Effets secondaires (complète) (PG13)
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Je suit trop bête d'avoir lu ta fic ce soir... j'aurai dû attendre tes quatre jours d'absence, je vais rien avoir à lire quand je vais être en manque...
Enfin bon, cette suite était digne de ce nom.... longue et superbe... Martin qui se confie (mais qu'à moitié) et qui recommence à flipper, Danny qui a des soucis...
Vivement la suite, même s'il faudra attendre....
Enfin bon, cette suite était digne de ce nom.... longue et superbe... Martin qui se confie (mais qu'à moitié) et qui recommence à flipper, Danny qui a des soucis...
Vivement la suite, même s'il faudra attendre....
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Roooooo, ce passage alors là
Un Martin à fleur de peau comme ça....je fonds forcément moi
Non, faut pas dire ça c'était superbe
Wouha, y'a beaucoup de chose dans ce passage, on ressent la douleur de Martin et cette envie de so confier qu'à son ami....c'est beau
Vivement la suite en tout cas
Un Martin à fleur de peau comme ça....je fonds forcément moi
même si certains passages sont pas top-top
Non, faut pas dire ça c'était superbe
La voix de Martin faiblit, et il s’arrêta. Il n’aurait pas cru pouvoir sortir tout cela aussi vite. Il avait cru qu’il hésiterait beaucoup plus, qu’il devrait se forcer, mais dès qu’il avait commencé, cela avait été comme un flot coulant librement, calmement. Il était soulagé. Soulagé de voir que les deux agents n’en demandaient pas plus. Son récit était véridique. Ils le sentaient. Il avait gardé uniquement deux choses en lui, et il avait parfaitement réussi à le cacher à ses interlocuteurs. Ça, il ne le dirait qu’à Danny.
Wouha, y'a beaucoup de chose dans ce passage, on ressent la douleur de Martin et cette envie de so confier qu'à son ami....c'est beau
Vivement la suite en tout cas
clara- Président des USA
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Localisation : sous la douche!
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Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
je ne vais pas répéter comme les filles alors je dis bravo pour cette suite avec un martin tourmenté, un dnny aussi tourmenté...ça nous promet des suites poignantes !!! j'adooore ta fic mais je crois que j'ai déjà du te le dire ... j'adooooore !!!
je me demande ce que Martin n'a pas dit aux enquêteurs...les deux choses si importantes ....ça devait être rudement dur et puis DAnny trop préoccupé pour l'écouter...tout cela m'a fait mal au coeur ... je sens que mon chéwi d'amour danny et mon petit marty vont souffrir le long de cette fic !!! mais j'adore !!!
je me demande ce que Martin n'a pas dit aux enquêteurs...les deux choses si importantes ....ça devait être rudement dur et puis DAnny trop préoccupé pour l'écouter...tout cela m'a fait mal au coeur ... je sens que mon chéwi d'amour danny et mon petit marty vont souffrir le long de cette fic !!! mais j'adore !!!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
T'es pas encore reviendue de ton week-end ????
Nan parce que ça me manque là .....
Nan parce que ça me manque là .....
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
oui ça nous manque rudement là !!! alors tu as fini ton week ??????
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Je viens de tout lire de ta fic et je tiens à dire que même si je n'ai pas lu la précédente (que je vais sans doute si elle n'est pas trop longue) c'est vraiment de qualité. Martin en personnage principal c'est rare et ses réactions sont vraiment réalistes bravo. Je vais continuer à suivre de très près tes écrits;. Si cela t'intéresse la mienne La Maison du Bonheur fait aussi la part belle au doux Martin.
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Me revoila!
clairounette, nathaloche, ça fait plaisir de voir que je vous ai manqué. Euh, non, pardon, j'avais mal lu, c'est une suite à ma fic qui vous manque! Non non, je suis pas vexée (j'ai pas trouvé de smiley boudeur...). Mais la suite, ben, et oui, il faudra attendre . Rien que pour rattraper tout ce qui a été écrit sur le forum, ça va prendre du temps!
Hio, merci beaucoup pour ton commentaire!
Ah, nathaloche, j'adore ton smiley! Il battrait presque celui aux grandes oreilles de clairounette!
Bon, m'en vais rattraper mon retard!
clairounette, nathaloche, ça fait plaisir de voir que je vous ai manqué. Euh, non, pardon, j'avais mal lu, c'est une suite à ma fic qui vous manque! Non non, je suis pas vexée (j'ai pas trouvé de smiley boudeur...). Mais la suite, ben, et oui, il faudra attendre . Rien que pour rattraper tout ce qui a été écrit sur le forum, ça va prendre du temps!
Hio, merci beaucoup pour ton commentaire!
Ah, nathaloche, j'adore ton smiley! Il battrait presque celui aux grandes oreilles de clairounette!
Bon, m'en vais rattraper mon retard!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Mouchette a écrit: Me revoila!
clairounette, nathaloche, ça fait plaisir de voir que je vous ai manqué. Euh, non, pardon, j'avais mal lu, c'est une suite à ma fic qui vous manque! Non non, je suis pas vexée (j'ai pas trouvé de smiley boudeur...). Mais la suite, ben, et oui, il faudra attendre . Rien que pour rattraper tout ce qui a été écrit sur le forum, ça va prendre du temps!
