apprendre à vivre ensemble...(compléte)

A noter, c'est la suite de mes fic l'innocence a bien des visages et l'amour aussi !


Le lendemain, Claire et Danny ne quittèrent pas l’appartement. Ils avaient du temps à rattraper et Jack le leur accorda. Ce ne fut donc que le surlendemain que les deux amoureux sortirent finalement de leur nid d’amour pour retrouver toute l’équipe à déjeuner. Il était temps que Claire fasse sa déposition, mais les rapports attendraient encore un repas. Et ce fut le cœur léger que le jeune femme s’y rendit. Viviane, Sam et Martin étaient déjà installés, Jack avait été rappelé alors qu’ils quittaient le bâtiment ; il les rejoindrait. Les embrassades furent chaleureuses et la joie des retrouvailles sincère. On la trouva resplendissante pour une victime, bien que tous s’abstinrent de le dire. A côté du couple, l’équipe avait mauvaise mine…
Le repas était déjà bien avancé lorsque Jack arriva finalement mais il n’avait pas sa tête des bons jours. Ses collègues devinèrent aussitôt qu’il se passait quelque chose, Claire ne le remarqua que lorsqu’il ne s’assit pas.
_ Qu’est-ce que c’est, Jack ? soupira Viviane. Une disparition ?
_ Un problème, répondit-il en fixant Claire avec une étrange impression. On a l’O.P.R. sur le dos et devinez qui ils nous ont envoyé…
_ Oh non ! s’écria Danny. Pas encore !
_ Mais pourquoi ? s’étonna Sam. Je ne vois pas ce qu’on nous reproche…
_ On nous reproche d’avoir pris l’affaire de Claire alors que Danny était personnellement impliqué. Ils veulent juger si l’enquête a été réglementaire malgré ça.
_ Mais bien sûr qu’elle l’a été ! s’énerva Martin. Et couronnée de succès, n’est-ce pas ce qui compte ?
_ Qu’est-ce qu’il y a en dessous, Jack ? demanda Viviane avec perspicacité.
_ La presse s’intéressait beaucoup à Roza et ça fait tâche non seulement qu’il ait pu s’évader mais aussi que ce soit justement Danny qui l’ait abattu. Du règlement de compte au coup monté, toutes les théories circulent…
_ Un coup monté ? répéta Martin sans y croire.
_ Le Times a sous entendu qu’à cause d’un vice de procédure, nous avions monté nous même l’évasion, l’enlèvement et donc la libération qui a conduit à la mort de Roza. Danny, tu es en pleine ligne de mire…
_ C’est incroyable, s’emporta-t-il. Mais comment peut-on publier de telles horreurs ?
_ La presse ferait n’importe quoi pour vendre, remarqua Sam d’un ton blasé.
_ De toute façon, intervint Viviane. Je ne vois pas pourquoi on s’énerve comme ça. Nous savons tous ce qu’il s’est passé et même si Farell nous a dans le nez, je ne vois pas ce qu’il pourra trouver à nous reprocher. Nous allons juste passer une mauvaise journée…
_ Nous ne serons pas les seuls, coupa Jack. Il veut recueillir lui-même le témoignage de Claire et seul à seul comme vous vous en doutez.
Le silence qui suivit et tous les regards convergeant dans sa direction ne rassurèrent pas la jeune femme que la discussion avait mise mal à l’aise.
_ Non, décida Danny. On ne peut pas le laisse faire…
_ Nous n’avons pas vraiment le choix, tempéra Jack.
_ Il faut trouver un moyen !
_ Je peux faire une déposition, assura Claire, malgré la boule à son ventre qui venait de se former.
_ Pas avec lui, répondit-il sèchement.
Elle s’étonna de sa réaction.
_ Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il a de si particulier ce Farell. C’est une déposition, pas un interrogatoire, ça devrait aller…
_ Nous avons déjà eu affaire à lui, expliqua Viviane. Et disons qu’il ne nous apprécie pas beaucoup, Jack et Danny en particulier…
_ Et je refuse de le laisser te faire du mal pour m’atteindre, répliqua ce dernier.
_ Ca ira, apaisa Claire. Je tiendrais le coup….
_ Tu ne sais pas jusqu’où il peut aller.
_ Là où il faut Taylor !

