FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace }
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Retombées (Suite de Alone) [complète]

+10
histerik2Spidey
Mouchette
emimartin
pimkie
clara
nady
Théana
pativore
bartawel
Hio-Tin-Vho
14 participants

Page 5 sur 8 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant

Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nathaloche Jeu 12 Avr - 19:21

oh merci merci respect respect
3 grosses suites c'est possible comme je viens de mettre un petit message !! geek
lol!
nathaloche
nathaloche
Directeur Adjoint

Féminin Nombre de messages : 3996
Age : 49
Localisation : dans les bras d'enrique
Date d'inscription : 15/03/2007

http://enriquemurcianoandnath.com/cariboost1/index.html

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Lun 16 Avr - 17:55

Je vous mets donc le nouveau passage un assez gros passage pour me faire pardonner de tant de temps d'attente. Je crois que vous appellez une suite Rose Chuppa. J'y suis allé gentillet. Un petit truc sympathique. Bonne lecture.

Vendredi 18 Mai Appartement de Gabriel Luz

Et si tout cela ne servait à rien et si peu importe ce qu’ils faisaient tout était déjà joué. La désillusion l’avait rapidement gagnée. Comme une lame de fond irrépressible qui détruisait tout sur son passage, horrible et effrayante mais aussi fascinante. Auparavant la volonté et le courage et désormais l’abattament et la consternation. Elle avait besoin de se sentir mieux, d’oublier un peu l’orage qu’ils traversaient. Elle avait été boire un verre dans un bar de Greenwich Village, mais seule elle avait été dragué par des tas de lourds qui ne pensait qu’à coucher avec une jolie demoiselle. Elle s’en été débarassé rapidement en disant qu’elle était agent du FBI ou qu’elle aimait bien briser les noix de types dans ce genre. Mais la répétition et l’insistance de certains commençaient à avoir raison d’elle, alors elle décida de s’en aller. Il n’était que 10 heures du soir donc elle se dirigea vers un cinéma et alla voir un film d’action avec une belle histoire d’amour par dessus. Mais les cascades ressemblaient à des figures de clowns au cirque et les acteurs transpiraient la fausseté et l’abscence de talent. À un autre moment cela l’aurait détendu mais à présent elle semblait cynique et froide. Alors avant même la fin de la séance elle se balada en ville un sandwich chaud à la main. Elle grignotait tranquillement son kebab et cela la déstressait. Quand elle eut fini elle macha un chewing-gum et se mit à regarder ses pieds. Volontairement ou intuitivement elle se retrouva sur une rue qu’elle connaissait un peu. Alors il y eut dans sa tête beaucoup de pensées contradictoires. Elle avança un peu dans la rue puis recula d’un coup, puis repartit de nouveau vers un immeuble. Enfin au bout de plusieurs minutes l’air décidé elle rentra dans cette immeuble. C’était un de ces vieux immeubles délabrés qui avaient été réhabilités à la va-vite. On était à la frontière entre Greenwich Village et Noho. Le quartier était singulier. Rien à voir avec la désormais relative ambiance malsaine de Harlem, d’Hamilton Heights ou du Barrio et rien à voir non plus avec les quartiers huppés de l’Upper West Side ou des abords de Central Park. Elle monta donc dans l’ascenseur à l’ancienne. Une simple barrière en métal que l’on refermait et de jolis boutons ronds. Quand elle arriva à l’étage elle eut une nouvelle fois un mouvement de recul puis finalement elle abandonna et sonna à la porte. Elle entendit alors un « J’arrive » et au bout de plusieurs secondes quelqu’un vint désenclencher le verrou, la porte s’ouvrit et le locataire reconnut tout de suite la personne sur le palier.

« - Sam mais qu’est-ce que vous faites là ?
- Je vais pas très bien en ce moment. J’ai besoin de chaleur humaine.
- Entrez nous allons discuter. »

Sans même l’avoir prémédité elle s’approcha pour entrer mais Gabriel puisqu’il s’agissait de lui ne bougea pas suffisamment et leurs deux corps se collèrent l’un à l’autre. Elle s’excusa et puis son visage si près d’elle, le charisme qui dégageait de lui, l’envie d’être proche de quelqu’un de sympathique et de chaleureux elle osa le tout pour le tout et l’embrassa. Lui d’abord surpris ne l’empêcha pas. Tout juste eut-il un mouvement de recul sur le moment. Puis alors que le baiser durait il lui caressa délicatement les cheveux. Ils étaient soyeux et agréable au toucher. Elle posa ses mains sur son dos et commença à les descendre tout doucement. D’un coup de pied alors qu’elle était entrée Gabriel ferma la porte. Toujours en se caressant et en s’embrassant ils se dirigèrent vers le canapé sur lequel leurs deux corps tombèrent. L’instinct animal avait visiblement pris le dessus. Sam se sentait si bien à ses côtés qu’elle ne voulait pour rien au monde que ce doux moment s’arrête. Alors peu à peu les vêtements commencèrent à joncher le sol dans un balet psychédélique. Gabriel avait les mains douces et il prenait tout son temps, posant sa bouche et ses doigts un peu partout sur le corps de Sam. Elle de son côté voulait sentir son corps près d’elle, un peu de sa force et de son côté bestial. Elle voulait se sentir rassurée, protégée. Ils étaient à demi-nus dans le salon quand gentiment Gabriel la releva et la conduit vers la chambre. Samantha se laissa guider et de nouveau ils s’allongèrent sur le lit. Pendant près d’une heure ils ne firent que se toucher, se palper, se sentir l’un, l’autre comme s’il fallait s’assurer d’être vivant. Puis vint les choses que l’on fait entre deux adultes consentant. Gabriel avait l’air d’être un amant expérimenté. Mais cela importait peu pour Samantha qui ne demandait qu’une chose de la tendresse et de l’amour. Ils vécurent donc une nuit teinté de romantisme et de volupté. Gabriel dormait avec des bougies autour du lit. Pas de lampe de chevet pour éclairer la pièce. Il ne brusqua pas les choses et au contraire semblait vouloir prendre son temps. Lui aussi semblait se répéter cette phrase du poète « Oh temps suspend ton vol ! »

Le lendemain matin Sam ne se leva qu’à 10 heures et demi. Les draps était chauds et agréables. Il était fait de soie et Gabriel était de ces nostalgiques qui refusaient la simplicité de la couette et préféraient la douce chaleur d’un chauffage d’appoint ou d’une couverture en laine douce ou encore d’un couvre-lit agréable. Elle se leva, un simple peignoir sur le dos. Gabriel lui avait laissé un des siens près du lit. Elle déambula donc dans l’appartement sa tenue légèrement fermée par une ceinture peu sérrée. Elle vit alors Gabriel s’affairé à la cuisine. C’était un espace en plein milieu de la pièce. Un U aplati sur lequel était installé tout le matériel nécessaire. Couteaux, planches en bois et vaiselle était ainsi rangés dans les tiroirs ou posés selon les besoins sur le plan de travail. Gabriel était encore moins habillé que Sam. Il cuisinait effectivement complètement nu. Portant tout juste un tablier pour éviter de se salir. Apparremment il en avait l’habitude car cela ne sembla pas le gêner une seule seconde. Il était en train de couper comme un grand chef une carotte sur l’une de ses planches en bois. Il avait un coup de main parfait. Puis il pris les morceaux et les mis dans un mixer où il y avait déjà des tomates, des morceaux de pomme et quelques bouts de banane. D’un coup les toasts sortit du grille-pain. Il leva donc la tête et c’est là qu’il vut Samantha.

« - Bonjour.
- Bonjour.
- Je ne pensais pas que tu te leverais si tôt. Je pensais t’apporter le petit-déjeuner au lit.
- Tu le fais à toutes les demoiselles.
- Quelles demoiselles ? »

Samantha n’insista pas son large sourire eut raison de son cynisme. Elle se sentait un peu coupable ce matin là. Elle ne couchait jamais le premier soir. Et même s’ils se connaissaient déjà depuis longue date, ils n’étaient jamais sorti ensemble.

« - Que veux-tu pour le petit-déjeuner ? »

Cette phrase la réveilla un peu. Elle commençait un peu à piquer du nez.

« - Pas tout à fait réveillée encore ?
- Non effectivement. Tu proposes quoi ?
- Déjeuner à la française, à l’américaine ou à l’anglaise. Je peut avoir de tout. Par contre je crains de devoir m’habiller pour les croissants. Je suis pas sûr que ma boulangère appréciera de me voir débarquer les fesses à l’air.
- Ce que tu as préparer cela ira.
- Très bien... Tu n’a pas l’air dans ton assiette...
- Tu sais, je voulais te dire.
- Attends, je prends les devants. Je n’attends rien de toi. On a passé un bon moment ensemble. J’en suis très heureux. On avait besoin tout les deux de chaleur humaine. Je ne sais pas si un jour cela ira plus loin et tant mieux si c’est le cas. Mais je ne suis pas le genre de type à tout précipiter.
- Et tout ça c’est pourquoi ?
- Je suis un jeune homme poli et agréable et toi une jeune femme charmante. Alors je t’offre un petit-déjeuner tout aussi charmant.
- Et puis c’est tout ?
- C’est tout, c’est tout. Seul l’avenir nous le dira tu ne le crois pas ?
- Sans doute. »

Il passa sa main sur sa joue elle lui déposa un baiser sur le dessus de la main. Elle le trouvait très beau mais elle ne sentait pas tombée amoureuse. C’était comme si elle avait fait la chose avec un très bon ami, ou une star de cinéma, auquel on ne pouvait accrocher aucun espoir.

« - Tu es splendide surtout au réveil c’est une qualité tu sait. »

Elle lui sourit. Il continua donc à faire la cuisine. Il lui tendit un verre de son jus de fruits et légumes mixés. Elle trouva cela fabuleux. Il avait sorti du beurre de la confiture et même des crêpes. Il l’a regarda petit-déjeuné avec un oeil tendre. Elle sentait qu’il posait parfois un oeil sur ses seins qui transparaissaient sous le peignoir en satin mais peut lui importait. Il n’avait pas l’air lubrique des pervers plus celui d’un homme qui parfois se laissait allé avant de se reprendre. Et puis toute la matinée il fut charmant. Pas une fois il ne lui fit une remarque sur un éventuel départ. Au contraire il lui proposa presque de rester. Mais Sam souhaitait partir. Il l’avait amené une fois chez lui pour prendre une affaire et c’est comme cela qu’elle avait sû où il habitait. À présent il lui disait que sa porte lui était ouverte quand elle voudrait, sans aucun problème. Il suffisait qu’elle passe un coup de fil la prochaine fois. Avant de la raccompagner jusqu’à la porte il enfila tout de même une chemise et un pantalon. Il portait une chaîne en argent autour du cou avec un joli ankh en pendentif. Il prit tout juste le temps de fermer sa chemise. Il alla plus loin que le pas de la porte, la raccompagnant jusqu’au bas de l’immeuble en prétextant d’aller récupérer son courrier. Pour se quitter ils ne se firent qu’une petite bise. Un instant elle hésita à lui déposer un baiser mais très vite elle se reprit.

