Alone (Seul) [complète]

Oh que oui que ce n'est qu'un début et vous pouvez le constater maintenant avec la suite !

Une heure et demie après Chelsea

Il était étonnant de remarquer que chaque quartier de Manhattan et à une plus grande échelle de New-York avait son caractère. Certes des ressemblances étaient visibles entre des territoires limitrophes mais par petites touches se dessinaient des différences que l'on ne pouvait parfois constater qu'avec plusieurs années d'expérience. Ainsi le touriste moyen reconnaissait entre mille, le mythique Chinatown, Central Park, Harlem – même si récemment celui-ci avait beaucoup changé - , l'Upper West Side, Wall Street ou encore Civic Center que Danny Taylor cotoyait tout les jours. Mais ensuite c'était le flou artistique. Chelsea était à proprement parlé comme une petite ville de campagne que l'on aurait érigé en hauteur. Des magasins cotoyaient des appartements de la classe moyenne voire parfois moyenne inférieure et l'Hudson River baignait de ses eaux plus vraiment turquoises un monde bien loin du tumulte du Bronx ou des antiques rumeurs des quartiers nords du centre.

Le type avec lequel Danny avait échangé son vélo avait laissé la clé sur l'antivol et celui-ci pris donc le temps de l'attacher autour d'un poteau de signalisation. Il en profita pour observer son environnement. Il remontait alors dans le temps. Martin Matthews avait habité ici il y a près de dix-sept ans. Depuis évidemment le quartier avait changé. Les années quatre-vingt étaient loin désormais. Alors notre enquêteur marchait dans les rues à la recherche de son adresse avec un a priori négatif. Pourtant l'immeuble était toujours là. Au sud de Chelsea Park, pas très loin de la 10ème avenue, un bâtiment qui avait heureusement reçu depuis quelques ravalements semblaient tenir bon. Accolé à une épicerie de quartier il semblait subsister comme une relique d'un passé que l'Amérique ne tarderait pas à vouloir voir disparaître.

L'appartement était celui de Germaine Hal, au troisième sans ascenseur. Danny qui était épuisé dû s'arrêter plus de quatre fois dans son ascension. Devant la porte il constata que le nom sur la sonnette n'était plus le même. Peut importe les nouveaux locataires ou propriétaires auraient sûrement des renseignements. Sur la route il avait réfléchi sur la position à prendre en façe des gens qu'il allait interroger. Il savait qu'afin de tromper les gens il vallait mieux utiliser la vérité que de la cacher vraiment. Alors il allait sans doute raconter les choses telles qu'elles étaient. Qu'il cherchait le frère de quelqu'un qui avait habité là il y a plusieurs années. Pour le reste il broderait. Il sonna donc. Mais il n'eut aucune réponse. Il n'entendit aucun bruit dans l'appartement qui semblait vide. Il ressonna de nouveau et s'apprêtait à faire ensuite une enquête de voisinage. Lorsqu'une commère sortit sur le palier. C'était toujours pratique les commères, surtout pour les enquêteurs un peu perdu.

« - Ils ne sont pas là en ce moment. Et Dieu sait où ils sont partis. »

L'agent Taylor était encore de dos lorsqu'il entendit cette réflexion du voisin de palier. En se retournant il constata le travail de la nature. C'était un croisement entre Danny de Vito et l'acteur français Gérard Jugnot. Il ressemblait à un certain Jean Benguigui, la méchanceté en plus. En ce moment le jeune homme était dans un trip film français. Il remontait les années des plus vieilles aux plus récentes et parfois il se faisait des incartades sur des films qui lui plaisait précisément comme Les Ripoux avec le fantastique Philippe Noiret aujourd'hui malheureusement disparu. Il sourit donc de retrouver autant dans ce voisin les traits de cet acteur.

« - Et vous pensez qu'ils reviendront bientôt ?
- Ouh là. Je ne saurais vous dire. C'est plutôt un couple cahotique les Johnson. Mais dites que leur voulez-vous au fait ? »

Le gros défaut des commères s'est de s'intéresser à tout et surtout aux types dans son genre qui pose des questions. Danny avait intérêt à être convaincant désormais.

