The Girl Next Door-Complète
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Re: The Girl Next Door-Complète
ton comm' clara
par contre, Scully, tu parles de quelle chanson ? ze vois pas
un grand MERCI à vous 3
par contre, Scully, tu parles de quelle chanson ? ze vois pas
un grand MERCI à vous 3
tweetie- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
tweetie a écrit:
par contre, Scully, tu parles de quelle chanson ? ze vois pas
Bree Sharp « David Duchovny »
Quand je te disais que j'étais au début, c'est vraiment les premières pages
Scully- Président des USA
- Nombre de messages : 9198
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Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 05/02/2006
Re: The Girl Next Door-Complète
ah ben vi, chui con avec ton pseudo, j'aurais dû tilter
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: The Girl Next Door-Complète
Les baisers de Joey se faisaient tendres et langoureux pendant que Danny goûtait au doux parfum de ses lèvres avec toujours plus de désir. Elle le plaqua ensuite tout contre elle, traçant le long de sa colonne vertébrale de ses doigts de fée.
Il pouvait entendre ses légers ronronnements et sa respiration haletante lorsqu’il se fit plus gourmand, dévorant sa bouche avec envie. Leurs baisers se firent alors plus intenses, leur corps se languissant l’un de l’autre.
Bien avant que leurs raisons ne s’en mêlent, leurs gestes ne connurent plus aucune retenue. Sa poitrine chaude sur son torse bronzé, il se mit à califourchon sur elle, leurs deux corps ne faisant plus qu’un.
Chaque coup de rein, chaque va-et-vient, se firent l’écho de gémissements sourds et de cris de plaisirs étouffés dans la suite du jeune agent.
Joey enfonça bien ses ongles dans les fesses musclées de son homme comme si elle s’accrochait à ces dernières, l’incitant ainsi à pousser encore plus profondément en elle. Il comprit le message. Ce soir-là, elle fut comblée...
Danny leva la tête vers le réveil de sa suite.12h35. Il avait bien profité de sa grasse matinée et comptait bien continuer d’en faire ainsi en compagnie de Joey. Mais une nouvelle fois, la place à côté de lui était vide. Dépité, il laissa alors reposer sa tête sur son oreiller avant de soupirer. Décidément, il n’arriverait jamais à avoir une relation des plus normales avec sa très chère voisine. Il en était intimement persuadé jusqu’à ce qu’il entende quelques pas de talons de femme venir directement dans sa chambre. Il fit alors semblant de dormir comme si de rien n’était.
- trop tard. Je t’ai vu, Donald.
Pris sur le fait, il n’avait plus d’autre choix que d’ouvrir les yeux.
- tu croyais que j’étais partie, hein ? Le provoqua Joey.
Appuyée contre l’embrasure de la porte, elle le fixait de ses grands yeux bleus, l’air amusé et curieuse de sa réponse.
- tu ne peux pas m’en vouloir. Je sais que tu n’es pas une grande fan des câlins matinaux.
- je me suis dit, que je pouvais revenir ici. Après tout, notre avion n’est qu’à 18 heures alors tant qu’à faire !
Elle haussa les épaules, sans grand enthousiasme, comme si elle restait auprès de lui, à contre-cœur.
- ça me touche beaucoup ! Dit-il, d’un ton moqueur. Tu sais parler aux hommes, toi !
Ne prêtant pas attention à ses sarcasmes, elle prit place vers son côté du lit, puis lui présenta un plateau de petit-déjeuner complet.
- pour moi ?
Danny haussa un sourcil pendant qu’il s’assit plus confortablement sur le lit, en calant son coussin derrière son dos.
- non, j’ai fait des réserves pour Prosper, railla-t-elle. Bien sûr que c’est pour toi, idiot !
Elle lui donna une petite tape sur l’épaule, ce qui le fit sourire. Il ne la quittait pas des yeux, savourant simplement sa chance de partager son réveil à ses côtés.
- … quoi ? Lui demanda Joey, remarquant son regard insistant.
- qui êtes-vous et qu’est-ce que vous avez fait de ma grincheuse du matin ?
- fais attention, elle pourrait revenir plus vite que tu ne le crois, rétorqua-t-elle, ne plaisantant qu’à moitié.
Il s’en aperçut et ne résista pas à se pencher pour lui voler un furtif baiser sur la bouche en signe de « bonjour ».
- mmmh. Tu t’es brossée les dents en plus !
- oui, par contre toi … grimaça-t-elle, en cherchant encore ses mots.
- bienvenue dans les petits plaisirs de la vie de couple, beauté.
Le visage de sa voisine se rembrunit aussitôt après sa remarque, ce qui n’échappa pas à la vigilance du jeune agent.
- quoi ?
- rien.
- Joey, soupira-t-il. Je sais que nous aussi on peut y arriver. Il suffit de faire des efforts. Moi, j’en ai envie en tout cas.
Il lui prit la main afin d’appuyer ses propos.
- tu ne trouves pas que ça en vaut la peine ?
Il caressait délicatement le dessus de sa main du bout de son pouce, la fixant à présent droit dans les yeux. Elle ne résistait pas à ce regard.
- crois-moi, il n’y a pas beaucoup de mes conquêtes à qui j’ai servi le petit-déjeuner au lit ! Ironisa-t-elle.
C’était sa manière bien particulière de lui montrer qu’elle tenait finalement à lui.
- une conquête, répéta-t-il, les yeux perdus dans le vide.
La déception dans sa voix n’échappa pas à Joey qui ne tarda pas à se justifier.
- tu sais très bien ce que je veux dire, se reprit-elle alors.
- oui, mais j’aimerais l’entendre.
Elle leva les yeux au ciel. Décidément, il ne la lâcherait pas. Elle inspira profondément avant de se lancer.
- j’en ai envie aussi parce que …
Il écarquilla les yeux, impatient de ce qu’elle dirait ensuite.
- tu en vaux la peine, dit-elle, dans un murmure.
Sa voix était tremblante et son regard si sincère qu’il en fut touchée en plein cœur.
Il lui adressa un sourire timide en retour puis ses yeux se reposèrent sur le plateau qui se trouvait à présent sur ses genoux. Il commença à siroter tranquillement son bol de café puis piocha sa main dans le sachet de croissants devant lui.
- t’en veux un ?
Elle fit non de la tête.
- tu sais, on partage tout dans un couple, sourit-il, l’air mutin.
- j’ai déjà pris du lait et des céréales quand je me suis levée, expliqua-t-elle, calmement.
N’insistant pas davantage, il se mit à dévorer son croissant avec un plaisir non dissimulé.
- à quoi tu penses ?
- mmmh ?
Elle fit sortir le jeune agent de sa rêverie.
- tu te rends compte que ça ne tient à presque rien qu’on se retrouve ici tous les deux ?
- mouais, si on ne vous avait pas retenu, tu ne serais pas avec moi en ce moment mais avec ta blondasse.
Le reproche était visible. Il fronça les sourcils et lui adressa un regard noir.
- et toi, avec ton chef de la sécurité, rétorqua-t-il, l’air agacé.
- ça, je ne crois pas. Aux dernières nouvelles, il aurait invité une belle blonde à dîner au restaurant.
- arrête-moi, si je me trompe, mais tu l’as quand même embrassé, non ?
- et toi, alors ? T’avais la tête plongée dans le décolleté de la propriétaire du club presque toute la soirée !
- même pas vrai ! Je …
- tu … quoi ? Tu cherchais tes lentilles dans son soutien-gorge, c’est ça ?
- et toi ? La marque de son dentifrice ?
- ah bon ? Toi aussi, t’as remarqué ! C’est vrai qu’il a de belles dents, hein ? Dit-elle, dans un sourire provocateur.
- Joey, soupira-t-il.
- c’est toi qui l’as cherché, Donald. Si tu veux qu’on compte les points, je peux être aussi forte que toi à ce jeu-là !
- je vois ça.
Ils échangèrent un sourire complice jusqu’à ce que la sonnette d’entrée se mette à retentir dans la chambre.
- c’est qui ?
- probablement le service d’étage, supposa Danny.
- attends, je vais voir.
Joignant le geste à la parole, elle se dirigea jusqu'à la porte et l’ouvrit.
- Martin ! Sursauta-t-elle, la mine surprise.
Lui non plus ne s’attendait pas à tomber sur la sœur de sa compagne dans la suite de Danny et surtout à cette heure-là.
- bonjour, sourit-elle, l’air gêné.
Il la salua furtivement du regard en retour, peinant à la regarder franchement dans les yeux plus que quelques secondes.
- qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle, en feignant la même ignorance.
- Danny est là ?
- oui, entre. Je vais le chercher.
Martin s’exécuta et Joey en profita pour se dérober, sentant ses joues s’empourprer au fil de leur conversation.
- c’est pas vrai !
Elle rejoignit à nouveau la chambre de son homme, fermant la porte en urgence et prenant ainsi appui sur cette dernière.
- quoi ?
- c’est Martin ! Il est là !
- et alors ?
- il t’attend dans le salon !
Danny se leva tranquillement de son lit. Nu comme un ver, il se dirigea nonchalamment vers le fauteuil à proximité de ce dernier et enfila son boxer.
- dis-lui, que j’en ai que pour quelques minutes.
A présent debout devant l’évier, il avait laissé la porte de la salle de bain ouverte et Joey se tenait juste à l’embrasure.
- tu veux que je lui dise ça ? Mais t’es malade !
- pourquoi ?
- parce que c’est moi qui lui ai ouvert ! Et maintenant, il va penser que tous les deux, on…
- qu’on …. quoi, Joey ? S’énerva-t-il. Qu’est-ce qu’il va penser ?
Il lui adressa un regard noir avant de se passer un peu d’eau sur le visage.
- et bien, tu sais bien.
Le silence s’installa dans la pièce. Danny s’essuya rapidement le visage avec une serviette. Puis sans rien répondre, il chercha quelques vêtements dans son armoire, toujours dos à la jeune femme.
- le noir ou le beige ?
Il se retourna et lui présenta deux pulls de couleurs différentes de chaque côté de ses mains.
- j’en sais rien. T’es un grand garçon. Tu sais t’habiller tout seul, nan ?
Son ton se voulait froid. Visiblement, elle lui en voulait. Faisant fi de sa réponse sarcastique, le choix de Danny se porta finalement sur le pull beige ainsi qu’un simple jean. Il les enfila rapidement puis se dirigea vers la porte qui donnait sur le salon où l’attendait Martin.
- tu viens ?
Vexée, Joey mit les bras en croix et ne broncha pas. Devant sa réaction, Danny laissa s’échapper un soupir d’agacement puis la fixa droit dans les yeux.
- je n’ai pas envie de me cacher. Alors soit tu sors de cette chambre avec moi, sois tu fais ta mauvaise tête encore une fois, mais tu te retrouveras toute seule dans ce cas.
Elle fronça immédiatement les sourcils. Elle n’aimait pas le ton qu’il employait avec elle.
- c’est un ultimatum ?
- je te demande juste de faire un choix.
- donc c’est bien un ultimatum, conclut-elle.
- tu ne comprends pas. Pour une fois dans ma vie, j’ai le sentiment d’être sur la bonne voie, de partager quelque chose de précieux et de rare avec quelqu’un. Qui me dépasse totalement. Je te l’ai dit. J’en ai envie, Joey. Je veux que ça marche entre nous. Vraiment. Mais ça ne pourra jamais fonctionner si tu n’y mets pas aussi du tien.
Elle ne réagissait toujours pas et il avait du mal à dire si ce qu’il venait de lui avouer avait fait son petit bonhomme de chemin dans sa tête. Ne se formalisant pas plus de son silence, il se saisit de la clenche avec sa main droite.
- alors, tu viens ?
Elle se contenta de le fixer, sans prononcer un mot.
- très bien, soupira-t-il.
Elle avait pris sa décision et il n’aurait jamais pensé que ça puisse lui faire aussi mal. Il s’apprêtait à pousser la clenche lorsqu’il l’entendit enfin derrière lui.
- attends ! S’exclama-t-elle.
Il eu juste le temps de se retourner pour voir Joey se ruer sur ses lèvres. Elle passait maintenant ses bras autour de son cou, comptant bien faire danser ardemment sa langue avec la sienne aussi longtemps que possible. Danny ne fut pas en reste, puisqu’il dévorait maintenant la bouche de sa voisine avec fougue. Retrouvant peu à peu sa respiration, Joey mit fin à leur étreinte et laissa reposer son front tout contre celui du jeune homme. Le regard qu’ils échangèrent à ce moment-là ne laissait plus de doute quant aux sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Les mains de la jeune peintre quittèrent finalement la taille de son voisin, pour s’entremêler aux siennes.
- allons-y, sourit-elle.
Danny hocha la tête et ils pénétrèrent dans le salon, en se tenant par la main. Ils s’arrêtèrent juste devant Martin. Les yeux tournés vers son ami, il passa tout naturellement un bras autour de la taille de Joey puis déposa un doux baiser sur sa tempe. Quant à la jeune peintre, elle s’amusait à passer ses mains dans les cheveux déjà bien en pétard de son homme. Ces gestes tendres, qu'ils avaient l’un envers l’autre, surprit Martin. Il n’y était pas habitué mais fit semblant du contraire.
- Janelle dort encore ?
- non. Tu peux aller la voir, si tu veux.
- t’es sûr ? J’ai ta permission alors ! Ajouta-t-elle, un brin moqueuse.
- ce n’est pas ce que je … commença à se justifier Martin.
- laisse tomber, j’avais compris, sourit-elle. Bon, j’y vais. On se retrouve dans un quart d’heure en bas, ok ?
Les deux hommes hochèrent la tête et Joey vola un rapide baiser à Danny avant de s’éloigner sous le regard amoureux de ce dernier. Martin se racla la gorge afin de le faire sortir de sa rêverie. L’agent Taylor esquissa un léger sourire. Il venait de se faire prendre en flagrant délit.
- c’est la vraie lune de miel à ce que je vois.
- avant la prochaine dispute, dit-il, l’air amusé.
Sa remarque ironique déclencha le rire de son collègue. Lui aussi connaissait le fort caractère de Joey.
- vous avez l’air heureux en tout cas, c’est le principal.
- comme Jane et toi.
Danny adressa un clin d’œil à son collègue qui opina du chef, mais ne paraissait pas très convaincu.
- c’est le cas, non ?
- mmmh.
- qu’est-ce qui se passe, Martin ? Il y a un problème avec Jane ?
- je ne voudrais pas t’embêter avec ça.
- arrête tes bêtises, vieux. Dis-moi ce qu’il y a.
Mêlant le geste à la parole, il incita son ami à se confier à lui en posant sa main sur l'avant-bras de ce dernier.
