Skins
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Skins
Pour palier le chomage technique dû à la grève... Un zoom sur une série qui débarque sur Canal + le 6 décembre prochain.
Skins est une série britannique, diffusée sur Channel 4 en début d'année 2007. Ayant rencontré un succès convaincant, une seconde saison a été commandée par la chaîne.
Les scénaristes anglais savent y faire pour capter avec un style rafraîchissant les tranches de vie d'un genre pourtant surexploité. Skins met en scène un groupe d'amis, âgés de 16 à 18 ans. Vivant à Bristol, dans le sud ouest de l'Angleterre, ils traversent ensemble les affres de l'adolescence. A la lecture du synopsis, rien de révolutionnaire en vue qui attirerait l'attention du téléspectateur.
Pourtant, Skins se démarque du teen show classique, préférant suivre les traces d'un Sugar Rush plus que des introspections Dawson-iennes. Initialement, au-delà des provocations affichées, le premier épisode laissait pourtant craindre à un énième clone, certes pas trop mal écrit, mais trop convenu pour afficher ces prétentions d'originalité. Un adolescent populaire et une bande d'amis gravitant autour de son univers, confrontés aux impatientes pulsions de l'amour, le tout sur fond de fêtes agitées. Or, la force de la série se révèle véritablement dans le deuxième épisode.
Ce dernier est centré sur Cassie, adolescente fragile, anorexique se laissant dériver dans le monde qui l'entoure. Ce portrait tendre et détaché est construit avec subtilité. Réussissant à toucher et intriguer le téléspectateur, il permet aussi d'apprécier véritablement la bande de personnages que la série met en scène. C'est qu'en effet, sauf quelques rares exceptions, chaque épisode se concentre sur un des personnages, nous immiscant dans sa vie avec une sobriété à la fois pleine de distance mais pourtant tellement directe, sans artifice mais presque trop brutale. La série réussit ainsi ce mélange ambigü qui demeure une marque de fabrique des séries britanniques particulièrement prisée.
Les problèmes du personnage sont l'occasion pour les scénaristes de traiter d'un thème plus général. Assumant avec une gourmandise assumée, le cadre rafraîchissant de tous les excès du précepte "sex, drug & rock'n'roll", la série développe en parallèle des thématiques plus profondes, telle que le rapport à la religion ou l'homosexualité. Chaque personnage incarne un stéréotype, du beau garçon populaire à la jeune fille aux troubles alimentaires, en passant par le musulman, la jolie fille amoureuse, l'homosexuel ou encore le looser coincé dans l'ombre de son meilleur ami. Mais, loin d'emprisonner la série dans des stéréotypes faciles, les scénaristes exploitent habilement cette base de départ pour développer un condensé de vies adolescentes, marquant le téléspectateur par la brusque franchise du traitement.
Bilan
Skins n'est pas une série réaliste au sens premier du terme. Tous les excès y apparaissent volontairement concentrés. Tout est amplifié. Et pourtant, au-delà de cette provocation presque trash, portée par une étrange cohésion de groupe reposant sur la fragilité d'amitiés adolescentes, la série réussit à nous faire croire en elle, dans la réalité de ces personnages en quête d'eux-mêmes.
L'intensité des émotions et la justesse des dialogues confèrent une légitimité à cette chronique de mal être adolescent, tranche de vie d'une certaine jeunesse britannique. Parfois brouillonne, souvent excessive (notamment dans le final de la saison), mais aussi touchante par l'écriture naïve de scénaristes qui s'efforcent de capter des moments impossible à retranscrire sur papier, Skins est une bouffée d'oxygène dans le paysage standardisé des teen show actuels.
Skins est une série britannique, diffusée sur Channel 4 en début d'année 2007. Ayant rencontré un succès convaincant, une seconde saison a été commandée par la chaîne.
