FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace }
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Peurs d'enfance (complète) (PG13)

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Peurs d'enfance (complète) (PG13) - Page 2 Empty Re: Peurs d'enfance (complète) (PG13)

Message  Mouchette Dim 10 Déc - 20:42

MERCI pour tous vos commentaires Embarassed
Jenny: Shocked jamais lu de fic sur Martin?! Alors je suis doublement contente que ça te plaise Smile
Clairounett: mettre les gens sous pression de cette manière, c'est rude! pale Ce ne serait pas une basse vengeance à propos de la pression que je te mets pour ta fic?? D'ailleurs, à ce propos, à quand une suite? Mr.Red

Pour tous ceux qui veulent la suite, la voici.
*****


Durant le récit de son coéquipier, Danny avait parqué la voiture, et il ne l’avait plus quitté des yeux, même si Martin fixait le lointain. Danny le regardait maintenant avec compassion : aucun enfant ne devrait vivre de telles peurs.

-Et tu es allé tout raconter à la police ?

Martin hocha la tête :

-Tout, à part la menace de mort. Ca, je ne l’ai dit à personne.

-Et ils ont retrouvé le gars ? Grâce à ton témoignage ?

-Oui. Il n’y avait aucune empreinte de lui dans la maison. J’étais le seul témoin.

Danny essaya de s’imaginer ce que cela devait représenter pour un enfant de 10 ans. La pression que cela devait amener.

-Mais ce n’est pas tout… Il a fallu que je témoigne au procès…

Danny retint son souffle, et essaya d’imaginer la scène : un gamin de 10 ans dans un tribunal, où la défense fera tout pour déstabiliser le seul témoin à charge. Un gamin qui doit affronter le regard d’un homme qui a menacé de le tuer.

-Et… ton père a été d’accord avec ça ? Il n’a pas pu empêcher ça ?

Martin eut un sourire amer :

-Il était totalement convaincu que c’était mon devoir de témoigner. Danny…

Martin se tourna enfin vers son ami et reprit lentement :

-Le pire de tout… c’était de voir l’expression de son visage quand je témoignais. Il n’y avait ni colère, ni haine envers moi. C’était juste un regard froid, qui me disait que j’avais choisi de témoigner malgré son avertissement. Et qu’il saurait me retrouver…

Danny était sidéré par l’histoire de Martin. Il avait du mal à imaginer ce qu’avait dû ressentir le Martin enfant, mais il voyait bien qu’aujourd’hui il était toujours perturbé par cette histoire. De plus, il ressentait une profonde colère envers le père de Martin, qui n’avait pas protégé son fils, mais l’avait poussé à témoigner, et ainsi à subir une terrible épreuve. Et puis, il songea aux circonstances qui avaient amené Martin à lui confier tout cela, et la peur lui noua les entrailles.

-Ces téléphones que tu as reçus… c’est lié à cette histoire, n’est-ce pas ?

-Oui. Il veut me parler.

-Le meurtrier ?! Celui qui a menacé de te tuer ?!

Danny avait crié, et il regardait furieusement son collègue.

-Il dit qu’il ne veut rien me faire, juste parler.

-Ah, bon ! Alors je suis rassuré. Ce gars a tué quelqu’un, il a menacé de te tuer si tu témoignais – ce que tu as fait ! – et tu le crois quand il dit qu’il veut seulement te parler ! Martin, je suis désolé de te dire ça, mais tu es à côté de la plaque !

-Je ne…

-Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’il fait dehors, ce gars ?! Il s’est peut-être évadé de taule pour te faire la peau !

-Danny, je…

-Tu devrais plutôt prendre contact avec la police pour leur signaler qu’il te harcèle, et…

-DANNY ! Tu veux bien me laisser placer un mot, s’il te plaît ?!

Danny reprit son souffle et tenta de se calmer. S’il n’avait pas intercepté Martin après le boulot, celui-ci serait allé se jeter dans la gueule du loup, et, qui sait, on aurait retrouvé son corps des jours plus tard. Il en voulait un peu à Martin de ne pas avoir parlé tout de suite de ce problème avec lui. Bien que lui-même n’était pas un exemple en la matière. Quand il fut plus ou moins calmé, il fit un signe à Martin pour lui dire qu’il l’écoutait.

-Frank Gibson a été libéré pour bonne conduite. Et il faut que tu saches qu’il n’y a jamais eu de preuves flagrantes que ce gars a tué Madame Sullivan. Il était dans la maison, mais le mari aussi. Simplement lui n’avait pas les moyens de se défendre correctement.

-Martin, tu es en train de prendre sa défense, là !

-Je te dis simplement ce qu’il en est. Je pense que je ne risque rien d’aller lui parler, et en plus j’en ai réellement besoin. Donc, il n’y a rien que tu puisses dire ou faire pour m’en empêcher.

-Je pourrais t’arrêter et te menotter, bougonna Danny.

-Danny, arrête ! Aller voir ce gars est pour moi le seul moyen de me libérer totalement de ces mauvais souvenirs. Je ne suis plus un gamin, s’il le faut je peux me défendre.

Danny était furieux. Martin était trop entêté pour changer d’avis.

-D’accord. Tu vas voir ce Frank, mais je viens avec toi.

Martin leva les yeux au ciel :

-Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

-Et moi je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu vois ce gars. On est à égalité. Ou tu acceptes ma proposition, ou tu rentres avec moi au bureau.

Martin foudroya du regard son collègue. Mais au fond de lui, il était content de le savoir à ses côtés.

-Ok, tu viens avec moi, mais tu resteras dans la voiture. Le rendez-vous est au numéro 55 de la rue Welligton.

-On pourrait même avertir Jack de notre destination… suggéra innocemment Danny en démarrant.

-Danny ! s’exclama Martin en levant les yeux au ciel.


