FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace }
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Message  jabamiah Dim 10 Aoû - 23:20

Cool!! la suite est venue! cheers
J'adore toujours autant, les dialogues sont extras, on se croirait vraiment devant un épisode à la TV dako
Et cet interrogatoire! Ce type est une pourriture!! rgrrr

Je suis définitivement accro!!! Donc il me faut la suiiiiiiiiite! Mr.Red
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Message  **Marine** Lun 11 Aoû - 0:13

jabamiah a écrit:

Je suis définitivement accro!!! Donc il me faut la suiiiiiiiiite! Mr.Red

+ 1 Cool
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Message  Baraboo Lun 11 Aoû - 20:51

Bon, je ne voudrais pas que vous fassiez une crise de manque alors voilà la suite! Mais ne vous attendez pas non plus à ce que je poste tous les jours : j'ai un peu d'avance mais j'ai pas trop le temps d'écrire en ce moment (je me lève à 4h30 pour le boulot alors le
soir je suis pas très productive I don't want that ). En attendant, bonne study !


Sam (criant): Espèce de sale pédophile !

Elle se leva et fit le tour de la table jusqu’à n’être plus qu’à une cinquantaine de centimètres de cette pourriture. Tout se passa alors très vite. Sam l’empoigna par le col de sa chemise et l’envoya valser en arrière. Sa chaise bascula et il voltigea par-dessus avant de s’écraser lourdement par terre.
Ses gestes ne dépassèrent pas sa pensée, bien au contraire. Elle entendait Danny crier son prénom et lui dire d’arrêter mais il fallut qu’il intervienne pour éviter qu’elle ne s’acharne sur Gibbons. Les rôles s’étaient en quelque sorte inversés. D’habitude, c’était plutôt elle qui le calmait, tentait de le réfréner. Là, c’est elle qui se laissa submerger, à tel point que Danny fut obligé de la ceinturer. Sam échappa à l’emprise de Danny, qui la poussait vers la porte, et sortit comme une furie de la salle.
Elle déboula en trombe dans les toilettes et se retrouva nez à nez avec Vivian.

Vivian : Sam ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Sam (essayant sans grand succès d’avoir l’air dégagé) : Je, euh, je fais une pause.
Vivian : Je vois bien que tu es dans tous tes états. Qu’est-ce que tu ne me dis pas ?

Mais c’est pas vrai je croirais entendre Jack pensa la jeune femme. Le plus naturellement possible Sam répliqua : « Ecoute Viv’, pourquoi tu n’irais pas rejoindre Danny pour l’aider à faire craquer Gibbons ? Peut-être que toi tu y arriveras ».
Merde et merde se dit-elle aussitôt. Qu’est-ce qui m’a pris de l’envoyer dans la salle d’interrogatoire ? Elle revit la position dans laquelle elle avait laissé Gibbons. Elle craignait qu’il soit en piteux état, malgré l’intervention rapide de Danny. Oh Danny, pourvu que tu remette cette ordure d’aplomb ! Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui et sur sa discrétion auprès de Jack, mais dans l’immédiat il fallait qu’elle gagne du temps.

Sam : Euh… Mais peut-être que tu es trop occupée pour me remplacer ?
Vivian (circonspecte) : Rien qui ne puisse attendre.
Sam : Oh, parfait.

Vivian la dévisagea encore quelques secondes et acquiesça. Elle décida de mettre le comportement de Sam sur le fait qu’avec son orgueil elle était déçue de ne pas obtenir d’aveux. Elle sortit sans se poser davantage de question.

La porte s’ouvrit en grand et Danny fut surpris de voir Vivian mais aussi plus ou moins soulagé. Il craignait que cet agent qu’il ne connaissait pas et qui avait jeté un regard interrogateur en passant devant la salle alors même que Samantha en sortait ne s’intéresse d’un peu trop près à ce qui s’était passé.
Quand Vivian pénétra dans la pièce, Gibbons était assis sur sa chaise, silencieux. Danny l’observait, le visage fermé et les bras croisés. Gibbons soutenait son regard. Plus que choqué ou indigné, il semblait surtout déçu de la réaction de Samantha.

Danny (froid): Reprenons. Où étiez-vous ce matin vers 10 heures ?
Gibbons (avec un petit sourire moqueur): Je ne voudrais pas vous décevoir mais je crois que j’ai un alibi, agent Taylor. J’étais avec vos petits copains les flics. Figurez-vous qu’un de ces guignols m’est rentré dedans à un carrefour et a embouti mon aile droite. Alors à l’heure où vous dites, on était en train d’établir un constat. D’ailleurs il avait l’air drôlement emmerdé le bleu…
Danny (incrédule): Vous ne pouviez pas le dire avant ?!
Gibbons (irrité): Elle ne m’en a pas laissé le temps.

Danny vit du coin de l’œil le regard interrogateur que Vivian lui jeta et décida de l’ignorer.
Gibbons ajouta : « Ben oui, c’est mieux d’avoir un public fidèle et attentif. A propos j’aimerais bien continuer à discuter avec vous ».

Vivian : A propos de quoi ?
Gibbons (prenant un air de conspirateur) : Je ne vous ait pas tout dit.

Il marqua une pause avant d’enchaîner à voix basse : « A propos de l’histoire de l’agent Taylor ».
Vivian coula un regard un peu décontenancé vers Danny. Il aurait pu emmener Vivian hors de la salle pour lui expliquer rapidement la situation mais il jugea préférable de s’abstenir pour pouvoir garder le contact noué avec Gibbons. Il allait se débrouiller pour faire des allusions à ce qui avait été dit auparavant pour que Vivian comprenne ce qui se passait.

Danny : Vous êtes un personnage de cette histoire n’est-ce pas Kevin ?

Gibbons hocha lentement la tête.

Danny (en le relançant) : Alors comment ça se passe Kevin ? Vous les choisissez au hasard ?
Gibbons (en colère): C’est insultant. Ce n’est pas ma façon de procéder.
Vivian (intervenant): Et comment vous y prenez-vous ?
Gibbons (à Vivian) : J’aime bien parler avec vous. Vous vous m’écoutez, vous me comprenez.

Il ajouta, dédaigneux, « c’est pas comme avec cette blonde qui était là avant …». Danny secoua la tête, n’en croyant pas ses oreilles. Mais au moins Gibbons avait le mérite de la boucler au sujet de « l’incident ».

Vivian (la tête légèrement penchée) : Vous avez toute mon attention monsieur Gibbons.

Il fut alors pris de frénésie et livra ses agissements dans un luxe de détails. Danny en resta un peu abasourdi. C’est dingue, pensa-t-il, ce type venait d’échapper à une accusation de kidnapping après avoir été mis sous pression par le FBI et voilà que plutôt que de filer sans demander son reste, il déballait tous ses faits et gestes… Pourtant il savait que cette avidité à raconter leurs « exploits » avait poussé bon nombre de criminels à leur perte. Et cette ordure de Gibbons était en train de prendre le même chemin. C’était loin d’être une mauvaise chose mais il avait du mal à rester là à l’écouter débiter avec -il l’aurait juré- un plaisir certain, ses actes sordides et abjects.

