RIVIERE D'ENFANCE (compléte)

super

vivement la suite

excellente fic!!!
bravo a toi
j'ai hate de voir la suite

Martin eut un léger sourire car c'est lui qui avait interrogé Myriam et elle lui avait paru plutôt hors de cause. Désormais, il a l'impression de s'être fait avoir comme un débutant par une gamine qui n'a pas encore 15 ans. S'il avait lui-même des enfants, seraient-ils différents de tous les autres ?

Au même moment, Jack reçut un appel sur son portable. Le technicien a réussi, avec beaucoup de mal, à ouvrir un fichier codé qui contient deux photos. Il prit donc la décision de retourner au bureau, laissant le soin à Danny et Martin de se charger de la petite amie et de Charlie Dobson.

- Tu vas t'en remettre Martin, ce sont des jeunes, ils ont forcément des secrets.
- Merci Danny, je me sents beaucoup mieux.
- Je te laisse Charlie ?
- o.k.

BUREAU DU FBI

Jack regarda les deux photos que lui a données le technicien. Sur la première, il y a un enfant d'une dizaine d'années à peu près et sur l'autre, le même enfant ainsi que deux autres qui paraissent un peu plus vieux. C'est donc une nouvelle piste à explorer, mais peut-être que les parents auront une réponse à lui fournir sur ce nouvel élément.

APPARTEMENT DES ANDREWS

- Agent Malone, qu'y a t'il ? demanda Alicia
- J'aimerais de nouveau vous poser quelques questions.
- Mon mari était fatigué, il est allé se reposer.
- Réveillez-le alors ; dit-il
- Bon, d'accord.

Michaël Andrews lui apparut dans le même état que ce matin, l'air abbatu et la mine déconfit.

- Que se passe t'il ? Avez-vous retrouvé Nate ?
- Non, pas encore, mais j'aimerais que vous regardiez ces deux photos et que vous me disiez si elle vous disent quelque chose.

Il passa les photos à la mère qui eut beau chercher dans sa mémoire, elle ne les connait pas. Edith ne prit même pas le temps de poser son regard dessus et les refila à son fils, qui à son tour, répondit négativement.

- Qui sont ces enfants ? demande Michaël
- J'espérais que vous pourriez me le dire. répondit jack
- Où étaient-elles ?
- Dans un fichier, sur son PC.

Michaël parut surpris, comme s'il avait déjà vu les photos, mais la présence de sa femme et de sa mère semble le gêner. Celui-ci assura de nouveau ne rien savoir du tout.

- Je dois vous laisser. dit Jack

COLLEGE ST-JAMES

- Bien Myriam, je suis l'agent Taylor du FBI, un collègue de l'agent Fitzgerald. Pourquoi est-ce que tu ne lui as pas dis que Nate n'est plus ton petit ami ?
- C'est vrai, je fréquente Charlie, mais Nate est au courant et il est venu me voir la veille de sa disparition pour me demander pardon.

FLASHBACK/PRES DU CASIER DE MYRIAM

- Salut Myriam. dit Nate
- Nate ? Ca m'étonne que tu sois encore au collège à cette heure ci.
- C'est vrai que ces derniers temps, j'ai agi comme un crétin, mais je ne pouvais pas faire autrement.
- Je sors avec Charlie tu sais.
- Oui, je suis au courant, au moins il est là pour toi. Je voulais juste te demander pardon.
- Redeviens le Nate d'avant d'accord ? Parce que là, ce n'est plus toi.
- Tout va bientôt rentrer dans l'ordre.
- Je dois m'en aller.
- Au-revoir. dit-il en la regardant droit dans les yeux

j'adore toujours
j'attends une suite de pied ferme

Alors encore la suite et merci de vos encouragements

- Est-ce qu'il n'aurait pas mal pris le fait que tu en choisisses un autre ?
- Bien sur que non, il connait Charlie de toute façon.
- Peut-être que ton nouveau petit copain a voulu lui montrer que tu lui appartenais à lui, maintenant et il s'est emporté un peu trop vite.
- Nate et Charlie ne se sont pas disputés.

Dans une autre pièce, non loin de Danny, Martin intérroge le petit ami.