Ils arrivèrent vers 18h20 au lieu de rendez-vous. C’était une rue tranquille, avec de nombreuses maisons inhabitées. Le numéro 55 était apparemment une vieille bâtisse en cours de rénovation. Il y avait devant la façade tout un fatras de matériaux. Danny arrêta la voiture devant la maison, et regarda Martin. Celui-ci était un peu pâle, mais il ne semblait pas nerveux. Sa résolution était intacte.

-Merci, Danny. Tu m’attends là, ok ?

-Je t’attends pendant 10 minutes. Après ça, je viens voir ce qu’il se passe.

Martin hocha la tête. Il comprenait que son ami se fasse du souci pour lui. Bien qu’il était sûr que rien ne lui arriverait, il ne tenta pas de convaincre Danny. Il était son coéquipier, son ami, et pour Danny, cela signifiait qu’il devait protéger ses arrières. Rien ne le ferait changer d’avis. Martin sortit de la voiture et se dirigea résolument vers la bâtisse. La porte d’entrée était ouverte, et Martin passa à l’intérieur en appelant :

-Monsieur Gibson ! Vous êtes là ? C’est moi, Martin.

Seul le silence lui répondit. Il pénétra un peu plus loin dans le couloir. Il lui sembla entendre des bruits provenant de la salle en face de lui, et il s’y dirigea. C’était une vaste salle, de laquelle partait des escaliers qui conduisaient à une sorte de balcon intérieur, qui faisait face à la porte d’entrée. C’est là que se tenait Frank Gibson, en train de travailler sur un établi.

-Monsieur Gibson ?

-Ah ! Martin, tu es venu ! Ca me fait plaisir. Monte ici, s’il te plaît.

Martin monta lentement les escaliers. La peur de son enfance essayait de revenir à la surface, mais il la repoussait, car il devait parler à cet homme. Quand il arriva en haut, Gibson se retourna enfin. Martin put enfin voir son visage. Il avait craint de revoir un regard furieux ou froid à faire mourir, mais, à son grand soulagement, cela n’était pas le cas. Le visage de Gibson était serein, tranquille, et franc.

-Je suis heureux de te voir, Martin. Je sais que cela n’a pas dû être facile pour toi de prendre cette décision.

-Il fallait que je sache pourquoi vous vouliez me voir.

-Je voulais te dire que ces années de prison m’ont changé, et je voulais te demander pardon.

Martin était soufflé. Il ne savait certes pas à quoi s’attendre en venant ici, mais jamais il n’aurait pu imaginer cela.

-Je veux déjà m’excuser pour les coups de téléphone où je n’ai rien dit. J’avais trop peur de te parler. Et puis bien sûr, je veux te demander pardon pour ce qu’il s’est passé il y a 25 ans. Pour cette peur que j’ai dû t’inspirer.

Martin regardait intensément Gibson. Face à lui, il se sentait comme le petit garçon d’il y avait 25 ans. C’était très étrange, cet homme avait comme un pouvoir sur lui : il n’arrivait pas à penser comme un agent fédéral face à lui. En écoutant sa voix douce et persuasive, il avait envie de lui faire confiance, exactement comme un enfant de 10 ans face à un adulte qui sait lui parler. Une petite voix souffla à Martin qu’il devrait partir de là, retrouver au plus vite son coéquipier dans la rue.

-J’accepte vos excuses. Mais je pense que nous devrions en rester là.

-Bien sûr, pas de problèmes, je suis heureux d’avoir pu te dire ça.

Ils se fixèrent des yeux, puis Martin se retourna et se dirigea lentement vers les escaliers. Un bruit métallique le fit se retourner, mais il était trop tard.

*****

Désolée pour l'arrêt brutal du récit Mr. Green La suite bientôt sûrement.
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Message  Ptit Dem Taylor Dim 10 Déc - 20:53

Rooo t'abuses la Mr. Green

La suite !!
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Message  pativore Lun 11 Déc - 1:43

Arrêt brutal? T'appelle ça comme ça?! Effectivement c'est un peu brutal! Et sans vouloir être méchante, Martin est vraiment très crêtin, non?! Y aller comme ça, en plus dans une vieiille baraque... ahhh . Bon, il faut que tu mette rapidement la suite, mais j'ai comme l'impression que quand danny va réagir, martin ne sera déjà plus là...
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Message  Mouchette Lun 11 Déc - 13:21

pativore a écrit: Et sans vouloir être méchante, Martin est vraiment très crêtin, non?! Y aller comme ça, en plus dans une vieiille baraque... ahhh .

Effectivement, j'ai un peu tiré sur la grosse ficelle pour ça... Mais d'un autre côté, je me suis dit que certaines vieilles peurs, vieilles histoires, pouvaient pousser les gens (même le meilleur agent du FBI) à faire des choses un peu... stupides!
J'espère que ça ne dérange pas trop? Embarassed


pativore a écrit:Bon, il faut que tu mette rapidement la suite, mais j'ai comme l'impression que quand danny va réagir, martin ne sera déjà plus là...


Mmmmmmmhhhhh.......
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Message  pativore Lun 11 Déc - 13:29

Mouchette a écrit:
pativore a écrit: Et sans vouloir être méchante, Martin est vraiment très crêtin, non?! Y aller comme ça, en plus dans une vieiille baraque... ahhh .

Effectivement, j'ai un peu tiré sur la grosse ficelle pour ça... Mais d'un autre côté, je me suis dit que certaines vieilles peurs, vieilles histoires, pouvaient pousser les gens (même le meilleur agent du FBI) à faire des choses un peu... stupides!
J'espère que ça ne dérange pas trop? Embarassed


pativore a écrit:Bon, il faut que tu mette rapidement la suite, mais j'ai comme l'impression que quand danny va réagir, martin ne sera déjà plus là...


Mmmmmmmhhhhh.......

Ca ne dérange pas du tout, car en fait je le vois très bien faire ça!!! C'est un peu comme dans les films d'horreur où ils finissent toujours par tous se séparer alors que tout le monde sait que si ils le font ils vont se faire zigouiller les uns après les autres!!! Et derrière la télé, tu as le téléspectateur qui râle de temps de bêtise!!!