Gibbons : … c’était il y a 6 ans…

Vivian, tout en l’écoutant, consulta le dossier. Elle trouva ce qu’elle cherchait : en 2001, Gibbons avait été suspecté d’abus sexuel sur une fillette prénommée Pamela.
Pendant ce temps, Gibbons continuait son monologue : « … et elle était si belle, et vous comprenez elle avait besoin de moi…

Vivian (l’interrompant doucement) : « Elle » c’est Pamela n’est-ce pas ?
Gibbons (d’une voix lointaine) : Oui, Pamela, Pamela Dornbell. Quand j’y repense, je…
Danny (en le coupant, ne parvenant pas à masquer sa colère) : Et il y en a eu d’autres depuis ?
Gibbons (hostile) : Ca je ne vous le dirais pas.

Vivian, sentant qu’elle avait établi une relation de confiance avec le pédophile, lui reposa la question en espérant qu’à elle il lui répondrait.

Vivian (doucement) : Combien ?
Gibbons : Un certain nombre…

Danny ramassa le dossier et sortit, Vivian sur les talons. Il fit signe un agent de venir surveiller Gibbons et lui expliqua la situation. Les aveux de Gibbons dans l’affaire de la petite Dornbell ne relevant pas des attributions du FBI, Vivian regagna son bureau pour téléphoner au NYPD et leur dire de venir embarquer un pédophile. De son côté, Danny partit dans le bureau de Jack pour l’informer des résultats de l’interrogatoire.

Danny : Jack, on a fini d’interroger Gibbons. Ce pourri est impliqué dans d’autres affaires d’agressions sexuelles sur mineurs mais il est clean pour ce qui nous concerne. On transmet ça au NYPD.

Danny, agacé, ajouta : J’en ai marre, j’ai l’impression qu’on n’avance pas, qu’on arrive à rien.

Jack (soupirant): Ouais…enfin un détraqué en moins c’est toujours ça. Va plutôt te remettre au travail au lieu de broyer du noir. Je te rappelle que c’est toi qui es censé être l’optimiste et moi le pessimiste !

Danny avait la main sur la poignée de la porte quand Jack le rappela.

Jack : Vivian n’était pas à son bureau tout à l’heure. Tu ne sais pas où elle était par hasard?
Danny : Oh, euh, je l’ai fait venir pour m’aider dans l’interrogatoire.
Jack (surpris, ses sens en alerte): Sam n’était pas censée être avec toi ?

Danny se figea, consterné par sa gaffe et ce qu’elle impliquait.

Danny (maladroitement) : Non, enfin si, c’est juste que…
Jack (le coupant) : Danny !

Il était trop tard pour donner le change. Pour toute réponse, il baissa la tête.

Jack (tout bas) : Oh non… Samantha… Danny que s’est-il passé exactement ?
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Message  jabamiah Lun 11 Aoû - 21:53

C'est toujours un régal à lire! Samantha qui s'énerve, Vivian qui sait toujours employer les bonnes techniques pour faire parler les gens, les dialogues sont super...

Je vais manquer de compliments! bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom
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Message  **Marine** Lun 11 Aoû - 21:59

Tout pareillement que Jabamiah!!! drunken

Rah les pédophiles, sales types... pascontent

T'écris vraiment bien I love you zadoooooooooooooooooore.

Repose toi hein, levé à 4H30 ça doit être raide mdr. Mais je ne te cache pas quej'espère lire la suite tout bientot I love you

bravobom bravobom bravobom
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Message  Baraboo Sam 16 Aoû - 22:06

**Marine** a écrit:
Repose toi hein, levé à 4H30 ça doit être raide mdr.
M'en parle pas... coffee

Anyway, voilà la suite. Enjoy!

Washington, disparue depuis 31 heures, disparu depuis 54 heures


Elena avait d’abord été au domicile de Colby mais, personne n’ayant répondu à ses coups de sonnette, elle était maintenant garée devant le siège du Washington Post.
La route lui avait parue interminable. En chemin, elle avait téléphoné à sa mère pour qu’elle aille chercher Sofia à la sortie de l’école.
L’immeuble était imposant et le hall digne de celui d’un grand hôtel. Il est vrai que le Post est une institution, et plus encore depuis qu’il a révélé l’affaire du Watergate, mais Elena ne put s’empêcher de trouver ce décor un brin excessif. Elle se dirigea à grands pas vers l’accueil.

Elena (en présentant sa plaque) : Bonjour, agent fédéral Delgado. Pouvez-vous m’indiquer le bureau du rédacteur en chef ?
L’hôtesse d’accueil (un peu effarée de voir débarquer le FBI) : euh bien sûr, Mais c’est-à-dire qu’à cette heure il doit être en pleine conférence de rédaction et…
Elena : Ecoutez, j’enquête sur la disparition d’un homme et chaque minute compte alors vous allez prévenir votre patron qu’il a intérêt à me recevoir sinon je l’inculpe pour obstruction à une enquête fédérale, je me suis bien fait comprendre ?

La réceptionniste téléphona puis s’adressa à Elena : « Il va vous recevoir dans son bureau. C’est au 3ème étage deuxième porte à gauche ». Elena la remercia et partit en direction des ascenseurs. Le rédac chef l’attendait debout dans on bureau et consulta ostensiblement sa montre en voyant l’agent du FBI déboucher dans l’encadrement de la porte.

Elena (le fusillant du regard) : Agent Delgado, FBI. Merci de m’accorder un peu de votre temps si précieux. Je suis ici au sujet d’un de vos journalistes Mike Colby. Est-ce que je pourrais lui parler ?
Le journaliste (d’un air dédaigneux) : Oh Mike, vous savez il n’est pas vraiment journaliste ici. Il bosse en free lance et il arrive que je lui commande un article. D’ailleurs, il doit sans doute être à Phoenix pour le portrait d’un joueur de basket que je lui ai demandé.
Elena : Comment je peux le joindre ? Je suppose qu’il a un portable ?
Journaliste : Je ne connais pas son numéro.

Voyant Elena lever un sourcil interrogateur il ajouta : « Il vient me voir régulièrement pour voir si je n’ai rien à lui commander ou alors pour me proposer un article qu’il a déjà rédigé ».

Elena (en lui tendant sa carte) : Prévenez moi quand il reviendra.
Journaliste : Je n’y manquerai pas.



Bureau du FBI, New York


Jack passa la tête dans l’embrasure de la porte de l’open space.

Jack : Samantha, je veux te voir dans mon bureau. Maintenant.

Sam se leva, un peu surprise par le ton sec de Jack. Elle jeta un coup d’œil en direction de Danny qui était le seul à garder le nez rivé sur son ordinateur. Elle comprit alors qu’il avait dû avouer à Jack la façon dont s’était déroulé l’interrogatoire de Gibbons. Connaissant Danny, elle se douta qu’il n’avait sans doute pas eu le choix. Elle en était là de ses réflexions quant elle arriva sur le seuil du bureau de Jack.

