FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace }
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La maison du bonheur

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Message  sandy Sam 22 Déc - 14:32

pas de suite grosyeux grosyeux grosyeux grosyeux grosyeux grosyeux grosyeux grosyeux grosyeux grosyeux
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Message  Hio-Tin-Vho Sam 22 Déc - 22:31

Bon d'accord dont oh bonheur j'ai enfin internet chez moi.

Je vous envoie ça tout de suite. Quelques petites minutes et c'est parti.
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Message  nathaloche Sam 22 Déc - 22:47

bounce bounce bounce bounce
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Message  sandy Sam 22 Déc - 23:04

Hio-Tin-Vho a écrit:Bon d'accord dont oh bonheur j'ai enfin internet chez moi.

Je vous envoie ça tout de suite. Quelques petites minutes et c'est parti.

vite bounce bounce bounce bounce bounce
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Message  Hio-Tin-Vho Sam 22 Déc - 23:46

Voici donc cette suite. Promis je ne vous lâcherais plus jusqu'à la fin. En prime une nouvelle musique. Et facile à lire avec ça.

http://www.radioblogclub.fr/open/135559/no_scrubs/TLC%20-%20No%20Scrubs

Quelques jours plus tard

On arrivait à la fin du mois de juin. Depuis longtemps l'été était engagé et les plantes et arbres étaient en fleurs. On pouvait voir le soleil bien haut dans le ciel, où seulement quelques nuages se perdaient. La météo annonçait jour après jour du beau temps et tout le monde s'en félicitait. Il risquait bientôt d'avoir une canicule sur New-York. À ce moment les climatisations tourneraient à fond autant que les chauffages l'hiver. On consommerait des tonnes de pétrole pour alimenter les centrales électriques et les importations se multiplieraient. Dieu sait quand il y en aurait plus. Peut importait encore à ce jour. À l'inverse des familles qui partaient en vacances en Californie ou en Floride, les jeunes étudiants rentraient de leurs Spring Break débridés et se préparaient pour la prochaine rentrée. Les costumes des courtiers ou des agents du FBI devenaient de plus en plus lours à porter. Même si la flanelle existait ils rêvaient tous à un bermuda et à une chemise pour tout vêtement, surtout un certain Taylor.

Jack lui était noir. On lui avait annoncé récemment que l'on avait retrouvé un corps. Très vite ils l'avaient identifié c'était celui de Annette Carver.

Au départ à partir des indications de Martin et des renseignements recueillis dans le livre ou en tout cas dans le manuscrit de la journaliste, leurs investigations les avait poussé à fouiller le pseudo cimetière que la Mae avait installé au fond de sa propriété. Chacun des tombes avait été ouvertes sous les cris indignés des membres de la Maison du Bonheur. Mais cette fois-ci ils étaient venus avec un mandat. Van Doren qui se chargeait directement de l'opération, cette fois-ci elle avait pris conscicen du danger, en avait profité pour soit-disant saisir les affaires restantes de Martin. Pour une fois elle avait bien réagit. Toujours est-il que la fouille que la fouille systématique de ce carré de terre, et le dérangement du repos de ces morts n'avait rien donné. Les rares plaques correspondaient à l'identification de ces gens enterrés à même la terre. Visiblement si elle avait été là un jour elle n'y était plus.

Et puis soudain la police en ville avait eu un appel. Celui d'un ouvrier du réseau d'eau. Choqué il avait pu tout de même articulé qu'il avait trouvé des ossements auprès d'une grille d'évacuation. Et là comme un tas de cochonneries dont ont se débarasse. Ce n'était pas vraiment des ossements, ni même un corps mais plutôt une forme fait de restes de chair et d'os. Au vu des premières constations ce lieu n'était que la destination finale d'un corps dont personne ici ne voulait. Toute la ville parla de cette découverte. Au laboratoire d'anlyse on parla d'autre chose. De la terre retrouvée dessus, suggérait quelle avait été enterré et ceux il y a longtemps et à même la terre. Tout laissait penser qu'elle venait de cette propriété mais ils n'avaient aucune preuve directe. Ils disait elle car il s'agissait bien de cette femme, Anette Carver. La taille du bassin ainsi que ses dents avaient conduit à cette conclusion. Pauvre femme, malgré tout ces défauts elle ne méritait pas cela. Balotté comme un tas de déchêts, comme si au delà de sa mort elle ne valait rien.

Alors pour l'instant ni la Mae ni aucun membre de la Maison du Bonheur ni risquait quoi que ce soit. Et l'enquête risquerait d'être longue, très longue. D'autant qu'au vu de tout les remous que provoquait cette affaire, elle se hâterait lentement.

Car très vite Maggy Shawn fit montre de certains soutiens innatendus. Des hauts fonctionnaires, des hommes politiques, des policiers montèrent au créneau pour fustiger l'enquête du FBI et surtout les accusations qui étaient faites à son égard.

Jack avait cotôyé assez longtemps Alexandre Vichentsky pour savoir que tout ces gens ne le soutenait pas elle. Elle faisait partie des sectrs extramondaines, des mouvements qui voulaient sortir, du monde, s'en sortir. Elle ne possédait pas les réseaux nécessaires, elle ne pouvait faire preuve de lobbying. Non l'écho venait d'ailleurs. Il venait des grands groupes intramondains. Des représentants de mouvements qui aux Etats-Unis étaient considérés comme des Eglises. Raëliens, scientologues, membre de l'Eglise de Moon, voulurent monter au créneau mais bien évidemment à visage masqué. Car en dehors des enquêtes fiscales il s'agissait de la première grande affaire qui touchait à leur pré carré. Ils avaient sentis le souffle du danger passé à proximité et préféraient tout faire pour étouffer dans l'oeuf toute cette histoire.


De son côté Maggy Shawn avait bien évidemment accueilli avec joie cette aide inespérée. Que de mieux que le soutien d'un plus grand pour se protéger. D'autant qu'après les secousses qu'elle avait subit elle en avait besoin.

Elle refusait de l'avouer et surtout pas à ces adeptes mais lorsque ces gens étaient venus au porte de la demeure, les armes à la main avec visiblement la volonté d'en finir avec eux, elle avait alors crût y passer à ce moment là. Un instant elle faillit partir se réfugier dans les souterrains de la colinne, vestiges d'une ancienne mine dont elle ignorait le minerai exploité. Mais elles s'était rendu compte d'une chose. C'était dans ces moments là que ces fidèles auraient besoin d'elle. Et évidemment s'ils en réchappaient ils lui seraient encore plus dévoués. Alors après avoir mis en sécurité la cagnotte de la propriété dans ces souterrains, elle parti sur le front et ce qui devait arriver, arriva. Tout de le monde admira son courage et sa détermination.

En face malgré les assauts, malgré tout leur volonté, et le fait qu'ils faillirent briser le portail ils ne parvinrent pas à entrer. Il faut dire que beaucoup d'entre eux avaient beaucoup trop abusé de l'alcool. Imbibés comme c'est pas permis, ils étaient incapables de réagir de façon correcte. Seuls les hommes du Shériff Casey Folton et la famille de Timothy Brown se montrèrent les plus adroits, mais cela ne suffit pas. Quand dépassés les quelques membres de la police furent relayés par la garde nationale et le bureau de Washington du FBI la donne changea très vite.

