Pour le meilleur...(compléte)

c'était ecrit au plus jeune j'avais le droit quand meme
mais merci de te soucier de ma santé mentale
....et de faire attention à ne pas me choker lol

mouais enfin je vais pas tout écrire dans ce style...
Je pourrais mais bon après si c'est pour finir censuré...

la suite au prochaine épisode !

Le prochain épisode est arrivé vous avez de la chance !

Accrochez vous à vos claviers !!!

Quatre mois plus tard.
_ On dirait que vous allez être nos invités pour la nuit, constata Claire en regardant par la fenêtre pour voir la neige continuer de tomber drue.
Martin et Elena avaient l’air tous les deux aussi ennuyés. Encore, qu’elle le soit, elle, Claire pouvait le comprendre, mais le malaise de Martin l’intriguait. Elle se demandait s’il n’y avait pas une liaison cachée là dessous…
_ La tempête ne se calmera pas avant demain, annonça Danny, ayant fini la vaisselle. Ils l’ont dit avant que la télé ne soit coupée.
Remarque, se dit Claire, ça expliquait beaucoup. Ces derniers temps, Martin avait le visage plus souriant et il était extrêmement plus détendu en sa présence. Oui, c’était sûrement ça.
_ On n’aura qu’à mettre Elena dans la chambre d’ami et Martin se payera le canapé ! claironna joyeusement Danny en tapant amicalement sur l’épaule de son collègue. Je vais vous préparer ça.
Il s’éloigna avec le sourire aux lèvres, comme toujours depuis des mois. Danny était heureux. Simplement. Totalement. Claire s’attendrit une fois de plus de le voir aussi rayonnant. Elle-même l’était, malgré ses presque huit mois de grossesse et un ventre énorme plein de deux petits monstres qui lui labouraient le dos jours et nuits. En un sens, elle avait hâte de les voir vraiment, de les prendre dans ses bras, de les offrir comme le plus beau des cadeaux à son mari qui s’impatientait tous les soirs un peu plus. Elle avait hâte que le monde entier les découvre, ses enfants, ses amours, les chairs de sa chair, sa vie…
Mais en même temps, elle avait mal à l’idée de les perdre un peu quand ils la quitteraient. Elle se sentait tellement en osmose avec eux ! Plus rien de serait pareil après… Oui, elle avait mal… Et elle avait peur aussi. Peur de ce monde trop cruel, peur de ce qu’il pouvait faire à ses enfants. Peur de ne plus pouvoir vivre jamais, sans eux. Peur qu’on les lui arrache d’une manière ou d’une autre. Peur qu’on les blesse, peur de ne pas être capable de l’empêcher. Ils étaient tellement bien pour le moment, même si eux aussi s’impatientaient de bouger plus librement. Même s’il était énorme, son ventre ne leur offrait plus une place suffisante. Ils le lui faisaient bien sentir !
Claire revint à la réalité aussi brutalement qu’elle l’avait quitté. Elle avait tendance à se refermer sur elle-même depuis qu’elle était enceinte, elle en avait bien conscience. Et Danny avait dû se sentir plus d’une fois rejeté ou du moins exclu, mais c’était une expérience tellement troublante qu’elle avait besoin de se recentrer sur l’essentiel, eux, en l’occurrence. Claire soupira doucement. Ses enfants n’étaient même pas encore nés qu’elle les couvaient déjà. Il lui faudrait apprendre à se détacher un peu d’eux ou alors elle les étoufferait.