Les scénaristes anglais savent y faire pour capter avec un style rafraîchissant les tranches de vie d'un genre pourtant surexploité. Skins met en scène un groupe d'amis, âgés de 16 à 18 ans. Vivant à Bristol, dans le sud ouest de l'Angleterre, ils traversent ensemble les affres de l'adolescence. A la lecture du synopsis, rien de révolutionnaire en vue qui attirerait l'attention du téléspectateur.
Pourtant, Skins se démarque du teen show classique, préférant suivre les traces d'un Sugar Rush plus que des introspections Dawson-iennes. Initialement, au-delà des provocations affichées, le premier épisode laissait pourtant craindre à un énième clone, certes pas trop mal écrit, mais trop convenu pour afficher ces prétentions d'originalité. Un adolescent populaire et une bande d'amis gravitant autour de son univers, confrontés aux impatientes pulsions de l'amour, le tout sur fond de fêtes agitées. Or, la force de la série se révèle véritablement dans le deuxième épisode.
Ce dernier est centré sur Cassie, adolescente fragile, anorexique se laissant dériver dans le monde qui l'entoure. Ce portrait tendre et détaché est construit avec subtilité. Réussissant à toucher et intriguer le téléspectateur, il permet aussi d'apprécier véritablement la bande de personnages que la série met en scène. C'est qu'en effet, sauf quelques rares exceptions, chaque épisode se concentre sur un des personnages, nous immiscant dans sa vie avec une sobriété à la fois pleine de distance mais pourtant tellement directe, sans artifice mais presque trop brutale. La série réussit ainsi ce mélange ambigü qui demeure une marque de fabrique des séries britanniques particulièrement prisée.
Les problèmes du personnage sont l'occasion pour les scénaristes de traiter d'un thème plus général. Assumant avec une gourmandise assumée, le cadre rafraîchissant de tous les excès du précepte "sex, drug & rock'n'roll", la série développe en parallèle des thématiques plus profondes, telle que le rapport à la religion ou l'homosexualité. Chaque personnage incarne un stéréotype, du beau garçon populaire à la jeune fille aux troubles alimentaires, en passant par le musulman, la jolie fille amoureuse, l'homosexuel ou encore le looser coincé dans l'ombre de son meilleur ami. Mais, loin d'emprisonner la série dans des stéréotypes faciles, les scénaristes exploitent habilement cette base de départ pour développer un condensé de vies adolescentes, marquant le téléspectateur par la brusque franchise du traitement.
Bilan
Skins n'est pas une série réaliste au sens premier du terme. Tous les excès y apparaissent volontairement concentrés. Tout est amplifié. Et pourtant, au-delà de cette provocation presque trash, portée par une étrange cohésion de groupe reposant sur la fragilité d'amitiés adolescentes, la série réussit à nous faire croire en elle, dans la réalité de ces personnages en quête d'eux-mêmes.
L'intensité des émotions et la justesse des dialogues confèrent une légitimité à cette chronique de mal être adolescent, tranche de vie d'une certaine jeunesse britannique. Parfois brouillonne, souvent excessive (notamment dans le final de la saison), mais aussi touchante par l'écriture naïve de scénaristes qui s'efforcent de capter des moments impossible à retranscrire sur papier, Skins est une bouffée d'oxygène dans le paysage standardisé des teen show actuels.
Heather- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 5797
Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: Skins
Tu ne l'aimes pas,Cassie ?Maxx a écrit:cassie
Avec Maxxie, ce sont les deux personnages les mieux dépeints et construit je trouve.
Heather- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 5797
Age : 39
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: Skins
c'est tout le contraire ça aurait mieux passé avec ce smiley làHeather a écrit:Tu ne l'aimes pas,Cassie ?Maxx a écrit:cassie
Avec Maxxie, ce sont les deux personnages les mieux dépeints et construit je trouve.