Jack : Assis-toi, il faut qu’on parle de ce qui s’est passé pendant l’interrogatoire de Gibbons. Qu’est-ce qui t’a pris de te comporter comme ça ?
Sam : Ecoute, je l’ai juste un peu malmené.
Jack : Tu n’as pas l’air de bien saisir la gravité de la situation. Tu sais qu’il risque de porter plainte ?
Sam : Mais c’est un pédophile, Jack, un pédophile !
Jack : Je sais, mais tu dois te contrôler et garder tes nerfs, même dans une situation comme celle là.
Sam : Sauf que je ne suis pas comme toi, j’ai des sentiments figure-toi ! Je ne peux pas rester froide et indifférente devant ce genre de types.
Jack : Il ne s’agit pas de ça et tu le sais très bien. C’est normal que tu aies des émotions, je te demande juste de les canaliser un minimum parce que je ne peux pas te permettre de péter les plombs comme ça et risquer de compromettre une enquête. Qu’est-ce que tu crois, moi aussi j’ai des émotions, mais je ne les montre pas.
Sam (en le fixant) : Oui et c’est bien dommage.

Jack soutint son regard de longs instants, sembla hésiter puis reprit finalement la parole.

Jack : Ecoute Samantha, il faut que je te dise …

Le téléphone de son bureau sonna avant qu’il n’ait pu en dire en plus.

Jack (agacé) : Malone. …Oui je l’ai presque terminé, vous l’aurez sur votre bureau d’ici ce soir. … Non je ne peux pas faire mieux ! ... Oui, elle est là. … Non pas encore… Mais…Très bien…

Sam avait suivi la conversation avec attention et elle avait dressé l’oreille quand Jack avait confirmé qu’elle était dans son bureau. Une fois qu’il eut raccroché, elle lui posa la question qui lui brûlait les lèvres.

Sam : Qu’est-ce que tu ne m’as pas encore dit ?

****

Il va falloir patienter pour le savoir hihihi! Mr. Green Mr. Green
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Message  jabamiah Dim 17 Aoû - 0:06

Ohh lala, j'aime l'entrevue Jack/Sam, on s'y croirait!
et puis qu'est-ce qu'il va lui dire?! What the fuck ?!?

La suite!! bravobom
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Message  **Marine** Dim 17 Aoû - 0:20

jabamiah a écrit:Ohh lala, j'aime l'entrevue Jack/Sam, on s'y croirait!
et puis qu'est-ce qu'il va lui dire?! What the fuck ?!?

La suite!! bravobom


Roh d'habitude je ne copite jamais mais la...Keupine a tout dit ! lol. Je rajouterais, snifouille pauvre Elena toute seulounette!!!! Mais bon, elle va bien finir par rejoindre ses copains Very Happy


La suite por favoooor I love you
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Message  Baraboo Sam 23 Aoû - 23:28

Bon ma sadicité (ça se dit ? What the fuck ?!? ) a assez duré, alors enjoyez la suite!
Clash n°1 Mr. Green

****************

Jack (embarrassé, mais sur un ton ferme) : Je suis désolé d’avoir à te dire ça mais tu es déchargée de l’enquête sur Lydia Moore.

Sam resta un moment interloquée avant de réagir. Cette nouvelle lui faisait l’effet d’un coup de poing à l’estomac.

Sam (énervée): Je vais aller voir Van Doren pour lui dire que cette suspension est ridicule et que…
Jack (l’interrompant doucement) : Ce n’est pas elle. C’est moi qui ai demandé que tu sois retirée de l’enquête. Je…
Sam : Toi ! explosa-t-elle se sentant trahie.
Jack : Tu ne m’as pas vraiment laissé le choix…


*** Flash back ***

Jack frappa à la porte de sa supérieure, se demandant ce qu’elle pouvait bien lui vouloir.

Van Doren (en lui faisant signe de s’installer) : Entrez Jack. Je vous ai fait venir pour parler de ce que je pourrais qualifier de, hum, de dérapage.

Jack leva les sourcils en signe de surprise.

Van Doren : Allons Jack… Ne faites pas l’innocent. Vous savez très bien que l’agent Spade s’est montré un peu trop zélée pour faire craquer un suspect.
Jack : Non… écoutez Paula…
Van Doren : Je vous en prie, ne me dites que le fait que l’agent Spade soit impliquée vous pose un problème !
Jack (s’énervant): Le fait qu’un de mes agents, quel qu’il soit, puisse être suspecté à tort de tabasser un suspect –car si je décrypte c’est bien de ça dont il s’agit- me dérange, alors oui le fait que l’agent Spade soit impliquée dans une telle affaire me pose un problème. Ce qui me pose aussi problème c’est le fait que vous monter en épingle ce qui n’est qu’un « incident ».
Van Doren (irritée) : Et vous comptiez m’en parler quand de cet « incident » ?

Jack demeura silencieux, se demandant comment elle pouvait être courant de ce qui s’était passé. Comme si elle lisait dans ses pensées, Van Doren reprit la parole.

Van Doren : C’est bien ce que je pensais, vous l’auriez couverte… Heureusement qu’un de mes adjoints passait par là et qu’il a vu l’agent Spade sortir dans tous ses états de la salle d’interrogatoire avec l’agent Taylor, choqué, sur ses talons.

Jack réfléchit rapidement et se rendit compte que Van Doren ne disposait d’aucun élément précis pouvant incriminer Sam. Du moins pour l’instant. Afin d’éviter une enquête plus en profondeur, Jack préféra prendre les devants.

Jack : En effet, l’agent Spade a été un peu remuée par cette histoire mais je peux vous assurer que tout est rentré dans l’ordre. Je pense toutefois qu’il pourrait être judicieux de la retirer de cette enquête et de la mettre sur l’autre disparition. C’est ce que je m’apprêtais à faire.

Jack soutint sans broncher le regard pénétrant que lui adressait Van Doren.

Van Doren : Bon. Encore une chose, Agent Malone. J’en ai plus qu’assez de vos débordements et de vos entorses aux règles. Il y a un règlement et il s’applique à tous. Y compris vous.
Jack (avec un petit sourire) : Il me semblait que les résultats obtenus grâce à mes méthodes ne vous avaient jamais gêné. Je suis persuadé que vous en faites des statistiques et que vous êtes bien contente de les montrer à la hiérarchie.
Van Doren (agacée et levant les yeux au ciel) : Vous dépassez vraiment les bornes, et laissez-moi vous dire que…

Mais Jack était déjà parti…


*** Fin du flash back***


Sam lança un regard glacial à Jack et ne lui laissa pas le temps de poursuivre.

Sam (blessée): Puisque c’est comme ça, si je n’ai même plus l’estime et la confiance de mon patron (en insistant sur ce mot) je n’ai plus qu’à m’en aller !

Elle arracha son badge, prit sa plaque au fond de sa poche et les jeta sur le bureau.

Sam (rageusement): Mon arme est dans le tiroir de mon bureau.