- en fait …
Il se mordilla la lèvre inférieure.
- ce n’est pas facile à dire.
Danny haussa un sourcil. Le cœur battant, il avait un mauvais pressentiment.
- tu ferais peut-être mieux de t’asseoir, dit-il, en se frottant nerveusement les mains.
- qu’est-ce qui se passe ? Tu me fais vraiment peur là.
Le regard sérieux, il vit le visage de son ami se rembrunir aussitôt.
- c'est grave, c'est ça ?
- tous les deux, on …
- oui ?
- on va avoir un bébé, annonça finalement Martin, tout sourire.
Danny secoua la tête, l’air amusé. Son ami l’avait bien eu ! Sans tarder, il prit ce dernier dans ses bras pour lui adresser ses plus sincères félicitations. Puis, il se mit à penser à la réaction qu’aurait Joey en l’apprenant. Ça ne devait pas être si facile pour elle, même s’il était sûr qu’elle serait ravie que sa sœur connaisse un tel bonheur.
Il pouvait entendre ses légers ronronnements et sa respiration haletante lorsqu’il se fit plus gourmand, dévorant sa bouche avec envie. Leurs baisers se firent alors plus intenses, leur corps se languissant l’un de l’autre.
Bien avant que leurs raisons ne s’en mêlent, leurs gestes ne connurent plus aucune retenue. Sa poitrine chaude sur son torse bronzé, il se mit à califourchon sur elle, leurs deux corps ne faisant plus qu’un.
Chaque coup de rein, chaque va-et-vient, se firent l’écho de gémissements sourds et de cris de plaisirs étouffés dans la suite du jeune agent.
Joey enfonça bien ses ongles dans les fesses musclées de son homme comme si elle s’accrochait à ces dernières, l’incitant ainsi à pousser encore plus profondément en elle. Il comprit le message. Ce soir-là, elle fut comblée...
Danny leva la tête vers le réveil de sa suite.12h35. Il avait bien profité de sa grasse matinée et comptait bien continuer d’en faire ainsi en compagnie de Joey. Mais une nouvelle fois, la place à côté de lui était vide. Dépité, il laissa alors reposer sa tête sur son oreiller avant de soupirer. Décidément, il n’arriverait jamais à avoir une relation des plus normales avec sa très chère voisine. Il en était intimement persuadé jusqu’à ce qu’il entende quelques pas de talons de femme venir directement dans sa chambre. Il fit alors semblant de dormir comme si de rien n’était.
- trop tard. Je t’ai vu, Donald.
Pris sur le fait, il n’avait plus d’autre choix que d’ouvrir les yeux.
- tu croyais que j’étais partie, hein ? Le provoqua Joey.
Appuyée contre l’embrasure de la porte, elle le fixait de ses grands yeux bleus, l’air amusé et curieuse de sa réponse.
- tu ne peux pas m’en vouloir. Je sais que tu n’es pas une grande fan des câlins matinaux.
- je me suis dit, que je pouvais revenir ici. Après tout, notre avion n’est qu’à 18 heures alors tant qu’à faire !
Elle haussa les épaules, sans grand enthousiasme, comme si elle restait auprès de lui, à contre-cœur.
- ça me touche beaucoup ! Dit-il, d’un ton moqueur. Tu sais parler aux hommes, toi !
Ne prêtant pas attention à ses sarcasmes, elle prit place vers son côté du lit, puis lui présenta un plateau de petit-déjeuner complet.
- pour moi ?
Danny haussa un sourcil pendant qu’il s’assit plus confortablement sur le lit, en calant son coussin derrière son dos.
- non, j’ai fait des réserves pour Prosper, railla-t-elle. Bien sûr que c’est pour toi, idiot !
Elle lui donna une petite tape sur l’épaule, ce qui le fit sourire. Il ne la quittait pas des yeux, savourant simplement sa chance de partager son réveil à ses côtés.
- … quoi ? Lui demanda Joey, remarquant son regard insistant.
- qui êtes-vous et qu’est-ce que vous avez fait de ma grincheuse du matin ?
- fais attention, elle pourrait revenir plus vite que tu ne le crois, rétorqua-t-elle, ne plaisantant qu’à moitié.
Il s’en aperçut et ne résista pas à se pencher pour lui voler un furtif baiser sur la bouche en signe de « bonjour ».
- mmmh. Tu t’es brossée les dents en plus !
- oui, par contre toi … grimaça-t-elle, en cherchant encore ses mots.
- bienvenue dans les petits plaisirs de la vie de couple, beauté.
Le visage de sa voisine se rembrunit aussitôt après sa remarque, ce qui n’échappa pas à la vigilance du jeune agent.
- quoi ?
- rien.
- Joey, soupira-t-il. Je sais que nous aussi on peut y arriver. Il suffit de faire des efforts. Moi, j’en ai envie en tout cas.
Il lui prit la main afin d’appuyer ses propos.
- tu ne trouves pas que ça en vaut la peine ?
Il caressait délicatement le dessus de sa main du bout de son pouce, la fixant à présent droit dans les yeux. Elle ne résistait pas à ce regard.
- crois-moi, il n’y a pas beaucoup de mes conquêtes à qui j’ai servi le petit-déjeuner au lit ! Ironisa-t-elle.
C’était sa manière bien particulière de lui montrer qu’elle tenait finalement à lui.
- une conquête, répéta-t-il, les yeux perdus dans le vide.
La déception dans sa voix n’échappa pas à Joey qui ne tarda pas à se justifier.
- tu sais très bien ce que je veux dire, se reprit-elle alors.
- oui, mais j’aimerais l’entendre.
Elle leva les yeux au ciel. Décidément, il ne la lâcherait pas. Elle inspira profondément avant de se lancer.
- j’en ai envie aussi parce que …
Il écarquilla les yeux, impatient de ce qu’elle dirait ensuite.
- tu en vaux la peine, dit-elle, dans un murmure.
Sa voix était tremblante et son regard si sincère qu’il en fut touchée en plein cœur.
Il lui adressa un sourire timide en retour puis ses yeux se reposèrent sur le plateau qui se trouvait à présent sur ses genoux. Il commença à siroter tranquillement son bol de café puis piocha sa main dans le sachet de croissants devant lui.
- t’en veux un ?
Elle fit non de la tête.
- tu sais, on partage tout dans un couple, sourit-il, l’air mutin.
- j’ai déjà pris du lait et des céréales quand je me suis levée, expliqua-t-elle, calmement.
N’insistant pas davantage, il se mit à dévorer son croissant avec un plaisir non dissimulé.
- à quoi tu penses ?
- mmmh ?
Elle fit sortir le jeune agent de sa rêverie.
- tu te rends compte que ça ne tient à presque rien qu’on se retrouve ici tous les deux ?
- mouais, si on ne vous avait pas retenu, tu ne serais pas avec moi en ce moment mais avec ta blondasse.
Le reproche était visible. Il fronça les sourcils et lui adressa un regard noir.
- et toi, avec ton chef de la sécurité, rétorqua-t-il, l’air agacé.
- ça, je ne crois pas. Aux dernières nouvelles, il aurait invité une belle blonde à dîner au restaurant.
- arrête-moi, si je me trompe, mais tu l’as quand même embrassé, non ?
- et toi, alors ? T’avais la tête plongée dans le décolleté de la propriétaire du club presque toute la soirée !
- même pas vrai ! Je …
- tu … quoi ? Tu cherchais tes lentilles dans son soutien-gorge, c’est ça ?
- et toi ? La marque de son dentifrice ?
- ah bon ? Toi aussi, t’as remarqué ! C’est vrai qu’il a de belles dents, hein ? Dit-elle, dans un sourire provocateur.
- Joey, soupira-t-il.
- c’est toi qui l’as cherché, Donald. Si tu veux qu’on compte les points, je peux être aussi forte que toi à ce jeu-là !
- je vois ça.
Ils échangèrent un sourire complice jusqu’à ce que la sonnette d’entrée se mette à retentir dans la chambre.
- c’est qui ?
- probablement le service d’étage, supposa Danny.
- attends, je vais voir.
Joignant le geste à la parole, elle se dirigea jusqu'à la porte et l’ouvrit.
- Martin ! Sursauta-t-elle, la mine surprise.
Lui non plus ne s’attendait pas à tomber sur la sœur de sa compagne dans la suite de Danny et surtout à cette heure-là.
- bonjour, sourit-elle, l’air gêné.
Il la salua furtivement du regard en retour, peinant à la regarder franchement dans les yeux plus que quelques secondes.
- qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle, en feignant la même ignorance.
- Danny est là ?
- oui, entre. Je vais le chercher.
Martin s’exécuta et Joey en profita pour se dérober, sentant ses joues s’empourprer au fil de leur conversation.
- c’est pas vrai !
Elle rejoignit à nouveau la chambre de son homme, fermant la porte en urgence et prenant ainsi appui sur cette dernière.
- quoi ?
- c’est Martin ! Il est là !
- et alors ?
- il t’attend dans le salon !
Danny se leva tranquillement de son lit. Nu comme un ver, il se dirigea nonchalamment vers le fauteuil à proximité de ce dernier et enfila son boxer.
- dis-lui, que j’en ai que pour quelques minutes.
A présent debout devant l’évier, il avait laissé la porte de la salle de bain ouverte et Joey se tenait juste à l’embrasure.
- tu veux que je lui dise ça ? Mais t’es malade !
- pourquoi ?
- parce que c’est moi qui lui ai ouvert ! Et maintenant, il va penser que tous les deux, on…
- qu’on …. quoi, Joey ? S’énerva-t-il. Qu’est-ce qu’il va penser ?
Il lui adressa un regard noir avant de se passer un peu d’eau sur le visage.
- et bien, tu sais bien.
Le silence s’installa dans la pièce. Danny s’essuya rapidement le visage avec une serviette. Puis sans rien répondre, il chercha quelques vêtements dans son armoire, toujours dos à la jeune femme.
- le noir ou le beige ?
Il se retourna et lui présenta deux pulls de couleurs différentes de chaque côté de ses mains.
- j’en sais rien. T’es un grand garçon. Tu sais t’habiller tout seul, nan ?
Son ton se voulait froid. Visiblement, elle lui en voulait. Faisant fi de sa réponse sarcastique, le choix de Danny se porta finalement sur le pull beige ainsi qu’un simple jean. Il les enfila rapidement puis se dirigea vers la porte qui donnait sur le salon où l’attendait Martin.
- tu viens ?
Vexée, Joey mit les bras en croix et ne broncha pas. Devant sa réaction, Danny laissa s’échapper un soupir d’agacement puis la fixa droit dans les yeux.
- je n’ai pas envie de me cacher. Alors soit tu sors de cette chambre avec moi, sois tu fais ta mauvaise tête encore une fois, mais tu te retrouveras toute seule dans ce cas.
Elle fronça immédiatement les sourcils. Elle n’aimait pas le ton qu’il employait avec elle.
- c’est un ultimatum ?
- je te demande juste de faire un choix.
- donc c’est bien un ultimatum, conclut-elle.
- tu ne comprends pas. Pour une fois dans ma vie, j’ai le sentiment d’être sur la bonne voie, de partager quelque chose de précieux et de rare avec quelqu’un. Qui me dépasse totalement. Je te l’ai dit. J’en ai envie, Joey. Je veux que ça marche entre nous. Vraiment. Mais ça ne pourra jamais fonctionner si tu n’y mets pas aussi du tien.
Elle ne réagissait toujours pas et il avait du mal à dire si ce qu’il venait de lui avouer avait fait son petit bonhomme de chemin dans sa tête. Ne se formalisant pas plus de son silence, il se saisit de la clenche avec sa main droite.
- alors, tu viens ?
Elle se contenta de le fixer, sans prononcer un mot.
- très bien, soupira-t-il.
Elle avait pris sa décision et il n’aurait jamais pensé que ça puisse lui faire aussi mal. Il s’apprêtait à pousser la clenche lorsqu’il l’entendit enfin derrière lui.
- attends ! S’exclama-t-elle.
Il eu juste le temps de se retourner pour voir Joey se ruer sur ses lèvres. Elle passait maintenant ses bras autour de son cou, comptant bien faire danser ardemment sa langue avec la sienne aussi longtemps que possible. Danny ne fut pas en reste, puisqu’il dévorait maintenant la bouche de sa voisine avec fougue. Retrouvant peu à peu sa respiration, Joey mit fin à leur étreinte et laissa reposer son front tout contre celui du jeune homme. Le regard qu’ils échangèrent à ce moment-là ne laissait plus de doute quant aux sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Les mains de la jeune peintre quittèrent finalement la taille de son voisin, pour s’entremêler aux siennes.
- allons-y, sourit-elle.
Danny hocha la tête et ils pénétrèrent dans le salon, en se tenant par la main. Ils s’arrêtèrent juste devant Martin. Les yeux tournés vers son ami, il passa tout naturellement un bras autour de la taille de Joey puis déposa un doux baiser sur sa tempe. Quant à la jeune peintre, elle s’amusait à passer ses mains dans les cheveux déjà bien en pétard de son homme. Ces gestes tendres, qu'ils avaient l’un envers l’autre, surprit Martin. Il n’y était pas habitué mais fit semblant du contraire.
- Janelle dort encore ?
- non. Tu peux aller la voir, si tu veux.
- t’es sûr ? J’ai ta permission alors ! Ajouta-t-elle, un brin moqueuse.
- ce n’est pas ce que je … commença à se justifier Martin.
- laisse tomber, j’avais compris, sourit-elle. Bon, j’y vais. On se retrouve dans un quart d’heure en bas, ok ?
Les deux hommes hochèrent la tête et Joey vola un rapide baiser à Danny avant de s’éloigner sous le regard amoureux de ce dernier. Martin se racla la gorge afin de le faire sortir de sa rêverie. L’agent Taylor esquissa un léger sourire. Il venait de se faire prendre en flagrant délit.
- c’est la vraie lune de miel à ce que je vois.
- avant la prochaine dispute, dit-il, l’air amusé.
Sa remarque ironique déclencha le rire de son collègue. Lui aussi connaissait le fort caractère de Joey.
- vous avez l’air heureux en tout cas, c’est le principal.
- comme Jane et toi.
Danny adressa un clin d’œil à son collègue qui opina du chef, mais ne paraissait pas très convaincu.
- c’est le cas, non ?
- mmmh.
- qu’est-ce qui se passe, Martin ? Il y a un problème avec Jane ?
- je ne voudrais pas t’embêter avec ça.
- arrête tes bêtises, vieux. Dis-moi ce qu’il y a.
Mêlant le geste à la parole, il incita son ami à se confier à lui en posant sa main sur l'avant-bras de ce dernier.
