La Dernière Séance(Complète)

trop fort vos comm' les filles !!!

Danny ne quittait pas Candice des yeux. Un verre de whisky à la main, elle titubait, peinant à rejoindre sa table. Il se demandait bien ce qui pouvait l’avoir poussée dans un tel état. Sûrement une dispute de plus avec son père. Ils les avait justement entendus élever la voix alors qu’il rejoignait les toilettes avec Chloé. Revenant de l’arrière-salle, avec sa veste sous le bras, cette dernière prit directement la main de Danny, ayant bien l’intention de continuer leur petite « soirée » chez elle. Mais le jeune homme ne bougea pas d’un pouce.

- qu’est-ce qui se passe ?
- je ne peux pas, répondit-il, le regard fuyant.
- très drôle. Tu sais que j’ai bien failli marcher. Allez, viens, insista Chloé.

Elle le tira par la manche de sa chemise. Il ôta doucement cette main qui s’était posée sur son bras.

- Je ne suis pas venu seul.

Chloé dévisageait maintenant Candice, le regard de Danny étant toujours posé sur la jeune avocate. Cette dernière était enfin parvenue à s’asseoir et sirotait mélancoliquement son verre de whisky, ne leur prêtant aucune attention.

- et alors ? Moi aussi, je suis accompagnée et pourtant, ça ne m’empêche pas de faire ça !

Chloé plaça sa main droite sur les jolies petites fesses du jeune agent. Ils échangèrent un sourire mais Danny reprit vite le contrôle et la repoussa gentiment.

- je suis désolé, dit-il, d’un ton qui se voulait plus sérieux.
- je vois. Monsieur est du genre « merci pour le service rendu mais maintenant, je passe mon tour ! »
- écoute, on s’est bien amusé …

Il s’approcha d’elle pour prendre possession de ses lèvres une dernière fois, mais la jeune femme le gifla aussitôt. C’en était fini de son aventure avec Lara Croft. Elle avait tourné les talons et s’en était allée, furieuse.
Il ne l’avait pas volée cette gifle mais préféra voir le bon côté des choses. Au moins, de cette façon, il n’aurait pas à s’encombrer d’une corvée supplémentaire en lui disant qu’il la rappellerait le lendemain alors qu’il savait très bien qu’il n’avait aucunement l’intention de le faire.

- ah ! Voilà, mon « inspecteur » préféré ! Sourit Candice, les yeux vitreux.
- tout va bien ? Demanda Danny, en lui éloignant son verre.

Elle hocha la tête trois fois de suite. L’agent du FBI plaça sa chaise en face de celle de la jeune femme. Elle mit ses bras autour de son cou et lui dit dans un murmure « fais-moi danser ».
Danny n’eut pas le temps de répondre qu’elle l’avait déjà emmené sur la piste. L’orchestre jouait une musique lente mais apparemment ce soir, Candice était partante pour un tango. Danny se révéla finalement amusé par la situation et se prêta volontiers au jeu. Appréciant simplement de voir sa cavalière se lâcher de cette manière, il en avait alors totalement oublié leur différend.

- j’avais tort.
- pour tout à l’heure ?
- pour Kojak ! t’as vraiment rien à voir avec lui !

Danny se mit à rire franchement.

- quel soulagement. Merci.
- de rien. C’est la vérité vraie ! T’es beaucoup plus beau ! Beaucoup beaucoup … beaucoup … beaucoup … beaucoup ...

Elle nicha ensuite sa tête dans le creux de son cou.

- et tu sens très bon !

C’est ce moment que choisit Danny pour la faire basculer en arrière, la tête la première. Ils échangèrent un long regard lorsque Candice se mit à grimacer.

- un problème ?
- heu … je crois que …

Il la releva pour la voir fuir aussitôt.

- excuse-moi ! Cria-t-elle.

Elle se dirigea en courant vers les toilettes. Du mieux qu’elle put, vu son état d’ébriété avancé.

- ça va ? Demanda Danny.

Il l’avait attendue devant la porte.

- Nan, répondit-elle, en se touchant le ventre.
- allez, viens, je te ramène, sourit-il.

Il l’aida à s’installer sur le siège-auto et prit le volant.

- faut prendre par où ?
- toujours tout droit, répondit Candice, dont les yeux commençaient à se fermer tous seuls.

Quelques minutes plus tard, ils étaient arrivés au centre-ville.

