Dernier souhait d'un homme brisé...

Bon, ce n'est pas très original de commencer par poster une fic, mais je l'ai écrite hier et je voulais juste avoir votre avis
Je suis toute nouvelle, donc je connais personne [bien que j'ai lu la moitié des fics des grands écrivains du forum], m'enfin bon, c'est mieux pour prendre les tomates...
J'ai un peu tâtonné et c'est ma première fic sur la série, mais je n'en suis pas très, très fière, je trouve, j'ai déjà fait mieux. Je me lance d'un coup, et j'adore les trucs courts, un brin triste, mais... enfin en clair je sais pas si ça va vous plaire. Ai bien relu, normalement y a pas de fautes d'orthographe [ou presque, hein ^^] donc ça facilite la lecture..
Bon, assez bavarder ^^ !
Si, dernière chose : je l'ai écrite en me basant de "Si seulement je pouvais lui manquer", une des nombreuses chansons de Calogero. [Respect pour la chanson, c'est ma préférée ]
Bonne lecture !

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Cela faisait deux semaines. Deux semaines qu’il était enfin sortit de l’hôpital, deux semaines qu’il était de nouveau en « vie ». Et il refusait de l’admettre, mais il avait changé, après cette fusillade où il avait faillit passer de l’autre côté. Il pouvait dire qu’il y avait frôlé la mort. Mais ça n’était pas cela qui le préoccupait. Non, ce qui le dérangeait, c’était qu’il n’était jamais venu le voir, et qui, depuis son enfance, l’ignorait éperdument.



Martin referma la porte qui claqua et se laissa tomber sur le canapé, au milieu d’un « bordel » comme ça n’est pas permis. Il y avait bien longtemps que tenir son appartement en bon état lui était sortit de la tête. Depuis sa sortie, à vrai dire. Et il n’attendait qu’une chose. Les yeux rivés sur le téléphone fixe, sur cette petite table face à lui. Il attendait un simple appel de son père. Pourquoi donc n’appelait-il pas ? Pour… pour au moins prendre de ses nouvelles. Pourquoi n’assumait-il pas son rôle de père ? Il lui suffisait de saisir le combiné et d’appeler son fils. Mais il ne le faisait pas.



Il ferma les yeux. C’est dans la logique, non ? Un père doit être présent pour son fils, surtout quand il est encore enfant. C’est l’âge où l’on grandit, où l’on se construit. Où on a le plus besoin d’un père. Pour aller voir des matchs de base-ball, par exemple, ou encore pour lui faire part de sa journée d’école. Aujourd’hui, ils avaient bossé – toute l’équipe – sur une affaire d’enlèvement de petit garçon. Le père était bouleversé par la disparition de son fils, il avait eut des larmes de joie quand ils l’avaient retrouvé sain et sauf. Une enquête banale… ou presque. Pour Martin, ce fut la réapparition des « blessures du passé ».





Il baissa la tête. Il avait tant de fois rêver d’une conversation, une vraie, « père/fils » ! C’était à l’âge de neuf ans. Aujourd’hui encore, il repense à la même chose. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour aimer son père, pour avoir envie de lui parler. Il avait envie d’hurler de douleur et de peine. Durant toutes ces années, il avait appris à vivre seul, à grandir en solitaire. Pourquoi son père n’appelait-il pas ? Pourquoi ne sonnait-il pas chez lui ?



Martin attendait simplement qu’il vienne. Lui-même ne pouvait faire le premier pas, parce qu’il y a des choses qu’on ne peut révéler au téléphone. Tout l’amour d’un fils envers son père, par exemple. Et aussi, il savait que son père allait le rejeter s’il venait vers lui. Car oui, Martin aimait cet homme dur et froid qui ne pensait qu’à son métier, qui ne pensait qu’à lui. Tout simplement que là est le problème : c’était son père. Le jeune homme était en manque d’amour paternel. Certaines personnes lui manquaient horriblement. Deux personnes.



Il sentit les larmes lui montées aux yeux. Il attendait simplement… qu’on frappe à sa porte. Alors qu’il avait le plus besoin de lui, son père était absent. L’homme qui lui manquait tant n’était et ne sera jamais là, il le savait. Cette admiration sans faille d’un fils à son père ne serait pas réciproque. Cet amour-là non plus. Pourquoi son père était-il ainsi ? Il n’aurait jamais de réponse.