Ils ne firent pas de cadeau aux belligérants. Ils mirent les grands moyens. Grenades lacrymogènes, matraques et volonté de fer furent utiles contre eux. D'autant que de leur côté ils étaient peu enclins à frapper des forces de l'ordre. Plus volontaires pour s'attaquer à plus faible qu'eux.

Alors très vite les leaders furents arrêtés et mit derrière les barreaux. Ainsi il était paradoxal de voir dans une cellule le Shériff du coin et celui qui voulait devenir maire de la ville. La réalité est bien loing de l'idée que l'on s'en fait.

Bien évidemment quand tout cela fut terminer la Mae en sortit grandie. On la voyait comme un martyre ayant lutté pied à pied contre les agresseurs. On ignorait qu'elle avait appellé plusieurs fois la police pour s'assurer que les renforts arriveraient bientôt. Ainsi tandis que les adeptes actuelles s'enfermaient encore plus loin dans une déification de cette femme, de nouveaux cherchaient à les rejoindre. Le souffre attirait encore plus quand il était diffusé en direct à la télévision. Son nom passait en boucle dans les journaux et son message était diffusé consciemment ou inconsiemment par les journalistes. Elle adorait cela, Jack beaucoup moins.


Il s'en voulait personnellement du résultat de toute cette opération et plus il s'en voulait, plus il cherchait un éxutoire. Il se mit à la détesée, à lui en vouloir à mort. Cette façon qu'avaient les médias de la mettre sur un piédestal l'horripilait. Il n'avait plus de cauchemars mais c'était surtout parce qu'il n'en dormait pas la nuit. Il les passait à compulser, encore et toujours les pages de ce dossier. Il força les membres de son équipe ainsi que Alexandre Vichentsky à rendre leurs rapports le plus vite possible. Il voulait les lire et les relire, encore et toujours. Il était devenue sa meilleur ennemie.
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Message  Scully Dim 23 Déc - 2:48

Toujours pas tout rattraper mais je continue à dire La maison du bonheur - Page 14 36_1_75
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Message  clara Dim 23 Déc - 15:06

Super passage encore une foisLa maison du bonheur - Page 14 3d-casquette-applaudirLa maison du bonheur - Page 14 3d-casquette-applaudirLa maison du bonheur - Page 14 3d-casquette-applaudir

Même si la flanelle existait ils rêvaient tous à un bermuda et à une chemise pour tout vêtement, surtout un certain Taylor.

En fait ce qui lui va le mieux c'est....quand il ne porte rien Mr.Red

Pauvre femme, malgré tout ces défauts elle ne méritait pas cela. Balotté comme un tas de déchêts, comme si au delà de sa mort elle ne valait rien

Vi ca c'est vrai, c'est pas trés sympa tout de mêmeLa maison du bonheur - Page 14 3d-msn-pleureLa maison du bonheur - Page 14 3d-msn-pleure

Alors pour l'instant ni la Mae ni aucun membre de la Maison du Bonheur ni risquait quoi que ce soit. Et l'enquête risquerait d'être longue, très longue. D'autant qu'au vu de tout les remous que provoquait cette affaire, elle se hâterait lentement.

Mais quand est ce qu'ils vont les arrèter bon sangLa maison du bonheur - Page 14 Monstre-vertLa maison du bonheur - Page 14 Monstre-vert

Il s'en voulait personnellement du résultat de toute cette opération et plus il s'en voulait, plus il cherchait un éxutoire. Il se mit à la détesée, à lui en vouloir à mort. Cette façon qu'avaient les médias de la mettre sur un piédestal l'horripilait. Il n'avait plus de cauchemars mais c'était surtout parce qu'il n'en dormait pas la nuit. Il les passait à compulser, encore et toujours les pages de ce dossier. Il força les membres de son équipe ainsi que Alexandre Vichentsky à rendre leurs rapports le plus vite possible. Il voulait les lire et les relire, encore et toujours. Il était devenue sa meilleur ennemie

J'ai adoré ce passage, je trouve que Jack torturé comme ça en lui même ça lui va bien Mr. Green ...Mais il va y arriver notre Jacko, c'est le meilleur Mr.Red

Encore,encore,encore bravobom bravobom bravobom bravobom
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Message  Hio-Tin-Vho Dim 23 Déc - 15:22

Avant de mettre une suite ma chère Clara je vais effectuer au départ un sommaire au départ. Mais promis j'envoie la suite sous peu. D'autant que celle-ci est encore sur Jack. Un très grand Jack.
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Message  nathaloche Dim 23 Déc - 16:03

wahou moi aussi j'adore voir jack dans cet état, mon jacko va !!!

et danny rien qu'à l'imaginer avec sa tenue version été Mr.Red Mr.Red Mr.Red Mr.Red


Avant de mettre une suite ma chère Clara je vais effectuer au départ un sommaire au départ
euh j'ai pas compris !!! hein hein
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Message  Hio-Tin-Vho Dim 23 Déc - 16:31

nathaloche a écrit:wahou moi aussi j'adore voir jack dans cet état, mon jacko va !!!

et danny rien qu'à l'imaginer avec sa tenue version été Mr.Red Mr.Red Mr.Red Mr.Red


Avant de mettre une suite ma chère Clara je vais effectuer au départ un sommaire au départ
euh j'ai pas compris !!! hein hein

Tu va comprendre vite sur le premier message j'ai mis des liens vers toute mes suites pour simplifier la vie de ceux qui voudraient reprendre la lecture en cours de route.
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Message  Hio-Tin-Vho Dim 23 Déc - 21:20

Voici une nouvelle suite. Une très belle d'ailleurs. Elle m'a presque tiré les larmes.

Avec une musique l'accompagnant.

http://www.radioblogclub.fr/open/68369/i_believe_i_can_t_fly/R%20Kelly%20-%20I%20believe%20i%20can%20fly


Dimanche Premier Juillet 2007 Un cimetière de Brooklyn

Alignés sur des centaines de mètres les tombes semblaient imperturbables aux vissisitudes de la vie des vivants, comme si pour eux l'existence de ceux qui les pleuraient n'avait plus la moindre importance. Adosse à un arbre, à l'écart de la famille et des amis Jack avait écouté le sermon du prêtre et l'avait trouvé très beau. Tout le monde était habillé en noir et on pleurait beaucoup. Cela avait très l'air très classique, très traditionnel et pourtant ce n'était pas un enterrement. Malgré le temps qui c'était écoulé Philippe Carver n'avait pas reçu le corps de sa femme, et la mère de celle-ci assise à côté de lui ne pleurait encore que devant un photo d'elle, unique symbole de la disparue. Disparue, mot étrange qui signifiait tant de choses, pour Jack c'était son métier, sa raison de vivre. Les retrouver il le faisait tout les jours. Pour eux cela signifait qu'elle était morte. Mais aujourd'hui le médecin légiste était encore à ses constatations et il y aurait au moins une semaine voir deux avant que l'on rend le corps à la famille. Celle-ci n'avait pu attendre.


Il faisait chaud en ce jour, l'herbe était verte et au loin un ouvrier tombait la pelouse, on pouvait presque discerner le ronflement de sa tondeuse. Assis sur des chaises les soeurs, les frères, les amis, les proches en règle générale de la journaliste ne se souvenait que des bons moments, des bons côtés de ce cette dernière et c'était bien normal. Comment pouvait-il en être autrement.

