FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace }
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Eli Stone

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Eli Stone Empty Eli Stone

Message  Heather Dim 23 Mar - 15:36

Eli Stone est un drama créé par Greg Berlanti (Everwood, Brothers & Sisters) et Greg Guggenheim (Jack et Bobby). On y retrouve Johnny Lee Miller (Smith), Victor Garber (Alias) et Loretta Devine (Boston Public). A découvrir sur le réseau ABC dès la mi-saison 2007/08.

Synopsis :
Eli Stone s'est construit une carrière pleine de succès, il travaille aujourd'hui pour les plus grandes et riches entreprises de la côté ouest des Etats-Unis. Mais après avoir expérimenté une série d'étranges halucinations, Eli tente de trouver un sens plus profond à sa vie tout en essayant de ne pas perdre son travail et de ne pas détruire la relation qu'il a avec la fille de son patron. Après avoir découvert un anévrisme dans son cerveau, il se demande si sa condition est vraiment médicale ou s'il n'est pas devenu un véritable prophète avec des capacités supérieures et une mission sur Terre.

Une ouverture de topic sur une série prochainement annulée, mais tant pis, c'est le moment où jamais d'en parler !

Eli Stone Elistone

Je n'avais pas d'attente particulière à l'encontre de cette petite série de midseason, venue surtout compléter des programmes sériephiles quelque peu clairsemés. Et pourtant, l'air de rien, au bout de ces huit épisodes, Eli Stone est devenu un rendez-vous attendu chaque semaine avec une certaine impatience. D

Attachante dramédie savamment dosée, ce n'est pourtant pas dans son côté judiciaire que la série réussit à convaincre son public. Si effectivement, la comparaison avec certaines cousines de David E. Kelley s'impose malgré nous à notre esprit, elle ne tient pas véritablement la durée d'un épisode. Certes, les hallucinations musicales, puis visuelles, nous conduisent à certains parallèles, mais le niveau des intrigues judiciaires atteint difficilement le David E. Kelley des mauvais jours. Un côté caricatural assumé, parfois un peu maladroit, empêche le téléspectateur de s'investir vraiment dans les affaires d'Eli. Quant aux plaidoiries et discours que nous offrent certaines affaires, disons que n'est pas David E. Kelley qui veut, et que cela tombe souvent à plat si nos souvenirs réactivent certaines plaidoiries.
Mais la série ne prend pas ombrage de cette faiblesse structurelle. J'ai l'impression que le côté judiciaire, insuffisamment travaillé, sert avant tout de background, donnant à l'originalité de la série l'occasion de s'exprimer, sans qu'elle cultive pourtant pleinement le genre judiciaire. Il n'y a qu'à voir la maladresse avec laquelle la série tente de développer une autre intrigue judiciaire, notamment le cas du joueur de base-ball incarné par un ex de The Practice (oui, c'est un signe:p), intrigue inutile qui fait plutôt office de pause pour la "véritable" histoire.

Au contraire, l'atout d'Eli Stone réside plutôt dans son ambiance oscillant étonnamment entre drama et comédie, entre sérieux et légèreté, un comique de situation jamais trop loin, et, surtout, un personnage central très attachant qui parvient à créer une empathie quasi-immédiate avec le téléspectateur, qui est ensuite cultivée au fil des épisodes. Les réactions d'Eli, sa philosophie de la vie comme sa vision de son travail, sont façonnées au fil des épisodes avec tact, une certaine finesse même par moment.
Ce qui fait la force d'Eli Stone, c'est finalement cette humanité quelque peu désarmante qui se révèle dans les épreuves que doit affronter Eli. Les personnages secondaires incarnent également chacun un stéréotype, ce qui n'exclut cependant quelques surprises agréables de la part de plusieurs d'entre eux, face à certaines situations.

Le caractère transcendental d'Eli Stone, inhérent aux bases de la série, n'est pas développé de façon exacerbée ou trop religieuse. La mythologie se tisse peu à peu, notamment en étudiant les rapports d'Eli avec son père, sans tomber dans un complexe excessif d'élan messianique et/ou de super-héros qui risquerait d'être très indigeste. Le pragmatisme savamment entretenu d'Eli, golden boy à contre-courant, anti-héros malgré lui, permet justement d'éviter cet écueil.

Bilan : C'est une dramédie légère et rafraichissante qui utilise des ficelles classiques, mais se révèle très attachante, finalement tellement humaine qu'elle en devient touchante.
Un divertissement agréable, honnête et sans arrogance, que l'on doit apprécier pour ces qualités, et non pour ses incursions pas toujours très équilibrées, ni inspirées dans le judiciaire.
Heather
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