- hey la belle au bois dormant, murmura Danny, dans le creux de son oreille.

Elle lui adressa une petite tape comme si elle chassait un vulgaire moustique et se cala encore plus confortablement dans le siège-auto. Il soupira. Il n’avait plus le choix.
Il s’arrêta donc quelques pâtées de maisons plus loin, ouvrit la portière et la prit dans ses bras. Il n’eut droit qu’à quelques grognements de sa part en retour, ce qui le fit sourire. Il la porta ainsi pour monter les escaliers et bénissait le ciel à ce moment précis, d’habiter un appartement situé qu’au premier étage.
Il réussit finalement à la déposer sur son lit puis lui retira ses talons avant de s’empresser de la couvrir. « Josh ». Elle venait de murmurer ce prénom, juste avant de se tourner sur le côté.
Une fois qu’il avait atteint le canapé, Danny tomba aussitôt dans un profond sommeil.

Mais euh.... c'était tro court euh

Bah oui et s'attaquer à une Lara Croft ça peut faire mal! En même temps voilà place libre à Candice, même si elle rêve de "josh"...

Ah les mariages et les lendemains matins difficiles...

Ces deux là sont vraiment très drôles et c'est un plaisir de lire leurs péripéties! Encoreuuuuuu!

Stplé...

une question en passant... quel josh?? hartnett? raaa les parachutes... duhamel??? raaaa duhamel.... un autre Danny

bon encore quoi!!!!!

allez à +++

Josh ????!!! Comme Josh Lost Holloway ???!!!
Rrrrrrrrrrr !!!

Super suite même si on pas eu le droit au cirage fessier de lavabo !

- et alors ? Moi aussi, je suis accompagnée et pourtant, ça ne m’empêche pas de faire ça !

Chloé plaça sa main droite sur les jolies petites fesses du jeune agent.

Roooooooo on tate du fessier musclé là !

Il s’approcha d’elle pour prendre possession de ses lèvres une dernière fois, mais la jeune femme le gifla aussitôt.

Elle est pas très jouasse la miss, bien fait héhéhé !

C’est ce moment que choisit Danny pour la faire basculer en arrière, la tête la première. Ils échangèrent un long regard lorsque Candice se mit à grimacer.

si il a pas compris que quand on est déchirée c'est une chose à éviter ....

Le mot siège-auto me fait marrer je sais pas pourquoi, ça me fait penser à un siège bébé !

En tout cas faut une suiiiiiiiiiiiiiitttttttttteeeeeeeeeeeeeee d'urgence !!!!!!!!!!!

Sacré Candice, elle a quand même un peu abusée non?

Mais Danny, hummmmm, qu'est ce qu'il est chou quand même.

Mais ce Josh? c'est qui hein, c'est qui?

Moi je suis toujours autant dedans alors vivement une suite

Je me demande comment elle va réagir quand elle va voir ou elle se réveille et avec Danny pas loin .
Je une suite

Josh ????!!! Comme Josh Lost Holloway ???!!!
Rrrrrrrrrrr !!!

Super suite même si on pas eu le droit au cirage fessier de lavabo !

Citation:
- et alors ? Moi aussi, je suis accompagnée et pourtant, ça ne m’empêche pas de faire ça !

Chloé plaça sa main droite sur les jolies petites fesses du jeune agent.
Roooooooo on tate du fessier musclé là !

Citation:
Il s’approcha d’elle pour prendre possession de ses lèvres une dernière fois, mais la jeune femme le gifla aussitôt.
Elle est pas très jouasse la miss, bien fait héhéhé !

Citation:
C’est ce moment que choisit Danny pour la faire basculer en arrière, la tête la première. Ils échangèrent un long regard lorsque Candice se mit à grimacer.

si il a pas compris que quand on est déchirée c'est une chose à éviter ....

Le mot siège-auto me fait marrer je sais pas pourquoi, ça me fait penser à un siège bébé !

En tout cas faut une suiiiiiiiiiiiiiitttttttttteeeeeeeeeeeeeee d'urgence !!!!!!!!!!!

Jenny a déjà tout dit et je rajoute une suite s'te plait, enfin deux

Une suite, vite!! Pour savoir comment va reagir la miss au reveil !!