Jack n'avait plus rien à voir avec cette affaire, on l'a lui avait retiré il y a bien longtemps et pourtant il s'était senti le besoin de venir. Par pour eux, par pour elle, pour lui seulement. Il savait que s'il s'approchait, on n'aurait pas apprécier dans les rangs. Non il se disait tout simplement que rendre un dernier hommage à cette femme lui faisait du bien. Il ne la connaissait guère que par son dossier et ne l'avait jamais vu, mais cette sensation était en lui malgré tout. Malgré lui même.

Et puis que fait ton lorsque l'on dit un dernier au revoir à ses proche ? C'est par là soi-même que l'on, on cherche à comprendre qui l'on est à sonder son esprit face à la mort. Et parfois on se sent mieux, enfin on espère.

Un nouveau sanglot de sa mère et un Philippe Carver lui aussi caché derrière des lunettes noires. Des fleurs, des dizaines voir des centaines de fleurs étaient déposés devant sa photo. À la fin d'une prière adressée par le prêtre un groupe de negro spiritual se mit à chanter. Quatres femmes fortes reprenaient Ho Happys Days et qu'est-ce qu'elles chantaient bien.

Jack par réflexe regarda furtivement son téléphone potable. Il était trois heures de l'après-midi et pour une fois depuis longtemps le dimanche était calme, il n'avait reçu au coup de téléphone et pas un seul message. Il en était heureux. Pour lui le programme était tout tracé. Il allait faire un tour au parc avec les filles et Anne et veillerait à ce que l'un des deux ne les quittent pas des yeux. Ni elles ni Anne ne comprendraient cette précaution incroyable mais peut importe. Il ne voulait surtout pas que le cauchermar devienne réalité.

Un peu plus loin ils y iraient chez un marchand ambulant acheter de la barbe à papa et des hot-dogs, puis plus tard ils donneraient du pain aux oiseaux avant de rentrer car il se ferait bien tard. Il ne voulait surtout pas louper un seul moment à leurs côtés.

Le soleil blanchissait presque dans le ciel tellement il était intense. Rares étaient les nuages qui perturbait son rayonnement. On appréciait cette chaleur mais que les températures deviendraient insupportables ont la modirait comme à chaque fois, comme chaque année.


À la fin du negro spiritual Jack regarda dans l'allée, un simple coup d'oeil réflexe. Et là il la vit. Elle avait garé sa voiture et approchait à pied. Drappée dans une robe noire ample et forte à la fois elle marchait dans sa direction, déterminée dans sa démarche. Les yeux toujours aussi bleus et le visage toujours aussi hautain. Et il eut une décharge électrique. Comment osait-elle venir à cette cérémonie ? Compment pouvait-elle infliger cela à la famille. Pour une fois elle avait attaché ses cheveux en arrière dans une simple queue de cheval et portait une toute petite barette dans le cheveux pour tout bijou.

Immédiatement Jack se dirigea vers elle pour l'arrêter dans élan et quand la Mae car c'était elle le reconnut elle lui sourit, mais le sourire le plus difficile qu'il eut à supporter. Il ne sût jamais si c'était pour la défier pour lui faire ressentir une proximité qu'elle s'imaginait mais Jack eut un choc, comme un coup de poing face à ce sourire. On aurait dit le beau visage du diable avant que l'on signe un pacte avec lui.

- « Il vaudrait mieux que vous vous arrêtiez là.
- Oui bonjour à vous aussi agent Malone. »

Il ne répondit même pas à son bonjour et se contenta de rester la main levé pour lui signifier qu'il l'empêcherait de passer. Derrière ses lunettes noires comme si elle pouvait voir ses yeux pénêtrants il la cilla du regard, cherchant presque à la tuer par la pensée.

- « Vous allez m'empêcher de passer ?
- J'y comptes bien.
- On est en amérique chacun est libre de faire ce qu'il veut.
- Vous ne trouvez pas que c'est indécent à l'égard de la famille ?
- Pourquoi donc ? »

Et le silence s'installa une nouvelle fois entre eux deux. On aurait dit que même l'absence de paroles faisait partie de leur langage à eux deux. Ils se jugeaient, ils se jaugeaient comme deux lions dominants qui se croisaient dans la savane. Le premier des deux qui baisserait le regard perderait la bataille sans avoir même combattu.

- « Annette Carver faisait partie des membres de ma demeure, je voulais lui rendre un dernier hommage.
- Alors dans ce cas rendez-vous sur sa tombe quand il y aura personne. Je pense pas que son mari vous porte dans son coeur.
- Vous non plus on dirait. »

Pour seule réponse elle une eut droit à un nouveau silence.

- « Très bien je reviendrais plus tard puisque vous vous érigez en défenseur de cette famille. »

Il crût avoir gagner, mais il compris bien vite que sa seule présence ici était une victoire pour elle. Cela n'avait rien à voir avec Annette Carver, c'était lui qu'elle venait défier, comme un ultime affront. Elle serait partie de toute manière s'il n'avait pas été.

- « En fait cette cérémonie vous vous en fichez.
- Pardon ?
- C'est moi que vous veniez défier en ce jour.
- Vous attachez trop d'importance à votre personne agent Malone, vous n'êtes pas le centre du monde. Je vous l'ai dit je venais rendre un dernier hommage à Annette Carver.
- Vous et moi nous savons que ceci n'était qu'un prétexte. La vérité est que vous cherchiez à prouver au plus grand nombre possible que c'était vous et vous seul qui était restée gagnante de cette histoire.
- Quelle imagination.
- Mais vous avez peut-être gagner cette manche Magdalena Chester mais sûrement pas le combat. Vous vouliez affronter un adversaire à votre taille alors me voilà. Peut-être n'ai-je pas réussi à vous coincer cette fois-ci mais peut m'importe car je vous traquerais jusqu'au bout, je poursuiverais partout. Au moindre faux pas que vous pourrez faire, je serais là. Je ne vous louperais pas. Car quoi qu'il arrive je serais sur votre jour. Et un jour, dans un mois, dans un an et peut-être même à la fin d'une vie je vous aurais et je vous jure que je vous ferait fini votre vie dans une prison. »

Un instant Magalena s'arrêta mais tout de suite après elle se mit à rire, d'un petit rire sec et nerveux, ironique et désagréable.

- « Voyez vous agent Malone vous pourrez avoir toute la détermination du monde, toute la bonne volonté que vous voudrez, vous n'arriverez à rien face à moi. Vous avez tort, ce n'est pas un adversaire à votre taille que vous avez face à vous, mais un adversaire bien supérieur. Car ne suis-je pas la Mère Divine, la Mae Divina ? »

Elle s'aprêtait à repartir et puis se retourna une dernière fois.

- « C'est en tout cas ce que je raconte à tout ces gens qui sont prêts à donner leur vie pour me protéger et tant qu'ils seront là vous ne pourrez rien contre moi. Ils forment presque un bouclier humain. »

Elle partie dans un nouveau rire grinçant et froid. Son rire transperçait les oreilles de Jack. Il entendait que la cérémonie finissait et que la famille s'éclipsait, il espérait qu'elle s'en aille avant que celle-ci la voit. Il espérait tellement. Elle allait partir mais elle lui dit encore.