Sur le trottoir, tout en marchant elle se posa la question sur ce qu’il avait éprouvé. Mais en tout cas elle avait apprécié ce bon moment. Rien n’avait été prévu, tout était le fruit du hasard mais parfois le hasard fait bien les choses.
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  emimartin Lun 16 Avr - 19:50

Chouette, t'as mis une suite et c'était vraiment très bien bravobom
emimartin
emimartin
Elève à Quantico

Féminin Nombre de messages : 493
Age : 41
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 20/05/2006

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nathaloche Lun 16 Avr - 19:56

ah voilà c'est super tendre
Et bien la Sam doit être ravie !!! 2love2 2love2 2love2

Une autre suite peut-être ? Mr. Green
nathaloche
nathaloche
Directeur Adjoint

Féminin Nombre de messages : 3996
Age : 49
Localisation : dans les bras d'enrique
Date d'inscription : 15/03/2007

http://enriquemurcianoandnath.com/cariboost1/index.html

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nathaloche Lun 16 Avr - 20:00

Me revoilà
Je suis allée dans la rubrique entre auteur alors je te dis:

c'est clair tu tues qui tu veux sauf jack et Danny sinon je lis plus tes sites NA NA NA !!! Shit Shit Shit Shit

attention je vais déchaîner les tensions, les cris et les Boulet Boulet Boulet Boulet Boulet
nathaloche
nathaloche
Directeur Adjoint

Féminin Nombre de messages : 3996
Age : 49
Localisation : dans les bras d'enrique
Date d'inscription : 15/03/2007

http://enriquemurcianoandnath.com/cariboost1/index.html

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  clara Lun 16 Avr - 21:23

Ca faisait longtemps mais cette suite valait le coup d'attendre bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

C'est toujours aussi bien, enfin moi je suis accroc alors Mr.Red

Et puis Sam, un peu heureuse ça fait plaisir bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

Vivement une autre suite Mr.Red
clara
clara
Président des USA

Féminin Nombre de messages : 8775
Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Mar 17 Avr - 10:17

Bon promis j'essayerais (j'ai bien dit essayer) de tuer personne les filles. Mais par contre une grosse, grosse suite pour vous toutes dès cette après-midi. Cette fanfic risque d'être très longue vous allez voir... Mr. Green
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nathaloche Mar 17 Avr - 10:45

Tant mieux vers quelle heure ? Question Question
J'ai hâte !!! en attedant je dois Zen Zen
bon je vais en profiter alors pour chercher un peu l'inspiration hein hein
nathaloche
nathaloche
Directeur Adjoint

Féminin Nombre de messages : 3996
Age : 49
Localisation : dans les bras d'enrique
Date d'inscription : 15/03/2007

http://enriquemurcianoandnath.com/cariboost1/index.html

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Mar 17 Avr - 10:49

nathaloche1974 a écrit:Tant mieux vers quelle heure ? Question Question
J'ai hâte !!! en attedant je dois Zen Zen
bon je vais en profiter alors pour chercher un peu l'inspiration hein hein

Début d'après-midi normalement. Avec quelques explications dans mon histoire...
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Mar 17 Avr - 14:24

Samedi 19 Mai Appartement de Gabriel Luz

Dès que Samantha fut partie Gabriel se remit au travail. Il avait tout laissé en plan à son arrivée mais peut lui importait. Il avait alors sentit sa fragilité et son angoisse. Il pensait juste la rassurer et la réconforter et puis tout était allé si vite. Ce sont des choses qui arrivent et tout deux l’avaient acceptés. Mais maintenant il fallait vite passer à autre chose car le devoir lui ne l’attendait pas.

Il alla s’installer dans une pièce qu’il avait amménagé pour y travailler. Une sorte de bureau avec une petite bibliothèque. Là il y avait un ordinateur avec connexion internet, un téléphone, une pile de journaux auquel il était abonné. Dans la bibliothèque s’étalait tout ses livres. Ce n’était pas immense mais la plupart parlait de géopolitique, d’économie ou stratégie militaire. Très peu avait un attrait direct avec son métier. Quelques revues de criminologie, de la documentation sommaire sur le travail d’agent du FBI et un imposant traité sur le rôle de la police en matière de sécurité et de maintien de l’ordre public. En face de son poste d’ordinateur il avait installé un immense panneau. Sur celui-ci s’étalait une kirielle de documents. Articles de journaux, photographies, plans, dessins, portraits robots. Un patchwork impressionnant d’enquêtes différentes ou d’informations sur telle ou telle personne qui l’intéressait en bien comme en mal. Il enleva tout ce qu’il y avait sur ce panneau et remisa le tout dans un coin. Plus tard il rangerait tout cela dans leurs dossiers respectifs. Il ouvra le dossier Baker et commença.

Au départ il imita ses collègues du bureau des personnes disparues et posa la photographie de Pete Baker sur le tableau. Il fallait reprendre l’enquête au début donc commencons pas le commencement. La disparition. Il avait disparu en laissant sa voiture ainsi que ses papiers chez lui. La voiture était garée dans le parking en bas de chez lui. Pas de traces de sans à l’intérieur pas d’empreintes. La serrure n’avait pas non plus été forcée et les clés se trouvait dans son appartement. C’était le concierge qui avait un double des clés qui avait ouvert à Samantha et Martin qui s’était chargé de fouiller une nouvelle fois l’appartement après que les policiers de Tribecca s’y soit rendu. Les clés étaient là les attendant. Donc Pete Baker avait disparu avec les clés de son domicile ou les avait donné à quelqu’un. En tout cas une chose est sûre il avait besoin d’un moyen de transport. L’un de ses collègues dans une déposition signalait qu’en effet il ne l’avait plus vu en voiture depuis plusieurs semaines. Les transports en commun ? Tout de suite Gabriel appella la compagnie. Un samedi il était encore temps. Au bout de plus de deux minutes une voix féminine fort agréable lui répondit. Elle eut un petit moment de frayeur quand il dit qu’il était agent du FBI. Mais elle était charmante et lui donna sans même vérifier les informations qu’il cherchait. Oui Pete Baker avait pris une carte de bus et de métro et non il ne l’avait pas utilisé depuis un moment. Il demanda un récapitulatif de ses déplacements sachant qu’au moins sur deux mois ils gardaient cela en mémoire. La jeune femme cette fois-là demanda des preuves. Sans aucune hésitation Gabriel envoya sur son vieux Fax une copie de l’autorisation d’enquête au numéro qu’elle lui donna. Le relevé arriverait d’ici une heure ou deux. Gabriel ne put s’empêcher de la draguer un peu et la jeune femme charmée lui donna son numéro de téléphone personnel. Il le griffonna dans un coin au cas où. L’effet de l’uniforme était toujours là.

Un premier élément du puzzle en plus. Le bus c’était certainement pour se rendre au lieu de rendez-vous avec Julia Chanel à moindre frais. Il ne savait pas de qui ils se cachaient. Des hommes du garage ou de Davidson mais ils vivaient une idylle secrète. Gabriel se rappella la réflexion de Viviane. Aucun autre témoin de l’affaire des pièces détachées n’avait disparu et les éléments à charge contre Moonbatten s’accumulaient. Celui-ci comme il l’avait fait lors de l’interrogatoire de Viviane et Martin ne tarderait pas à se mettre à table. Le programme lui assurait déjà une légère protection et pour l’instant aucun danger n’était à signaler. Certes le maire et pas mal de monde semblait au moins proches de cette histoire mais cela ne suffisait pas à se débarrasser aussi proprement sans même de cadavres d’un petit trader sans envergure. D’autant qu’il sentait qu’au contraire l’affaire Julia Chanel sentait le souffre à plein nez. C’était totalement la marque du milieu que d’agir ainsi. Le fait que Chabakazan s’en charge relevait de la coïncidence. Ils avaient pris un nul ils auraient pu en prendre un autre. La pression de Talanius, Davidson et du Maire conjuguée avait dû suffir. Ils poursuivaient tous des intérêts différents mais souhaitaient tous la même chose. Mais si Julia n’était pas morte pour la même raison que Baker avait disparu leur relation interférait peu dans la disparition de ce dernier. La piste de Davidson semblait ne plus être très intéressante. D’autant que selon les témoignages de tout les autres membres de l’équipe il semblait visiblement surpris que sa bien aimée couche avec lui. Et puis il savait qu’elle pouvait s’acheter mais pas lui. Pour lui c’était une maîtresse de passage car son couple battait de l’aile rien de plus. Il tenait à elle comme on tient à un chien que l’on vient d’adopter. On l’aime bien mais s’il disparaît on aura pas le chagrin que l’on portera à celui que l’on a depuis des années.

Mais quoi alors ? Car il venait de s’en rendre compte il avait peu à peu fermé tout les pistes possibles. Il y a peu de mobiles pour tuer. Car il en était désormais sûr Pete était mort. Le sexe, la jalousie et l’argent en faisait partie. Davidson vouait jusque là sa vie à son métier. Julia l’avait un peu fait dévié de sa ligne de conduite. Mais depuis combien de temps avant sa disparition ? Visiblement pas plus de deux ou trois semaines. C’est pas cela qui décide d’une vie même si l’on peut en faire des choses en trois semaines. Gabriel sentait qu’il y avait quelque chose qu’ils avaient oubliés. Il appella donc l’un des collègues de Baker qu’ils avaient déjà contacté.

« - Agent Gabriel Luz j’enquête sur la disparition de Pete Baker.
- < Alors vous l’avez trouver ? >
- On est sûr une piste. Je voulais vous demander il travaillait sur quoi en ce moment Baker ?
- < Plein de choses vous savez il avait plusieurs dossiers en cours. >
- Vous pouvez me transmettre ces dossiers ?
- < Il y a du secret professionnel là-dessus vous savez je peut pas vraiment tout vous dévoiler. >
- Seulement ceux dont les opérations ce sont réalisées jusqu’ici cela me suffira.
- < Vous voulez cela pour quand ? >
- Pour quand vous pouvez ?
- < Demain sans doute. Vous avez de la chance c’est plutôt calme de mon côté. J’ai réussi à faire embaucher un assistant vu mes résultats. >
- Bravo pour vous. Je vous laisse mon adresse mail et vous m’envoyez cela demain le plus tôt possible.
- < Dès la première heure. Résultats d’opérations et noms des clients c’est tout ? >
- Oui et toutes les opérations qu’ils ont fait. Vous savez je ne suis pas un spécialiste.
- < Je sais bien. Mais je crois savoir que Pete laissait pas mal de choses dans son ordinateur. Vous ne l’avez pas ? >
- Si attendez je crois que j’ai des imprimés des dossiers qu’il avait dessus.
- < Cela vous aidera certainement. >
- Attendez c’est que des suites de chiffres ? Je vais rien y comprendre.
- < C’est la vie. Et puis c’est comme tout quand on a compris le fonctionnement cela vient vite. >
- Vous auriez pas un petit illustré par hasard.
- < Allez donnez moi cette adresse mail j’ai un cours plutôt que je fais pour des étudiants d’une école de commerce. >
- Merci bien.
- De rien. »

Il raccrocha après avoir donné son adresse mail. Tout de suite Gabriel s’empara des papiers qu’il avait effectivement. Il les accrocha au tableau à côté des constatations de l’identité et des photocopies des dépositions des témoins dont il avait surligné les passages les plus intéressant. Il venait aussi d’installer un plan de New-York par dessus sa bibliothèque afin de se préparer à attendre le relevé de la carte de Bus. Il n’y comprenait effectivement rien. C’était bien plus que du chinois pour lui. Car le chinois il connaissait. Là c’était le noir complet. Il arriva malgré tout à reconnaître des cotations ou des trucs dans le genre et le nom de titre. Quand enfin le gong le sauva. C’était son logiciel de messagerie électronique qui venait à sa rescousse. Il se précipita dessus et imprima sur le champ le cours du collègue de Baker. Il s’appellait Dante Alighieri comme celui de la divine comédie ce qui fit sourire Gabriel. Il dévora tout cela. Quand il arriva à la moitié il entendit le Fax cette fois-ci l’appeller à son tour. Le relevé de la carte venait de sortir. Il remettait donc pour plus tard le travail sur les transactions de Baker d’autant que l’ensemble des données n’arriveraient que demain matin.