Quoi ???????????????????????? On a attendu tout ce temps pour que tu nous dises que finalement tu vas lire tout ton retard avant de mettre une suite ???? Nous on n'a pas de retard.. alors on fait quoi en attendant ?????
Sérieux c'est trop abusé, j'avais mis plein d'espoir en moi en voyant que tu avais laissé un message....
Trop dèg....
Enfin bon, pas garve, contente que tu sois revenue ... il était bien au moins ton week-end ??? Bah oui, je prends quand même des nouvelles, la déception de ne pas avoir de suite est énorme mais t'es bien rentrée et sur le forum alors ça atténue un peu...
Allez la suite steup'
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Oooh, clairounette, je ne pensais pas te mettre dans un tel état de déception! Mais je ne peux pas, décemment, vous mettre une suite, car c'est un chantier total, et ce ne serait pas honnête vis-à-vis de mes lectrices/lecteur.
Mon week-end était superbe! Mais je suis crevée (j'ai calculé, ça m'a fait environ 22h de train en 4 jours! et à peine rentrée, dodo car boulot le lendemain!) Mais c'était trop bien!
Mon week-end était superbe! Mais je suis crevée (j'ai calculé, ça m'a fait environ 22h de train en 4 jours! et à peine rentrée, dodo car boulot le lendemain!) Mais c'était trop bien!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:Oooh, clairounette, je ne pensais pas te mettre dans un tel état de déception! Mais je ne peux pas, décemment, vous mettre une suite, car c'est un chantier total, et ce ne serait pas honnête vis-à-vis de mes lectrices/lecteur.
Mon week-end était superbe! Mais je suis crevée (j'ai calculé, ça m'a fait environ 22h de train en 4 jours! et à peine rentrée, dodo car boulot le lendemain!) Mais c'était trop bien!
Bon, si t'as passé un bon week, je te pardonne cet écart...
Mais saches que j'attends quand même la suite avec impatience... même si c'est pas ce soir... lol
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
je viens juste de terminer ta fic et c'est trop bien Apparement pour la suite, il faudra attendre mais j'aimerai bien trouver celle concernant l'enlèvement de Martin : tu peux me dire ou je peux la trouver ??
sandy- Elève à Quantico
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Age : 49
Date d'inscription : 09/09/2007
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Merci sandy!sandy a écrit:je viens juste de terminer ta fic et c'est trop bien Apparement pour la suite, il faudra attendre mais j'aimerai bien trouver celle concernant l'enlèvement de Martin : tu peux me dire ou je peux la trouver ??
La fic concernant l'enlèvement de Martin: Brothers in arms (que tu trouveras encore sur la page des fics en cours (oups)).
Et non, pas encore de suite... Je vais vraiment finir par me faire taper!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
tiens mouchette tu avais dit plus ahut que tu n'avais pas de smiley boudeur ben moi j'en avais crée un ...
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
nathaloche a écrit:tiens mouchette tu avais dit plus ahut que tu n'avais pas de smiley boudeur ben moi j'en avais crée un ...
nat, je suis le c* par terre! Je ne boude plus, maintenant!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
J'adore .... pauvre Dany
sandy- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 255
Age : 49
Date d'inscription : 09/09/2007
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Mouchette a écrit:Merci sandy!sandy a écrit:je viens juste de terminer ta fic et c'est trop bien Apparement pour la suite, il faudra attendre mais j'aimerai bien trouver celle concernant l'enlèvement de Martin : tu peux me dire ou je peux la trouver ??
La fic concernant l'enlèvement de Martin: Brothers in arms (que tu trouveras encore sur la page des fics en cours (oups)).
Et non, pas encore de suite... Je vais vraiment finir par me faire taper!
Yes !! thanks !!! Je m'en vais la lire !!!
sandy- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 255
Age : 49
Date d'inscription : 09/09/2007
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Il neige!!
Bon, une petite suite pour me faire pardonner mon retard, et sûrement la suite de cette petite suite encore aujourd'hui...
*************************
Martin pianotait sur le clavier de son ordinateur, concentré sur sa tâche. Il était rentré depuis plusieurs heures, et il s’était immédiatement remis à travailler sur l’enquête. Il avait réfléchi aux paroles de l’agent Lender sur le chemin du retour, et avait décidé que cela ne signifiait rien. Si Fletcher était encore en vie, on le lui aurait dit, on l’aurait mis sous surveillance, Danny ne l’aurait pas lâché d’un pas, on ne lui aurait pas permis de sortir dans la rue tout seul ; et il l’aurait senti, si ce fou avait été encore en vie, il en était sûr. Bref, Martin avait décidé que toute cette histoire ne valait pas la peine de se faire du souci. Il s’était donc attelé à sa tâche, fouillant dans les archives informatiques, cherchant ce lien qui mettrait à jour ce qu’il sentait comme important. Il avait déjà envoyé par mail la plupart des résultats de ses recherches à Jack. Celui-ci lui avait répondu rapidement, lui écrivant qu’il le remerciait, et que ses résultats les aideraient probablement. Martin avait senti que Jack cherchait en même temps à s’excuser de son comportement, et cela le rassura.