- Est-ce que Nate est venu te voir au sujet de Myriam ?
- Oui, la veille de sa disparition. J'ai cru qu'il allait me dire de me tirer parce qu'il voulait la reprendre mais il m'a simplement dit que j'avais de la chance et qu'il ne fallait pas que je fasse la même connerie que lui.
- Il n'y a donc pas eu d'affrontement entre vous deux ?
- Mais non, Tom était là, il pourra vous le dire.
- Qui est-ce ?
- Thomas Reilly, un gars de notre classe, il sèche souvent, et je pense qu'il doit déjà être rentré chez lui à cette heure ci.

BUREAU DU FBI

De retour au bureau dans la soirée, ils firent part des nouvelles à Jack. Demain, celà fera deux jours que Nate n'a plus donné signe de vie. Personne ne semble l'avoir aperçu, personne ne semble lui avoir parlé le jour de sa disparition. Où peut-il bien être ? Il avertit ses deux collègues qu'il n'a rien pu tirer des parents au sujet des photos et qu'il leur a demandé de se présenter au bureau demain matin, il espère ainsi que Michaël réagira et fera avancer l'enquête. Lui, il ira voir cet autre adolescent dont ils n'ont jamais entendu parler jusqu'ici.

BUREAU DU FBI - LENDEMAIN MATIN

- Danny, dès que le père arrive, tu me le mets dans une salle, tu lui recolles les photos sous le nez et tu ne le lâches plus d'une semelle. Martin, je voudrais que tu fasses des recherches sur cette famille à Portland, il y a quelque chose de pas tout à fait net chez eux.
- Très bien Jack, répondit Martin

COLLEGE ST-JAMES

Un calme inhabituel régne au sein de l'établissement. Les bureaux administratifs sont désertés, personne ne semble surveiller les allées et venues des élèves. Puis, il entendit des pas venant du bout du couloir et il vit la silhouette du principal apparaitre.

- Agent Malone, que puis-je pour vous ? dit-il
- Est-ce que Thomas Reilly est ici ?
- Oui, je l'ai aperçu , mais il y a un rapport avec Nate ?
- Ils ont été vus tous les deux.
- C'est étonnant de la part de Nate, mais je vais vous le chercher.

Il attendit à peine quelques minutes.

- Agent Malone, voici Thomas Reilly.
- Tu étais avec Nate Andrews la veille de sa disparition quand il parlait à Charlie ?
- Possible.
- Ils se sont disputés ?
- Non, c'est avec Ben qu'il s'est enguelé, pas avec Charlie.
- Benjamin Richards ? demanda étonné le principal
- Oui, avant hier matin.
- C'était le jour de sa disparition. dit Jack
- J'en sais rien moi, je m'occupe pas de ses affaires, je passais devant eux donc je les ai vu, mais j'ignore ce qu'ils se disaient.

la suite la suite !!!!

- Où est ce benjamin Richards ? demanda de suite Jack
- J'ai prévenu ses parents ce matin, il n'est pas en cours et ce n'est absolument pas dans ses habitudes.
- Bien, s'il réapparait, prévenez-moi, c'est important.

BUREAU DU FBI - SALLE D'INTERROGATOIRE

Michaël Andrews, costume sombre, chemise blanche mais cravatte noire, attend sagement que l'on vienne de nouveau lui poser des questions auxquelles il n'a pas forcément envie de répondre. S'il avait son fils en face de lui, en cet instant, il ne sait pas quelle réaction il aurait. Joie de le retrouver malgré leur mauvaise entente ou colère pour tout ce qu'il est obligé de subir ?

- Bonjour Monsieur Andrews, comme vous n'avez pas eu l'occasion de bien regarder les photos hier, je me suis dit que vous auriez peut-être envie de les revoir une nouvelle fois.
- C'est inutile.
- Ecoutez Monsieur Andrews, Nate a disparu depuis deux jours, vous ne croyez pas que vous pourriez faire un effort pour lui ?
- Je ne vois pas en quoi elles peuvent avoir un rapport avec mon fils.
- Elles n'ont tout de même pas attéri comme par magie sur le PC de Nate ?
- J'ignore totalement où il a été les dénicher, moi-même je ne les aient pas.
- Donc, vous les avez déjà vues ?
- Oui, vous êtes satisfait ?
- Alors qui sont ces gosses ?