NB: c'est ni Josh Holloway, Duhamel, Hartnett, Hopkins,Jackson, Groban, Schwartz...mais Milbury, son boss (cf p.4)


Ce lit, ces draps, ce papier peint, ces rideaux, c’est sûr, ce n’était pas sa chambre. Mais où se trouvait-elle alors ? Est-ce qu’elle avait fait des folies cette nuit ? Apparemment, non. Elle portait toujours sa robe. Il ne lui restait plus qu’à enfiler ses talons et descendre les escaliers avant de traverser le couloir à pas de loups.
Le silence régnait.Ce lieu lui semblant si impersonnel avec une décoration des plus minimalistes. Il n’y avait ni photos, ni bibelots, aucun indice qui lui permettrait d’identifier la personne chez qui elle venait de passer la nuit.
Le mystère s’éclaircit enfin lorsqu’elle arriva dans la cuisine et l’aperçut à table. Il baillait encore, avec sa tasse siglée "FBI" dans une main et le journal dans l’autre.

- ah revoilà ma belle au bois dormant, sourit Danny.
- bonjour, murmura Candice.
- bien dormi ?

Elle hocha la tête timidement.

- café ?
- merci.

Elle semblait toujours aussi gênée et lui répondit en replaçant une de ses mèches rebelles derrière son oreille.

- merci « oui » ou merci « non » ? Demanda Danny, amusé.
- merci « oui », sourit Candice.

Il lui avança une chaise avec le sentiment que, dans le cas contraire, elle resterait appuyée contre le mur de sa cuisine toute la matinée.

- sucre ?
- oui, deux s’il vous plaît.

Elle remua alors le précieux liquide. Le silence s'installa. Il la connaissait plus bavarde.

- je croyais qu’on s’était mis au « tu » depuis hier.
- désolée, j’avoue que mes souvenirs sont un peu flous. Même si j’ai le sentiment de vous … de te devoir des excuses.

Danny lui fit signe de ne pas s’embêter avec ça lorsqu’elle se mit à frissonner dans sa robe longue à bretelles.

- tu as froid ? Attends, je vais te chercher quelque chose.
- non, ça ira.

Trop tard. Il réapparut une minute plus tard, avec un pull beige en laine fine et à col en V qu’il posa sur les frêles épaules de la jeune femme.

- voilà, c’est mieux comme ça, sourit Danny.
- je crois que cette soirée va me valoir beaucoup plus que 500 dollars.
- ne t’en fais pas pour ça, je veux bien te faire une remise pour la nuit, plaisanta-t-il.

Ils échangèrent un sourire puis Candice reprit une gorgée de café.

- c’était vraiment délicieux, fit la jeune avocate, en se levant de sa chaise.
- qu’est-ce que …
- je dois y aller.
- tu ne veux pas avaler quelque chose avant de partir ?
- non, merci.
- sûre ?
- c’est gentil, mais j’ai horreur de manger le matin.
- ne me dis pas que tu vas au bureau aujourd’hui aussi. C’est dimanche.
- crois-moi, j’aurai préféré.
- hum … laisse-moi deviner, un repas de famille ?
- bingo.

Ils échangèrent un sourire lorsque Candice grimaça en se tenant le crâne.

- ça tape, hein ?
- c’est peu de le dire.
- si tu veux, j’ai des cachets, proposa-t-il.
- ça ira, j’ai déjà abusé de votre … de ton temps comme ça.

Ne tenant pas compte de sa dernière remarque, Danny se dirigea dans la salle de bain pendant que Candice rejoignit le pas de sa porte.

- merci pour tout agent Taylor, cria-t-elle.
- attends-moi ! Je te raccompagne.

Il était revenu en trombe alors qu’elle avait déjà entrouvert la porte.

- ce ne sera pas nécessaire. Je préfère marcher. Et puis ça me fera du bien de prendre un peu l’air.

Danny n’insista pas. Après son départ, il resta pensif, fixant le pull beige qu’il venait de retrouver sur sa rampe d’escaliers.

Vi, je sais, c'est court alors voici l'illustration du pull beige pour me faire pardonner :

ah TWEETIE
je viens de rattraper mon retard !!
et je dis

Vraiment je me régale et quel pull !!
Vraiment tu as des répliques pour les deux qui sont trop bien écrites !!
J'adooore !!!

bah oui, c'est court!

Mais bon, c'est qund même génial! Et puis j'ai quand même l'impression que le petit chou n'avait pas très envie de la voir partir...

Bref, tu vas bien nous mettre une suite quand même???