- « Au fait pour votre agent infiltré. Qu'il n'espère pas nous échapper. Car on entre beaucoup plus facilement à la Maison du Bonheur que l'on y sort. Faites moi confiance. Jack je vous souhaites une très bonne journée. Et embrassez Anne pour moi. »

Heureusement qu'elle s'en allait car Jack qui serrait les poings aurait été capable de la frapper si elle était restée. Comment pouvait-elle savoir tant que choses sur sa fammille et sur celle de ces hommes ? Ellle avait raison sur un point. Ils l'avaient tous sous-estimée, Viking y compris et lui le premier. Elle était intelligente, charismatique et manipulatrice. Il ignorait même encore aujourd'hui si elle croyait véritablement à ce qu'elle racontait ou si pour elle tout cela n'était que l'oeuvre de fantasmes à bon marché.


Monsieur Carver avait garé sa voiture dans le chemin derrière l'arbre de Jack, le même chemin que venait de traverser Maggy Shawn pour s'éclipser. Il l'aperçut alros et visiblement il le reconnut ou tout du moins pensa le reconnaître. Il tenait sous son bras la mère de Annette Carver. La pauvre femme venait de perdre sa fille chérie et avait pleuré toutes les larmes de son corps. Malade visiblement et désormais fatiguée elle avait du mal à marcher. Soudain Philippe Carver confia le bras de la brave femme à une cousine sans doute et la lâcha quelques temps. Il se dirigea vers Jack. Ce dernier se demandait bien ce qu'il lui voulait.

- « Vous devez être l'agent Malone ?
- C'est exact monsieur Carver. Comment ?
- Je vous ai reconnu ? La description que m'a fait l'agent Van Doren était plutôt ressemblante. Et puis je dois dire que je ne m'attendais pas trop à la venue de membres de la bureaucratie.
- Ils se déplacent très rarement même pour de telles occasions.
- Ce que je vais vous dire va vous paraître paradoxal par rapport à ce que j'ai dit ou fait mais merci d'être venue. Juste cette marque d'humanité m'a fait plaisir.
- En effet je dois vous avouer que je suis surpris.
- Je sais j'ai dû vous paraître désagréable et impulsif dans cette affaire. Mais comprenez moi. Cela faisait trois ans que je n'avais pas vu ma femme. J'ai disons tout tenter pour la retrouver.
- Je vous comprends même si je n'excuse pas tout. Vous étiez un homme malheureux tout simplement. Et je peux vous dire que vous n'étiez pas le seul. Si je puis me permettre je vous conseille de contacter un certain Brian Cox. Cela ne devrait pas être difficile pour vous pour le retrouver.
- Pourquoi qu'aurait-il à me dire ?
- Peut-être le moyen de terminer votre livre qui sait. Je m'excuse je dois vous laisser. Ma famille m'attend.
- Bien sûr. Brian Cox s'est entendu. Agent Malone ?
- Oui ?
- Si un jour il y avait la moindre conséquence à cette affaire, je vous promets une chose vous serez l'une des rares personnes vers lesquels je me tournerais pour m'aider et que je défendrais.
- Vous serez bien le seul dans de cas.
- On est toujours plus entouré que l'on ne croît. Ne perdez pas espoir agent Malone. Mon père disait. Tout ce qui a commencé doit finir.
- Votre père disait des choses sensées. »

Philippe Carver et Jack se quittèrent. Pour sortir du cimetière l'agent se contenta de marcher. Il regardait les tombes et bizarrement la blancheur des pierres, la verdure aux alentours, les arbres en fleurs lui fire du bien. L'été là et bien là. Avec son lot de bonnes et de mauvaises choses. Son lot de joies de déceptions. Une enquête allait bientôt chassée celle-ci. Mais pour l'agent Malone rien ne remplacerait dans sa mémoiré cette femme. Cette femme incroyable au pouvoir quasi mystique, cette femme que malgré ce qu'elle pensait et quoi qu'il advienne il détruirait un jour. Car il s'en était fait la promesse. Son père ne disait pas des choses aussi sensées que celui de Philippe Carver mais il lui avait dit un jour : Quand on fait une promesse on doit la tenir. Car un homme ça tient ses promesses. Comme quoi parfois on doit écouter ses parents.
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Message  clara Dim 23 Déc - 21:48

Et puis que fait ton lorsque l'on dit un dernier au revoir à ses proche ? C'est par là soi-même que l'on, on cherche à comprendre qui l'on est à sonder son esprit face à la mort. Et parfois on se sent mieux, enfin on espère

Oui et on ne se sent jamais mieuxLa maison du bonheur - Page 14 3d-msn-pleureLa maison du bonheur - Page 14 3d-msn-pleureLa maison du bonheur - Page 14 3d-msn-pleure

Un peu plus loin ils y iraient chez un marchand ambulant acheter de la barbe à papa et des hot-dogs, puis plus tard ils donneraient du pain aux oiseaux avant de rentrer car il se ferait bien tard. Il ne voulait surtout pas louper un seul moment à leurs côtés.

Quel papa gateau 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2

Et le silence s'installa une nouvelle fois entre eux deux. On aurait dit que même l'absence de paroles faisait partie de leur langage à eux deux. Ils se jugeaient, ils se jaugeaient comme deux lions dominants qui se croisaient dans la savane. Le premier des deux qui baisserait le regard perderait la bataille sans avoir même combattu.

J'ai trouvé cette phrase trés belle respect respect respect respect respect respect respect respect respect respect Mais c'est vrai qu'elle a un sacré toupet d'être là celle là!!!!!

Mais vous avez peut-être gagner cette manche Magdalena Chester mais sûrement pas le combat. Vous vouliez affronter un adversaire à votre taille alors me voilà. Peut-être n'ai-je pas réussi à vous coincer cette fois-ci mais peut m'importe car je vous traquerais jusqu'au bout, je poursuiverais partout. Au moindre faux pas que vous pourrez faire, je serais là. Je ne vous louperais pas. Car quoi qu'il arrive je serais sur votre jour. Et un jour, dans un mois, dans un an et peut-être même à la fin d'une vie je vous aurais et je vous jure que je vous ferait fini votre vie dans une prison. »

Yes, vas y super JackLa maison du bonheur - Page 14 Superman-3943La maison du bonheur - Page 14 Superman-3943La maison du bonheur - Page 14 Superman-3943

« Au fait pour votre agent infiltré. Qu'il n'espère pas nous échapper. Car on entre beaucoup plus facilement à la Maison du Bonheur que l'on y sort. Faites moi confiance. Jack je vous souhaites une très bonne journée. Et embrassez Anne pour moi.

La maison du bonheur - Page 14 Emoticon-msn-surpris-pale.gifLa maison du bonheur - Page 14 Emoticon-msn-surpris-pale.gifLa maison du bonheur - Page 14 Emoticon-msn-surpris-pale.gifLa maison du bonheur - Page 14 Emoticon-msn-surpris-pale.gif Elle me fout les chocottes là!!!!!!!!!!!!

Mon père disait. Tout ce qui a commencé doit finir.