- en fait …
Il se mordilla la lèvre inférieure.
- ce n’est pas facile à dire.
Danny haussa un sourcil. Le cœur battant, il avait un mauvais pressentiment.
- tu ferais peut-être mieux de t’asseoir, dit-il, en se frottant nerveusement les mains.
- qu’est-ce qui se passe ? Tu me fais vraiment peur là.
Le regard sérieux, il vit le visage de son ami se rembrunir aussitôt.
- c'est grave, c'est ça ?
- tous les deux, on …
- oui ?
- on va avoir un bébé, annonça finalement Martin, tout sourire.
Danny secoua la tête, l’air amusé. Son ami l’avait bien eu ! Sans tarder, il prit ce dernier dans ses bras pour lui adresser ses plus sincères félicitations. Puis, il se mit à penser à la réaction qu’aurait Joey en l’apprenant. Ça ne devait pas être si facile pour elle, même s’il était sûr qu’elle serait ravie que sa sœur connaisse un tel bonheur.
tweetie- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
Roooooo, c'est trop de bonheur tout ça j'peux pas m'empècher de verser ma tite larme
C'est trop de bonheur d'un coup:
-Joey qui avoue qu'elle aime Danny, même à demi mot, mais tellement évident
-Martin qui va être papa...
J'suis toute contente maintenant
Encore
C'est trop de bonheur d'un coup:
-Joey qui avoue qu'elle aime Danny, même à demi mot, mais tellement évident
-Martin qui va être papa...
J'suis toute contente maintenant
Encore
clara- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
Ah enfin elle a compris Joey qu'elle est totalement et éperdument amoureuse de Danny
Franchement elle a mis du temps pour comprendre ...m'enfin c'est vrai quoi c'est DANNY quand même !!!
Franchement elle a mis du temps pour comprendre ...m'enfin c'est vrai quoi c'est DANNY quand même !!!
milaya- Enquêtes internes
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Re: The Girl Next Door-Complète
bon ben comme hier j'étais patraque pour te faire un grand com alors le voilà ici !!!
mais avant une question , le gars sur ta ban c'est le fameux Ray de Joey ?????????non parce que il peut venir un peu dans ta fic si il veut, [img:757c]http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Musique/banane_danse-8438.gif[/IMG] bon bien sûr je risque de m'néerver sur lui s'il vient piquer la joey mais il est rrrr tout de même ...oh non enrique vas y mon chéwi retournes te coucher, j'arrive !!" il a bien failli être jaloux !!
bon cette suite
et ensuite trop gentil le petit plateau repas !!!
-
alors ensuite j'ai bien cru que tout allait dégénéré avec l'arrivée de martin et joey qui ne veut pas aller le voir , j'ai eu peur !!!
mais avant une question , le gars sur ta ban c'est le fameux Ray de Joey ?????????non parce que il peut venir un peu dans ta fic si il veut, [img:757c]http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Musique/banane_danse-8438.gif[/IMG] bon bien sûr je risque de m'néerver sur lui s'il vient piquer la joey mais il est rrrr tout de même ...oh non enrique vas y mon chéwi retournes te coucher, j'arrive !!" il a bien failli être jaloux !!
bon cette suite
euh il est 5 heures faut pas que je lise cela àcette heure ci moi !!! j'ai chaud cacao moi je ne cite pas la suite aprce que je vais me faire censurer !!! mais ça m'a donné rudement faim tout cela !!!Les baisers de Joey se faisaient tendres et langoureux pendant que Danny goûtait au doux parfum de ses lèvres avec toujours plus de désir. Elle le plaqua ensuite tout contre elle, traçant le long de sa colonne vertébrale de ses doigts de fée.
hihi nous aussi par la même occasion !!Ce soir-là, elle fut comblée...
j'adore quand elle l'appelle comme cela !!!- trop tard. Je t’ai vu, Donald.
c'est vrai que ça doit faire ruement plaisir !!!- je me suis dit, que je pouvais revenir ici. Après tout, notre avion n’est qu’à 18 heures alors tant qu’à faire !
Elle haussa les épaules, sans grand enthousiasme, comme si elle restait auprès de lui, à contre-cœur.
- ça me touche beaucoup ! Dit-il, d’un ton moqueur. Tu sais parler aux hommes, toi !
et ensuite trop gentil le petit plateau repas !!!
-sacré dan !!- qui êtes-vous et qu’est-ce que vous avez fait de ma grincheuse du matin ?
- mmmh. Tu t’es brossée les dents en plus !
- oui, par contre toi … grimaça-t-elle, en cherchant encore ses mots.
- bienvenue dans les petits plaisirs de la vie de couple, beauté.
oups il a eu mal le petit chou !!!- une conquête, répéta-t-il, les yeux perdus dans le vide.
c'est trop mimi moi aussi ça 'a touché sont trop mignon tous les deux !!!et le danny tout intimidéSa voix était tremblante et son regard si sincère qu’il en fut touchée en plein cœur.
Il lui adressa un sourire timide en retour
-
- tu … quoi ? Tu cherchais tes lentilles dans son soutien-gorge, c’est ça ?
et j'ai bien cru que c'était repartit tous les deux !!!et toi ? La marque de son dentifrice ?
- ah bon ? Toi aussi, t’as remarqué ! C’est vrai qu’il a de belles dents, hein ? Dit-elle, dans un sourire provocateur.
- Joey, soupira-t-il.
- c’est toi qui l’as cherché, Donald. Si tu veux qu’on compte les points, je peux être aussi forte que toi à ce jeu-là !
- je vois ça.
alors ensuite j'ai bien cru que tout allait dégénéré avec l'arrivée de martin et joey qui ne veut pas aller le voir , j'ai eu peur !!!
obligée de citer !!!l
le choix de Danny se porta finalement sur le pull beige ainsi qu’un simple jean.
ça c'est de la mise au point direct !!!- je n’ai pas envie de me cacher. Alors soit tu sors de cette chambre avec moi, sois tu fais ta mauvaise tête encore une fois, mais tu te retrouveras toute seule dans ce cas.
je dirais juste il assure le chou !!!- tu ne comprends pas. Pour une fois dans ma vie, j’ai le sentiment d’être sur la bonne voie, de partager quelque chose de précieux et de rare avec quelqu’un. Qui me dépasse totalement. Je te l’ai dit. J’en ai envie, Joey.
du calme les jeunes y'a marty de l'autre côté!!!Il eu juste le temps de se retourner pour voir Joey se ruer sur ses lèvres. Elle passait maintenant ses bras autour de son cou, comptant bien faire danser ardemment sa langue avec la sienne aussi longtemps que possible. Danny ne fut pas en reste, puisqu’il dévorait maintenant la bouche de sa voisine avec fougue. Retrouvant peu à peu sa respiration, Joey mit fin à leur étreinte et laissa reposer son front tout contre celui du jeune homme. Le regard qu’ils échangèrent à ce moment-là ne laissait plus de doute quant aux sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Les mains de la jeune peintre quittèrent finalement la taille de son voisin, pour s’entremêler aux siennes.
comment j'avais flippé dans l'autre modo quand j'ai lu ce passage mais !!!!Danny haussa un sourcil. Le cœur battant, il avait un mauvais pressentiment.
- tu ferais peut-être mieux de t’asseoir, dit-il, en se frottant nerveusement les mains.
- qu’est-ce qui se passe ? Tu me fais vraiment peur là.
Le regard sérieux, il vit le visage de son ami se rembrunir aussitôt.
- c'est grave, c'est ça ?
- tous les deux, on …
- oui ?
Martin papa c'est une excellente nouvelle !!!!!- on va avoir un bébé, annonça finalement Martin, tout sourire.
c'est clair c'est dur d'entendre cela quand toi même tu ne peux pas !!! magnifique passage ...euh t'as vu que je me suis rattrapé en com !!!grâce à clara et ses smileys !!! allez veux la suite maintenant !!!Ça ne devait pas être si facile pour elle, même s’il était sûr qu’elle serait ravie que sa sœur connaisse un tel bonheur.
Re: The Girl Next Door-Complète
j'ai assuré car j'ai même fait taire clairounette !!!
bon je réclame aussi la suite !!!
pour la peine vais aller mettre la 2eme mienne, moi !
bon je réclame aussi la suite !!!
pour la peine vais aller mettre la 2eme mienne, moi !
Re: The Girl Next Door-Complète
Bah dis! Je pars trois jours, et quoi? Une seule suite??? Moi qui étais impatiente de rattraper mon retard, j'en ai un peu trop vite terminé du coup!
Bon, malgré tout, j'avais quand même quelqu chose à me mettre sous la dent. Et les voir roucouler tout les deux comme ça, ça ferait presque bizarre On est pas encore tout à fait habitué...
J'aime bien le côté inversé d la situation. Joey qui balise à l'idée de s'impliquer dans une relation sérieuse et Danny au contraire qui rumine de ne pas pouvoir le faire! Je trouve ça quand même assez drôle.
Je suis désolée de ne pas faire plus long, mais je suis bien naze et très très faignasse ce soir... mais je me rattraperais plus tard quand tu nous livreras la suite.
Et au fait, merci bien pour le clin d'oeil!
Bon, malgré tout, j'avais quand même quelqu chose à me mettre sous la dent. Et les voir roucouler tout les deux comme ça, ça ferait presque bizarre On est pas encore tout à fait habitué...
J'aime bien le côté inversé d la situation. Joey qui balise à l'idée de s'impliquer dans une relation sérieuse et Danny au contraire qui rumine de ne pas pouvoir le faire! Je trouve ça quand même assez drôle.
Je suis désolée de ne pas faire plus long, mais je suis bien naze et très très faignasse ce soir... mais je me rattraperais plus tard quand tu nous livreras la suite.
Et au fait, merci bien pour le clin d'oeil!
pativore- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
La suiiiiiiiiteeeeeeuuuuuuuu
pativore- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
j'adoooooore vos smileys les filles par contre, c normal que j'ai envie de les bouffer ces oeufs ???clara a écrit:
@pati : naze à Amsterdam ? Sans rire ?
voilà la suite je préviens tout de suite, c du grand n'importe quoi mais me suis trop fait chi** à l'écrire pour pas la mettre
Revenus de leur voyage à Vegas voilà déjà plusieurs semaines, c’était la première soirée en tant que couple, que Joey et Danny avaient l’occasion de passer chez Martin et Janelle. À l’initiative de cette dernière, les deux voisins se retrouvaient donc attablés dans le salon de la future maman, à picorer goulûment dans les quelques apéritifs salés que la maîtresse de maison leur avait gentiment offert.
Venant juste de remporter leur partie de Trivial Pursuit contre les garçons, les deux sœurs se jetèrent dans les bras l’une de l’autre, en omettant pas de narguer leurs adversaires au passage. Ignorant tant bien que mal leurs moqueries, les agents du FBI peinaient à cacher leur déception. Surtout Danny, dont la mine se faisait boudeuse.
- j’ai fait de mon mieux, vieux, se défendit l’agent Fitzgerald.
- ne t’inquiète pas, je comprends. Elle porte ton enfant alors c’est normal, tu l’as laissée gagner.
- pfff, mais quelle mauvaise foi ! C’est pas croyable ! T’es vraiment un mauvais perdant, Donald ! Pesta Joey.
- je veux une revanche, rétorqua Danny.
- ce sera sans moi, intervint Janelle. Désolée.
- allez, Jay. Je te parie tout ce que tu veux que les Halliwell que nous sommes, vont de nouveau battre ces jambes poilues !
- non, ça ne me dit plus rien. Mais allez-y, vous.
- ça va, chérie ?
Martin posa sa main sur celle de sa compagne, le regard inquiet.
- tout va bien. Je t’assure, sourit-elle.
- ok. On s’en refait une à trois, alors ! S’enthousiasma Danny.
- non, je passe mon tour aussi, vieux.
Joey ne put réprimer un sourire. Il n’y avait pas de doute sur qui portait la culotte dans cette maison ! Elle avait l’impression que Martin faisait exactement tout ce que faisait sa sœur. Elle trouvait son côté passif et suiveur attachant et ennuyeux à la fois. Sans ajouter qu’elle préférait cent fois le côté fonceur et meneur de Danny. Cela le rendait diablement sexy.
- vous n’avez qu’à faire une partie tous les deux, suggéra Martin.
- ou pourquoi pas une série de questions jusqu’à ce qu’il y en ait un qui arrive à dix points ?
- super idée, Jay ! Alors qu’est-ce que t’en dis Donald ? A moins que t’aies la frousse de te faire battre deux fois par une fille.
- je ne vois pas de quoi j’aurais peur. Et puis, je te propose même qu’on corse le jeu, tiens. Comme je vais gagner …
- tu ne doutes de rien, toi.
Comme toute réponse, il lui adressa un clin d’œil, ce qui la fit sourire.
- tu me montreras une de tes toiles.
- c’est fou, mais tu penses qu’à ça, ma parole ! Plaisanta-t-elle.
- Joey, dit-il, l’air sérieux. Je veux voir un de tes tableaux.
Visiblement, cela lui tenait vraiment à cœur.
- aucune chance, elle ne les montre jamais à personne, intervint Janelle. Et crois-moi, je suis bien placée pour …
- ça marche ! La coupa sa cadette.
- quoi ? Mais Jo …
- t’inquiète, je vais lui faire ravaler son beau sourire vite fait !
- tu sais que je t’entends là ? Railla Danny.
- j’ai dit « beau », dit-elle, se voulant charmeuse.
Il esquissa un sourire. Il ne résistait pas à ses yeux doux.
- bonne chance, Danny.
- merci, beauté.
Le jeune agent quitta sa chaise et pencha légèrement sa tête pour voler un baiser furtif à sa belle devant le regard amusé de Janelle et Martin. Décidément, ils faisaient un drôle de couple ces deux-là.
- bonne chance à toi aussi … même si contre moi, t’en as aucune, ajouta-t-il.
Il ne pouvait pas s’empêcher de la provoquer. C’était leur manière à eux de communiquer. Faussement vexée, elle se leva alors à son tour de sa chaise et lui donna une petite tape sur le bras.
- hé !
- fais-gaffe, je suis plus chanceuse que tu ne le crois ! Rétorqua-t-elle.
- chanceuse de m’avoir rencontré, oui, dit-il, l’air mutin.
- allez, pose-moi une question Jay, que je lui rabatte vite fait son caquet à ce petit prétentieux !
Plus que jamais motivée, Joey se frotta les mains, ne plaisantant qu’à moitié.
- une minute, on a toujours rien décidé si c’est toi qui gagne ! Se souvint Janelle.