La voilà, par contre, j'en ai plus d'avance :


- Taylor ? qu’est-ce que … tu fais là ?
- rassure-toi, je n’ai pas forcé le passage, c’est ta charmante secrétaire qui m’a laissé entrer, affirma Danny.

Candice ne put s’empêcher de sourire.

- je parlais de la raison de ta visite, pas de la manière, expliqua-t-elle.
- tiens, je n’ai rien à lui reprocher, mais c’est pas trop mon style.

La jeune avocate fronça les sourcils jusqu’à ce qu’elle comprenne enfin à quoi faisait référence l’agent du FBI. Il venait de lui rendre son sac à main, ayant pris soin de le cacher derrière son dos avant d’entrer.

- pourquoi tu ris ? Demanda-t-il, prenant un siège.
- je pensais que tu parlais toujours de ma secrétaire.
- tu ne t’étais même pas rendue compte que tu l’avais laissé chez moi, je parie. Je parle du sac là.
- cette fois, j’avais compris.
- j’étais sûr que tu n‘avais rien remarqué, sourit-il. Il faut dire que tu es partie un peu précipitamment.
- je suis désolée, je ne suis pas du matin.

Ça et le fait qu’elle était bien trop gênée et honteuse de s’être laissée aller ainsi auprès d’un de ses « clients » en plus, mais ça, il n’était pas sensé le savoir.

- j’avais noté.
- et mon père n’accepte aucun retard, ajouta-t-elle.
- ça s’est bien passé alors … ce dimanche en famille ?

Elle se mit à soupirer. Il n’insista pas et jeta un coup d’œil à l’horloge du bureau.

- il est midi moins le quart, on va déjeuner ? C’est moi qui invite !
- ça aurait été avec plaisir, mais je suis attendue.
- un rendez-vous galant ?
- non, sourit-elle, avec une amie.
- qui ça, Colleen ?
- comment tu le sais ? Ah mais oui, suis-je bête, j’ai sûrement dû te parler d’elle aussi.
- bien vu, tu as même dit qu’elle devrait voir, je te cite : « le canon » que je suis, fit Danny, un brin amusé.

Candice se toucha l’arrière de la tête, visiblement embarrassée.

- finalement, ce n’est pas si mal si je ne me souviens pas en détail de cette soirée.
- il n‘y a pas de quoi rougir, tu es restée très correcte.

Candice le fixa, n’en croyant pas un mot.

- merci encore pour ce que tu as fait. C’était vraiment gentil de ta part.
- c’était ça ou te laisser dormir dans la voiture, ironisa-t-il.

Ils échangèrent un sourire.

- au fait, c’est bon, les réservations sont faites pour vendredi.

Elle écarquilla les yeux, demandant une explication.

- pour le « Travis ».
- quoi ?
- le restaurant. Tu ne te souviens pas de ça non plus, sourit Danny.

La jeune avocate fit non de la tête.

- un dîner pour 4 : Colleen et moi, puis toi et Martin.
- qui est-ce ?
- on bosse ensemble.

Elle grimaça.

- désolée, mais ce sera sans moi. Je n’en peux plus de ces rendez-vous arrangés, j’ai eu ma dose avec ma mère.
- il ne faut jamais dire jamais. Tu verras, cet homme est une crème. C’est le portrait craché de Joshua, se moqua Danny.

Il épia sa réaction quand il prononça le nom de son patron.

- je … heu … je t’appellerai pour confirmer la date de l’audience.
- je t’appellerai pour confirmer l’heure du dîner, dit-il, en lui adressant un clin d’œil au passage.
- à bientôt.
- à vendredi ! Cria-t-il, avant de quitter la pièce.

Rho c'est pas beau le petit danny de lui faire croire qu'elle a déjà accepter un dîner alors que c'est pas vrai... enfin sauf si c'est un passage qui a existé mais que tu n'as pas inclu

Bref, et puis j'ai comme l'imression qu'il emmène plutôt Martin pour la meilleure amie que pour Candice...

Mais bon, on verra bie tout ça demain. Oui oui demain, moi j'y crois!

Ralala elle est pas nette cette fille ....un pull comme ça moi je l'embarque direct !!!
Ca c'était pour ta première suite et la photo ...ça tu le sais déjà mais je te jure que je n'arrive pas à m'en remettre !

