Slings & Arrows
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Slings & Arrows
Mon coup de coeur du mois une série canadienne dans laquelle on retrouve notamment Paul Gross, le héros de Un Tandem de Choc.
Slings & Arrows est une série canadienne diffusée de 2003 à 2006 sur la chaîne The Movie Network. Elle comporte trois saisons de 6 épisodes chacune. Servie par des acteurs convaincants, on retrouve notamment parmi eux, Paul Gross, plus connu pour son rôle principal dans Un Tandem de Choc (Due South). Il est entouré de Stephen Ouimette, Martha Burns (The Trojan Horse), Mark McKinney (Studio 60 on the Sunset Strip), Rachel McAdams, Susan Coyne (The Trojan Horse), Don McKellar (Twitch City).
Slings & Arrows nous plonge dans les coulisses d'un festival de théâtre. Entre les répétitions, les gestions des égos et des ambitions de chacun, sur un fond Shakespearien, cette série attachante alterne moments délicieux de pure comédie et passages émouvants. L'histoire commence ainsi : Alors qu'il vient de fêter la 1ère représentation du Songe d'une nuit d'été pour l'ouverture du festival, Oliver Wells, qui a mis en scène la pièce, se fait renverser par un camion. Pour le remplacer à la tête du festival, le conseil d'administration décide de nommer Geoffrey Tennant. Geoffrey était l'acteur le plus talentueux qu'ait connu Oliver. Avec Ellen Fanshaw, l'actrice principale dans les pièces, mais aussi le grand amour de Geoffrey, ils formaient un des meilleurs trio qu'ait connu le festival. Jusqu'au jour, il y a 7 ans, où en plein milieu d'une représentation d'Hamlet, Geoffrey craqua totalement et quitta la scène. Il tomba en dépression et quitta tout, le festival, Ellen et Oliver. Il refuse de remonter sur scène depuis, et il est toujours instable mentalement, souffrant notamment souvent d'hallucinations. (source : www.serieslive.com)
Critique
Suivant le principe largement éprouvé que les coulisses sont tout autant, si ce n'est plus, passionnantes que le show lui-même, Slings & Arrows nous propulse dans des coulisses qui se révèlent toutes aussi théâtrales. Brillamment écrite, servie par des dialogues percurants, cette série est une comédie qui vous fera rire, mais qui saura également vous émouvoir et vous toucher. Résolument sombre, sarcastique tout en sachant rester léger, le ton alterne entre un cynisme pragmatique et la pureté de la passion pour le théâtre. Car c'est aussi la réussite de la série de parvenir à nous immerger dans cette atmosphère particulière et tendue, pour nous conter les difficultés et les obstacles auxquels se heurte la mise en scène de Hamlet. Le téléspectateur est happé à son tour par la tension. La pression est générée tant par la tâche à accomplir au vu des circonstances entourant cette dizaine de jours que par l'importance de l'oeuvre.
Au fur et à mesure que la série progresse, le téléspectateur se sent de plus en plus impliqué dans cette troupe de théâtre, concerné par le devenir de cette pièce. La première partie de la saison fait office de progressive immersion dans cette ambiance particulière, se concentrant sur des problèmes matériels, l'art du théâtre se heurtant aux réalités financières. C'est aussi l'occasion d'introduire proprement chaque personnage ainsi que de suivre l'enchaînement des évènements qui conduit à de telles difficultés. Puis, la seconde moitié de la saison nous fait pénétrer dans le processus de préparation de la pièce proprement dit. On suit les répétitions, les crises de nerfs et une troupe de plus en plus désabusée. Mais tout en s'intéressant au travail des jeux d'acteurs, il est aussi question des choix d'interprétation des rôles, des états d'âme et des pertes ou des excès de confiance des personnages. Geoffrey se révèle alors réellement en metteur remplissant son rôle de guide des acteurs. Tous ses dialogues passionnés finissent d'ailleurs par contaminer le téléspectateur à son tour. Si bien que même sans prédisposition pour le théâtre, cet achèvement progressif qui se déroule sous nos yeux se révèle véritablement prenant.