Mais c’était tellement dur de savoir ! Elle n’avait pas de modèle, pas de mère avec qui partager ses angoisses et ses interrogations. Danny l’écoutait attentivement et il était présent à chaque instant, mais ça ne suffisait pas. Il ne savait pas ce que c’était, il ne le saurait jamais. Et par moment, Claire avait la sensation qu’il le regrettait presque. Il lui posait toujours tant de questions sur ce qu’elle vivait, ce qu’elle ressentait, comment elle percevait les choses en elle… Danny était le compagnon idéal, il n’y avait pas d’autres noms. Toutes les femmes enceintes auraient rêvé de l’avoir à leurs côtés.
_ Vas te reposer Claire si tu es fatiguée, murmura Martin en la tirant de ses pensées. On comprend très bien que…
_ Non ça va, assura-t-elle dans un sourire. C’est juste que les petits monstres sont bien agités ce soir. Je pense que la neige doit déjà avoir de l’effet sur eux. Au foyer, à chaque fois qu’il neigeait, les gamins étaient intenables…
Claire remarqua que c’était la première fois qu’elle en parlait à quelqu’un d’autre que son mari. Peut-être était-elle fatiguée après tout.
_ Je ne sais pas pourquoi je repense à ça moi, murmura-t-elle pensivement de revenir à ses invités. Vous voulez boire une tisane ? Je crois que je vais m’en faire une pour me détendre…
Elle caressa amoureusement son énorme ventre d’un geste qui était devenu habituel en suppliant mentalement ses enfants de la laisser se reposer un peu. C’était déjà suffisamment difficile avec son mal de dos qui ne la quittait pas !
_ Laisse-moi faire, répondit Elena en se dirigeant déjà vers la cuisine.
_ Les tisanes se trouvent dans le deuxième tiroir du haut et le…
Claire eut le souffle brusquement coupé et se serait effondrée si Martin ne l’avait pas soutenue jusqu’au canapé. La douleur partit aussi vite qu’elle était venue mais la laissa stupéfaite par son intensité. Elle se massa doucement le dos en serrant les dents.
_ Claire ? s’inquiéta l’homme, toujours nerveux en la présence d’une femme enceinte, puisque désemparé à comprendre. Claire, ça va ? Danny ! Danny !!
_ Ce n’est rien Martin, répondit-t-elle en retrouvant son souffle alors que Danny et Elena accouraient, alarmés. Ca va, c’était juste un coup de pied et…
_ Pas dans le milieu du dos, garantit Elena d’une voix on ne peut plus assurée.
Il y eut un étrange silence pendant que tous se tournaient vers elle comme pour s’assurer de ce qu’elle voulait dire ou qu’elle ne plaisantait pas. Mais, aussi désolée soit-elle d’avoir raison, Elena savait ce qu’elle disait.
_ Non, murmura Claire avec un rire nerveux. Non, c’est pas possible, le terme n’est que dans vingt-six jours…
_ Et puis c’est pas le moment ! s’écria Danny, un peu sous le choc. Je veux dire avec la neige dehors, c’est…
_ Crois-moi, coupa Elena. On ne contrôle pas ces choses-là et on choisit encore moins son moment ! J’ai accouché dans une gare…
Le silence se fit à nouveau. Le mot avait été dit. C’est pas possible, se répétait Claire. C’était juste un coup de pied. Je ne vais pas accoucher maintenant. Je ne peux pas accoucher maintenant ! Mais alors qu’elle se disait cela, une crampe la saisit brutalement, lui arrachant un petit cri de douleur, la faisant se cramponner à Martin avec violence, lui arrachant de la peau sous ses ongles pourtant courts. Et puis elle sentit un liquide chaud s’écouler entre ses jambes. Pas de doutes, elle allait bel et bien accoucher ! C’est à ce moment précis que l’électricité se coupa…