Maxx- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 148
Date d'inscription : 13/09/2007
Re: Skins
1x02 "Cassie"
Hum… J’adore le personnage de Cassie, sa voix française, son allure, sa nature fragile… Mais je suis désolé, cette entrée en matière est un peu trop… trash pour moi… Ok, une nouvelle fois, je suis persuadé que ce genre de réveil peut exister, mais j’ai du mal avec l’exagération dont fait parfois preuve la série… Reste que ce petit focus sur Cassie est véritablement savoureux. On la voit se battre pour cacher sa maladie, aux autres, à elle-même, avec les techniques (le fameux « découper/questionner/tout mettre à la poubelle finalement ! » ou encore les points ailleurs que dans ses poches pour passer l’épreuve finale de la balance). Et on découvre sa famille, très peu pudique, la vache… :blink: Assez impressionnant (et déroutant quelque part). Par contre, le coup des SMS qu’elle croit recevoir (et même si on reste plus ou moins dan le flou à ce propos), on le comprend assez vite. Mais bon, c’est plutôt dans la lutte qu’elle s’impose à elle-même que ça rend la chose intéressante.
Du côté des autres, même reproches que pour le pilote. Les histoires avec les profs ou psy sont un peu invraisemblables et j’ai toujours du mal avec la façon dont ils s’adressent à eux. Le coup du Barge (vraiment, quelle moustache de dingue il a lui aussi ! :honte: ) qui vient au lycée n’augure toujours rien de bon quant à cette story-line, en trop dans ce type de série (ça a un côté Nip/tuckien qui ne m'intéresse pas trop)…
Mais bon épisode dans l’ensemble… J’apprécie vraiment Cassie… ^_^
Hum… J’adore le personnage de Cassie, sa voix française, son allure, sa nature fragile… Mais je suis désolé, cette entrée en matière est un peu trop… trash pour moi… Ok, une nouvelle fois, je suis persuadé que ce genre de réveil peut exister, mais j’ai du mal avec l’exagération dont fait parfois preuve la série… Reste que ce petit focus sur Cassie est véritablement savoureux. On la voit se battre pour cacher sa maladie, aux autres, à elle-même, avec les techniques (le fameux « découper/questionner/tout mettre à la poubelle finalement ! » ou encore les points ailleurs que dans ses poches pour passer l’épreuve finale de la balance). Et on découvre sa famille, très peu pudique, la vache… :blink: Assez impressionnant (et déroutant quelque part). Par contre, le coup des SMS qu’elle croit recevoir (et même si on reste plus ou moins dan le flou à ce propos), on le comprend assez vite. Mais bon, c’est plutôt dans la lutte qu’elle s’impose à elle-même que ça rend la chose intéressante.
Du côté des autres, même reproches que pour le pilote. Les histoires avec les profs ou psy sont un peu invraisemblables et j’ai toujours du mal avec la façon dont ils s’adressent à eux. Le coup du Barge (vraiment, quelle moustache de dingue il a lui aussi ! :honte: ) qui vient au lycée n’augure toujours rien de bon quant à cette story-line, en trop dans ce type de série (ça a un côté Nip/tuckien qui ne m'intéresse pas trop)…
Mais bon épisode dans l’ensemble… J’apprécie vraiment Cassie… ^_^
Re: Skins
tiens ça me fait penser à ça
http://www.digitalspy.co.uk/tv/blog/tubetalk/
video faite pour noel (désolé slt en vo)
http://www.digitalspy.co.uk/tv/blog/tubetalk/
video faite pour noel (désolé slt en vo)
Maxx- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 148
Date d'inscription : 13/09/2007
Re: Skins
Je viens de voir les quatre premiers épisodes et c'est vraiment une série intéressante et captivante. Moi qui ne suit pas fan de ce genre là, les personnages réussissent à me captiver, et ça vient en grande partie de l'interprétation des acteurs. Ma préférée reste Cassie pour l'instant, elle me touche vraiment.
**Audrey**- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 117
Age : 36
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Skins
Yep, j'aime beaucoup ce personnage et l'actrice (et la comédienne de doublage aussi pour l'occasion)...**Audrey** a écrit:Ma préférée reste Cassie pour l'instant, elle me touche vraiment.
Re: Skins
les séries britaniques finissent toutes dans la joie et la bonne humeur en ce moment
Maxx- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 148
Date d'inscription : 13/09/2007
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