Il s’empara du fax et commença une petite leçon de géographie. Baker avait la bougeotte mais on peut pas dire qu’il changeait beaucoup d’endroits dans ses déplacements. Il quadrillait de long en large le sud de Manhattan mais ne semblait pas connaître tout le nord et le Bronx. Pourtant c’était à cet endroit qu’habitait Julia. Elle devait avoir prévu deux endroits pour ses deux amants. Elle s’éparait sa vie en deux. Gabriel n’y aurait même pas penser. Lui tout juste utilisait-il deux téléphones portables dont l’un ne servait que de répondeurs aux demoiselles indésirables, filles d’un soir ou sans lendemain. Elle était encore plus évolué que lui. Il fallait qu’il y repense pour une prochaine fois. Il était donc allé dans Chinatown, Tribecca bien sûr, Wall Street évidemment, East Village, le Lower East Side, il lui arrivait de se rendre dans l’Upper West Side ou de sortir carrément dans le Queens ou Staten Island. On peut dire qu’il avait rentabilisé sa carte rapidement. Gabriel cherchait à faire correspondre chaque station de métro ou de bus avec un endroit et il y arriva plutôt bien. Mis à part quelques lieux qui avaient certainement une explication tout collait.

Il se sentit satisfait du travail effectué mais aussi déçu. Il n’avait encore rien obtenu. Il n’était pas encore 15 heures alors il se dit que pourquoi pas chercher à remonter le temps. Le 4 mai on avait plus eu de nouvelle de la part de Baker depuis une semaine. Ayant pris quelques jours de repos personne de s’inquiéta surtout que les seules qui vraiment comptait pour lui étaient Julia et à son travail. Donc qu’à t-il fait entre le 27 avril et le 4 mai date ou sa disparition à été signalé. Et surtout à qu’a fait Julia Chanel pendant ce temps. Elle était morte le 2 Mai cela il en était sûr l’identité lui avait dit mais il y avait beaucoup de jours avant. Un grand week-end en tout cas. Il appella donc la compagnie de téléphone. Les deux lignes était sous surveillance officielle. Alors il n’eut pas de problème à obtenir le relevé de Julia comme de Pete. Les types ne se posèrent même pas la question de savoir qui s’occupait désormais de l’enquête. Le relevé arriva cette fois-ci très vite. Il avait demandé Avril et Mai. Bien sûr pour Julia tout s’arrêtait le 2 Mai comme prévu. Il compara les deux et constata qu’effectivement ils s’appellaient le plus fréquemment depuis le début du mois d’Avril. Ça ses collègues des personnes disparues c’en était aussi rendu compte. Ils avaient eux aussi obtenu le même document. Mais il remarqua aussi que Julia l’avait appellé de façon très rapproché à partir du 27 avril. Visiblement il ne l’avait pas prévenu. Les appels ne duraient pas plus de deux minutes. Typiques des messages laissés sur un répondeur. Gabriel à la place de Baker s’il avait eu aussi jolie fille que Julia n’aurait pas hésité à rappeller. Quitte à se dire indisponible. La politesse bordel. Pour Gabriel il était évident que Baker ne pouvait pas physiquement répondre. Soit il avait perdu son portable chose possible, soit il était mort ou enfermé quelque part depuis le début du mois. L’équipe de Viviane avait lancé un appel à témoin. Entre les messages farfelus et les fausses promesses aucune piste sérieuse n’était tombé à son sujet. En fait c’était comme si le jour dit il s’était évaporé dans la nature sans laisser aucune trace.

Gabriel se servit un verre d’alcool. Un bon whisky sec ne lui renderait pas les idées claires évidemment mais lui donnerait au moins la sensation d’un bon coup de fouet, même factice. Qu’à bien pu foutre un type de trente ans pendant une semaine. Un type qui n’utilisait plus sa voiture,... sa voiture, là voilà la clé de l’énigme. La voiture avait été réquisitionné par la police pour l’énquête au sujet du garage. Donc évidemment il avait pris le bus et le métro et ensuite malgré qu’il est récupéré sa voiture il avait continué remarquant le gain financier. Donc il ne se déplaçait qu’avec les transports en commun et le jour de sa disparition c’était pareil. Gabriel se dirigea tout de suite vers la carte le récapitulatif de ses déplacements en main. Dernier déplacement Tribecca - Wall Street. Apparemment habituel chez lui. Que disait donc les caméras de surveillance à ce sujet ? Vaste débat qu’un ami à Gabriel règlerait facilement.

Il décrocha donc le téléphone et pianota le numéro sur les touches. Il y eut deux ou trois sonneries et puis très vite de l’autre côté du téléphone quelqu’un répondit.
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Mar 17 Avr - 14:26

« - < Cham Pen-Ciao j’écoute. >
- Cham c’est Gabriel.
- < Gabriel quoi de neuf mon pote. Alors ça gaze chez les personnes disparues ? Tu t’es fait des potes là-bas ? >
- On peut dire cela.
- < Tant mieux. Je suppose que tu ne m’a pas appellé pour faire la conversation alors vas-y je t’écoute. >
- Une liaison avec les archives du métro de New-York tu peut me faire ça.
- < Et une liaison une. C’est vers où ? >
- Je t’envoies l’adresse IP de mon ordinateur.
- < C’est vers chez toi ? >
- Oui, oui.
- < Tu as du bol ils sont passés au tout numérique récemment et ces idiots n’ont même pas pensé à actualiser la sécurité de leur machine. Les pass sont d’une banalité à craquer. Tu me diras qui en as à secouer de consulter les archives des caméras de surveillance à part un pervers comme toi. >
- Je t’envoies en ce moment l’adresse IP par mail. Je te remercie c’est pour le boulot.
- < Je me doutais, je te charries. J’attends le message. >
- Comment c’est en ce moment dans le service ?
- < La routine. On a eu quelques accrochages avec des gangs rivaux et un ou deux mafieux à dérouiller. >
- Putain qu’est-ce que cela me manque.
- < Reviens pas tout de suite. Nathan vient de se faire couper les oreilles en pointe à cause de tes conneries. >
- Davidson ?
- < Pas directement mais on sent que ce type t’en veut. Heureusement Adrian n’a rien lâché. >
- De toute façon cela risque de se calmer. J’enquête plus tellement sur lui.
- < Ça y est j’ai l’adresse. Je fais sauter les verrous de leurs archives et d’ici cinq à dix minutes tu es connecté. Je crois si ma mémoire est bonne que c’est assez simple à se servir comme logiciel. Tu dois avoir une carte ou un truc dans le genre comme interface. >
- Tu as déjà essayé ?
- < Oui comme cela pour m’amuser. >
- Je te conseille pour ça d’aller sortir en boîte et de passer une bonne soirée avec une demoiselle.
- < Merci mais je te rappelle qu’il y a madame à la maison et je crois qu’elle tirerait la gueule si je ramenais trois ou quatres poufs. >
- Mais non, tu sais maintenant les filles avec l’évolution des moeurs elles acceptent plein de trucs.
- < Oui bon ben avant que tu me racontes tes histoires libidineuses je te signale que j’ai établi la connexion et que je n’ai plus qu’à trouver le pass. Quelle idée de mettre leur serveur en accès direct sur le net. Ils connaissent pas les hackers ces cons là ? >
- Le pire ce sont ceux qui travaillent pour le gouvernement.
- < Très drôle. Je te rappelle que sans moi vous pouviez vous pogner pour réussir certains trucs. >
- Mais oui tu es notre maître à tous. C’est même pour cela que tu acceptes sans broncher nos mauvaises vannes.
- < Je le savais déjà ça. Tu m’apprends rien de nouveau. Que c’est bien les processeurs multi-coeurs. Si je faisais la recherche avec un seul ordi j’en aurais pour des semaines. Là dans à peine cinq minutes j’ai l’accès. Faudrait que je leur demande une nouvelle bécane dans le prochain budget. >
- Tu n’en as pas déjà assez ?
- < On en a jamais assez. Et puis j’ai trouvé une petite merveille. Elle a un temps de réaction en centième de seconde. >
- Tu sais j’y connais rien.
- < Et ben voilà ça fait des études, cela se balade au bout du monde et c’est pas capable de tenir une conversation correcte avec un bon pote. >
- Un bon pote qui du matin au soir tripatouille des ordinateurs...
- < Tandis que toi tu fais la même chose avec les femmes je sais. >
- J’ai jamais dit cela.
- < Me dit pas que tu n’a pas levé plusieurs petites ces derniers temps ? >
- Pas vraiment.
- < Comment ça tu n’a pas couché avec une seule ? >
- Si une...
- < Fais gaffe mon vieux tu deviens un petit bourgeois coincé. Continues comme ça et tu connaîtras le bonheur la bague au doigt comme moi. >
- M’en parle pas j’en fais des cauchemards.
- < Et nous venons de vaincre ces abrutis du tro-mé comme disent les jeun’s. Les codes d’accès viennent de tomber. Je vais même pas les afficher sur le net j’aurais trop honte de ma découverte. >
- Oui mais donne les moi.
- < Attends, attends tu es sûr MSN c’est plus simple. >
- Oui vas-y.
- < Connexion, puis conversation et message. >
- Au fait depuis quand sur un ordinateur de bureau on a le droit à MSN ?
- < Depuis que les cols blancs ont comprit que cela nous permettait de communiquer plus vite et donc d’être plus efficace. Je n’ai que des contacts travail sur cette adresse. >
- Et mon cul c’est du poulet ?
- < J’ai pas été vérifié. Et alors ça marche ? >
- Oui je viens de lancer. Je suis effectivement sur une carte.
- < Si tu cliques sur les stations tu dois avoir accès à toutes les caméras de la station. >
- Je vois. Il y a même un endroit pour mettre la date et l’heure.
- < Même mon frère de 8 ans l’aurait compris ce truc. >
- Ton frère celui qui a concu sa première programmation à 5 ans ?
- < Celui-là même pourquoi ? >
- Pour rien. Donc j’ai les caméras de la station quinze minutes avant le moment que je souhaite.
- < Tu cherches qui au fait ? >
- Pete Baker. Disparu fin Mars il a pris le métro dans une station de Tribecca. Pourquoi tu es dessus aussi ?
- < Si tu veut on peut travailler ensemble. Envoies moi la photo et le moment précis. J’ai rien d’autres à foutre. >
- Comme tu veut j’envoies »

Et pendant près d’une heure les deux hommes examinèrent nombre d’images tirés des caméras de surveillance. Gabriel raccrocha et utilisa Skype sur son poste. Moins cher et plus pratique. Il était effectivement monté dans la station dite mais on le sentait stressé, pourchassé.