Mais Slings & Arrows ne se limite pas à dépeindre l'envers du décor avec un ton irrévérencieux, elle met en scène une galerie de personnages hauts en couleurs, aux personnalités très affirmées parfaitement dans le ton de cette comédie grinçante. Le personnage principal, Geoffrey est un véritable personnage de théâtre à lui-seul, se caractérisant autant par son instabilité mentale que par sa passion dévorante et contagieuse pour le théâtre. On suit en quelque sort sa rédemption. Son ancien mentor, Oliver, est mort, et il revient prendre sa place sur les lieux mêmes où sept ans auparavant il s'était brisé nerveusement en pleine représentation, à cause d'Oliver et de son amour pour une autre actrice, que Geoffrey doit à nouveau diriger. Par son excentricité, il se révèle très rafraichissant. Surtout qu'au-delà de son franc-parler, Geoffrey discute -ou plutôt se dispute- avec le fantôme d'Oliver, qui lui apparait pour lui donner des conseils ou seulement pour échanger des piques délicieusement sarcastiques. Leurs échanges sont de vrais moments de comédie pour le téléspectateur, Geoffrey ayant l'habitude de s'énerver contre le "fantôme" d'Oliver en public, sous le regard moitié-compatissant, moitié-exaspéré des autres membres du théâtre.
Mais monter une pièce de théâtre, ce n'est pas seulement avoir un metteur en scène "équipé mentalement", pour reprendre l'expression couramment utilisée dans la série, il faut aussi savoir gérer tout un ensemble de personnalités très fortes, aux motivations propres pas toujours convergentes. Il y a cette actrice vieillissante et acariâtre, qui préfère sortir avec un livreur qui pourrait être son fils pour oublier l'emprise des années. Geoffrey l'a aimée au point de perdre la raison, mais, en dépit de la rancune tenace qui existe désormais entre eux, un lien demeure. Il y a également ces jeunes actrices dont le talent n'est pas proportionnel à l'ambition, celle qui se fourvoie en désespérant son metteur en scène et celle qui rayonne mais qui ne croit pas en ses capacités. Il y a aussi cette star américaine, acteur venu tout droit d'Hollywood pour incarner Hamlet afin de gagner en crédibilité sur le marché du cinéma, en démontrant qu'il n'est pas juste une "pretty face". Il y a aussi ces seconds rôles tout juste esquissés mais qui complètent le tableau, telle celle qui en charge de la régie qui ronchonne en tentant de maintenir une cohérence dans ce désordre.
Face à cette troupe bigarée, c'est l'appel de la rentabilité, la recherche de profit dans un divertissement "dépoussiéré" de ces classiques centenaires qui ennuient toute l'audience. C'est une lutte au sein du conseil d'administration du festival, avec une représentante d'un des sponsors majeurs qui a la tête à Broadway et les dents qui rayent le plancher. Devant ces grands projets d'investissements, le téléspectateur finit par adorer détester cette caricature ambitieuse qui entraîne le manager dans ses plans.
Finalement, au bout de ces six épisodes (trop courts) que compte cette première saison, il reste un ensemble très enthousiasmant qui vous fait passer en quelques secondes du rire aux larmes. Slings & Arrows, ce sont aussi de grandes envolées lyriques et théâtrales, des duels à l'épée, des costumes bigarrés et des personnages parfaits pour se glisser dans cette comédie noire.
Bilan : Un véritable coup de coeur , cette série est une vraie réussite. Dynamique et drôle, elle sait aussi, quand il le faut, être émouvante. Elle se montre très attachante et vivante, exploitant pleinement l'originalité de son cadre, le théâtre, qui lui confère une réelle identité propre.
Si vous avez l'occasion de la voir (elle n'a malheureusement pas traversé l'Atlantique à ce jour), n'hésitez pas à vous lancer.
Bémol pour les anglophobiques, elle n'est visionnable qu'en VO pure, donc suppose un minimum de compréhension de l'anglais. Même les DVD des 3 saisons sortis en zone 1 ne contiennent aucun sous-titres, même anglais.
Slings & Arrows est une série canadienne diffusée de 2003 à 2006 sur la chaîne The Movie Network. Elle comporte trois saisons de 6 épisodes chacune. Servie par des acteurs convaincants, on retrouve notamment parmi eux, Paul Gross, plus connu pour son rôle principal dans Un Tandem de Choc (Due South). Il est entouré de Stephen Ouimette, Martha Burns (The Trojan Horse), Mark McKinney (Studio 60 on the Sunset Strip), Rachel McAdams, Susan Coyne (The Trojan Horse), Don McKellar (Twitch City).
