Réminiscence
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Pandi
Mouchette
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Réminiscence
Un petit shot qui ne vaut pas tripette, mais la scène dans la banque de l'épisode 3 saison 7 m'a trop marquée... Je n'ai pas vu l'épisode, seulement l'extrait, donc pas de lien avec le reste de l'épisode...
********************
-A terre ! A terre ! Mains sur la tête !
Les trois hommes armés venaient de faire irruption dans la banque, menaçant les «clients» de leurs mitraillettes. Martin serra plus fermement son arme, tentant de prendre une bonne respiration sans faire trop de bruit. Bien qu’il doutât pouvoir être entendu dans la confusion et les cris. Repoussant toute pensée pouvant détourner sa concentration sur la tâche à accomplir, il compta trois secondes et se leva, déterminé :
-On ne bouge plus ! FBI ! Posez vos armes !
Martin mit en joue l’homme le plus proche de lui, confiant en son coéquipier. Et en effet, Danny arriva une fraction de seconde plus tard, profitant de l’effet de surprise due à l’apparition de Martin.
-FBI ! A genoux ! Maintenant ! Maintenant !
Martin sentit un léger poids s’enlever de son estomac. Malgré sa pleine confiance en Danny, se savoir une fraction de seconde seul devant trois hommes armés de mitraillettes lui avait fait quelque chose. Une vision fugitive d’arme mitraillant dans sa direction lui passa devant les yeux. Vision qu’il chassa d’un clignement de paupières.
-Vous êtes entièrement cernés ! Déposez vos armes ou nous ouvrons le feu !
Martin savait qu’il se montrait assuré, autoritaire. D’ailleurs, deux des hommes lui obéirent, comprenant qu’ils n’avaient pas le choix. Cela n’arrivait pas souvent que des gens comme ça comprennent et surtout acceptent si vite que tout est fini, et qu’il vaut mieux déposer les armes. Il leur jeta rapidement un coup d’œil, pour revenir encore plus vite sur le troisième homme, qui n’avait toujours pas lâché son arme. Une forte tête… ou un crétin, pensa Martin. Il n’aimait pas ça, car tout au fond de lui, il sentait ce sentiment, comme une bête tapie qui n’attend pour sortir que le plus mauvais moment ; ce sentiment qu’il était vulnérable, qu’il pouvait souffrir, et mourir… S’il laissait parler ce sentiment, il perdrait ses moyens. S’il laissait des souvenirs remonter dans sa mémoire, ces visions et ces sons, ces chocs contre sa poitrine… Martin pinça les narines, se concentrant sur sa mission.
-Posez votre arme !
Aucune hésitation dans sa voix, aucun tremblement. L’homme hésita.
-J’ai dit : posez cette arme !
Et Martin sut exactement ce qui allait se passer. C’était comme si tous ses sens se mettaient à fonctionner en démultiplié. Il n’eut aucune hésitation dans son geste, aucun tremblement. Il pressa deux fois la détente, visant le gilet pare-balles, au moment où l’homme tourna son arme contre lui. Il s’approcha ensuite, déterminé, de l’homme maintenant à terre, ordonnant aux autres agents de bouger. Ces derniers se mirent instantanément au travail, sécurisant les armes. Martin ramassa la mitraillette de l’homme qui gémissait, la passa à un collègue. En rangeant son arme dans son étui, il se sentit étrangement vulnérable, malgré l’entourage des autres agents, malgré la fin de toute menace. Il enleva la cagoule de l’homme, essayant de bloquer la sensation d’un trottoir humide et froid dans son dos.
-Ce n’est pas Reynolds.
Sa voix était rauque. Cela pouvait passer pour le fait que la tension de l’embuscade était partie, qu’il avait crié plusieurs fois. Mais lui savait que c’était le barrage des souvenirs qui laissait passer le trop-plein. Il regarda et écouta Danny qui enlevait les cagoules des deux autres types, donna encore quelques ordres, puis s’éloigna discrètement. Il avait besoin d’être au calme pour se recentrer. Il avait pourtant déjà été dans des situations tendues depuis sa blessure, mais aujourd’hui, il avait ressenti plus fortement son angoisse. Est-ce que cela allait être de pire en pire ? De quelle façon réagirait-il à ce stress supplémentaire? Il réfléchit à ses sentiments, tentant de comprendre où il en était. Aujourd’hui, dans cette banque, il avait réussi à canaliser ses peurs, à les maintenir en équilibre entre la panique et le trop-plein d’assurance. Et il comprenait que c’était ainsi qu’il devait travailler : ne pas enfouir ces peurs, mais ne pas les laisser s’exprimer en-dehors de son contrôle. Et quel meilleur contrôle que d’en parler à un ami ? Martin se tourna soudain, sentant une présence derrière lui. Danny était à quelques mètres, il le regardait calmement. Martin le fixa dans les yeux.
-Martin, est-ce que ça va ?
Martin hocha la tête lentement.
-Bon boulot, aujourd’hui, lui sourit Danny.
