Si seulement tu étais là
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Si seulement tu étais là
Coucou! Voici mon premier shot, qui -ô surprise- est un Jack centric mais avec une pointe de JSM. Je sais c'est très court mais j'espère que ça vous plaira quand même.
***
Il revint tête basse au bureau, la démarche lourde. Il croisa son regard. Il pouvait y lire de la compassion et aussi une lueur d’inquiétude. Pourtant il savait qu’elle ne viendrait pas le retrouver plus tard dans son bureau dès que les autres seront partis. Bien qu’il ne parvienne pas à s’y faire, ces moments là faisaient partie du passé. Il devait affronter cette nouvelle épreuve seul, sans elle.
L’eau tambourinait sur son torse et ruisselait sur ses cuisses. Elle était tellement chaude que des volutes de vapeur l’enveloppaient. Il ne sentait même pas la brûlure. Il regarda l’eau tourbillonner puis être aspirée par la bouche d’évacuation. Il s’attendait à voir de gros bouillons grisâtres s’écouler et disparaître. Mais à la place, l’eau se colorait d’une teinte écarlate. Il ne comprenait pas d’où venait ce sang. Puis il vit que sa blessure s’était rouverte. Mais il n’en avait cure. Il continua de se savonner vigoureusement. Il voulait plus que tout évacuer toute cette crasse qui lui collait à la peau. A moins qu’elle ne soit présente que dans son esprit… Il se sentait tellement sale. Des larmes se mêlèrent aux gouttelettes qui tombaient sur son visage. Il aurait voulu être englouti par la masse d’eau. Puis petit à petit son cerveau parvint à se déconnecter et l’eau chaude l’apaisa. Ses muscles se relâchèrent et les tensions qui enserraient douloureusement son dos, ses épaules et sa nuque lâchèrent peu à peu prise. Il resta ainsi, sous le jet bienfaisant, un long moment. 10 minutes, une demi-heure, une heure, plus ? Il n’aurait su le dire. Toute notion du temps lui échappait.
Finalement, il se traîna hors de la douche. La buée recouvrait totalement le miroir. Cela lui évita d’avoir à se confronter à lui-même, de voir la culpabilité qui s’affichait, il le savait, sur ses traits.
L’opération avait mal tourné. Tout s’était déroulé comme dans un cauchemar. Sauf que lorsqu’il avait rouvert ses yeux, rien n’avait changé. La femme qu’ils recherchaient gisait dans une mare de sang qui s’agrandissait à vue d’œil, une balle dans la tête. Son tueur reposait à quelques mètres là, dans un recoin de cet entrepôt glauque. Jack l’avait abattu d’une balle en pleine poitrine. Tout s’était passé très vite. Une dizaine de secondes tout au plus. Pourtant, Jack l’avait vécu comme au ralenti. Une information décisive les avait conduits dans cet hangar du Bronx. En entrant, Viv et Martin avaient pris à gauche et lui à droite. Ils progressèrent lentement, avec précaution. Enfin, ils aperçurent les silhouettes du suspect et de sa victime. Ils se tenaient du côté de ses collègues. Ils braquèrent leurs armes en direction du kidnappeur. Vivian s’avança légèrement et entrepris de parlementer avec celui qui avait maintenant une arme pointée sur son otage. Si seulement il n’avait pas merdé, Vivian aurait sûrement réussi à sortir tout le monde de là vivant. Elle aurait réussi. Il le savait. Mais il avait heurté involontairement une sorte de container en essayant de se rapprocher de la victime pour pouvoir la mettre à l’abri dès que possible. Mais peu importe ce qu’il avait voulu faire. Peu importe ses intentions. Peu importe s’il avait agi pour de bonnes raisons. Le résultat était là. C’était un massacre. Et c’était de sa faute. Entièrement de sa faute. L’homme avait tourné la tête en entendant le bruit et l’avait découvert, debout dans la pénombre. Cette pourriture avait alors paniqué et tué la jeune femme avant de tirer dans sa direction. Le projectile avait effleuré son flanc gauche. Il tressaillit mais répliqua immédiatement, le touchant mortellement. Il ferma les yeux et quand il regarda de nouveau, Martin le fixait. Son collègue le dévisageait avec une incrédulité fortement teintée de reproche. Quant à Vivian, fidèle à elle-même, elle prenait les choses en main. Il voyait qu’elle était en train de parler au téléphone mais il ne discerna pas le moindre mot. Il resta figé pendant ce qui lui parut une éternité puis, presque étonné de pouvoir encore bougé, partit sans un mot vers la sortie.
Il avait passé le reste de l’après-midi au radar, en mode pilotage automatique. Il se souvint vaguement avoir été soigné par un médecin à l’arrière d’une ambulance stationnée près de l’entrepôt. Puis il était revenu, seul, au bureau ; comment avait-il pu conduire dans son état il n’en savait rien. Là, il avait vu Sam, qui visiblement était déjà au courant de la situation. Il avait compris que cette fois elle ne le laisserait pas se raccrocher à elle. Un gouffre s’était alors ouvert sous ses pieds.
Il ramena ses genoux et ses bras sur sa poitrine, comme pour se protéger. Son lit lui paraissait bien trop grand, bien trop froid. Il se recroquevilla encore davantage sur lui même. Il était désespérément seul. Il se sentait vide.
Il savait qu’il pouvait toujours aller voir Lisa Harris qui était là pour les cas comme celui-ci. Mais il savait aussi qu’elle ne pourrait pas l’aider beaucoup. Pas autant qu’elle. C’était impossible. Personne ne pouvait la remplacer. Il avait terriblement besoin de Sam. Seule elle le comprenait, savait le réconforter, atténuer sa douleur. Mais elle n’était pas là. Plus là. Plus jamais.