Slings & Arrows nous plonge dans les coulisses d'un festival de théâtre. Entre les répétitions, les gestions des égos et des ambitions de chacun, sur un fond Shakespearien, cette série attachante alterne moments délicieux de pure comédie et passages émouvants. L'histoire commence ainsi : Alors qu'il vient de fêter la 1ère représentation du Songe d'une nuit d'été pour l'ouverture du festival, Oliver Wells, qui a mis en scène la pièce, se fait renverser par un camion. Pour le remplacer à la tête du festival, le conseil d'administration décide de nommer Geoffrey Tennant. Geoffrey était l'acteur le plus talentueux qu'ait connu Oliver. Avec Ellen Fanshaw, l'actrice principale dans les pièces, mais aussi le grand amour de Geoffrey, ils formaient un des meilleurs trio qu'ait connu le festival. Jusqu'au jour, il y a 7 ans, où en plein milieu d'une représentation d'Hamlet, Geoffrey craqua totalement et quitta la scène. Il tomba en dépression et quitta tout, le festival, Ellen et Oliver. Il refuse de remonter sur scène depuis, et il est toujours instable mentalement, souffrant notamment souvent d'hallucinations. (source : www.serieslive.com)
Critique
Suivant le principe largement éprouvé que les coulisses sont tout autant, si ce n'est plus, passionnantes que le show lui-même, Slings & Arrows nous propulse dans des coulisses qui se révèlent toutes aussi théâtrales. Brillamment écrite, servie par des dialogues percurants, cette série est une comédie qui vous fera rire, mais qui saura également vous émouvoir et vous toucher. Résolument sombre, sarcastique tout en sachant rester léger, le ton alterne entre un cynisme pragmatique et la pureté de la passion pour le théâtre. Car c'est aussi la réussite de la série de parvenir à nous immerger dans cette atmosphère particulière et tendue, pour nous conter les difficultés et les obstacles auxquels se heurte la mise en scène de Hamlet. Le téléspectateur est happé à son tour par la tension. La pression est générée tant par la tâche à accomplir au vu des circonstances entourant cette dizaine de jours que par l'importance de l'oeuvre.
Au fur et à mesure que la série progresse, le téléspectateur se sent de plus en plus impliqué dans cette troupe de théâtre, concerné par le devenir de cette pièce. La première partie de la saison fait office de progressive immersion dans cette ambiance particulière, se concentrant sur des problèmes matériels, l'art du théâtre se heurtant aux réalités financières. C'est aussi l'occasion d'introduire proprement chaque personnage ainsi que de suivre l'enchaînement des évènements qui conduit à de telles difficultés. Puis, la seconde moitié de la saison nous fait pénétrer dans le processus de préparation de la pièce proprement dit. On suit les répétitions, les crises de nerfs et une troupe de plus en plus désabusée. Mais tout en s'intéressant au travail des jeux d'acteurs, il est aussi question des choix d'interprétation des rôles, des états d'âme et des pertes ou des excès de confiance des personnages. Geoffrey se révèle alors réellement en metteur remplissant son rôle de guide des acteurs. Tous ses dialogues passionnés finissent d'ailleurs par contaminer le téléspectateur à son tour. Si bien que même sans prédisposition pour le théâtre, cet achèvement progressif qui se déroule sous nos yeux se révèle véritablement prenant.
Mais Slings & Arrows ne se limite pas à dépeindre l'envers du décor avec un ton irrévérencieux, elle met en scène une galerie de personnages hauts en couleurs, aux personnalités très affirmées parfaitement dans le ton de cette comédie grinçante. Le personnage principal, Geoffrey est un véritable personnage de théâtre à lui-seul, se caractérisant autant par son instabilité mentale que par sa passion dévorante et contagieuse pour le théâtre. On suit en quelque sort sa rédemption. Son ancien mentor, Oliver, est mort, et il revient prendre sa place sur les lieux mêmes où sept ans auparavant il s'était brisé nerveusement en pleine représentation, à cause d'Oliver et de son amour pour une autre actrice, que Geoffrey doit à nouveau diriger. Par son excentricité, il se révèle très rafraichissant. Surtout qu'au-delà de son franc-parler, Geoffrey discute -ou plutôt se dispute- avec le fantôme d'Oliver, qui lui apparait pour lui donner des conseils ou seulement pour échanger des piques délicieusement sarcastiques. Leurs échanges sont de vrais moments de comédie pour le téléspectateur, Geoffrey ayant l'habitude de s'énerver contre le "fantôme" d'Oliver en public, sous le regard moitié-compatissant, moitié-exaspéré des autres membres du théâtre.