Pour la suivante....Danny est vraiment so cute, je l'adore dans ta fic et ça :

bien vu, tu as même dit qu’elle devrait voir, je te cite : « le canon » que je suis, fit Danny, un brin amusé.

rrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!

Pffff et dire qu'il va falloir attendre jusqu'à demain .....

Raaaaa, en plus deux suites aujourd'hui enfin hier

Et Danny en plus tu nous mets une photo et quelle photo

Moi z'zn veux encore et encore

rho le sale gosse

profiter quelle ne se rappelle de rien pour extorquer un rencard


j'adore ces suites

comme la tof d'ailleurs

voilà une petite suite ... nuitale :


- salut vieux frère, fit Danny, en mordant dans son sandwich à pleines dents . T’en veux ?
- merci, mais j’ai déjà mangé. Et puis, t’en as mis du temps ! T’étais où ? Jack te cherche partout. Il est furieux pour l’affaire Alan Davies, se plaignit Martin.
- sans rire ? en ce moment, c’est une habitude chez lui, railla-t-il, en regagnant sa place de bureau.
- arrête, c’est sérieux Danny. Son patron a porté plainte contre toi. Selon lui, tu aurais fait un peu plus que le bousculer pendant son interrogatoire.
- ne t’inquiète pas, si ça doit aller plus loin, j’ai une bonne avocate.
- tu devrais faire attention, surtout après ce qui s’est passé.
- alors ça y est ! toi aussi, tu vas remettre ça sur le tapis ? Tu penses que c’était ma faute, hein ?

Martin sentit tout à coup la colère s'emparer de son collègue. Il était à fleur de peau dès qu'on abordait ce sujet avec lui.

- calme-toi, je n’ai rien dit de tel. Et tu sais que je suis là si tu as besoin d’en parler, proposa-t-il.
- ça va, je gère. Merci.

Le silence s’installa avant que l’agent Fitzgerald ne reprenne la parole.

- qu’est-ce que tu dirais de sortir ce vendredi ? Ça te changerait les idées.
- je ne peux pas, j’ai déjà des projets, sourit Danny.
- comment elle s’appelle ?
- elles s’appellent Colleen … et Candice.
- whaou ! deux dans la même soirée ! Monsieur a repris ses bonnes vieilles habitudes, à ce que je vois, dit-il, le sourire moqueur.

Il savait qu’il avait eu du mal à se remettre du départ de son ex à Los Angeles et fut soulagé de voir que le Don Juan était de retour.

- non, en fait, la 2ème est pour toi, si tu veux venir.
- qui est-ce ? Demanda Martin.
- tu connais Craig Jetrovski ?
- oui et c’est pas du tout mon type.
- mais non, idiot ! Sourit Danny. C’est sa fille dont je te parle !
- je croyais qu’elle s’était mariée ce week-end. C’était dans tous les journaux.
- non, ça, c’est l’aînée. Il lui reste une fille cadette.
- tu la connais ?
- oui, je l’ai accompagnée au mariage de sa sœur.

Martin partit dans un fou rire.

- quoi ?
- et bien, c’est juste que je t’imagine mal dans ce genre de cérémonie pompeuse.
- mais qu’est-ce que tu crois, Fitzy ? Je sais me tenir en société.
- et alors, comment c’était ?
- hum … intéressant.

Il eut le regard coquin, en repensant à son « aventure » avec Lara Croft.

- et comment est-elle ?
- la fille de Jetrovski ?

Martin hocha la tête.

- jolie, drôle, intelligente. Et en même temps, elle a ce petit truc en plus qui fait qu’elle n’a rien à voir avec les filles que j’ai pu côtoyer avant. Elle dit des trucs auxquels tu t’attends pas. Elle passe son temps à me surprendre, c’est dingue.

Martin remarqua l’enthousiasme de son ami à évoquer la jeune femme.

- tu mets le paquet pour me convaincre ou tu le penses vraiment ?
- tu n’as qu’à venir vérifier par toi-même.
- pourquoi pas ? J’admets que je suis curieux de voir si cette fille est vraiment aussi parfaite que tu le dis, ironisa-t-il.

Au même moment, dans un salon de thé-restaurant :

- et alors, tu vas y aller ? Demanda Colleen, tout en dévorant sa salade.
- j’en sais rien. Il paraîtrait que j’ai eu cette idée de rendez-vous arrangés au mariage, mais je ne m’en souviens plus, ria Candice.
- si tu acceptes, je veux bien venir aussi.
- merci. Toi, au moins, tu sais ce que c’est la solidarité féminine !