- tu crois vraiment que ça vaut la peine de lui trouver une contre-partie ? Se moqua Danny, toujours aussi sûr de sa prochaine victoire.
- les règles sont les règles, Donald !
Le silence s’installa dans la pièce. Chacun était maintenant perdu dans ses pensées.
- s’il perd, il finit en caleçon toute la soirée, proposa Janelle.
- ah nan ! Pas question ! Je le vois quand je veux en caleçon ! Faut quelque chose qui vaille vraiment la peine !
- je me demande comment je dois le prendre, dit Danny, un brin vexé.
Le sourire aux lèvres, elle lui adressa un baiser en l’air avant de replonger dans sa réflexion durant quelques secondes supplémentaires.
- ça y est, j’ai trouvé ! Tu monteras mon bureau d’ordinateur !
- c’est le truc en pièces détachées qui traîne depuis une semaine dans ton salon, c’est ça ? Lui demanda-t-il, l’air moqueur.
- ouais, j’adore l’odeur du carton, plaisanta-t-elle.
- bon, vous faites la causette ou vous jouez ?
Janelle s’impatientait devant leurs joutes verbales.
- on joue ! Vas-y, Jay. C’est toi qui pose les questions.
- et pourquoi pas Martin ? Protesta immédiatement Danny. Tu veux que ta sœur te souffle toutes les réponses, hein ?
- très bien. Ils poseront les questions à tour de rôle, soupira Joey. Ça te va comme ça ?
- c’est parfait.
Janelle s’empara alors d’une petite carte du jeu et lut la première question qui s’y trouvait inscrite.
- quel écrivain irlandais a été condamné à deux ans de travaux forcés pour homosexualité ?
- OSCAR WILDE !
- bravo, Joey, sourit sa sœur. Un point, pour toi.
- tu parles. Elle ne m’a même pas laissé le temps de répondre ! Se plaignit Danny.
- comme si tu le savais ! Et puis, c’est autant un jeu de réflexion que de rapidité, je te signale !
Le jeune agent laissa s’échapper un soupir d’agacement. La partie n’allait pas être aussi facile qu’il le croyait.
tweetie- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
- question arts et littérature maintenant, annonça Martin.
- allez, arrête de perdre du temps et balance ta question ! S’énerva Joey.
- ah ! C’est une spéciale pour toi, ça.
Elle leva la tête, l’air étonné.
- qui a peint La mort de Sardanapale ?
- la mort de qui ? Demanda-t-elle.
- Sardanapale, répéta Martin.
- alors là.
Elle se mordilla la lèvre, comme si elle en avait aucune idée.
- personne ?
Danny fit non de la tête, suivi de peu par Joey. Le jeune agent haussa alors un sourcil, surpris par son ignorance.
- la ferme, Donald.
Elle le devança, sentant ses sarcasmes arriver d’ici.
- tu sais vraiment pas ? S’étonna-t-il.
- non, dit-elle, dans un murmure.
- pardon, j’ai pas bien entendu ?
- j’ai dit, que j’en savais rien ! Et d’ailleurs, toi non plus !
- non, mais c’est toi qui es sensée être l’experte, ici.
- mais c’est lui, il m’a déconcentré avec son « pour toi, Joey ». Il m’a mis la pression ! Se défendit-elle, en pointant Martin du doigt.
Danny n’en fut pas étonné. Encore une fois, elle rejetait la faute sur une tierce personne.
- c’était quoi la réponse ?
- Eugène Delacroix. Ça fait toujours un point pour Joey et zéro pour toi, annonça Martin, déçu pour son ami.
- à mon tour, s’exclama Janelle. Qui est la fiancée de Tarzan ?
- Chita ! Plaisanta Joey.
- c’est JANE ! Cria Danny.
- mais je le sais ! C’était pour blaguer.
- c’est faux quand même !
- mais Jay, protesta la jeune peintre.
- je suis désolée ma grande, mais il a répondu plus vite. Ça vous fait un point, chacun.
Danny esquissa un grand sourire devant le visage grimaçant de sa compagne. Il sentait la victoire à portée de mains.
- question sport et loisirs ! S’exclama tout sourire Martin.
Danny s’en frottait déjà les mains.
- quelles sont les couleurs des cinq anneaux olympiques ?
- noir, bleu, rouge …
- vert et jaune ! Ajouta Joey.
- un point supplémentaire pour chacun, décida Martin.
- une minute ! Qu’est-ce que tu me fais là, vieux ? Elle a trouvé que deux couleurs alors que j’en ai trouvé trois, se plaignit Danny.
- désolé.
- ne t’excuse pas, Martin. Vous êtes à égalité avec deux points, et c’est tout ! Trancha Janelle.
Danny ne cacha pas sa surprise quant au ton employé par la future maman. Décidément, ils avaient tous un sacré caractère dans la famille.
- sur quel océan s’ouvre le Golfe de Panama ? Reprit-elle.
- PACIFIQUE ! Crièrent-ils en chœur.
- trois points, chacun.
Sa compagne venait d’annoncer les scores alors Martin pouvait prendre le relais.
- combien de minutes met une personne normale pour s’endormir ?
- c’est celui qui sera le plus proche de la réponse qui aura le point, précisa Janelle.
- 30 ? Proposa Joey.
- 15 ?
- c’est 7 !
- c’est moi le plus proche ! S’exclama Danny, tout sourire.
- bravo, vieux. C’est toi, qui prend la tête avec quatre points à trois.
Le jeune agent fixa alors Joey droit dans les yeux et haussa fièrement les sourcils pour la provoquer.
- c’est bon. On va pas sortir le champagne, non plus ! T’as qu’un point d’avance, je te signale ! Pesta-t-elle.
- espèce de mauvaise perdante, soupira-t-il.
- peut-être, sauf que j’ai pas encore perdu, sourit-elle, sûre d’elle.
- vous êtes prêts ?
- oui, vas-y, Jay.
- quel peintre aimait particulièrement représenter des cyprès et des tournesols ?
- Van Gogh ! Sursauta Joey.
Certaine de sa réponse, même avant le verdict, elle tira la langue à Danny qui en fit de même.
- ça vous fait quatre points, chacun.
- à quel pays appartiennent les côtes baignées par le golfe de Californie ? Demanda Martin.
- Mexique !
- c’est Danny qui reprend la tête, cinq à quatre.
- c’est normal, il a voyagé partout avec son boulot, soupira Joey. Moi je dessine, mais je quitte pas mon atelier !
- fallait le dire que tu t’ennuyais ici, parce que je t’emmène en croisière quand tu veux, beauté.
- fais gaffe, je pourrai te prendre au mot, sourit-elle.
- tu peux, répondit Danny, l’air sérieux.
- tu parles, avec tes économies, on a juste de quoi faire le tour du lac en bateau mouche ! Se moqua-t-elle.
- pas grave. Papa Fitzgerald nous prêtera son yacht.
- quoi ? Ton père a un yacht ?
Gêné par la question de Joey, Martin se gratta l’arrière de la tête.
- oui … enfin … un petit.
- ça existe ? Plaisanta Danny.
- c’est vrai. Qu’est-ce que t’appelles petit ? Comme le Titanic ? En rajouta Joey.
Pris entre deux feux, l’agent Fitzgerald ne savait plus où se mettre.
- lâchez-le avec vos questions et laissez ce yacht où il est, pigé ? S’énerva Janelle.
- du calme, Jay. Allez, vas-y, pose ta question, qu’on en finisse.
- oui, j’ai hâte de gagner, renchérit Danny, sous le regard noir de Joey.
- qui est le contact de James Bond à la CIA ?
- Félix … commença l’agent du FBI.
Il réfléchissait toujours au nom de famille de ce dernier pendant que Joey se tournait les pouces.
- Jo ?
- c’est pas la peine que je cherche. J’en sais rien. J’ai horreur de cette série de films.
- Liter ! S’exclama finalement Danny.
- ça fait six à quatre pour lui.
- soit deux points d’avance, beauté.
- merci, Donald. J’ai plus besoin de calculatrice grâce à toi, ironisa-t-elle.
Il esquissa un léger sourire, elle semblait vraiment contrariée par sa légère avance dans le jeu.
-quel est le principal composant du verre ? Demanda Martin.
- le sable.
- t’as triché ! S’insurgea Danny.
- mais nan ! Protesta Joey. C’est quand même fou, ça ! Quand je triche, vous remarquez rien et quand je triche pas …
- alors tu reconnais que …
- la ferme, Donald !
- ça fait toujours six à cinq pour Danny.
- allez, Jo. Tu peux encore te refaire avec cette question, l’encouragea Janelle. Quel est le titre du premier dessin animé long métrage de Walt Disney ?
- Blanche Neige et les 7 nains !
- bien ! C’est le préféré de maman en plus.
- ouais, moi aussi, j’adore. J’étais amoureuse de Simplet quand j’étais petite.
- Simplet ? S’étonna Danny, un brin moqueur.
- ben quoi ? C’est le seul qui a pas de barbe alors je pensais qu’il était de mon âge. Et puis, coïncidence, t’as les mêmes oreilles que lui, plaisanta-t-elle.
- très drôle, dit-il, la mine boudeuse.
Vexé, il mit les bras en croix, devant le sourire de Joey. Elle espérait que ça le déconcentre pour la fin du jeu.
- ça fait six à six, maintenant, annonça Janelle.
- qui a peint la Naissance de Venus ? Demanda Martin.
- Botticelli ! S’exclama Joey.
- Danny, six. Jo, sept.
- tu boudes, Donald ?
En effet, le jeune agent n’avait pas prononcé un mot depuis quelques secondes et ne semblait plus aussi intéressé qu’avant par le jeu.
- je reste concentré, c’est tout, expliqua-t-il, d’un ton plutôt froid.
- si tu le dis, soupira Joey.
L’atmosphère s’était tendue d’un coup entre les deux amoureux, ce qui n’échappa pas au regard vigilant de Janelle.
- c’est qu’un jeu, les enfants, leur rappela-t-elle.
- c’est pas à moi qu’il faut le dire ! Houspilla Joey.
- comment tu peux comparer mes oreilles à celles de Simplet, j’en reviens pas !
Joey secoua la tête, l’air amusé. Il n’avait toujours pas digéré sa remarque, ce qui la fit sourire de plus belle.
- ça ne me fait pas rire, dit-il, l’air sérieux.
- écoute, j’ai pas comparé tes oreilles à celles de Simplet, j’ai comparé tes oreilles à celles d’un nain dont j’étais amoureuse. Il y a une différence !
Le visage de Danny se radoucit aussitôt. Il avait saisi la nuance.
- une minute ! Tu vas pas gober ça quand même ? Intervint Janelle. C’est l’excuse la plus bidon que j’ai jamais entendue !
- la ferme, Jay. Pose ta question au lieu de te mêler de ce qui ne te regarde pas.
- bien, petite sœur, ironisa-t-elle. Dans quel film Paul Newman gagne-t-il le pari de manger cinquante œufs durs à la suite ?
- Luke La main froide.
- ouais, un film de mecs quoi, soupira Joey devant le sourire retrouvé de son homme.
- le point est pour Danny. Ça vous en fait sept chacun. A toi, Martin.
- qu’est-ce que Roger Moore, George Lazenby et David Niven ont en commun ?
- ils ont tous joué James Bond.
- oui, le rôle de James Bond. Bravo, vieux.
- c’est pas vrai ! Mais t’as que des questions sur James Bond ou quoi ? S’emporta Joey contre Martin.
- il t’en a posé plein concernant la peinture aussi, le défendit Danny.
- plein ? Seulement trois, oui !
- Danny mène huit à sept pour l’instant. Et ben, tiens ! Quand on parle du loup ! Quelle ville abrite près de la moitié des statues de Michel-Ange ?
- Florence !
- huit partout. C’est bien, Jo.
- quel opéra aperçoit-on dans le clip let’s dance de David Bowie ?
- celui de Sydney.
- un fan de Bowie ? Je savais pas, avoua Joey.
- tu devrais aussi l’écouter, beauté. C’est génial ce qu’il fait.
- j’aime pas. Et sa tête ne me revient pas !
- ça a le mérite d’être clair, sourit-il.
- neuf à huit pour Danny.
Les deux « adversaires » se toisèrent du regard un moment. C’était la dernière ligne droite avant l’arrivée.
- quel est le contraire d’une aurore boréale ?
- australe ! Répondit Joey.
- neuf partout ! Nos candidats sont maintenant au coude à coude ! La tension monte ! Elle a atteint son paroxysme depuis quelques minutes …
Au fur et à mesure, du speech de Martin, tous les regards se tournèrent vers lui. Visiblement, l’agent du FBI s’était pris au jeu.
- faudrait peut-être penser à une reconversion à la télé, vieux.
La remarque de Danny déclencha le rire moqueur des sœurs Halliwell. Reprenant petit à petit son sérieux, Janelle se préparait pour poser la dernière et ultime question.
- combien de temps la cigale non encore adulte passe-t-elle sous la terre avant de mettre une antenne dehors ? A nouveau, c’est le plus proche qui gagne. Jo, tu dis quoi ?
- d’abord lui.
- Danny ?
- non, d’abord elle.
- c’est pas vrai, soupira Janelle. Mais vous êtes vraiment impossibles tous les deux !
- c’est à toi, insista Joey. C’est ma sœur qui pose la question, alors c’est toi qui réponds en premier.
- vas-y, vieux, insista Martin.
Danny prit une profonde inspiration et répondit calmement.
- je dirais … 16.
- Jo ?
- 17.
- C’EST 17 ! Cria Janelle.
- quoi ? C’est pas vrai ?
Elle fit oui de la tête à sa sœur, aussi enthousiaste qu’elle, puis les deux jeunes femmes se sautèrent dans les bras l’une de l’autre en hurlant leur victoire et en chantant à tue-tête.
Danny s’empressa de vérifier la réponse sur la carte du jeu et une fois qu’il y vit inscrit le nombre 17, il s’avachit sur la chaise du salon et laissa reposer sa tête sur la table, sentant la main réconfortante de son ami sur son épaule.
- n’oublie pas bricol’ boy. Je t’attends lundi pour monter mon meuble. Et surtout, ne sois pas en retard, hein ?
L’air amusé, Joey leva un doigt menaçant vers son homme. Le regard triste, il pencha la tête de côté puis lui fit un léger signe de la main pour qu’elle vienne le rejoindre. Elle s’exécuta et le sentit passer amoureusement un bras autour de sa taille. Il posa ensuite sa tête entre ses deux seins et murmura quelques mots.
- bravo, beauté. C’est toi la meilleure.
- j’ai pas bien entendu. Tu peux répéter ?