Sur ce, Sam se leva, claqua la porte et s’éloigna sans se retourner.
Jack hésita à la rattraper mais se dit qu’il valait mieux la laisser s’en aller. L’envie de la rejoindre, de la réconforter, le démangeait. Mais de toute façon que lui aurait-il dit ? Je suis désolé ? Il le lui avait déjà dit et cela n’avait rien arrangé. Il lui avait fait du mal, une fois de plus. L’espace d’un instant, il se fit l’effet d’un pompier pyromane. Sauf qu’il savait que Sam ne voudrait pas de son aide ni de son soutien.
Alors que lui et Sam semblaient retrouver un peu de leur complicité perdue, elle était de nouveau en train de s’éloigner de lui. Par sa faute. Il risquait de la perdre définitivement et il restait là, les bras ballants, incapable de réagir.
Il me saoule à toujours pas se bouger le Jackot, lol
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Message  **Marine** Dim 24 Aoû - 0:30

Baraboo a écrit:Bon ma sadicité (ça se dit ? What the fuck ?!? )

ça serait plutot...Sadisme?? MDR.

Il me saoule à toujours pas se bouger le Jackot, lol

oh tout pareil quand il reste stoïque...lol.

Anyway c'était génial, je quémande la suite Very Happy Very Happy
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Message  jabamiah Dim 24 Aoû - 1:10

Oh... Sam blessée par Jack...Shit:
J'adore parce que vraiment je me croirais devant ma télé, les dialogues sont parfaits. Bref, je me répète, mais c'est génial.

bravobom la suite!
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Message  Baraboo Dim 24 Aoû - 23:23

**Marine** a écrit:
Baraboo a écrit:Bon ma sadicité (ça se dit ? What the fuck ?!? )

ça serait plutot...Sadisme?? MDR.

Embarassed afraid Boulet Je vais quand même mettre la suite avant de partir me cacher hein?

@ Jabamiah : malheureusement (ou heureusement je ne sais pas rolles ) ce n'est pas la première fois que Jack blesse Sam...

En tout cas merci beaucoup pour vos comm' ça me fait très plaisir.

*************

La dispute avait été violente et des éclats de voix étaient parvenus jusqu’aux oreilles du reste de l’équipe. Ils avaient tous vu Sam s’en aller. Danny se sentait coupable et responsable de cette situation. De son côté, Vivian, bien qu’elle ne l’approuvait pas, comprenait la réaction de Sam. Ils avaient toujours fait preuve l’un envers l’autre d’un soutien indéfectible et là Jack la laissait tomber…pour la seconde fois. Au fond d’elle, Vivian était exaspérée. Cette nouvelle altercation était une preuve supplémentaire de l’incapacité chronique de Sam et Jack à communiquer normalement. Quand allaient-ils enfin se décider à se dire ce qu’ils avaient chacun sur le coeur ?

L’atmosphère s’était brusquement tendue. Martin finit par se décider à aller informer Jack de l’évolution de l’enquête.
Jack, immobile, contemplait la plaque de Sam, quand Martin frappa à la porte. Jack essayait de se contrôler mais un signe ne trompait pas : les jointures de ses doigts blanchissaient tellement il les serrait fort.

Martin : Jack, euh ça va ?

Jack n’en croyait pas ses oreilles. La colère monta en lui d’un coup. Il n’avait aucune envie être dérangé et voilà que Martin, Martin qui a eu une liaison avec Sam, débarque sans prévenir et tente de savoir ce qui s’est passé entre Sam et lui ! Il lui lança un regard noir peu engageant. Mais Martin ne se démonta pas et poursuivit.

Martin : La police a retrouvé la voiture de Gary Freewell près de l’East River. Aucune trace de lui, pas de signes de lutte non plus. Ca sent le suicide à plein nez. On devrait bientôt pouvoir se concentrer à plein temps sur l’enlèvement de Lydia Moore. Je vais aller y jeter un coup d’œil. Enfin, si tu es d’accord bien sûr.
Jack (sèchement) : L’affaire Anwar Samir ne t’as donc pas suffi ?!? Il faut encore que tu fonces tête baissée vers ce que tu crois être la vérité ?!? Tu n’as toujours pas compris qu’il ne faut pas faire cadrer les faits avec ce qu’on veut qu’ils disent ?!?

Martin accusa le coup. Des scènes qu’il aurait préféré oublier lui revinrent instantanément à la mémoire, par flash.

***Flash back***

Samantha : Neurologie, toxicologie, virologie.
Martin : L'étude des virus.
Samantha: Rien d'étonnant puisque c'est un médecin.
Martin : Voilà qui est plus intéressant : L'envers de la démocratie. "Comment les Etats-Unis condamnent à mort des blasphémateurs, pourquoi les terroristes combattent les Etats-Unis, comment les Etats-Unis ont manipulé des dizaines d'élection à l'étranger" et bien plus encore.
Samantha : Par Colleen Bloom. De Boston.
Martin : Un petit peu provocateur non ?
Samantha : Aux dernières nouvelles on a toujours la liberté d'expression.
Martin : Je ne suis pas du tout pour la censure mais on a un profil idéal.
Samantha : Oui, celui d'un médecin d'Arabie Saoudite. C'est tout ce que nous avons.
Martin : Ecoute, les profils ne sont pas sans défauts mais ils ne sont pas inutiles. C'est vrai, après tout on s'en sert tous les jours.
Samantha (ironique, brandissant un livre) : Oh regarde, pédiatrie. C'est peut être un pédophile.

***

Jack : Si j'ai dit à la force anti-terroristes de suivre cette enquête c'est parce que c'était la seule chose responsable à faire.
Martin : Oui.
Jack : Ce n'est pas parce que je suis persuadé que Samir est un terroriste. N'essaie surtout pas de passer derrière mon dos c'est compris ?

***

Martin : Sam, j'ai un truc à te montrer.
Samantha : C'est Samantha, personne ne m'appelle Sam.
Martin : Jack t'appelle tout le temps Sam.
Samantha : Mais Jack est le patron, au cas où tu ne le saurais pas.
Martin : Hey attend. Si t'as un problème dis le moi en face d'accord ?
Samantha : Avec plaisir. Nous savons tous ce que tu mijotes avec Harrington.
Martin : Pourquoi j'ai l'impression que tu m'as déjà profilé ? Jeune, blanc, ambitieux, prêt à faire n'importe quoi pour sa carrière, y compris à doubler ses collègues et désobéir à son patron.
Samantha : Et à risquer de détruire la vie d'un pauvre innocent.
Martin : Avec les indices que nous avons déjà, tu auras beaucoup de mal à le faire passer pour innocent.
Samantha : Un innocent est présumé fautif. C'est ta devise c'est ça ?
Martin : Bon, je te remercie pour ton sermon, Samantha.

***Fin du Flash back***

Un silence gêné s’installa tandis que Jack reprenait peu à peu ses esprits et le contrôle de lui-même. Sa colère contre Martin retomba aussi vite qu’elle était montée.

Jack : Je… euh… excuse-moi, je n’aurais pas dû te dire ça.
Martin (blême de rage): Non, en effet.
Jack (d’un ton las): Ecoute je suis vraiment désolé, n’en parlons plus tu veux ?

