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Paternité (PG) (complète)

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Message  jabamiah Sam 30 Aoû - 20:48

Ouah, là j'avoue que je m'attendais pas du tout à ce que ce soit Danny! tu m'as eue poulette!

Bref, c'est toujours aussi bien, j'attends la suite! bravobom
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Message  Baraboo Sam 30 Aoû - 21:23

jabamiah a écrit:Ouah, là j'avoue que je m'attendais pas du tout à ce que ce soit Danny! tu m'as eue poulette!
Mr.Red Mr. Green
La suite ne devrait pas trop tarder. Sauf si ma "sadicité" me reprend!
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Message  **Marine** Sam 30 Aoû - 22:03

Mais mon petit doigt me dit que ta sadicité ne reprendra pas! lol.

Aw sérieux, surprise de chez surprise que ça soit Danny, mais ce passage était trop choupi-trognon. J'ai adoré...

Sam et Danny sont trop mignons. I love you

Oh ta fic est vraiment géniale et bien écrite, il nous faut la suite!!

( tu sais je peux aussi être sadique...pas de suite de Paternité?? Adieu Sunny Delirium... rolles )

Wink
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Message  tre Sam 30 Aoû - 22:10

tu nous bien eu
je m'attendai a tout sauf a danny alors vivement la suite Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
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Message  Baraboo Sam 30 Aoû - 22:14

**Marine** a écrit:Mais mon petit doigt me dit que ta sadicité ne reprendra pas! lol.
Hum...Rolling Eyes je ne sais pas, faut voir. rolles

**Marine** a écrit:Aw sérieux, surprise de chez surprise que ça soit Danny, mais ce passage était trop choupi-trognon. J'ai adoré...
Merki! I love you

**Marine** a écrit:Sam et Danny sont trop mignons. I love you
Je croyais t'avoir un peu convertie au JS mais je me demande si tu va pas virer DS...Qu'est-ce que va dire Elena scratch

**Marine** a écrit:( tu sais je peux aussi être sadique...pas de suite de Paternité?? Adieu Sunny Delirium... rolles ) Wink
Shocked Serait-ce du chantage? What the fuck ?!? pascontent
grosyeux Shit
Laughing
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Message  Baraboo Sam 30 Aoû - 22:16

tre a écrit:tu nous bien eu
je m'attendai a tout sauf a danny alors vivement la suite Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Mais ne crois pas être débarrassée de Jack comme ça! Laughing Je te taquines! Wink

Désolée pour le double post
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Message  **Marine** Sam 30 Aoû - 22:27

Je ne suis pas DS Very Happy . Mon ship improbable serait plutot JE I love you I love you Wink d'ialleurs si ça t'inspire...MDR.

Treve de plaisanterie, je suis vraiment une fille bizarre. PArfois a fond Smarty, parfois a fond JS, et parfois a fond Sam/Brian mdr. Mais je sais que JS c'est l'élite Wink

Enfin en tous cas vivement la suite!!!! Very Happy
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Message  Baraboo Dim 31 Aoû - 0:33

**Marine** a écrit:Je ne suis pas DS Very Happy . Mon ship improbable serait plutot JE I love you I love you Wink d'ialleurs si ça t'inspire...MDR.
Je sais bien! Enfin de là à m'inspirer... rolles J'ai bien fait un effort pendant 30 secondes mais non vraiment pas!

**Marine** a écrit:Mais je sais que JS c'est l'élite Wink
Ah ça c'est bien parlé! thumleft bravobom Continue comme ça! Et je dis pas non si ça t'inspire dans tes fics tu sais... siffle
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Message  Baraboo Dim 31 Aoû - 19:43

La suite! Bien que je ne vois rien de nouveau dans la croisière s'amuse... hein


Sam (la voix étranglée, les mains tremblantes serrées autour de son verre vide): Tu sais finalement peut-être que c’est une bonne chose toute cette histoire, je veux dire cette suspension et… et tout ce qu’il y a autour. Ca a facilité ma décision, ça va m’aider à tirer un trait. Définitivement.
Danny (d’une voix qui tremble un peu) : Qu’est-ce que tu es en train d’essayer de me dire ?

Il avait posé la question bien qu’au fond de lui il sache pertinemment ce que Sam avait en tête. Ce n’était pas la première fois qu’elle évoquait cette possibilité, mais jamais aussi ouvertement.

Sam (n’osant pas croiser le regard de Danny) : Je vais démissionner et quitter New-York.
Danny (sous le choc): Tu ne peux pas faire ça !
Sam (amèrement) : Au contraire, c’est la seule chose à faire.

L’idée l’avait déjà effleurée par le passé. Déjà à cause de Jack. Mais ce n’était qu’une pensée. Juste une pensée. Aujourd’hui, elle sentait que cette pensée allait se concrétiser.

Danny (bredouillant): Je…Sam…Tu ne peux pas me faire ça…
Sam (péniblement): Je suis désolée. Vraiment. Tu sais que ce n’est pas contre toi…
Danny (blessé): Mais ça veut dire que mon aide ne te suffit pas…Je…
Sam (implorante): Danny… s’il te plaît…
Danny (bougonnant, obstiné): Non, non... Ce n’est pas possible...Je ne suis pas d’accord !

Comme s’il avait son mot à dire ! Danny savait qu’en temps qu’ami, il aurait dû la soutenir et respecter son choix, mais… il ne pouvait pas. Tout simplement. Il ne pouvait pas la regarder fiche sa carrière, sa vie en l’air. Il savait que Sam vivait pour et par son travail. A quoi allait-elle bien pouvoir se raccrocher désormais ? Loin de ses amis, de toute attache… De lui. De Jack. Mettre des milliers de kilomètres entre elle et lui ne l’aiderait qu’un temps. Cela n’effacerait pas ses souvenirs, ses sentiments, et n’allègerait en aucun cas sa peine. Croire qu’elle allait pouvoir recommencer une nouvelle vie dans laquelle Jack n’existerait pas n’était qu’une illusion trompeuse. Le passé était toujours présent. Et lui, Danny Alvarez, le savait mieux que personne.

Sam (les larmes au bord des yeux) : Je suis perdue Danny. Je ne sais pas quoi faire.
Danny (d’une voix rauque, suppliante): Alors ne fais rien que tu puisse regretter.

Samantha vint poser sa tête sur le torse de son ami et laissa ses larmes, trop longtemps retenues, couler en silence. Danny la berça tranquillement pendant de longues minutes, passant délicatement sa main dans ses cheveux blonds.

Danny (murmurant) : La, la, calmes-toi. Chh…

Sentant que Samantha reprenait peu à peu le contrôle, il renoua le fil de la conversation, bien décidé à la convaincre de ne pas démissionner.

Danny (lentement, d’une voix douce) : Même si ça fait mal, et crois-moi je sais de quoi je parle, il faut que tu regardes la vérité en face, que tu l’affrontes. Fuir ne t’aidera pas.
Sam (faiblement, la voix étouffée) : Je sais. C’est juste que… c’est plus simple.
Danny : Tu dois te battre Sam ! La Samantha que je connais ne laisserait pas tomber si facilement et n’abandonnerait pas comme ça tout ce à quoi elle croit.
Sam (d’un ton las): Je n’en ai plus la force.
Danny (déterminé): Alors je l’aurai pour toi.

Danny lui faisait du bien. Il savait l’écouter et surtout il ne la jugeait jamais. Ce n’était pas son genre de l’abreuver de remarques moralisatrices. Danny avait toujours été là pour elle dans les moments difficiles qu’elle avait traversés, notamment suite à la prise d’otages qui avait mal tournée dans la librairie et après qu’elle ait abattu un homme quelques semaines plus tard. Elle se souvint de leurs longues conversations et du réconfort qu’il lui avait apporté. Indéniablement, il l’avait aidé à remonter la pente et à reprendre peu à peu confiance en elle.