Mais monter une pièce de théâtre, ce n'est pas seulement avoir un metteur en scène "équipé mentalement", pour reprendre l'expression couramment utilisée dans la série, il faut aussi savoir gérer tout un ensemble de personnalités très fortes, aux motivations propres pas toujours convergentes. Il y a cette actrice vieillissante et acariâtre, qui préfère sortir avec un livreur qui pourrait être son fils pour oublier l'emprise des années. Geoffrey l'a aimée au point de perdre la raison, mais, en dépit de la rancune tenace qui existe désormais entre eux, un lien demeure. Il y a également ces jeunes actrices dont le talent n'est pas proportionnel à l'ambition, celle qui se fourvoie en désespérant son metteur en scène et celle qui rayonne mais qui ne croit pas en ses capacités. Il y a aussi cette star américaine, acteur venu tout droit d'Hollywood pour incarner Hamlet afin de gagner en crédibilité sur le marché du cinéma, en démontrant qu'il n'est pas juste une "pretty face". Il y a aussi ces seconds rôles tout juste esquissés mais qui complètent le tableau, telle celle qui en charge de la régie qui ronchonne en tentant de maintenir une cohérence dans ce désordre.
Face à cette troupe bigarée, c'est l'appel de la rentabilité, la recherche de profit dans un divertissement "dépoussiéré" de ces classiques centenaires qui ennuient toute l'audience. C'est une lutte au sein du conseil d'administration du festival, avec une représentante d'un des sponsors majeurs qui a la tête à Broadway et les dents qui rayent le plancher. Devant ces grands projets d'investissements, le téléspectateur finit par adorer détester cette caricature ambitieuse qui entraîne le manager dans ses plans.
Finalement, au bout de ces six épisodes (trop courts) que compte cette première saison, il reste un ensemble très enthousiasmant qui vous fait passer en quelques secondes du rire aux larmes. Slings & Arrows, ce sont aussi de grandes envolées lyriques et théâtrales, des duels à l'épée, des costumes bigarrés et des personnages parfaits pour se glisser dans cette comédie noire.
Bilan : Un véritable coup de coeur , cette série est une vraie réussite. Dynamique et drôle, elle sait aussi, quand il le faut, être émouvante. Elle se montre très attachante et vivante, exploitant pleinement l'originalité de son cadre, le théâtre, qui lui confère une réelle identité propre.
Si vous avez l'occasion de la voir (elle n'a malheureusement pas traversé l'Atlantique à ce jour), n'hésitez pas à vous lancer.
Bémol pour les anglophobiques, elle n'est visionnable qu'en VO pure, donc suppose un minimum de compréhension de l'anglais. Même les DVD des 3 saisons sortis en zone 1 ne contiennent aucun sous-titres, même anglais.
Heather- Rang: Administrateur
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Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: Slings & Arrows
Maxx en avait déjà parlé sur le blog de SL et honnêtement, ça m'énerve parce que personne n'a pris le temps de penser aux pauvres angloflippés (même pas les fans plus affairés à se mettre à trente-six sur une série)... J'avoue qu'encore une fois tu me frustres (et ne parlons pas de ma copine qui est fan du très charmant Paul Gross qui s'est tapée la série sans y comprendre grand chose, parce que bon... Quand on est fan, on est prêt à tout parfois).
Et c'est le genre de programme que je vois pas trop acheté en France malheureusement... Même si France 4 pourrait faire un effort quoi... J'suis sûr que ça irait bien à la chaîne...
Et c'est le genre de programme que je vois pas trop acheté en France malheureusement... Même si France 4 pourrait faire un effort quoi... J'suis sûr que ça irait bien à la chaîne...
Re: Slings & Arrows
Oui, il me l'avait conseillé l'été dernier (Maxx et sa science en séries canadiennes), mais je n'avais pas eu le temps de la caser jusqu'à présent.Maxx en avait déjà parlé sur le blog de SL
Là, je ne peux pas faire grand chose.honnêtement, ça m'énerve parce que personne n'a pris le temps de penser aux pauvres angloflippés (même pas les fans plus affairés à se mettre à trente-six sur une série)...
La série n'est pas d'une difficulté trop technique -il y a juste le vieux anglais Shakespearien qui a du mal à passer. Le rythme est assez rapide certes, mais dans l'ensemble, je dirais difficulté moyenne pour l'anglais utilisé.