Martin le regarda intensément quelques instants puis lâcha « OK » avant de tourner les talons. Alors qu’il avait la main sur la poignée, Jack lui dit : « Prends Danny avec toi pour aller vérifier ça ». Martin hocha la tête sans se retourner.

La tension accumulée depuis son explication avec Sam s’était déversée sur Martin mais en réalité il était surtout en colère contre lui-même.
Oh bien sûr ce n’était pas la première fois qu’ils avaient un désaccord professionnel mais jamais cela n’avait pris de telles proportions et cette fois cela laisserait des traces qui seront dures à effacer. Il avait peut-être perdu Sam définitivement. Et c’était vraiment de sa faute. Il savait qu’il n’aurait jamais dû confier cet interrogatoire à Sam, sa réaction était prévisible. Il espérait de tout son cœur que le type ne porterait pas plainte sinon la carrière de Sam risquait d’être fichue.
Il s’en voulait terriblement d’avoir peut-être gâché sa dernière chance de réconciliation avec Sam. Il venait de la décevoir et il sentait que c’était la fois de trop. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, il avait annihilé tous ses efforts de ces dernières semaines pour se rapprocher de Sam. Il savait qu’il venait de saper les bases de ce qui leur restait de complicité.
Jack avait l’impression que les murs lui renvoyaient sans cesse l’écho de sa dispute. Les mots, accusateurs, de Sam martelaient sa tête, résonnaient sans cesse à ses oreilles : « toi »… « confiance »...

Jack (marmonnant) : Je suis le roi des cons. Et dire que je suis diplômé de psychologie…

Il devait se ressaisir. C’était lui le patron et ils avaient deux disparus sur les bras. Deux personnes qui avaient besoin de lui et qui n’avaient que faire de ses états d’âme. Et puis se plonger dans le travail lui permettrait peut-être d’oublier un peu. Il se leva péniblement de son fauteuil, et se dirigea vers la salle de repos pour aller se chercher un café. Après quoi il prit une profonde inspiration et se rendit dans l’open space voir où en était Vivian.
Vivian le regarda fugitivement du coin de l’œil mais ne fit pas de commentaire.

Jack : Du nouveau ?
Vivian (en soupirant) : Danny a vérifié la piste d’un concurrent malheureux ou d’un collègue de travail jaloux et ça ne donne rien. Je me suis permise de dire au technicien resté chez les Moore de revenir : si le kidnappeur voulait une rançon il aurait déjà appelé. Bref, on est au point mort.
Jack (tapant du poing sur la table) : C’est pas possible, c’est un cauchemar !
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Message  tre Lun 25 Aoû - 10:57

la suite sil te plai
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Message  Baraboo Mer 27 Aoû - 17:49

Suffit de demander Very Happy
Voilà une (longue) suite Mannycentric pour changer. Avec quand même du Sam of course. Wink

*******

Sam était partie à grandes enjambées, comme une furie, en direction de l’ascenseur. Pourvu que je ne tombe pas sur Van Doren pensa-t-elle, il ne manquerait plus que ça. Mais elle parvint sans encombre à l’étage – 1 qui donnait sur le parking. Elle arriva à sa voiture, la déverrouilla, s’installa et se prit la tête entre les mains. Jack l’avait trahi ! Elle n’en revenait toujours pas que Jack lui ait fait un coup pareil. Comme s’il ne lui avait pas déjà fait assez de mal comme ça. Pire, elle se sentait humiliée. Voilà que maintenant il la laissait aussi tomber au niveau professionnel, ne lui témoignant plus aucune confiance. Pourquoi ne l’avait-il pas couvert ? Dieu que cet homme la faisait souffrir ! D’autant plus, qu’en ce moment son job était le seul élément auquel elle pouvait se rattacher. Danny, son grand frère, était moins présent auprès d’elle, et sa vie privée partait comme toujours à vau l’eau… Elle se contentait de pitoyables aventures sans lendemain. Parce qu’elle n’avait de toute façon aucune envie de s’attacher. Parce qu’elle n’arrivait pas à tourner la page en dépit de ses efforts désespérés. Parce qu’au fond d’elle elle voulait Jack et que, même si elle savait qu’elle ne l’aurait pas, qu’elle ne l’aurait plus, elle ne pouvait empêcher une petite flamme enfouie au plus profond de son cœur de continuer de danser dès que ses yeux croisaient ceux de Jack. Parce qu’elle l’aimait encore et qu’elle n’y pouvait rien, qu’elle ne pouvait plus lutter contre ses sentiments.
Des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Elle les essuya brusquement du revers de la main. La souffrance se mêlait à la rage. Que devait-elle faire ? Remettre sa démission à Van Doren ? Après tout plus rien ne la retenait au bureau…
Non, elle n’allait pas se laisser piétiner comme cela ! Elle allait se battre ; mais cela en valait-il encore le coup ? Elle mit le contact et démarra dans un crissement de pneu.

***

Arrêté par un énième feu rouge, Martin tapa de la paume de la main sur le volant. Il était encore sous le coup de sa « discussion » avec Jack. Il avait du mal à digérer les propos de son patron. D’autant plus, qu’il savait qu’il y avait un fond de vérité dans ce qu’il lui avait envoyé en pleine figure. Martin essayait malgré tout de se convaincre que le jugement de Jack était ridicule et qu’il lui avait adressé ses paroles blessantes sous le coup de la colère et peut-être même dans le but délibéré de le tourmenter à cause de sa relation passée avec Samantha. Qui sait ? avec Jack il faut s’attendre à tout. Il tenta donc de se persuader de ses qualités et de ses progrès en tant qu’agent depuis qu’il avait intégré l’unité des personnes disparues.

De son côté, Danny n’allait guère mieux et était en pleine crise d’introspection. Il avait tissé des liens très forts avec les membres de l’équipe, en particulier Jack. Il lui avait tant appris. Il l’avait aidé à remonter la pente et avait fait de lui un homme meilleur et un très bon agent du FBI. Peut-être était-ce pour cela qu’il n’avait pas su lui mentir, quelques heures auparavant. Et puis il y avait Samantha dont il aimait à se considérer comme le grand frère. Et en ce moment il était en train de se dire qu’il ne l’avait pas soutenue comme il le fallait, comme elle le méritait, comme un grand frère l’aurait fait. Au-delà du fait qu’il vivait mal la suspension de Sam, il se reprochait de s’être un peu éloigné d’elle ces derniers temps, tout obnubilé qu’il était par Elena.

Pour détendre l’atmosphère, et surtout essayer de se changer les idées, Martin fit ce qu’il faisait à longueur de journée avec Danny : l’asticoter.

Martin : Tu ne peux pas te passer de moi, avoue. C’est pour ça que tu n’as finalement pas passé le concours d’avocat et que tu es resté.

Danny médita un instant sur ce que venait de dire Martin. C’est vrai qu’il aurait beaucoup de mal à se passer de ses collègues. Pour lui, l’équipe était comme sa deuxième famille. Mais finalement il répliqua sur un ton taquin : « Dis plutôt que c’est parce que j’ai encore du boulot pour te faire porter des chemises moins affreuses ».