Et ce petit Mmmmmmhhhh, ça signifie quoi, hein? What the fuck ?!? What the fuck ?!?
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Message  Jenny Lun 11 Déc - 18:00

Non non et re non rgrrr rgrrr rgrrr !!!
Pour une fois que je suis à fond dans un passage de fic, tu t'arrêtes comme ça affraid ?! De toute façon, avant d'arriver à la fin du "chapitre", je me doutais que le Gibson était pas net !
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Message  emimartin Lun 11 Déc - 19:32

C'est toujours aussi bien bravobom mais tu es sadique d'arrêter comme ça, enfin on peut dire que tu sais ménager le suspens toi! Vivement une suite cheers
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Message  Mouchette Lun 11 Déc - 23:03

pativore a écrit:
Ca ne dérange pas du tout, car en fait je le vois très bien faire ça!!! C'est un peu comme dans les films d'horreur où ils finissent toujours par tous se séparer alors que tout le monde sait que si ils le font ils vont se faire zigouiller les uns après les autres!!! Et derrière la télé, tu as le téléspectateur qui râle de temps de bêtise!!!
Razz Ou quand ils vont vérifier si le vilain méchant est bien mort, au lieu de se sauver surprised2
Ok, ça me rassure pour la suite...
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Message  Mouchette Lun 11 Déc - 23:08

Merci pour vos commentaires, et une petite suite pour ce soir (désolée pour l'attente)
******


Une violente douleur explosa dans son côté droit lorsque la barre métallique le frappa, lui coupant le souffle. Ses genoux frappèrent le sol, et il dut mettre ses mains en avant pour éviter de s’écrouler complètement. Un violent coup de pied l’atteignit au ventre, et il roula sur le dos. Ses poumons étaient vidés de leur air, et il n’arrivait pas à reprendre sa respiration. Ses réflexes, conditionnés par l’entraînement intensif du FBI, prirent le relais sur la logique. Son bras droit étant engourdi par la douleur, sa main gauche se saisit de son arme. A travers les larmes de douleurs, et luttant contre l’obscurité de l’inconscience, Martin tenta de viser son agresseur. Un autre coup de pied envoya valser son arme avant qu’il ait pu tirer. Martin vit Gibson se diriger là où son arme était tombée. Il tenta de ramper pour y arriver avant lui, mais sa tentative était dérisoire. Une lame glacée lui traversa l’échine quand il vit Gibson ramasser l’arme et se retourner vers lui, avec ce même sourire qu’il y avait 25 ans.

-Martin, Martin… Tu ne croyais quand même pas que j’allais te laisser t’en tirer comme ça ! Je te l’ai dit que je te tuerais si tu parlais. Et je suis un homme d’honneur, je tiens toujours mes promesses !

Gibson saisit les cheveux de Martin et lui releva violemment la tête. Celui-ci n’arrivait toujours pas à retrouver son souffle, et la position dans laquelle le maintenait son agresseur l’en empêchait encore plus. Il sentit soudain sur sa joue le métal froid de l’arme. Sa peur se mua en terreur. Gibson jouait avec lui.

-J’ai imaginé tant de fois cette scène, Martin ! Mais jamais je n’avais imaginé que cela me procurerait un plaisir si intense. Est-ce que je vais céder à la facilité et te tuer d’une balle dans la tête ?

Martin sentit la pression de l’arme se faire plus forte sur sa joue. Il tremblait de tous ses membres, les larmes roulaient sur ses joues. Des larmes de peurs, de douleurs, mais aussi de colère : il s’était fait avoir comme un gamin ! Sa respiration était tellement bloquée que ses poumons le brûlaient, appelant un air qui ne venait pas.

-Je pourrais te tuer maintenant, mais je crois qu’il se présente quelque chose de mieux. Par ta faute, ton collègue va mourir !

Martin vit avec horreur la main armée de Gibson viser l’entrée de la vaste salle, quelques mètres plus bas. Entrée d’où venait d’apparaître Danny, qui ne pouvait pas les voir. Il essaya de toutes ses forces de pousser un cri d’alerte, mais ses poumons vides ne le lui permirent pas. Comme dans un cauchemar, Martin vit Gibson presser sur la détente, il sentit la chaleur du coup de feu sur son visage, et surtout, surtout, il vit son coéquipier, frappé par la balle, s’écrouler. Martin fut violemment projeté au sol, et l’obscurité envahit son champ de vision.

Respirer…Respirer… Il devait respirer…

Martin réussit peu à peu à reprendre son souffle, et sa vision s’éclaircit. Gibson était parti. Martin rampa jusqu’aux escaliers, puis se remit difficilement debout en s’aidant de la rambarde. Il n’osait pas regarder en direction de Danny, il avait peur de voir l’inimaginable. Il descendit les escaliers en courant, et s’agenouilla auprès de son ami. Ce dernier était vivant, mais il respirait difficilement, et la peur emplissait ses yeux. Martin appliqua immédiatement sa main sur la blessure à l’épaule, ce qui fit gémir Danny de douleur.

Martin était paniqué. Il savait que la blessure n’était pas bonne.



Jack s’apprêtait à partir du bureau, quand son téléphone portable sonna. Il fonça les sourcils quand il vit le nom de Fitzgerald s’afficher sur l’écran.

-Malone.

-Jack ! Il faut que tu viennes ! Jack… Une ambulance ! Il faut une ambulance. Danny… Il est… Il est…

Jack sentit la peur s’accrocher à son ventre. Quelque chose était arrivée à ses agents !

-Martin ! Calme-toi ! Il faut que tu me donnes l’adresse !

-Je… oui… Rue Welligton… Numéro 55. Jack ! Danny… il est blessé !

Jack était sorti en courant de son bureau et ordonna à Vivian d’envoyer une ambulance à l’adresse donnée par Martin.

-Martin, écoute-moi. Martin ? Martin !