Martin finit par relever la tête de l’ordinateur, surpris de voir le temps qu’il avait passé là-dessus sans s’en rendre compte. Il étira ses muscles ankylosés, décidant qu’il était temps d’aller faire des courses. Danny n’avait pas eu le temps de le faire depuis un moment, et cette fois, malgré les réserves de guerre qu’il avait fait la dernière fois, il fallait vraiment aller acheter des produits frais. En plus, cela lui ferait du bien de sortir un peu après autant de temps passé sur l’ordinateur, et il savait qu’il allait apprécier de marcher, de se sentir redevenir indépendant.
wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww
Danny fut surpris en ne reconnaissant pas le numéro qui s’affichait sur son téléphone. Il répondit, espérant de toutes ses forces que ce ne soit pas elle. Il avait pris sa décision, mais une dispute, un mot de travers pouvait toujours faire pencher la balance, car il n’était toujours pas sûr d’avoir pris la bonne décision.
-Taylor.
-Bonsoir, Monsieur Taylor, c’est Pedro Casasnovas, de l’épicerie.
Danny leva un sourcil, totalement étonné d’entendre qui était au téléphone, et surtout se demandant comment Pedro avait pu avoir son numéro.
-Euh, bonsoir. Qu’est-ce que…
Danny laissa sa phrase en suspend, passant rapidement en revue les raisons possibles de cet appel, et ne trouvant que… Martin ! Peut-être Martin était-il aller faire des courses dans le magasin préféré de Danny, et qu’il y avait eu un problème ! C’était la seule chose qu’arrivait à imaginer Danny, et il n’aimait pas ça.
-Je vous téléphone à propos de votre collègue, Monsieur Fitzgerald. Il ne se sent pas très bien, et il ne voulait pas qu’on le raccompagne chez vous, bien que ma femme aurait adoré lui tenir compagnie. Vous savez comment elle est, elle vous aime bien, vous et votre collègue, vous êtes si gentils et attentionnés, et je pense qu’elle vous trouve très beaux tous les deux. Je devrais être jaloux, d’ailleurs (rires), mais je la connais bien ma femme, elle a un cœur d’or et
-Monsieur Casasnovas ! interrompit Danny. Comment va Martin ? Où est-il ?
Malgré la voix qui ne semblait pas du tout stressée de son interlocuteur, Danny avait peur qu’il y ait quelque chose de grave avec Martin. Connaissant Pedro, il savait que ce dernier avait tendance à ne pas voir la gravité des choses. Ou simplement à perdre le fil de son récit pour parler soudainement de quelque chose n’ayant rien à voir.
-Oh ! oui, pardon. Non non, ne vous en faites pas, Monsieur Fitzgerald va bien. Enfin, il pourrait aller mieux, il semble un peu… paniqué. Il voulait rentrer tout seul chez lui, mais ma femme a insisté pour que je vous appelle. Ce serait bien si vous pouviez venir le prendre au magasin.
-J’arrive !
Danny raccrocha, regarda sa montre, et jura. Il n’avait pas vraiment le temps pour ça. Malgré l’enquête en cours, il avait demandé un moment libre à Jack pour affaires personnelles. C’est là que son patron lui avait appris qu’il pouvait prendre tout son week-end, parce que le dossier leur était retiré par décision des grands chefs. Selon eux, l’affaire n’était plus de leur ressort : Stan avait été retrouvé, et l’enquête passait à la police ; pour Inez, la durée de sa disparition était trop longue, il n’y avait pas de famille pour mettre la pression, et les grands chefs refusaient de prendre en compte le fait que les deux affaires étaient sûrement liées, donc on leur enjoignait de passer à autre chose. Danny était furieux, mais en même temps, cela lui permettait de faire ce qu’il avait décidé au dernier moment. Il avait repoussé jusqu’au bout sa décision, et il était maintenant presque en retard. Il devait se dépêcher. Et Pedro Casasnovas avait téléphoné…
Tout en roulant, Danny se demanda ce qui avait bien pu se passer pour que Martin semble « paniqué ». Il y avait quelque chose dont son ami voulait lui parler, était-ce cela qui était en jeu ? Aurait-il dû prendre le temps, ce matin, de l’écouter, au lieu de fuir, quand il pensait que Martin avait entendu sa dispute avec elle… ? Mais lui aussi avait ses problèmes, outre cette enquête qui lui pesait terriblement, et il ne savait pas comment se conduire face à Martin. Si ce dernier se confiait, il se sentirait obligé d’en faire de même, même si ce n’était pas ce qu’attendait son ami. Danny secoua la tête, il était trop confus, perdu, sur ses sentiments, sur la marche des événements, sur le comportement à adopter. Et il était en plus pressé, il n’avait pas beaucoup de temps pour faire ce qu’il avait à faire.
Bon, une petite suite pour me faire pardonner mon retard, et sûrement la suite de cette petite suite encore aujourd'hui...
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Martin pianotait sur le clavier de son ordinateur, concentré sur sa tâche. Il était rentré depuis plusieurs heures, et il s’était immédiatement remis à travailler sur l’enquête. Il avait réfléchi aux paroles de l’agent Lender sur le chemin du retour, et avait décidé que cela ne signifiait rien. Si Fletcher était encore en vie, on le lui aurait dit, on l’aurait mis sous surveillance, Danny ne l’aurait pas lâché d’un pas, on ne lui aurait pas permis de sortir dans la rue tout seul ; et il l’aurait senti, si ce fou avait été encore en vie, il en était sûr. Bref, Martin avait décidé que toute cette histoire ne valait pas la peine de se faire du souci. Il s’était donc attelé à sa tâche, fouillant dans les archives informatiques, cherchant ce lien qui mettrait à jour ce qu’il sentait comme important. Il avait déjà envoyé par mail la plupart des résultats de ses recherches à Jack. Celui-ci lui avait répondu rapidement, lui écrivant qu’il le remerciait, et que ses résultats les aideraient probablement. Martin avait senti que Jack cherchait en même temps à s’excuser de son comportement, et cela le rassura.