Encore un tournant à gauche et Martin engagea la voiture sur la route menant aux docks abandonnés. Il ne lui fallut pas plus de quelques instants pour repérer la Taurus bleue de Freewell. C’est bien simple, c’était le seul signe d’une présence humaine à des centaines de mètres à la ronde. Il se gara à proximité du véhicule et les deux agents sortirent pour l’inspecter. Tandis que Danny faisait le tour de la voiture et inspectait le coffre, Martin se contorsionna d’une façon peu élégante pour atteindre le siège passager et fouiller la boîte à gants.

Danny (avec un sourire moqueur) : Tu sais que t’es sexy dans cette position Marty?
Martin : C’est ça moque-toi !
Danny : Mais si je t’assure !
Martin : Bon Danny ça suffit ! Sinon je vais tout raconter à Elena…
Danny : Raconter quoi ?
Martin : Comment tu me dragues pendant le boulot. Je suis sûre qu’elle sera ravie de l’apprendre. D’ailleurs, en y réfléchissant, c’est ce que j’aurai dû faire depuis longtemps : je lui aurais épargner de devoir supporter ta compagnie pendant des mois.
Danny (faussement vexé): Comment ça me supporter ?! Tu devrais être honoré de profiter de ma présence.
Martin (manquant s’étrangler): Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! Bon on pourrait peut-être se remettre à travailler maintenant ?
Danny (haussant les épaules): Alors qu’est-ce que ta position acrobatique t’as permis de découvrir ?
Martin (en grimaçant) : C’est ça le plus drôle : rien, nada. Aucun papier, aucun signe suspect.
Danny (l’air de rien) : Ben ça valait quand même le coup d’œil.
Martin (exaspéré) : Danny!
Danny (innocemment) : Quoi ?
Martin (préférant ne pas relever): Si Gary Freewell s’était suicidé en se jetant à l’eau, il est probable qu’il aurait laissé son portefeuille dans sa voiture, non ?
Danny (faussement admiratif): Tu sais que tu m’impressionnes Marty ? Je te l’ai déjà dit ça ?
Martin : Oui, mais je ne m’en lasse pas !
Danny : Alors quelle est la prochaine étape ô grand sage ?
Martin (bombant le torse) : Sans hésitation, faire venir ici les hommes-grenouilles pour s’assurer qu’il n’a pas sauté dans l’East River.

Martin téléphona aux autorités compétentes puis revint auprès de Danny qui s’était adossé à leur voiture.

Danny (l’air résigné): Bon, ben il n’y a plus qu’à attendre.
Martin (avec un petit sourire, sachant que la patience n’était pas la qualité première de son collègue): Exactement.
Danny (une demi-heure plus tard, marmonnant): Quand est-ce qu’ils arrivent ?
Martin : Probablement dès qu’ils seront sortis des embouteillages.
Danny (en soupirant): Dis plutôt, quand ils auront trouvé leur chemin dans ce labyrinthe.
Martin : Tu as déjà entendu parler d’un petit boîtier qu’on appelle GPS? Ah non, c’est vrai, j’oubliais que je suis en train de parler à quelqu’un qui sait à peine se servir d’un ordinateur !
Danny (vexé) : Pff. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre.

Peu après, Martin et Danny tournèrent la tête, alertés par le bruit crachotant d’un moteur poussif. Quelques instants plus tard, un gros fourgon stoppait à leur hauteur. Des plongeurs en tenue en descendirent et traînèrent derrière eux un petit zodiac. L’un des hommes-grenouilles s’approcha du duo.

Danny (à voix basse): Promet-moi de bien te tenir devant notre invité, Marty.
Martin (murmurant): Chut !
Le chef des plongeurs : Agent Fitzgerald ? Nick Adams.
Martin (en lui tendant la main): Enchanté.
Nick Adams : Je vous le dis tout net, on n’a pas les moyens adéquats pour draguer les profondeurs. On va devoir se contenter de plonger ici et là.
Danny : Ah le budget ! On sait ce que c’est. Faites du mieux que vous pouvez.

Nick Adams hocha la tête et partit rejoindre ses troupes pour organiser l’opération.
Les deux agents observèrent silencieusement les préparatifs puis les premières plongées.

Danny : Je me demande si ça t’irait une combinaison de plongeur.
Martin : Sûrement aussi bien que le costume de Spiderman.
Danny : Non !? C’est toi Spiderman ?
Martin : Eh oui !
Danny : Tu viens de casser le mythe, je suis trop déçu.

Finalement, les plongeurs sortirent de l’eau et Nick Adams se dirigea vers les 2 agents.

Adams : Ca n’a rien donné. A part les détritus habituels, aucun signe. Vu le faible courant je ne pense pas qu’un corps est pu être emporté plus loin.
Martin : Merci.

Adams hocha la tête et s’éloigna. Son équipe avait déjà rangé le matériel. Peu après le fourgon démarra et Danny et Martin se retrouvèrent seuls.

Danny : Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
Martin (sur un ton sentencieux): On réfléchit.
Danny : Ca m’aiderait si tu le faisais vraiment.
Martin (incrédule): Mais c’est pas vrai ça ! Il n’y a donc que moi qui bosses ?! Alors je récapitule : on a la voiture mais aucune trace de notre disparu. Apparemment il est arrivé jusqu’ici de son plein gré puisqu’il n’y a pas de signe de lutte. Selon toutes probabilités il ne s’est pas suicidé. Alors qu’est-il venu faire ici ?
Danny : Tu sais Martin, j’étais déjà arrivé à cette conclusion tout seul. C’est pour ça que je te demandais ce qu’on fait maintenant.
Martin (grommelant) : On prévient Jack.
Danny : Tu t’en charges ?
Martin (irrité): Non, tu n’as qu’à l’appeler.

Sa réaction intrigua Danny mais il ne dit rien. Il avait remarqué le comportement taciturne de Martin pendant le trajet pour venir jusqu’aux docks mais il était trop mal par rapport à Sam pour y avoir vraiment prêté attention. Qu’est-ce que Jack avait bien pu dire à Martin quand il était aller le voir dans son bureau ? Danny décida d’attendre que Martin veuille bien lui en parler et composa le numéro de Jack pour lui faire part de leurs constatations. Etant sur la route, Danny suggéra qu’ils aillent rendre une nouvelle visite aux Moore qui ne lui avait pas paru nets quand il y était allé avec Sam la veille. Jack donna son accord et coupa la communication.