Mais Martin avait raccroché. Il ne pouvait pas tenir un téléphone et s’occuper correctement de Danny. Danny qui avait fermé les yeux…

-Non, non, non ! Garde les yeux ouverts ! Danny ! Danny !

Danny réussit à ouvrir les yeux. Il tenta de sourire à Martin, mais il ne put produire qu’une grimace.

-Ca…va… Mar…tin. Je … suis là.

Danny sentait le froid l’envahir, il tentait de s’accrocher à la voix de Martin, à son regard, mais c’était si difficile ! Fermer les yeux était si facile, et ainsi la douleur lui semblait s’éloigner. Pourquoi Martin ne le laissait-il pas dormir ? Fermer les yeux juste un moment… Danny se sentit glisser, il se laissa aller. La voix de Martin était si loin. Bientôt, il arriva dans un monde ouaté, où plus aucun son ne vint blesser ses oreilles.
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Message  Ptit Dem Taylor Lun 11 Déc - 23:26

DDDAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNYYYYYYYYYYYYY pale pale pale pale pale

La suiteeeeee vviiiittteeeeeeeee pale pale pale
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Message  emimartin Mer 13 Déc - 20:03

Une suite cheers Danny va t-il s'en sortir et bien sûr comment Martin va t-il vivre avec ça? Vite je veux savoir c'est vraiment bien bravobom
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Message  Jenny Mer 13 Déc - 21:34

Bien sûr qu'il va s'en sortir faudrait vraiment pas être nette pour faire mourrir Danny moi je vous le dis !
Hein que tu vas pas le faire mourrir Confused ?
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Message  pativore Jeu 14 Déc - 3:00

Non! Elle ne peut pas le faire mourir au risque d'avoir une bande de lectrice en pleine crise cardiaque d'apprendre ça! lol!
Moi je suis toujours à fond dedans, alors la suite stp!
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Message  DJMandarine Jeu 14 Déc - 20:00

Non! Elle ne peut pas le faire mourir au risque d'avoir une bande de lectrice en pleine crise cardiaque d'apprendre ça!

Farpaitement !!! Je t'en supplie, Mouchette, épargne Danny ! Epargne Martin !! Le pauvre.... pale

Donc conclusion : LA SUITE !!!
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Message  Mouchette Ven 15 Déc - 20:29

Hein que tu vas pas le faire mourrir ?

Euh, ai-je vraiment le choix? J'ai pas trop envie d'être responsable de crises cardiaques... Bon, on verra ce que je peux faire pour vous Mr.Red

Je vais essayer de mettre la suite ce soir (je n'en suis pas très contente, vais voir si je peux arranger ça...)
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Message  Mouchette Sam 16 Déc - 0:36

Voici la suite, j'espère que ça vous plaira toujours...
Et merci pour vos commentaires Smile
******

Jack, Vivian et Sam s’étaient précipités à l’endroit indiqué par Martin. Ils y arrivèrent en même temps que l’ambulance. Le spectacle qui se présenta sous leurs yeux les figea sur place : Martin hurlait et frappait le corps de Danny. Jack fut le premier à réagir, et il se précipita sur Martin, tentant de l’éloigner afin de laisser les sauveteurs travailler. Les quelques minutes qui suivirent semblèrent durer une éternité pour tous : réussiraient-ils à ramener Danny à la vie ?

-C’est bon, il répond ! On l’amène tout de suite aux urgences !

Cette phrase, prononcée par un des médecins, permit aux agents de reprendre un peu espoir. Danny était quelqu’un qui se battait jusqu’au bout, il devait s’en sortir. Il fut emmené en ambulance à l’hôpital, et Jack y emmena Martin dans sa voiture, après avoir réussi à lui soutirer quelques informations, dont le nom du tireur. Sam et Vivian, malgré leur inquiétude, restèrent sur place pour organiser les opérations. Il fallait lancer un mandat d’arrêt contre ce Frank Gibson, et déterminer ce qu’il s’était passé dans cette maison, car pour l’instant, Martin n’était pas en état de donner des précisions. Il fut rapidement découvert que le suspect était un ancien prisonnier, libéré pour bonne conduite deux jours auparavant.



Jack emmena Martin aux urgences, où il fut rapidement pris en charge. Pendant qu’on l’examinait, Jack se rendit à la réception pour avoir des nouvelles de Danny. L’infirmière consulta son fichier :

-Il a été emmené en chirurgie. Je peux appeler le Docteur Wyle, c’est lui qui s’est occupé de votre collègue aux urgences.

-S’il vous plaît, oui, ce serait bien.

Jack prit place sur une chaise en plastique de la salle d’attente. Il n’attendit pas longtemps : un homme aux traits fatigués s’approcha de lui. Jack se releva.

-Vous êtes là pour Danny Taylor ?

-Oui, je suis l’agent Jack Malone, du FBI. Danny est mon agent. Comment va-t-il ?

-Il a dû être réanimé une fois, et il avait perdu beaucoup de sang en arrivant ici. Mais nous avons pu le stabiliser, et il est maintenant en chirurgie. La balle s’est logée près de l’artère, mais elle a empêché qu’il se vide trop vite de son sang en restant logée dans son épaule. La chirurgie n’est pas sans risque, mais vu la constitution de votre agent, je dirais qu’il a de bonnes chances de s’en sortir.

Jack hocha la tête. Il était un peu soulagé, mais l’angoisse restait bien présente dans ses yeux. Le médecin ajouta :

-Je vais demander que l’on vous prévienne dès que l’opération sera finie. Vous pouvez attendre ici.

-Merci.

Jack se rassit, et se prit la tête entre les mains, les coudes sur les genoux. A nouveau il était dans un hôpital, à angoisser pour ses agents. A nouveau il se sentait totalement impuissant. Ils souffraient, et lui ne pouvait qu’attendre.

-Jack !