Martin finit par relever la tête de l’ordinateur, surpris de voir le temps qu’il avait passé là-dessus sans s’en rendre compte. Il étira ses muscles ankylosés, décidant qu’il était temps d’aller faire des courses. Danny n’avait pas eu le temps de le faire depuis un moment, et cette fois, malgré les réserves de guerre qu’il avait fait la dernière fois, il fallait vraiment aller acheter des produits frais. En plus, cela lui ferait du bien de sortir un peu après autant de temps passé sur l’ordinateur, et il savait qu’il allait apprécier de marcher, de se sentir redevenir indépendant.
wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww
Danny fut surpris en ne reconnaissant pas le numéro qui s’affichait sur son téléphone. Il répondit, espérant de toutes ses forces que ce ne soit pas elle. Il avait pris sa décision, mais une dispute, un mot de travers pouvait toujours faire pencher la balance, car il n’était toujours pas sûr d’avoir pris la bonne décision.
-Taylor.
-Bonsoir, Monsieur Taylor, c’est Pedro Casasnovas, de l’épicerie.
Danny leva un sourcil, totalement étonné d’entendre qui était au téléphone, et surtout se demandant comment Pedro avait pu avoir son numéro.
-Euh, bonsoir. Qu’est-ce que…
Danny laissa sa phrase en suspend, passant rapidement en revue les raisons possibles de cet appel, et ne trouvant que… Martin ! Peut-être Martin était-il aller faire des courses dans le magasin préféré de Danny, et qu’il y avait eu un problème ! C’était la seule chose qu’arrivait à imaginer Danny, et il n’aimait pas ça.
-Je vous téléphone à propos de votre collègue, Monsieur Fitzgerald. Il ne se sent pas très bien, et il ne voulait pas qu’on le raccompagne chez vous, bien que ma femme aurait adoré lui tenir compagnie. Vous savez comment elle est, elle vous aime bien, vous et votre collègue, vous êtes si gentils et attentionnés, et je pense qu’elle vous trouve très beaux tous les deux. Je devrais être jaloux, d’ailleurs (rires), mais je la connais bien ma femme, elle a un cœur d’or et
-Monsieur Casasnovas ! interrompit Danny. Comment va Martin ? Où est-il ?
Malgré la voix qui ne semblait pas du tout stressée de son interlocuteur, Danny avait peur qu’il y ait quelque chose de grave avec Martin. Connaissant Pedro, il savait que ce dernier avait tendance à ne pas voir la gravité des choses. Ou simplement à perdre le fil de son récit pour parler soudainement de quelque chose n’ayant rien à voir.
-Oh ! oui, pardon. Non non, ne vous en faites pas, Monsieur Fitzgerald va bien. Enfin, il pourrait aller mieux, il semble un peu… paniqué. Il voulait rentrer tout seul chez lui, mais ma femme a insisté pour que je vous appelle. Ce serait bien si vous pouviez venir le prendre au magasin.
-J’arrive !
Danny raccrocha, regarda sa montre, et jura. Il n’avait pas vraiment le temps pour ça. Malgré l’enquête en cours, il avait demandé un moment libre à Jack pour affaires personnelles. C’est là que son patron lui avait appris qu’il pouvait prendre tout son week-end, parce que le dossier leur était retiré par décision des grands chefs. Selon eux, l’affaire n’était plus de leur ressort : Stan avait été retrouvé, et l’enquête passait à la police ; pour Inez, la durée de sa disparition était trop longue, il n’y avait pas de famille pour mettre la pression, et les grands chefs refusaient de prendre en compte le fait que les deux affaires étaient sûrement liées, donc on leur enjoignait de passer à autre chose. Danny était furieux, mais en même temps, cela lui permettait de faire ce qu’il avait décidé au dernier moment. Il avait repoussé jusqu’au bout sa décision, et il était maintenant presque en retard. Il devait se dépêcher. Et Pedro Casasnovas avait téléphoné…
Tout en roulant, Danny se demanda ce qui avait bien pu se passer pour que Martin semble « paniqué ». Il y avait quelque chose dont son ami voulait lui parler, était-ce cela qui était en jeu ? Aurait-il dû prendre le temps, ce matin, de l’écouter, au lieu de fuir, quand il pensait que Martin avait entendu sa dispute avec elle… ? Mais lui aussi avait ses problèmes, outre cette enquête qui lui pesait terriblement, et il ne savait pas comment se conduire face à Martin. Si ce dernier se confiait, il se sentirait obligé d’en faire de même, même si ce n’était pas ce qu’attendait son ami. Danny secoua la tête, il était trop confus, perdu, sur ses sentiments, sur la marche des événements, sur le comportement à adopter. Et il était en plus pressé, il n’avait pas beaucoup de temps pour faire ce qu’il avait à faire.
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Je sais pas ce qui se trame derrière tout cela mais ça semble haletant. Donc évidemment que j'attendrais la suite. Danny n'est pas tout à fait clair...
Au fait je récupères le texte de Brothers in arms et je lis tout cela ce week-end.