Martin avait mal. Une souffrance énorme. Son cœur était en train d’éclater de douleur. Est-ce si difficile de dire : « je t’aime, papa » à l’homme qu’on admire le plus ? Oui ça l’était. Chacun à sa fierté, surtout Martin Fitzgerald. Son père aussi, en a. Martin, sans se rendre compte réellement de ce qu’il faisait, sortit tout doucement son arme. Il n’avait plus besoin de vivre, c’était inutile pour un homme détruit comme lui. Car blessé physiquement psychologiquement, il n’arriverait pas à s’en remettre. Il n’avait même pas envie d’essayer, en réalité. Un lâche ? Peut-être. Mais moins que son père, ça c’était une évidence. Car Victor était un lâche, lâche d’avoir abandonné ainsi son fils, de ne pas s’être occupé de lui. Martin ne voulait plus qu’une chose : mourir. Son dernier souhait. Le dernier souhait d’un homme brisé…



Il porta le revolver sur sa tête. Il avait mal, mais il était en parfait accord avec son âme. C’est tellement bien de savoir qu’on va mourir, si reposant… où du moins c’est ce qu’il croyait. Quelqu’un frappa soudain à la porte, et alors qu’il était allongé sur le canapé, il se redressa. Une lueur d’espoir brilla dans son regard.

- Martin ? C’est Danny !

Le jeune agent ferma les yeux. Il avait crut, pendant quelques secondes, que son père était venu pour lui. La lueur dans ses yeux venait de s’éteindre aussi rapidement qu’elle s’était allumée. Son père ne changera jamais. Encore moins dans un claquement de doigts. Non, il n’allait pas venir. Cet homme que Martin espérait tant manquer ne pensait pas à lui. Il entendit alors la porte s’ouvrir. Ce n’était pas son père. Mais la deuxième personne qu’il voulait tant voir, tant manquer, était bien présente. Danny Taylor, son meilleur ami.

- Je suis là, Martin, murmura-t-il. Pose ça…

Martin eut un léger sourire. Oui, son frère était venu pour lui. Et bien que ça n’était pas son père – qui resterait l’homme froid qu’il avait toujours connu -, cela lui enleva un énorme poids au cœur. Quelqu’un tenait à lui, c’était l’essentiel. Même si la phrase demeurait et allait demeurer encore dans son cœur, pour l’éternité. « Si seulement je pouvais lui manquer »…

Oh j'adoooooooooooooooooooooooore!!!!


C'est super bien écrit!! T'as un style dont je suis fan!!!!!!!! Ce shot est trop mignon...On voit que tu es fan de Marty

Super bien décrit...Un vrai régal!!

J'aurais pas été capable d'écrire comme ça a 14 ans mdr.

Bravo miss, et n'hésite pas a écrire à nouveau

Félicitations, c'est très beau.

Et puis, des fics sur Martin et son père ça reste rare.

Continues.

félicitaion c'est très beau continus

Allez un petit mot...
C'était court, simple, triste, mais très bien.. et puis Danny qui est là pour son pote à la fin, que demander de mieux ??

c'est magnifique et ca m'a laissé sans voix !! bravo à toi
et de voir danny arrivé à la fin pour le soutenir c'était magnifique !!! j'ai adoré cette image

merci

Bravo!!

Je découvre ce shot avec grand plaisir!!

C'est très bien écrit, tristounet à souhait, et en plus tu termines avec du Danny, que demander de plus?? ah .... si... je sais...un autre shot ou une fic suis pas difficile, mdr!

J'aurais pas été capable d'écrire comme ça a 14 ans mdr.

mdr
Je me suis dit la même chose!!


Bon ben on espère de relire

félicitation c'est vraiment très très beau

C'était très beau, bravo à toi! Très triste aussi, mais j'adore quand on parle des relations Martin/Victor. Et en plus ça finit avec une touche Manny, c'est parfait!

Bravo pour ton shot. C'est très bien écrit et la fin est vraiment adorable. Bravo!

Beau shot, bien écrit, sensible. Continue comme ça!

miss-polonaise a écrit:

je vais essayer d'en réecrire, mais là, à cause de la chaleur, niveau inspiration c'est pas top...

T'inquiètes ils prévoient de la pluie pour bientôt! Tu n'auras plus d'excuses

J'ai ADORE ! Toutes mes félicitations pour ce superbe shot !
Et j'espère te relire bientôt !

Quand à 14 ans on écrit un shot aussi beau qu'à celui ci, à 25 on postule pour être scénariste .
Sans rire c'est un très beau shot et c'est vrai que la chanson s'accorde très bien avec.
En espérant bientôt te relire