Martin sourit lui aussi. Par sa présence, par deux petites phrases anodines, Danny lui rappelait qu’il pouvait compter sur lui. Il était l’ami qu’il lui fallait. Martin respira un bon coup, et se dirigea vers la sortie avec son ami. Il lui posa la main sur l’épaule :
-Yep, joli coup.
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-A terre ! A terre ! Mains sur la tête !
Les trois hommes armés venaient de faire irruption dans la banque, menaçant les «clients» de leurs mitraillettes. Martin serra plus fermement son arme, tentant de prendre une bonne respiration sans faire trop de bruit. Bien qu’il doutât pouvoir être entendu dans la confusion et les cris. Repoussant toute pensée pouvant détourner sa concentration sur la tâche à accomplir, il compta trois secondes et se leva, déterminé :
-On ne bouge plus ! FBI ! Posez vos armes !
Martin mit en joue l’homme le plus proche de lui, confiant en son coéquipier. Et en effet, Danny arriva une fraction de seconde plus tard, profitant de l’effet de surprise due à l’apparition de Martin.
-FBI ! A genoux ! Maintenant ! Maintenant !
Martin sentit un léger poids s’enlever de son estomac. Malgré sa pleine confiance en Danny, se savoir une fraction de seconde seul devant trois hommes armés de mitraillettes lui avait fait quelque chose. Une vision fugitive d’arme mitraillant dans sa direction lui passa devant les yeux. Vision qu’il chassa d’un clignement de paupières.
-Vous êtes entièrement cernés ! Déposez vos armes ou nous ouvrons le feu !
Martin savait qu’il se montrait assuré, autoritaire. D’ailleurs, deux des hommes lui obéirent, comprenant qu’ils n’avaient pas le choix. Cela n’arrivait pas souvent que des gens comme ça comprennent et surtout acceptent si vite que tout est fini, et qu’il vaut mieux déposer les armes. Il leur jeta rapidement un coup d’œil, pour revenir encore plus vite sur le troisième homme, qui n’avait toujours pas lâché son arme. Une forte tête… ou un crétin, pensa Martin. Il n’aimait pas ça, car tout au fond de lui, il sentait ce sentiment, comme une bête tapie qui n’attend pour sortir que le plus mauvais moment ; ce sentiment qu’il était vulnérable, qu’il pouvait souffrir, et mourir… S’il laissait parler ce sentiment, il perdrait ses moyens. S’il laissait des souvenirs remonter dans sa mémoire, ces visions et ces sons, ces chocs contre sa poitrine… Martin pinça les narines, se concentrant sur sa mission.
-Posez votre arme !
Aucune hésitation dans sa voix, aucun tremblement. L’homme hésita.
-J’ai dit : posez cette arme !
Et Martin sut exactement ce qui allait se passer. C’était comme si tous ses sens se mettaient à fonctionner en démultiplié. Il n’eut aucune hésitation dans son geste, aucun tremblement. Il pressa deux fois la détente, visant le gilet pare-balles, au moment où l’homme tourna son arme contre lui. Il s’approcha ensuite, déterminé, de l’homme maintenant à terre, ordonnant aux autres agents de bouger. Ces derniers se mirent instantanément au travail, sécurisant les armes. Martin ramassa la mitraillette de l’homme qui gémissait, la passa à un collègue. En rangeant son arme dans son étui, il se sentit étrangement vulnérable, malgré l’entourage des autres agents, malgré la fin de toute menace. Il enleva la cagoule de l’homme, essayant de bloquer la sensation d’un trottoir humide et froid dans son dos.
-Ce n’est pas Reynolds.
Sa voix était rauque. Cela pouvait passer pour le fait que la tension de l’embuscade était partie, qu’il avait crié plusieurs fois. Mais lui savait que c’était le barrage des souvenirs qui laissait passer le trop-plein. Il regarda et écouta Danny qui enlevait les cagoules des deux autres types, donna encore quelques ordres, puis s’éloigna discrètement. Il avait besoin d’être au calme pour se recentrer. Il avait pourtant déjà été dans des situations tendues depuis sa blessure, mais aujourd’hui, il avait ressenti plus fortement son angoisse. Est-ce que cela allait être de pire en pire ? De quelle façon réagirait-il à ce stress supplémentaire? Il réfléchit à ses sentiments, tentant de comprendre où il en était. Aujourd’hui, dans cette banque, il avait réussi à canaliser ses peurs, à les maintenir en équilibre entre la panique et le trop-plein d’assurance. Et il comprenait que c’était ainsi qu’il devait travailler : ne pas enfouir ces peurs, mais ne pas les laisser s’exprimer en-dehors de son contrôle. Et quel meilleur contrôle que d’en parler à un ami ? Martin se tourna soudain, sentant une présence derrière lui. Danny était à quelques mètres, il le regardait calmement. Martin le fixa dans les yeux.
-Martin, est-ce que ça va ?
Martin hocha la tête lentement.