Michaël hésita un long moment avant d'avaler sa salive et de reprendre la parole et aussi son courage à deux mains.

- Sur celle-ci qui a été prise en 1980, c'est mon jeune frère Sean, il devait avoir 10 ans à l'époque, sur la deuxième, il y a Sean, moi à 14 ans et Chris qui avait 12 ans, mon autre frère.
- Mais pourquoi ne pas nous l'avoir dit plus tôt ?
- Pourquoi ? Mais parce que Nate ne connait pas leur existence, Chris est mort l'année où a été prise cette foutue photo et je ne sais pas ce qu'est devenu Sean, il a toujours été un rêveur, il n'est plus aux USA je crois.
- D'accord, restez ici Monsieur Andrews !

jack qui était revenu entre-temps du collège, entendit toute la conversation. Il a croisé Martin qui planche toujours sur le passé de cette famille à Portland. Une autre surprise cependant les stupéfia. Le technicien leur annonça que Nate stockait sur son disque dur des journaux et articles de presse concernant un certain Eric Lindman. Pour toute personne humaine dans ce pays, ce nom fait tressaillir, bondir même. Cet homme est un assassin d'enfants qui a sévi durant de longues années et la liste de ses victimes est impressionnante. Dans quel but cherchait-il ces informations ?

- Danny, je te laisse une heure pour me localiser le petit frère.

De son côté, il prit l'initiative de retourner voir le père.

- Savez-vous que votre fils cherchait des infos sur Eric Lindman ?
- Le type dont on parle sans arrêt dans la presse ?
- Celui-là même.
- Pourquoi ?
- Peut-être que si vous nous disiez toute la vérité nous le serions et ne perdrions pas notre temps.
- Je n'ai rien à dire de plus et je ne vois pas en quoi cet homme est mêlé à mon gamin.

Ils discutèrent ainsi pendant un long moment avant que Danny ne vienne les interrompre.

- Je n'ai rien trouvé sur le petit frère, et pour cause, Martin a appris que l'autre frère, Chris, s'est suicidé en se tirant une balle dans la tête, il avait tout juste 12 ans, Sean, lui, a disparu de Portland en 1982, deux ans après la mort de son frère. Sean Andrews ne voyage pas, il n'a jamais été retrouvé Jack, c'est différent. Eric Lindman qui avait déjà sévi à l'époque a été soupçonné mais ça ne collait pas avec sa façon de faire et il a pu prouver qu'il était à un autre endroit ce jour là alors !

- C'est pour ça que Nate cherchait des documents, il a cru que ce type avait enlevé son oncle.
- Comment a t'il eu connaissance de l'existence de ses oncles ?
- A quoi crois-tu que ça sert une grand-mère ?
- Oui, mais ce type est en prison, il va être jugé, et en plus il n'y est pour rien, celà dit, un de plus ou un de moins dans son cas !
- A moins que Nate ait pu trouver une piste ou un indice qui pourrait nous prouver le contraire.
- Avant toute chose, tu devrais lire ça Jack, tout ce que j'ai appris sur cette charmante famille, tu devrais appeler le numéro en rouge. dit martin arrivé juste à ce moment là.
- D'accord Martin.

Il prit le tas de feuille que lui tendait Martin et disparut dans son bureau dont il ferma la porte pour être tranquille.

Joseph Andrews, le patriarche, policier, menait une vie très dure à sa femme et à ses trois enfants. Lorsque Chris s'est suicidé en 1980, Michaël est parti vivre chez un ami dont le père était lui aussi dans la police. Deux ans plus tard, Sean a totalement disparu alors qu'il jouait devant chez lui, il n'a jamais été retrouvé. Jack composa le numéro de téléphone de la famille chez qui Michaël a été vivre.


Alicia Andrews, inquiète de ne pas revoir son époux, vint à la rencontre de Danny.

