? Vous ne les regardez que sur dvd (choix de la langue et diffusion à votre bon vouloir, y'a que ça de vrai)...

*Autre : vous n'entrez pas dans une de ces catégories, alors dites-nous comment vous vous définissez...

A la lumière de cette grille nakayomienne , je dirais que je suis entre le sérievore et le sérieintransigeantore

*Sériehertziennophile avec ma pov télé quand elle veut bien marcher et comme j'habite dans une vallée TPS peut pas fonctionner

Intéressant ce petit listing. Je crois que je suis un savant mélange de sérieintransigeantore, de sériepicorore (même si le nombre de séries que je regarde est plus proche de 7-8 que d'une ou deux ) et de sériedvdovore.

J'aime bien cette liste. Je dirais plutôt 'Sériepicorore' parce que j'en regarde plusieurs mais je n'en suis assidument que 2 ou trois;

Ca y est, l'article a paru ce matin. Comme je ne sais pas comment le scanner (si quelqu'un veut s'en charger...), vous n'aurez pas le bonheur de voir la sublime photo qui l'illustre et qui me présente sous mon meilleur jour, c'est-à-dire de profil. Mais votre bien-être oculaire passe avant tout .
Concernant l'article en lui-même, il y a du bon et du moins bon. Vous verrez qu'on me qualifie d' "expert". Merci de ne pas vous moquer ! L'essentiel de mon message est bien passé mais quelques uns de mes propos ont été un peu retravaillés (mais il fallait s'y attendre). Je n'ai ainsi jamais parlé de "séries sociologiques" mais de séries de tout type abordant des questions sociales. Je n'ai pas dit non plus qu' A la Maison Blanche était l'une de mes séries favorites (et que je connaissais donc bien) mais que je la savais remarquable pour en avoir vu quelques épisodes et lu des articles élogieux. S'il n' y avait que ces petites erreurs, cela irait. Mais le journaliste m'a prêté ensuite des propos assez incohérents sur l'aspect marketing des séries télévisées. Ce passage ne veut pas dire grand chose. Je lui avais dit qu 'Internet jouait un rôle de plus en plus pregnant sur les modes de diffusion et de consommation des programmes et que les chaînes diffusaient parfois certains épisodes en avant-première sur le net afin de créer un "buzz". Vous verrez comment cela a été transformé dans l'article, dont voici la transcription :

Article de Franck Leclerc paru dans le journal L'union du lundi 25 septembre 2006.

Cédric : " FBI, c'est pas Les Cordier"

"Les amateurs de séries ne sont pas tous des fans hystériques qui sautent devant leur écran en voyant leurs acteurs favoris".
Cet avertissement émane d'un expert.
A 21 ans, Cédric Deville est l'un des trois Champenois recensés sur le forum de discussion de FBI portés disparus.
Ils sont plus de 400 à s'y retrouver à intervalles réguliers pour confronter leurs avis, commentaires et idées.
Cédric n'est pas le dernier :
J'apprécie ces échanges souvents pertinents avec des gens qui partagent les mêmes centres d'intérêt".
Etudiant en histoire, Cédric suit actuellement une dizaine de séries, de Cold Case aux Experts en passant par Newport Beach et A la Maison Blanche, l'une de ses préférées.
C'est précisément cette variété qui lui plaît :"Ce genre n'est pas un simple divertissement. On y retrouve la même richesse thématique qu'au cinéma ou en littérature.
Policières, judiciaires ou sociologiques, les séries abordent aujourd'hui des questions de société comme la politique internationale, l'intégration des minorités ou la stigmatisation des musulmans".
"FBI, c'est pas Julie Lescaut ou Les Cordiers" résume Cédric qui tient à garder du recul : "Sur le plan marketing, l'affaire est très bien ficelée. Les producteurs distillent les nouveaux épisodes qui arrivent au compte-gouttes pour créer un effet d'effervescence. Quant aux chaînes, elles y voient une recette miracle pour multiplier les rediffusions sans lasser et pour vendre encore davantage de publicité".

Merci pour l'article ! C'est vrai que le passage sur Internet et les pratiques de diffusion ont été un peu modifiés par rapport à l'explication que tu en avais fais.

En fait, j'aurais eu plus court de donner ce lien : http://www.lunion.presse.fr/fmd/20060925.UNA1228.html?0821

Merci pour l'article ! Effectivement, je n'ai pas compris grand chose concernant les audiences
Et même pas de photo sur le site... Au pire, envoie moi l'article, je le scanne pour le mettre en ligne
Et j'adore le titre

J'ai l'article sous les yeux (l'ardennais pour moi) classe la photo avec Martin et Sam sur ton ordi portable et les dvds. il y a aussi un énorme article "Télévision: La folie des séries" http://www.lunion.presse.fr/fmd/20060925.UNA1212.html?0821

Merci pour l'article !
Effectivement ils ont modifiés certains passages mais bon c'est une de leurs spécialités, faut pas s'étonner. Le titre est génial ! Et zut même pas de photo !