Les deux amies se mirent à rire de bon cœur.

- alors, dis-m’en plus C.D., comment il est mon « inspecteur » Kojak ? Demanda Colleen.
- il a quelque chose qui attire. C’est difficile à expliquer. Quelque chose qui fait qu’il se distingue des autres. Dès que j’ai posé mes yeux sur lui dans l’ascenseur, je me suis dit : wah !
- et ?
- c’est un homme doux, entier, avec un charme fou.
- c’est tout ?
- et bien, en plus, d’être spontané, c’est quelqu’un de passionné par son boulot. Et en même temps, il est rempli de doutes sur lui-même et sensible aussi. Et puis, il se moque bien de ce que pense les autres et ça, ça me plaît vraiment.
- garde le pour toi, s’il te plaît autant.
- Cookie, soupira son amie.
- ah oui, j’oubliais, tu as ton « Joshua ». Même si tu devrais arrêter d’espérer avec ce raté !
- mais je n’espère rien du tout !
- tu parles, à d’autres.
- arrête de le traiter de raté, tu ne le connais même pas !
- non et je n’en ai pas la moindre envie ! Et puis, tu vois, ça confirme, ce que je disais. On dirait que c’est plus fort que toi, tu ne peux pas t’empêcher de le défendre.

Candice fixa son amie quelques secondes, elle savait que celle-ci avait raison mais peinait à le reconnaître.

- je me laisserai bien tenter par leur dame blanche en dessert. Qu’est-ce que tu en penses ?
- oui, c’est ça, mieux vaut changer de sujet, devina Colleen.

Héhéhé ça sent l'embrouille à plein nez ce rdv !
Danny qui veut refiler Candice pour qui il est love to love à Martin et Candice qui veut caser sa cops avec Danny !
Ca serait plus simple s'ils se lâchaient un peu ces 2 là !

Ca promet d'être pimenté ce repas !
La suiiiiiittttttteeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!

Trop bien, en lisant ta suite j'ai pensé à la pièce : "Le jeu de l'amour et du hasard"

Genre on fait échange mais au final on se retrouve avec la personne qui nous est destinée.

Raaa, j'adore, j'adore, j'adore

J'ai hate d'être à ce diner

je veux déjà être à la scène du rencard que tu vas nous décrire dans les moindres détails hein ??????

Jenny a écrit:Héhéhé ça sent l'embrouille à plein nez ce rdv !
Danny qui veut refiler Candice pour qui il est love to love à Martin et Candice qui veut caser sa cops avec Danny !
Ca serait plus simple s'ils se lâchaient un peu ces 2 là !

Ca promet d'être pimenté ce repas !
La suiiiiiittttttteeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!

Tout pareil!

hum hum... une suite... une suite ce serait possible? Oui? Rhooo trop cool! Merci Tweetie! J'attends avec impatience!

merci les filles Voilà pour le dîner :

- salut, je pensais que Martin …

Danny s’interrompit pour déshabiller Candice du regard.

- wah !
- qu’est-ce qu’il y a ? j’ai une tâche ?
- tu … tu es splendide.

Apparemment, cette robe noire à manches longues et épaules dénudées avait fait son petit effet.

- merci, toi au… tu as du rouge à lèvres, juste là.

Elle pointa son doigt sur son propre visage pour situer les traces.

- oh, ça c’est …c ’est rien, dit-il, en s’essuyant la joue droite avec une serviette.
- non, côté gauche, sourit-elle.

Il s’exécuta sur ses conseils.

- je suis désolé, j’étais au bureau. De la paperasse en retard, tu sais ce que c’est.

Il avait prononcé ces mots, le regard fuyant, tout en prenant une chaise.

- par contre, Martin devrait déjà être là.
- il est venu et reparti aussitôt, l’informa la jeune avocate.
- pourquoi ?
- dis, tu savais que Colleen et lui se connaissent d’avant ?
- non, explique.
- ils ont vécu ensemble à Seattle .
- comment ça, ensemble ? Tu veux dire ensemble … ensemble ?
- je ne sais pas, ils n’ont pas voulu m’en dire plus.
- et où sont-ils là ?
- j’imagine qu’ils rattrapent le temps perdu.
- c’est fou ça.
- oui, le monde est petit.
- et tu n’es pas allée avec eux ?
- si, c’est à mon sosie que tu parles ! Plaisanta-t-elle.