La suite la suite la suite !!!

Allez une ch'tite suite qui me fait marrer mais qui décrit une réalité dont peu d'hommes se vantent...
Simple constat...

L’obscurité était totale. Même la rue dehors n’était plus éclairée. Immobile, Elena écouta attentivement. Claire gémissait en remuant sur le canapé. Danny et Martin ne bougeaient pas mais elle sentait leur panique même si elle ne pouvait la voir. C’était incroyable. Ces deux hommes auraient pu entrer dans un bâtiment bourré d’explosif ou s’attaquer à un forcené armé jusqu’aux dents sans une once de stress, ils avaient suivis et validés des entraînements aux situations extrêmes, mais ils perdaient tous leurs moyens devant ce qui n’était somme toute qu’une chose parfaitement naturelle… Elle soupira profondément. Non mais vraiment !
_ Mais c’est pas possible !!! Bon sang c’est pas possible ! C’est pas possible ! Non, non, non, non, non, c’est…
_ Pas possible oui tu l’as déjà dit ! coupa Elena avec une pointe d’agacement. Et si tu allais plutôt nous chercher des bougies qu’on y voit un peu plus clair…
_ Je suis là, murmura la jeune femme qui venait tout juste d’être libérée de la douleur. La poisse Elena ! Tu pouvais pas la fermer, non ?
_ Mais… Mais… C’est pas… bafouilla Danny figé sur place.
Elena perdit patience et tâtonna jusqu’à trouver le bras de Danny dans le noir et le pinça durement.
_ Aïe !
_ Bon maintenant t’es de nouveau opérationnel, ordonna-t-elle en le poussant sans ménagement.
Il fallait vraiment tout faire soi-même !
_ Va nous chercher des bougies et plus vite que ça ! Martin ? appela-t-elle avant de trouver un autre bras (en fait ce fut d’abord un nez mais elle redescendit aussitôt) Martin, trouves des allumettes dans la cuisine, d’accord ?
Mais lui non plus ne réagissait pas, ou pas assez vite au goût de la jeune femme qui le pinça à son tour en soupirant profondément. Le sexe fort… Hum, hum… Mon œil !
_ Oh la vache… s’écria Claire et Elena devina une nouvelle contraction.
_ J’arrive, murmura-t-elle en s’approchant à tâtons jusqu’à trouver sa main. Je suis là. Respires, Claire. Calmes-toi, calmes-toi. Respires…

Trrrrrroooooooopppppppppp bbbiiiieennnn !!!

Ahhh ces hommes tous les mêmes !!!

La suite La suite !!

en plus c'est drole!

continue , suis morte de rire!!

Bah faut avouer qu'elle est mal barrée avec ces deux zigottos
pour une fois je pense que tout le monde sera d'accord pour dire que c'est bien qu'elena soit là parce que sinon...
Le sexe fort... Pfff

Mais ça va pas aller en s'arrangeant en plus !

t'essaie de faire remonter elena dans les sondages la, nan?

nan fait pas trop avec elle, hi hi

Bah jusqu'à ce que Danny se ressaisisse j'ai pas trop le choix...

Allez un petite suite !

Finalement les bougies furent allumées. Elena ne put que constater que Claire avait perdu les eaux et que déjà un des enfants s’engageait. Le portait de son père celui-là ! se dit-elle en étouffant la nervosité qui la gagnait. Claire n’avait vraiment pas besoin de plus de tension maintenant, l’atmosphère en était déjà surchargée ! La jeune femme se retourna vers les deux hommes qui piétinaient nerveusement, perdus comme deux gamins, désemparés, et elle ne put s’empêcher de sourire. Malgré la douleur de sa main que Claire broyait.
_ Danny ? appela-t-elle en essayant de ne pas rire. Danny ? Prend ton téléphone et contacte le 911, d’accord ?
L’homme hésita un instant puis marcha difficilement vers le téléphone qu’il décrocha gauchement. Il se passa un temps et Claire relâcha la pression sur la main d’Elena en expirant bruyamment. C’était passé. Pour le moment du moins
_ Ca… Ca… bafouilla Danny en regardant Elena presque avec désespoir.
Complètement dérouté en tous cas.
_ Ca ne marche pas… Y’a… Ca ne marche pas !
_ Mais bien sûr, soupira la jeune femme osant à peine y croire. Il n’y a plus d’électricité, c’est normal. Prends ton portable…
_ Ah… Ah oui…
Claire rit malgré elle et malgré la douleur qui lui labourait les reins. Si un jour on lui avait dit qu’elle le verrait dans cet état-là ! Elle s’en attendrit presque mais n’eut pas le temps d’y songer que déjà une nouvelle contraction lui vrilla le corps. Elle se mordit la lèvre pour ne pas crier. Ca n’était pas très encourageant pour la suite !
_ Respire, murmurait doucement Elena à son oreille en replaçant les mèches de cheveux qui lui tombaient dans les yeux. Respires et détends-toi. Laisse passer. Laisser passer.
La douleur fut plus intense et plus longue et laissa une Claire pantelante et à bout de souffle. Non, se dit-elle. Ca ne peut pas faire aussi mal. Il y a quelque chose qui cloche…
_ Elena, bafouilla Danny avec la même voix qu’aurait eut un enfant de deux ans. Elena ?
La jeune femme soupira pour exprimer clairement son agacement.
_ Quoi encore ? demanda-t-elle sèchement. J’ais déjà assez à faire ici sans devoir en plus m’occuper de toi !
Danny ravala sa salive.
_ Le portable ne passe pas…

j'ai l'impression d'y etre !!!