« - Je suis détective privé. En fait c'est pas vraiment eux que je venais voir. Mon client recherche son frère qui a habité une époque ici chez une certaines Germaine Hal.
- La vieille Germaine ? Mais dites votre client il s'y prend en retard pour retrouver son frangin.
- A qui le dites vous.
- Germaine habitait ici il y a plus de quinze ans.
- Habitait ? Elle ne réside plus ici ?
- Vous n'êtes pas au courant.
- Ben c'est-à-dire que je commences tout juste l'enquête.
- Attendez entrez que je offre à boire. »

C'était plutôt bon signe pour Danny alors il ne refusa pas une seconde d'autant qu'il commençait à avoir franchement soif à force de courir dans tout les sens.

« - C'est pas de refus dites donc. Mais sans alcool je suis en service.
- Je vous voyais pas comme ça les privés. Plus avec l'imperméable et le chapeau, tout les accessoires quoi.
- Que voulez vous il ne faut pas de se fier aux clichés. On est des gens comme tout le monde avec juste un métier particulier. »

Le domaine de notre commère s'apparentait à l'antre du kitch. Tout y était, coucou suisse, napperon sur les tables, tapisseries monstrueuses et boule de noël avec la neige qui tombe, lorsqu'on la retourne. Un univers plutôt étranger au visiteur qui le pris un peu en pleine face. Pour faire passer il se focalisa donc sur l'enquête.

« - Vous disiez au-sujet de Germaine Hal.
- Oui il y a près de dix-sept ans. Un incendie a ravagé l'immeuble. Une bouteille de gaz qui a fait explosé la moitié de cet étage. À l'époque j'habitais plus bas. Depuis avec la retraite j' ai plus les moyens d'un rez-de-chaussée. Après l'incendie l'immeuble valait encore pour le propriétaire, un gros marchand d'immobilier. Les habitants étaient plutôt bons payeurs et les dégâts circonscrits dans les hauteurs. Alors il a fait les travaux nécessaires. C'est pourquoi l'immeuble tient encore aujourd'hui.
- Je comprends pas. Qu'est-ce ça à voir avec madame Hal ?
- Mais c'était dans son apparetement que la bouteille de gaz à pété, dit-il en versant de nouveau du jus d'orange dans le verre de Danny que ce dernier avait bu en quelques secondes.
- Mais alors ?
- Alors Madame Hal y est passé. Tout juste si on a retrouvé quelques morceaux de son corps à l'autre bout de la rue. C'est un miracle si on y est pas tous passé.
- Concernant le gamin que je recherche.
- Oh vous savez Germaine gardait beaucoup d'enfants en ces temps là. Elle gagnait sa vie comme famille d'accueil du service de l'enfance.
- Il s'appellait Martin, Martin Matthews. Il est passé lui aussi ?
- Non je crois me souvenir que l'on a retrouvé des traces que de la vieille. Et puis attendez maintenant que j'y pense Martin ça me dit quelque chose. C'était sans doute un petit gamin, pas plus de dix ans au maximum si ce n'est moins.
- Oui c'est à peu près ça il est né en 1983. »

Valait mieux faire preuve de sérieux, faire comme si l'on connaissait son dossier. Danny inventa donc une date pour donner le change. Peut importe si elle était fausse.