Le jeune homme esquissa un sourire puis Candice s’expliqua.

- primo, je n’avais pas envie de tenir la chandelle,et puis, je ne pouvais décemment pas te laisser venir pour rien. Ça aurait été trop cruel de ma part, voyons !
- tu veux dire que tu as attendu tout ce temps, juste pour pouvoir me prévenir ?

Elle hocha la tête.

- ça me touche beaucoup, fit-il, l’air amusé.
- en fait, je n’étais pas trop motivée pour rentrer à pied mais je t’aurais attendu quand même, rassure-toi.
- merci bien, dit-il, faussement vexé.
- de rien. On y va ?
- où ça ?
- ben, je ne vois plus trop l’utilité de ce dîner puisque nos rencards se sont faits la malle ensemble ! Plaisanta-t-elle.

Danny eut du mal à retrouver son sérieux avant de prendre la parole.

- tu n’as qu’à t’en aller, si tu veux. Pour ma part, il est hors de question que je quitte ce restaurant avant d’avoir avalé quelque chose. Je meurs de faim.
- t’as raison. Maintenant qu’on est là, autant en profiter.

Elle s’assit ainsi en face de lui. La décoration était parfaite et les bougies qui ornaient la table conféraient à cet endroit une ambiance des plus romantiques. « Monsieur et madame prendront un apéritif ? » Un serveur était venu à leur rencontre.

- heu … oui, peut-on voir la carte de vos vins, s’il vous plaît ? Demanda-t-elle. Merci.

Le serveur s’était éloigné, leur laissant le temps de la réflexion.

- tu prends quoi ? Le questionna Candice.
- je passe mon tour, mais vas-y toi.
- non, je ne vais quand même pas boire toute seule.
- je crois bien, parce que je ne bois jamais.
- pourquoi ? T’aimes pas ça ?
- non, ce serait plutôt le contraire.
- oh ! Je vois. Ça fait partie des erreurs de jeunesse dont tu parlais.
- entre autres.

« monsieur a fait son choix ? »
- oui. Un coca, s’il vous plaît.
« et pour la demoiselle ? »
- la même chose pour moi. Merci bien.

Le serveur repartit avec leur commande.

- la tête qu’il faisait, rit Candice.
- tu n’étais pas obligée de faire ça. Tu sais, je peux supporter qu’on boive devant moi.
- je n’en doute pas, mais c’est mieux comme ça. Je crois que je vais éviter tout excès ce soir. Je ne voudrais pas que le scénario du mariage se reproduise.
- tu n’as qu’à me donner ton adresse et il n’y aura aucun risque.
- ce ne sera pas nécessaire. Je vais me tenir, ce soir. Tu verras.
- mais j’en suis sûr.

Le dîner se passa dans une ambiance bonne enfant. Candice l’informa qu‘elle avait déjà bien avancé dans le dossier concernant son frère. Mais leur conversation ne se limita pas qu’au travail. Ils parlèrent naturellement, de choses et d’autres, jusqu’à ce qu’un des violonistes s’approche de leur table.

- s’il continue à nous casser les oreilles, je vais lui faire un croche-pied.
- chiche.
- voyons maître Jetrovski, me pousseriez-vous à transgresser la loi ? Ce n’est pas bien ça.
- oui, je suis une vilaine fille.
- très vilaine.

Ils échangèrent un sourire.

- bon sang ! C’est pas vrai !

Danny ramenait maintenant Candice à la maison quand sa voiture se mit à ralentir tout à coup.

- quoi ?
- désolé, poulette, j’avais pas prévu de te faire le coup de la panne, ce soir, mais le destin en a décidé autrement, plaisanta Danny.
- oh non ! Ne me dis pas que …
- et si ! Putain de bagnole !
- et moi, qui ne voulais pas marcher avec ces talons, je suis servie !
- rassure-toi, il y a une station-service à même pas dix mètres de là. Tu m’attends ? Je reviens.
- oh que non !

Elle le suivit à l’extérieur de la voiture. Danny la fixa, attendant sa réaction.