Il releva la tête au son angoissé d’une voix de femme. C’était Sam qui arrivait en courant, suivie de Vivian. Elles n’étaient plus utiles sur les lieux de l'agression, et venaient prendre des nouvelles de leurs collègues.

-Sam, Vivian… Danny est en chirurgie, mais les médecins sont confiants. Martin est en train d’être examiné, mais il a l’air bien… Du moins physiquement.

Les deux femmes le regardèrent sans rien dire. Ils sentaient tous l’inquiétude qui leur tenaillait le ventre. Un médecin s’approcha d’eux :

-Agent Malone, je viens d’examiner votre agent Martin Fitzgerald. Il souffre de deux côtes cassées, qui ne nécessitent pas d’opération. Cela se remettra tout seul, s’il reste tranquille quelques jours. Il a aussi le poignet gauche foulé, mais sans gravité.

-Est-ce qu’on peut aller le voir ?

-Bien sûr. Et si vous pouviez le convaincre de rester cette nuit à l’hôpital en observation, ce serait bien.

-Que voulez-vous dire ?

-Nous aimerions le garder en observation pour cette nuit, mais il veut sortir, contre avis médical. Il m’a demandé la feuille à signer dans ces cas-là.

-Je vais essayer de le convaincre, mais avec sa tête de mule, ce ne sera pas facile.

Jack, Sam et Vivian entrèrent dans la pièce où Martin attendait. Il était debout et tournait en rond, comme un lion dans sa cage. Jack l’apostropha gentiment :

-Eh ! le médecin a dit que tu devais rester tranquille. Tu devrais te remettre sur ce lit.

Martin lui jeta un regard brûlant. On pouvait y lire une terrible angoisse. Il obéit à Jack, et s’assit sur le bord du lit.

-Comment va Danny ?

-Il est en chirurgie, les médecins sont confiants.

Martin se releva, et recommença à tourner en rond.

-C’est de ma faute, Jack. Il va mourir à cause de moi.

-Martin, arrête ! répliqua sèchement Sam. Jack t’a dit que les médecins étaient confiants, tu n’as pas le droit de dire qu’il va mourir !

Sam était choquée par les mots de Martin, et elle avait réagi trop fort, elle s’en rendit compte au regard blessé de Martin.

-Je… je suis désolée, Martin.

Jack intervint :

-On se calme. On est tous sur les nerfs, ce qui nous fait dire des choses qu’on ne pense pas. Martin, maintenant tu restes assis sur ce lit, et tu nous racontes calmement ce qui s’est passé.

Martin s’installa sur le lit avec une grimace de douleur, et regarda un instant ses trois collègues sans rien dire. Il baissa la tête, et commença son récit d’une voix hachée par la peur, la colère et la honte.

A la fin de son récit, le silence s’installa dans la pièce. Martin ressentait les regards de ses trois collègues comme autant de reproches muets. Oui, tout ce qui s’était passé était de sa faute : il n’aurait jamais dû laisser Danny venir avec lui, il aurait dû avoir la force de crier pour l’avertir… Il ressentit comme un coup au ventre quand il comprit qu’en fait, il aurait dû suivre les conseils de Danny et ne pas aller à ce rendez-vous. Il sentit une larme rouler sur sa joue, et il la sécha rageusement de sa main. Il n’était qu’un égoïste, il avait agi comme un gamin, et tout ce qu’il méritait c’était le mépris de ses collègues. Une main se posa sur son bras avec douceur. Surpris, Martin releva la tête et croisa le regard de Vivian.

-Martin, tu n’es pas responsable de l’état de Danny. Je pense que tu n’aurais pas dû aller à ce rendez-vous, c’est vrai, mais tu as des circonstances atténuantes. Et le seul responsable de ce qui s’est passé est ce Frank Gibson. Pas toi, tu entends, Martin ?

La voix de Vivian était calme et rassurante. Elle avait mis dans ces quelques phrases toute la conviction qu’elle pouvait. Martin jeta un regard vers Sam et Jack, il doutait fort que ces deux partagent l’avis de Vivian. Mais ce qu’il put lire sur leur visage le rassura un peu. Jack dit, d’une voix sans reproche :

-Tout sera fait pour retrouver ce salaud, Martin, ne t’en fais pas. Maintenant, tu vas te coucher dans ce lit, et tu sortiras de l’hôpital quand les médecins le décideront.

Martin hocha la tête, il n’avait pas la force de discuter. De toute façon, il n’avait le choix qu’entre rester au lit ici ou tourner en rond dans son appartement. La fatigue et la tension commençaient à avoir raison de lui, et ses yeux se fermaient tous seuls. Il sentit qu’on le couchait doucement dans le lit, les draps furent montés sur ses épaules. Il glissait lentement dans le sommeil quand un visage surgit derrière ses paupières closes.

-DANNY !

Martin se remit violemment assis, ce qui lui envoya des décharges de douleurs dans toute la poitrine. Sam s’approcha de lui, et le repoussa gentiment en position couchée :

-Dors, Martin. On viendra te prévenir dès qu’il y aura du nouveau au sujet de Danny.

-Tu me promets ? demanda Martin, des larmes dans les yeux.

-Je te le promets.

Martin se laissa à nouveau aller, et s’endormit, les larmes coulant sur ses joues.

Sam, Vivian et Jack se rendirent à la salle d’attente sans un mot. Ils n’avaient toujours aucune nouvelle de Danny, et ils se disaient tous que ce n’était pas bon signe. Perdre un coéquipier, c’était quelque chose de difficilement concevable, et quand ce coéquipier était en plus un véritable ami, la douleur était inimaginable. De plus, ils savaient tous les trois que s’ils perdaient Danny, Martin ne s’en remettrait jamais. Si c’était le cas, Frank Gibson aurait alors réussi une terrible vengeance.

Une heure passa encore, lorsque enfin un médecin, aux traits tirés, s’approcha d’eux. Ils se levèrent d’un seul mouvement.

-Vous êtes là pour Danny Taylor, c’est ça ?

-Oui. Comment va-t-il ?