Oula... vite la suite !!

beeurk, j'aime pas ce Farrell, je le déteste c'est un méchant pas beau, va y Claire mate le!!!!

ps: J'espère que mes explications ont été claires

j'y veillerais... et oui elles ont étaient claires, sans mauvais jeu de mot !
la suite :

La voix était sèche et fit sursauter Claire.
_ Et visiblement c’était nécessaire puisque vous étiez en train d’influencer mon principal témoin.
Un ange passa tandis que Claire détaillait l’homme. Si jusque là elle avait toujours trouvé à Jack un air sévère, ce n’était rien en comparaison de Farrell ; elle ne put réprimer un frisson. Il avait les mêmes yeux que… Non, elle ne voulait pas y penser !
_ Mlle Guichard, je souhaiterais commencer par vous c’est pourquoi je vous demanderais de me suivre…
Et pourtant, le visage d’Antoine se superposa de lui-même à celui de l’homme. Les mêmes yeux.
_ Vous pouvez bien la laisser finir de manger, répliqua Danny si brusquement qu’elle sursauta à nouveau.
Pour éviter les problèmes, alors que les deux hommes s’affrontaient du regard, Claire céda.
_ Je n’avais plus faim de toute façon, dit-elle en se levant.
_ Moi non plus je n’ai plus faim, intervint Danny en l’imitant. Je vais te conduire. On se retrouve au bureau.
_ Pour que vous influenciez plus encore… commença Farrell, mais Jack la coupa.
_ Croyez-vous que s’il avait voulu exercer une quelconque influence sur elle, ça ne serait pas déjà fait ? De plus, si vous l’aviez convoquée conformément au règlement au lieu de me suivre jusqu’ici, elle serait arrivée avec l’agent Taylor de toute façon…
Ce qui agaça Farrell, qui resta sans réponse pour une fois.
_ Très bien, nous nous rejoignons aux admissions, dit-il entre ses dents serrées. Mais ne vous permettez aucun détour !
Il sortit sans plus attendre, suivit de près par Danny et Claire.
_ Bon sang ! s’énerva Martin. Comme si cela ne suffisait pas qu’on laisse Roza s’évader, on nous colle ce… Ah ! J’y crois pas !
_ Calmes-toi Martin, ordonna Jack. La journée s’annonce déjà assez longue comme ça.
_ Tu crois qu’il va dépasser les bornes avec elle ? lui demanda Viviane, soucieuse.
_ Je ne serais là pour les lui rappeler, affirma-t-il avant de sortir à son tour.
_ Oh et puis, j’ai plus faim ! On y va les filles ?
Elles suivirent Martin sans un mot. Ce dix-neuf novembre était aussi sombre que le ciel.

rrrrr ce Farrell je lui fouterais bien mon poing sur la figure !!

La suite please !!!