Elle ne pouvait s’empêcher de remuer le couteau dans la plaie et de savourer pleinement sa victoire.
- toutes mes félicitations, Joey.
Cette fois, il avait levé la tête et l’avait fixée de son regard qui l’attirait comme un aimant. Elle ne put y résister bien longtemps et se baissa pour lui voler un furtif baiser.
- merci, Danny.
Elle passait maintenant ses mains dans les cheveux sens-dessus, dessous de son homme. Puis il l’invita à s’asseoir sur ses genoux. Elle ne put s’empêcher de chercher le regard de sa sœur comme par réflexe. En effet, son aînée était une vraie maniaque de la propreté et s’il y avait le moindre risque que cette chaise se casse sous le poids de leurs deux corps, elle ne sortirait pas de cet appartement vivante !
- vas-y, c’est du solide, sourit Janelle, comme si elle avait lu dans son regard.
Joey suivit son conseil et grâce à Dieu, la chaise avait tenu.
Leur soirée se déroula dans la même ambiance bonne enfant. La jeune peintre se surprenant même à se laisser totalement aller dans les bras de Danny. Plus elle y réfléchissait, plus elle se voyait finir sa vie avec lui. Il avait vraiment tout du candidat idéal.
- allez, arrête de perdre du temps et balance ta question ! S’énerva Joey.
- ah ! C’est une spéciale pour toi, ça.
Elle leva la tête, l’air étonné.
- qui a peint La mort de Sardanapale ?
- la mort de qui ? Demanda-t-elle.
- Sardanapale, répéta Martin.
- alors là.
Elle se mordilla la lèvre, comme si elle en avait aucune idée.
- personne ?
Danny fit non de la tête, suivi de peu par Joey. Le jeune agent haussa alors un sourcil, surpris par son ignorance.
- la ferme, Donald.
Elle le devança, sentant ses sarcasmes arriver d’ici.
- tu sais vraiment pas ? S’étonna-t-il.
- non, dit-elle, dans un murmure.
- pardon, j’ai pas bien entendu ?
- j’ai dit, que j’en savais rien ! Et d’ailleurs, toi non plus !
- non, mais c’est toi qui es sensée être l’experte, ici.
- mais c’est lui, il m’a déconcentré avec son « pour toi, Joey ». Il m’a mis la pression ! Se défendit-elle, en pointant Martin du doigt.
Danny n’en fut pas étonné. Encore une fois, elle rejetait la faute sur une tierce personne.
- c’était quoi la réponse ?
- Eugène Delacroix. Ça fait toujours un point pour Joey et zéro pour toi, annonça Martin, déçu pour son ami.
- à mon tour, s’exclama Janelle. Qui est la fiancée de Tarzan ?
- Chita ! Plaisanta Joey.
- c’est JANE ! Cria Danny.
- mais je le sais ! C’était pour blaguer.
- c’est faux quand même !
- mais Jay, protesta la jeune peintre.
- je suis désolée ma grande, mais il a répondu plus vite. Ça vous fait un point, chacun.
Danny esquissa un grand sourire devant le visage grimaçant de sa compagne. Il sentait la victoire à portée de mains.
- question sport et loisirs ! S’exclama tout sourire Martin.
Danny s’en frottait déjà les mains.
- quelles sont les couleurs des cinq anneaux olympiques ?
- noir, bleu, rouge …
- vert et jaune ! Ajouta Joey.
- un point supplémentaire pour chacun, décida Martin.
- une minute ! Qu’est-ce que tu me fais là, vieux ? Elle a trouvé que deux couleurs alors que j’en ai trouvé trois, se plaignit Danny.
- désolé.
- ne t’excuse pas, Martin. Vous êtes à égalité avec deux points, et c’est tout ! Trancha Janelle.
Danny ne cacha pas sa surprise quant au ton employé par la future maman. Décidément, ils avaient tous un sacré caractère dans la famille.
- sur quel océan s’ouvre le Golfe de Panama ? Reprit-elle.
- PACIFIQUE ! Crièrent-ils en chœur.
- trois points, chacun.
Sa compagne venait d’annoncer les scores alors Martin pouvait prendre le relais.
- combien de minutes met une personne normale pour s’endormir ?
- c’est celui qui sera le plus proche de la réponse qui aura le point, précisa Janelle.
- 30 ? Proposa Joey.
- 15 ?
- c’est 7 !
- c’est moi le plus proche ! S’exclama Danny, tout sourire.
- bravo, vieux. C’est toi, qui prend la tête avec quatre points à trois.
Le jeune agent fixa alors Joey droit dans les yeux et haussa fièrement les sourcils pour la provoquer.
- c’est bon. On va pas sortir le champagne, non plus ! T’as qu’un point d’avance, je te signale ! Pesta-t-elle.
- espèce de mauvaise perdante, soupira-t-il.
- peut-être, sauf que j’ai pas encore perdu, sourit-elle, sûre d’elle.
- vous êtes prêts ?
- oui, vas-y, Jay.
- quel peintre aimait particulièrement représenter des cyprès et des tournesols ?
- Van Gogh ! Sursauta Joey.
Certaine de sa réponse, même avant le verdict, elle tira la langue à Danny qui en fit de même.
- ça vous fait quatre points, chacun.
- à quel pays appartiennent les côtes baignées par le golfe de Californie ? Demanda Martin.
- Mexique !
- c’est Danny qui reprend la tête, cinq à quatre.
- c’est normal, il a voyagé partout avec son boulot, soupira Joey. Moi je dessine, mais je quitte pas mon atelier !
- fallait le dire que tu t’ennuyais ici, parce que je t’emmène en croisière quand tu veux, beauté.
- fais gaffe, je pourrai te prendre au mot, sourit-elle.
- tu peux, répondit Danny, l’air sérieux.
- tu parles, avec tes économies, on a juste de quoi faire le tour du lac en bateau mouche ! Se moqua-t-elle.
- pas grave. Papa Fitzgerald nous prêtera son yacht.
- quoi ? Ton père a un yacht ?
Gêné par la question de Joey, Martin se gratta l’arrière de la tête.
- oui … enfin … un petit.
- ça existe ? Plaisanta Danny.
- c’est vrai. Qu’est-ce que t’appelles petit ? Comme le Titanic ? En rajouta Joey.
Pris entre deux feux, l’agent Fitzgerald ne savait plus où se mettre.
- lâchez-le avec vos questions et laissez ce yacht où il est, pigé ? S’énerva Janelle.
- du calme, Jay. Allez, vas-y, pose ta question, qu’on en finisse.
- oui, j’ai hâte de gagner, renchérit Danny, sous le regard noir de Joey.
- qui est le contact de James Bond à la CIA ?
- Félix … commença l’agent du FBI.
Il réfléchissait toujours au nom de famille de ce dernier pendant que Joey se tournait les pouces.
- Jo ?
- c’est pas la peine que je cherche. J’en sais rien. J’ai horreur de cette série de films.
- Liter ! S’exclama finalement Danny.
- ça fait six à quatre pour lui.
- soit deux points d’avance, beauté.
- merci, Donald. J’ai plus besoin de calculatrice grâce à toi, ironisa-t-elle.
Il esquissa un léger sourire, elle semblait vraiment contrariée par sa légère avance dans le jeu.
-quel est le principal composant du verre ? Demanda Martin.
- le sable.
- t’as triché ! S’insurgea Danny.
- mais nan ! Protesta Joey. C’est quand même fou, ça ! Quand je triche, vous remarquez rien et quand je triche pas …
- alors tu reconnais que …
- la ferme, Donald !
- ça fait toujours six à cinq pour Danny.
- allez, Jo. Tu peux encore te refaire avec cette question, l’encouragea Janelle. Quel est le titre du premier dessin animé long métrage de Walt Disney ?
- Blanche Neige et les 7 nains !
- bien ! C’est le préféré de maman en plus.
- ouais, moi aussi, j’adore. J’étais amoureuse de Simplet quand j’étais petite.
- Simplet ? S’étonna Danny, un brin moqueur.
- ben quoi ? C’est le seul qui a pas de barbe alors je pensais qu’il était de mon âge. Et puis, coïncidence, t’as les mêmes oreilles que lui, plaisanta-t-elle.
- très drôle, dit-il, la mine boudeuse.
Vexé, il mit les bras en croix, devant le sourire de Joey. Elle espérait que ça le déconcentre pour la fin du jeu.
- ça fait six à six, maintenant, annonça Janelle.
- qui a peint la Naissance de Venus ? Demanda Martin.
- Botticelli ! S’exclama Joey.
- Danny, six. Jo, sept.
- tu boudes, Donald ?
En effet, le jeune agent n’avait pas prononcé un mot depuis quelques secondes et ne semblait plus aussi intéressé qu’avant par le jeu.
- je reste concentré, c’est tout, expliqua-t-il, d’un ton plutôt froid.
- si tu le dis, soupira Joey.
L’atmosphère s’était tendue d’un coup entre les deux amoureux, ce qui n’échappa pas au regard vigilant de Janelle.
- c’est qu’un jeu, les enfants, leur rappela-t-elle.
- c’est pas à moi qu’il faut le dire ! Houspilla Joey.
- comment tu peux comparer mes oreilles à celles de Simplet, j’en reviens pas !
Joey secoua la tête, l’air amusé. Il n’avait toujours pas digéré sa remarque, ce qui la fit sourire de plus belle.
- ça ne me fait pas rire, dit-il, l’air sérieux.
- écoute, j’ai pas comparé tes oreilles à celles de Simplet, j’ai comparé tes oreilles à celles d’un nain dont j’étais amoureuse. Il y a une différence !
Le visage de Danny se radoucit aussitôt. Il avait saisi la nuance.
- une minute ! Tu vas pas gober ça quand même ? Intervint Janelle. C’est l’excuse la plus bidon que j’ai jamais entendue !
- la ferme, Jay. Pose ta question au lieu de te mêler de ce qui ne te regarde pas.
- bien, petite sœur, ironisa-t-elle. Dans quel film Paul Newman gagne-t-il le pari de manger cinquante œufs durs à la suite ?
- Luke La main froide.
- ouais, un film de mecs quoi, soupira Joey devant le sourire retrouvé de son homme.
- le point est pour Danny. Ça vous en fait sept chacun. A toi, Martin.
- qu’est-ce que Roger Moore, George Lazenby et David Niven ont en commun ?
- ils ont tous joué James Bond.
- oui, le rôle de James Bond. Bravo, vieux.
- c’est pas vrai ! Mais t’as que des questions sur James Bond ou quoi ? S’emporta Joey contre Martin.
- il t’en a posé plein concernant la peinture aussi, le défendit Danny.
- plein ? Seulement trois, oui !
- Danny mène huit à sept pour l’instant. Et ben, tiens ! Quand on parle du loup ! Quelle ville abrite près de la moitié des statues de Michel-Ange ?
- Florence !
- huit partout. C’est bien, Jo.
- quel opéra aperçoit-on dans le clip let’s dance de David Bowie ?
- celui de Sydney.
- un fan de Bowie ? Je savais pas, avoua Joey.
- tu devrais aussi l’écouter, beauté. C’est génial ce qu’il fait.
- j’aime pas. Et sa tête ne me revient pas !
- ça a le mérite d’être clair, sourit-il.
- neuf à huit pour Danny.
Les deux « adversaires » se toisèrent du regard un moment. C’était la dernière ligne droite avant l’arrivée.
- quel est le contraire d’une aurore boréale ?
- australe ! Répondit Joey.
- neuf partout ! Nos candidats sont maintenant au coude à coude ! La tension monte ! Elle a atteint son paroxysme depuis quelques minutes …
Au fur et à mesure, du speech de Martin, tous les regards se tournèrent vers lui. Visiblement, l’agent du FBI s’était pris au jeu.
- faudrait peut-être penser à une reconversion à la télé, vieux.
La remarque de Danny déclencha le rire moqueur des sœurs Halliwell. Reprenant petit à petit son sérieux, Janelle se préparait pour poser la dernière et ultime question.
- combien de temps la cigale non encore adulte passe-t-elle sous la terre avant de mettre une antenne dehors ? A nouveau, c’est le plus proche qui gagne. Jo, tu dis quoi ?
- d’abord lui.
- Danny ?
- non, d’abord elle.
- c’est pas vrai, soupira Janelle. Mais vous êtes vraiment impossibles tous les deux !
- c’est à toi, insista Joey. C’est ma sœur qui pose la question, alors c’est toi qui réponds en premier.
- vas-y, vieux, insista Martin.
Danny prit une profonde inspiration et répondit calmement.
- je dirais … 16.
- Jo ?
- 17.
- C’EST 17 ! Cria Janelle.
- quoi ? C’est pas vrai ?
Elle fit oui de la tête à sa sœur, aussi enthousiaste qu’elle, puis les deux jeunes femmes se sautèrent dans les bras l’une de l’autre en hurlant leur victoire et en chantant à tue-tête.
Danny s’empressa de vérifier la réponse sur la carte du jeu et une fois qu’il y vit inscrit le nombre 17, il s’avachit sur la chaise du salon et laissa reposer sa tête sur la table, sentant la main réconfortante de son ami sur son épaule.
- n’oublie pas bricol’ boy. Je t’attends lundi pour monter mon meuble. Et surtout, ne sois pas en retard, hein ?
L’air amusé, Joey leva un doigt menaçant vers son homme. Le regard triste, il pencha la tête de côté puis lui fit un léger signe de la main pour qu’elle vienne le rejoindre. Elle s’exécuta et le sentit passer amoureusement un bras autour de sa taille. Il posa ensuite sa tête entre ses deux seins et murmura quelques mots.
- bravo, beauté. C’est toi la meilleure.
- j’ai pas bien entendu. Tu peux répéter ?
Elle ne pouvait s’empêcher de remuer le couteau dans la plaie et de savourer pleinement sa victoire.
- toutes mes félicitations, Joey.
Cette fois, il avait levé la tête et l’avait fixée de son regard qui l’attirait comme un aimant. Elle ne put y résister bien longtemps et se baissa pour lui voler un furtif baiser.
- merci, Danny.
Elle passait maintenant ses mains dans les cheveux sens-dessus, dessous de son homme. Puis il l’invita à s’asseoir sur ses genoux. Elle ne put s’empêcher de chercher le regard de sa sœur comme par réflexe. En effet, son aînée était une vraie maniaque de la propreté et s’il y avait le moindre risque que cette chaise se casse sous le poids de leurs deux corps, elle ne sortirait pas de cet appartement vivante !
- vas-y, c’est du solide, sourit Janelle, comme si elle avait lu dans son regard.
Joey suivit son conseil et grâce à Dieu, la chaise avait tenu.