« - < Il a pas l’air dans son assiette ton bonhomme. >
- Effectivement. Il regarde partout autour de lui.
- < Pourtant je vois personne qui le surveille. >
- Moi non plus. Ni quand il entre dans la rame un type qui monte en même temps.
- < C’est bizarre cette histoire. >
- Attends on le suit depuis la rame de métro.
- < J’ai. Il ne descend pas à la station suivante. >
- Non il travaille à Wall Street c’est normal.
- < Trader ? >
- Oui.
- < Cela sent l’affaire financière cette histoire. >
- Pourquoi tu dis cela ?
- < Récemment un trader de Wall Street c’est suicidé, enfin au début on pensait à un suicide. En se pendant par la fenêtre. La police à prouvé qu’il s’agissait d’un crime. Ils sont forts ces experts. >
- Tu penses que notre homme est dans le même cas ?
- < Femme, enfant ? Passion ou activité peu reluisante ? >
- Non il couchait juste avec la maîtresse d’un agent du FBI.
- < Davidson ? >
- Non crois-tu.
- < Regardes il est super attentif au fond de la rame. >
- Je vois en effet. On dirait qu’il y a quelque chose.
- < Oui mais la qualité est merdique. On n’obtiendra rien. En tout cas il observe cela depuis un moment. >
- Peut-être qu’avec une autre caméra.
- < J’ai. >
- Putain tu es chiant.
- < Mais cela pourrait être n’importe qui. Et la plupart on leur tronche cachée derrière d’autres. >
- Tu nous fais une reconnaissance faciale de ceux que l’on voit ?
- < Hé on est pas dans une série américaine ! >
- Notre ami descend trop tôt.
- < Comment ça ? Je suis pas sur son wagon. >
- Et oui je t’ai niqué. Il vient de sauter de la rame juste avant la fermeture des portes du wagon.
- < Ça bouge aussi où je surveille. Quelqu’un en a fait de même. >
- Tu peut voir quelque chose sur les caméras de la station ?
- < C’est laquelle... Ça y est j’ai vu le nom. On se les partage à nouveau. >
- Pas de problèmes quatres premières pour toi les suivantes pour moi.
- < Enculé il y en a que trois. >
- Je le vois descendre dans un angle.
- < L’une des miennes prenait le type qui est descendu au bout. Et c’est un pro. >
- Pourquoi ?
- < Il a un chapeau et s’en est servi pour masquer son visage aux caméras de surveillance. >
- Il attend sûrement un coin plus tranquille pour le prendre.
- < Je pense aussi. Il s’est arrêté dans un coin. >
- Baker continues il semble rassuré. Il y a un croisement de lignes à cette station non ?
- < C’est exact. Baker redesends d’ailleurs. Il va prendre l’autre métro. >
- Ingénieux le gamin on dirait qu’il a fait cela toute sa vie.
- < Peut-être qui sait. >
- Arrêtes avec nos affaires tu es en train de voir des agents doubles ou triples partout.
- < En tout cas il attends le métro. Hé il y a quelqu’un qui lui saute dessus. Ils sont mêmes deux. >
- J’ai pris aussi tes cams. Je les vois mais impossible d’avoir leurs tronches.
- < Des pros je te dis. En tout cas tu pourras dire à tes collègues qu’il a été enlevé. >
- Attends ce n’est pas fini. Il se débat le bougre.
- < Oui il vient même de réussir à s’enfuir. >
- C’est l’homme élastique ou quoi ? Il sort de la station. Et merde on va le perdre s’il fait cela.
- < Pas dit. J’ai. >
- Quoi ?
- < Un feu rouge au-dessus de la station et en prime des caméras d’une grosse banque dans le secteur. On est entre Civic Center et Wall Street tout de même. Mais par contre là pour avoir les bandes ce sera plus long. Pas avant Lundi. >
- Gagner il sort. Tu m’envoies cela Lundi donc ?
- < Pas de problème mon frère. Poste de bureau ? >
- J’ai l’adresse mail de Viviane Johnson. Elle me l’a filé pour les communications. Le mieux c’est que tu l’envoies sur celle-ci.
- < Tu rigoles ou quoi ce sera pas un petit fichier. Johnson tu dis ? Ce sera direct sur son poste. Si vous voulez pas de la merde compressée il faut. >
- Merci l’ami.
- < Tu as d’autres trucs pour moi. >
- Non je dois passer des coups de fil un peu partout à présent. Merci encore et à la prochaine.
- < Ca marche n’oublies pas tu me dois un verre. >
- J’oublierais pas. »

Et la conversation stoppa. Cela lui fit du bien à Gabriel de parler à un de ses collègues. Il se sentait moins en retrait par rapport à eux. N’empêche qu’il n’avait pas appris grand chose au sujet de Pete Baker. Il était sûr d’une chose des types plutôt expérimentés voulaient l’enlever. Mais pour quoi le tuer ? Et pour qui surtout. Pire ce n’était pas la fin du film intitulé « La mort de Pete Baker » mais que la scène d’apothéose avant la conclusion. Ils sont chiants à faire des films à rallonge. Gabriel se disait que tout devait s’éclaircir lorsqu’ils auraient toutes les clés en main. Il alla de nouveau au panneau et se dit que peut-être Cham avait raison et que la clé de l’énigme se trouvait là. Il regarda les noms associés et réfléchit. Après tout pourquoi ne pas essayer. Il commença donc à rechercher une à une les sociétés ou les particuliers pour le compte desquels il travaillait. Manque de bol la plupart était à l’étranger. Mais pour un polyglotte comme lui ce n’était pas vraiment un problème. Restait le décalage horaire. Appellé en plein nuit des personnes comme cela ne se faisait pas. Donc premier voyage en Chine. Il était déjà dix neuf heures. Comme le temps passait vite, Gabriel calcula et se dit qu’à huit heures il y aurait peut-être quelqu’un là-bas. Effectivement quelqu’un lui répondit de l’autre côté du téléphone. C’est beau la technologie. Mais la jeune femme ne comprenait rien à ce qu’il racontait. Ce n’était en rien dû à son accent ou son talent dans la langue car elle le prit au début pour un chinois mais elle fut d’abord effrayé par le fait qu’il soit agent fédéral américain et surtout elle n’était au courant de rien. La Global Import Society n’avait pas la meilleure secrétaire du monde. Remarquez au moins elle était plus aimable qu’aux Etats-Unis. Puis quand enfin le patron arriva au bureau au bout d’une heure, bonjour la facture téléphonique, elle le passa. Là tout devint clair. Oui Baker travaillait pour eux, et oui c’était un très bon élément. Il lui dit d’ailleurs cela dans un anglais parfait, appris sans doute dans une université américaine. Il servait donc de contact sur les marchés de Wall Street et même parfois de Chicago. Il y avait même le projet d’une société d’import-export dans les cartons, alors cette mort désola le patron. Gabriel raya donc ce client. Perdre du pognon trop peu pour eux. Et puis il voyait mal comment des chinois ferait débarquer des tueurs professionnels dans le coin aussi facilement. Il passa d’autres coups de téléphone cette fois-ci à Los Angeles, San Francisco et même Tokyo. Tout le monde pleurait sa disparition, pas qu’il s’intéresse à ce pauvre hère mais que le nombres de billets qui n’allaient plus pleuvoir les rendaient malade. M’enfin d’ici quelques jours ils auraient trouver un autre Golden Boy. Si ce n’était pas déjà le cas.

Mais merde qui a bien pu s’en occuper de ce Baker... Comment ça c’est passé... Où est la solution... solution... Davidson... Julia... Davidson et Julia en petite tenue... Samantha en petite tenue... Des vaches dans un pré qui broute des feuilles de calcul et leur lait devient des chiffres... Un homme... Deux hommes... L’espoir... Le whisky qui coule dans la gorge... et le sommeil...


Gabriel fut réveillé en sursaut par la sonnerie de son ordinateur qui annonçait un mail. Il n’avait même pas mangé la veille au soir. Et puis il faut dire qu’il n’avait pas non plus beaucoup dormit avant-hier soir non plus. Il empestait le tabac froid et pourtant il ne fumait aucune cigarette. Disons que pour lui certains produits pas très légaux l’aidait à penser. En prime il s’était renversé une part de son whisky sur lui. Il se désabhilla donc entièrement et sauta sous la douche. L’eau froide le réveilla entièrement. Il se sentit revivre. Il ferma les yeux tout en ouvrant grand la bouche. Puis il prit son gel douche et se lava le corps vigoureusement. Il n’y avait plus de temps à perdre. La journée allait être chargée. Il ignorait encore quelle heure il était mais peut importe. Il sortit de la douche après s’être séché entièrement nu et jeta son linge dans le bac de linge sale. Il se dit que le mieux était qu’il reste nu comme un ver pour travailler. Cela l’inspirait peut-être mieux. Il alla à son ordinateur et regarda le mail. Très vite il parcourut le message et imprima le fichier joint. Il commençait à comprendre la plupart des chiffres et le cours de Alighieri l’aida beaucoup. Alors en tenue d’Adam dès 7 heures du matin il se remit à l’ouvrage.

La méthode ne devait pas être la bonne puisqu’il n’avait rien trouvé. S’il avait fait perdre de l’argent même beaucoup d’argent on l’aurait viré, on l’aurait aidé à mourir mais pas fait disparaître. Ce genre de technique signifait que quelqu’un ne voulait surtout pas que la lumière soit braquée sur Pete Baker, quelqu’un capable d’envoyer deux types aguerris le chercher. Quelqu’un qui était sans doute engagé dans une affaire louche. Alors en tatonnant beaucoup Gabriel se mit à comparer les achats et les ventes des clients par rapport à la valeur des actions. Il se dit que peut-être quelqu’un blanchissait de l’argent par la bourse. Ou qu’un parti politique quelconque ou qu’un syndicat aidait grandement une société ou inversement. Parfois il constata une anormalité mais c’était pour se rendre compte dans les actualités qu’une OPA, OPE ou autres trucs économiques était en cours. Les clients avait donc l’air tous clair. Et puis d’un coup d’un seul il remarqua quelque chose d’étrange. Une société nommée la Prométhée SA vendait des trucs qu’elle n’avait pas. Gabriel sauta sur le téléphone et composa le numéro de Dante Alighieri. Ce genre de type devait travaillé le dimanche. Effectivement il était là. Et il lui demanda des explications et là en suivant le déroulement des opérations de la Prométhée il comprit tout.
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nathaloche Mer 18 Avr - 9:07

une autre petite suite ?
Mr.Red Mr.Red
nathaloche
nathaloche
Directeur Adjoint

Féminin Nombre de messages : 3996
Age : 49
Localisation : dans les bras d'enrique
Date d'inscription : 15/03/2007

http://enriquemurcianoandnath.com/cariboost1/index.html

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Mer 18 Avr - 11:07

Non une grosse suite...

Lundi 21 Mai Bureau du FBI Salle d’audience

Un retour aux sources. Comment appeller cela autrement qu’un retour aux sources. Malgré le fait qu’il souhaitait le faire et qu’il avait attendu ce moment depuis si longtemps il eut tout d’abord une légère appréhension. Comme quand vous rencontrez la star dont vous êtes un grand fan ou qu’il vous faut faire ce dernier effort pour atteindre ce que vous voulez. Jack Malone ressentait cette sensation. Il était bientôt neuf heures et Anne l’accompagnait dans les bureaux. Elle depuis le début de sa convalescence avait pris sur elle de se mettre en disponibilité donc dans une certaine mesure par rapport à lui c’était aussi une redécouverte. Depuis quelques jours Jack avait repris des couleurs et du poids aussi. Anne soupconnait la petite Hannah de lui donner en cachette des médecins du chocolat, des bonbons et un peu de tout les produits qu’il n’avait pas le droit. Jack lui rêvait d’hot-dog, de steack frites ou de cochonneries que l’on bouffait dans les fast food. Tout sauf la nourriture de l’hôpital. Se sentant fébrile il avait obtenu de son infirmier attitré qu’il l’accompagne. Coup de chance c’était son jour de congé et puis il n’allait pas lâcher son patient préféré. Casse-couille mais préféré. D’autant qu’il se rendait compte lui aussi de la formidable remise en route de la machine Malone. Dans le Hall quelques agents qu’il connaissait se retournèrent sur son chemin. Plusieurs vint le voir et lui serrèrent la main. Lui affable accepta volontiers. D’autant qu’un peu de chaleur humaine lui faisait beaucoup de bien. Il marchait alors avec une simple canne. Il sentait la force de ses jambes commencer à revenir. Comme un souffle ancien qui recommençait dont on sait où. Dans l’ascenseur pourtant Jack dût souffler un bon coup. Clarence qui avait apporté une gourde lui donna un peu à boire. Il sentait peut-être qu’il devait faire de gros efforts. Plusieurs personnes grimpèrent dedans et le reconnurent. Une nouvelle fois on le salua, un nouvelle fois il accepta volontiers. On estimait fortement la force de cette homme. Terrassé il y a peu il revenait plutôt en forme vu les circonstances. À un étage ce fut même Van Doren qui monta. Elle aussi salua Jack.