- Excusez-moi mais j'aimerais des nouvelles de mon mari.
- Nous l'interrogeons toujours, veuillez attendre sagement.
- C'est que je me suis souvenu que Nate allait parfois à l'hôpital pour donner un coup de main, il y avait fait la connaissance de quelqu'un je crois.
- Quel hôpital ?
- Celui-ci (elle lui tendit un bout de papier)
- Bon mon collègue va s'en charger.

bravo theo, c'est super ce que tu ecris!!

larissa a écrit:bravo theo, c'est super ce que tu ecris!!

ouais, continue comme sa surtout !!!

tout à fait d'accord, j'ai hâte d'en savoir plus

Merci de vos encouragements, j'espère que le suite ne va pas vous déplaire, je ferai ça demain là je rentre et je suis sur les rotules.

Comme promis, voici la suite

Martin partit pour l'hôpital tandis que Jack sortit enfin de son bureau et demanda à Danny de l'accompagner auprès de Michaël Andrews.

- Bien, Michaël, pourquoi avez-vous quitté votre famille à l'âge de 14 ans ? demanda Jack en le regardant droit dans les yeux
- ça m'aurait étonné que vous n'alliez pas foutre votre nez là-dedans !
- Répondez Michaël. insista Jack
- Parce que vous croyez vraiment que ça va aider Nate à revenir plus vite à la maison ?
- ça va peut-être nous aider à comprendre où il a pu aller. dit Danny
- Mon passé, agent Taylor, ne regarde que moi.
- Monsieur Andrews, et regardez-moi droit dans les yeux quand je vous parle, le moindre petit détail à son importance y compris dans votre passé. dit Jack
- Petit détail qui ne vous serez d'aucune utilité, je puis vous en assurer.
- Je comprends que certaines douleurs du passé soient difficiles à supporter.
- Qu'en savez-vous ?
- J'ai téléphoné à votre ami chez qui vous habitiez à Portland.
- Ah oui ? fit-il étonné
- Je suis au courant de tout Michaël.
- Vous mentez. ! répondit-il en colère
- Je sais que votre père abusait de vous et de vos frères, c'est pour ça que Chris s'est tiré une balle dans la tête, il ne pouvait plus le supporter.
- C'était un accident !
- Non, ça c'est ce que votre père faisait croire à tout le monde, vous avez simplement voulu vous convaincre que pour une fois, il disait la vérité. Mais vous, vous savez tout au fond de vous-même qu'il mentait.
- Je ne vois pas ce que vous attendez de moi si vous savez.
- Ce que je veux savoir, Michaël, c'est si vous avez abusé de votre fils ?
- Comment osez-vous penser une chose pareille ? dit-il dans une colère folle tout en se levant de sa chaise
- Asseyez-vous Monsieur Andrews, asseyez-vous s'il vous plait. demanda Danny
- Mais vous ne comprenez donc pas ?
- Quoi ? Dite-le nous Michaël ? Que-ce que nous ne comprenons pas ? demanda Jack
- Je n'ai jamais touché mon gamin, jamais, et ça va faire 15 ans que ça dure. Je voyais ma femme qui le serrait contre elle et moi, je m'écartais parce que je ne pouvais même pas le regarder, elle n'arrêtait pas de me dire qu'il avait le visage de mon père, quel cadeau ! Il ne m'inspirait que du dégoût. Et j'ai passé toutes ces années à trouver des combines pour éviter d'être trop près de lui, m'échapper dès qu'il commence à s'approcher, ne jamais lui répondre quand il me demandait comment était son grand-père, sans oublier ma propre femme, sentir son regard posé sur le mien et qui cherche à comprendre pourquoi l'homme qu'elle a épousé n'est plus le même, toujours paraitre bien face à des patients qui toute la sainte journée passent leur temps à vous débiter tous leurs petits malheurs en pensant que vous, forcément, vous ne pouvez pas en avoir, fuir, fuir le plus loin possible et s'apercevoir en fin de compte que où que vous alliez, ce ne sera jamais assez loin. Est-ce que vous savez ce que c'est au moins ?

Un long silence se fit dans la pièce, où ni Jack ni Danny n'osèrent répondre.