***

Danny : Et si vous me disiez la vérité maintenant ?
Paul Moore : je… je ne comprends pas, je vous assure que je vous ai dis tout ce que je savais.
Danny (l’air menaçant) : Mauvaise réponse. Je sais que vous avez omis de nous parler de certaines choses. Je veux savoir quoi.
Paul Moore : Mais rien !
Danny : Il va falloir trouver mieux !
Paul Moore : Qu’est-ce que vous croyez ? Je veux retrouver Lydia !
Danny (se levant et le toisant du haut de son mètre 85) : Et bien on ne dirait pas ! Ecoutez, vous nous cachez des informations alors que plus on en saura et plus on aura de chances de retrouver votre fille. Alors maintenant je répète : que nous cachez-vous ?
Paul Moore (à voix basse, un peu gêné): Lydia est ma fille mais… euh … pas ma fille biologique.
Danny : Vous voulez bien être plus précis ?
Paul Moore : Elle est le fruit d’une FIV avec donneur anonyme. Mais je ne vois pas en quoi c’est lié à la disparition de ma fille.
Danny : Ce n’est pas à vous d’en décider. Vous auriez dû nous communiquer cet élément la première fois qu’on est venu. Ca nous aurait permis d’explorer d’autres pistes et d’éviter de perdre du temps.
Mr Moore (bredouillant) : Je suis désolé, vraiment.
Martin : Bien, merci pour votre franchise monsieur Moore.


Le soir, devant chez Sam


Il était assis dans sa voiture. Il avait coupé le moteur depuis déjà plusieurs minutes mais il ne parvenait pas à se résoudre à descendre de son véhicule et rejoindre celle à qui il avait causé tant de tort. Après tout, il était le principal responsable de cette situation. Il leva les yeux vers l’immeuble. Malgré les rideaux à demi tirés, il pouvait distinguer une faible lumière dans ce qu’il savait être le salon. Il savait qu’il devait aller lui parler et essayer de la réconforter malgré le mal qu’il lui avait fait aujourd’hui. Leur relation était plus forte que ça. Et puis de toute façon, tenaillé par les remords et la culpabilité, il n’arriverait sans doute pas à trouver le sommeil. Il devait donc faire le premier pas. Il inspira alors un grand coup et sortit de sa voiture. Après avoir marqué une courte pause il se dirigea vers l’immeuble et grimpa rapidement les quelques marches qui le séparaient de l’entrée. Une fois sur le perron, il composa le code d’accès qui n’avait pas changé depuis sa dernière visite, deux semaines plus tôt. Il emprunta l’escalier et monta jusqu’au premier étage. Il s’arrêta devant la porte et frappa doucement.

***
Mais qui est-il? Moi sadique? Non! Mr.Red
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Message  **Marine** Mer 27 Aoû - 20:03

Ah no pas sadique du tout mdr.

Allez, heu, la suiiiite!!

J'ai adoré cette Manny suite Mr. Green bravobom bravobom bravobom
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Message  jabamiah Mer 27 Aoû - 20:19

Ahh du Manny! J'aime bien!! particulièrement les petites phrases que tu mets entre parenthèses, j'adore.
Alors, est-ce que Jackounet va être excusé pour son comportement?

J'attends de voir la suite! bravobom
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Message  Baraboo Ven 29 Aoû - 17:51

Une toute petite suite...

********

La bouteille de vin rouge qu’elle dénicha au fond d’un placard lui rappela cruellement le soir où Jack débarqua chez elle par surprise avec un Bourgogne. Elle secoua la tête comme si ce simple geste pouvait chasser ses souvenirs. Elle repoussa la bouteille, mais bientôt la ramena vers elle, sortit un tire-bouchon et l’ouvrit. Ce soir elle avait besoin d’alcool et c’était tout ce qu’elle avait sous la main. L’idée de sortir acheter un alcool plus fort ne l’effleura même pas. Elle ne voulait voir personne et encore moins risquer de tomber nez à nez avec un couple amoureusement enlacé. Cela aurait été bien trop pénible et, elle le savait, au dessus de ses forces.
Elle refusait de toutes ses forces de penser à sa conversation avec Jack mais ne put résister bien longtemps. Un flot de sentiments mêlés la submergea. Elle se sentait abandonnée, rejetée, humiliée. Elle éprouvait un sentiment de … de quoi au juste ? De colère ? Oui sans doute, mêlée à de la déception aussi. Et puis la frustration et le désespoir l’envahirent. Et moi qui croyais à un possible nouveau départ. Qu’est-ce que je peux être bête !
Leur relation actuelle était comme marquée d’un écriteau « peinture fraîche ». Tout s’était écroulé puis ils avaient reconstruit lentement, pierre après pierre, et là il venait tout bousiller, tout salir en piétinant allègrement son cœur.
Elle repensa à son trajet en voiture avec Jack après leur visite chez Mme Freewell. Elle s’était fugacement demandée si elle se voyait avoir un enfant et elle s’était dit, non sans amertume, qu’il faudrait déjà qu’elle trouve le père ; mais elle n’avait pas voulu s’aventurer plus loin sur ce terrain là. Et voilà que maintenant ces pensées revenaient, de façon insidieuse. Les barrières qu’elle avait érigées autour de cette question finirent par céder. Elle avait encore du mal à se l’avouer mais la vérité c’est qu’elle avait peur de s’engager. Elle ne sortait qu’avec des hommes avec lesquels elle était sûre de n’avoir qu’une aventure : Eric Keller…etc, sans parler de Jack Malone, son patron et, qui plus est, à l’époque était marié. Sauf que dans ce dernier cas, cela s’était avéré être bien plus qu’une simple liaison…
Bien que ce soit d’abord surtout le désespoir qui l’ait jeté dans les bras de Martin, entre eux cela aurait pu durer. Les choses paraissaient simples. Sauf que l’ombre de Jack planait autour d’eux… Ses sentiments étaient confus et elle n’avait jamais pu se consacrer pleinement, comme elle aurait dû, à cette nouvelle relation.
En vérité, elle avait du mal à faire confiance aux hommes et les racines de cet état étaient profondes. Jack était l’exception. Et il venait de la trahir.

Des coups frappés à sa porte la tirèrent de ses pensées. Pourvu que ce ne soit pas Jack, espéra-t-elle. Elle n’avait vraiment aucune envie de lui parler. A vrai dire elle voulait rester seule, sans être dérangée et encore moins par Jack qui était la dernière personne qu’elle ferait entrer. Elle hésita à répondre. Les coups redoublèrent. Finalement, elle se dirigea vers la porte et l’ouvrit à contrecoeur, le visage fermé.

****
Alors qui c'est? Laughing
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Message  **Marine** Ven 29 Aoû - 18:17

Oh non t'abuse totaaaaal mdr. Je rêve!!! C'est quoi cette...sadicité? Wink

Hé ho, Sam qui force sur la bouteille...Faut pas sombrer dans l'alcoolisme cocotte!!
Ah, et je te trouve tres cruelle pour les smarties de dire qu'elle s'est jeté dans les bras de Martin dans le desespoir mdr. Non je plaisante Very Happy

En tous cas j'adore toujours et je quémande une suitounette! Please Mr. Green
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Message  jabamiah Ven 29 Aoû - 23:07

Alors qui c'est?