Sam (en regardant Danny droit dans les yeux) : Tu es le seul homme que je connaisse qui ne m’ait jamais laissé tomber.
Danny (touché): Alors laisse-moi encore veiller sur toi et reste à New York…et au bureau.
Sam (souriant faiblement) : C’est bon Danny, t’as gagné : je reste. Aux deux.

Danny lui renvoya un sourire étincelant. Il était vraiment soulagé d’avoir réussi à faire revenir Sam sur sa décision. Quelque part il se sentait fier de cet exploit car elle pouvait être presque aussi butée que lui. Presque…

Danny (le cœur plus léger, même s’il savait qu’elle allait traverser une période difficile): C’est le bon choix, fais moi confiance. Et puis je serai là si tu as besoin de moi, n’hésite surtout pas.
Sam (sincèrement, en posant une main sur son avant bras) : Je sais. Merci.

Elle profita encore quelques instants de la présence de son ami puis se leva et rapporta les verres et la bouteille vides à la cuisine. Quand elle revint dans le salon, Danny n’avait pas bougé.

Sam : Tu devrais y aller. Elena va t’attendre. (je crois bien que j'ai officiellement viré DE dako
Danny : On n’a pas prévu de se voir ce soir, et de toute façon je te consacre complètement ma soirée. Je ne te laisserai pas tant que tu n’iras pas mieux.
Sam : Grâce à toi, je vais déjà mieux Danny… en tout cas beaucoup moins mal…
Danny : Tu es sûre ?
Sam : Oui, ça va aller je t’assure… Merci pour tout.
Danny (en se levant): Bon…

Danny (se retournant la main sur la poignée de la porte, hésitant) : Je ne sais pas si je devrais te le dire mais crois-moi il éprouve toujours des sentiments pour toi. Je l’ai lu au fond de son regard.
Sam (chamboulée, laissant la question en suspens): Mais alors pourquoi…
Danny (doucement): Même si on ne les connaît pas, il doit avoir ses raisons.
Sam (murmurant, plongée dans ses pensées): Pourquoi est-ce si compliqué ? Pourquoi tout ce qui touche de près ou de loin à Jack est-il toujours si compliqué ?
Grande question...Ah l'amour! Laughing
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Message  jabamiah Dim 31 Aoû - 20:23

AWW AWW AWW mais je dis AWWWWWWWWWWW quoi!!! 2love2
Mon pitit coeur DS a fait boum tchiki bou-boum tout au long de ce passage I love you
Bon j'arrête de parler comme une gogole et j'essaie de traduire mes pensées correctement lol


Samantha vint poser sa tête sur le torse de son ami et laissa ses larmes, trop longtemps retenues, couler en silence. Danny la berça tranquillement pendant de longues minutes, passant délicatement sa main dans ses cheveux blonds.

Danny (murmurant) : La, la, calmes-toi. Chh…
Ohh boudiou comment je visualise cette scène...


Danny (lentement, d’une voix douce) : Même si ça fait mal, et crois-moi je sais de quoi je parle, il faut que tu regardes la vérité en face, que tu l’affrontes. Fuir ne t’aidera pas.
Sam (faiblement, la voix étouffée) : Je sais. C’est juste que… c’est plus simple.
Danny : Tu dois te battre Sam ! La Samantha que je connais ne laisserait pas tomber si facilement et n’abandonnerait pas comme ça tout ce à quoi elle croit.
Sam (d’un ton las): Je n’en ai plus la force.
Danny (déterminé): Alors je l’aurai pour toi.


Ouh pinaize! Laughing c'est tout simplement magnifique.



Sam (en regardant Danny droit dans les yeux) : Tu es le seul homme que je connaisse qui ne m’ait jamais laissé tomber.
Danny (touché): Alors laisse-moi encore veiller sur toi et reste à New York…et au bureau.
Sam (souriant faiblement) : C’est bon Danny, t’as gagné : je reste. Aux deux.

oh làlààààà là je t'avoue, j'ai fondu. C'est cute, c'est beau. Danny, quel homme! lol

Sam : Tu devrais y aller. Elena va t’attendre. (je crois bien que j'ai officiellement viré DE
Et là je dis AMEN! Laughing Super conclusion, du DS d'accord, mais ce n'est qu'une belle amitié, et n'oublions pas que...D/E forever lol!

Alors miss, chapeau bas pour cette suite qui m'a littéralement scotchée! Vivement la prochaine! respect bravobom
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Message  **Marine** Dim 31 Aoû - 21:49

Oh c'est trop trop trop mignon. J'adoooore D/S dans ta fic... So cute!!!

Et tu as viré D/E muhahaha officiellement en plus mdr. Happy to hear it Very Happy

D/E for ever. Mais l'amitié DS est sublime dans ta fic. Rah j'ai eu peur!!! Je veux pas que Sam parte hein!!

Danny est le meilleur I love you Mr. Green


( pour la croisière s'amuse, je te jure que j'y bosse a fondmdr peut être une suite ce soir pour prouver ma bonne foi lol...mais ça sera court Confused )

LA SUITE anyway !!! Je suis fan ! bravobom bravobom
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Message  Baraboo Lun 1 Sep - 19:43

Merci les filles! Vos commentaires sont adorables I love you Je crois que ça mérite bien une petite suite Very Happy


I walk a lonely road
The only one that I have ever known
Don't know where it goes
But it's home to me and I walk alone
I walk this empty street
On the boulevard of broken dreams
Where the city sleeps
And I'm the only one and I walk alone

I walk alone
I walk alone
I walk alone

My shadow's the only one that walks beside me My shallow heart's the only thing that's beating
Sometimes I wish someone out there will find me
Til then I walk alone

I'm walking down the line
That divides me somewhere in my mind
On the borderline of the edge
And where I walk alone
Read between the lines of what's
Fucked up and everything's alright
Check my vital signs to know I'm still alive
And I walk alone

I walk alone
I walk alone
I walk alone

My shadow's the only one that walks beside me
My shallow heart's the only thing that's beating
Sometimes I wish someone out there will find me
Til then I walk alone

I walk alone

I walk this empty street
On the boulevard of broken dreams
Where the city sleeps
And I'm the only one and I walk alone

My shadow's the only one that walks beside me
My shallow heart's the only thing that's beating
Sometimes I wish someone out there will find me
Til then I walk alone