« - Contente de vous revoir parmi nous Jack. Mais je croyais que vous aviez encore plusieurs semaines de rééducation. »

Elle attendait une réponse de sa part qui ne vint pas. Alors Anne embraya tout de suite pour combler le vide.

« - Jack voulait venir ici avec impatience. Vous savez comment il est. Encore à la Clinique et pourtant il ne pouvait s’empêcher de venir faire un tour.
- Oui je sais en effet. Une vraie tête de mule. Je suis heureuse en tout cas de savoir que vous allez mieux. Il aurait été bête de perdre un agent comme vous. Je vois que vous avez du monde autour de vous, c’est bien. »

Après un léger silence cette fois là ce fut Clarence qui répondit.

« - Clarence Vega. Je suis l’infirmier de Monsieur Malone, infirmier et ami...
- Enchanté monsieur Vega. Ah ça y est je suis arrivé. »

L’ascenseur s’arrêta en effet à l’étage du service des personnes disparues. Van Doren sortit et il sembla qu’elle attendait qu’on la suive.

« - Vous ne descendez pas ici ? »

Cette fois-ci Anne réponda tout de suite.

« - Non nous avons affaire plus haut. On passera peut-être tout à l’heure.
- Très bien. Bonne journée Jack. »

Et sauvé par le gong ou plutôt par la porte de l’ascenseur ils montèrent à ce moment là. D’un coup avec cette conversation Jack se sentit las. Le fait de ne pas pouvoir s’exprimer ou en tout cas par des mots le démoralisa un peu. Clarence dût sentir cela car il dit à l’oreille de Jack.

« - Ça va venir ne vous inquiêtez pas. New-York ne s’est pas fait en un seul week-end. »

Jack esquissa un sourire forcé. Et puis arrivé à l’étage qu’ils souhaitaient la porte s’ouvrit. Ils n’étaient plus que quatre. Eux trois et un autre type qui s’en alla tout de suite vers les bureaux à proximité de la salle. Ils étaient légèrement en avance. Ils allèrent à la porte de la salle. Dès qu’ils l’atteigna deux personnes qui montaient les escaliers vinrent à leur rencontre. Sur le champ Jack reconnu Danny. Lui aussi avait l’air fatigué, les joues creusées, amaigri, il semblait totalement abbatu. Ses cheveux n’avaient plus aucune cohérence et une barbe de plusieurs jours se dessinait sur son visage, autour d’un bouc qui lui apparaissait un peu plus propre. Pourtant lui aussi dégageait un nouveau souffle, quelque chose de revitalisant. Comme s’il sortait d’outre-tombe. Danny vit lui aussi Jack. Il se dirigea tout de suite vers lui. Sans avoir rien prémédité les deux hommes s’embrassèrent. Ce geste n’était pas extraordinaire mais qu’est-ce qu’il leur faisait du bien. Le deuxième homme qui accompagnait Danny salu à côté discrètement Anne et Clarence. Quand au bout de plusieurs secondes Danny et Jack se séparèrent il en profita pour serrer la main de ce dernier.

« - Monsieur Malone vous êtes venu c’est bien. Je savais que vous aurez la force.
- Merci monsieur Donovan mais mon... compagnon...
- A des difficultés à parler ? Je sais ne vous inquiétez madame Cassidy. Moi j’ai pas causé avant 6 ans. Mes parents étaient appeurés. Je crois qu’ils rêvent à présent que je me taise. Cela reviendra ne vous inquiétez pas. C’est comme le vélo on peut pas oublier un truc pareil.
- Je sais pas comment te remercier Jack d’être venu, reprit Danny.
- Vous le remercierez plus tard cela va bientôt commencer et il serait mal venu d’être en retard surtout après la journée du 17 Mai, intervint Terry avec un léger sourire. »

Le petit groupe rentra donc dans sale. Jack n’était pas sûr mais il crût apercevoir un regard subretiscement lancé par l’un des membres de la commission, un jeune homme dont on lui avait dit qu’il s’appellait Sacha Ramsey à l’encontre de Terry. Mais ce dernier ni prêta attention une seule seconde. Il semblait concentré dans ce qu’il faisait. Davidson aussi regarda Jack. Les deux hommes ne se connaissaient pas trop finalement mais Jack ignorait pourquoi l’agent lui vouait une haine totale. Pourtant il avait eu un ascension professionnelle beaucoup plus forte que le chef de l’équipe de recherche des personnes disparues.

« - Cette audience va donc commencer. Veuillez regagner vos places. Nous avons examiner le parcours de l’agent Danny Taylor, nous nous sommes aussi intéresser aux conditions de l’assaut donné sur le site ainsi que de l’enquête effectué par le dit agent. La commission souhaiterait se pencher désormais sur les conséquences de cette opération. Monsieur Taylor veuillez vous levez. »


Danny obtempéra immédiatement. Il resta debout comme un piquet à attendre ce que voulait le président de la commission.

« - Je vais énumérer les faits sur la situation après l’assaut et vous me direz s’ils sont exacts ou non. Le mieux est que vous m’interrompiez lorsque vous considérez qu’il y a erreur ou que je me suis trompé. Vous êtes d’accord. »

Le jeune homme se pencha quelques secondes vers son avocat qui acquiesça et se releva alors pour dire :

« - Je suis d’accord.
- Très bien. Il y a eu en tout dix morts au cours de cette opération. Deux blessés graves dont un ait décédé des suites de ses blessures ce qui porte le total final à 11 morts et un blessé grave. Et enfin trois blessés légers qui n’ont été victimes que d’echymoses ou de coups qui les ont rendus inconscients. Il faut aussi y rajouter cinq personnes intoxiqués par une grenade lacrymogène dont on ignore encore l’origine. Est-ce exact monsieur Taylor ?
- C’est exact.
- Très bien. Je précise aussi que tout ces blessés ou morts étaient des membres du commando de Matthews ou Matthews lui même. Seul monsieur Jack Malone ici présent et mademoiselle Elena Delgado, qui elle a été blessé bien avant par un des hommes de Matthews, faisait partie des otages.
- En effet.
- Une enquête criminelle est en cours. Ses premières constatations révèlent que aucune de ces personnes n’auraient pas été touchées en état de légitime défense par l’agent Danny Taylor. Reste le cas des deux gardiens abattus par une personnage inconnu par tout le monde apparremment qui eux seraient morts dans des conditions suspectes. Soit. La commission considère donc que vous ainsi que votre collègue Samantha Spade présente lors de l’opération ont tiré en état de légitime défense. Ce point est clair pour tout les membres de la commission. Confirmez vous cette solution.
- Oui monsieur le président notre but était de ne tirer que dans ce cas là.
- Il y a tout de même pas mal de monde sur le carreau et si vous aviez respecter la procédure est-ce que l’on aurait pu éviter tout ces morts selon vous ?
- On ne refait pas le passé monsieur le Président mais vu l’état physique et mental de Matthews je pense que non. Il y aurait pu y avoir même plus de morts.
- Je note votre idée monsieur Taylor. Autre élément il semblerait que Peter Matthews n’ait pas été abbattu par l’un des membres de cette troupe d’élite ni un des policiers présents par les otages ?
- C’est exact monsieur le président, c’est le docteur Darryl qui a abbattu le forcené. Il avait alors caché un revolver dans sa sacoche.
- En état de légitime défense lui aussi. Il voulait sauver la vie de l’agent Martin Fitzgerald. Nous sommes d’accord sur ce point. Considérez vous que vous êtes responsable du fait que l’agent Jack Malone est été abbattu par Peter Matthews ? »

La question surpris tout le monde. Davidson semblait plutôt conciliant et honnête jusque là mais à brule-pourpoint il accusait Danny de la situation de Jack. Presque il lui mettait le flingue qui l’avait touché dans les mains. Danny qui se remettait doucement était sous le choc. Son avocat et maintenant presque ami lui tint la main pour éviter qu’il chavire sous le coup. Il se reprit alors doucement. Cela dura plusieurs secondes. Les autres membres de la commission étaient eux aussi interloqués. Tous ne comprenaient pas la façon de faire de Davidson. Danny s’apprêta alors à répondre quand tout à coup.

« - Non. »

Ce n’était pas lui qui parlait. Le mot était aché, lourd, puissant mais difficilement compréhensible. Les membres de la commission se tournèrent tous comme un seul homme vers les rangs de droit ou était installé la petite troupe de Jack. Celui-ci se tenait debout et s’était visiblement lui qui avait prononcé de mot. Il ne leur laissa pas un seul instant pour réagir et repris.

« - Com... Comment osez... vous... dire... cela. »

Il se repris plusieurs fois, il avait besoin de souffle à chaque mot et sa voix était plus qu’éraillée mais déjà on semblait mieux comprendre ce qu’il disait. Anne et Clarence au début eux aussi surpris furent en joie d’entendre Jack parlé à nouveau. Mais il sembla que ce n’était pas l’avis de tout le monde.

« - Monsieur Malone vous n’avez pas le droit à la parole, abjura Davidson. »

Il était rouge de colère et de confusion. Il semblait bourré de tics nerveux tout d’un coup. C’était un coup de poignard dans le dos pour lui. Lui qui ne s’y attendait pas du tout. D’autant qu’un autre réencherrissait.

« - Au contraire la défense demande à cette commission l’audition de monsieur Jack Malone.
- Il ne peut être auditionné.
- Pourquoi donc ?
- Il faut déposer une demande écrite. Je vous rappelles la procédure.
Monsieur Malone ne pouvait jusqu’alors parler je demandes donc une dérogation exceptionnelle.
- Demande refusée.
- Attendez vous n’êtes pas la commission, c’est à nous tous de décider »

Le bateau prend l’eau et tout de ce que les membres de l’équipage pensent à faire c’est de frapper le capitaine pour être entré dans dans la roche qui affleurait. Miranda Kozinski attaquait en effet par cette phrase Davidson. Son propre camp le torpillait. Pour la plus grande joie de Terry Donovan. Jack lui s’excrimait à continuer de parler.

« - Danny... n’aurait rien pu faire. Si j’ai été touché c’est seulement la faute de Matthews.
- Taisez vous Malone. Je diriges encore cette commission que je saches. »

Davidson venait d’hurler cette dernière phrase. Elle consterna tout le monde, l’agent perdait totalement son sang froid, il passait pour un malade auprès de ses collègues. S’emporter facilement était mauvais pour son image. Il fallait qu’il reprenne la main vite fait ou sinon il s’enfoncerait à tout jamais. Le président respira donc un grand coup et d’une façon plus sereine dit.