-Bon boulot, aujourd’hui, lui sourit Danny.
Martin sourit lui aussi. Par sa présence, par deux petites phrases anodines, Danny lui rappelait qu’il pouvait compter sur lui. Il était l’ami qu’il lui fallait. Martin respira un bon coup, et se dirigea vers la sortie avec son ami. Il lui posa la main sur l’épaule :
-Yep, joli coup.
FIN
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Réminiscence
J'ai eu peur! Bravo, tu as très bien exprimé les sentiments de Martin et en plus Danny était là, près de lui.
Pandi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 222
Age : 49
Localisation : Québec
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: Réminiscence
Beau parallèle entre les deux scènes.
Durant l'épisode, j'avoue y avoir pensé aussi. Je trouve à cet effet le jeu d'Eric parfait dasn cette scène. Pour ceux qui suivent la série, il est évident à ce moment là que Martin pense à la fusillade...On peut le lire dans ses yeux et sa façon de bouger.
Bref; bien vu miss et tu recommences quand tu veux. Si tes shots qui ne valent pas tripette sont tous du même acabie ben je dis...envoie !!!
Durant l'épisode, j'avoue y avoir pensé aussi. Je trouve à cet effet le jeu d'Eric parfait dasn cette scène. Pour ceux qui suivent la série, il est évident à ce moment là que Martin pense à la fusillade...On peut le lire dans ses yeux et sa façon de bouger.
Bref; bien vu miss et tu recommences quand tu veux. Si tes shots qui ne valent pas tripette sont tous du même acabie ben je dis...envoie !!!
mimi- Directeur du FBI
- Nombre de messages : 4074
Age : 50
Localisation : Aux MAA ( Martin's Addicted Anonyms )
Date d'inscription : 16/03/2006
Re: Réminiscence
Merci à vous deux
Je ne peux pas dire mieux!Je trouve à cet effet le jeu d'Eric parfait dasn cette scène.
Tu me fais vraiment rougir, làSi tes shots qui ne valent pas tripette sont tous du même acabie ben je dis...envoie !!!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Réminiscence
Rougis Mouchette, rougis...
Je reviens sur le forum après deux jours d'absence, et qu'est-ce que c'est que je vois ???? Deux shots, un de Mimi et un de toi... Trop gâtée la fille..
Bon, je n'ai pas vu la scène en question, mais ça ne m'a aucunement dérangée pour lire ton shot
Et quand tu veux tu repostes ...
Je reviens sur le forum après deux jours d'absence, et qu'est-ce que c'est que je vois ???? Deux shots, un de Mimi et un de toi... Trop gâtée la fille..
Bon, je n'ai pas vu la scène en question, mais ça ne m'a aucunement dérangée pour lire ton shot
Et quand tu veux tu repostes ...
Re: Réminiscence
Merci pour ton comm' clairounett
Et si tu veux voir cette magnifique scène de la banque, c'est par là:
http://www.federalthreesome.net/
(Il faut aller sur "extras")
Et si tu veux voir cette magnifique scène de la banque, c'est par là:
http://www.federalthreesome.net/
(Il faut aller sur "extras")
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Réminiscence
Finalement, tu as pu voir cette magnifique scène?clairounett a écrit:Merci Mouchette, j'y cours !!!
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Réminiscence
Bien sûr... Qu'est-ce que j'aurai pas loupé sinon !!! Merci pour le lien..
Par contre en te voyant mettre un message ici, je pensais que tu mettais un autre shot...
Par contre en te voyant mettre un message ici, je pensais que tu mettais un autre shot...
Re: Réminiscence
Désolée pour le faux espoir... C'est uniquement dans ma p'tite tête pour le moment, je ne sais pas si je vais pouvoir en faire quelque chose de potable...
Et concernant le lien: il y a maintenant les extraits de l'épisode de cette semaine, avec une jolie scène de Martin (même si tout le monde aurait préféré que le "suspens" dure plus longtemps).
Et concernant le lien: il y a maintenant les extraits de l'épisode de cette semaine, avec une jolie scène de Martin (même si tout le monde aurait préféré que le "suspens" dure plus longtemps).
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Réminiscence
Merci nonie
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Réminiscence
oh mouchette j'avais pas vu ce shot !!!
il est génial punais il est super rrr notre marty !!et en plus poucombler mon bonheur de lire ce shot tu y as mis mon dan j'adore !!!!
encore allez je suis certaine que tu vas nous en faire des tas d'autres
il est génial punais il est super rrr notre marty !!et en plus poucombler mon bonheur de lire ce shot tu y as mis mon dan j'adore !!!!
encore allez je suis certaine que tu vas nous en faire des tas d'autres
Re: Réminiscence
Merci pour ce commentaire enthousiaste, nathaloche
Je trouve difficile de faire des fics sans mettre un minimum de Danny, ils vont si bien ensemble
Je trouve difficile de faire des fics sans mettre un minimum de Danny, ils vont si bien ensemble
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 42
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
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