L’âme en peine, Jack avait fini par rentrer chez lui pour prendre une douche et mettre une chemise propre. Il était bien trop à cran pour espérer dormir, d’ailleurs cette simple pensée ne l’effleura même pas.
Il se sentait seul comme rarement. D’une certaine façon, c’était lui qui avait fait le vide autour de lui : il avait fait fuir Samantha, avait refusé la main tendue de Vivian…et avait laissé ses filles s’éloigner de lui ou plutôt il avait laissé le champ libre à Maria croyant que le bonheur de Kate et Hannah passait par là. Il n’en était aujourd’hui plus tout à fait convaincu. Peut-être que si finalement. Les choses étaient sans doute mieux ainsi. Quelle image leur donnerait-il en ce moment ? Celle d’un homme vidé de son énergie, blasé… à la dérive. Pourtant, malgré toutes ses failles, il s’était toujours efforcé d’être le meilleur père possible. Maintenant, il devait se contenter de veiller sur elles à distance, de leur téléphoner trop rapidement, de ne plus pouvoir être leur confident… Tout cela lui fendait le cœur mais il encaissait en silence, sans jamais se plaindre.
De toute façon à qui aurait-il pu en parler ? A Vivian qui malgré son travail très prenant parvenait à former la famille parfaite avec Marcus et Reggie ? A Lisa Harris ? Peut-être cela lui ferait-il du bien après tout… A Samantha ? Il était un temps, bien trop lointain et bien trop court, où il pouvait se livrer à elle sans retenue, à mettre à nu ses sentiments les plus profonds, à exorciser ses démons… Samantha… Mon Dieu, qu’est-ce qu’il venait de faire ? Et qu’avait-il fait, ou justement pas fait, ces cinq dernières années ? Comment avait-il pu laisser les choses évoluer ainsi ? Et tout ça pour quoi ? Il avait peu à peu laissé son cœur se déchirer. Il s’était renfermé sur lui-même et avait remis sa carapace, celle que seule Samantha avait complètement percée. Elle seule savait si bien déchiffrer son regard qui, aux yeux de beaucoup, paraissait tellement impénétrable. Elle était capable d’y déceler, apparemment sans aucune difficulté, la moindre étincelle de crainte, de peine, de désespoir. Cette compréhension mutuelle lui manquait. Son réconfort lui manquait. Sa simple présence lui manquait. Ce soir, dans la pénombre de son appartement, il pouvait bien se l’avouer : elle lui manquait terriblement. Lâchant prise, il laissa couler une larme le long de sa joue.
Il avait résisté avec difficulté à la bouteille de whisky qui le narguait depuis son étagère. Mais bientôt il n’y tint plus et saisit la bouteille qui lui tendait les bras. Il n’était vraiment pas d’humeur à se préoccuper de sa santé. Tout ce qu’il voulait, ce qu’il désirait par-dessus tout, c’était effacer sa conversation avec Samantha, retirer tout ce qu’il avait pu dire qui l’avait blessée. Mais comme cela était bien évidemment, et à son grand désarroi, impossible il ne lui restait plus qu’à essayer d’oublier…donc à boire. Le liquide ambré lui brûla la gorge. Il vida son verre d’une traite et se resservit. Peu à peu une vague de chaleur l’envahit. Mais rien n’apaisait, même un peu, sa douleur. L’alcool ne parvenait pas à chasser sa culpabilité, sa haine de lui-même. Il avait l’impression de devenir fou. Plus que jamais, il était persuadé d’avoir tout raté dans sa vie personnelle. Il se prit la tête entre les mains. Pourquoi tout était-il si compliqué ?
Il se sentait comme piégé dans une violente tempête. L’orage éclatait et il avait beau chercher du regard un refuge il n’en trouvait aucun. Les yeux de Sam lui lançaient des éclairs fulgurants qui le foudroyaient sur place. Le tonnerre résonnait : les paroles de Sam se répercutaient comme un écho dans sa tête. Quand cela allait-il enfin s’arrêter ? Il ne demandait rien qu’un peu de répit…
Il était rongé par les remords et les regrets. Tout se télescopait dans sa tête. La moindre pensée se brisait sur le souvenir du visage blessé de Samantha. Il devinait aisément sa colère mais aussi sa détresse. Il était anéanti. Tout cela était un immense gâchis. Un désastre.
Il l’aimait. Il l’aimait comme il n’avait jamais aimé. C’était justement les mots, pourtant gravés au plus profond de son cœur, qui n’arrivaient pas à franchir ses lèvres.

Pour couronner le tout, les enquêtes n’avançaient pas. Décidément rien ne marchait et cela allait de mal en pis. Horrifié, il prit soudain conscience qu’il était devenu incapable de faire correctement son boulot : il n’était pas fichu de retrouver les disparus, il prenait des mauvaises décisions notamment en confiant l’interrogatoire à Samantha et il n’assurait même pas le strict minimum c’est-à-dire maintenir de bonnes relations avec les membres son équipe. Il se sentait inutile, fautif et inexcusable sur toute la ligne.
A 4 heures, tel un zombie il finit par gagner sa chambre. Finalement, après s’être tourné et retourné dans son lit, épuisé, il sombra dans un sommeil agité. Un sommeil peuplé par une jeune femme blonde inatteignable…

Le pauvre chou... 2love2
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Message  **Marine** Lun 1 Sep - 20:28

Baraboo a écrit:Il se sentait comme piégé dans une violente tempête. L’orage éclatait et il avait beau chercher du regard un refuge il n’en trouvait aucun. Les yeux de Sam lui lançaient des éclairs fulgurants qui le foudroyaient sur place. Le tonnerre résonnait : les paroles de Sam se répercutaient comme un écho dans sa tête. Quand cela allait-il enfin s’arrêter ? Il ne demandait rien qu’un peu de répit…
Il était rongé par les remords et les regrets. Tout se télescopait dans sa tête. La moindre pensée se brisait sur le souvenir du visage blessé de Samantha. Il devinait aisément sa colère mais aussi sa détresse. Il était anéanti. Tout cela était un immense gâchis. Un désastre.
Il l’aimait. Il l’aimait comme il n’avait jamais aimé. C’était justement les mots, pourtant gravés au plus profond de son cœur, qui n’arrivaient pas à franchir ses lèvres.

AWWW c'est trop mignon I love you j'adore ce passage...

Pauvre Jack! Tu as raison, poor baby! 2love2 ( enfin tu as dit pauvre chou, mais c'est pareil mdr.)


J'attends la suite I love you
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Message  jabamiah Lun 1 Sep - 20:48

Oh! Green day! Mr.Red
Oui, pauvre Jack, mais il le mérite un tout pitit peu quand même...(nan? rolles )

Vivement la suite! bravobom


Dernière édition par jabamiah le Mar 2 Sep - 18:42, édité 1 fois
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Message  Baraboo Mar 2 Sep - 18:36

La suite! La dernière pour la semaine car je pars demain pour une semaine de vacances (il était temps!). Bonne lecture Wink


* Lendemain matin dans l’open space

L’équipe était réunie autour de la grande table de travail mais gardait le silence. Pourtant, Martin et Danny étaient prêts à faire leur compte-rendu de leur visite tardive de la veille à Paul Moore. Quant à Elena elle était de retour de Washington et était impatiente d’être mise au courant des derniers développements. De plus, ce n’était pas en restant assise là, les bras croisées, qu’elle allait pouvoir mettre la main sur le numéro de téléphone de Colby.
Jack consulta sa montre pour la deuxième fois en moins de 10 minutes. Sam n’était toujours pas là et sa patience avait des limites. Cette absence l’énerva mais en même temps il ne put s’empêcher de s’inquiéter.
Toute à sa satisfaction d’être enfin à New York, Elena, qui n’avait pas été mise au courant de la scène de la veille, ne remarqua pas la tension de ses collègues. Elle avait cependant noté l’absence de Samantha mais sans y attacher d’importance pensant qu’elle était déjà partie sur le terrain.

Elena (mettant sans le savoir les pieds dans le plat): Si je peux me permettre Jack, qu’est-ce qu’on attend ?
Jack (agacé): Samantha ! Où est-elle ? Personne ne l’a vue ?
Viv (surprise): Elle n’est pas suspendue ?
Jack (irrité): Non. Elle n’est pas mise à pied, elle est seulement déchargée de enquête Lydia Moore. Elle doit maintenant se concentrer sur l’affaire Freewell et faire un travail de bureau. Danny, appelle la !
Danny (un peu étonné): Pourquoi tu ne l’appelles pas toi-même ?
Jack (sèchement) : J’ai autre chose à faire. Occupe toi de ça et dis lui que fuir ses responsabilités n’est pas un comportement digne d’un agent fédéral.