Leur soirée se déroula dans la même ambiance bonne enfant. La jeune peintre se surprenant même à se laisser totalement aller dans les bras de Danny. Plus elle y réfléchissait, plus elle se voyait finir sa vie avec lui. Il avait vraiment tout du candidat idéal.
Dernière édition par le Mar 6 Nov - 3:55, édité 1 fois
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: The Girl Next Door-Complète
J'adore ces 2 suites,sont magnifiques
Rah la la ... Joey qui commence à penser que Danny est son homme !
Par contre je sens qu'il va pas tarder à avoir une complication quelconque
C'est qu'il ferait bien une reconversion dans la TV
- quel est le contraire d’une aurore boréale ?
- australe ! Répondit Joey.
- neuf partout ! Nos candidats sont maintenant au coude à coude ! La tension monte ! Elle a atteint son paroxysme depuis quelques minutes …
Au fur et à mesure, du speech de Martin, tous les regards se tournèrent vers lui. Visiblement, l’agent du FBI s’était pris au jeu.
- faudrait peut-être penser à une reconversion à la télé, vieux.
La remarque de Danny déclencha le rire moqueur des sœurs Halliwell. Reprenant petit à petit son sérieux, Janelle se préparait pour poser la dernière et ultime question.
Ils sont si gros que ça ??Elle passait maintenant ses mains dans les cheveux sens-dessus, dessous de son homme. Puis il l’invita à s’asseoir sur ses genoux. Elle ne put s’empêcher de chercher le regard de sa sœur comme par réflexe. En effet, son aînée était une vraie maniaque de la propreté et s’il y avait le moindre risque que cette chaise se casse sous le poids de leurs deux corps, elle ne sortirait pas de cet appartement vivante !
- vas-y, c’est du solide, sourit Janelle, comme si elle avait lu dans son regard.
Joey suivit son conseil et grâce à Dieu, la chaise avait tenu.
.Leur soirée se déroula dans la même ambiance bonne enfant. La jeune peintre se surprenant même à se laisser totalement aller dans les bras de Danny. Plus elle y réfléchissait, plus elle se voyait finir sa vie avec lui. Il avait vraiment tout du candidat idéal
Rah la la ... Joey qui commence à penser que Danny est son homme !
Par contre je sens qu'il va pas tarder à avoir une complication quelconque
Re: The Girl Next Door-Complète
Ah ces deux passages étaient trop drôles! Vraiment, quatre ans chacun ces deux là! Maternelle grande section pas plus!
J'adore le trivial... d'ailleurs, la version trivial "pour cuite" est aussi assez drôle, mais un peu dangereuse Bref, passons...
Tu t'es tapée toutes les boites de questions pour en choisir au fait???
des ambitions bridées qui ressortent, c'est ça??? le pauvre, on ne le gate jamais!
En attendant, après ce passage tout léger, je te dirais que je ne serais pas vraimet compte une autre suite. Etonnant, non?
J'adore le trivial... d'ailleurs, la version trivial "pour cuite" est aussi assez drôle, mais un peu dangereuse Bref, passons...
Tu t'es tapée toutes les boites de questions pour en choisir au fait???
Trop drôle! en plus c'est un peu vrai Moi c'était simplet mon préféré... Il était trop chou...- allez, Jo. Tu peux encore te refaire avec cette question, l’encouragea Janelle. Quel est le titre du premier dessin animé long métrage de Walt Disney ?
- Blanche Neige et les 7 nains !
- bien ! C’est le préféré de maman en plus.
- ouais, moi aussi, j’adore. J’étais amoureuse d’Atchoum quand j’étais petite.
- Atchoum ? S’étonna Danny, un brin moqueur.
- ben quoi ? C’est le seul qui a pas de barbe alors je pensais qu’il était de mon âge. Et puis, coïncidence, t’as les mêmes oreilles que lui, plaisanta-t-elle.
- très drôle, dit-il, la mine boudeuse.
Vexé, il mit les bras en croix, devant le sourire de Joey. Elle espérait que ça le déconcentre pour la fin du jeu.
Et bien il s'enflamme le petit martin, hein- neuf partout ! Nos candidats sont maintenant au coude à coude ! La tension monte ! Elle a atteint son paroxysme depuis quelques minutes …
Au fur et à mesure, du speech de Martin, tous les regards se tournèrent vers lui. Visiblement, l’agent du FBI s’était pris au jeu.
des ambitions bridées qui ressortent, c'est ça??? le pauvre, on ne le gate jamais!
Mouais... jusqu'à ce qu'un autre candidat se présente (ou se représente). J'ai toujours dû mal à croire que tu vas les laisser roucouler tranquillement... il pourrait bien y avoir un Ray qui redébarque... On se souvient de ce que tu as fait avec Peter Mariano, hein...Leur soirée se déroula dans la même ambiance bonne enfant. La jeune peintre se surprenant même à se laisser totalement aller dans les bras de Danny. Plus elle y réfléchissait, plus elle se voyait finir sa vie avec lui. Il avait vraiment tout du candidat idéal.
En attendant, après ce passage tout léger, je te dirais que je ne serais pas vraimet compte une autre suite. Etonnant, non?
Bah vi, hein! Entre la bière et les pétards! Je n'ai fait que ça, of course! Quel intérêt de visiter la ville, hein?@pati : naze à Amsterdam ? Sans rire ?
pativore- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
roo ben mer2 alors je voulais aussi dire simplet d'ailleurs, c lui qui a de grandes oreilles et pas de barbe ralala je m'y perds avec tous ces nains
ben mici la miss vais corriger ça de suite
ben mici la miss vais corriger ça de suite
mais nan, c ma culture générale, voyonsTu t'es tapée toutes les boites de questions pour en choisir au fait???
tweetie- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
Rooooo, Tweetie je fais cours ici parce que j'ai tout dit dans l'autre monde, mais ce passage était super, moi j'ai adoré
Joey et Danny sont vraiment des gamins, mais ils sont tellement fait l'un pour l'autre que ça crève l'écran de mon ordi
Et surtout en lisant ton passage j'ai appris plein de choses , non, mais c'est vrai en plus
Du plaisir que du plaisir encore une fois
Encore,encore encore
Joey et Danny sont vraiment des gamins, mais ils sont tellement fait l'un pour l'autre que ça crève l'écran de mon ordi
Et surtout en lisant ton passage j'ai appris plein de choses , non, mais c'est vrai en plus
Du plaisir que du plaisir encore une fois
Encore,encore encore
clara- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
j'adore
Théana- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
ça aurait été tout de même biien dommage de ne pas nous faire profiter de la culture de mrs et mr Joey et danny tout de même !!! et surtout de leur gaminerie !!!
bon j'ai déjà tout dit ailleurs alors je réclame une suite aussi géniale que celle ci ... je te met pas la pression là !!!!!!
bon j'ai déjà tout dit ailleurs alors je réclame une suite aussi géniale que celle ci ... je te met pas la pression là !!!!!!
Re: The Girl Next Door-Complète
mais nan, à peine, nath
@pati : mici la miss, la B.A. du film de R.D. Jr m'a inspirée
ben franchement, moi aussiclara a écrit:Et surtout en lisant ton passage j'ai appris plein de choses , non, mais c'est vrai en plus
@pati : mici la miss, la B.A. du film de R.D. Jr m'a inspirée
tweetie- Président des USA
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Re: The Girl Next Door-Complète
Confortablement installés sur le divan de Danny, ce dernier et Martin regardaient tranquillement un match de base-ball à la télé. L’agent Fitzgerald tenait sa bière à la main pendant que le maître de maison se resservait justement un verre de jus d’orange. Ils avaient bien l’intention de passer cette fin d’après-midi sportive seulement entre hommes mais c’était sans compter l’arrivée de leurs compagnes respectives.
- tu peux m’expliquer ?
Entrant sans frapper dans l’appartement de Danny, Janelle se dirigea en trombe dans le salon et se posta devant son compagnon, le regard noir. Celui du propriétaire des lieux se posa immédiatement sur Joey, qui se trouvait derrière sa sœur, pour lui demander une explication. Comme toute réponse, la jeune peintre esquissa une légère grimace, faisant comprendre à son voisin que son collègue allait passer un mauvais quart d’heure.
- alors ? Je t’écoute ! Insista-t-elle.
La mine sombre, elle tenait dans sa main un petit bout de papier et l’approcha juste devant les yeux de Martin, qui ne savait plus où se mettre.
- qui est Violet ? Demanda-t-elle, d’un ton glacial.
- calme-toi, Jane, l’exhorta-t-il, pris en faute. Je peux tout expliquer.
La situation ne s’y prêtait pas, mais à voir son collègue supplier la mère de son enfant comme un petit garçon, Danny ne put réprimer un petit sourire en coin, aussitôt imité par Joey.
- tu parles ! Ça fait combien de temps que ça dure ce petit manège ?
Janelle fronça les sourcils, furieuse.
- je te jure que j’avais totalement oublié ce numéro, ça ne m’a même pas traversé l’esprit de l’appeler !
- oh, je t’en prie Martin ! Pas de ça avec moi ! Monsieur travaille au FBI alors il ne crache pas sur les petits extras, c’est ça ?
Elle venait d’hausser le ton, ce qui fit réagir aussitôt Joey qui posa délicatement une main sur l’avant-bras de sa sœur.
- du calme, Jay.
- ne me dis pas … de me calmer, ok ?
Elle la repoussa aussitôt.
- qu’est-ce que tu dirais si Danny te faisait le même coup, hein ?
- et bien, …
Elle haussa les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre.
- je crois que primo, elle me tuerait, et secundo …
Il marqua une légère pause dans ses propos avant de poursuivre.
- … qu’on va vous laisser régler cette affaire entre vous.
Joignant le geste à la parole, Danny se leva du divan et encercla la taille de Joey, s’apprêtant à quitter la pièce avec sa belle, d’une seconde à l’autre.
- PAS BOUGER ! S’écria Janelle.
- mais Jay … protesta Joey.
Sa sœur mit les bras en croix et lui adressa un regard si noir, qu’elle en fut presque intimidée. Elle se figea sur place.
- ok, obéit-elle sagement, devant la mine surprise de Danny.
En effet, il ne l’avait jamais vue s’écraser aussi facilement devant quelqu’un. Croisant le regard de son voisin qui lui demandait maintenant une explication, sa bouche se faufila tout contre l’oreille de ce dernier.
- t’inquiète Donald, j’ai un plan, chuchota-t-elle.
Le jeune agent esquissa un sourire, confiant.
- pourquoi tu l’as gardé alors ? Reprit Janelle, de plus belle.
- je te l’ai dit. Je ne m’en souvenais plus.
- mais tu devais bien être intéressé un moment ou à un autre sinon tu ne l’aurais pas mis dans la poche de ton pantalon au lieu de le jeter directement à la poubelle comme tout futur papa devrait le faire !
- écoute chérie, je … commença Martin.
Janelle ne prêta même pas attention à ses propos et réagit au quart de tour quand elle vit sa sœur s’approcher dangereusement de la sortie.
- où tu vas, Jo ?
- je vais me chercher, un verre. J’ai soif.
- attends, beauté. Je vais te montrer où ils sont, intervint Danny.
La future maman esquissa un léger sourire à la vue des deux amoureux, qui, visiblement, étaient plus que gênés d’assister en direct à leur scène de ménage. Compréhensive, elle les laissa finalement se dérober sous ses yeux pour rejoindre la cuisine avant de s’en prendre à nouveau à Martin.
Une fois en lieu sûr, Danny et Joey laissèrent s’échapper un soupir de soulagement.
- rappelle-moi, de ne jamais énerver ta sœur.
La jeune peintre opina du chef, l’air amusé.
- c’est fou qu’elle fasse toute cette histoire pour un simple numéro.
- le numéro d’une fille, Danny. Qu’elle a trouvé en vidant les poches de SON pantalon. Ce n’est pas rien !
Il haussa un sourcil, ne comprenant pas sa réaction.
- quoi ? Demanda-t-elle, devant son regard insistant.
- je ne pensais pas que tu étais de son côté.
- la famille avant tout, sourit-elle. Et puis, je lui ai seulement demandé de se calmer, ça ne veut pas dire que je ne suis pas d’accord avec elle. Tu trouves peut-être que c’est bien ce qu’il a fait, toi ?
- non, mais ce n’est pas si grave. Faut tout de même pas exagérer.
Joey secoua la tête, l’air agacé. C’était bien un homme comme les autres, pensa-t-elle alors. Toujours à minimiser les choses.
- ce n’est pas comme s’il l’avait effectivement appelée, argumenta-t-il.
- non, mais comme un idiot, il a gardé son numéro et maintenant, Jay pense qu’il avait bien l’intention de le faire. Le voilà dans de beaux draps !
Il la regarda se servir en même temps une bière dans son réfrigérateur, comme si elle était chez elle. Bizarrement, ça ne le gênait pas plus que ça. Il était même soulagé qu’elle se sente aussi à son aise chez lui.
Elle but une gorgée de sa bouteille puis la posa sur l’évier de la cuisine avant d’y prendre appui avec ses mains.
Il lui fit alors un léger signe de tête en direction du salon et elle écarquilla les yeux, face à sa proposition, marquant toute l’étendue de sa surprise.
- t’es malade ? Il est hors de question que je retourne dans la fosse aux lions ! Crois-moi, il vaut mieux laisser passer l’orage. Il en va de notre intégrité physique, exagéra-t-elle.
Sa remarqua déclencha le rire de Danny. La tête à présent reposée contre l’embrasure de la porte et les mains dans les poches de son jean, il avait l’air perdu dans ses pensées.
- qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda-t-elle, piquée dans sa curiosité.
- je pensais juste à l’ironie de la situation.
Joey haussa un sourcil, ne voyant pas où il voulait en venir.
- et bien, pour une fois que ce n’est pas nous, s’expliqua-t-il.
Il esquissa un sourire et elle en fit de même.
- c’est vrai. Et ça ne risque pas de nous arriver, parce que je te le dis tout de suite, il est hors de question que je fasse ta lessive, Donald.
- même si on vivait tous les deux ?
- surtout, tu veux dire. Et puis, je ne crois pas qu’on se supporterait plus d’une journée de toute façon.
- au contraire, je m’en sens tout à fait capable. Et puis, réfléchis. Ça ne te ferait pas très loin, à aller.
- pourquoi ce serait moi qui partirais, hein ? Je l’aime mon appart’. Ce serait plutôt à toi de bouger !
- ça ne me dérangerait pas, seulement le mien est beaucoup plus grand.
- ça sert à rien d’en parler. Ce n’est pas prêt d’arriver de toute façon.
- et pourquoi pas ?