- Non, je ne sais pas ce que c'est en effet, mais je sais que vous ne serez jamais comme votre père. répondit finalement Jack
- Votre femme n'est pas au courant ? demande Danny
- Etant donné la nature de nos relations, je suppose qu'elle a deviné depuis longtemps déjà.
- Bien veuillez attendre s'il vous plait.

HOPITAL DE NEW-YORK (j'ai pas la moindre idée du nombre d'hôpitaux à New-York, donc je ne précise pas de nom)

Martin interrogea l'infirmière en charge de Nate dans le service.

- Nate est un gentil garçon, il est précieux ici auprès des malades.
- Est-ce qu'il est plus proche d'un patient que d'un autre ?
- Oui, il l'était, mais le patient est décédé en début de semaine, pour Nate, c'était la première fois, alors il était malheureux.
- Comment s'appelait cette personne ?
- Dylan HARPER.
- HARPER ?
- Oui, c'est bien ce nom-là.
- Merci Madame.

Il se souvint de Jane HARPER, l'amie de Jenny Rogers et qui était avec elle le jour où Nate s'en est pris à raymond. Est-ce le hasard ou y a t'il un lien entre la jeune fille et ce malade ? Il l'avait interrogée et elle avait confirmé tout ce qu'avait dit sa copine, mais n'a t'elle pas menti ?

Il téléphona à Jack qui demanda à Danny de convoquer la jeune fille au bureau.

BUREAU DU FBI

Jack laissa Michaël reprendre ses esprits, il pense à Sean, disparu depuis maintenant 24 ans, si Lindman n'y est réellement pour rien, qu'à t'il pu lui arriver ?

Martin rentra de l'hôpital, Danny cherche toujours une trace de Sean et Jane Harper arriva en compagnie de ses parents. Le père préféra attendre et laisser sa femme et sa fille se débrouiller seules.

- Merci d'être venue Jane, mais j'ai besoin d'en savoir un peu plus sur Nate. dit Martin
- Je le connais à peine.
- Est-ce qu'il ne cherchait pas à te protéger lors de cet épisode avec Raymond et Jenny ?
- Me protéger ? Non, je ne crois pas, pourquoi aurait-il fait celà ?
- Nate se rendait souvent à l'hôpital où il y a fait la connaissance de Dylan Harper.
- Mon oncle ?
- Qu'est-ce que mon beau-frère vient faire là-dedans ? demanda la mère stupéfaite
- Ils étaient liés et son décès l'a affecté moralement semble t'il.

Jack qui était resté dans son bureau pour remplir de la paperasserie, observa longuement le père de Jane tout en restant assis sur chaise. Pourquoi ce regard lui dit quelque chose, pourquoi est-il si intrigué par cet homme dont il ne sait absolument rien ? Pourquoi a t'il l'impression de le connaitre ? Est-ce que l'évidence serait là, sous ses yeux, avec cette façon de faire les mêmes gestes, ces mêmes regards si inhabituels que l'on ne peut pas oublier une fois qu'on les a vus ? il n'y a qu'à ouvrir grand les yeux après tout pour s'apercevoir de tout celà. Est-ce qu'il aura encore raison ?

Il sortit de son bureau et alla rejoindre Martin avec une idée derrière la tête. Qui ne risque rien n'a rien.

- Est-ce que je peux vous montrer des photos et vous me direz si vous reconnaissez quelqu'un ? demanda t'il
- Oui.

Il les montra à la jeune fille et à la mère.

- Mais je connais cette photo, mon mari à la même chez nous, c'est lui, quand il était enfant, avec des petits voisins il me semble. L'autre qui est aussi mon mari, je ne l'ai pas par contre.
- Votre mari se nomme John Harper ?
- Oui, pourquoi cette question ?
- Où est-il né ?
- Mais à San-Francisco, je voudrais une explication !

Mais Jack n'eut rien à lui dire. Que dire à cette femme d'ailleurs ? Que l'homme qu'elle a épousé n'est peut-être pas tout à fait celui qu'elle croit, ne serait-ce que sur le papier ? Il se dirigea vers le père qui attend dans la même salle qu'Alicia Andrews, sans rien savoir l'un sur l'autre.

- Monsieur Harper ?
- Oui, que se passe t'il avec Jane ?
- Nous avions besoin de précisions, je peux vous parler ?
- Entendu.