Une salle d’interrogatoire. Une forte lumière, une table, deux chaises, un grand miroir sans teint, tout y était. C’est comme dans les films, plaisanta mentalement la jeune femme pour se détendre. Au moins là, je n’ai rien à me reprocher… Et brusquement, après des années, elle repensa à son arrestation en France, et sourit. Farrell arriva brusquement, les bras encombrés de dossiers. Vraiment, comme dans les films… Il s’installa en silence et prit le temps de feuilleter quelques documents, pour faire durer l’attente, mais Claire ne se laissa pas impressionner.
_ Bon, murmura-t-il finalement en relevant les yeux sur elle.
Les mêmes yeux…
_ Si vous voulez, nous allons commencer sans attendre.
Il n’attendit pas non plus qu’elle réponde…
_ Je vous demande de me raconter en détail l’affaire qui nous concerne, avec le plus de précision possible.
_ D’accord, répondit-elle en croisant les doigts. Je sortais de ma chambre à l’université quand un homme m’a abordé en se disant être du F.B.I….
_ Vous aviez passé la soirée au domicile de l’agent Taylor, si je ne m’abuse ? coupa-t-il sèchement.
Ca commence bien, se dit la jeune femme qui avait du mal à supporter l’impolitesse.
_ Oui, mais j’étais repartie dans la nuit, reprit-elle donc en se contenant.
_ Vers minuit trente, coupa-t-il à nouveau en consultant son dossier. Puisque le taxi vous a déposé à une heure dix chez vous.
_ Peut-être, concéda-t-elle.
_ Sûrement, répliqua-t-il en la regardant à nouveau.
Les mêmes yeux…
_ Puis-je savoir pourquoi vous êtes partie aussi précipitamment ? L’agent Taylor aurait-il essayé lui aussi de vous violer,
Claire resta bouche-bée et aurait voulu lui rendre la gifle qu’elle venait de prendre !
_ Pas du tout, cracha-t-elle entre ses dents serrées. Nous nous étions disputés et…
_ A propos de quoi ?
Nouveau silence le temps qu’elle se reprenne. Même quand on est pas violent de nature, il y a des moments où on apprécierait de démolir une sale face d’arrogant de…
_ Ca ne vous regarde pas, c’était personnel.
_ Ca me concerne parce que je pense qu’il s’agissait de votre prétendu enlèvement.
_ Il n’a rien de prétendu, cingla-t-elle. J’ai été enlevée !
_ Oui, c’est comme votre soit disant viol, aucune preuve… Mais passons, reprit-il comme si de rien n’était. Je pense que vous avez refusé de jouer la comédie pour l’agent Taylor et qu’il n’a pas accepté ce refus. C’est pourquoi le lendemain il a cherché à vous joindre toute la matinée, jusqu’à ce que vous coupiez votre téléphone, après quoi il a décidé de venir vous voir en personne. Comme il avait déjà fait enlevé Roza, il ne pouvait plus reculer, mais il avait besoin de vous ! Alors il vous a convaincu par un moyen ou un autre et vous avez tourné le film qui a permis de vous « retrouver » et de maquiller le meurtre de Roza en légitime défense et bravade héroïco-romantique. Voilà, pourquoi votre dispute me concerne.
_ Vous savez quoi ? demanda Claire d’un ton nonchalant, sans réfléchir. Vous devriez écrire des romans, avec une telle imagination, ça pourrait marcher, mais méfiez-vous simplement à ne pas vous laisser emporter, parce que quand c’est trop fantasque, c’est plus plausible et en l’occurrence cette histoire ne l’est pas.
_ Vraiment ? répondit-il avec défi, amusé.
_ Vraiment, confirma-t-elle. Roza apparaît sur sa vidéo, comment l’expliquez-vous ? D’un, vous croyez vraiment qu’il aurait accepté de tourner ce qui était son arrêt de mort ? De deux, vous croyez que Danny l’aurait laissé me menacer avec une arme et me frapper ?
_ Les méthodes de l’agent Taylor me laissent à penser qu’il en serait capable.
_ Et de trois, reprit-elle sur sa lancée. Croyez-vous que je sois une oie blanche ou quoi ? Je mais je n’accepterais qu’on me traite comme ça, je…
_ Evidemment puisque vous vous complaisez dans le rôle de victime, n’est-ce pas ?
Il se passa un léger temps de battement avant que Farrell ne continue.
_ Mais oui, vous êtes la pauvre orpheline qui a été abandonnée à la naissance par une mère droguée.
Claire tiqua, elle ne savait rien sur sa mère. Comment… ?
_ Puis vous avez grandie seule et vous vous êtes expatriée et là vous avez soit-disant été violée par un de vos rares amis. Il n’est donc guère surprenant de vous retrouver dans le rôle de la pauvre petite amie enlevée par le méchant Roza et sauvée par son prince, qui n’a rien de charmant à mon goût…
_ Si Danny n’est pas votre type d’homme, il n’y a que vous que ça regarde, répliqua-t-elle en tentant de se contenir. Mais tout ce que vous venez de dire est faux. J’ai bel et bien été enlevée par Roza et Danny l’a abattu avant qu’il ne m’exécute. Maintenant ça suffit ! Vous savez quoi ? J’en ais suffisamment…
_ Rasseyez-vous, Mlle Guichard ! ordonna sèchement Farrell. Je déciderais quand notre entretien sera terminé.
Claire le toisa de haut avec défi. Mais pour qui se prenait-il ?
_ Je sais qu’il est dans votre nature de vous opposer à l’autorité, mais il n’est pas dans la mienne de perdre mon temps, assez-vous immédiatement, mademoiselle. Je voudrais que nous parlions de vos antécédents judiciaires.
Jamais la jeune n’aurait cru avoir autant de self-contrôle, mais Claire parvint à se rasseoir ; non sans regarder ouvertement Farell avec mépris et dégoût.
_ Vous aviez déjà fait partie d’une association de malfaiteurs en France, reprit-il en consultant à nouveau ses dossiers. Vous aviez dix-sept ans à l’époque.
_ J’ai aidé au sauvetage de deux cents chiens destinés à un laboratoire de cosmétique, en effet, répondit-elle avec fierté.
_ Vous avez, avec des complices que vous n’avez jamais dénoncé, volé deux cents chiens à un entrepreneur privé et vous vous en vantez. Dites-moi, Mlle, depuis quand savez-vous que vous partagez le sentiment d’être au dessus des lois avec l’agent Taylor ? Est-ce lui ou vous qui avait eut l’idée du meurtre de Roza ?
_ Ni l’un, ni l’autre, répliqua-t-elle en serrant les dents.
Mais, en ce moment, j’en commettrais bien un, se retint-elle à grand peine de dire.
_ Bien sûr… Et bien nous verrons combien de temps vous maintiendrez cette version, dit Farrell en se levant. Je vous place en état d’arrestation à partir de cet instant.
_ Quoi , s’écria-t-elle, incrédule. Et vous m’arrêtez pour quel motif ?
_ Complicité d’enlèvement et de meurtre, ainsi que corruption d’un agent fédéral sur la personne de Viviane Johnson pour qu’elle vous couvre. Steve, occupez-vous d’elle et lisez-lui ses droits.
Un cauchemar, se dit-elle alors qu’on lui passait les menottes. C’est forcément un cauchemar, parce que Danny ne me ferait jamais une blague pareille. Je vais donc me réveiller…