excellent!!

merci... la suite arrive

_ Ca va aller, mon amour, ça va aller… Respires, respires bien profondément…
Danny soutenait la nuque humide de sa femme en lui parlant avec douceur. Depuis la claque mentale qu’il s’était mise (la beigne, pour être plus juste), il était sorti de sa torpeur, mais restait dans un état second. L’angoisse se mêlait à l’impuissance, et à l’excitation de bientôt, très bientôt, tenir ses enfants dans ses bras. Mais c’était la colère de ne rien pouvoir faire qui dominait, alors qu’il voyait Claire souffrir entre ses bras. Et à chaque contraction un peu plus… Il la voyait, déchirée, haletante, en larmes, et il ne pouvait rien faire ! Il aurait voulu partager avec elle, ou même prendre pour lui toute la douleur, mais la nature l’en empêchait.
Et puis, malgré ce qu’Elena ne cessait d’affirmer et malgré les paroles rassurantes de sa femme, le doute avait gagné Danny. Quelque chose n’était pas normal. Ce n’était pas normal. Elle souffrait trop et depuis trop longtemps ! Pourquoi cela faisait-il des heures que rien ne semblait avancer ? Son fils aurait déjà dû être né ! Et tout ce sang… Pourquoi voyait-il tout ce sang sur les mains d’Elena ? On ne saigne pas autant lors d’un accouchement ! Bon sang, mais que se passait-il ?
Et que foutait Martin ? Depuis une heure qu’Elena l’avait discrètement envoyé chercher des secours, « juste au cas où » avait-elle dit, depuis plus d’une heure, on ne l’avait pas vu revenir ! Il n’avait quand même pas eut la bêtise de se perdre quand même ? ! Danny se força au calme, en apparence tout du moins. Il le devait, il le lui devait. Claire avait besoin de lui plus que jamais encore. Elle avait besoin de sa force. Danny la regarda intensément. La mère de ses enfants… La mère des ses enfants !
_ Respires, reprit-il en lui caressant le visage crispé. Respires.
_ Allez Claire, encouragea encore Elena qui lançait de plus en plus de regards en direction de la porte d’entrée qui demeurait désespérément close. Allez, on pousse ! On pousse de toutes tes forces ! Allez, allez ! On tient bon !
_ Accroches-toi, mon amour, encouragea Danny en collant son visage contre sa tempe. Accroches-toi. Je suis là… Je suis avec toi…
_ Pousse encore Claire ! Pousse !
_ Je peux pas ! s’écria-t-elle d’une voix affaiblie et tremblante.
Mais aussi troublée, déchirée, perdue, angoissée…
_ Je ne peux pas… pleura-t-elle en se collant un peu plus contre son homme pour essayer de s’apaiser un peu. Je n’y arriverais pas… Je n’y arriverais pas !
Danny la soutint dans ses bras tandis qu’elle se relâchait totalement, épuisée.
_ Mais non, murmura-t-il avec douceur. Mais non, ça va aller tu vas voir…
_ Non, pleura-t-elle en enfouissant son visage dans le creux de son épaule. Non…
_ Allez Claire, encouragea Elena d’une façon plus militaire qu’autre chose. Allez on ne se laisse pas aller maintenant. Il n’est plus très loin, je le vois. Tu m’entends ? Je le vois. Allez ! On se ressaisit !
Danny lui lança un regard réprobateur. Il n’était pas convaincu qu’elle ait besoin qu’on lui fasse ce genre de remarques maintenant.
_ Mon amour, murmura-t-il en la berçant. Je t’aime. Et j’ai confiance en toi. Pense à notre fils… Penses à ce qu’il ressemblera dans quelques minutes. Tu le vois blond comme toi ?
_ Blond-roux, corrigea-t-elle en reniflant. Non, Manuel aura tes cheveux noirs mais mes yeux verts et il sera beau… Le plus beau de tous les petits latinos !
Le rire léger de Danny la fit tressauter contre lui. Elle savait pas comment, mais elle était certaine de ce qu’elle venait de dire. Oui, les cheveux noirs et les yeux verts.
_ Manuel ? demanda son mari en la caressant doucement. Tu es certaine alors ?
Claire le regarda dans les yeux. C’était le prénom de son grand-père maternel lui avait-il dit.
_ Ouiiiiiiiiiiiiii, répondit-elle avant d’être coupée par une nouvelle déchirure.
Elle ne les comptait plus depuis des heures. Elena jugea préférable de se taire. Ce moment était leur moment et elle n’avait rien à y faire. Sauf s’afférer en silence pour les aider de son mieux.
_ Allez Claire, murmura tout doucement Danny à son oreille. Allez. Mets-le au monde. Mets Manuel au monde…
Et dans un grand cri, Claire sentit le petit corps bouger en elle. Il voulait sortir, oui. Il voulait vivre !
_ Vas-y, murmura Danny dont les yeux commençaient à s’embuer de larmes d’une émotion qu’il attendait depuis si longtemps. Vas-y mon amour…
Claire se cambra brusquement, une ultime fois, et dans un effort titanesque sentit la masse gluante la quitter d’un seul coup. Elle retomba d’un bloc dans les bras tremblants de son mari, transcendé par l’instant. Il y eut quelques secondes de flottement, puis un vagissement vigoureux envahit toute la pièce. Il était presque quatre heures du matin et leur fils venait de naître.