Et il s’éloigna à grands pas tandis que les membres de son équipe se lançaient des regards circonspects. Pour sa part, Elena en resta comme deux ronds de flan.


***Au même moment, chez Sam***

Samantha était perdue dans les flots tumultueux de l’amour et luttait de toutes ses forces pour ne pas partir encore plus à la dérive mais tout allait trop vite, trop fort. Jack était tout simplement trop…Jack.
Que devait-elle faire ? Aller au bureau comme si de rien n’était ? Mais comment réagir si elle croisait Jack ? De toute façon elle ne pourrait pas l’éviter bien longtemps. A moins que lui aussi cherche à la fuir…
Sam avait réfléchi une bonne partie de la nuit sans pour autant trouver de réponse à ses interrogations. Plonger dans ces souvenirs indélébiles, à la fois si lointains et si proches, n’avait fait que raviver des sentiments à grand-peine enfouis et des blessures toujours pas complètement cicatrisées.
Elle était complètement désemparée. Cela faisait 5 ans que Jack avait mis fin à leur relation mais elle n’arrivait toujours pas à tourner la page. Elle désirait par-dessus tout pouvoir oublier mais l’instant d’après elle essayait à tout prix de se rappeler les moindres détails. L’odeur de sa peau…les mots croisés qu’ils faisaient ensemble allongés sur son lit… leurs longues discussions… ses caresses… ses gestes tendres… les moments où elle se perdait dans ses yeux …son réconfort… Non rien, elle n’avait rien oublié. Tout semblait si simple, si naturel et pourtant...

***Flash-back***

(No Doubt – Don’t speak)
You and me
We used to be together
Everyday together always
I really feel
That I'm losing my best friend
I can't believe
This could be the end
It looks as though you're letting go
And if it's real
Well I don't want to know

Don't speak
I know just what you're saying
So please stop explaining
Don't tell me cause it hurts
Don't speak
I know what you're thinking
I don't need your reasons
Don't tell me cause it hurts

Our memories
Well, they can be inviting
But some are altogether
Mighty frightening
As we die, both you and I
With my head in my hands
I sit and cry

Don't speak
I know just what you're saying
So please stop explaining
Don't tell me cause it hurts (no, no, no)
Don't speak
I know what you're thinking
I don't need your reasons
Don't tell me cause it hurts

It's all ending
I gotta stop pretending who we are...
You and me I can see us dying...are we?

Don't speak
I know just what you're saying
So please stop explaining
Don't tell me cause it hurts (no, no, no)
Don't speak
I know what you're thinking
I don't need your reasons
Don't tell me cause it hurts
Don't tell me cause it hurts!
I know what you're saying
So please stop explaining

Don't speak,
don't speak,
don't speak,
oh I know what you're thinking
And I don't need your reasons
I know you're good,
I know you're good,
I know you're real good
Oh, la la la la la la La la la la la la
Don't, Don't, uh-huh Hush, hush darlin'
Hush, hush don't tell me tell me cause it hurts

Elle savait très bien pourquoi Jack avait rompu –pourquoi il devait le faire- et l’entendre lui exposer ses raisons n’aurait fait qu’ajouter la culpabilité à son chagrin. Il était marié, avait deux petites filles adorables ; elle ne le savait que trop bien. Comment ne pas voir son alliance ? Comment ne pas en souffrir ? Pourtant dès qu’elle était avec lui plus rien ne comptait, elle parvenait à tout oublier. Enfin presque…
Elle savait que ce jour devait arriver et même si inconsciemment elle s’y était préparée elle prit le choc de plein fouet. Le plus dur était peut-être la façon dont Jack le lui avait annoncé. Dès qu’elle avait plongé ses yeux dans les siens, elle avait su. Il avait l’air déchiré et son émotion était palpable. Il avait une telle douceur, une telle tendresse dans le regard… Elle devinait – non, elle sentait, elle savait - que lui non plus n’était pas prêt pour leur séparation.
Dans leurs yeux aimantés se reflétait toute l’intensité de leurs sentiments. Le regard trouble, il esquissa un geste un peu maladroit vers elle. Elle répondit à cette invitation en venant se réfugier dans ses bras, la tête posée sur sa poitrine. Jack resserra son étreinte. La tête enfouie dans ses cheveux blonds, il s’enivrait de son parfum et profitait une dernière fois de la chaleur de son corps.

Il ne leur avait pas fallu longtemps pour réaliser pleinement ce que leur rupture signifiait et –plus encore- ce qu’elle révélait de leurs véritables sentiments. Leur détresse n’en fut que plus flagrante.

(Joy Enriquez-How can I not love you)
Cannot touch, cannot hold, cannot be together
Cannot love, cannot kiss, cannot have each other
Must be strong and we must let go
Cannot say what our hearts must know

How can I not love you
What do I tell my heart
When do I not want you
Here in my arms
How does one waltz away
From all of the memories
How do I not miss you
When you're gone

Cannot dream, cannot share, sweet and tender moments
Cannot feel, how we feel, must pretend it's over
Must be brave and we must go on
Must not say what we've known all alone

***Fin flash-back***


Danny essayait de la joindre depuis maintenant une demi-heure. Elle avait vérifié le nom de l’interlocuteur, redoutant de voir le nom de Jack s’afficher. Heureusement ce n’était que Danny. Mais elle ne se sentait pas encore prête pour cette journée, qui s’annonçait pour le moins éprouvante nerveusement, et avait laissé son portable sonner dans le vide. Au quatrième appel, elle se résolut à prendre la communication et la voix inquiète de Danny lui parvint.

Danny (soulagé): Sam, enfin, ça fait 30 minutes que j’essaye de te joindre !
Samantha (confuse): Je... Excuse-moi.
Danny (une pointe d’inquiétude dans la voix): Ca va ?
Samantha (d’une voix fatiguée): Je suppose que oui, pas trop mal vu les circonstances.
Danny (doucement): On t’attend tous ici. Jack n’a pas l’air disposé à commencer sans toi.
Samantha (laissant passer un long silence): …
Danny (l’air affolé): Samantha ?
Samantha (la voix un peu rauque): J’arrive dans une demi-heure.

Elle souffla un bon coup, attrapa son sac et ses clés et sortit. Direction le siège du FBI. Direction la source de ses tourments. Direction Jack.
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Message  jabamiah Mar 2 Sep - 18:48

Oh...même si tu as le droit de prendre des vacances ça va être dur de patienter pour avoir une suite Mr.Red
bravobom
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Message  **Marine** Mar 2 Sep - 19:21

Oh ouiii ça va être duuuur de ne pas lire de suite toute de suite!! ( ça rime hihi)

Mais tu mérites tes vacances Wink alors bonne vacances et a très bientot! Wink
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Message  Baraboo Jeu 11 Sep - 20:59

Coucou les filles coucou De retour de Montpellier avec une tite suite dans ma valise. Enjoy