oh l'autre il nous fait quoi la ??!!!

La suite please !!

en tous cas ça fait plaisir de voir qu'on attend la suite !
Farrell pète un plomb vous connaissez ?
bah vous allez connaître...
la suite :

_ Quoi ? ! explosa Danny. Mais de quel droit… ? !
_ Calmez-vous, Taylor, coupa Farrell avec un sourire satisfait. Sachez que je n’ai pas encore statué sur votre cas mais que vous pourriez bien la rejoindre plus tôt que vous le pensez. Moins romantique, n’est-ce pas ?
_ Vous outrepassez vos prérogatives, Farrell, intervint Jack. L’O.P.R. n’est habilitée à enquêter et sanctionner des agents du F.B.I….
_ En temps normal, c’est vrai. Mais voyez-vous, cette injonction étend mes capacités d’action à tous complices du meurtre de Roza… répliqua-t-il en brandissant un papier.
_ Pour le moment, il s’agit toujours de légitime défense, reprit Jack. A moins bien sûr que vous n’ayez des preuves formelles du contraire, qui contrediraient les trois témoins.
_ Ou les trois coupables, tout est une question de point de vue. Agent Johnson, je vais vous demander de me suivre tandis qu’on isolera l’agent Taylor dans une salle d’interrogatoire avec l’interdiction formelle de parler à qui que ce soit jusqu’à ce que je m’occupe de lui. Steve, trouvez-lui en une confortable. Il risque d’y attendre un moment…
Danny fut emmené manu-militari sans autre forme de procès.
_ Vous n’avez pas le droit ! s’écria Martin.
_ Bien sûr que si agent Fitzgerald. Et je vous conseillerais à l’avenir de ne plus vous opposer à un agent de l’O.P.R.. Est-ce vos mauvaises fréquentations qui vous en donne l’idée ? Votre père n’apprécierait certainement pas que…
_ Laissez mon père en dehors de ça, prévint Martin.
_ Ca ne tient qu’à vous, répliqua Farrell, les yeux pétillants.
_ Je vais me plaindre de vos méthodes à Washington, dit Jack. Arrêter la victime d’un enlèvement à peine soixante douze heures après sa libération…
_ Allez-y Jack, invita Farell. En attendant, j’ai à parler à l’agent Johnson.

Tu m'etonnes qu'on attend la suite !!!!