Au fait je récupères le texte de Brothers in arms et je lis tout cela ce week-end.
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
J'ai du m'y mettre à deux fois avant de réaliser que tu avais mis une suite !!!!
En tout cas, j'ai qu'une envie, c'est de lire la prochaine.. nos deux boys/brothers ont des soucis et cette suite était extra...
En tout cas, j'ai qu'une envie, c'est de lire la prochaine.. nos deux boys/brothers ont des soucis et cette suite était extra...
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Merci pour cette suite et je suis d'accord : danny n'est pas clair
sandy- Elève à Quantico
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Age : 49
Date d'inscription : 09/09/2007
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
je viens tout juste de lire que tu avais mis une suite !!!!
géante entre un danny qui nous cache un truc louche et un marty quise 'en mal à l'épicerie, on est bien barré avec nos supers agents !!
superbe j'aime toujours autant !! non que dis je j'adore toujours autant !!
géante entre un danny qui nous cache un truc louche et un marty quise 'en mal à l'épicerie, on est bien barré avec nos supers agents !!
superbe j'aime toujours autant !! non que dis je j'adore toujours autant !!
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Vi la suite
Théana- Président des USA
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Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
Merci pour vos comm'!
La suite... pas vraiment comme ça que je la voyais, mais j'arrive pas vraiment à exprimer ce que je veux...
***************************************
Quand Danny arriva à l’épicerie, il vit que Martin était encore ébranlé par les événements, quels qu’ils aient été. Il était assis dans un coin, les coudes sur les genoux, la tête entre ses mains. Danny salua les propriétaires, et se dirigea vers son ami, cherchant quelque chose à dire.
-Hey, Martin…
Martin releva la tête, et eut un petit sourire en le voyant.
-Hey, Danny. Je suis désolé, je ne voulais pas qu’ils t’appellent.
-Y a pas de problèmes, mentit Danny, ils semblaient penser que tu devais rentrer avec quelqu’un. Qu’est-ce qui se passe ?
-Je…
Martin prit une profonde inspiration. Ce n’était sûrement ni le bon endroit, ni le bon moment pour en parler à Danny, mais cette fois, il n’avait plus le choix.
-Je crois… je crois que quelqu’un me suit.
-Pardon ?
-Hier déjà, j’ai eu cette sensation. Et puis à nouveau en venant ici. Je ne sais pas si c’est vrai, mais avec ce qu’a dit l’agent Lender, je…
-Attends, je ne comprends rien à ce que tu dis. Tu as la sensation d’être suivit ?! Et qu’est-ce que t’a dit Lender ?
-Lender m’a demandé si j’étais sûr que c’était bien Fletcher qui était avec moi, quand l’incendie a pris.
-Et pourquoi ça te fait quelque chose ? C’est une question de routine, non ?
-Je… je ne sais pas. Moi, oui, je suis sûr que c’était lui, mais, mais… Je me suis demandé si… s’il n’y avait pas eu quelqu’un d’autre, peut-être, ou… Ou si vous m’aviez menti en disant que Fletcher était mort, pour me protéger. Lender dit qu’on ne peut pas vraiment identifier un cadavre aussi brûlé.
-Tu préfères donc croire Lender plutôt que nous ?
-Non ! Non, ce n’est pas ça !
Martin commençait à stresser, il n’arrivait pas à s’exprimer correctement, et il sentait Danny nerveux, presque agressif. En tout cas pas compréhensif.
-Ecoute, Martin, je ne sais pas pourquoi tu penses qu’on pourrait te mentir sur ce sujet, et je ne sais pas ce qu’a dit et ce que pense Lender, mais je peux te dire que Fletcher a été identifié grâce aux analyses génétiques. Il n’y a pas de doute, il est mort !
Martin hocha la tête, croyant son ami, même s’il le sentait différent, moins patient. Il y avait encore quelque chose qu’il devait dire, et c’était maintenant ou jamais :
-Je n’ai pas tout dit aux inspecteurs.
-Quoi ?!
-Il y a quelque chose que je ne veux dire qu’à toi.
Danny jeta furtivement un regard à sa montre. Martin le vit, et se sentit mal. Danny était-il vraiment pressé, était-il partit du bureau juste pour lui, en laissant tomber l’enquête, ou… Ou n’avait-il simplement pas envie de l’écouter ? Tant pis, il devait le dire maintenant.
-Quand Fletcher m’a dit que j’allais mourir, que j’allais crever en vous maudissant tellement je souffrirais… J’ai dit aux inspecteurs que je n’avais rien fait. Mais, ce n’est pas tout à fait vrai… Je… j’ai… j’ai pleuré… J’ai craqué face à lui. Et… et il m’a encore plus humilié par ces paroles.
Martin n’avait pas quitté des yeux Danny en lui confiant le plus lourd secret de sa détention. Mais son ami ne semblait pas comprendre où il voulait en venir. Alors Martin reprit, des larmes dans les yeux :
-Je ne l’ai dit à personne, et cela me pesait terriblement parce que… Parce que je me suis dit que personne ne voudrait de moi comme agent fédéral si cela était su. Fletcher m’a dit… Il m’a dit que je n’étais qu’une… que je n’étais rien, que je ne méritais pas mon badge. Et je me suis dit que si les gens savaient que j’avais… que j’avais pleuré, craqué, je me suis dit que plus personne ne voudrait me faire confiance, que plus personne ne voudrait me prendre dans son équipe.