Martin attendait depuis deux heures que les secours les ramènent à l’hôpital. Il ne tenait plus en place ! Claire faisait une hémorragie, Elena le lui avait dit en l’envoyant chercher de l’aide. Il avait fait le rapport aux médecins qui s’étaient inquiétés. C’était donc grave… Martin se rassit brusquement et se prit la tête entre les mains. Faites qu’il ait été suffisamment rapide ! Il avait fait tout son possible et était arrivé à moitié transi aux urgences. Et une équipe était partie dans un camion spécialement équipé. Mais elle n’était toujours pas revenue…
_ Sam ? grésilla la radio et l’infirmière la prit.
Martin bondit en reconnaissant la voix du médecin de l’équipe.
_ Je te reçois, Lucas, répondit la jeune femme.
_ Sam, tu me prépare la réa un avec une couveuse équipée prémat’, des forceps et des étriers ! Préviens l’obstétrique qu’ils nous envois quelqu’un pour s’occuper de l’enfant et la chirurgie pour la mère. Dis-leur de réserver d’urgence un bloc, c’est pas bon. Prépare six culots de O négatif.
_ Bien reçu.
_ Prends notes du bilan. T.A. 7,8, tachycardie importante, hémorragie, perte de connaissance depuis quinze minutes, aucune réaction aux stimulis. Probable coma de type 2.
_ C’est noté, reprit l’infirmière sans un regard pour Martin que les mots avaient cogné plus brutalement que n’importe quelles mains.
_ Le premier enfant est né. Bonne réactivité, cordon sain, il faudra prévoir une deuxième couveuse. Ils retourneront les chercher après. Nous serons là dans approximativement dix minutes. Terminé.
_ Terminé, répondit la femme en décrochant aussitôt son téléphone pour exécuter les ordres.
Les larmes de Martin c’étaient mises à couler sans qu’il le réalise seulement. « C’est pas bon »… Oui, le médecin l’avait dit. Chirurgie. Coma. Prémat’. Aucune réaction… Mais qu’est-ce qu’il se passait ? Claire… Claire ne pouvait pas… Non !
_ Madame, appela-t-il, choqué.
Mais l’infirmière lui fit signe d’attendre, toute occupée qu’elle était à transmettre les informations aux différents services. Tout était relativement calme aux urgences et pourtant à l’intérieur de Martin une tempête faisait rage. Il retomba assis en silence. Ne pas savoir lui déchira le cœur. Si seulement il avait été plus rapide…
_ Chaud devant !
Martin ne vit qu’un brancard passer à toute vitesse devant ses yeux, il aperçut très furtivement le visage, pâle, d’une Claire inconsciente, dont le ventre était encore tendu. Il vit parfaitement la masse de sang entre ses jambes et stoppa le mouvement ébauché pour se relever. Non… Pas ça…