-L’opération, malgré sa durée et sa difficulté, s’est bien déroulée. Il faudra attendre encore quelques heures avant d’être totalement sûr, mais je peux vous dire que le pronostic est très bon.

-Peut-on le voir ?

-Ca ne servirait à rien, il restera inconscient en tout cas toute la nuit. Je vous conseille de rentrer chez vous, de vous reposer, et de revenir demain matin.

Le médecin s’éloigna, laissant les agents indécis. Aucun d’eux n’avait vraiment envie de rentrer chez soi, mais d’un autre côté, il ne pouvait rien faire de plus en restant ici. Sam reprit la parole la première :

-Je vais rester près de Martin cette nuit, pour pouvoir lui annoncer la bonne nouvelle à son réveil.

Jack regarda Vivian, et lui conseilla de rentrer chez elle.

-Et toi, que vas-tu faire ? lui demanda-t-elle.

-Je vais voir où en sont les recherches sur Frank Gibson.

-L’enquête a été confiée à l’agent Phil O’Hara. Van Doren ne veut pas trop qu’on s’en mêle, vu qu’on serait trop impliqué. Je pense que tu devrais aussi aller te reposer, et on ira discuter avec Phil demain.

Jack hésita. Il n’aimait pas laisser une enquête à quelqu’un d’autre, surtout quand cela touchait à son équipe. Mais il n’avait pas vraiment le choix, et ces quelques heures avaient été vraiment éprouvantes.

-D’accord… Je viendrai d’abord ici demain matin, pour prendre des nouvelles de Danny et Martin. On se retrouvera au bureau.
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Message  Ptit Dem Taylor Sam 16 Déc - 1:58

La suite stp !!! cheers
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Message  Jenny Sam 16 Déc - 2:16

Ouf !!!! La suite pleaseeee !!!!
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Message  pativore Sam 16 Déc - 3:55

Ah oui! La suite stp!!! bounce bounce bounce
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Message  Mouchette Lun 18 Déc - 0:13

Voila la suite.
******

Lorsque Martin apprit que Danny allait s’en sortir, il ressentit un intense soulagement. Il n’aurait pas supporté de perdre son ami, et savait que si cela avait été le cas, il se serait lui-même perdu. Martin aurait trouvé un moyen pour se punir, et les analgésiques auraient à coup sûr refait leur apparition. Il savait très bien que cela aurait été une réaction totalement égoïste, mais Martin était dans le flou, ses pensées tournoyaient sans arrêt dans sa tête, il n’arrivait pas à trouver un instant de calme. Si je n’étais pas allé… Si j’avais écouté… Si j’avais pu… Ces phrases, il se les répétait sans cesse, comme un refrain obsédant dont on ne peut se débarrasser. Il s’enfonçait dans sa culpabilité. Sam avait compris son tourment, et elle essayait de l’aider du mieux qu’elle pouvait, mais tous deux savaient que la seule façon de résoudre ce problème, c’était d’aller voir et de parler à Danny. Mais Martin reculait à chaque fois. Il avait peur de voir les yeux remplis de reproches de son coéquipier. Reproches tout à fait légitimes, ne cessait de se répéter Martin.

Martin était sorti de l’hôpital le lendemain de cette journée éprouvante. Chaque jour, il y retournait, mais ne trouvait jamais la force d’entrer dans la chambre de Danny, qui se remettait particulièrement vite, selon les médecins. Après une semaine de tergiversations, Martin prit son courage à deux mains et entra dans la chambre de son collègue. Danny était dans son lit, et semblait s’ennuyer à mourir. A la vue de son collègue, son visage s’éclaira :

-Martin ! Je suis content de te voir !

Martin sourit, ne sachant pas trop quoi faire ni quoi dire. Il était soulagé de l’accueil amical de Danny, mais ils devaient parler ensemble de cette fameuse journée, et il ne savait pas si la bonne humeur de son collègue allait continuer. Face au silence de Martin, Danny décida de faire le premier pas :

-Tu sais, je ne t’en veux pas pour ce qu’il s’est passé. Je ne veux pas que tu rumines ça toute la journée et toute la nuit. Ca va finir par te bouffer, et je ne le veux pas.

-Si je t’avais écouté…

-J’ai fait mon choix en te suivant, et en toute connaissance de cause. Cela ne sert à rien de t’en prendre à toi-même. La seule personne à blâmer dans cette histoire, c’est Frank Gibson. Tout le monde le sait, et il serait tant que tu t’en rendes compte.

Martin regarda Danny dans les yeux, et comprit toute la sincérité que comportaient ces quelques phrases. Il aurait voulu pleurer face à l’amitié que lui montrait Danny à cet instant. Les deux hommes se serrèrent la main chaleureusement.


Les recherches pour retrouver Frank Gibson ne donnaient toujours rien. Malgré l’important dispositif mis en place par la police, il avait réussi à passer entre les mailles du filet. Certaines informations suggéraient qu’il avait pu quitter le pays, peut-être pour le Canada, mais cela n’était pas confirmé. Quoi qu’il en soit, une surveillance rapprochée avait été installée pour Martin, mais aussi pour Danny. Deux agents fédéraux étaient toujours présents près de chacun. Martin devait aussi supporter la mise sur écoute de tous ses téléphones (maison, bureau, portable). Une semaine de ce régime commençait déjà à le rendre fou, mais ses supérieurs refusaient d’annuler la procédure.

Martin avait dû prendre une semaine de vacances forcées. Ordre des médecins, afin que ses blessures se remettent calmement, mais ordre également de Van Doren, qui n’avait guère apprécié d’apprendre qu’il avait pris de tels risques. Jack l’avait ensuite collé pour quelques semaines à son bureau, autant comme « punition » que comme mesure de protection : moins il était sur le terrain, moins il était exposé. A son retour, trois semaines après sa blessure, Danny dut lui aussi supporter le régime « confiné au bureau » durant deux semaines.