Il l'emmena jusqu'à son bureau.

- Est-ce que vous connaissez Nate Andrews ?
- Non. fit-il d'un ton tout à fait catégorique.
- Et son père, Michaël ?
- Mais enfin non, comment puis-je connaitre cette personne ?
- Et ces photos, ça vous rappelle quelque chose ?
- Absolument pas !
- C'est étrange parce que votre femme vient justement de vous reconnaitre sur celle-ci parce que vous avez la même chez vous, vous ne vous souvenez pas, vous êtes avec vos deux frères, Michaël et Chris.
- Je n'ai qu'un frère et il est décédé.
- Vous êtes né à Portland, vous aviez deux frères et Chris s'est suicidé, quant-à vous, vous avez disparu deux ans plus tard, en 1982.
- Vous êtes cinglé ?
- Vous savez bien que non, Sean. Dans une autre pièce, j'ai un type qui a bousillé toute sa chienne de vie parce qu'il croit que son petit frère est mort par sa faute, il mériterait de connaitre la vérité non ?
- Sean Andrews n'existe plus et ça me convient parfaitement.
- Votre père est mort, vous n'avez plus besoin de fuir, vous méritez de vous retrouver après tout ce temps.
- Pour lui dire quoi, salut, c'est moi, Sean.
- Je suis certain que vous trouverez les mots le moment venu.
- Je ne suis pas très doué pour ce genres de choses, je ne sais pas.
- Je ne suis pas là pour juger, peu importe les moyens qui ont été entrepris pour vous sortir de l'enfer dans lequel vous vous trouviez qu'ils aient été les bons ou non, vos "parents" ne m'intéresse pas, je recherche un gamin de 14 ans qui a disparu depuis 2 jours.
- Il est venu sonner à ma porte avant hier matin. Je ne m'attendais pas à ça ! Il m'a parlé de Dylan dont il a fait la connaissance à l'hôpital, de cette photo que mon frère avait sur lui et qui était la même que possédait sa grand-mère. Je connais Dylan, il a eu vite fait de faire le rapprochement et je me suis dis que j'avais été con d'avoir gardé ce souvenir et de l'avoir refilé à mon frère ! Il en avait pas l'utilité après tout. Il m'a dit qu'il croyait que j'avais été enlevé par Lindman et que s'il n'y avait pas eu Dylan, il aurait continué sur cette piste. Mais je n'étais franchement pas prêt à encaisser l'arrivée d'un neveu et des retrouvailles avec mon frère ou ma mère.
- Qu'avez-vous fait John ?
- Je lui ai fermé la porte au nez après lui avoir dit de ne pas foutre son nez dans la merde des autres et qu'avant d'entreprendre de telle recherche, il faudrait d'abord demander un avis aux intéressés, et le mien, il l'a eu sur le champ ! Je ne lui ai rien fait, mais il avait l'air abattu.
- Il avait préparé son discours depuis un long moment, il a dû tomber de haut en s'apercevant que finalement, vous ne valez pas mieux que son père.
- Moins il en saura et mieux ce sera pour tout le monde.
- Donc votre famille n'est pas au courant ?
- Non, je refuse qu'on me regarde de cette drôle de façon qu'on les gens de se regarder une fois qu'on leur dit ces choses-là, je ne veux pas que ma femme s'éloigne de moi, je refuse que ma fille ait honte de moi et qu'elle pense que j'aurai pu faire l'effort de me défendre.
- vous ne pouviez rien faire contre votre père, il était bien plus fort que vous, mais aujourd'hui cette putain de vie qui ne vous a pas fait de cadeau vous offre la possibilité d'être en paix avec une partie de vous même.
- Je ne vais pas savoir quoi lui dire !
- Venez, il est à côté, je vous emmène.

John Harper se leva après une longue hésitation mais suivit Jack vers les démons de son passé.

(la suite un peu plus tard si vous êtes toujours d'accord)

bien sur que je suis d'accor!!!
c'est toujours aussi bien ecrit en tou cas, chapeau bas!!

Bien joué !
C'est très bien !

Et...je demande la suite please !!!