Martin attendait une réaction de son ami, mais la seule chose qu’il crut lire dans son regard était de l’ennui. Martin sentit une boule se former dans son ventre, la même sensation qu’il avait eu chaque fois qu’il s’était querellé avec Danny, avant son enlèvement. Il sentit son sang ne faire qu’un tour : il lui confiait son plus lourd secret, et Danny ne réagissait même pas ? Martin ne demandait pas de compassion, ni de pitié, ni de grands éclats, il voulait juste sentir que son ami le comprenait, et le soutiendrait encore comme ces derniers temps. Mais là, rien, juste cette lueur d’ENNUI ! Un flot de colère déferla sur Martin, qui se leva et se planta devant Danny. Il réussit à ne pas élever la voix, mais toute sa colère y était contenue :
-Si je t’ennuie tant que ça, tu n’as qu’à me le dire, Danny, mais ne me regarde pas comme ça !
-Je suis venu ici à cause de toi, Martin ! N’essaye pas de me mettre je ne sais quelle faute sur le dos. Tu n’es pas le seul à avoir des problèmes, et pendant que je t’écoute, les miens ne se règlent pas !
-Je… je… J’ai cru pouvoir te parler comme à un ami. Si tu n’avais pas le temps, tu aurais pu me le dire, j’aurais compris. Mais au lieu de ça, tu m’as laissé parler dans le vide !
-On ne peut pas dire que tu m’aies laissé le choix, siffla Danny.
Martin fit un pas en arrière, se sentant perdu. Ils étaient retombés dans leurs querelles d’avant.
-Je… Danny, je t’ai parlé comme on le fait avec un ami, je
-Si tu me prenais vraiment pour ton ami, tu ne me ferais pas perdre mon temps ainsi !
Danny regretta automatiquement ses paroles. Il vit le visage de Martin se décomposer sous l’attaque. Danny ne comprenait pas pourquoi ni comment ils en étaient arrivés à ce point-là, il ne voulait pas ça, mais son angoisse pour ce qu’il devait bientôt faire l’avait rendu agressif, nerveux, et il devait avouer qu’il n’avait pas vraiment écouté son… ami. Il ne comprenait donc pas l’importance de ce qu’il lui avait dit.
-Te faire perdre ton temps ?! A ce que je sache, ça ne t’embête pas de roucouler pendant les heures de travail !
Martin faisait une allusion évidente à la conversation que Danny avait eu le matin avec cette femme inconnue. Il savait bien que ce n’était pas de la roucoulade, vu le ton et les expressions corporelles qu’ils avaient eu tous les deux, mais Martin n’avait pas pu s’empêcher de provoquer de Danny. Il semblait vouloir la guerre, il l’aurait !
Les deux jeunes agents étaient fatigués, stressés chacun à leur façon, et ils se retrouvèrent soudain comme projetés quelques semaines en arrière, dans la période de leurs pires confrontations. Comme si tout ce qu’ils avaient vécu ne comptait plus. Ils savaient qu’ils se faisaient du mal, ils ne le voulaient pas, mais il y avait comme quelque chose qui les poussait à continuer dans cette voix qu’ils croyaient définitivement derrière eux.
Danny reçut les paroles de Martin en pleine figure : cette femme… elle représentait pour Danny un sujet particulièrement épineux de tout temps, mais aujourd’hui, c’était carrément en champ miné que s’avançait Martin.
-Tu ne connais rien de ma vie privée, alors ne te permets surtout pas de me juger. Tu ne sais pas ce qu’est cette femme pour moi, et si tu crois qu’on roucoulait, comme tu dis, et bien tu devrais peut-être revoir ton manuel d’agent fédéral, chapitre expression corporelle. Je crois que tu en aurais bien besoin, ça t’évitera de faire des erreurs dans les futurs enquêtes, si tu reviens travailler !
Martin ouvrit la bouche pour répliquer vertement, mais son regard tomba sur le couple d’épiciers, qui les regardaient la bouche et les yeux grand ouverts. Leur confrontation semblait les surprendre, voire même les effrayer. Martin referma la bouche, prit une profonde inspiration, posa sur Danny un regard bleu glacial, et pourtant empreint de tristesse :
-Je vais prendre un taxi. Le temps de rassembler mes affaires, et je rentre chez moi. Désolé que tu te sois déplacé pour, enfin, que tu te sois déplacé.
Danny, lui aussi, avait remarqué l’expression des Casasnovas, et il avait soudain senti sa colère illégitime s’évanouir. Il s’en voulait, sentait que Martin s’en voulait aussi. Avaient-ils détruit leur toute fraîche amitié ? Ce serait tout à fait le cas si Danny laissait partir ainsi Martin. Alors, il prit une décision, beaucoup plus facile qu’il ne l’aurait cru quelques secondes plus tôt :
-Ecoute, Martin, je crois qu’il vaut mieux que tu ne rentres pas avec moi, mais je ne veux pas que tu retournes chez toi maintenant. Reste dormir encore cette nuit, et demain, nous pourrons parler à têtes reposées. Et je te jure que je t’écouterai et que… que je m’expliquerai. S’il te plaît…
Martin le regarda, hocha lentement la tête, et alla demander à madame Casasnovas de lui appeler un taxi. Cette fois-ci, elle ne protesta pas, restant un peu en retrait de ces deux hommes, qui l’avaient vraiment effrayée à se parler ainsi.