C'est ce que je dis toujours aussi: "si un jour tout commence, alors un beau jour tout finit"

Une suite magistrale, remplit d'émotion alors forcément j'ai A-DO-RE

La maison du bonheur - Page 14 3d-respect-43La maison du bonheur - Page 14 3d-respect-43La maison du bonheur - Page 14 3d-respect-43La maison du bonheur - Page 14 3d-respect-43
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Message  sandy Dim 23 Déc - 22:01

Sublime cette suite !!! Attention Super jack face à la Mae !!! Qui va gagner ???? Notre Jack je n'en doute pas cheers cheers cheers !!! Alors comme cela mon marty ne serait pas sorti d'affaire .. pale pale
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Message  Hio-Tin-Vho Dim 23 Déc - 22:02

Merci mon Ange ça me fait chaud coeur et comme j'ai dit plus haut moi aussi elle m'a fait versé une petite larme en l'écrivant.
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 26 Déc - 12:43

Voici l'avant dernière suite qui se prépare. Et oui j'avais prévenu on approche de la fin.

Donc ceux qui n'ont pas rattrappé leur retard doivent se dépêcher. Très vite je concluerait cette histoire.
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 26 Déc - 12:49

Suite de l'histoire avec une autre musique. Très cool et ambiance lounge.

http://www.radioblogclub.fr/open/48077/georgia_on_my_mind/Ray%20Charles%20-%20Georgia%20On%20My%20Mind


Dimanche Premier Juillet 2007, Dans la soirée, un restaurant dans l'Upper West Side

Il avait mis les petits plats dans les grands, attentionné, attentif et surtout galant homme, il montrait un visage parfait, agréable à souhait.

Dans Little Italy qui rétrécissait comme une peau de chagrin grignotée par Chinatown il avait réservé une place dans une pizzeria. Mais une vraie, pas une ou la bouteille de vinaigre balsamique de modène n'était que de la vulgaire sauce avec laquelle on accommodait les salades. Non ici on se serait crût dans Rome ou Naples, la langue anglaise en plus. Le décor était typique. Des fresques au mur décrivaient point par point les paysages napolitains et abhorraient des couleurs chatoyantes matinées de rouge, de bleu et de jaune toujours légèrement pâlies.

Le patron qu'il semblait connaître avait l'allure que l'on s'imaginait de lui avant même d'entrer. Moustachu, légèrement dégarni, il portait un tablier blanc et avait un sourire indécrottable. Pour les clients car en coulisse il n'était pas rare d'avoir affaire à ses coups de gueule carabinés. Soupe au lait et impulsif on l'entendait parfois depuis la salle. Mais bon c'était l'ambiance.

Certains avaient même dit qu'à une époque le lieu avait appartenu à un parrain de la mafia. Mais ce genre d'endroit n'avait plus aucun intérêt pour eux et la mafia italienne déclinait tandis que d'autres prospéraient, surtout à New-York. Le bon temps était terminé pour eux et la pizza avec.

Surprise Sam ne s'attendait pas du tout à être amener dans ce lieu. Elle s'était faite à l'idée d'être accueilli peut-être dans un restaurant russe, ou encore même chez lui. Vichentsky semblait même être un habitué. Les choses ne sont jamais telles que l'on les imaginent, sauf peut-être les restaurants italiens.

Elle s'était mise sur son trente-et-un et lui aussi. D'ailleurs elle se demandait bien où il pouvait trouver ses costumes. Quelqu'un devait lui les tailler sur mesure et ils devaient coûter une fortune. Noir avec de légères lignes grises, celui-ci était porté avec une chemise grise et une cravate noire. Seul ombre de couleur sur sa tenue, une pochette rouge avait été glissé sur le devant. Sam elle était magnifique. Une robe rouge fourreau dessinait parfaitement ses formes. Fendue sur le côté elle laissait deviner le bas de sa cuisse et invitait à des plaisirs défendus. Ses gants noirs ainsi que son décolleté lui donnait un petit côté Marylin. D'autant qu'elle avait bouclé ses cheveux qui retombaient sur ses épaules légèrement dénudées. Tout autant lui que elle avaient faitdes efforts pour se montrer sous son meilleur jour et cela semblait plaire à l'autre.

Et pourtant. Et pourtant il n'était encore que des collègues de travail rien de plus. Des collègues qui se rencontraient pour la première fois en dehors du bureau. Cela avait tout de même son importance. Même si c'était elle qui l'avait relancé sur cette idée de dîner Sam avait longtemps hésité. Prise de doutes et d'appréhension elle se demandait si vraiment c'était une bonne idée. Puis finalement quand il avait proposé cette date ce fut comme une évidence. Elle accepta donc sur le champ. Et là elle se trouvait dans ce restaurant typique à manger des pâtes avec un homme que finalement elle ne connaissait que très peu. Lui fit le grand jeu. Il tint la porte à l'entrée et tira même la chaise en arrivant.

Il ne le montrait pas mais lui non plus n'en menait pas large. Il adorait les femmes. Comme amies, comme confidentes ou même comme compagnes mais à chaque fois elles avaient aussi le don de l'angoisser. Car elles le fascinait. Un homme cela peut-être vraiment laid mais une femme on pouvait toujours lui trouver quelque chose et puis elles avaient une grâce, une élégance même dans les comportements les plus triviaux. Il savait qu'au final il idéalisait et que ce n'était pas vraiment la réalité mais à quoi bon ? Cela lui faisait aussi du bien et puis avec elle il en était sûr c'était vrai.

Il la regarda de longues minutes lorsqu'ils s'assirent à la table. Elle lui sourit alors. D'un sourire qui se voulait détaché mais qui semblait marqué par une attitude mêlée d'attirance et de doute. On aurait dit deux adolescents qui allaient à leur première rencontre. Tout aussi fiévreux l'un que l'autre. Et pourtant ils n'avaient jamais vraiment parler d'autre chose que du travail. En attendant le serveur qui allait revenir avec les apéritifs Samantha se laissa bercée par la seule entorse à l'authenticité que c'était accordé le patron. Sur une estrade, un chanteur s'accompagnait tout seul au piano. Il ne jouait que quelques airs traditionels de l'Italie car principalement c'était le répertoire de la soul et du Rythm and Blues qui était balayé. Ainsi avec plutôt du talent il entonna Marvin Gaye, Billy Paul, quelques morceaux de Stevie Wonder, Nina Simone. Mais surtout ce qu'il affectionnait c'était les morceaux du Genius Ray Charles. Et finalement cet anachronisme s'accordait plutôt bien. Mélodieux et calme ces airs allaient bien avec l'ambiance.

Après que les apéritifs furent servis et que Carlo le serveur, lui dit les deux ou trois mots que Viking connaissait en italien il pût reprendre sa conversation avec son invitée. Enfin conversation, pour l'instant cela se résumait à des banalités et tournait beaucoup autour de leur boulot. Ils esquissaient légèrement les contours d'une soirée sympathique et agréable mais pas vraiment transcendante. Timides tout les deux, ça le jeune homme le sentait, ils avaient du mal à se parler véritablement. Et puis Viking avaient d'autres choses en tête. Il n'avait pas envie d'en parler mais évidemment cela influait sur son état moral et donc sur son attitude. Il avait pourtant la volonté de toujours se montrer avenant, même s'il n'avait pas la volubilité et la bonne humeur quasi continuelle d'un Danny, mais parfois rien n'y faisait. Parfois le mental influait sur le physique. Par précaution au moins avait-il pris sur lui de couper immédiatement son portable. Une chose était sûre rien de l'extérieur rien ne perturberait cette délicieuse soirée.