D'ailleurs... la suite please !

la suite :

Claire tremblait du fond de la cellule où on l’avait enfermée. Pas de fenêtre, pas de barreaux, juste quatre murs et une lourde porte qui semblaient se refermer sur elle, pour l’étouffer. Pas facile de tenir quand on a plus quelqu’un en face de soit qui fait naître la rage ; Pas facile non plus d’être à nouveau prisonnière… Certes, elle n’était pas attachée, ni menacée de mort, mais essayez de rationaliser un traumatisme aussi récent et pas encore exorcisé !
Oui, elle avait bel et bien l’impression que les murs se rapprochaient pour l’écraser et rien de ce qu’elle ne pouvait faire n’agissait contre. L’air semblait se raréfier… Elle ne le trouvait plus facilement et un poids pesait sur sa poitrine tandis que se superposaient devant ses yeux les visages de ces trois bourreaux : Antoine, Roza, Farrell. Elle ne retrouvait plus celui rassurant de Danny, ni même de Sam, Viviane, Martin, ou même de Jack…
Il n’y avait plus qu’eux. Trois monstres qui semblaient se moquer d’elle, elle entendait leurs rires sadiques, même si elle s’était bouché les oreilles. Puis l’air n’arriva plus du tout… Il n’y avait plus d’air ! Farrell aussi voulait se débarrasser d’elle ! Claire tenta de se lever pour appeler à l’aide, mais ses jambes cédèrent sous elle. Des points lumineux dansaient devant ses yeux et son corps entier semblait se transformer en coton. Elle ne sentait plus ses jambes déjà. Il n’y avait plus d’air… Il n’y avait plus d’air !
Et bientôt, il n’y eut plus rien du tout.

_ Que vous a-t-il proposé en échange de votre aide ? demanda Farrell. Si vous m’expliquez, je peux comprendre. Vos états de service sont irréprochables et ils le resteront si vous me dites tout, maintenant !
_ L’agent Taylor n’a pas monté cet enlèvement, répondit une nouvelle fois Viviane sans se départir de son calme.
Farrell soupira.
_ Bien, je vous aurais laissé votre chance. Comment expliquez-vous que vous soyez l’alibi de l’agent Taylor à l’heure de la prétendue évasion de Roza et que vous soyez également le seule témoin, en dehors de sa petite amie, de la mort dudit Roza.
_ Il n’y a rien à expliquer. L’agent Taylor et moi sommes aller chercher le déjeuner ensemble et l’agent Malone nous a envoyé tous les deux sur le second lieu où Mlle Guichard pouvait-être détenue. Nous faisons équipe régulièrement ensemble et nous sommes amis. Je pense que je n’ai pas besoin d’en dire plus.
_ Et vous dites que c’est l’agent Malone qui vous a envoyé sur les lieux ? Lui aviez-vous, vous ou l’agent Taylor, demandé de vous y envoyé spécifiquement ?
_ Non, répondit-elle en soupirant.
Un homme entra dans le bureau et glissa quelque chose à l’oreille de Farrell que Viviane eut la satisfaction de voir blêmir un instant.
_ Eh merde ! pesta-il en répondant. Il ne manquait plus que ça. Décidément, elle emmerdera toute la famille ! Bah, envoyez-là à l’hôpital, mais tu restes avec elle, Steve, on ne sait jamais…
_ Un problème, agent Farrell ? demanda Viviane avec une candeur feinte.
_ Oh rien de bien important, répliqua-t-il avec méchanceté. Pour moi en tous cas. Non, votre amie Mlle Guichard vient d’être retrouvée dans sa cellule, inanimée et ne respirant presque plus. Mais bon moi, vous savez…
Et ce fut à son tour de jubiler en la voyant blêmir.

Martin avait accompagné Claire dans l’ambulance et Sam se chargeait de prévenir Danny, malgré l’interdiction qu’ils avaient de parler. Jack et Farrell se disputaient bruyamment dans le bureau de ce premier tandis que le téléphone sonnait.
_ Agent Malone ! s’écria-t-il en décrochant. Ah, monsieur le directeur. Vous pensez toujours qu’il est sans danger d’arrêter Mlle Guichard ?
_ …
_ Non, je ne baisserais pas d’un ton ! Je vous avais prévenu de sa fragilité et…
_ …
_ Oui, il est là, je vous le passe. C’est pour vous Farrell.
_ Agent Farrell.
_ …
_ Non, monsieur, quand je l’ai interrogé elle avait l’air en parfaite santé et elle niait férocement.
_ …
_ Bien sûr que non monsieur, je ne pouvais pas me douter que…
_ …
_ Oui, il était filmé. Je vous envois l’enregistrement tout de suite, mais je vous demande l’autorisation de poursuivre mes investigations sans rien changer. L’isolement des deux agents doit être maintenue et…
_ C’est évident, monsieur. Je lui donnerais des nouvelles dès que nous en aurons.
_ …
_ Bien monsieur. Au revoir monsieur.
_…
C’est sans se départir de son sourire satisfait que Farrell raccrocha. Jack était hors de lui.
_ J’ai déjà envoyé l’agent Spade informer l’agent Taylor, dit-il seulement.
_ Vous avez désobéi à un ordre, siffla seulement Farrell.
_ J’ai été humain, réplique Jack. Mais n’hésitez pas à me coller un blâme pour cela.
_ Je le ferais, assura Farrell en sortant. Je le ferais.
Et c’est avec ce même sourire qu’il se rendit après de Danny, qui était lui aussi hors de lui.