« - Très bien nous allons examiner cette demande. La séance est donc suspendue jusqu’à nouvel ordre. Si monsieur Malone souhaite déposer devant la commission nous lui conseillons afin de lui faciliter la tâche de déposer par écrit.
- Ce sera fait monsieur Davidson.
- Agent ou président Davidson s’il vous plaît.
- Vous avez raison monsieur Davidson, insista avec une certaine malice Terry Donovan. »

Jack lui aussi sentait que le fait d’écourter cette audience était une bonne nouvelle. Il vit alors le jeune avocat prendre les épaules de Danny de ses mains. Il lui murmura quelque chose à l’oreille et celui-ci sembla satisfait lui aussi. Ils se dirigèrent ensuite tout les deux vers eux. La commission venait de s’échapper par une porte dérobée. On aurait dit que personne ne leur prêtait d’attention. Terry le sourire aux lèvres dit alors à Anne et Jack.

« - Vous voyez que ce serait pas trop dur. On a un excité comme président.
- Vous avez eu aussi la chance de votre côté, fit remarquer le jeune infirmier.
- Oui mais la chance il faut savoir la provoquer. Je suis en tout cas heureux que vous retrouviez tout vos moyens monsieur Malone. Préféreriez vous plutôt témoignez par écrit tout de même ?
- Je... veux parler... à ses gens... leur dire la vérité...
- Que vous ai-je dit monsieur Malone ? On est pas encore prêt à faire un Marathon. Donc pour votre santé se sera un écrit.
- Très bien je passerais vous voir dès demain pour préparer tout cela. Et puis il vaut mieux prendre certaines sécurités au cas où ils refuserait la dérogation. Nous allons manger à la cafétéria de l’immeuble vous nous y rejoignez ?
- Je pense. À moins que Jack souhaite s’arrêter en passant, questionna du regard Anne ?
- Je... vais... en effet aller les voir... Mais je souhaite... vraiment... manger avec toi Danny...
- Merci Jack. Je crois qu’il vaut mieux pas que je passe je serais effrayant de mon côté.
- Ho que non mon cher nous les suivons. Ils ont raison cela fera du grand bien à tout le monde, ordonna presque Terry Donovan. »
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Mer 18 Avr - 11:08

Alors la nouvelle troupe s’engouffra dans l’ascenseur. Ils étaient cinq et Jack et Danny restèrent côte à côte sans pour autant s’échanger un mot. Pour Jack il suffisait d’être à côté du jeune homme pour ressentir son énergie, si faible soit elle en ce moment. Et il se dit que pour lui aussi cela devait être pareil. L’ascenseur descenda peu à peu les étages. Parfois il s’arrêta à l’un ou l’autre et quelqu’un monta. Ils étaient donc encore plus serrés à l’intérieur. Puis quand enfin ils arrivèrent à l’étage qu’ils attendaient ce fut la délivrance. Jack n’était pas claustrophobe mais un peu d’air lui fit du bien. Il dut même s’asseoir quelques secondes sur un banc à la sortie. Il faut dire qu’il n’était pas au mieux de sa forme même s’il avait qu’il ne cessait de reprendre du poil de la bête. Après s’être levé il fut conduit par Anne à sa gauche qui venait de relayer Clarence et Danny à sa droite. Un peu plus loin en arrière l’avocat et Clarence faisait connaissance. Il se dit qu’ils pensaient que c’était leurs retrouvailles et qu’il n’était pas question de leur priver de cela.

Au bout d’une petit minute ils arrivèrent à la hauteur de la porte vitrée qui donnait sur l’Open Space. De l’autre côte une réunion semblait s’achever. Viviane écoutait un jeune type, un latino que Jack reconnu malgré le temps. C’était bel et bien ce doux dingue de Gabriel Luz. Les autres étaient assis autour de la table et quasiment happés par la présentation du nouveau membre de l’équipe. Jack avait en effet eu des échos de la part de Anne sur cette situation. Cela ne le gênait pas vu les défections, involontaires certes, et puis c’était temporaire, non ? Danny poussa sans aucune hésitation la porte et la tint le temps que Jack passe. Gabriel qui était le seul tourné dans leur direction les vu et s’arrêta dans son élan il esquissa alors un sourire. Viviane sans doute surprise par ce comportement ce tourna pour voir ce qui faisait arrêter une telle pile d’énergie et là elle sût. Puis tout à coup ce fut toute l’équipe qui fit volte-face. Et comme un seul homme ils se dirigèrent tous dans leur direction. Viviane fut la première à parler.

« - Jack tu aurais pu appeler avant de venir on aurait mis un petit buffet pour ton retour.
- Je... reconnais... là... ton humour.
- Jack cela fait plaisir de te voir, dit Samantha qui l’embrassa. »

Martin quand à lui vit Danny et Jack se dit qu’il sentait son ami un peu esseulé.

« - Danny tu as une meilleure mine.
- Danny excuse moi mon grand je ne t’ai même pas vu. Tu fais garde malade maintenant ?
- Il faut bien tu sais comment ils traitent les personnes âgées dans les hôpitaux.
- J’entend vos calomnies monsieur Taylor. La maison retient, dit alors Clarence Vega posé dans un coin avec Terry Donovan.
- C’est l’infirmier de Jack et l’avocat de Danny, précisa Anne.
- Ah d’accord bonjour à vous alors, répondit Viviane.
- Oui bonjour continua Martin.
- Bon ben c’est quand que vous revenez vous deux, demanda Elena qui intervint pour la première fois dans la conversation ?
- Pourquoi votre nouvelle recrue ne fait pas l’affaire, répondit par une question Danny ?
- Non, non il est plutôt pas mal même. Tiens d’ailleurs où il est passé Gabriel ?
- J’en sais rien Viviane il était là juste à l’instant. »

Effectivement Gabriel Luz s’était évaporé dans la nature comme par magie. Mais cela ne sembla pas déranger les autres car la conversation reprit vite.

« - Oh c’est pas grave. Non c’est juste que vous commencez à nous manquer.
- Vous... vous ne nous... manquez pas. On était... bien... en vacances.
- Tu parles de vacances Jack tu l’ai passe dans un hôpital pour une rééducation.
- Oui mais monsieur rechigne parfois à ses exercices.
- C’est vrai Jack ? C’est pas bien ça.
- Non je plaisante c’est plutôt un patient trop volontaire que pas assez. Ensemble on vous le fera revenir dans pas longtemps.
- Par contre je crains que l’on doive y aller. On reste juste manger en bas et on s’envole car on a plein de choses à faire, intervint Anne.
- Je comprends, aquiesca Viviane. On va vous laissez. D’autant que nous aussi on a du boulot. Notre enquête semble prendre un nouveau tournant. Mais promettez nous de revenir vite.
- Promis Viviane.
- Je promets plus rien moi... faut voir avec mon... infirmier.
- Je ne suis pas un tortionnaire agent Malone. »

Après de longs et douloureux en revoir le petit groupe s’en alla. Danny et Anne s’occupait toujours de Jack. Clarence et Terry semblait bien s’entendre. Jack imaginait même que Clarence drague Terry. Mais ce ne fut qu’une pensée fugace. Et puis ils se dirigèrent vers l’ascenseur. Au moment ou les portèrent allaient se refermer Jack aperçu Gabriel au bout du couloir en face. Ils les saluèrent. Les autres ne le virent pas. Mais Jack ne tenta pas de leur dire. Il se contenta de lui sourire, d’un sourire franc et joyeux. Les autres devaient se demander s’il ne perdait pas la tête mais peu importe. Cela resterait pour lui. L’ascenseur commença donc à descendre à nouveau. Puis au bout de plusieurs minutes ils arrivèrent à la cafétéria. Anne fit s’asseoir Jack et lui demande ce qu’il souhaitait manger. Elle alla chercher le repas pour lui et pour elle. Danny, s’occupa de sa nourriture tout seul. Il n’avait pas l’air d’avoir un grand appétit en ce jour car plusieurs fois Terry qui continuait à discuter avec Clarence le força un peu pour prendre certaines choses. À table ce fut surtout Terry qui parla. Il était exalté de la scène d’aujourd’hui. Pour lui cela s’apparentait à une révolution. Clarence picorait sa nourriture comme il picorait du regard le jeune et bel avocat. Jack et Danny mangeait peu. Même si Danny par moment semblait redécouvrir le fait que les produits avaient bon goût même en ce lieu. En fait ce fut Anne qui mangea le plus car Terry qui ne cessait de parler ne toucha pas à la moitié de ce qu’il avait pris. Il semblait obséder parce qu’il se passait. Jack en était désormais sûr Danny avait pris un avocat passionné, voir habité par son métier. Tant mieux pour lui.

Le repas se passa vite. Et au bout d’un bon quart d’heure les séparations se firent en bas du Federal Plaza. Jack emmenant dans son sillage Anne et Clarence, tandis que Terry et Danny s’en allait en direction de la voiture de Danny. L’agent Malone se rendit compte que cela lui avait fait du bien de revoir le petit et il sentait que de son côté c’était la même chose. Ils avaient beaucoup à s’apporter. Qui sait peut-être que cette mauvaise passe allait s’achever.
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nathaloche Mer 18 Avr - 12:25

oh superbe passage entre mes deux cocos préférés.

Tout est dit entre eux sans un mot, tout est fait en finesse

TRès très beau passage très bien écrit

Je veux encore du Danny et du Jack! bounce bounce bounce

J'en veux encore !!! cheers cheers cheers
nathaloche
nathaloche
Directeur Adjoint

Féminin Nombre de messages : 3996
Age : 49
Localisation : dans les bras d'enrique
Date d'inscription : 15/03/2007

http://enriquemurcianoandnath.com/cariboost1/index.html

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Mer 18 Avr - 12:31

nathaloche1974 a écrit:oh superbe passage entre mes deux cocos préférés.

Tout est dit entre eux sans un mot, tout est fait en finesse

TRès très beau passage très bien écrit

Je veux encore du Danny et du Jack! bounce bounce bounce

J'en veux encore !!! cheers cheers cheers

Tu en auras encore mais pas du Jack et du Danny. Promis demain j'envoie une autre suite...
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Mer 18 Avr - 15:26

Sinon je voulais proposer de vous mettre aussi en ligne après cette histoire celle sur l'Affaire Zerban dont il est fait allusion dans cette fanfic. En effet cela vous en expliquera plus que le contentieux avec Davidson car cela vous donnera le passif. Mais je préviens cette histoire ne verra agir aucun des personnages de WAT. J'ai même carrément l'idée d'écrire une toute nouvelle série... Je vous en parlerait plus en profondeur plus tard...
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  clara Mer 18 Avr - 21:17

Du Jack et du Danny comme çà 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2 2love2

Tu nous en remets quand tu veux bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

C'est toujours aussi génial respect respect respect respect respect respect respect respect
clara
clara
Président des USA

Féminin Nombre de messages : 8775
Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nady Mer 18 Avr - 22:39

j'ai bien aimé ce dernier passage!!

on en redemande!!

bounce bounce bounce bounce
nady
nady
Agent spécial

Féminin Nombre de messages : 1253
Age : 44
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 13/09/2006

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Jeu 19 Avr - 10:34

Et vous aurez dès cette après-midi promis...
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nathaloche Jeu 19 Avr - 10:54

ok on va attendre ! Zen Zen
nathaloche
nathaloche
Directeur Adjoint

Féminin Nombre de messages : 3996
Age : 49
Localisation : dans les bras d'enrique
Date d'inscription : 15/03/2007

http://enriquemurcianoandnath.com/cariboost1/index.html

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Jeu 19 Avr - 14:57

Vous avez bien fait. Petit détail sur le passage précédent la réflexion " mon cul c'est du poulet " et " j'ai pas été voir " m'a été inspiré par une réplique de Jenny... Merci à elle...