« - Oui voilà. Je crois qu'à cette époque le gosse naviguait entre un foyer et ici. Mais précisément et quel foyer je saurais vous dire. En tout cas une chose est sûre, il n'était pas là, le jour du drame. Pauvre Germaine, c'était pas une tendre, hein. Mais elle faisait quand même des petites choses pour ces gamins.
- Je vous remercie pour votre aide. Les renseignements son intéressants mais malheureusement ça m'avance pas beaucoup. Il me faudrait au moins une piste.
- Attendez j'ai pas tout dit. Germaine avait aussi des enfants à elle. Une fille qui vivait à l'époque dans Greenwich Village et qui avait acheté son appartement avant que le marché explose. Je crois qu'elle doit y vivre encore.
- Greenwich Village vous dites ?
- Oui j'en suis même sûr désormais.
- Dites je voudrais pas abuser de votre hospitalité mais vous n'auriez pas un annuaire par hasard ?
- Si bien sûr. Mais vous n'abusez pas ça me passionne vos enquêtes. Vous cherchez la vérité et vous traduisiez les criminels.
- Enfin là je cherche surtout un frère disparu et je risque pas vraiment d'envoyer quelqu'un en taule.
- Oui c'est vrai vous devez débuter non, demanda-t-il alors qu'il prenait l'annuaire ?
- Je viens tout juste de commencer.
- C'est votre première enquête ? Tenez.
- On peut dire ça. Bon alors supposons qu'elle n'ait pas changé de nom.
- Oh c'était le genre artiste à finir vieille fille, celle là. Un autre verre ?
- Pourquoi pas. Hal, Hal dans Manhattan. Ça doit pas courir les rues. Merci.
- Mais dites c'est quand même bizarre votre client qui se réveille un beau matin et qui se rappelle qu'il a un frère.
- Vous savez ce que c'est. On fait sa vie de son coté, on pense constamment à lui mais séparé ainsi on perd le lien. Alors c'est quand il a pu avoir la force de le chercher qu'il est venu me voir.
- Oui je vois le genre. Il y a pas l'air commode votre client.
- C'est peu de le dire. Dites elle avait quel prénom la fille de Germaine Hal ?
- Un prénom comme dans les séries télés à l'eau de rose je crois. Kate, Kathlyn ou Katrina. Je sais plus trop.
- Katarina ?
- Oui c'est ça. J'avais même dit à l'époque où ils ont pu pêcher un nom aussi stupide. Un truc russe ou une connerie dans le genre.
- Je vous emprunte un papier et un crayon et je cesse de vous embêter.
- Mais faites, faites. Et puis vous m'embêtez pas, au contraire.
- Oui mais le devoir m'appelle. Voilà c'est noté. Monsieur merci encore, pour le verre, l'annuaire et vos précieux renseignements. Vous pouvez pas savoir le bien que vous m'avez apporter.
- Oh je n'ai fait qu'apporter ma petite contribution à la justice. Vous êtes si sympathique, c'est rare de nos jours avec tout ses rastaquouères. On est plus chez nous.
- Si vous le dites. Bonne journée à vous. »

Alors que Danny sortait de chez le voisin, la famille Johnson arrivaient alors sur le palier de leur appartement. Le père accompagné de son fils ramenait des courses de l'épicier d'en bas. Et l'espace d'un instant Danny reconnu le mari et le fils de Vivian. L'espace d'un instant seulement. Ce n'était qu'un mirage. Déjà sans même faire attention à lui ils s'engouffraient dans l'appartement. Son interlocuteur lui les gratifiait d'un regard désapprobateur. Parfois la vie vous rapproche d'autres personnes que celles que vous penseriez être votre voisin.

Ah, Jean Benguigui!!! Trop fort Même si je doute que les américains sachent de qui ils s'agit, mais bon...
En tout cas, comme d'hab pour moi, ce sera une suite!!! Avec tout ce jus d'orange le Danny devrait être en forme pour reprendre sa course!!!

C'est vraiment chouette j'adore te lire! et les références au cinéma français, j'ai bien aimé! Une suite est donc demandée

La suite demain promis avec d'ailleurs quelque chose qui ne plaira pas à tout les fans de Danny.

Tu me fais peur là.... qu'est-ce que tu nous mijotes ? Jean Benguigui il m'éclate lui ! Bon ben il a du pain sur la planche mister Taylor alors vivement demain pour te lire !

je me répète si je dis j'adore ??

la suite please

Finalement l'histoire de Danny vous ne l'aurez que lundi (dimanche je ne serais pas là), j'avais oublié un passage. Le voici.

Une heure et quart après Poste de police de Broadway Upper West Side

Le pauvre Pépètte devrait attendre un bon moment avant d'en finir à tout jamais avec sa virilité. Le doc aurait bien voulu pratiquer une telle opération pour ensuite s'amuser de son coté avec Sabrina sa charmante secrétaire mais il y a toujours des imprévus.