_ Laissez-moi sortir tout de suite ! ordonna-t-il à peine Farrell était-il entré.
_ Non, répondit-il. Le directeur maintient votre isolement. Dehors Spade, nous reparlerons de votre visite.
_ Mais…
_ Dégagez !
Elle sortit pour ne pas causer plus de torts à Danny, soulagée simplement d’avoir empêché à Farrell de jouer de l’annonce de la nouvelle contre Danny.
_ Je dois aller à l’hôpital !
_ Non, répondit Farrell avec calme ; Le directeur m’a demandé de vous tenir informer en personne de l’état de votre copine.
_ Elle s’appelle Claire !
Farrell se félicita mentalement d’avoir fait menotter Danny avant l’interrogatoire. La haine répondait à son sadisme alors qu’il se délectait de le voir ainsi.
_ Apparemment, elle nous a fait un splendide concerto en ré majeur avant d’imiter à la perfection un porc qu’on égorge !
Danny tenta de se ruer sur lui si brutalement qu’il s’entama la peau des poignets, mais le sentit à peine.
_ Tout doux Taylor, tout doux. Tu ne t’aides pas, tu sais ? Tu ne fais que confirmer à la caméra qu’on vient d’allumer à l’instant sur mes ordres que tu es un homme violent incapable de se maîtriser… Comme ton père, non ? Il battait ta mère…
_ Je ne suis pas comme mon père !
_ Evidemment. C’est comme ça que tu as convaincu ta copine de t’aider ? En la frappant ?
_ Je n’ai jamais levé la main sur Claire et je ne le ferais jamais !
_ Ils le disent tous… Et si nous reparlions de ta tendance à la boisson ? Encore un point commun avec ton père…
_ Je ne suis plus alcoolique !
_ Oui, ça aussi ils le disent tous. Mais après tout, peu importe. Dis-moi comment tu l’as convaincue de t’aider, si ça n’était pas en la frappant ? Tu lui as proposé de l’argent ? Tu l’as fait crier comme Antoine Zarrae ?
A nouveau, Danny voulut se ruer sur lui. Il aurait pu le tuer sans ces menottes !
_ Bon, si tu ne veux pas répondre, passons à une autre question. Racontes-moi donc comment tu as fait évadé Roza.
Danny soufflait comme un taureau sur le point de charger tant il était en rage. Il avait beau tout faire, il ne parvenait pas à retrouver son calme.
_ Je n’y suis pour rien ! Ce cinglé a enlevé et menacé la femme que j’aime…
_ Et tu lui as fait exploser la boîte crânienne avec une balle, conclut Farrell. Dis-moi Taylor, si c’était vraiment de la légitime défense et non une exécution, pourquoi n’as-tu pas visé l’épaule ? A dix mètres, tu ne pouvais pas le louper…
_ Il allait tirer, répondit Danny. Il était à bout portant et une blessure à l’épaule aurait pu ne pas l’arrêter.
_ Bien sûr, bien sûr. Tu sais quoi Taylor ? On va tout reprendre du début. On a bien le temps après tout…