Les apéritifs étaient délicieux. Les petites tapas qui les accompagnaient aussi, même si dans son souvenir à elle les tapas venaient d'Espagne mais comment pouvait-on chipoter face à quelque chose de bon. Alors pour une fois elle se montra gourmande et en repris une deuxième fois, mais juste une deuxième fois, pas plus. Elle regarda alors Viking lorsqu'elle en attrapa une, comme si elle voulait s'assurer qu'on ne la prendrait pas en défaut, pas non plus pour une voleuse. Mais celui-ci se contenta d'un sourire complice. Il avait beau faire, il avait beau dire il était impressionnant avec sa carrure et son physique le faisait vraiment sortir de l'ordinaire. Puissant mais calme à la fois il avait du se faire appeler l'Ours dans sa jeunesse. Mais gare au réveil de l'Ours lorsqu'il s'énerve. Sam en avait été témoin.
Malgré la saison touristique qui se profilait ils n'étaient pas nombreux dans ce restaurant. Tellement que Sam se demandait s'il avait osé réservé la salle pour eux deux seulement. Mais non d'autres clients venaient et partaient. Peut-être était-ce le prix qui rebutait plus d'un ? Car même si très vite parce qu'elle était invitée, elle avait détourné les yeux des prix, elle avait pu en apercevoir quelques uns et n'y croyait pas trop en fait.

Ils n'allaient tout de même pas se regarder dans le blanc des yeux toute la soirée. Même si les siens étaient magnifiques, rehaussés ce soir par un soupçon de rose au bord des paupières ce n'était pas tellement pour cela qu'ils étaient venu. La conversation était agréable mais sans plus. La soirée risquait vite de devenir banale. Il fallait qu'il cherche à engager la conversation plus en avant, qu'ils discutent véritablement.

Après tout s'ils ne connaissaient pas vraiment, ne s'agissait-il pas de la meilleure occasion pour le faire ? Ne pouvaient-ils pas là ce soir apprendre à mieux se connaître et là en dehors de leur travail, en dehors des codes étriqués qui régissaient leur métier se découvrir ? Si sûrement. Il fallait qu'ils se parlent vraiment ou tout du moins qu'ils cherchent à se parler.

- « Je voulais vous demander se dirent-ils en même temps »

L'incongruité de cette situation les fit rire. Ils étaient gênés aussi bien l'un que l'autre. Comme si un petit sentiment de honte pouvait poindre à l'instant.

- « Désolé.
- Non c'est moi.
- Allez-y.
- Non vous d'abord.
- Je vous en prie.
- Alexandre on ne va pas jouer à cela tout la soirée puisqu'on allait vraiment se parler commencez.
- Vous êtes sûr.
- Je le souhaites.
- Bon très bien. Mais après ce sera votre tour ?
- Promis.
- Je me demandais... enfin j'avais l'impression que... d'une certaine proximité entre vous et... Martin....
- Donc vous vous demandiez si lui et moi avons eu une histoire ?
- Heu quelque chose comme ça.
- Quelque chose comme ça oui. Oui en effet nous en avons eu une et les choses se sont plus terminés par ma faute que par la sienne. Je ne sais pas. J'étais perdu avec lui. Il était gentil, agréable, prévenant...
- Mais...
- Mais je n'avais pas l'impression de construire véritablement quelque chose à ses côtés.
- C'est le syndrome de la Princesse ça.
- Pardon.
- Euh pardon j'ai rien dit !
- Non allez au bout de votre réflexion.
- Bon d'accord mais promis vous ne me traiterez pas de sale macho à la fin de ma remarque.
- Oh vous savez avec Danny j'ai l'habitude et puis à défaut je pourrais toujours vous tuer rajouta-t-elle avec le sourire.
- Très souvent on raconte aux petites filles des contes, des histoires de princesses et de princes charmants. De conté de fée. Le syndrome de la princesse c'est cette histoire que l'on nous a répété qui fait que l'on se sent, si ce n'est contraint, tout du moins guidé. Chez les petites filles c'est cette idée que pour accomplir sa vie on se doit de trouver le grand amour, de se marier. C'est l'unique solution pour accomplir sa vie. À l'inverse chez les garçons c'est l'archétype de l'aventurier que l'on montre. Celui qui part à l'aventure et n'est pas vraiment fixe dans ces choix. On est toujours poursuivi par son enfance que voulez vous.
- Sale macho va lui dit-elle en lui tapant sur l'épaule.
- Mais vous aviez dit que ?
- Je plaisante petit Caliméro. Alors donc pour vous l'enfance détermine toute notre vie ?
- Non bien sûr. Mais notre éducation fait partie de notre vie et on ne la décide pas. En quelque sorte on grandit avec. Malgré tout les efforts possibles tout cela reste très sexué. Tout cela pour dire que vous vous cherchiez le prince charmant mais qu'en l'occurrence les princes charmants préfèrent partir à l'aventure et boire des bières avec les copains. »

Elle se mit alors à rire ce qui plût à Viking.

- « J'ai fait des progrès au niveau de l'humour visiblement.
- Oui je pense. Et vous alors êtes vous un prince charmant ?
- Ben ça dépend.
- Ça dépend de quoi ?
- Si vous parlez du côté je bois des bières ou du côté aventurier. Pour les bière non mais je crains être trop aventurier justement, trop dépendant de mon métier, pas assez posé et réfléchi.
- Si vous essayiez de me séduire avec cette phrase c'est raté. Vous me décevez plus là.
- J'ai plutôt envie d'être honnête avec vous. Même si c'est stupide comme idée j'ai besoin de dire la vérité sur moi et ce que je fais à quelqu'un car c'est plutôt rare. On vit avec des masque et on se cache derrière. On montre toujours aux autres l'image de nous-mêmes que nous voulons bien montrer. On se cache, on transforme la réalité. Rares sont les occasions où l'on se découvre vraiment.
- Et là s'en est une ?
- Je l'espère. »

Au moment des entrées ils se racontèrent un peu leur vie. Sam surtout. Viking était très curieux et pour une fois Sam se montra volubile. Il aimait l'entendre parler alors rares furent les moment ou elle fit attention à sa tomate mozarella qui était finement décorée. Elle arriva même pour une première rencontre à lui esquisser quelques mots sur son mariage et son travail dans la police de New-York. Lui restait très discret et attaquait pas mal sa salade campagnarde faîte de pommes de terre, jambon de parme, salade, croûtons de pain et oignons finement coupés. Puis plus tard quand ils eurent fini cette entrée Carlo emporta les plats. Sam s'attarda sur le chanteur qui avait gardé sa jolie voix et ne quittait pas son piano. Il n'avait pas cet air soit faussement typique qu'on certains, ayant revêtue la tenue italienne ou au contraire le style classe sport. Non son costume blanc avec une chemise noir était assez original. On aurait presque dit un artiste de cabaret.

Carlo revint alors avec les plats. Viking avait choisi des pâtes à la carbonara accompagnés d'un parmesan qu'il fallait râpé soi-même tandis que Sam s'était rabattue sur un carpaccio de boeuf arrosé d'huile d'olive et accompagné d'une petite salade.