_ Ca va aller Danny, murmura Elena en posant sa main sur l’épaule tendue de l’homme qui ne savait pas s’il pleurait de joie ou de peine, tenant entre ses bras tremblants son fils qui pleurait bruyamment, comme ayant réalisé la gravité de la situation. Tu dois tenir le coup. Elle est entre de bonnes mains maintenant…
L’homme ne répondit rien mais baisa les yeux vers son enfant qui se tut brusquement en le regardant droit dans les yeux. De grands yeux verts, des cheveux noirs… Danny sentit une nouvelle vague de larmes affluer dans ses yeux déjà rouges. L’émotion était ineffable. Se perdre ainsi dans les grands yeux ouverts d’un enfant… De son enfant. Lire sur le visage joufflu les traits de la personne qu’on aime mêlés aux siens. Voir le résultat de cet amour. Sentir ce nouveau cœur battre et savoir qu’il est la moitié de vous… Découvrir un être qu’on connaît pourtant depuis des mois, qu’on a attendu, désiré, espéré. Le voir enfin, le toucher, l’embrasser pour la première fois...
Non, les mots ne peuvent décrire cela. Les mots ne sont pas assez forts pour retranscrire tout ce qui vous transperce en cet instant magique. Et Danny n’en chercha même pas. La félicité était immense, aussi immense que sa douleur peut-être. Mais comment une aussi belle chose pouvait-elle faire aussi mal ? Comment pouvait-on être aussi heureux et malheureux en même temps ? Comment pouvait-on à la fois oublier complètement le monde dans les yeux d’un enfant, et ne plus sentir son cœur battre que pour une peur lointaine.
La mort et la vie pouvaient-elle se croiser aussi impunément ?
_ Viens par là mon beau, murmura Elena en saisissant Terreur qu’on avait enfermé dans le salon depuis le début de l’accouchement et qui n’avait cessé depuis de miauler désespérément en entendant sa maîtresse souffrir. Ne t’inquiètes pas. Elle va revenir. Elle va revenir, répéta-t-elle en l’espérant de toutes ses forces.

_ Ca va aller Danny, murmura Elena en posant sa main sur l’épaule tendue de l’homme qui ne savait pas s’il pleurait de joie ou de peine, tenant entre ses bras tremblants son fils qui pleurait bruyamment, comme ayant réalisé la gravité de la situation. Tu dois tenir le coup. Elle est entre de bonnes mains maintenant…
L’homme ne répondit rien mais baisa les yeux vers son enfant qui se tut brusquement en le regardant droit dans les yeux. De grands yeux verts, des cheveux noirs… Danny sentit une nouvelle vague de larmes affluer dans ses yeux déjà rouges. L’émotion était ineffable. Se perdre ainsi dans les grands yeux ouverts d’un enfant… De son enfant. Lire sur le visage joufflu les traits de la personne qu’on aime mêlés aux siens. Voir le résultat de cet amour. Sentir ce nouveau cœur battre et savoir qu’il est la moitié de vous… Découvrir un être qu’on connaît pourtant depuis des mois, qu’on a attendu, désiré, espéré. Le voir enfin, le toucher, l’embrasser pour la première fois...
Non, les mots ne peuvent décrire cela. Les mots ne sont pas assez forts pour retranscrire tout ce qui vous transperce en cet instant magique. Et Danny n’en chercha même pas. La félicité était immense, aussi immense que sa douleur peut-être. Mais comment une aussi belle chose pouvait-elle faire aussi mal ? Comment pouvait-on être aussi heureux et malheureux en même temps ? Comment pouvait-on à la fois oublier complètement le monde dans les yeux d’un enfant, et ne plus sentir son cœur battre que pour une peur lointaine.
La mort et la vie pouvaient-elle se croiser aussi impunément ?
_ Viens par là mon beau, murmura Elena en saisissant Terreur qu’on avait enfermé dans le salon depuis le début de l’accouchement et qui n’avait cessé depuis de miauler désespérément en entendant sa maîtresse souffrir. Ne t’inquiètes pas. Elle va revenir. Elle va revenir, répéta-t-elle en l’espérant de toutes ses forces.