On croit que l'éther endort les personnes auquel on appose un chiffon imbibé de ce produit. Mais en réalité ce sont les gazs qu'il dégage qui provoque un évanouissement. Le corps ne peut plus supporter les dégâts que provoquent ce produit chimique et cesse de fonctionner. C'est comme une soupape de sécurité afin d'éviter une catastrophe. C'est le même phénomène qui dans une moindre mesure nous fait bailler ou nous oblige à dormir lorsque l'on ait vraiment trop fatiguer.

Alors si le doc ou plutôt le vétérinaire Michael Darryl avait dormi profondément lors du transport dans le van. Cela n'avait rien à voir avec une quelconque propriété somnifère de l'éther. Par contre il se réveilla sur le champ dès qu'on le jeta sur le sol du commissariat pris d'un fort sursaut.

« - Qu'est-ce qui se passe ici ?
- Bienvenue chez les dingues cher docteur. Vous avez un nouveau patient. »

On avait désormais améliorer comme on pouvait le pansement d'Elena qui semblait saigner moins. De plus un bandage maintenait son bras qui lui aurait sans doute fait mal. Une balle dans l'épaule n'est pas le moindre des maux. On conduisit aussi le nouveau venu auprès de la jeune femme blessée et on l'obligea à examiner sa blessure. Il souleva le pansement mais le réappliqua aussitôt.

« - Attendez je ne suis qu'un pauvre vétérinaire moi. Un bête vétérinaire de province. J'ai jamais fait ça.
- Un vétérinaire ? Je vous avais donner l'ordre de faire venir un docteur.
- On ne connaît pas le secteur. Alors on a voulu faire vite et on a improvisé.
- Je vois le résultat.
- Je ne vais pas vous déranger plus longtemps et je vais m'en aller.
- Restez assis docteur. Vous soignez les animaux vous vous débrouillerez bien avec cette chienne.
- Hijo de puta, jura Elena.
- Des compliments maintenant. Continuez ça m'excite. »

Matthews alla s'installer de nouveau près de la banque d'accueil. Encore une fois il examina son téléphone. Puis le reposant il regarda Jack et lui dit.

« - N'oubliez pas un détail Malone. La moitié du temps est déjà passé et après elle, j'ai déjà choisi ma prochaine cible. »

l'emmener chez le véto mais ça m'a bien fait rire

Théana a écrit:l'emmener chez le véto mais ça m'a bien fait rire

C'était le but. La suite lundi malheureusement pour vous chers lecteurs.

C'est la première fois que je lis ta fiction Désolé elle est super sympas en plus t'as un style técriture sympas!! Tu fais bien passée les émotions!!!
Je sais pas si tu connait Lemony Snicket Mais cet auteur à le don de te raconté sa vie des anecdote de la vie et quelque petite nouvelle a chaque début de chapitre histoire de faire durée le suspence et cela et plutôt sympas chez lui oui mais pour toi j'ai plus l'impression que tu joue avec nos nerf!!

Alors moi je dit c'est pas cool!!!! Dit tu nous mettra rapidement une suite hein????

Sinoon moi je suis devenu accros elle et super sympas et franchement quel idée un Véto pour Eléna nan pis quel idée aussi de se défendre elle pouvait pas attendre comme tout le monde!!!!! On lui a pas racontée la prise d'otage dans la librairie?? Sam elle a pas bouger et a planqué son arme m'enfien elle avait pas le choix mais quand même elle est un peu neuneu sur les borts!!

Mais isnoon

Et j'attend une suite avec impatiente et je pense ne pas etre la seule!!!

Un véto pour Elena, trop drôle! Rien que pour ça, je dirais que cette fic est géniale! Vivement la suite!

Vous soignez les animaux vous vous débrouillerez bien avec cette chienne.