- « C'est copieux ce que vous avez.
- Ici ? Toujours. Je préfère les plats ou l'on mange bien mais aussi en bonne quantité. Il faut à la fois rassasier le palet et l'estomac.
- C'est étonnant ce choix.
- Lequel ?
- Un restaurant italien. Je vous croyait russe.
- Exact, je suis juif d'origine russe. Mais mes ancêtres faisaient parties des vagues d'immigration de Pologne. Nous étions partis de ce pays bien avant que les pogrom ne commencent. Ainsi nous avons pu échapper à la barbarie nazie mais aussi aux camps de concentration soviétique. C'est peut-être de ce côté que l'on doit trouver mon refus des extrémismes.
- Oui c'est bien joli tout ça mais vous ne m'avez toujours pas dit pourquoi.
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi ce restaurant et pas un restaurant russe ?
- Heu vous ne m'engueulerez pas si je vous réponds ?
- Dites toujours.
- Et bien c'était l'un de mes ex qui m'a fait découvrir la cuisine italienne et j'en suis devenu amoureux. Il s'appelait Anthony et il préparait les plats à merveille.
- Je vois le genre vous invitez une future dans l'endroit où vous emmenait un ex ?
- Une future je pensais pas que l'on était déjà là mais j'en suis ravi belle enfant. »

Samantha rougit mais ne se laissa pas faire.

- « Vous ne vous en tirerez pas avec des belles paroles, je vous rappelle que c'est pas très correct ce que vous avez fait.
- Très bien je fais amende honorable. C'est pas du meilleur goût. Mais reconnaissez que c'est bon.
- C'est ça amadouez moi avec la nourriture.
- Ça à l'air de marcher vous avez déjà fini le quart de votre carpaccio.
- Mais c'est qu'il surveille comment je mange ?
- Où là je crois que je vais pas pouvoir m'en sortir là. »

Et ils rirent à nouveau. Après les plats Carlo apporta les desserts. Dans une énorme coupe ils avaient mis l'île flottante d'Alexandre et de son côté Sam vit arriver sa crème brulée dont la superficie avait été caramélisée à souhait.

- « Vous allez pouvoir manger tout cela ?
- Je l'espère. Sinon on partagera.
- Vous risqueriez de m'accuser de trop manger.
- J'ai fait ça moi. »
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 26 Déc - 12:49

Mais quelques minutes après Viking se mit à hésiter à continuer à manger. Sam se dit alors que plus que le goût de son dessert qui semblait magnifique c'était chez lui que l'on devait trouver la source de son malaise. Il semblait songeur, même ailleurs.

- « Quelque chose vous tracasse ?
- Hein, non ça va, désolé j'étais ailleurs.
- Vous aviez promis pourtant.
- Promis quoi ?
- Vous deviez être honnête avec moi. Vous avez déjà oublié.
- Oui c'est vrai excusez moi.
- Je vois que quelque chose vous tracasse alors dites le moi.
- Je me disais que toute cette affaire ne nous a pas permis de sortir indemne.
- C'est peu de le dire.
- Et ça qui que l'on soit. Je ne sais plus tellement si à un moment ou à un autre j'ai fait les bons choix.
- Vous pensez à Martin.
- À lui et à d'autres choses. Mais c'est vrai à lui surtout. Sam vous pensez qu'il va bien ?
- Je n'en sais rien. Évidemment il est perturbé mais il est solide aussi. Plus solide et moins écorché vif que Danny par exemple.
- Et ben justement. J'ai l'impression d'avoir fait une erreur sur le casting.
- Quelle erreur ?
- Je crois que Danny avait plus sa place là-bas.
- Comment cela ?
- Vous connaissez les fourmis ?
- Euh oui un peu mais pourquoi vous m'en parlez ?
- Je vais vous expliquer. Les fourmis ont un squelette, comme vous, comme moi, comme Carlo qui nous a servi les plats. Mais leur squelette est à l'extérieur de leur corps alors que le nôtre est à l'intérieur. C'est un peu comme une armure. Je me demandes ce qui est mieux. Quelqu'un qui au moindre choc montre ses réactions, ses sentiments. Quelqu'un comme Danny qui finalement trouve là un exutoire et qui au final est un garçon résistant et qui pourra traverser bien des tempêtes. Ou au contraire un roc, une armure qui aux petits chocs ne réagira même pas mais que dès qu'une attaque plus forte arrivera il s'effondrera. Dans mon métier Sam j'ai vu des types baraqués, costauds, tatoués et ayant affronté milles dangers fondre en larmes devant moi comme des bébés parce qu'on leur avait annoncer la mort de leur mère. Ils étaient inconsolables. On aurait dit qu'un torrent de larmes sortaient d'eux. J'ignore si finalement j'ai fait le bon choix et je pense que je ne le saurais jamais mais il faudra vivre avec. »

À cet instant Samantha Spade posa sa main sur celle d'Alexandre et une décharge électrique les traversa immédiatement, une sorte d'énergie positive leur parcourut le corps et tout deux se sentirent mieux. Sam voulait le rassurer, lui témoigner de la gentillesse et de l'affection.

- « Vous n'avez pas à vous torturez ainsi. C'est Jack qui a pris la décision et Martin a fait ce choix en connaissance de cause. Ruminez en vous n'y changera rien. Le passé c'est le passé on ne reviendra plus dessus.
- J'en suis conscient Sam mais vous ne m'ôterez pas de l'esprit que j'ai retrouvé un Martin fragile, aux abois même. Je pense d'ailleurs que c'est une excellente initiative que celle qu'à eu Danny de rester auprès de lui. Il faut être attentif à lui car dans l'avenir il se sentira terriblement seul.
- J'ai compris le message merci. Mais il semble vous avoir tapé dans l'oeil Martin.
- Heu non comment ça mais pas du tout !
- Je plaisante Alex mais je dois dire que votre situation disons particulière est un peu nouvelle pour moi.
- Je suis l'homme d'une seule personne à chaque fois, que ce soit un homme ou une femme. Disons que je ne suis pas insensible aux charmes des deux genres.
- Et dans l'équipe si vous deviez choisir quelqu'un.
- Mis à part vous ?
- Vil flatteur. Non sérieusement. Il y a bien quelqu'un à qui vous trouvez du charme non ?
- Vous avez tous dans votre style un petit quelque chose, un charisme, une aura. Il ne faut pas juger les personnes comme à un concours aux bestiaux, les mesurer. et puis je dois dire que c'est plutôt vos personnalités, votre esprit d'équipe qui m'a beaucoup plus. J'ai d'ailleurs rempli mon rapport dans ce sens.
- C'est vrai vous nous faisiez des compliments dans ce rapport ?
- N'allons pas jusque là mais j'ai dû reconnaître vos qualités. Même si je ne suis pas sûr que cela vous apporte beaucoup de choses.
- Comment cela ?
- J'ai disons pas vraiment la côte dans mon service en ce moment. Mais n'en parlons plus. Cette île flottante était délicieuse et votre dessert vous l'avez apprécier ?
- J'ai adoré. C'est vraiment de grande qualité.
- Luigi le patron a une table excellente.
- Mais il y a peu de monde ?
- C'est qu'il faut connaître. Ce n'est pas une adresse que l'on trouve dans tout les guides.
- Je vois...
- Qu'est-ce que vous voulez dire par ce je vois ?
- Juste que vous tentez de me dire que je suis ainsi une privilégié parce que vous m'emmenez dans cet endroit.
- N'allez pas chercher le mal partout. Mais après tout si vous êtes une privilégiée. »

Et à nouveau ils se mirent à rire. Comme dans les grands restaurants Carlo apporta la note dans un grand carnet et Viking y glissa sa carte de crédit sans même jeter un coup d'oeil au prix. Ils restèrent à discuter tandis que le tout était débité. Puis après avoir terminé Carlo rendit la carte à Alexandre. Ce dernier mis sur les épaules de Sam le manteau qu'elle avait et alla saluer et féliciter le patron.