Cela faisait maintenant plus d’un mois que Frank Gibson était recherché, mais les quelques pistes qui avaient été suivies s’étaient terminées en queue-de-poisson. C’était comme s’il s’était évanoui dans la nature. Martin insistait de plus en plus lourdement pour que le dispositif de protection soit levé, à tout le moins allégé. Danny n’était pas en reste, il faisait tout pour rendre chèvre son patron à ce sujet. Jack avait de sérieux doutes sur le fait que Gibson se contente de ce qu’il s’était passé ce fameux lundi. Mais il ne pouvait pas garder continuellement ses deux agents sous surveillance. Finalement, les agents qui surveillaient et protégeaient continuellement Martin et Danny furent relevés de leurs devoirs, au grand soulagement de tous. Jack laissa les téléphones de Martin sur écoute durant deux semaines de plus, mais comme rien ne se passait, cela aussi fut annulé.

La vie avait donc peu à peu reprit son cours normal, les enquêtes sur les disparitions se suivant. Martin repensait encore de temps en temps à ce qu’il s’était passé, mais il en était étrangement détaché : il n’avait pas tenté d’enfouir à nouveau dans sa tête ses souvenirs, il les acceptaient. Il ne ressentait plus cette peur en y repensant, et il savait que cela était bon signe.

L’amitié entre Martin et Danny ne s’était pas ressenti de cette histoire, au contraire. Ils leur semblaient encore mieux se comprendre. Sam et Martin s’étaient aussi rapprochés : elle l’avait beaucoup aidé la première semaine, quand il se rongeait de culpabilité et n’osait pas aller parler à Danny. Martin avait beaucoup apprécié le soutien de Sam durant ses instants.


Le mois de décembre avait commencé avec une brusque chute du thermomètre. La neige s’était mise à tomber, recouvrant la ville d’une bonne couche blanche. Le trafic était perturbé, mais les gens semblaient prendre cela avec bonhomie.

Toute l’équipe était réunie autour de la table centrale du bureau. Ils venaient de finir une enquête difficile, et une nouvelle affaire allait commencer, sans qu’ils aient eu la possibilité de bien se reposer. Jack devait leur donner les informations. Il s’approcha du tableau blanc et y accrocha la photo d’un enfant souriant :

-On nous a signalé la disparition de Mark Fortier, 10 ans. Il jouait dehors, devant la maison de sa tante Crista Fortier. Quand celle-ci est allé le chercher, il n’était plus là. Elle l’a cherché dans toute la rue, est allée sonner chez les voisins, mais personne ne savait où il était. Elle a ensuite téléphoné au 911 pour signaler sa disparition.

-Où sont ses parents ? demanda Vivian.

-Ils sont en voyage, Crista gardait Mark depuis une semaine. Les parents devaient rentrer dans deux semaines, mais dès qu’ils ont appris pour leur fils, ils ont pris un avion pour rentrer. Ils devraient bientôt atterrir.

-Est-il possible que ce soit une histoire de rançon ?

-Les parents sont assez riches, c’est donc une possibilité. Je vais aller voir la tante avec Sam. Vivian, tu vas à l’aéroport pour parler avec les parents dès leur arrivée. Danny, tu vas devoir contrôler les finances des parents et de la tante. Quant à toi, Martin, il faut que tu vérifies s’il y a des pédophiles répertoriés dans les alentours. Martin ?

Martin releva brusquement la tête :

-Euh… oui, je m’en occupe.

Jack regarda son équipe en fronçant les sourcils :

-Je sais que vous êtes tous fatigués, mais je veux que tout le monde soit à 100% sur ce coup ! On ne sait pas ou ce gamin peut être, et par ce froid, il se peut que l’on ait moins de 72h pour le retrouver.

La machine rôdée depuis des années se mit en marche une nouvelle fois. Tous savaient ce qu’ils devaient faire, et ils ne perdirent pas leur temps en discussions. Jack, Sam et Vivian sortirent du bureau, tandis que Danny et Martin se dirigeaient vers leurs ordinateurs. Mais Martin ne pouvait se débarrasser de la mauvaise impression qui l’avait saisi lors du speech de Jack. Cela ne pouvait pas être des coïncidences, c’était trop gros. Pourtant, cela n’avait apparemment choqué personne d’autre que lui. Etait-il en train de devenir parano ? Devait-il en parler à ses collègues ? Non, il se faisait sûrement des idées, il était juste fatigué. Martin chassa ses pressentiments et se mit au travail : un enfant de 10 ans était porté disparu, ce n’était pas le moment de se laisser distraire par une histoire qu’il pensait avoir définitivement enterrée.


Jack et Sam se tenaient dans la cuisine de Crista Fortier, et essayaient de calmer cette dernière. Crista était au bord de la crise de nerfs, elle ne tenait pas en place, se tordait les mains et tentait de toutes ses forces de retenir ses larmes.

-Madame Fortier, asseyez-vous, s’il vous plaît. Nous devons vous poser quelques questions pour notre enquête, et cela serait mieux si vous pouviez être plus calme ; cela permettrait d’éviter d’oublier certaines choses.

Crista hocha la tête et s’assit sur une chaise. Sam et Jack en firent autant. Sam commença doucement :

-Madame Fortier, pourriez-vous nous expliquer exactement ce qu’il s’est passé ?

-Je suis allée faire les courses avec Mark cet après-midi, il n’avait pas cours. On est rentré vers 16h. Il faisait déjà sombre, mais Mark a absolument voulu aller jouer dans la neige.

FLASH-BACK

Mark était tout excité par cette neige, la première de la saison. Après avoir passé son après-midi dans les magasins, la seule chose qui l’intéressait était d’aller se défouler dehors.

-Mark, il fait déjà sombre dehors.

-Je sais, mais je resterai dans le jardin. S’il te plaît !

-Mmm, bon, d’accord. Mais habille-toi chaudement, et je veux que tu sois dedans dans une demi-heure. Tu as encore des devoirs à faire.