Danny partit avant l’arrivée du taxi, car il ne pouvait pas arriver en retard. Quelqu’un comptait sur lui. Cette fois, il se sentait sûr de sa décision, la confrontation avec Martin lui ayant fait prendre conscience que son caractère emporté, qui lui soufflait de ne pas franchir le pas, n’était pas toujours de bon conseil.
La suite... pas vraiment comme ça que je la voyais, mais j'arrive pas vraiment à exprimer ce que je veux...
***************************************
Quand Danny arriva à l’épicerie, il vit que Martin était encore ébranlé par les événements, quels qu’ils aient été. Il était assis dans un coin, les coudes sur les genoux, la tête entre ses mains. Danny salua les propriétaires, et se dirigea vers son ami, cherchant quelque chose à dire.
-Hey, Martin…
Martin releva la tête, et eut un petit sourire en le voyant.
-Hey, Danny. Je suis désolé, je ne voulais pas qu’ils t’appellent.
-Y a pas de problèmes, mentit Danny, ils semblaient penser que tu devais rentrer avec quelqu’un. Qu’est-ce qui se passe ?
-Je…
Martin prit une profonde inspiration. Ce n’était sûrement ni le bon endroit, ni le bon moment pour en parler à Danny, mais cette fois, il n’avait plus le choix.
-Je crois… je crois que quelqu’un me suit.
-Pardon ?
-Hier déjà, j’ai eu cette sensation. Et puis à nouveau en venant ici. Je ne sais pas si c’est vrai, mais avec ce qu’a dit l’agent Lender, je…
-Attends, je ne comprends rien à ce que tu dis. Tu as la sensation d’être suivit ?! Et qu’est-ce que t’a dit Lender ?
-Lender m’a demandé si j’étais sûr que c’était bien Fletcher qui était avec moi, quand l’incendie a pris.
-Et pourquoi ça te fait quelque chose ? C’est une question de routine, non ?
-Je… je ne sais pas. Moi, oui, je suis sûr que c’était lui, mais, mais… Je me suis demandé si… s’il n’y avait pas eu quelqu’un d’autre, peut-être, ou… Ou si vous m’aviez menti en disant que Fletcher était mort, pour me protéger. Lender dit qu’on ne peut pas vraiment identifier un cadavre aussi brûlé.
-Tu préfères donc croire Lender plutôt que nous ?
-Non ! Non, ce n’est pas ça !
Martin commençait à stresser, il n’arrivait pas à s’exprimer correctement, et il sentait Danny nerveux, presque agressif. En tout cas pas compréhensif.
-Ecoute, Martin, je ne sais pas pourquoi tu penses qu’on pourrait te mentir sur ce sujet, et je ne sais pas ce qu’a dit et ce que pense Lender, mais je peux te dire que Fletcher a été identifié grâce aux analyses génétiques. Il n’y a pas de doute, il est mort !
Martin hocha la tête, croyant son ami, même s’il le sentait différent, moins patient. Il y avait encore quelque chose qu’il devait dire, et c’était maintenant ou jamais :
-Je n’ai pas tout dit aux inspecteurs.
-Quoi ?!
-Il y a quelque chose que je ne veux dire qu’à toi.
Danny jeta furtivement un regard à sa montre. Martin le vit, et se sentit mal. Danny était-il vraiment pressé, était-il partit du bureau juste pour lui, en laissant tomber l’enquête, ou… Ou n’avait-il simplement pas envie de l’écouter ? Tant pis, il devait le dire maintenant.
-Quand Fletcher m’a dit que j’allais mourir, que j’allais crever en vous maudissant tellement je souffrirais… J’ai dit aux inspecteurs que je n’avais rien fait. Mais, ce n’est pas tout à fait vrai… Je… j’ai… j’ai pleuré… J’ai craqué face à lui. Et… et il m’a encore plus humilié par ces paroles.
Martin n’avait pas quitté des yeux Danny en lui confiant le plus lourd secret de sa détention. Mais son ami ne semblait pas comprendre où il voulait en venir. Alors Martin reprit, des larmes dans les yeux :
-Je ne l’ai dit à personne, et cela me pesait terriblement parce que… Parce que je me suis dit que personne ne voudrait de moi comme agent fédéral si cela était su. Fletcher m’a dit… Il m’a dit que je n’étais qu’une… que je n’étais rien, que je ne méritais pas mon badge. Et je me suis dit que si les gens savaient que j’avais… que j’avais pleuré, craqué, je me suis dit que plus personne ne voudrait me faire confiance, que plus personne ne voudrait me prendre dans son équipe.
Martin attendait une réaction de son ami, mais la seule chose qu’il crut lire dans son regard était de l’ennui. Martin sentit une boule se former dans son ventre, la même sensation qu’il avait eu chaque fois qu’il s’était querellé avec Danny, avant son enlèvement. Il sentit son sang ne faire qu’un tour : il lui confiait son plus lourd secret, et Danny ne réagissait même pas ? Martin ne demandait pas de compassion, ni de pitié, ni de grands éclats, il voulait juste sentir que son ami le comprenait, et le soutiendrait encore comme ces derniers temps. Mais là, rien, juste cette lueur d’ENNUI ! Un flot de colère déferla sur Martin, qui se leva et se planta devant Danny. Il réussit à ne pas élever la voix, mais toute sa colère y était contenue :
-Si je t’ennuie tant que ça, tu n’as qu’à me le dire, Danny, mais ne me regarde pas comme ça !