Jack se laissa lourdement tomber dans son fauteuil pivotant. Au moins derrière les piles de documents, dossiers et autres lettres, il se sentait en sécurité. C’était son domaine. Ici il avait encore un sentiment de maîtrise. Le silence l’enveloppa. Pour la seconde fois en quelques heures, il avait encore déraper : il n’avait pu masquer ses émotions, ce qui chez lui était rare, et s’était donné en spectacle devant son équipe. Qu’est-ce qui lui avait pris de réagir comme ça ? Et qui plus est sur ce ton ! Il osait à peine se demander ce que ses collègues pouvaient bien penser de sa sortie. Ses dernières paroles raisonnaient encore à ses oreilles : « Et dis-lui que fuir ses responsabilités n’est pas un comportement digne d’un agent fédéral »… Alors que dire du sien… Il s’était comporté comme…comme un abruti indélicat ! Mais qu’est-ce qui lui arrivait ?
Son regard se posa sur le badge que Samantha lui avait presque jeté au visage quelques heures auparavant et son cœur se serra. Il sortit d’un des tiroirs de son bureau la médaille que Chet Collins lui avait donnée quatre ans plus tôt. Elle représentait la figure de saint Jude. Le saint des causes désespérées, des causes perdues. Il se remémora les derniers mots de Chet : « faites attention à vous mon ami » et se dit qu’il était bien loin d’avoir suivi ses conseils. Sa vie était devenue un désastre et il doutait que saint Jude y puisse grand-chose.
A cet instant précis, il s’inquiétait vraiment pour Samantha. Que cachait son absence ? N’avait-il pas été assez clair et croyait-elle qu’elle était suspendue ? Refusait-elle de le voir quitte à ne pas venir travailler ? Jusqu’à quel point lui avait-il fait du mal ? Ses blessures ne peuvent être que profondes triple idiot ! Elle avait besoin de toi, de ton soutien, et toi qu’est-ce que tu fais ? tu la rejettes !
Il s’inquiétait aussi pour eux même si au fond il savait qu’il se voilait la face. Ce « nous » n’existait plus. Il devait se faire une raison. Ravaler ses regrets et ses remords. Avancer.
Comme s’il n’avait pas déjà essayé…
Plongé dans ses pensées, Jack ne vit même pas Samantha se faufiler vers l’open space, sans un regard vers lui.

***
Elle avait l’estomac noué en montant d’un pas mal assuré dans l’ascenseur. Heureusement, elle était seule. 1,2,3…8,9… plus que quelques secondes de répit… 11, 12, « ding ». Elle essuya les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front, essaya de se donner une contenance et sortit de l’ascenseur. Le couloir, le bureau de Jack, l’open space, son bureau. Ce n’était l’affaire que de quelques dizaines de mètres. Bien sûr qu’elle allait y arriver. Elle n’allait quand même pas s’enfuir en courant !
Encore quelques pas et elle arriverait à hauteur du bureau de son patron. Elle brûlait d’y jeter un coup d’œil mais refréna cette pulsion. Qu’aurait-elle décelé dans l’attitude de Jack? Comment aurait-elle réagi ? Mieux valait s’en tenir à son plan : éviter Jack et si elle était obligé de le rencontrer, ce qui elle le savait aller bien arriver tôt ou tard, rester distante. En temps normal ce n’était pas difficile pour elle : c’était sa réaction naturelle quand elle se sentait blessée. Mais là, les sentiments les plus contradictoires bouillonnaient en elle et ce que Danny avait pu lui dire la veille n’y était pas étranger : colère, déception, espoir, incompréhension, amour…
La voilà maintenant en train d’accrocher sa veste au portemanteau et de prendre place à son bureau. Elle ignora résolument les regards lourds et interrogateurs de ses collègues. Elle mit d’abord leur comportement sur le compte de se dispute avec Jack qui elle se doutait n’était pas passée inaperçue. Mais elle ne mit pas longtemps à remarquer que l’atmosphère était vraiment tendue. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer avant son arrivée ? Etait-ce à cause d’elle ? de Jack ? d’elle et Jack ?
Et pourquoi Jack l’avait-il fait venir ? Pour autant qu’elle sache elle était suspendue et n’avait aucun droit d’être là ? Une idée terrifiante s’insinua soudain en elle et la glaça : allait-il la virer ?
Elle risqua un œil en direction de Danny. Inconscient de la peur qui commençait à grandir en elle, il attrapa son regard et lui offrit un petit sourire de réconfort, signe de son soutien. Dieu sait qu’elle en avait besoin. Comme par enchantement, cette marque d’amitié l’apaisa. Danny lui faisait vraiment du bien. Que ferait-elle sans lui ?
Elle se détourna et feignit de s’intéresser aux documents qui encombraient sa table. La journée s’annonçait interminable…

***
Comme mu par un aimant invisible, Jack se retourna et vit Samantha, installée à sa place habituelle, ostensiblement penchée sur ses papiers mais l’air dans le vague.
Il devait lui parler. Il devait mettre les choses au clair avec elle. C’était incontournable, il le savait. Mais l’effort sur lui que représentait cette discussion lui parut soudain insurmontable.

***
La sonnerie de son téléphone tira Samantha de ses pensées. Sa première réaction fut qu’on ne lui laissait même pas le temps de souffler. Mais tout de suite après elle considéra ce coup de fil comme providentiel. Travailler lui ferait momentanément oublier tout le reste. Se concentrer sur le boulot. Elle se rattacha à ce leitmotiv et essaya d’ignorer la petite voix insidieuse qui lui disait qu’elle n’aurait peut-être bientôt plus de job. Elle tendit le bras et décrocha le combiné.

Samantha : Spade.
Jack (distant): Je veux te voir dans mon bureau.

Samantha n’eut pas le temps de répondre : Jack avait déjà raccroché. Alors ça allait se passer comme ça ? Elle n’était là que depuis 10 minutes et il la convoquait déjà dans son bureau. Il n’avait pas perdu de temps ! Et dire qu’elle voulait l’éviter…c’était réussi ! Elle se leva lentement et se rendit à contrecoeur dans l’antre de Jack. En franchissant le seuil de l’open space, elle devina les regards de ses collègues dans son dos. Elle savait que Danny la soutenait par la pensée et elle se raccrocha à cette certitude comme à une bouée de sauvetage. L’heure de la confrontation tant redoutée était arrivée. Elle se força à respirer lentement, rajusta une mèche derrière son oreille et frappa à la porte vitrée.
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Message  **Marine** Jeu 11 Sep - 21:29

Oh j'adoooore! C'est trop trop bien décrit!!!

Et j'adore la froideur dans la voix de Jack. Oh t'es sadique de t'arrêter la!! J'ai vraiment hate de lire leur confrontation I love you


Excellent boulot ma chère, tu nous avais manqué Mr. Green

Vivement la prochaine suite ! bravobom bravobom bravobom bravobom
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Message  jabamiah Jeu 11 Sep - 23:13

C'est clair, tu écris trop bien. Et j'attendais avec impatience la suite! Mr.Red
Bon j'ai hâte de savoir ce qu'ils vont se dire maintenant... bounce bounce

bravobom bravobom bravobom
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Message  Baraboo Dim 14 Sep - 18:01

La suite arrive! Préparez-vous au clash rgrrr Laughing

***

Sorry seems to be the hardest word, Elton John

What have I got to do to make you love me
What have I got to do to make you care
What do I do when lightning strikes me
And I wake to find that you're not there

What do I do to make you want me
What have I got to do to be heard
What do I say when it's all over
And sorry seems to be the hardest word

It's sad, so sad
It's a sad, sad situation
And it's getting more and more absurd
It's sad, so sad
Why can't we talk it over
Oh it seems to me
That sorry seems to be the hardest word

What do I do to make you love me
What have I got to do to be heard
What do I do when lightning strikes me
What have I got to do
What have I got to do
When sorry seems to be the hardest word





En pénétrant dans le bureau, Sam jeta un coup d’œil furtif à Jack avant de détourner le regard et fixer une pile de dossiers.
Son patron portait les stigmates de sa nuit blanche. Ses vêtements étaient froissés, sa cravate desserrée et il avait l’air hagard.
Jack leva les yeux vers Sam et remarqua vite qu’elle fuyait son regard. Elle ne lui accordait pas la moindre attention. Cette réaction était prévisible de sa part, pourtant elle lui fendit le cœur. Il la dévisagea sans prononcer un mot. Il ne pouvait que constater les ravages de leur conversation de la veille. En voyant sa mine défaite, malgré ses efforts pour le masquer derrière une couche de fond de teint, il fut submergé par la culpabilité. Ses yeux avaient perdu de leur éclat. Elle était loin, très loin de lui.
Un long moment s’écoula dans le silence le plus complet. Jack était assailli par les remords et le chagrin. De son côté, Sam était envahie par un trop plein d’émotions et ne savait pas trop comment gérer la situation.
Jack laissa échapper un soupir. Il semblait indécis et sa gêne était presque palpable. Il se racla la gorge et se lança :

Jack (mal à l’aise): Samantha…
Sam (ironiquement) : Je peux encore servir à quelque chose ? La femme de ménage n’a pas eu le temps de venir épousseter ton bureau ?
Jack : Sam…
Sam : Ta plante verte manque d’eau ?