Tout dans la finesse dis-moi ! Toujours géniale alors la suite lundi ?

bon j'ai bien compris qu'auajoud'hui t'es pas la, mais demain si

alors double dose pour compenser le dimanche

Théana a écrit:bon j'ai bien compris qu'auajoud'hui t'es pas la, mais demain si

alors double dose pour compenser le dimanche

Et non Théana simple dose (je sais je suis vache d'autant que j'ai de laz matière). Mais ne vous inquiétez pas je ne manquerais aucun jour dans la semaine toujours un par jour au moins. Allez voici la suite.

Une heure quarante après, Greenwich Village

Pour une fois ce ne fut qu'un saut de puce pour rejoindre sa prochaine destination alors Danny apprécia presque le voyage. D'autant qu'il avait eu le temps de se reposer chez l'ancien voisin de madame Hal.

Bienvenue chez les Bobos aurait pu dire une plaquette d'information dans un centre de renseignement du coin. Les pseudos artistes et anarchistes matérialistes squattaient et noyautaient le quartier depuis un moment. Entre les parcs et les petites ruelles nos amis des bêtes retrouvaient les qualités de la campagne sans se confronter à ses multiples défauts. Un havre de paix à 50 % au-dessus des lois du marché. Le bonheur ça se mérite. Katarina Hal était une de ses nombreuses artistes maudites que le temps et les lubies d'un mécène laissera à la postérité, bien après sa mort. Si elle daignait au moins mourir dans la souffrance. Elle avait eu la chance de trouver son appartement dans une cour de l'allée Mac Dougal bien avant l'explosion des prix. Si elle avait voulu et accepter les propositions de nombreux entrepreneurs elle aurait pu obtenir une splendide plus-value qui lui aurait permis de vivre plus confortablement. Dans la rue mais confortablement. On peut pas tout avoir.

Danny sonna. Un escalier en acier serpentait dans la cour afin d'accéder au premier étage de l'immeuble. Il ignorait comment diable faisait les habitants du second. Après quelques secondes une splendide femme d'age mur l'accueillit. Elle avait des cheveux blonds veinés de gris. Une peau de pèche tout ce qui a de plus naturelle et une poitrine haute que Danny pouvait deviner sous une chemise d'homme qu'elle portait à même la peau. Seules des lunettes dorés sur son nez trahissait la fin de ses quarante ans.

« - Oui. »

Un bon mensonge doit se répéter. Autant utiliser la même histoire de détective privé.

« - Bonjour madame, excusez moi de vous déranger. Je m'appelle Danny Taylor. Je travaille pour un homme d'un certain âge qui souhaiterait retrouver son frère.
- Et que puis-je faire pour vous ?
- Et bien voyez vous mon client vient juste de rentrer de l'étranger et j'ai découvert lors de mon enquête que ce frère en question avait été accueilli chez votre mère, Germaine Hal.
- Ma mère accueillait des dizaines d'enfants. J'étais la seule que sa présence gênait.
- En fait je cherche par exemple à retrouver le foyer qui s'occupait des gamins lorsque votre mère ne pouvait les faire venir chez elle.
- Dites jeune homme vous voulez pas renter ? Je vous rappelle qu'il ne fait pas chaud.
- D'accord mais vite je suis un peu pressé.
- Je vais fouiller dans les papiers qu'il me reste encore. »

Elle commença à s'en aller à petits pas tandis que Danny qui rentrait ferma la porte. Et ce fut à cet instant qu'il remarqua soudain qu'à part cette chemise trop grande pour elle, elle ne portait rien pas même un pantalon. Pas étonnant que le froid la gênait. Sur le moment cette idée rendit rouge Danny, qui se reprit vite. Il valait mieux présenter une bonne figure.
L'atelier de Katarina Hal avait tout du décor de cinéma. Des toiles étaient installées dans un désordre maîtrisé un peu partout. Par endroits fleurissaient des plantes vertes parfaitement entretenues. C'était un espace en H. À l'entrée un espace ouvert qui devait servir à bien prendre la lumière à travers les immenses baies vitrées sur lesquelles s'étendaient des stores vénitiens. Ensuite la largeur se réduisait et au fond après quelques marches Danny pouvait percevoir une assez grande cuisine et dans l'angle la porte d'une chambre à coucher. Sur une mezzanine était installé une bibliothèque assez importante dans le même style négligé mais voulu.
Après son petit tour d'horizon, Katarina mis peu de temps à réapparaître. Elle venait tout juste de sortir de la chambre, quand très naturellement et toujours dans la même tenue elle dit.