Bon alors, la suite


Vers midi, après avoir amené John Harper auprès de son frère, Martin apprit à Jack que Benjamin Richards, l'élève qui aurait eu une altercation avec Nate est toujours absent et que ses affaires ont été retrouvées à deux pâtés de maison du collège. Par sécurité, il demanda une enquête, ignorant si elle a quelque chose à voir avec la disparition de Nate.

Il passa devant Alicia Andrews et ne voulut pas la faire attendre plus longtemps encore.

- Est-ce que mon mari sait où se trouve Nate ?
- Non, mais je pense que vous aurez une longue conversation.
- Vraiment, est-il prêt au moins ?
- Vous l'avez toujours su ?
- Non, mais petit-à-petit, j'ai fini par comprendre, comprendre pourquoi il a déprimé quand j'ai commencé à parler mariage, pourquoi il avait toujours l'air d'être ailleurs, pourquoi c'était si catastrophique que je sois enceinte et pourquoi ça l'est devenu encore plus quand je lui ai annoncé que c'était un garçon et aussi toutes ces autres fois où il s'éloignait de moi, comme s'il était écoeuré.
- Je pense que votre mari est heureux d'avoir un garçon, malgré les apparences.
- Je suis désolée....de tout ça.
- Ne le soyez pas.
- Et pour mon fils ?
- Je pense qu'il a fugué après avoir fait une rencontre qui lui tenait à coeur mais qui a été un echec total et aussi probablement à cause d'une accumulation de petits problèmes ces derniers mois. Il devrait sortir de sa cachette prochainement, j'ai demandé que le principal du collège fasse courir le bruit que nous allions fouiller les domiciles de tous les élèves du collège. Je crois qu'il s'est réfugié chez l'un d'eux.
- Vous croyez que ça va fonctionner ?
- Probablement. Votre mari a un frère qui vit aussi ici, mais il saura mieux vous en dire plus à ce sujet et Nate a une cousine.
- Bien, j'espère que mon mari me parlera honnêtement maintenant.

Une heure plus tard environ, Danny fut averti que Nate Andrews avait été repéré par une patrouille de police alors qu'il achetait un journal. Il va bientôt arriver dans les locaux de FBI où Jack l'attend pour le sermonner un peu sur sa conduite.

Mais enfin une affaire qui se termine bien, pas de meurtre, pas de suicide, pas de drogue, pas d'armes.

L'adolescent, plutôt fatigué mais en bonne santé lui fut amené.

- Assis-toi. dit-il séchement, Est-ce que tu sais qu'on t'a cherché partout ?
- Je n'ai rien demandé à personne, j'avais besoin de réflechir.
- Avoue que c'était stupide de te rendre chez ton oncle en croyant qu'il allait t'accueillir à bras ouverts.
- Je voulais juste que mon père soit fier de moi pour une fois, mais visiblement, ils sont les mêmes.
- Tu ne peux pas juger parce que tu ne sais rien sur eux. Tu ignores pourquoi ton père a un tel comportement.
- Mais je ne suis plus un enfant, il peut tout me dire !
- Mais tout ne peut pas toujours se dire, encore moins à son propre fils.
- Je suis navré, je ne savais pas que le fait que je souffle un peu allait poser tous ces problèmes.
- Depuis ce matin Benjamin Richards a lui aussi disparu.
- Je jure que je n'ai rien avoir avec lui, il m'a déjà sauté dessus l'autre jour.
- Que voulait-il ?
- Que j'arrête de mettre des mots dans son casier, qu'il savait que c'était moi, qu'il me ferait la peau, mais je n'ai rien à voir avec tout ça, je ne sais pas de quoi il parlait.
- Et Carl Morher ?
- J'avoue que je ne suis pas très fier de moi, j'ai un peu perdu les pédales.
- Tu avais besoin d'argent ?
- Non, pas vraiment.
- C'était pour quelqu'un d'autre ?
- Mais non, c'était stupide, c'est tout, je sais pas pourquoi j'ai été voir ce type.
- Où étais-tu caché ?
- Je préfère ne pas le dire, ça m'a permis de réflechir.
- Lorsque tu t'en ai pris à Raymond, c'était pour protéger Jane ?
- Oui, c'est ma cousine après tout, s'il n'y avait pas eu Dylan et cette histoire de photos, je serais toujours à croire qu'Eric Lindman a tué mon oncle. Est-ce que je peux voir mes parents maintenant ?
- L'agent Fitzgerald va te conduire auprès d'eux.
- Mon père va me tuer !
- Pourquoi ? Parce que tu voulais le rendre heureux ? Il manquerait plus que ça !