_ Danny ! Danny !
Martin se rua sur lui sans réfléchir et le saisit en accolade avant de remarquer le petit corps remuant entre eux. Alors seulement il réalisa que son ami tenait son fils dans ses bras. Il resta interdit devant le regard étonné que l’enfant leva vers lui. Ses yeux verts grands ouverts. Les mêmes que ceux de Claire…
_ Je te présente Manuel, annonça Danny la gorge serrée d’émotion. Manuel, voici Martin.
Et comme s’il avait compris, l’enfant adressa un large sourire à l’homme qui hoqueta de surprise en ravalant ses larmes. Il avait déjà vu nombre de bébés pourtant, mais c’était la première fois que ça le retournait à ce point. Il mit un moment avant de se ressaisir.
_ Danny, murmura-t-il sans parvenir à détacher son regard des yeux rieurs du nourrisson qui semblait vouloir le réconforter. Danny, il est né… Tu… Tu as un autre fils…
Cette fois ce fut à Danny d’hoqueter, mais il ne put contenir ses larmes. Un autre fils… Un deuxième cadeau de dieu… Un deuxième cadeau de Claire…
_ Ils… L’ont mis dans une couveuse… Mais tu…peux aller le voir… Il est dans un autre étage… Je… Oh Danny, ce qu’il est beau ! C’est…
Martin s’étouffa d’émotion. Une infirmière s’avança vers le jeune papa et lui proposa de la suivre en néo-natalité pour qu’on ausculte son fils et pour découvrir l’autre. Manuel ouvrait des yeux grands étonnés sur tout ce qu’il se passait. Il n’avait que quelques heures mais semblait déjà insatiable de tout voir et de tout comprendre. Quand l’ascenseur se referma sur eux, il eut un grand sourire qui serra le cœur de Danny.
_ Au fait, murmura-t-il doucement à Martin. Comment ça se fait qu’ils t’aient laissé le voir ? D’habitude y’a que la famille qui…
_ Ben en fait, répondit l’homme d’un ton ennuyé. Ils… Ils m’ont pris pour le père du bébé et… Je suis désolé mais j’ai pas pu leur expliquer avant de l’avoir vu… Il est tout petit… Et… Il a des toutes petites mains et… Des touts petits pieds… Oh, il est… Tellement beau…
_ Je sais, rit Danny en reposant son regard sur son fils, amusé de voir Martin aussi gaga. J’ai le même sous les yeux. N’est-ce pas Manuel ?
L’enfant lui lança une grimace étrange puis détourna son attention. Il comprenait déjà son nom… Martin jeta un nouveau coup d’œil au bébé qui s’émerveillait des voyants des étages qui s’allumaient et s’éteignaient les uns après les autres. Ils les regardait comme si s’eut été les plus belles décorations de noël. Mais après tout, c’était la première fois qu’il voyait des lumières bouger ainsi…
_ Non, reprit Martin, ému par le visage de l’enfant. Non. Ton deuxième fils ne lui ressemble pas…
_ Ah bon ? plaisanta Danny qui avait besoin de relâcher un peu toute la tension accumulée au fil des heures. T’es sûr que t’as regardé le bon au moins ?
Martin eut un rire léger qui lui fit un bien incroyable.
_ Ce que je voulais dire, c’est qu’il est blond. Et il a les yeux bleus-verts.
_ Tu as bien dit qu’il était beau ? demanda Danny sans quitter Manuel des yeux.
Et les deux hommes s’attendrirent quand il bailla longuement.
_ Oh… firent-ils en cœur.
Martin mit même un long moment avant de répondre.
_ Bon dieu que oui ! Il est beau…
_ Et ben alors y’a pas à s’inquiéter, c’est le mien !

et là je vous l'annonce officielement : c'est la fin de cette fic
la suite demain dans la future fic "Et pour le pire"

TTTRRROOPPP fffooorrrrrrrtttttttttttt

J'adore la derniere phrase de Danny

Vivement la prochaine fic !!

La prochaine fic est lancée !

bon alors avant de lire la suite je voulais te feliciter pour celle la qui etait excellente meme voire génialissime...
a te suite sur l'autre fic

merci beaucoup