_ Elle est tirée d’affaire, annonça Martin à Sam par téléphone. Ils ont dû lui administrer des décontracturants musculaires pour l’intuber mais ça va aller maintenant. Ils parlent d’une grave crise d’angoisse mêlée à une crise d’asthme. Danny t’avais dit qu’elle avait de l’asthme ?
_ …
_ Il faut qu’il tienne le coup.
_ …
_ Je sais bien, répondit-il en se sentant impuissant et inutile. Et Jack, ça avance avec le directeur ?
_ …
_ Oui, je te tiens au courant. Je ne bouge pas de toute façon, je pense qu’elle sera contente de voir une tête qu’elle connaît au réveil, même si c’est la mienne.
Il eut un rire nerveux.
_ …
_ Moi aussi. Je t’embrasse.
Martin raccrocha et croisa le regard réprobateur d’une infirmière qui l’aurait bien sermonné s’il n’avait pas été du F.B.I Le regard en disait tout autant, mais Martin n’en avait cure. Assis au chevet de Claire, il se prit le visage entre les mains. C’est pourquoi qu’il ne remarqua pas immédiatement qu’elle avait repris conscience. Il fallut qu’elle lui touche le visage pour qu’il réagisse. Avec tous les calmants, pourtant…
_ Claire, murmura-t-il en prenant la main qu’elle semblait lui tendre. Tout va bien ; Tu es à l’hôpital, tu as fait une crise d’angoisse, mais c’est finis à présent.
Elle commença à s’agiter.
_ N’essaies pas de parler, reprit Martin, sans trop savoir quoi faire ; On t’a intubée. Tu dois te reposer pour l’instant et…
De sa main qu’elle avait dégagée, elle le désignait du doigt avec insistance.
_ Ne t’en fais pas, je reste avec toi, se méprit-il.
Mais elle secoua la tête de droite à gauche et tendit à nouveau son doigt.
_ Claire, je ne comprend pas…
_ Mais qu’est-ce qui se passe ici ? demanda le médecin en entrant brusquement ; Cette patiente devrait dormir.
_ Je crois qu’elle essaie de me dire quelque chose, expliqua Martin.
_ C’est impossible, assura le médecin en sortant une seringue et un petit flacon. Avec le traitement qu’on lui a administré, elle est incapable d’aligner deux pensées cohérentes. Maintenant, laissez-moi passer.
Il lui injecta la dose dans la perfusion et aussitôt Claire sentit une nouvelle vague de sommeil l’envahir. Non ! criait-elle intérieurement mais personne ne l’entendait. Martin ! Les yeux ! Les yeux… Tu dois comprendre…
_ Ca va aller, Claire, murmura Martin en lui caressant le front. Laisses-toi aller, tu en as besoin.
Et elle sombra à nouveau dans l’inconscience.

Et là je dois arrêter quelques temps pour aller faire des tâches ménagères (passionnant hein?)
Et cette fois, pas la peine de compter sur mon chéri, désolée
la suite dès que je peux.
Mais dites-moi, le début vous plaît ?

S'il nous plait?????? Mais bien sur c'est génialissime franchement on en lit pas tous les jours des comme ça.

malgré tout je ne suis pas sur que Farrell est ausi sadique quoique...
Mais il n'y a jamais de mal à lui en faire voir de toutes les couleurs

merci du compliment en tous cas
mais on va comprendre pourquoi farrell s'acharne ainsi
il a une raison, une mauvaise raison, certes, mais une raison

Je crois avoir ma petite idée là dessus mais je ne dit rien pour le moment.
Dis moi est ce que je pourrai publier tes fics sur le forum de Danny 327 http://danny-327.winnerbb.com/ en mettant bien sur que c'est de toi

bien sur que tu peux mais à condition je veux entendre ta théorie sur ce que tu penses avoir deviné (envoies un message privé stp)

la suite :
_ Mais bon sang Farrell ! Combien de fois faudra-t-il que le dise ? Je ne suis pour rien dans l’évasion de Roza !
Les heures passaient immuablement, entrecoupées de quelques rares pauses, mais l’interrogatoire ne prenait pas fin. Danny était à bout et Farrell misait dessus pour qu’il avoue, même s’il commençait à douter de sa théorie. Peu importait, la garce devait payer ! Et si au passage Taylor était mis hors circuit, ça ne serait pas une grosse perte pour le F.B.I… On toqua à la porte, mais Farrell l’ignora ; Il avait ordonné qu’on ne le dérange pas, sous aucun prétexte. Les coups se répétèrent pour le grand agacement de Farrell. Et finalement, Jack et Sam entrèrent.
_ Mais… s’écria Farrell. Vous n’avez pas le droit de…
_ C’est faux, contra Jack. Nous n’avons pas le droit de parler à l’agent Taylor.
_ Et c’est vous que nous sommes venus informer que Mlle Guichard avait brièvement repris conscience et qu’elle était hors de danger, ajouta Sam en regardant Danny droit dans les yeux, avec un petit sourire pour lui redonner courage.
_ Votre gorille semblait trop occupé pour vous transmettre le message alors nous nous sommes dit que nous allions l’aider. Comme quoi tout arrive, Farrell, nous coopérons…
_ Sortez, cingla Farrell, furieux.
Il voulait continuer de jouer des nerfs de Danny en ne lui donnant pas de nouvelles. Voir même les négocier contre des aveux.
_ On voulait juste vous aider, répondit Sam en faisant mine d’être blanche comme une brebis.
Farrell mit quelques minutes pour se reprendre et Danny se dit que finalement il n’était pas le plus à bout des deux. Ca le consola un peu.
_ Bonne nouvelle, hein Taylor ? cracha-t-il entre ses dents serrées. Ta copine pourra finir en taule, comme toi.