« - À l'époque j'étais plutôt en froid avec ma mère. Je crois vous l'avoir dit. Mais elle m'avait laissé une adresse afin de récupérer ses mouflets si elle ne pouvait pas si rendre. J'ai du faire le taxi plus d'une fois. Ils ont apprécié. Un tour en moto pour des gosses paumés c'est pas mal.
- En moto ?
- Ah d'accord. Je vois. Vous pensiez sans doute que comme tout les pseudos écologistes en vélo je me trimballe aussi lentement pour défendre la planète. C'est pas trois mesurettes qui se battent en duel qui changeront quelque chose. Si notre gouvernement prenait les mesures nécessaires peut-être que.
- Je crois rien. Je ne me mêle pas de vos affaires. Et vous n'auriez aucun autre renseignement au sujet de ce gosse ?
- Vous croyez qu'une femme confierez à sa fille danseuse nue dans un bar à cocktail des renseignements sur des gosses que lui confie l'assistance publique ?
- Non en effet. Bien je chercherais à partir de ça. Merci encore.
- De rien. »

Danny s'en allait lorsque Katarina l'arrêta en lui lançant.

« - Dites beau jeune homme. Si un jour vous repassez dans le coin. N'hésitez pas à me faire signe.
- J'y manquerais pas. »

Hio-Tin-Vho la suite steuplait !!
J'espère qu'ils vont en baver nos agents du Fbi... La vieille sadique mais c'est vrai... Danny a beau être très fort, ce serait trop facile qu'il retrouve le disparu et que ses collègues s'en tirent comme ça... (ah c'est une collègue Elena ?? )..
Suspense suspense...

Moi je pense toujours qu'il va y avoir du sang!!! On verra bien, si après avoir des touches chez les bobos quarantenaire, le super agent Taylor arrive aussi à sauver tout ses collègues, mais j'en doute fort...
Donc la suite stp!!

Danny ne laisse personne insensible à ce que je vois La suite demain alors ? Ben j'ai hâte alors de lire ce que tu nous réserves !
Dis-moi qu'Elena va s'en prendre plein la tronche stp !

Jenny a écrit:Danny ne laisse personne insensible à ce que je vois La suite demain alors ? Ben j'ai hâte alors de lire ce que tu nous réserves !
Dis-moi qu'Elena va s'en prendre plein la tronche stp !

Pas sûr que ce soit elle qui s'en prenne dans la tête.

Allez pour vous la suite. Encore des surprises en perspective.

Une heure et demie après Poste de police de Broadway Upper West Side

Le problème d'une prise d'otage n'est pas de garder les personnes à l'intérieur. En réalité tout le monde sait dès le départ qu'il n'y a que deux solutions finales : l'ombre ou le sapin. Mais il faut maintenir le silence coûte que coûte. C'est de ces secrets de Polichinelle désagréables à raconter mais que personne n'ignore. Alors pour Matthews et ses hommes c'était fini avant même d'avoir commencé.

Le docteur Darryl s'affairait comme il pouvait sur Elena. Il avait préféré placer quelques points de sutures afin d'éviter que la plaie se rouvre. Il pensait avoir retirer l'ensemble des plombs mais comme pouvait-il en être sûr. Jack Malone s'approcha d'eux. Vivian tentait de rassurer le gosse qu'ils avaient retrouvés et Martin et Samantha discutait avec un petit groupe de policiers.