- je viens avec toi !
- t’inquiète pas, je n’en ai pas pour longtemps. Et puis, faudrait savoir ce que tu veux, je croyais que tes pieds te faisaient souffrir ?
- je m’enfiche ! Je vais quand même pas poiroter toute seule ici, non ?
- froussarde !
- macho !
- je ne suis pas …
- si ! tu m’as appelé « poulette » y a même pas cinq minutes !
- allez, viens, sourit Danny.

Quand ils arrivèrent à la station-service, l’attention de Candice fut retenue par quelque chose de lumineux.

- je crois que c’est un signe.
- quoi donc ? Demanda Danny.
- regarde par toi-même.

Elle pointa du doigt l’enseigne « Eis- café ».

- j’ai pas pris de dessert ce soir et maintenant que j’ai eu le temps de digérer, je ...
- ça marche ! La coupa Danny.

Cinq minutes plus tard, ils étaient installés tous les deux devant leurs coupes : trois boules chocolat pour elle, et trois vanille pour lui.

- hum …
- oui, c’est vraiment délicieux.
- alors tout se passe bien au cabinet ?

Elle eut un hochement de tête.

- la routine, quoi.
- et ton patron ?
- mon père va bien.
- non, je parlais de ton autre patron, sourit Danny.
- pourquoi tu me parles de lui ?
- je ne sais pas. Pour savoir. Alors, il est toujours aussi sympa avec toi ?
- je … heu, et toi alors ? Comment va la fille responsable de ton retard et du rouge à lèvres sur ta joue ?
- quoi ? Mais non ! Qu’est-ce que tu vas t’imaginer ? Je classais des dossiers, c’est tout !
- menteur ! Martin a dit que tu étais déjà parti !
- c’est normal qu’il ne m’ait pas vu au bureau, j’étais aux archives.
- peut-être bien, mais dans ce cas, tu n’y étais pas tout seul.

Le léger sourire qui s’afficha sur le visage du jeune homme fut éloquent.

- rassure-toi, je comprends.
- quoi donc ?
- ce que tu fais. C’est ta façon à toi de l’oublier.
- oublier qui ? Demanda innocemment Danny.
- est-ce que tu tiens vraiment à ce que je prononce son nom ?

L’agent du FBI reprit une cuillère de boule vanille au lieu de répondre.

- tu sais, c’est normal. Guérir d’une rupture sentimentale, ça peut prendre du temps.
- oui, tout comme avoir le cœur brisé.
- tu dis ça pour moi ?
- non, je parlais de la serveuse, ironisa-t-il. A ton avis ?

Elle lui fit les gros yeux.

- tu sais ce qu’il y a de pire que d’avoir le cœur brisé ?
- non, mais je sens que tu vas me le dire.
- oh puis, non, vaut mieux garder un peu de mystère.
- allez Taylor, ne te fais pas prier, éclaire-moi de tes lumières !
- c’est de ne pas tenter sa chance.

Candice le fixa quelques secondes, en gardant le silence.

- j’ai vu comment tu le regardes et crois-moi, je connais ce regard …

La serveuse qui passa devant leur table à ce moment-là, aurait pu jurer que c’était ce même regard qu’ils posaient l’un sur l’autre, depuis leur entrée dans ce café.

- … dis- lui, sinon tu le regretteras, poursuivit Danny.

Devant l’insistance du jeune agent, l’avocate opina du chef.

- qui sait ? Peut-être qu’il est cassant avec toi parce qu’il fait tout pour lutter contre ses sentiments.
- tu crois ?
- tu connais le proverbe : l’ amour commence toujours par la violence.

Elle lui donna une petite tape sur l’épaule.

- ouch ! Ah ben, finalement, je me suis trompé. C’est de moi dont tu es amoureuse ! Plaisanta-t-il.
- dans tes rêves, beau brun !

Les deux amis se mirent à rire de bon cœur.

oohh cette suite


j'en m'en lèche les doigts


génialement géant !!!!!!!



encore !!!!!!!!!!

Comme à chaque fois c'était super, avec des dialogues délectables qui nous donnent vraiment l'impression d'y être.
Candice est de plus en plus attachante et Danny toujours aussi RRRR.

Avec un petit clin d'oeil aux archives que je n'ai pas loupé... Magic va être contente!

La serveuse qui passa devant leur table à ce moment-là, aurait pu jurer que c’était ce même regard qu’ils posaient l’un sur l’autre, depuis leur entrée dans ce café.

Bah tiens! Y'as que les principaux intéressés qui ne voient rien!

Allez, soit sympa! Encore une suite quoi!