-Merci Crista !

Mark embrassa joyeusement sa tante et se précipita dehors, au moment où le téléphone sonnait. Crista fut heureuse d’entendre que c’était Elisabeth, sa meilleure amie. Elles avaient toujours un tas de choses à se raconter. Lorsque Crista raccrocha, elle regarda sa montre : 17h15. Et Mark n’était pas encore rentré !

FIN DU FLASH-BACK

-Et je suis allée dehors, j’ai cherché, cherché… Je suis allée questionner les voisins, mais ils ne savaient rien. C’est de ma faute !

Crista éclata en sanglots.

-Madame Fortier… commença Jack. Est-ce que Mark a des problèmes ?

-Que… que voulez-vous dire ?

-Et bien, a-t-il des problèmes à l’école, ou dans sa famille ?

Crista regarda Jack dans les yeux :

-Mark n’a aucun problème. Il est très apprécié par tout le monde dans son école. Et il n’y a aucune difficulté avec sa famille ! C’est un garçon très gentil.

Jack hocha la tête. Ils devraient vérifier tout cela, bien sûr, mais cela ne servait à rien de braquer plus la tante.

-Et est-ce que vous avez vu quelque chose d’inhabituel dans la rue, ces derniers temps ? Une voiture, ou quelqu’un…

-Non, non, je ne vois pas.


Jack et Sam n’avaient rien appris de plus en parlant avec Crista. Ils continuèrent leur enquête en allant questionner les voisins. Pendant ce temps, Vivian était arrivée à l’aéroport, et elle attendait les parents de Mark dans une petite pièce où ils seraient amenés par la sécurité de l’aéroport, qui était prévenue. Lorsqu’ils entrèrent, Vivian reconnu tout de suite leur angoisse : c’était celle que montraient tous les parents face à la disparition de leur enfant. Elle avait déjà vécu ce genre de scène si souvent. A chaque fois, elle se demandait comment elle-même réagirait si son fils était porté disparu. Les interroger sur leur fils, leurs relations, leurs finances (bref, toutes les questions de routine pour un agent du FBI) fut difficile. Ils étaient terrifiés par la disparition de Mark, et ils ne comprenaient pas comment cela avait pu arriver à eux. Ils ne se connaissaient pas d’ennemis, et ils avaient d’emblée écarté tous soupçons pouvant peser sur Crista ; leurs finances étaient assez élevées, mais pas au point d’attirer l’attention d’un kidnappeur pour une demande de rançon. A la fin de l’interrogatoire, Vivian leur proposa de les amener chez Crista.

Au bureau, Martin et Danny étaient concentrés sur leur recherche. Aucun pédophile n’était répertorié dans le quartier, et le plus proche était à plusieurs kilomètres de là. Les finances de la famille Fortier avaient l’air nettes. Il n’y avait aucun indice dans les fichiers informatiques pouvant amener à une explication de ce qu’il s’était passé.

Jack et Sam rentrèrent au bureau après avoir questionné le voisinage de Crista. Personne n’avait rien vu ni rien entendu. Il y avait bien deux ou trois personnes qui avaient vu un 4x4 bleu, peut-être le même jour, ou un autre peut-être ? Elles ne savaient plus. Elles s’étaient un peu étonnées de voir un véhicule de ce genre dans la rue, mais ne s’en étaient pas plus inquiétées. Ce serait donc difficile d’avancer avec ça, mais il fallait quand même essayer.

Vivian étant resté avec la famille Fortier, les quatre agents restant essayaient de trouver un embryon de piste, en discutant autour de la table centrale. Cela faisait maintenant huit heures que Mark avait disparu, et ils n’avaient vraiment pas grand-chose sur quoi travailler. Il était déjà 1h du matin, et la fatigue de l’enquête précédente se faisait sentir. Jack se décida à libérer un peu ses troupes, même si personne ne se plaignait :

-Rentrez chez vous prendre un peu de repos. On travaillera mieux demain… enfin, ce matin, après avoir dormi quelques heures. Danny et Martin, vous passerez à l’école pour questionner les professeurs et les camarades de classe de Mark. Sam et moi nous repasserons dans la rue de Crista.

Martin et Danny s’accordèrent pour se retrouver le lendemain devant l’école de Mark, à 7h30. Martin décida de rentrer chez lui à pied, au moins un petit bout. Il prendrait un taxi un peu plus loin. Les circonstances de la disparition de Mark lui tournaient à nouveau dans la tête, et il se dit qu’il ne pourrait jamais s’endormir dans ces conditions. Marcher dans l’air froid lui ferait du bien, du moins il l’espérait. Il était plongé dans ses pensées, tournant et retournant les possibilités que Gibson soit lié à l’affaire de Mark, et il n’aperçut que du coin de l’œil une silhouette dans une petite rue transversale. Deux pas plus loin, Martin s’arrêta brusquement, le souffle court. Ce pouvait-il que… ? Il sortit lentement son arme, et revint prudemment sur ses pas. Il jeta un coup d’œil dans la rue transversale, et son sang ne fit qu’un tour quand il reconnut la personne debout au milieu de la rue. Il était revenu ! Martin ne prit pas le temps de réfléchir ; il se dirigea l’arme au poing vers Gibson, qui ne bougea pas. Un sourire était fiché sur son visage.
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Message  Théana Lun 18 Déc - 0:24

pas gentil de s'arrêter comme ça pascontent la suite please
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Message  pativore Lun 18 Déc - 0:39

La tension monte! Quel suspense! Il faut mettre la suite rapidement si possible!
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Message  clairounett Lun 18 Déc - 1:53

Mouchette tu nous as encore gratifiés d'une superbe suite !!!
Alors fonce et change pas ton style, il est parfait !!!
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Message  Ptit Dem Taylor Lun 18 Déc - 18:47

La suite stp !! bounce
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Message  emimartin Lun 18 Déc - 20:23

C'est toujours aussi génial respect et quel suspens! mets vite la suite please!
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