_ Je suis formelle, Martin, assura Sam. Personne n’est entré dans la cellule de Claire avant sa crise.
_ J’ai dû me tromper alors, répondit l’homme en regardant la silhouette endormie. J’aurais pourtant juré qu’elle essayait de me dire quelque chose !
_ Elle avait reçu des tranquillisants, Martin, tenta Sam en se détournant de l’ordinateur. Le médecin t’a dit qu’elle serait désorientée…
_ Je sais, mais elle semblait vraiment normale… Et elle tenait à faire passer un message, c’était important !
_ Tu dis qu’elle te désignait, reprit Sam en réfléchissant. Tu es certain qu’elle ne pouvait pas montrer quelque chose derrière toi ?
_ Son doigt me faisait presque loucher tellement elle était près de moi. Non, je suis certain qu’elle me désignait, mais je ne sais pas pourquoi.
_ Nous n’avons plus qu’à attendre, dans ce cas, conclut Sam. Quand doit-elle se réveiller ?
_ Les médecins ont dit d’ici deux à quatre heures, mais ils ne m’assurent pas qu’elle sera en état de m’expliquer quoi que ce soit. Elle avait la trachée tellement serrée qu’ils lui ont donné une dose de cheval !
_ La crise a été sévère, confirma Sam. J’ai vu l’enregistrement, ça fait froid dans le dos. Je n’ose même pas essayer d’imaginer ce qu’elle a dû ressentir…
_ C’est certain. Et Viviane ? Tu as pu la voir ?
_ Non, répondit Sam, contente que le sujet change. Mais je ne m’en fais pas trop pour elle. Ca fait des heures que Farrell interroge Danny et ne s’occupe plus d’elle. Elle doit juste trouver le temps long.
_ Mouais, bougonna Martin. Au moins, maintenant, il sait que Claire va bien. Ca l’aidera à tenir.
_ Jack est parti à Washington pour voir le directeur. Y’a quelque chose de louche dans cette histoire, Farrell s’acharne trop…
_ Ce type a toujours eut une dent contre Danny, répondit Martin.
_ Je sais, mais là… On dirait que c’est personnel. En tous cas c’est pas réglementaire et j’espère que Jack arrivera à quelque chose.
_ Si quelqu’un peut le faire, c’est bien lui !
_ Tu as raison. Tiens moi au courant Martin.
_ A la minute où elle se réveillera, assura-t-il. Je t’embrasse.
Et à nouveau il eut droit à un regard réprobateur de l’infirmière ?
_ Quoi ? Dit-il d’un ton plus sec qu’il l’aurait voulu. Je bosse là !
Elle sortit sans un mot et Martin s’en voulut. Passer ses nerfs sur les infirmières n’avancerait à rien. Il était certain que Claire lui avait dit quelque chose d’essentiel parce qu’elle n’aurait pas lutter contre les médicaments pour le plaisir de lui montrer ses yeux ! Et il se creusa à nouveau les méninges.

Je viens de tout lire depuis le début, et franchement, j'adore....... Tu nous tiens vraiment en haleine, c'est incroyable!!!
J'attends ta suite!

Moi aussi

J'attend la suite !!!

Voilà je viens de poster tes fics sur le site, et je te jure que je suis franchement accro à ta fic

merci pour ces comm
vous avez lu les deux autres avant?
non parce que comme c'est la suite ça serait un peu dommage
mais après c'est sûrement stupide de poser la question
mettons ça sur le fait que j'ai un peu trop travailler aujourd'hui
taper tout ça prend du temps et surtout faut l'écrire avant
vous me pardonnerez donc j'éspère de ne vous envoyer la suite que demain...