Manifestement, Samantha avait décidé de le provoquer et de chercher l’affrontement. Une fois de plus… Jack se heurtait à un mur. Il ne savait que trop bien combien elle pouvait être butée. C’était comme s’il leur était impossible de se parler sans se disputer, et tout cela le fatiguait. Il était en plein désarroi. Hormis les enquêtes les plus éprouvantes, seule Samantha pouvait l’ébranler comme ça.

Jack (s’efforçant de garder son calme) : Tu n’es pas suspendue. Je t’ai juste retiré de l’affaire Lydia Moore mais on a besoin de toi sur l’affaire Freewell.

Elle aurait dû être soulagée –en fin de compte elle gardait son emploi- mais bizarrement ce n’est pas ce qui frappa son attention. Sam nota immédiatement le « on » et non pas le « je ». Le sang tambourinait dans son crâne, son esprit bouillonnait mais extérieurement elle ne réagit pas.

Jack : Tu n’as pas l’air de comprendre la gravité de la situation.
Sam : Tu n’es vraiment pas le mieux placé pour me dire ça ! Je n’aurais jamais cru que tu oserais un jour me faire la morale. Encore un point sur lequel je me suis trompée sur toi…

L’incrédulité et la déception qui perçaient dans sa voix étaient à peine voilées. Samantha se laissait maintenant aller et ne tentait plus de dissimuler ses pensées. Quelle importance cela pouvait-il avoir maintenant ? Elle avait tout faux avec Jack et plus rien ne pourrait désormais améliorer leurs rapports.
Jack eut du mal à encaisser l’attaque et accusa visiblement le coup. Son visage se décomposa encore un peu plus si c’était possible. Une veine palpita à sa tempe.

Jack (la voix se fêlant): Crois moi ou non, je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur. Ton arme n’a pas bougé, elle est toujours dans ton tiroir.
Sam (impatiente d’en finir): Est-ce que je suis obligé de subir ça encore longtemps ?

Jack sentit son cœur cogner dans se poitrine. Ainsi, était-ce ce qu’elle ressentait ?! L’écouter lui parler était une souffrance pour elle ? Une perte de temps ? Ce qu’il lui disait ne l’intéressait pas le moins du monde ? Il n’arrivait pas à croire qu’ils puissent en être arrivé là. Il refusait d’y croire. Et pourtant…le comportement de Samantha était malheureusement sans équivoque.
Malgré tout, il poursuivit courageusement :

Jack : Sache juste qu’il se trouve que je connais l’avocat de Gibbons, qu’il avait une dette envers moi et que donc il n’y aura pas de poursuites contre toi.
Sam (pleine de défi): Je suppose que je dois te dire merci. C’est bien ce que tu attends non ?
Jack (à voix basse, dans un souffle): Ce ne sera pas nécessaire…
Sam (froide): Parfait.
Jack (perdu): Parfait ?
Sam (avec un débit rapide): Les choses sont claires : tu n’en as rien à foutre de moi, tu as été obligé de me sauver la mise parce que tu as 2 affaires sur le dos et que tu ne peux pas t’en sortir avec une équipe réduite. Et tu ne peux pas te permettre d’échouer car sinon Van Doren va encore te tomber dessus et cette fois elle ne te fera pas de cadeau.
Jack (après un long silence): Je ne devrais pas avoir besoin de te rappeler que le B-A BA d’un agent est de se méfier des apparences.
Sam (en tournant les talons): Ca ne devrait pourtant pas t’étonner, tu sais bien que je fais mal mon boulot!
Jack (la voix brisée): Sam…


*****

Vivian, plongée dans ses pensées devant le grand tableau blanc, regardait les divers éléments recueillis jusque là. Sur la photo, Lydia Moore était pleine de vie. Qu’en était-il maintenant ? Sentant une présence derrière elle, Vivian se retourna. Jack se tenait là, le visage marqué, l’air à cran.

Vivian : On a aucune nouvelle d’elle depuis maintenant presque 60 heures Jack.
Jack : Je sais Viv’, je sais. Je suis aussi inquiet que toi, crois moi.

Les agents avaient beau considérer l’affaire dans toutes les directions, envisager toutes les possibilités, et remonter les pistes mêmes les plus improbables, ils n’avaient aucun résultat, aucun indice qui leur permettrait de faire une avancée décisive. Ils faisaient chou blanc. Ils étaient parvenus à écarter certains suspects potentiels mais du coup ils revenaient quasiment au point de départ. Le mobile restait obscur. L’équipe était quelque peu démoralisée, d’autant plus que l’affaire Freewell ne progressait plus beaucoup non plus. Deux disparitions et deux enquêtes au point mort.
Vivian remarqua du coin de l’œil Samantha regagner son bureau.

Vivian (à Jack) : On peut peut-être le faire ce briefing maintenant.
Jack (d’une voix lasse) : J’imagine que oui.

Vivian lui lança un regard perçant mais ne fit aucun commentaire autre que « Alors allons-y ».

Samantha, ne sachant pas trop si elle devait assister au briefing, décida de rester à sa place. Même si elle n’y prenait pas part, cette solution lui permettait d’entendre la discussion.
Aucun membre de l’équipe n’osa demander à Jack ou à Sam pourquoi celle-ci ne les rejoignait pas.

Jack (distant) : Je vous écoute.
Elena : Alors j’ai appris que Mike Colby était un journaliste free-lance et qu’il lui arrive de bosser sur des sujets de société un peu « tendus » mais je n’ai pas pu le rencontrer. D’après son interlocuteur au Post il serait à Phoenix pour les besoins d’un reportage. J’ai demandé à ce qu’il me contacte dès son retour.
Martin : Paul Moore nous a avoué que Lydia n’était pas sa fille biologique, mais qu’elle était le fruit d’une FIV avec donneur anonyme. J’ai le nom de la clinique. On va pouvoir essayer de découvrir qui est le père biologique.
Jack (sortant de ses gonds): Tu pouvais pas le dire plus tôt !
Martin (estomaqué) : Mais tu ne m’en a pas laissé le temps !
Danny : Jack, c’est toi qui…
Vivian (intervenant avant que la situation ne dégénère) : Le principal c’est qu’on a une nouvelle piste.
Danny (obstiné) : Bien sûr mais…
Vivian (le coupant) : Alors on s’y met.
Danny (insistant) : Je…
Jack (le fusillant du regard) : Tout de suite !
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Message  **Marine** Dim 14 Sep - 21:38

OMG toute cette froideur et ces prises de tête!! J'adooore!!