C'est vrai que c'est étrange cette absence de reconnaissance, parce que c'est quand même une série qui s'est taillée un joli succès critique et a remporté un grand nombre de Gemini Awards (les emmys canadiens). Même aux Etats-Unis, elle a reçu un très bon accueil critique...
Je ne suis même pas certaine qu'elle ait été diffusée ailleurs qu'au Canada et aux Etats-Unis... J'ai cherché en Angleterre, mais je n'ai pas trouvé... Donc, une sortie DVD en zone 2 -avec d'éventuels ST même anglais- ne semble pas devoir être envisagée.
Ca devient quand même assez rare les séries non subbées. Même les anglaises, il y a des teams qui commencent à s'y intéresser. Pour les canadiennes, c'est vrai que mise à part ReGenesis (avec un assez long délai), Little Mosque... beaucoup passent au travers.J'avoue qu'encore une fois tu me frustres
En fait, je crois que quoiqu'on puisse dire, les frontières forment toujours des barrières contre lesquels beaucoup de préjugés s'échouent.
Je parlais l'autre jour avec une amie supposée "séries ouvertes", et je me suis rendue compte qu'elle n'avait jamais regardé de séries non estampillées américaines Parce que Américain=bien, Canada/britannique = c'est le même niveau que la France, c'est ça ?
(Je n'ai pas osé mentionné l'asie... )
Désolée.
Mais c'est quand même pas fréquent que je zoome sur une série non subbée, non ?
D'un autre côté, celle-ci le méritait vraiment. A fortiori au vu de son absence de reconnaissance.
Heather- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 5797
Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: Slings & Arrows
Ma concentration sur un épisode a ses limites... Je pourrais sûrement suivre, mais toute une série, je crois que ça me fatiguerait et que je décrocherais forcément...Heather a écrit:La série n'est pas d'une difficulté trop technique -il y a juste le vieux anglais Shakespearien qui a du mal à passer. Le rythme est assez rapide certes, mais dans l'ensemble, je dirais difficulté moyenne pour l'anglais utilisé.
Y'a des séries comme ça qui sont oubliées... C'est dommage, j'aime bien Paul Gross (et bon, les Canadiens auraient pu faire un p'tit doublage, normalement, ils sont bilingues, alors, hein... Sniff...).C'est vrai que c'est étrange cette absence de reconnaissance, parce que c'est quand même une série qui s'est taillée un joli succès critique et a remporté un grand nombre de Gemini Awards (les emmys canadiens). Même aux Etats-Unis, elle a reçu un très bon accueil critique...
Je ne suis même pas certaine qu'elle ait été diffusée ailleurs qu'au Canada et aux Etats-Unis... J'ai cherché en Angleterre, mais je n'ai pas trouvé... Donc, une sortie DVD en zone 2 -avec d'éventuels ST même anglais- ne semble pas devoir être envisagée.
Oui (et tant mieux quelque part, même si c'est pas moi qui en profite)... Même si je dois toujours mal choisir celles que j'aimerai voir... (En même temps, je crois que c'était pas forcément des récentes... )Ca devient quand même assez rare les séries non subbées.
Ca doit être ça (il y en a qui ont certain snobisme... Même si ça ne concerne parfois que la France ! ). C'est juste qu'on a sûrement été plus habitué à voir ce que faisait les Américains que les autres (et bon, on écrème sûrement un peu au passage. Pas forcément dans le bon sens non plus). Allez, on va croire que la nouvelle génération de sériephiles sera plus ouverte... Amen ! Même si pour l'Asie, ça passera plus par les animéphiles que les sériephiles je pense... (J'sais pas si y'en a beaucoup qui regardent des séries asiatiques comme ça, sans s'intéresser plus que ça aux mangas ou aux animés... ).En fait, je crois que quoiqu'on puisse dire, les frontières forment toujours des barrières contre lesquels beaucoup de préjugés s'échouent.
Je parlais l'autre jour avec une amie supposée "séries ouvertes", et je me suis rendue compte qu'elle n'avait jamais regardé de séries non estampillées américaines Parce que Américain=bien, Canada/britannique = c'est le même niveau que la France, c'est ça ?
(Je n'ai pas osé mentionné l'asie... )
Roooh, non, je te rassure... Nan mais des fois c'est juste que j'attends la VF, alors forcément... Faut que je patiente !Désolée.
Mais c'est quand même pas fréquent que je zoome sur une série non subbée, non ?
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