Sur la fin le chanteur s'était un peu lâché et avait chanté subliment Georgia on my mind de Ray Charles. Il n'avait pas la voix du Genius mais il n'était pas dénué de talent. Dehors un jeune homme vendait des roses. Viking lui en acheta une. Qu'il offrit à Sam en ayant retiré une ou deux épines pour qu'elle ne se blesse pas. Ils marchèrent tranquillement dans New-York avant de rejoindre un taxi. La nuit était claire et chaude. Juillet s'annonçait sublime et finalement la vie continuait son cours. Ce n'était pas demain que la Terre s'arrêterait de tourner et surtout elle en avait rien à fiche des problèmes des humains car demain ou après-demain elle, elle serait toujours là. Calme, sereine et pleine d'espoirs pour les générations futures. Enfin peut-être.
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Message  clara Mer 26 Déc - 15:16

Roooo cette suite est super longue, j'adore bravobom bravobom bravobom bravobom

Je te ferais un com' digne de ce nom quand j'aurais bien eut le temps de la lire....là je bosse Mr.Red , je ferais ça samedi promis mon trésor Mr.Red !!

Parce que je préfère déguster Mr.Red Wink
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Message  nathaloche Mar 1 Jan - 10:00

- Vous connaissez les fourmis ?
- Euh oui un peu mais pourquoi vous m'en parlez ?
- Je vais vous expliquer. Les fourmis ont un squelette, comme vous, comme moi, comme Carlo qui nous a servi les plats. Mais leur squelette est à l'extérieur de leur corps alors que le nôtre est à l'intérieur. C'est un peu comme une armure. Je me demandes ce qui est mieux. Quelqu'un qui au moindre choc montre ses réactions, ses sentiments. Quelqu'un comme Danny qui finalement trouve là un exutoire et qui au final est un garçon résistant et qui pourra traverser bien des tempêtes. Ou au contraire un roc, une armure qui aux petits chocs ne réagira même pas mais que dès qu'une attaque plus forte arrivera il s'effondrera. Dans mon métier Sam j'ai vu des types baraqués, costauds, tatoués et ayant affronté milles dangers fondre en larmes devant moi comme des bébés parce qu'on leur avait annoncer la mort de leur mère. Ils étaient inconsolables. On aurait dit qu'un torrent de larmes sortaient d'eux. J'ignore si finalement j'ai fait le bon choix et je pense que je ne le saurais jamais mais il faudra vivre avec. »
sublime passage sur dan et marty et leur caractère j'ai adoré !!! respect respect respect

euh pas de suite ?
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Message  Hio-Tin-Vho Mar 1 Jan - 13:11

Oups désolé je n'ai pas écrit de suite. Je travaillais durant les fêtes. Mais promis. D'autant que c'est la fin. Je vais vous faire cela dans la journée.

Merci de continuer à me lire dame Nataloche. Au fait ce coup-ci tu as bien reçu mes écrits ?
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Message  clara Mar 1 Jan - 13:40

La maison du bonheur - Page 14 3d-respect-43La maison du bonheur - Page 14 3d-respect-43La maison du bonheur - Page 14 3d-respect-43La maison du bonheur - Page 14 3d-respect-43

Ces deux suites sont superbes encore une fois et j'ai trouvé la deuxième (ma préférée Mr. Green ) tellement touchanteLa maison du bonheur - Page 14 3d-coeur-brise

Je vais vous expliquer. Les fourmis ont un squelette, comme vous, comme moi, comme Carlo qui nous a servi les plats. Mais leur squelette est à l'extérieur de leur corps alors que le nôtre est à l'intérieur. C'est un peu comme une armure. Je me demandes ce qui est mieux. Quelqu'un qui au moindre choc montre ses réactions, ses sentiments. Quelqu'un comme Danny qui finalement trouve là un exutoire et qui au final est un garçon résistant et qui pourra traverser bien des tempêtes. Ou au contraire un roc, une armure qui aux petits chocs ne réagira même pas mais que dès qu'une attaque plus forte arrivera il s'effondrera. Dans mon métier Sam j'ai vu des types baraqués, costauds, tatoués et ayant affronté milles dangers fondre en larmes devant moi comme des bébés parce qu'on leur avait annoncer la mort de leur mère. Ils étaient inconsolables. On aurait dit qu'un torrent de larmes sortaient d'eux. J'ignore si finalement j'ai fait le bon choix et je pense que je ne le saurais jamais mais il faudra vivre avec. »

J'étais tellement dedans que cette réflexion m'a tiré les larmes, quelle comparaison!!! et c'est tellement eux que....wouha!!!!La maison du bonheur - Page 14 3d-msn-pleureLa maison du bonheur - Page 14 3d-msn-pleureLa maison du bonheur - Page 14 3d-msn-pleure

Sur la fin le chanteur s'était un peu lâché et avait chanté subliment Georgia on my mind de Ray Charles. Il n'avait pas la voix du Genius mais il n'était pas dénué de talent. Dehors un jeune homme vendait des roses. Viking lui en acheta une. Qu'il offrit à Sam en ayant retiré une ou deux épines pour qu'elle ne se blesse pas. Ils marchèrent tranquillement dans New-York avant de rejoindre un taxi. La nuit était claire et chaude. Juillet s'annonçait sublime et finalement la vie continuait son cours. Ce n'était pas demain que la Terre s'arrêterait de tourner et surtout elle en avait rien à fiche des problèmes des humains car demain ou après-demain elle, elle serait toujours là. Calme, sereine et pleine d'espoirs pour les générations futures. Enfin peut-être.

Encore un passage où les mots sonnent si juste...

Génail en un mot!!!!!!!

Je réclame la suite Mr.Red même si c'est la fin Sad Sad Sad Sad Sad Sad
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Message  Hio-Tin-Vho Mar 1 Jan - 13:57

Je vais faire le nécessaire pour te l'envoyer mon ange. Même si j'ai crû un moment que tu avais lâché. Mais je n'aurais pas dû ne plus te faire confiance.

Désolé.

grosyeux
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Message  clara Mar 1 Jan - 14:04

Mais non je ne lache jamais tu sais bien Mr. Green

Mais je n'aurais pas dû ne plus te faire confiance.
Désolé.

Ne t'excuse jamais...c'est un signe de faiblesse ptdr

...Mais voyons comment je pourais t'en vouloir, allez va écrire cette suite, j'ai trop hate de la lire Mr.Red
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Message  Hio-Tin-Vho Mar 1 Jan - 14:26

clara a écrit:Mais non je ne lache jamais tu sais bien Mr. Green

Mais je n'aurais pas dû ne plus te faire confiance.
Désolé.

Ne t'excuse jamais...c'est un signe de faiblesse ptdr

...Mais voyons comment je pourais t'en vouloir, allez va écrire cette suite, j'ai trop hate de la lire Mr.Red

Eh petite Gibbs fais gaffe tu t'endurcis.

Bon là je suis en train de lire ta fic et les autres que j'ai lâché. Mais promis...
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Message  nady Mar 1 Jan - 21:19

Bah, je croyais qu'il y avait une suite Mr. Green

pour une fois que je suis a jour dans ma lecture... Mr.Red Mr.Red
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