Il devrait y avoir une confrontation comme ça entre Sam & Jack dans la série mdr.Ceci dit ils se sont pas mal de fois pris le bec...

En tous cas j'adore!! Toutes ces tensions, je love Mr. Green

Bravo Barabooooo, vivement la suite ! I love you bravobom bravobom bravobom bravobom
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Message  jabamiah Dim 14 Sep - 23:03

Ohhh quel échange poignant, Sam froide, Jack qui se décompose petit à petit, et après l'équipe qui se prend tout, plein la tête!
Encore bravo pour cette suite, vivement la prochaine! bravobom bravobom bravobom
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Message  Baraboo Mar 16 Sep - 19:37

Merci les filles Wink Comment réagissent Sam et Jack ? Pour savoir il faut study la suite !

***

Danny et Sam étaient maintenant seuls dans la salle de repos. Jack et Vivian étaient en route pour la clinique, Elena travaillait à son bureau, quant à Martin il avait eu une intuition et était retourné voir Amy Freewell.
Sam paraissait désorientée. Sa cannette de soda tremblait légèrement entre ses mains. Elle marchait à grands pas, multipliant les allers-retours entre la porte et la fenêtre, ne parvenant pas à tenir en place. Puis finalement elle s’assit, presque prostrée. Elle avait lancé à Jack tout ce qu’elle avait sur le cœur et elle se rendait bien compte qu’elle l’avait mis plus bas que terre. Elle avait à peine prêté attention à son ton et l’avait encore moins regardé. A l’heure qu’il était, elle savait qu’elle avait signé la fin définitive de leur relation. Elle l’avait voulu. Le comportement de Jack avait tout fait pour. Et pourtant, voilà que le doute s’instillait en elle. Elle ne pouvait empêcher une phrase de Jack de tourner en boucle dans sa tête. « Je ne devrais pas avoir besoin de te rappeler que le B-A BA est de se méfier des apparences. » Qu’avait-il voulu dire par là ? Etait-ce une critique implicite ou bien devait-elle y voir un « message » plus profond ? Qu’au fond de lui il la considérait toujours comme une bonne agent ? Peut-être même qu’en dépit des apparences il tenait encore à elle et essayait sincèrement de la protéger ? Elle secoua la tête. Avant elle aurait su ce que Jack avait derrière la tête en prononçant ces quelques mots. Mais plus maintenant. Encore un signe… Elle se tança intérieurement : tu viens de le jeter et tu espères encore ? Après tout ce que tu as dit ? Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? Et d’ailleurs, tu espères quoi ?
« Hey, Samantha ». La voix douce de Danny flotta jusqu’à son cerveau embrumé et la tira de ses songes. La jeune agent releva la tête et lui adressa un sourire un peu gêné. « Tu veux me raconter ce qui s’est passé ? Ce qu’il t’a dit ? ». Le silence lui répondit. Danny ne la pressa pas. Puis lentement, le visage de Samantha s’anima et elle se redressa dans son fauteuil. Elle savait qu’elle pouvait à nouveau se confier entièrement à Danny, comme elle l’avait fait la veille au soir. Elle commença alors à parler, d’une voix encore un peu lointaine et pas très bien assurée.

Samantha : Je crois que j’ai fait une énorme connerie Danny… Enfin je ne sais pas…Je ne sais plus où j’en suis… plus du tout si tu veux savoir.
Danny : T’inquiètes pas, super Danny va t’aider à remettre un peu d’ordre dans tes idées et à y voir plus clair.
Samantha (d’une traite) : C’est que... je lui ai balancé des horreurs, et sur le coup il l’avait vraiment bien cherché, crois-moi, mais il ne méritait pas ça, enfin je ne crois pas, parce qu’à la fin il avait l’air vraiment mal et …
Danny (l’interrompant gentiment) : Et tu regrettes ce que tu lui a dis? Au fond de toi ?
Samantha : Evidemment... Je sais que j’ai mal réagi. Il m’a blessé alors je l’ai blessé. C’est puéril hein ?
Danny (doucement): Je crois que c’est juste une façon de te protéger.
Samantha (un peu perdue dans ses pensées): Tu as peut-être raison. Mais tu sais, après ce que je lui ai dit je vais avoir du mal à le regarder en face. Je…j’ai vraiment été loin Danny…beaucoup trop loin… Et pourtant je…
Danny : Tu quoi ?
Samantha (remontée comme un coucou): C’est dingue mais je crois qu’il a peut-être essayé de me faire passer une sorte de euh… de message. A la fin il m’a dit de me méfier des apparences. Je me demande si ça veut dire qu’il a été obligé de me suspendre ou quelque chose comme ça. Tu crois que c’est possible ? Qu’il a pu vouloir dire ça ? Mais pourquoi il m’aurait avoué un truc pareil après tout ce que je lui ais envoyé dans la figure ? Non, non, c’est impossible !

Danny était sur le point de répondre quand la silhouette élancée d’Elena se détacha dans l’embrasure de la porte.

Elena : Je crois que j’ai bien mérité un bon café moi aussi !
Elle arrive toujours au mauvais moment dans la salle de repos celle-là! Boulet


* Clinique Saint Andrew

Jack coupa le contact, détacha sa ceinture et sortit de la berline, bientôt imité par Vivian. Il observa un instant les alentours pour se faire une idée des lieux puis se dirigea droit vers l’entrée principale. Vivian cheminait à ses côtés le long de l’allée pavée de petites dalles régulières. Des pelouses bien entretenues et agrémentées ici et là de fleurs colorées ceignaient les bâtiments de pierres blanches. Il n’y avait pas à dire, la clinique Saint Andrew respirait l’opulence, à l’image du quartier huppé dans lequel elle était implantée. Le cadre dégageait une impression de tranquillité, bien loin de l’agitation frénétique que l’on s’attendait à voir régner dans un hôpital. Pour un peu, on en oublierait la fonction des lieux et leur cortège de douleur, de souffrances et de familles éplorées.
Ils pénétrèrent par des portes vitrées dans un grand hall qui ne démentit pas cette impression. Bien sûr, à leur gauche un couloir auquel été accolé un petit panonceau laissait deviner la traditionnelle salle d’attente couplée à un distributeur de boissons. Néanmoins, à leur grande surprise, le hall en lui-même, de par sa décoration et son ameublement, dégageait une impression presque conviviale qui bizarrement les mit un peu mal à l’aise. Décidément cet endroit était particulier. Pour autant, ils avaient une enquête à mener et n’allait pas se laisser démonter par si peu. Ils s’approchèrent alors du bureau d’accueil situé face à eux.

Vivian (en sortant son badge) : FBI. Nous voulons parler au directeur. Pouvez-vous nous indiquer son bureau ?
L’agent d’accueil : C'est-à-dire que… Vous comprenez madame Hartford, eut égard de sa fonction, est accaparée par de nombreuses…

Jack perdit tout de suite patience et se pencha en avant, le visage à 50 centimètres de la pauvre hôtesse.

Jack (la coupant, froidement) : Vous allez m’écoutez attentivement. Deux personnes dont une petite fille ont disparu et sont probablement en train de crever quelque part. Alors si vous nous mettez des bâtons dans les roues je ferais en sorte que vous soyez poursuivie pour obstruction à une enquête fédérale. C’est bien clair ? Alors maintenant vous allez prendre votre téléphone, appeler votre patronne et lui dire que nous devons la voir immédiatement.