- parce que c’est beaucoup trop tôt.
- dommage, soupira-t-il, l’air déçu.
Il approcha ensuite de quelques pas vers l’évier, encercla la taille de la jeune peintre et se baissa légèrement afin que leurs deux visages ne se retrouvent à la même hauteur. Il la fixait à présent droit dans les yeux.
- ça m’aurait pourtant bien plu, de me réveiller tous les jours dans tes bras.
Joey sentit des frissons lui parcourir tout le corps et se contenta de sourire timidement, flattée par sa confession.
- alors ? Qu’est-ce que t’en dis, beauté ?
Il venait de murmurer ces quelques mots à son oreille.
- une minute ! Parce que tu es sérieux en plus ?
Surprise, elle effectua un léger mouvement de recul et le vit opiner du chef, sans sourciller.
- mais c’est de la folie !
- je te l’avais bien dit, tu me rends fou, Joey, affirma-t-il, la voix rauque et le regard coquin.
Elle secoua la tête, l’air amusé.
- tu sais que mes meubles ne tiendront jamais dans ton appartement, n’est-ce pas ?
- tant pis, on achètera une maison.
- Danny … sois un peu sérieux.
En même temps, qu’elle tentait de le raisonner, elle jouait avec le col de sa chemise blanche et s’amusait à le relever puis à le remettre correctement.
- je suis sûr que ça peut marcher. En fait, je n’ai jamais été aussi sûr de quelque chose de toute ma vie.
Elle le fixa de ses grands yeux bleus. Il avait dit cela avec tellement de sincérité dans le regard et dans la voix, qu’elle en fut touchée en plein cœur. Émue, elle baissa la tête. Il lui releva délicatement le menton avec l’un de ses doigts.
- dis-moi ce qui te tracasse, la pria-t-il, dans un murmure.
- tu connais mon problème, n’est-ce pas ?
- oui, un vrai caractère de cochon et une peur viscérale de l’engagement, sourit-il, ne plaisantant qu’à moitié.
Il reprit vite son sérieux, voyant que ce n’était pas le moment adéquat.
- on en a pas encore parlé, mais je suppose que tu veux des enfants un jour.
- tu supposes bien.
Elle se dégagea aussitôt de son étreinte après sa confession et reprit une nouvelle gorgée de bière, comme pour se donner une contenance. Devant le regard surpris de Danny, elle prit une profonde respiration et se lança dans son explication.
- tu sais, que je ne pourrais jamais te donner ce que tu veux.
- attends Joey, ce n’est pas du tout ce que …
- laisse-moi finir, s’il te plaît.
La voix tremblante, il voyait que ce sujet douloureux lui tenait à cœur et la laissa s’exprimer à sa guise.
- en fait, ce que j’essaie de dire …
Il ne l’avait jamais vue aussi gênée devant lui. Elle jouait nerveusement avec sa bière entre les mains, la faisant glisser d’un côté à l’autre avec angoisse, osant à peine lever les yeux sur lui.
- je crois que … enfin, je comprendrai tout à fait que ça te pose problème.
- je n’ai aucun problème avec ça.
Elle lui adressa un regard contrarié, le rappelant à son silence.
- mouais, tu dis ça maintenant. D’ailleurs, ils disent tous ça au début, ironisa-t-elle.
- je ne suis pas Ray, Joey.
- ça n’a rien à voir avec lui, affirma-t-elle, la voix tremblante.
- vraiment ?
Elle se passa nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille, légèrement contrariée par son insistance sur le sujet.
- écoute, ça ne sert à rien qu’on emménage tous les deux, si tu n’es pas sûr de tes choix, de ce que tu veux vraiment.
- tu me charries là ? Railla-t-il. C’est toi qui ne l’est pas, des tiens.
- je le suis, je veux seulement être sûre qu’il n’y ait pas de malentendus entre nous et qu’on ait les mêmes envies dans le futur.
- je te l’ai dit, Joey. Je n’ai pas de problème avec ça. A moins que ce soit toi qui ait un problème avec le fait que je n’ai pas de problème parce que je te répète que ton problème ne me pose pas de problème.
- quoi ? Sourit-elle, totalement perdue dans la conversation.
L’air amusé à son tour, il lui agrippa le bras pour la faire venir dos à lui. Il encercla ensuite sa taille et déposa quelques baisers le long de sa nuque.
- désolé beauté, mais il faudra trouver une autre excuse pour me faire fuir, chuchota-t-il, à son oreille.
Joey ne put réprimer un sourire. Elle le trouvait vraiment adorable et se retourna pour passer ses bras autour du cou de son homme, totalement séduite.
- tu dis ça maintenant, mais je suis persuadée que tu te lasseras vite de moi, une fois que tu m’auras sur le dos 24 heures sur 24.
- impossible.
- je tiens le pari.
- je ne me lasserai jamais de toi, Joey. Parce que c’est toi.
- arrête, sourit-elle, gênée.
Elle baissa la tête, sentant ses joues rosir petit à petit.
- alors, ton appart’ ou le mien ?
- notre maison, répondit-elle, en plongeant son regard dans celui de Danny.
- ça marche, sourit-il, ravi.
Ils échangèrent alors un baiser passionné. Joey laissa ensuite reposer son front contre celui de son voisin.
- je préférerai qu’on ne dise rien pour l’instant, si ça te va.
Il ne comprenait pas sa réaction, mais était tellement soulagé qu’elle ait accepté sa proposition, qu’il ne lui en tint pas rigueur et fit simplement oui de la tête.
- tu entends ça ?
- non. Quoi ?
- le silence. On ferait mieux d’aller voir.
Joignant le geste à la parole, elle prit la main du jeune agent et ils se dirigèrent tranquillement dans le salon. Une fois qu’ils avaient atteint la console de l’entrée, Joey tira sur la chemise de Danny pour qu’il se baisse aussi derrière cette dernière.
- attention, j’ai l’ennemi en point de mire ! Cria-t-elle. Surtout restez à couvert !
- très drôle, Jo, ironisa Janelle. Allez, montrez-vous. Tout est arrangé.
- sûre ? Parce qu’on peut sortir la tente et coucher dehors, sinon.
- ça ira vieux, merci, répondit Martin à la plaisanterie de Danny.
- allez, venez. La voie est libre !
Devant l’insistance de la future maman, ils sortirent finalement de leur cachette. Danny passa amoureusement son bras droit autour de la taille de sa voisine pendant qu’elle lui levait la main gauche et jeta un rapide coup d’œil sur l’écran de sa montre.
- oh mon dieu ! Tu viens ? Faut qu’on parte maintenant, sinon on va louper le début de la séance !
Bien lovée dans les bras de son homme sur le canapé, la compagne de Martin n’avait pas l’air très motivé.
- j’ai plus envie de bouger.
- allez, Jay.
- non, ça ne me dit plus rien. Désolée.
- tant pis, tu ne me laisses pas le choix. Je vais prononcer les trois mots magiques : Robert Downey Junior, articula-t-elle.
Elle pensait que c’était le bon argument pour que sa sœur flanche, mais contre toute attente, elle n’en fit rien.
- tu sais, tu peux toujours rester, beauté. Je vais quand même pas te mettre dehors.
Le sourire aux lèvres, Danny en profita pour la serrer un peu plus contre lui et lui vola un nouveau baiser.
- je pense bien ! Seulement, j’aime pas le base-ball, grimaça-t-elle, en posant sa tête contre le torse de son homme.
Réceptive à sa plainte, son aînée s’empara alors de la télécommande posée sur la table basse et commença à zapper sur toutes les chaînes devant la mine contrariée de Martin.
- laisse ! Sursauta Joey, les yeux rivés sur l’écran. C’est Dirty Dancing !
Danny haussa un sourcil.
- tu reconnais un film à une seule image ?
- quand c’est Patrick Swayze avec une veste en cuir, je veux !
En réalité, il lui rappelait surtout le perfecto noir que Ray aimait porter, mais ça, elle n’allait pas lui répéter.
- cool ! C’est le début, en plus ! S’enthousiasma-t-elle.
- cool ! T’as plus qu’à traverser le palier et le regarder chez toi dans ce cas !
Elle fronça les sourcils. Elle ne s’attendait pas à une telle réaction de la part de son cher voisin.
- mais tu m’as dit que je pouvais rester ! Pesta-t-elle.
- tant que tu laisses la chaîne sportive, oui.
- allez … Donald.
Elle sautilla comme une enfant, pendant qu’il faisait toujours non de la tête.
- très bien, soupira-t-elle, voyant que ses gestes étaient vains. Qu’est-ce que tu veux ?
- voir un de tes tableaux.
- hors de question. Je te rappelle que tu as perdu l’autre jour.
- tant pis. Martin, remets le match.
- attends !
Danny haussa un sourcil, impatient de l’entendre céder.
- si tu laisses le film, je …
Elle finit sa phrase en lui murmurant quelques mots indécents à l’oreille. Le sourire coquin et l’œil gourmand, Martin devina aisément que son ami allait de nouveau se faire avoir. Il ne résistait pas à Joey, tout comme lui, ne pouvait rien refuser à Janelle.
- désolé, vieux.
Danny prit ainsi la télécommande des mains de son collègue et monta le son du film. Puis, tout naturellement, Janelle et le futur papa se décalèrent légèrement pour laisser assez de place au propriétaire et à sa voisine sur le divan. La tête à présent nichée sur l’épaule de Danny, Joey esquissa un léger sourire à son aînée qui en fit de même. Encore une fois, les sœurs Halliwell avaient gagné la partie face aux agents du FBI.
Pour passer une soirée tranquille entre copains, ils devraient remettre ça à un autre jour !
- tu peux m’expliquer ?
Entrant sans frapper dans l’appartement de Danny, Janelle se dirigea en trombe dans le salon et se posta devant son compagnon, le regard noir. Celui du propriétaire des lieux se posa immédiatement sur Joey, qui se trouvait derrière sa sœur, pour lui demander une explication. Comme toute réponse, la jeune peintre esquissa une légère grimace, faisant comprendre à son voisin que son collègue allait passer un mauvais quart d’heure.
- alors ? Je t’écoute ! Insista-t-elle.
La mine sombre, elle tenait dans sa main un petit bout de papier et l’approcha juste devant les yeux de Martin, qui ne savait plus où se mettre.
- qui est Violet ? Demanda-t-elle, d’un ton glacial.
- calme-toi, Jane, l’exhorta-t-il, pris en faute. Je peux tout expliquer.
La situation ne s’y prêtait pas, mais à voir son collègue supplier la mère de son enfant comme un petit garçon, Danny ne put réprimer un petit sourire en coin, aussitôt imité par Joey.
- tu parles ! Ça fait combien de temps que ça dure ce petit manège ?
Janelle fronça les sourcils, furieuse.
- je te jure que j’avais totalement oublié ce numéro, ça ne m’a même pas traversé l’esprit de l’appeler !
- oh, je t’en prie Martin ! Pas de ça avec moi ! Monsieur travaille au FBI alors il ne crache pas sur les petits extras, c’est ça ?
Elle venait d’hausser le ton, ce qui fit réagir aussitôt Joey qui posa délicatement une main sur l’avant-bras de sa sœur.
- du calme, Jay.
- ne me dis pas … de me calmer, ok ?
Elle la repoussa aussitôt.
- qu’est-ce que tu dirais si Danny te faisait le même coup, hein ?
- et bien, …
Elle haussa les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre.
- je crois que primo, elle me tuerait, et secundo …
Il marqua une légère pause dans ses propos avant de poursuivre.
- … qu’on va vous laisser régler cette affaire entre vous.
Joignant le geste à la parole, Danny se leva du divan et encercla la taille de Joey, s’apprêtant à quitter la pièce avec sa belle, d’une seconde à l’autre.
- PAS BOUGER ! S’écria Janelle.
- mais Jay … protesta Joey.
Sa sœur mit les bras en croix et lui adressa un regard si noir, qu’elle en fut presque intimidée. Elle se figea sur place.
- ok, obéit-elle sagement, devant la mine surprise de Danny.
En effet, il ne l’avait jamais vue s’écraser aussi facilement devant quelqu’un. Croisant le regard de son voisin qui lui demandait maintenant une explication, sa bouche se faufila tout contre l’oreille de ce dernier.
- t’inquiète Donald, j’ai un plan, chuchota-t-elle.
Le jeune agent esquissa un sourire, confiant.
- pourquoi tu l’as gardé alors ? Reprit Janelle, de plus belle.
- je te l’ai dit. Je ne m’en souvenais plus.
- mais tu devais bien être intéressé un moment ou à un autre sinon tu ne l’aurais pas mis dans la poche de ton pantalon au lieu de le jeter directement à la poubelle comme tout futur papa devrait le faire !
- écoute chérie, je … commença Martin.
Janelle ne prêta même pas attention à ses propos et réagit au quart de tour quand elle vit sa sœur s’approcher dangereusement de la sortie.
- où tu vas, Jo ?
- je vais me chercher, un verre. J’ai soif.
- attends, beauté. Je vais te montrer où ils sont, intervint Danny.
La future maman esquissa un léger sourire à la vue des deux amoureux, qui, visiblement, étaient plus que gênés d’assister en direct à leur scène de ménage. Compréhensive, elle les laissa finalement se dérober sous ses yeux pour rejoindre la cuisine avant de s’en prendre à nouveau à Martin.
Une fois en lieu sûr, Danny et Joey laissèrent s’échapper un soupir de soulagement.
- rappelle-moi, de ne jamais énerver ta sœur.
La jeune peintre opina du chef, l’air amusé.
- c’est fou qu’elle fasse toute cette histoire pour un simple numéro.
- le numéro d’une fille, Danny. Qu’elle a trouvé en vidant les poches de SON pantalon. Ce n’est pas rien !
Il haussa un sourcil, ne comprenant pas sa réaction.
- quoi ? Demanda-t-elle, devant son regard insistant.
- je ne pensais pas que tu étais de son côté.
- la famille avant tout, sourit-elle. Et puis, je lui ai seulement demandé de se calmer, ça ne veut pas dire que je ne suis pas d’accord avec elle. Tu trouves peut-être que c’est bien ce qu’il a fait, toi ?
- non, mais ce n’est pas si grave. Faut tout de même pas exagérer.
Joey secoua la tête, l’air agacé. C’était bien un homme comme les autres, pensa-t-elle alors. Toujours à minimiser les choses.
- ce n’est pas comme s’il l’avait effectivement appelée, argumenta-t-il.
- non, mais comme un idiot, il a gardé son numéro et maintenant, Jay pense qu’il avait bien l’intention de le faire. Le voilà dans de beaux draps !