Lundi 21 Mai Services des personnes disparues FBI Federal Plaza, New-York

Il y a des choses qui ne changent pas. Des rituels immuables. Le petit café le matin, voire la petite clope pour certains, ou les cochoncetés faitent sous la couette. La messe du dimanche pour les catholiques pratiquants, les hommes qui se réunissent en groupe pour regarder le sport, accompagnés parfois par des femmes passionnées du match ou des fesses du sportif, les mêmes présentateurs télés depuis des décennies, les élections en politique et les mêmes mensonges qui les précèdent.

Au FBI le rituel c’est l’info attire l’agent. Comme un oiseau, un rapace terrible, dès que l’info solide débarque vous pouvez pariez des millions qu’il y a milles agents du FBI qui sont sur le coup. Gabriel lui n’avait besoin que de quatre personnes. C’était tout. Alors quand il les appela la veille au soir pour se retrouver le lendemain à 6H00 précise pour une réunion ce fut d’abord la surprise puis l’indignation. Mais il savait les prendre par les sentiments et quand il précisa qu’il avait plus qu’une piste sérieuse, même l’assurance d’avoir résolu l’enquête - c’était sa manie à Gabriel de vouloir toujours en rajouter – ils vinrent tous comme un cheval au galop. De son côté il prépara tout pour 4H00 du matin. Il avait tout envoyer de chez lui. C’était comme s’il faisait un remake de son dimanche dans le bureau de son appartement, les couilles à l’air en moins. Tout y était en tout cas. Il y avait rajouté petits croissants, jus d’orange et café chaud. Il était aussi dans une opération séduction. Son show pouvait commencer. À six heures précises ils vinrent quasiment tous. Viviane fut la première et elle s’étonna bien sûr de l’installation mais très peu de temps car elle fut vite rejoint par les autres. The Show must go on disait la chanson. Gabriel était en plein dans le sien. Autant commencé par le milieu cela en rajouterait dans l’original.

« - Cela s’appelle la vente à découvert. Il s’agit d’une pratique très connue en bourse. Le principe est assez simple. Les actions sont implicitement empruntées à un courtier et vous devez en fin de compte racheter les actions que vous avez vendues à découvert pour rembourser le courtier.
- On vend quelque chose que l’on a pas ? C’est nouveau cela, s’interrogea Elena qui appréciait plutôt un croissant chaud et le petit café.
- Oui tout comme on a achète pas totalement des actions par le biais du système de l’achat sur marge mais que l’on emprunte.
- Mais il est où l’intérêt demanda Martin ?
- Et nous avons un gagnant. Enfin quelqu’un qui pose la question importante. À quoi ça sert. »

Gabriel tira alors vers lui une tableau caché derrière le grand qui avait la photo de Pete Baker et ses activités écrites dessus. Sur ce nouveau tableau était dessiné un joli graphique auquel ses collègues ne comprirent rien au départ.

« - La bourse c’est comme le loto. On parie sur quelque chose. La seule différence réside dans l’existence de certains paramètres qui peuvent peut-être expliquer les résultats scientifiquement. Quand vous achetez des actions vous pariez sur la hausse de celle-ci. Afin de les revendre plus cher. À l’inverse si vous vendez vos actions vous vous dites que leur prix va baisser et donc qu’il vaut mieux vendre avant de perdre de l’argent. Et bien la vente sur marge est encore plus efficace dans ce domaine. Imaginez que Viviane par exemple à des petites économies. Et qu’elle se dit que un elle est joueuse et deux elle veut gagner de l’argent vite donc elle tente la bourse. En vendant à découvert des actions elle les vend à un prix. Ici sur le graphique c’est 100. Pour 100 dollars l’action quoi. Le but du jeu est simple. Lorsque l’on vend des actions à découvert c’est que l’on considère que celle-ci est surcôtée ou qu’un événement x ou y va la faire chuter. Car votre intérêt ou ici l’intérêt de Viviane est de racheter les actions à un prix inférieur qu’elle les a vendues. En gros vendre à un prix elevé, acheter à bas prix. Mais il faut faire gaffe dans ce genre d’opération car si le prix de l’action augmente on peut y laisser sa chemise.
- Donc il existe des fois ou certaines personnes vendent quelque chose qu’ils n’ont pas la bourse, intervint Samantha ?
- Pas des fois jolie demoiselle mais souvent. Au cours de la semaine dernière à la bourse de Wall Street cette opération a été utilisée près d’un million de fois ! Avec des résultats variables bien sûr.
- Mais ou voulez vous en venir. Je comprends que Baker était courtier mais pas précisément en quoi cela nous explique où il se trouve.
- J’y viens. »

Il prit de nouveau son tableau et souleva la feuille sur lequel était dessiné le graphique. Dessous des tas d’opérations toutes plus compliquées les unes que les autres s’alignaient.

« - Avant la disparition de Pete Baker, tout le mois précédent pour être précis, une société cliente du patron du jeune homme et qui traitait avec lui précisément. La Prométhée SA. À vendu à découvert près de un million d’actions d’Eltec Electronics une société de jouets.
- Un million mais c’est énorme !
- Pas tellement lorsque l’on sait l’importance de la Eltec Electronics avec 4000 salariés à travers le monde et plusieurs sous-traitances un peu partout sur la planète. Je reviendrais plus tard sur l’importance de ses actions sur le capital de la Eltec. Sauf que ce chiffre en vente était effectivement dingue du point de la logique. La Eltec était considérée comme une société saine et surtout viable à long terme. Personne même parmi les plus grands spécialistes ne pouvait prévoir quoi que ce soit. La veille de la disparition de Pete Baker. Tout bascule. Une perquisition fédérale est faite dans les locaux de la Eltec et plusieurs hauts dirigeants dont le PDG sont mis en détention. La Eltec serait suspectée d’avoir volontairement installé des composants de basse qualité sur ses jouets pour réduire les coûts.
- C’est classique je vois pas pourquoi cela pose un problème combien de jouets ne sont que de la camelote, fit remarquer Elena ?
- Pas quand cette camelote abîme l’un des fils d’un membre du gouvernement, l’attorney general, en plus. Cela passe mal. Le gamin vient tout juste de sortir de l'hôpital pour une opération.
- Oui j’en ai entendu cela avait fait grand bruit, confirma tout de même Elena.
- Alors en réponse les actions de la Eltec ont chutés vertigineusement. Touchant des niveaux qu’elle n’avait jamais atteint. Et deviné qui au moment même où les actions atteignaient ce solde les rachetaient ?
- La Prométhée SA, proposa Martin ?
- C’est bien il y en a au moins un qui suit. La Prométhée SA rachetait ses actions qui représentaient près de 30% du capital de la Eltec et en profitait pour y rajouter 5% dû en grande partie aux bénéfices fait. Alors que pendant ce temps là. L’ensemble des actionnaires de Eltec se débaraissaient trop tard de leurs actions. Une seule société engrangeait toute celle qu’elle pouvait, la Prométhée SA. Prométhée SA qui est donc désormais l’actionnaire majoritaire de la Eltec Electronics.
- Un coup de chance, posa faussement naïvement la question Viviane ?
- Pas quand en plus la Prométhée SA fait au passage un bénéfice de près de 45 millions de dollars au total puisque après la tempête vient la calme et les actions qui remontent. Si la Prométhée SA vendait ce serait le total de son actif accumulé. Qu’en plus la société a été créée trois mois avant l’opération et que jusque là elle n’avait eu aucune activité. Et qu’enfin la Prométhée SA a dans son capital quelqu’un que nous connaissons bien.
- Aaron Davidson ?
- Perdu. Mais vous y étiez presque. Simon Talanius est un des financiers de la Prométhée SA. Je crois que notre ami a du voir rouge au moment où il a su que celui qui l’avait déjà emmerdé au sujet de son affaire très lucrative de garage allait en rajouter une couche avait quelque chose d’encore plus juteux. Dès que son nom est arrivé à son oreille Talanius a dû tout faire pour l’éliminer.
- On a un mobile plutôt important c’est vrai mais il ne s’agit pas de preuves, fit remarquer Martin.
- Viviane je peut emprunter votre ordinateur ? Je crois qu’un ami à moi vous a envoyez quelque chose.
- Oui bien sûr. Il est allumé allez-y. »

Gabriel sauta dessus une clé USB à la main. Cela ne sembla pas le déranger une seule seconde que ce genre d’appareil d’autant que la sienne était personnelle était interdit dans les locaux. Il inséra la clé dans une prise du micro de Viviane et tapota sur le clavier. Tandis que le reste de l’équipe sirotait son café lui trouva rapidement le fichier appelé caméra_feu_métro. Il le déplaça sur sa clé et dès que ce fut fini enleva celle-ci sans même utilisé le système servant à retirer les périphériques extérieurs de la machine. Il se dirigea ensuite vers un ordinateur portable posé sur la table et y inséra la clé. En deux secondes il avait ouvert un logiciel gratuit de lecture des fichiers vidéos et allait lire celle-ci dessus. Il mit sur pause et retourna l’écran vers ses camarades. Étonnamment il fit cela dans un total silence et puis il dit.

« - Que le spectacle commence. »


Toute l’équipe se pencha vers l’écran pour voir ce qu’il montrait. Il s’agissait visiblement d’une caméra de surveillance. C’était une rue de New-York. Du centre même. Semble-t-il dans Wall Street puisque c’était pour l’affaire Baker. Au départ ils ne virent rien et puis à un moment que tous ne surent déterminés un homme courra du bas de l’image vers le haut. Il venait de sortir d’une bouche de métro que l’on devinait. Sans apercevoir son visage tous comprirent qu’il s’agissait de Baker. Il obliqua tout de suite à droite et remonta la rue. Il continuait de courir sans même se retourner. Et puis du même endroit sortirent deux types. Ils avaient l’air de l’idée que l’on se fait du type louche. Chapeau et imperméable avec. Ils poursuivaient le type. Quand tout à coup celui-ci Dieu savait pourquoi se retourna. Il voulait sans doute savoir si on le suivait toujours. Et là comment dans un gag d’une émission niaise à la télé il s’emplafonna un panneau de signalisation. Sauf que le résultat était bien plus dramatique que dans l’émission. Assommé sur le coup, il fut agrippé par les deux hommes qui le relevèrent et le poussèrent dans une minuscule ruelle attenante. Il avait disparu en un éclair. Et là comme depuis le début du film les passants ne jetèrent pas un seul regard. Ils continuaient à marcher. Les quelques accrocs du shopping faisaient leurs emplettes et les types avec une valisette s’empressaient de courir vers leur bureau. Pete Baker avait disparu dans un total anonymat.

« - Et que l’on vienne pas me parler de solidarité. »

Gabriel vint alors fermer le portable. Il retourna vers le tableau.

« - Malheureusement se ne seront pas des preuves suffisantes lors d’un procès donc nous devrons faire plus. L’enquête ne fait que commencer. »

Gabriel avait juste fini de prononcer cette phrase lorsqu’il aperçu le petit groupe dans lequel il reconnut Jack et Danny. Sentant que malgré son talent immense il ne ferait pas le poids fasse à eux il concéda à tout ce petit monde un instant de retrouvailles. Il fut donc le premier à sourire à leur vue. Viviane se retourna et se fut tout l’équipe qui suivit. Alors il s’éclipsa. Il décrocha son téléphone et appella un ami.