Vivian lui jeta un regard en coin, contrariée de voir que Jack tendait à déraper depuis sa dispute avec Samantha.
Toujours est-il que la jeune femme hocha la tête et s’empara du téléphone posé devant elle. Après une brève conversation, elle s’extirpa de derrière son bureau et leur fit signe de la suivre.
La préposée à l’accueil les guida dans les méandres des couloirs qui les menèrent dans l’aile administrative du bâtiment principal. Au détour d’un ultime croisement, un homme entre deux âges vint à leur rencontre. D’un ton compassé, son assistant les informa que madame Hartford était très occupée et que son temps était précieux mais que bien sûr elle était toute disposée à se dégager un créneau dès que possible pour les recevoir. Au prix d’un immense effort, Jack s’abstint de tout commentaire. Après avoir rongé leur frein presque trois quarts heure, Jack et Vivian se firent conduire dans l’antre de la directrice de l’établissement.
Vêtue d’un tailleur couleur crème qui coûtait à vue d’œil plusieurs centaines de dollars, très maquillée et les cheveux impeccablement brushés, Amanda Hartford se leva de son confortable fauteuil de cuir pour les accueillir. Trois bracelets en or, version clinquante, tintèrent à son poignet quand elle serra la main des deux agents par-dessus son imposant bureau en acajou.

Amanda Hartford (assez hautaine) : Je vous en prie prenez place. Sachez que je n’ai malheureusement pas plus d’un quart d’heure à vous accorder mais je serais ravie de vous apporter mon aide. Alors je vous écoute.

Vivian prit les devants, craignant un nouveau débordement de Jack.

Vivian : Madame Hartford nous recherchons une petite fille nommée Lydia Moore qui a disparu. Nous savons que son père n’est pas son père biologique et que le couple a eu recours à une fécondation in vitro ici même dans votre clinique.
Amanda Hartford : Cette disparition est regrettable, vraiment tragique, mais je ne vois pas en quoi je suis concernée.
Vivian : Nous cherchons à savoir si le père naturel de Lydia a pu retrouver sa trace. Est-ce que le donneur sait à qui son sperme est attribué ?
Amanda Hartford : Non, bien sûr que non. Nous avons un fichier interne mais cette information est strictement confidentielle.
Vivian (surprenant une étincelle de trouble dans son regard) : Cependant…
Amanda Hartford (vexée d’avoir été percée à jour et peu encline à continuer) : J’ai renvoyé un de mes employés, Freddie Hantz. Une de mes adjointes l’a surpris dans son bureau à consulter ce fichier. Je ne sais pas comment il a pu y s’y connecter, l’accès étant bien évidemment des plus restreints. Toujours est-il qu’il a craqué le code et était donc en train de visionner le listing. Je ne sais pas ce qu’il a eu le temps de voir avant l’intervention de mon assistante.

Jack : Bon et est-ce qu’on peut avoir le nom de ce donneur ?
Amanda Hartford (d’un ton sans appel): Il vous faut un mandat.

Sur ces paroles, elle regarda ostensiblement sa montre, s’apprêtant à reculer son fauteuil.

Jack (s’énervant): Cet entretien prendra fin quand nous aurons obtenu les réponses que nous sommes venus chercher et pas avant.
Vivian : Madame Hartford ?
Amanda Hartford : …
Vivian : Nous pouvons revenir avec un mandat mais vous comprenez bien que le temps presse et que chaque minute compte. Aussi, nous apprécierions beaucoup votre coopération pleine et entière.

Elle se retint d’ajouter que cela paraissait être la moindre des choses quand comme Amanda Hartford on se prétendait new yorkaise en vue de la bonne société, mais le message était passé.
Amanda Hartford pianota sur le clavier de son ordinateur et laissa tomber du bout des lèvres : « Gary Freewell ».
Jack et Vivian échangèrent un regard à l’énoncé de ce nom familier.

Jack : Vous voyez ce n’était pas si compliqué. Et où peut-on trouver ce Freddie Hantz ?

Jack et la directrice se jaugèrent un moment du regard puis, à contrecoeur, Amanda Hartford pressa le bouton de l’interphone : « Tom, cherchez dans le registre du personnel l’adresse de Freddie Hantz ». Son adjoint surgit quelques instants plus tard, un papier à la main.

Amanda Hartford (plaçant la feuille devant Jack) : Voici son adresse. Mais sachez agent Malone que vous ne vous en sortirez pas comme ça. Je connais des personnes haut placées et j’ai des appuis dans diverses administrations.
Jack : Je serais vous je ne m’aventurerais pas trop sur ce terrain madame Hartford. A moins bien sûr, que vous appréciez de voir certaines informations concernant la gestion de votre clinique divulguée dans la presse. Des informations confidentielles, placées sous le sceau du secret médical, qui sortent des services du prestigieux établissement Saint Andrew, cela ferait mauvais genre auprès de vos généreux contributeurs vous ne croyez pas ? Les fuites sont si vite arrivées…Ah mais j’oubliais vous êtes bien placée pour le savoir.


Nos deux agents émergèrent du dédale de couloirs, sortirent à l’air libre et empruntèrent de nouveau le chemin les ramenant vers leur voiture.

Vivian : Alors comme ça, Gary Freewell est le père biologique de Lydia Moore. Je ne voudrais pas trop m’avancer mais on dirait que nos deux enquêtes ne font plus qu’une.
Jack : C’est possible mais il faut en avoir la certitude. Le tout est de savoir si Freewell a été mis au courant de sa paternité par ce Freddie Hantz. Si oui il y a des chances qu’il ait kidnappée sa fille naturelle. Une visite à ce Hantz s’impose de toute urgence.

Vivian acquiesça vigoureusement.

Jack (un peu songeur) : Je me demande si Amanda Hartford n’est pas davantage impliquée dans cette histoire. Je ne la sens vraiment pas.
Vivian (le tançant gentiment): Jack… Ce n’est pas parce qu’elle te paraît antipathique, ce qu’elle est, qu’elle est forcément coupable de quelque chose. Je t’accorde que sa gestion est quelque peu défaillante mais de là à la soupçonner, de je ne sais même pas quoi d’ailleurs…

Avant de se glisser derrière le volant, Jack se retourna vers le bâtiment : « En tout cas, derrière le vernis, la façade de respectabilité de cette clinique commence à se lézarder sérieusement ! »

Si tu le dis Jacko...
Baraboo
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Message  **Marine** Mar 16 Sep - 21:48

Oui alors la, ultraaaaaaaaa What the fuck ?!? :


Baraboo a écrit:

Elena : Je crois que j’ai bien mérité un bon café moi aussi !
Elle arrive toujours au mauvais moment dans la salle de repos celle-là! Boulet

Non mais!! Traiter Elena de Boulet?? Are you crazy??? Very Happy

Ceci dit on sent bien la JS qui n'a pas digéré l'interruption d'Elena dans le 5.12 mdr. Ah, j'avoue que j'étais deg lol. Mais ça reste Elena I love you

En plus Danny aurait très bien pu continuer avec Elena dans la pièce vu que Sam & Elena sont amies et que Danny & Elena sont plus que ça ( mdr) et que voila ils auraient tres bien pu continuer leur discussion même en chuchotant! La salle est grande!! So, non, CQFD : Elena n'est pas un boulet mdr.

Ceci mis à part, j'adooooore la discu Danny/Sam. On dirait que t'es D/S shippeuz toi mdr. Ils sont cute. Danny est chou chou chou. et Sam a vraiment l'air toute bizarre...C compliqué la vie, petite blondinette, qu'on a envie de lui dire ! Mr. Green

Bref, Superbe partie comme à l'accoutumé. Vivement la suite, l'enquête se complique, et j'adore ça I love you

Bravooo thumright
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