C'est le Papa Nouwel! santa

Un passage court mais efficace, par contre là où je suis pas non plus d'accord, c'est que Sam se soit jetée dans les bras de Martin par désespoir! nunununu Shit yé souis pas d'accord lol c'est mon coeur de Smarty qui parle I love you

Vivement la suite avec la confrontation! Mr.Red
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Message  Baraboo Sam 30 Aoû - 17:37

**Marine** a écrit:Oh non t'abuse totaaaaal mdr. Je rêve!!! C'est quoi cette...sadicité? Wink
Laughing Je sens que ça va me poursuivre un moment!
Alors pour rester fidèle à ma "sadicité", il va falloir patienter un peu (un tout petit peu) pour avoir la suite. Mr. Green
Un indice quand même : ce n'est pas santa Laughing
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Message  tre Sam 30 Aoû - 18:43

ahahahahahhhhhhhhhhhhh Exclamation Exclamation Exclamation Exclamation
alors c'est qui Question Question Question
vivement la suite
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Message  Baraboo Sam 30 Aoû - 18:47

Ben...je sais pas... ouh la menteuse Mr.Red
Tu veux que ce soit qui? Et non, Martin n'est pas un choix possible, lol (même si je n'ai absolument rien contre les smarty
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Message  **Marine** Sam 30 Aoû - 18:50

Jack, Jack JACK !!! I love you
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Message  tre Sam 30 Aoû - 19:53

j'ai envi que ce soit martyyyyyyyyyyyyyyyyyyy 2love2 2love2 2love2 mais il y a beaucoup de chance que ce soit jack Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad
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Message  Baraboo Sam 30 Aoû - 20:34

Et bien c'est...


Sam (surprise) : Danny ?
Danny (plaisantant pour masquer sa gêne) : Tu ne vas pas si mal que ça, tu me reconnais encore !

Cette tentative maladroite pour détendre l’atmosphère n’arracha pas l’ombre d’un sourire à Sam.

Sam : Qu’est-ce que tu veux ? Parce que je ne suis pas d’humeur.
Danny (redevenu sérieux): Je voudrais te parler. C’est important, pour moi.

Après quelques instants, Samantha s’effaça pour le laisser entrer.

Au vu de l’accueil plutôt frais et de la bouteille de vin déjà bien entamée, Danny prit vite la mesure du mal-être qui rongeait Sam. Il s’en doutait. C’est d’ailleurs pour cela qu’il était venu. Mais cela n’empêcha pas son cœur de se serrer en constatant la souffrance qui habitait sa collègue.
Pendant qu’il évaluait les dégâts et réfléchissait à la meilleure façon de lui apporter son aide, Sam s’activait dans la cuisine et en revint avec un verre de jus d’ananas. Elle alla le poser à côté du sien, sur la table basse qui jouxtait le canapé. Puis elle se réinstalla à la place qu’elle occupait avant que Danny n’arrive. Celui-ci la rejoignit et se laissa tomber à ses côtés sur le sofa.
Sam ne semblait pas décidée à s’épancher et bientôt le silence les enveloppa. Ils pouvaient entendre distinctement les bruits du dehors : une voiture passa à grande vitesse, un groupe de jeunes apparemment déjà bien éméché chantait à tue-tête, un sac poubelle rempli de verre alla s’écraser au fond d’un container à ordures… Danny se racla la gorge et finit par prendre la parole. Il soupçonnait fortement que Jack ne soit pas étranger à l’humeur pour le moins sombre de Samantha, mais il préféra aborder le sujet sous un autre angle.

Danny : Crois-moi, ce type ne vaut pas le coup que tu te tortures.

Devant son manque de réaction, il enchaîna un peu maladroitement : « Tout le monde t’apprécie dans l’équipe et reconnaît tes compétences et ce n’est pas cet incident qui va y changer quelque chose ».

Sam (douloureusement): Non, visiblement pas tout le monde…
Danny (se mordant la langue): Sam…Tu as complètement ta place parmi nous et peut-être même plus que moi.
Sam : Ne dis pas n’importe quoi…
Danny (à brûle-pourpoint): Tu as honte de ce que tu as fait ?
Sam (irritée): Mais je ne regrette rien Danny, rien. Cette ordure n’a eu que ce qu’elle méritait. J’ai réagi comme mon cœur me l’a dicté à ce moment là, et si ça devait se reproduire demain, je me comporterai de la même façon.
Danny (doucement) : Tu es sûre de ne pas culpabiliser, même un tout petit peu ?
Sam (élevant la voix): Ecoutes, si tu veux vraiment savoir oui je ne suis pas très fière de ne pas avoir su garder le contrôle de mes nerfs, de ne pas m’être comportée en parfait agent fédéral… mais c’était plus fort que moi et avoue qu’il l’a bien cherché.

Preuve qu’elle n’était pas dans son état normal, Sam finit par craquer et lâcher ce qu’elle avait sur le cœur. A son grand étonnement. Normalement, seul le regard à la fois tendre et intense de Jack, celui qui lui était spécialement réservé, pouvait l’amener à se confier. Elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance, qu’il la comprenait et ne la jugeait jamais. Enfin elle croyait savoir…parce que maintenant…elle n’avait plus aucune certitude. Elle se sentit d’un coup complètement vulnérable. La faute à Jack…et la sienne aussi. Jack…Pourquoi fallait-il que tout tourne toujours autour de lui ? Pourquoi ses pensées revenaient-elles toujours vers lui ?

Sam (bouleversée): Je…je me suis sentie tellement impuissante, démunie face à ce type… à la situation…je me suis demandée ce qu’il pouvait bien avoir fait à Lydia… et tu vois…imaginer…certaines choses, ça m’a…

Danny pivota légèrement et la serra fort dans ses bras protecteurs. Il ne supportait pas de voir celle qu’il considérait un peu comme sa sœur dans cet état.

Sam (bouleversée) : je sais que j’aurais pas dû… que j’aurais dû réussir à me contrôler, que…
Danny (apaisant): Je sais ce que c’est. Moi aussi j’ai un peu bousculé des suspects.

A l’entente de ces derniers mots, Sam s’échappa de l’étreinte de Danny.

Sam (amèrement, une grande douleur au fond d’elle) : Et Jack t’as couvert.
Danny (réticent): Oui. Mais regarde Elena quand Carlos a kidnappée Sophie.
Sam : Au moins elle avait des raisons. La vie de sa fille en dépendait.
Danny : Toi aussi, tu as sans doute tes raisons…

Sam ne répondit pas. Après quelques instants, Danny reprit doucement : « Tu sais il s’en veut vraiment. Il a engueulé Martin et s’est enfermé dans son bureau ».
Sam (d’un ton un peu brusque) : Je ne veux plus parler de ça.

En fait, c’était de Jack dont elle ne voulait plus parler. Mais plutôt crever que d’admettre que Jack Malone, sans même le savoir, continuait à contrôler sa vie, quoi qu’elle fasse pour y remédier.

Danny : OK, mais sache quand même qu’il fait tout ce qu’il peut pour t’aider. Je l’ai entendu téléphoner à l’avocat du type pour que son pervers de client ne porte pas plainte contre toi.

Sam laissa échapper un petit rire amer. Mais cette révélation la perturba plus qu’elle ne l’aurait voulu.
Cependant sa décision était prise et elle n’allait déjà pas commencer à en changer…

***

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