-Je suis venu ici à cause de toi, Martin ! N’essaye pas de me mettre je ne sais quelle faute sur le dos. Tu n’es pas le seul à avoir des problèmes, et pendant que je t’écoute, les miens ne se règlent pas !
-Je… je… J’ai cru pouvoir te parler comme à un ami. Si tu n’avais pas le temps, tu aurais pu me le dire, j’aurais compris. Mais au lieu de ça, tu m’as laissé parler dans le vide !
-On ne peut pas dire que tu m’aies laissé le choix, siffla Danny.
Martin fit un pas en arrière, se sentant perdu. Ils étaient retombés dans leurs querelles d’avant.
-Je… Danny, je t’ai parlé comme on le fait avec un ami, je
-Si tu me prenais vraiment pour ton ami, tu ne me ferais pas perdre mon temps ainsi !
Danny regretta automatiquement ses paroles. Il vit le visage de Martin se décomposer sous l’attaque. Danny ne comprenait pas pourquoi ni comment ils en étaient arrivés à ce point-là, il ne voulait pas ça, mais son angoisse pour ce qu’il devait bientôt faire l’avait rendu agressif, nerveux, et il devait avouer qu’il n’avait pas vraiment écouté son… ami. Il ne comprenait donc pas l’importance de ce qu’il lui avait dit.
-Te faire perdre ton temps ?! A ce que je sache, ça ne t’embête pas de roucouler pendant les heures de travail !
Martin faisait une allusion évidente à la conversation que Danny avait eu le matin avec cette femme inconnue. Il savait bien que ce n’était pas de la roucoulade, vu le ton et les expressions corporelles qu’ils avaient eu tous les deux, mais Martin n’avait pas pu s’empêcher de provoquer de Danny. Il semblait vouloir la guerre, il l’aurait !
Les deux jeunes agents étaient fatigués, stressés chacun à leur façon, et ils se retrouvèrent soudain comme projetés quelques semaines en arrière, dans la période de leurs pires confrontations. Comme si tout ce qu’ils avaient vécu ne comptait plus. Ils savaient qu’ils se faisaient du mal, ils ne le voulaient pas, mais il y avait comme quelque chose qui les poussait à continuer dans cette voix qu’ils croyaient définitivement derrière eux.
Danny reçut les paroles de Martin en pleine figure : cette femme… elle représentait pour Danny un sujet particulièrement épineux de tout temps, mais aujourd’hui, c’était carrément en champ miné que s’avançait Martin.
-Tu ne connais rien de ma vie privée, alors ne te permets surtout pas de me juger. Tu ne sais pas ce qu’est cette femme pour moi, et si tu crois qu’on roucoulait, comme tu dis, et bien tu devrais peut-être revoir ton manuel d’agent fédéral, chapitre expression corporelle. Je crois que tu en aurais bien besoin, ça t’évitera de faire des erreurs dans les futurs enquêtes, si tu reviens travailler !
Martin ouvrit la bouche pour répliquer vertement, mais son regard tomba sur le couple d’épiciers, qui les regardaient la bouche et les yeux grand ouverts. Leur confrontation semblait les surprendre, voire même les effrayer. Martin referma la bouche, prit une profonde inspiration, posa sur Danny un regard bleu glacial, et pourtant empreint de tristesse :
-Je vais prendre un taxi. Le temps de rassembler mes affaires, et je rentre chez moi. Désolé que tu te sois déplacé pour, enfin, que tu te sois déplacé.
Danny, lui aussi, avait remarqué l’expression des Casasnovas, et il avait soudain senti sa colère illégitime s’évanouir. Il s’en voulait, sentait que Martin s’en voulait aussi. Avaient-ils détruit leur toute fraîche amitié ? Ce serait tout à fait le cas si Danny laissait partir ainsi Martin. Alors, il prit une décision, beaucoup plus facile qu’il ne l’aurait cru quelques secondes plus tôt :
-Ecoute, Martin, je crois qu’il vaut mieux que tu ne rentres pas avec moi, mais je ne veux pas que tu retournes chez toi maintenant. Reste dormir encore cette nuit, et demain, nous pourrons parler à têtes reposées. Et je te jure que je t’écouterai et que… que je m’expliquerai. S’il te plaît…
Martin le regarda, hocha lentement la tête, et alla demander à madame Casasnovas de lui appeler un taxi. Cette fois-ci, elle ne protesta pas, restant un peu en retrait de ces deux hommes, qui l’avaient vraiment effrayée à se parler ainsi.
Danny partit avant l’arrivée du taxi, car il ne pouvait pas arriver en retard. Quelqu’un comptait sur lui. Cette fois, il se sentait sûr de sa décision, la confrontation avec Martin lui ayant fait prendre conscience que son caractère emporté, qui lui soufflait de ne pas franchir le pas, n’était pas toujours de bon conseil.
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Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
ouha! cette suite! qu'arrive t-il à Danny pour qu'il soit aussi méchant avec martin!?
Re: Effets secondaires (complète) (PG13)
c'est quoi ce binzzzz Non mais, il a fini Danny pauvre Martin ...
sandy- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 255
Age : 49
Date d'inscription : 09/09/2007
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