« - Ça va aller doc dit à voix basse l'agent du FBI ?
- Je crois. Elle va s'en sortir ça c'est sûr. Mais je n'ai aucune certitude sur son état.
- Écoutez moi bien. Dites à Matthews que son état peut s'aggraver, qu'il faut qu'elle sorte.
- Jack réagit sur-le-champ Elena !
- C'est un ordre. Si elle sort Matthews fera sortir d'autres personnes. Je sais pas. Inventez qu'elle peut-être victime d'une infection.
- Je veux bien mais je ne suis pas le meilleur menteur vous savez.
Improvisez.
- C'est quoi ces messes basses demanda Matthews qui intervint ?
- On discutait de l'état de ma coéquipière.
- Et alors ?
- Vous savez je suis pas médecin. Mais face à ce type de plaie il vaut mieux contrôler le plus souvent : radio, scanner, tout quoi. Et puis parfois il faut opérer.
- Opérer ? Ça y est j'ai compris. Vous comptiez me forcer la main pour qu'elle sorte c'est ça Malone ? Vous me prenez pour un abruti ou quoi.
- Non, elle a vraiment besoin de soins.
- Et elle en a en ce moment et c'est ce que vous vouliez. Tant que votre ami ne ramènera pas mon frère, personne ne sortira d'ici.
- Faites des efforts Matthews vous ne sortirez pas les pieds devants. Libérez au moins quelques otages.
- Vous me donnez des ordres Malone ?
- Non juste des conseils.
- Et puis après tout vous avez raison. Je vais en relâcher. Toi. »

Un jeune agent de la circulation qui venait tout juste d'entamer son poste se leva sous l'injonction de l'homme. Il ne se fit pas prier.

« - Allez avance ! La sortie est par là. »

Le borgne le fit passer devant lui. Puis soudain il s'arrêta alors que ce dernier avait atteins le vestibule muni d'une fenêtre. Matthews n'hésita pas une seconde dégaina son arme et tira près de trois coups dans son dos. Et d'une marche rapide s'approcha de lui. L'ensemble des otages poussa des hurlements, des cris. L'équipier du jeune homme commença à insulter l'assassin de son collègue. Il se leva même. Mais un garde près de lui le fit se rasseoir d'un coup de crosse. Encore un. Peter Matthews aider d'un de ses hommes s'empara du corps du policier et le lança à travers la fenêtre qui n'était pas encore munie de barreaux. L'installation était prévue dans une semaine. Son corps brisa le verre et alla se fracasser sur le goudron devant le poste de police. Du même air détendu qui le caractérisait Matthews revint vers Jack et lança.

« - Ceci était un avertissement. Si vous faites encore une seule réclamation, je vous tuerais sans la moindre hésitation. »

Il rajouta ensuite en se rapprochant de Jack.

« - C'est valable pour vous aussi Malone. »

Le travail de Vivian pour rassurer le gosse venait de voler en éclats comme cette vitre qui s'était brisée sous le poids d'un pauvre bougre.

Ah, ça y'est t'as passé la vitesse supérieure!! Pauvre type... je n'ose pas imaginer si ça avait été Elena! Quelle dommage ça aurait été tout de même... Bob bon, j'arrête mes sarcasmes et dis vivement la suite. Demain, j'imagine...

Pauvre gars quand même...il avait rien demandé à personne et le voilà qui finit sur le goudron ! C'est Jack qui va devoir vivre avec ça maintenant !
Sinon j'ai pas compris cette phrase :

- Jack réagit sur-le-champ Elena !

C'est un dialogue ou une phrase toute simple ?

Ok je !
Sinon la suite !

Jenny a écrit:Pauvre gars quand même...il avait rien demandé à personne et le voilà qui finit sur le goudron ! C'est Jack qui va devoir vivre avec ça maintenant !
Sinon j'ai pas compris cette phrase :

- Jack réagit sur-le-champ Elena !

C'est un dialogue ou une phrase toute simple ?

Ok je !
Sinon la suite !

Elle était mal écrite c'est vrai Elena lui dit tout de suite quand il parle de la faire sortir Jack comme si pour elle il en était pas question de sortir. Voilà.

Ah ça devient violent, j'ai comme l'impression qu'il va pas s'arrêter là, je sens les autres victimes venir! C'est toujours aussi bien j'attends donc la suite!

j'ai déjà dit que j'adorais
la suite please