« - Cham ?
- < Qui veux-tu que ce soit Dom Juan ? Tu m’appelles sur mon poste. >
- Bravo pour la vidéo.
- < Ah tu en as été content ? >
- Très. Dis je peut te demander un autre service.
- < Si c’est autres chose que participer à tes parties fines je suis tout ouïe. >
- L’adresse d’un certain Simon Talanius tu as ?
- < Deux secondes. Dis tu sais que tu peut le trouver tout seul dans nos dossiers ? >
- Oui mais j’adore te faire faire quelques choses. Ça t’occupes.
- < C’est ça, c’est ça. Tu as de quoi noté ? >
- Oui vas-y accouche. »

Et Gabriel griffonna sur un papier l’adresse du dit Simon Talanius. Enfin l’une de ses nombreuses adresses. Il savait que sûr le coup ils devraient travailler en collaboration avec l’antiterrorisme et l’antigang. Voir même revenir un peu sur l’enquête sur Julia Chanel. Chabakazan serait heureux. Quand il eut fini il raccrocha. À cet instant il vit le petit groupe autour de Jack se diriger vers l'ascenseur. Content que leur petite excursion se soit bien passée, juste avant que la porte se referme il fit un petit signe de la main à l’encontre de Jack. Ce dernier lui gratifia d’un beau sourire. C’est une très bonne chose pour commencer la journée. Il revint alors vers l’Open Space. L’équipe s’était à nouveau rassemblée. Il l’aperçut et ce fut Martin qui l’interrogea.

« - Où étiez vous passez ? On vous cherchait.
- Je me suis dit que c’était un moment que je devais vous laisser. Et puis j’en ai profité pour glaner quelques informations. Bon avec tout cela patronne on fait quoi ?
- On fait,... on fait ce que l’on a à faire. Martin contacte l’antigang, l’antiterrorisme, et toutes les équipes qui pourraient avoir des informations à son sujet. Je veux tout connaître de lui. Sam et Elena vous partez pour l’endroit d’où la vidéo a été tournée. Avec une équipe de l’identité vous tentez de retrouvez une trace encore plus fraîche de Baker.
- Vous pourrez obtenir des bandes des feux ou des caméras de surveillance avec un collègue à moi. Voici son numéro dites que vous venez de ma part, rajouta Gabriel tout en tendant le numéro à Samantha. »

Et là à l’instant ou le papier passa de main en main il sembla qu’au moment du contact il eut une certaine électricité entre Gabriel et Sam. Le jeune homme ne put dire d’où elle venait mais elle était là.

« - Gabriel vous venez avec moi. Nous allons rendre visite à ce charmant monsieur à l’adresse que l’on vous a dit indiqué. Je crois que nous avons une bonne conversation qui nous attend.
- Je vous suit gente dame. »

L’affaire ne faisait que commencer.
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Lun 23 Avr - 11:11

Je continues malgré l'absence de commentaires.

Lundi 21 Mai Un peu partout

C’était une maison pareille à celle du Maire de New-York qu’il avaient visité quelques jours auparavant. Ce style néo colonial très beau mais à gerbé lorsque l’on venait les quartiers nord du Bronx où les terrains à l’abandon sur la 8 Mile Road de Detroit ou à Philadelphie et Baltimore. Le luxe est encore plus choquant lorsque l’on connaît l'extrême pauvreté.

Talanius n’avait pas mis beaucoup de temps à être trouvé. Effectivement il était dans la maison que Cham avait indiqué à Gabriel et sans aucun problème il avait accepté que les agents du FBI viennent le voir. C’était sans doute le genre de type qui se croyait intouchable. Nous étions à quelques petits kilomètres de la demeure du maire dans la Queens près de Jamaïca Bay. En entrant Viviane constata qu’il s’agissait d’une ancienne maison récupéré par l’industriel Yougoslave. On dit Slovène à présent. Elle avait dû être sublime. Mais dans la véranda immense le décor était monstrueux. Le cliché typique du nouveau riche avec cuir en zèbre et coussin en strass. En plein mois de Mai, il faisait certes chaud pour cette époque mais tout de même, des filles en bikini et même en monokini s’ébrouait dans la piscine. Il étalait sa fortune comme certains étalent leurs talents. On aurait parlé de ce genre de personnage à Viviane elle n’y aurait pas crû une seconde, cela faisait trop caricatural.

« - Ce doit être votre genre cette ambiance ?
- Quoi des filles totalement nues dont on doit écarter les fesses pour voir le string ? Trop peu pour moi. Cela me rappelle trop un supermarché dans lequel on étalerait la viande sous forme de roti ficelé et dont la vente se ferait aux enchères. Personnellement j’aime les femmes mais j’aime aussi qu’elles m’aiment, et pas pour mon argent. »

Viviane resta pensive à la suite de cette réflexion. Quand à l’image du patron des lieux elle s’égratigna un peu lorsque Talanius entra.

C’était un petit homme, filiforme et quelconque. Certes il portait des lunettes de soleil bleutées et avait revêtu un costume vert clair et blanc. Mais sans cela on aurait dit le garçon ce course ou le serviteur de la maison. Comment un gabarit pareil avait pu se hisser aussi haut. Il mimait une nonchalance mais des tics nerveux le trahissait allègrement. Il bougeait la tête très souvent et ses jambes ne cessèrent de bouger pendant toute la conversation. Il s’affala sur le canapé et étendit ses bras sur le haut. Il se prenait pour Tony Montana dans Scarface mais il avait plus l’allure de Tatoo dans l’île Fantastique. Alors avec une fausse décontraction il entama la conversation.

« - Que me vaut la visite de deux agents du FBI ?
- Pete Baker cela vous dit quelque chose débuta Viviane.
- Désolé non. Un ami à vous ?
- Il doit témoigner dans le procès d’un réseau de revente de pièces détachées volées.
- Et ?
- Dans lequel vous êtes impliqué.
- Je fais pas dans le manuel moi. En ce moment je mise tout sur le spirituel.
- J’avais remarqué.
- A quoi avez-vous vu cela jeune homme ?
- À la décoration de votre intérieur bien sûr.
- Revenons en au fait. La Prométhée SA cela vous parle plus ?
- Non. Dites si c’est pour me parler de choses dont je ne sais rien vous n’auriez pas dû me déranger.
- Vous êtes l’un des principaux financiers de cette société. Société qui serait impliqué dans l’un des plus gros délits d’initiés de ces dix dernières années.
- Vous m’accusez chicano ? »

Les gardes du corps de Talanius commençait à montrer les dents. Ils étaient visiblement nerveux et prêt à buter même des agents du FBI s’ils manquaient du respect à leur patron.

« - Je dis les faits c’est tout. Baker est plus qu’un témoin gênant pour vous.
- Je ne connais pas ce Baker donc comment voulez vous qu’il soit un témoin gênant. »

Un silence lourd d’importance s’installa. Et puis sans même demandez du regard l’avis de Viviane Gabriel continua.

« - Je vais être franc avec vous. Vous voulez savoir ce que je pense. Je pense que c’est pas votre idée toute cette opération. Que vous êtes pas assez tordu pour faire un truc dans le genre mais qu’il y a des types, des financiers, des vrais qui vous ont filés le pognon pour tout cela. Vous dans l’affaire Eltec Electronics vous n’êtes qu’un intermédiaire. Mais un intermédiaire qui a vu rouge lorsque un petit con comme ce trader a commencé à s’intéresser à votre jolie opération. Il fallait pas que vos patrons voient tout capoter. Alors c’est compréhensible vous vous êtes débarrasser du problème. À votre place j’en aurais fait de même. »

Le visage de Talanius lançait des éclairs. Il était fou de rage. Osez dire devant ses hommes qu’il n’était qu’un pion, un sbire aux mains d’autres personnes c’était l’insulter. Heureusement, tout à coup quelqu’un entra dans la véranda. Il semblait pressé. Il ne prit même pas le temps de demander quoi que ce soit aux gardes du corps. Il devait être un des bras droits de Talanius. Il vint immédiatement voir son chef et lui parla sans aucune gêne à haute voix, tout juste baissa-t-il un peu le ton. Il était aidé il parlait en serbe. Il dit une phrase très courte et Talanius lui répondit dans la même langue d’une simple interjection, quelques mots tout au plus. À cet instant l’homme un peu surpris resta quelque secondes sans bouger puis le repartit peu à peu. À ce moment Gabriel se leva à son tour.

« - Je pense que l’on arrivera à rien avec cette conversation monsieur Talanius. Le mieux c’est que l’on revienne la prochaine fois avec un mandat.
- Faites donc cela. Je ne crois pas que vous y parviendriez.
- Nous verrons bien. »

Dès qu’ils furent en dehors de la véranda, sur les gravillons de l’allée Gabriel entama un petit trot. Viviane qui suivait derrière en avait marre de son attitude et vint lui rappeler.

« - Vous faites quoi là. Vous niez mon autorité, vous agressez le suspect et au final, vous partez comme un voleur ?
- Le type qui est entré.
- Oui quoi ?
- Il a dit en serbe. On a un problème avec. Talanius a répondu règle cela tout de suite.
- À parce que vous parlez le serbe aussi ?
- Disons que j’ai quelques notions. Mais je suppose que cela à voir avec Baker.
- Vous ne pensiez pas qu’il était mort.
- Un corps cela ne se cache pas aussi facilement. Et puis pour nous il faut supposer qu’ils sont en vie. C’est pas vous qui me l’avez dit ?
- Si.
- Vous conduisez il faut que je règle le lieu dans mon GPS quand on y sera.
- Vous êtes franchement étonnant Gabriel.
- Je sais. Le voilà qui sort avec une vieille Nissan. »

Les deux agents grimpèrent dans la caisse un peu déglingué de Gabriel mais qui avait tout les options et toutes les technologies modernes. Elle était garée juste à côté de l’entrée. Ils laissèrent l’automobile les dépasser d’une bonne longueur. Viviane démarra rapidement mais avança ensuite en douceur. Une bonne filature il n’y a que cela de vrai.

« - J'appelle les autres ?
- Oui allez-y. Dites vous avez fini de décider de tout ? Nathan il fait comment avec un gabarit comme vous ?
- Il fait avec, à force il s’est habitué. Vous verrez vous en ferez de même.
- Si vous le dites. »
Hio-Tin-Vho
Hio-Tin-Vho
Directeur Adjoint

Masculin Nombre de messages : 3564
Age : 38
Localisation : Sous le saule pleureur
Date d'inscription : 12/04/2006

http://echo.levillage.org

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  nathaloche Lun 23 Avr - 19:27

c'est cool
Je me mélange encore un peu avec tous les personnages mais j'attends la suite avec impatience

bravobom bravobom
nathaloche
nathaloche
Directeur Adjoint

Féminin Nombre de messages : 3996
Age : 49
Localisation : dans les bras d'enrique
Date d'inscription : 15/03/2007

http://enriquemurcianoandnath.com/cariboost1/index.html

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  clara Lun 23 Avr - 19:29

bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom bravobom

Je suis toujours accroc, c'est vrai comme dit Nataloche, y'a du monde dans cette fic Mr.Red

Vivement une suite bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce
clara
clara
Président des USA

Féminin Nombre de messages : 8775
Age : 43
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006

Revenir en haut Aller en bas

Retombées (Suite de Alone) [complète] - Page 5 Empty Re: Retombées (Suite de Alone) [complète]

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 5 sur 8 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum