Erik
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FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Shot
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Erik
La maison fourmille de policiers. Mon petit frère n’est pas rentré de l’école. Personne ne sait où il est, il a disparu. Il est presque minuit, il devrait être la depuis plus de 7 heures. Il n’a que 10 ans mais il a le droit maintenant de rentrer de l’école tout seul. On est pas à New York ici, on habite dans une petite ville tranquille. On peut jouer dans la rue, sortir avec ses amis, il n’y a pas de risques.
Erik est un garçon malin pour son âge, trop parfois. Il m’agace à longueur de journée, toujours à se mêler de mes affaires, à essayer de savoir ce que je fais. Ça lui permet de me faire du chantage, d’obtenir ce qu’il veut. Je meurs d’envie de le frapper plusieurs fois par jour.
Hier soir encore je lui ai hurlé dessus que je le détestais parce qu’il m’a arrosé de la fenêtre quand j’embrassais Tom. Je suis monté comme une furie dans sa chambre pour lui taper dessus, il s’était enfermé alors je lui ai dit que j’aurais aimé qu’il n’existe jamais.
Et il n’est plus la. Je reste assise dans le salon, prostrée. Un homme entre, imposant. Il se présente à mes parents, Jack Malone, FBI. Deux hommes l’accompagnent. Et je réalise que si le FBI est la, c’est que c’est grave, très grave. Je ne m’en rends pas compte mais je les fixe, immobile, seules les larmes coulant sur mes joues me différencient d’une statue de cire.
Un des jeunes hommes m’approche « Bonjour, je m’appelle Martin et toi ? » Il s’assoit à côté de moi, son regard est doux. « Bonnie »
« Quel âge as-tu ? »
« 16 ans »
« Je sais que tu es inquiètes et c’est normal. Sais-tu quelque chose qui pourrait nous aider ? »
Je secoue la tête. Non je ne sais rien. Je suis à un âge où les petits frères sont encombrants, où on les ignore puisqu’on ne peut pas les frapper.
« Même un détail, n’importe quoi…. Tout peut nous aider » Il est toujours aussi doux, gentil. Je le regarde enfin vraiment, il est beau. Je lui souris timidement. Alors je lui raconte les petits détails que je connais, je lui décris Erik, enfin le Erik qui me casse les pieds à longueur de journée. Il écoute, attentif, il me traite en adulte et prend des notes.
Je sursaute, l’autre jeune homme l’interpelle. « « Tu as quelque chose Martin ? ».
« Du calme, c’est Danny. Il travaille avec nous ». Je le regarde et je suis intimidée. Ce regard noir et vif, ce petit sourire, cette nervosité, cette attitude presque féline me troublent. Un trouble que je n’avais encore jamais ressenti. Je baisse les yeux, je n’ose plus le regarder, parler.
« Mademoiselle, savez vous s’il connaît quelqu’un qui a une fourgonnette bleue ? » Sa voix est légèrement rauque et me donne des frissons.
« Je sais pas » Il n’en attend pas plus et s’en va vers son chef. Je les vois parler, je le regarde se passer la main dans les cheveux, toujours aussi nerveux.
« Ça va ? » Martin est encore avec elle, prévenant.
« Je lui ai dit hier que j’aurais voulu qu’il ne naisse jamais…. » Je lui avoue cela, comme une faute qu’on veut expier.
« C’est rien. Cela ne doit pas être facile tous les jours d’avoir un petit frère quand on a 16 ans » Il me sourit, compréhensif. Et ce sourire me fait du bien.
Les heures passent, je reste dans mon fauteuil. Je continu à les observer, à essayer de voir ce qui, dans leur comportement, me donnerait une information sur Erik. Jack Malone se retourne, me regarde et me fait un petit sourire réconfortant. C’est étrange mais il ne m’intimide pas, son attitude calme, sa voix posée me rassurent.
Je regarde ces hommes qui passent la nuit à chercher Erik. Ils ont certainement une famille, ils ont besoin de se reposer, dormir et pourtant, ils sont la pour nous aider. Je me demande ce qui les pousse à agir comme ça. C’est difficile pour moi de concevoir cela, je me rends compte que depuis quelques temps, je suis devenue égoïste, je ne m’occupe que de ma petite personne.
Un cri me fait sursauter, c’est maman. Elle s’effondre dans les bras de Jack Malone. Mon père s’assoit sur une chaise, la tête dans les mains. Et je comprends. Je me lève et je marche vers eux, comme un automate. Martin est la, il me prend dans ses bras et me serre contre lui.
Ils l’ont retrouvé, trop tard. Je ressens un grand vide en moi, un immense chagrin. Je réalise que mon enfance est finie, que mon insouciance est morte à jamais et que ce drame change à jamais le cours de ma vie.
Je passe les bras autour de la taille de Martin et me serre encore plus contre lui, c’est ma bouée de sauvetage, celle qui me permet de ne pas couler. Mon petit frère ne sera plus jamais la.
Erik est un garçon malin pour son âge, trop parfois. Il m’agace à longueur de journée, toujours à se mêler de mes affaires, à essayer de savoir ce que je fais. Ça lui permet de me faire du chantage, d’obtenir ce qu’il veut. Je meurs d’envie de le frapper plusieurs fois par jour.
Hier soir encore je lui ai hurlé dessus que je le détestais parce qu’il m’a arrosé de la fenêtre quand j’embrassais Tom. Je suis monté comme une furie dans sa chambre pour lui taper dessus, il s’était enfermé alors je lui ai dit que j’aurais aimé qu’il n’existe jamais.
Et il n’est plus la. Je reste assise dans le salon, prostrée. Un homme entre, imposant. Il se présente à mes parents, Jack Malone, FBI. Deux hommes l’accompagnent. Et je réalise que si le FBI est la, c’est que c’est grave, très grave. Je ne m’en rends pas compte mais je les fixe, immobile, seules les larmes coulant sur mes joues me différencient d’une statue de cire.
Un des jeunes hommes m’approche « Bonjour, je m’appelle Martin et toi ? » Il s’assoit à côté de moi, son regard est doux. « Bonnie »
« Quel âge as-tu ? »
« 16 ans »
« Je sais que tu es inquiètes et c’est normal. Sais-tu quelque chose qui pourrait nous aider ? »
Je secoue la tête. Non je ne sais rien. Je suis à un âge où les petits frères sont encombrants, où on les ignore puisqu’on ne peut pas les frapper.
« Même un détail, n’importe quoi…. Tout peut nous aider » Il est toujours aussi doux, gentil. Je le regarde enfin vraiment, il est beau. Je lui souris timidement. Alors je lui raconte les petits détails que je connais, je lui décris Erik, enfin le Erik qui me casse les pieds à longueur de journée. Il écoute, attentif, il me traite en adulte et prend des notes.
Je sursaute, l’autre jeune homme l’interpelle. « « Tu as quelque chose Martin ? ».
« Du calme, c’est Danny. Il travaille avec nous ». Je le regarde et je suis intimidée. Ce regard noir et vif, ce petit sourire, cette nervosité, cette attitude presque féline me troublent. Un trouble que je n’avais encore jamais ressenti. Je baisse les yeux, je n’ose plus le regarder, parler.
« Mademoiselle, savez vous s’il connaît quelqu’un qui a une fourgonnette bleue ? » Sa voix est légèrement rauque et me donne des frissons.
« Je sais pas » Il n’en attend pas plus et s’en va vers son chef. Je les vois parler, je le regarde se passer la main dans les cheveux, toujours aussi nerveux.
« Ça va ? » Martin est encore avec elle, prévenant.
« Je lui ai dit hier que j’aurais voulu qu’il ne naisse jamais…. » Je lui avoue cela, comme une faute qu’on veut expier.
« C’est rien. Cela ne doit pas être facile tous les jours d’avoir un petit frère quand on a 16 ans » Il me sourit, compréhensif. Et ce sourire me fait du bien.
Les heures passent, je reste dans mon fauteuil. Je continu à les observer, à essayer de voir ce qui, dans leur comportement, me donnerait une information sur Erik. Jack Malone se retourne, me regarde et me fait un petit sourire réconfortant. C’est étrange mais il ne m’intimide pas, son attitude calme, sa voix posée me rassurent.
Je regarde ces hommes qui passent la nuit à chercher Erik. Ils ont certainement une famille, ils ont besoin de se reposer, dormir et pourtant, ils sont la pour nous aider. Je me demande ce qui les pousse à agir comme ça. C’est difficile pour moi de concevoir cela, je me rends compte que depuis quelques temps, je suis devenue égoïste, je ne m’occupe que de ma petite personne.
Un cri me fait sursauter, c’est maman. Elle s’effondre dans les bras de Jack Malone. Mon père s’assoit sur une chaise, la tête dans les mains. Et je comprends. Je me lève et je marche vers eux, comme un automate. Martin est la, il me prend dans ses bras et me serre contre lui.
Ils l’ont retrouvé, trop tard. Je ressens un grand vide en moi, un immense chagrin. Je réalise que mon enfance est finie, que mon insouciance est morte à jamais et que ce drame change à jamais le cours de ma vie.
Je passe les bras autour de la taille de Martin et me serre encore plus contre lui, c’est ma bouée de sauvetage, celle qui me permet de ne pas couler. Mon petit frère ne sera plus jamais la.
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Erik
Ben dis donc, c'est top! bien trisme et tout... Martin le compréhensif et Danny le félin... Bravo!! Tout est là... ça pourrait presque être un début de fic basé sur la fille prénommée judicieusement Bonnie comme la tante de Martin... Mais bon, les shots c'est bien aussi!
Erika- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 475
Age : 36
Localisation : Manhattan
Date d'inscription : 02/09/2006
Re: Erik
Magnifique même si horrible !
Sais pas quoi dire à part que si j'avais été elle, je me serais fait réconfortée par Danny moi !
En tout cas respect parceque je trouve que tout est dit dans ce shot c'est incroyablement bien écrit
Sais pas quoi dire à part que si j'avais été elle, je me serais fait réconfortée par Danny moi !
En tout cas respect parceque je trouve que tout est dit dans ce shot c'est incroyablement bien écrit
Re: Erik
Magnifique, super bien écrit, terrible
Etre réconfortée par Martin
Etre réconfortée par Martin
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Erik
Alors là
C'est vraiment trés bau et puis tellement bien écrit
C'est plus que triste Même les enfants se mettent à mourir ici .
Mais je le redis, c'est super
Et puis
Tu m'étonnes
C'est vraiment trés bau et puis tellement bien écrit
C'est plus que triste Même les enfants se mettent à mourir ici .
Mais je le redis, c'est super
Et puis
cette attitude presque féline me troublent
Tu m'étonnes
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Erik
Je crois que j'ai tout dit!
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Erik
merci
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Erik
Pauvre Bonnie, C'est vraiment triste !!! Mais j'ai adore en tout cas.
Yoann- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 318
Age : 45
Date d'inscription : 17/10/2006
Re: Erik
je dois t'avouer que je suis restée sans mot pendant 5 minutes sur ma chaise a rien pouvoir dire a part que c'est sublime Martin etait vraiment chouette du grand Martin comme je l'imagine...et puis le recit du point de vue la grande soeur...bref un vrai regal...alors merci
manon- Stagiaire au FBI
- Nombre de messages : 799
Age : 34
Localisation : st etienne
Date d'inscription : 30/08/2006
Re: Erik
Superbe, c'était très beau même si c'était triste et puis Martin réconfortant la soeur, je l'imagine trop bien avec son regard doux Magnifique
emimartin- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 493
Age : 41
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 20/05/2006
Re: Erik
tres bien ecrit ce petit shot!!
Bravo!!
Bravo!!
nady- Agent spécial
- Nombre de messages : 1253
Age : 44
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 13/09/2006
Re: Erik
Rien de plus à ajouter , mes collègues ont tout dit
milaya- Enquêtes internes
- Nombre de messages : 2111
Age : 48
Localisation : le mans
Date d'inscription : 21/01/2006
FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Shot
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