L'adolescent sortit du bureau et suivit Martin.
Si pour lui tout va rentrer dans l'ordre, ce n'est pas le cas de l'autre adolescent du même collège dont il vont s'occuper de l'affaire. Mais Jack espère qu'il en aura bientôt fini avec ces jeunes et ce collège, parce que comme l'on dit jamais deux sans trois.

J'attends vos réactions face à cette fin de première partie, voulez-vous une suite ? tout dépendra de vos avis.

bien que je veux une suite!

Super !

La question de vouloir une suite, ne se pose pas !!!! > Si c'est proposé, je ne crache pas dessus !!

Tu écris bien et c'est agréable à lire !

Merci !

Alors ... Pour ce jeune disparu... Enquêtons !

Merci beaucoup, je craignais que la fin de cette première partie ne plaise pas vu qu'il n'y a pas vraiment d'action, je n'avais pas vraiment envie que ce soit musclé, alors j'ai choisi un dénouement plutôt simple c'est vrai mais si ça plait comme ça alors je vais m'atteler à la suite mais je n'en dis pas trop.
Merci encore.

ah oui je veux une suite!!!!
s'il te plaiiiitt

ok, je vais faire une suite.

J'ai mis le temps mais voici la suite enfin.

RIVIERE D'ENFANCE PARTIE 2

Jack ne voulut donc pas perdre de temps et il se rendit chez les parents de Benjamin Richards.

MAISON DE PAUL ET ELISABETH RICHARDS

- Est-ce que votre fils a des ennemis ?
- Bien sur que non, notre fils est bon élève, il fait du sport, a des amis.
- Est-ce qu'il aurait pu faire une mauvaise rencontre ?
- Il ne boit pas, ne fume pas et ne se drogue pas non plus si c'est ce que vous voulez dire agent Malone.
- Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
- Cematin, un peu avant qu'il ne parte pour le collège, il y va toujours à pieds, ce n'est pas très loin d'ici et il rencontre d'autres élèves en chemin.
- Est-ce qu'il aurait pu se disputer avec un ami ?
- Pas à notre connaissance.
- Pourtant, il a eu une altercation avec Nate Andrews il y a quelques jours.
- Mais à quel propos ?
- Je l'ignore, Nate n'a pas compris de quoi voulait parler votre fils.
- Est-ce que ça pourrait avoir un lien avec sa disparition ?
- Il est encore trop tôt pour le savoir. Puis-je voir sa chambre ?
- Bien entendu.

Paul et Elisabeth Richards ont l'air d'un couple qui s'aime et qui fait face ensemble aux situations les plus difficiles. A sa connaissance, le père dirige une société immobilière et la mère travaille dans un cabinet comptable, ils vivent bien et ne semblent pas avoir de dettes.

La photo d'une jeune fille est accrochée au dessus du lit, dans un cadre doré, de toute évidence, sa bien-aimée.

- Qui est-ce ? demanda t'il à la mère
- Sa petite amie, Amy, elle est dans sa classe.

Une fois l'inspection de la chambre terminée, Jack laissa la famille et appela Danny pour lui demandé de retourner à St-james afin de savoir ce qu'aura à dire la petite amie en question.

COLLEGE SAINT-JAMES

Le principal retrouva le sourire lorsque Danny lui apprit que Nate est réapparu et qu'il se porte bien, sourire qui se figea aussitôt quand il lui annonça que Benjamin Richards est à son tour introuvable.

- Mais Benjamin est un élément important, un excellent élève.
- Il faut que je parle à Amy, sa petite amie parait-il.

ALORS VOUS VOULEZ UNE SUITE ?

Evidemment c'est toujours bien

Et comment, que l'on veut une suite !!!!


En tout cas... MERCI !

bah bien sur qu'on en veut une!!