Il la regarda se servir en même temps une bière dans son réfrigérateur, comme si elle était chez elle. Bizarrement, ça ne le gênait pas plus que ça. Il était même soulagé qu’elle se sente aussi à son aise chez lui.
Elle but une gorgée de sa bouteille puis la posa sur l’évier de la cuisine avant d’y prendre appui avec ses mains.
Il lui fit alors un léger signe de tête en direction du salon et elle écarquilla les yeux, face à sa proposition, marquant toute l’étendue de sa surprise.
- t’es malade ? Il est hors de question que je retourne dans la fosse aux lions ! Crois-moi, il vaut mieux laisser passer l’orage. Il en va de notre intégrité physique, exagéra-t-elle.
Sa remarqua déclencha le rire de Danny. La tête à présent reposée contre l’embrasure de la porte et les mains dans les poches de son jean, il avait l’air perdu dans ses pensées.
- qu’est-ce qu’il y a ? lui demanda-t-elle, piquée dans sa curiosité.
- je pensais juste à l’ironie de la situation.
Joey haussa un sourcil, ne voyant pas où il voulait en venir.
- et bien, pour une fois que ce n’est pas nous, s’expliqua-t-il.
Il esquissa un sourire et elle en fit de même.
- c’est vrai. Et ça ne risque pas de nous arriver, parce que je te le dis tout de suite, il est hors de question que je fasse ta lessive, Donald.
- même si on vivait tous les deux ?
- surtout, tu veux dire. Et puis, je ne crois pas qu’on se supporterait plus d’une journée de toute façon.
- au contraire, je m’en sens tout à fait capable. Et puis, réfléchis. Ça ne te ferait pas très loin, à aller.
- pourquoi ce serait moi qui partirais, hein ? Je l’aime mon appart’. Ce serait plutôt à toi de bouger !
- ça ne me dérangerait pas, seulement le mien est beaucoup plus grand.
- ça sert à rien d’en parler. Ce n’est pas prêt d’arriver de toute façon.
- et pourquoi pas ?
- parce que c’est beaucoup trop tôt.
- dommage, soupira-t-il, l’air déçu.
Il approcha ensuite de quelques pas vers l’évier, encercla la taille de la jeune peintre et se baissa légèrement afin que leurs deux visages ne se retrouvent à la même hauteur. Il la fixait à présent droit dans les yeux.
- ça m’aurait pourtant bien plu, de me réveiller tous les jours dans tes bras.
Joey sentit des frissons lui parcourir tout le corps et se contenta de sourire timidement, flattée par sa confession.
- alors ? Qu’est-ce que t’en dis, beauté ?
Il venait de murmurer ces quelques mots à son oreille.
- une minute ! Parce que tu es sérieux en plus ?
Surprise, elle effectua un léger mouvement de recul et le vit opiner du chef, sans sourciller.
- mais c’est de la folie !
- je te l’avais bien dit, tu me rends fou, Joey, affirma-t-il, la voix rauque et le regard coquin.
Elle secoua la tête, l’air amusé.
- tu sais que mes meubles ne tiendront jamais dans ton appartement, n’est-ce pas ?
- tant pis, on achètera une maison.
- Danny … sois un peu sérieux.
En même temps, qu’elle tentait de le raisonner, elle jouait avec le col de sa chemise blanche et s’amusait à le relever puis à le remettre correctement.
- je suis sûr que ça peut marcher. En fait, je n’ai jamais été aussi sûr de quelque chose de toute ma vie.
Elle le fixa de ses grands yeux bleus. Il avait dit cela avec tellement de sincérité dans le regard et dans la voix, qu’elle en fut touchée en plein cœur. Émue, elle baissa la tête. Il lui releva délicatement le menton avec l’un de ses doigts.
- dis-moi ce qui te tracasse, la pria-t-il, dans un murmure.
- tu connais mon problème, n’est-ce pas ?
- oui, un vrai caractère de cochon et une peur viscérale de l’engagement, sourit-il, ne plaisantant qu’à moitié.
Il reprit vite son sérieux, voyant que ce n’était pas le moment adéquat.
- on en a pas encore parlé, mais je suppose que tu veux des enfants un jour.
- tu supposes bien.
Elle se dégagea aussitôt de son étreinte après sa confession et reprit une nouvelle gorgée de bière, comme pour se donner une contenance. Devant le regard surpris de Danny, elle prit une profonde respiration et se lança dans son explication.
- tu sais, que je ne pourrais jamais te donner ce que tu veux.
- attends Joey, ce n’est pas du tout ce que …
- laisse-moi finir, s’il te plaît.
La voix tremblante, il voyait que ce sujet douloureux lui tenait à cœur et la laissa s’exprimer à sa guise.
- en fait, ce que j’essaie de dire …
Il ne l’avait jamais vue aussi gênée devant lui. Elle jouait nerveusement avec sa bière entre les mains, la faisant glisser d’un côté à l’autre avec angoisse, osant à peine lever les yeux sur lui.
- je crois que … enfin, je comprendrai tout à fait que ça te pose problème.
- je n’ai aucun problème avec ça.
Elle lui adressa un regard contrarié, le rappelant à son silence.
- mouais, tu dis ça maintenant. D’ailleurs, ils disent tous ça au début, ironisa-t-elle.
- je ne suis pas Ray, Joey.
- ça n’a rien à voir avec lui, affirma-t-elle, la voix tremblante.
- vraiment ?
Elle se passa nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille, légèrement contrariée par son insistance sur le sujet.
- écoute, ça ne sert à rien qu’on emménage tous les deux, si tu n’es pas sûr de tes choix, de ce que tu veux vraiment.
- tu me charries là ? Railla-t-il. C’est toi qui ne l’est pas, des tiens.
- je le suis, je veux seulement être sûre qu’il n’y ait pas de malentendus entre nous et qu’on ait les mêmes envies dans le futur.
- je te l’ai dit, Joey. Je n’ai pas de problème avec ça. A moins que ce soit toi qui ait un problème avec le fait que je n’ai pas de problème parce que je te répète que ton problème ne me pose pas de problème.
- quoi ? Sourit-elle, totalement perdue dans la conversation.
L’air amusé à son tour, il lui agrippa le bras pour la faire venir dos à lui. Il encercla ensuite sa taille et déposa quelques baisers le long de sa nuque.
- désolé beauté, mais il faudra trouver une autre excuse pour me faire fuir, chuchota-t-il, à son oreille.
Joey ne put réprimer un sourire. Elle le trouvait vraiment adorable et se retourna pour passer ses bras autour du cou de son homme, totalement séduite.
- tu dis ça maintenant, mais je suis persuadée que tu te lasseras vite de moi, une fois que tu m’auras sur le dos 24 heures sur 24.
- impossible.
- je tiens le pari.
- je ne me lasserai jamais de toi, Joey. Parce que c’est toi.
- arrête, sourit-elle, gênée.
Elle baissa la tête, sentant ses joues rosir petit à petit.
- alors, ton appart’ ou le mien ?
- notre maison, répondit-elle, en plongeant son regard dans celui de Danny.
- ça marche, sourit-il, ravi.
Ils échangèrent alors un baiser passionné. Joey laissa ensuite reposer son front contre celui de son voisin.
- je préférerai qu’on ne dise rien pour l’instant, si ça te va.
Il ne comprenait pas sa réaction, mais était tellement soulagé qu’elle ait accepté sa proposition, qu’il ne lui en tint pas rigueur et fit simplement oui de la tête.
- tu entends ça ?
- non. Quoi ?
- le silence. On ferait mieux d’aller voir.
Joignant le geste à la parole, elle prit la main du jeune agent et ils se dirigèrent tranquillement dans le salon. Une fois qu’ils avaient atteint la console de l’entrée, Joey tira sur la chemise de Danny pour qu’il se baisse aussi derrière cette dernière.
- attention, j’ai l’ennemi en point de mire ! Cria-t-elle. Surtout restez à couvert !
- très drôle, Jo, ironisa Janelle. Allez, montrez-vous. Tout est arrangé.
- sûre ? Parce qu’on peut sortir la tente et coucher dehors, sinon.
- ça ira vieux, merci, répondit Martin à la plaisanterie de Danny.
- allez, venez. La voie est libre !
Devant l’insistance de la future maman, ils sortirent finalement de leur cachette. Danny passa amoureusement son bras droit autour de la taille de sa voisine pendant qu’elle lui levait la main gauche et jeta un rapide coup d’œil sur l’écran de sa montre.
- oh mon dieu ! Tu viens ? Faut qu’on parte maintenant, sinon on va louper le début de la séance !
Bien lovée dans les bras de son homme sur le canapé, la compagne de Martin n’avait pas l’air très motivé.
- j’ai plus envie de bouger.
- allez, Jay.
- non, ça ne me dit plus rien. Désolée.
- tant pis, tu ne me laisses pas le choix. Je vais prononcer les trois mots magiques : Robert Downey Junior, articula-t-elle.
Elle pensait que c’était le bon argument pour que sa sœur flanche, mais contre toute attente, elle n’en fit rien.
- tu sais, tu peux toujours rester, beauté. Je vais quand même pas te mettre dehors.
Le sourire aux lèvres, Danny en profita pour la serrer un peu plus contre lui et lui vola un nouveau baiser.
- je pense bien ! Seulement, j’aime pas le base-ball, grimaça-t-elle, en posant sa tête contre le torse de son homme.
Réceptive à sa plainte, son aînée s’empara alors de la télécommande posée sur la table basse et commença à zapper sur toutes les chaînes devant la mine contrariée de Martin.
- laisse ! Sursauta Joey, les yeux rivés sur l’écran. C’est Dirty Dancing !
Danny haussa un sourcil.
- tu reconnais un film à une seule image ?
- quand c’est Patrick Swayze avec une veste en cuir, je veux !
En réalité, il lui rappelait surtout le perfecto noir que Ray aimait porter, mais ça, elle n’allait pas lui répéter.
- cool ! C’est le début, en plus ! S’enthousiasma-t-elle.
- cool ! T’as plus qu’à traverser le palier et le regarder chez toi dans ce cas !
Elle fronça les sourcils. Elle ne s’attendait pas à une telle réaction de la part de son cher voisin.
- mais tu m’as dit que je pouvais rester ! Pesta-t-elle.
- tant que tu laisses la chaîne sportive, oui.
- allez … Donald.
Elle sautilla comme une enfant, pendant qu’il faisait toujours non de la tête.
- très bien, soupira-t-elle, voyant que ses gestes étaient vains. Qu’est-ce que tu veux ?
- voir un de tes tableaux.
- hors de question. Je te rappelle que tu as perdu l’autre jour.
- tant pis. Martin, remets le match.
- attends !
Danny haussa un sourcil, impatient de l’entendre céder.
- si tu laisses le film, je …
Elle finit sa phrase en lui murmurant quelques mots indécents à l’oreille. Le sourire coquin et l’œil gourmand, Martin devina aisément que son ami allait de nouveau se faire avoir. Il ne résistait pas à Joey, tout comme lui, ne pouvait rien refuser à Janelle.
- désolé, vieux.
Danny prit ainsi la télécommande des mains de son collègue et monta le son du film. Puis, tout naturellement, Janelle et le futur papa se décalèrent légèrement pour laisser assez de place au propriétaire et à sa voisine sur le divan. La tête à présent nichée sur l’épaule de Danny, Joey esquissa un léger sourire à son aînée qui en fit de même. Encore une fois, les sœurs Halliwell avaient gagné la partie face aux agents du FBI.
Pour passer une soirée tranquille entre copains, ils devraient remettre ça à un autre jour !
tweetie- Président des USA
- Nombre de messages : 7789
Date d'inscription : 04/09/2006
Re: The Girl Next Door-Complète
Rooh la petite Joey qui s'installe avec Danny...j'ai hate de voir les scènes de ménages.
Mais elle pense toujours à son Ray...
Dirty Dancing un classique du genre,toi tu l'aime bien?? C'est ça
Hé Janelle super vénère contre Martin à cause d'un ancien numéro si c'est comme ç qu'est ce que ça doit etre tous les jours
Pauvre Martin
Mais JE VEUX LA SUITE!!
Mais elle pense toujours à son Ray...
Dirty Dancing un classique du genre,toi tu l'aime bien?? C'est ça
Hé Janelle super vénère contre Martin à cause d'un ancien numéro si c'est comme ç qu'est ce que ça doit etre tous les jours
Pauvre Martin
Mais JE VEUX LA SUITE!!
Re: The Girl Next Door-Complète
Ils vont réellement s'installer ensemble??? Et bien... J'ai peut être étais trop vite à dire qu'il y allait avoir des couilles bientôt... Parce que là, ils sont " soooo in love". Trop mimi
La dispute conjugale Martin/Janelle m'a trop fait triper! Martin n'en mène pas large! Décidément...
Et quoi??? Une occasion d'aller voir Robert et elles restent sur leur canapé??? Bon, d'accord, j'adore Dirty Dancing et ses "Johnnyyyyy" mais Robert c'est Robert quoi! C'est trop bête! Pfff...
Et la petite Joey qui est toute gentille avec son homme, mouais, elle m'a tout de même l'air pas très prête à s'engager... Ca reste à vérifier...
Je suis désolée pour ce petit commentaire, j'ai un peu de mal ce soir, la journée a été rude. Mais j'ai encore une fois adoré ce passage, drôle, mimi et encore plus drôle!
Et au fait, c'est quand qu'on repasse à des passages plus chupatisant??? ca fait longtemps, non?
La dispute conjugale Martin/Janelle m'a trop fait triper! Martin n'en mène pas large! Décidément...
Et quoi??? Une occasion d'aller voir Robert et elles restent sur leur canapé??? Bon, d'accord, j'adore Dirty Dancing et ses "Johnnyyyyy" mais Robert c'est Robert quoi! C'est trop bête! Pfff...
Et la petite Joey qui est toute gentille avec son homme, mouais, elle m'a tout de même l'air pas très prête à s'engager... Ca reste à vérifier...
Je suis désolée pour ce petit commentaire, j'ai un peu de mal ce soir, la journée a été rude. Mais j'ai encore une fois adoré ce passage, drôle, mimi et encore plus drôle!
Et au fait, c'est quand qu'on repasse à des passages plus chupatisant??? ca fait longtemps, non?
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: The Girl Next Door-Complète
Joey et Danny vont vivre ensemble
Je plainds les voisins
Et Martin, il est pas fière quand sa douce lui fait une scène , une scène justifiée
Joey Danny, c'est pour la vie
Encore,encore,encore
Je plainds les voisins
Et Martin, il est pas fière quand sa douce lui fait une scène , une scène justifiée
Joey Danny, c'est pour la vie
Encore,encore,encore
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
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