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Il revint tête basse au bureau, la démarche lourde. Il croisa son regard. Il pouvait y lire de la compassion et aussi une lueur d’inquiétude. Pourtant il savait qu’elle ne viendrait pas le retrouver plus tard dans son bureau dès que les autres seront partis. Bien qu’il ne parvienne pas à s’y faire, ces moments là faisaient partie du passé. Il devait affronter cette nouvelle épreuve seul, sans elle.
L’eau tambourinait sur son torse et ruisselait sur ses cuisses. Elle était tellement chaude que des volutes de vapeur l’enveloppaient. Il ne sentait même pas la brûlure. Il regarda l’eau tourbillonner puis être aspirée par la bouche d’évacuation. Il s’attendait à voir de gros bouillons grisâtres s’écouler et disparaître. Mais à la place, l’eau se colorait d’une teinte écarlate. Il ne comprenait pas d’où venait ce sang. Puis il vit que sa blessure s’était rouverte. Mais il n’en avait cure. Il continua de se savonner vigoureusement. Il voulait plus que tout évacuer toute cette crasse qui lui collait à la peau. A moins qu’elle ne soit présente que dans son esprit… Il se sentait tellement sale. Des larmes se mêlèrent aux gouttelettes qui tombaient sur son visage. Il aurait voulu être englouti par la masse d’eau. Puis petit à petit son cerveau parvint à se déconnecter et l’eau chaude l’apaisa. Ses muscles se relâchèrent et les tensions qui enserraient douloureusement son dos, ses épaules et sa nuque lâchèrent peu à peu prise. Il resta ainsi, sous le jet bienfaisant, un long moment. 10 minutes, une demi-heure, une heure, plus ? Il n’aurait su le dire. Toute notion du temps lui échappait.
Finalement, il se traîna hors de la douche. La buée recouvrait totalement le miroir. Cela lui évita d’avoir à se confronter à lui-même, de voir la culpabilité qui s’affichait, il le savait, sur ses traits.
L’opération avait mal tourné. Tout s’était déroulé comme dans un cauchemar. Sauf que lorsqu’il avait rouvert ses yeux, rien n’avait changé. La femme qu’ils recherchaient gisait dans une mare de sang qui s’agrandissait à vue d’œil, une balle dans la tête. Son tueur reposait à quelques mètres là, dans un recoin de cet entrepôt glauque. Jack l’avait abattu d’une balle en pleine poitrine. Tout s’était passé très vite. Une dizaine de secondes tout au plus. Pourtant, Jack l’avait vécu comme au ralenti. Une information décisive les avait conduits dans cet hangar du Bronx. En entrant, Viv et Martin avaient pris à gauche et lui à droite. Ils progressèrent lentement, avec précaution. Enfin, ils aperçurent les silhouettes du suspect et de sa victime. Ils se tenaient du côté de ses collègues. Ils braquèrent leurs armes en direction du kidnappeur. Vivian s’avança légèrement et entrepris de parlementer avec celui qui avait maintenant une arme pointée sur son otage. Si seulement il n’avait pas merdé, Vivian aurait sûrement réussi à sortir tout le monde de là vivant. Elle aurait réussi. Il le savait. Mais il avait heurté involontairement une sorte de container en essayant de se rapprocher de la victime pour pouvoir la mettre à l’abri dès que possible. Mais peu importe ce qu’il avait voulu faire. Peu importe ses intentions. Peu importe s’il avait agi pour de bonnes raisons. Le résultat était là. C’était un massacre. Et c’était de sa faute. Entièrement de sa faute. L’homme avait tourné la tête en entendant le bruit et l’avait découvert, debout dans la pénombre. Cette pourriture avait alors paniqué et tué la jeune femme avant de tirer dans sa direction. Le projectile avait effleuré son flanc gauche. Il tressaillit mais répliqua immédiatement, le touchant mortellement. Il ferma les yeux et quand il regarda de nouveau, Martin le fixait. Son collègue le dévisageait avec une incrédulité fortement teintée de reproche. Quant à Vivian, fidèle à elle-même, elle prenait les choses en main. Il voyait qu’elle était en train de parler au téléphone mais il ne discerna pas le moindre mot. Il resta figé pendant ce qui lui parut une éternité puis, presque étonné de pouvoir encore bougé, partit sans un mot vers la sortie.
Il avait passé le reste de l’après-midi au radar, en mode pilotage automatique. Il se souvint vaguement avoir été soigné par un médecin à l’arrière d’une ambulance stationnée près de l’entrepôt. Puis il était revenu, seul, au bureau ; comment avait-il pu conduire dans son état il n’en savait rien. Là, il avait vu Sam, qui visiblement était déjà au courant de la situation. Il avait compris que cette fois elle ne le laisserait pas se raccrocher à elle. Un gouffre s’était alors ouvert sous ses pieds.
Il ramena ses genoux et ses bras sur sa poitrine, comme pour se protéger. Son lit lui paraissait bien trop grand, bien trop froid. Il se recroquevilla encore davantage sur lui même. Il était désespérément seul. Il se sentait vide.
Il savait qu’il pouvait toujours aller voir Lisa Harris qui était là pour les cas comme celui-ci. Mais il savait aussi qu’elle ne pourrait pas l’aider beaucoup. Pas autant qu’elle. C’était impossible. Personne ne pouvait la remplacer. Il avait terriblement besoin de Sam. Seule elle le comprenait, savait le réconforter, atténuer sa douleur. Mais elle n’était pas là. Plus là. Plus jamais.
Baraboo- Stagiaire au FBI
- Nombre de messages : 777
Age : 38
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 13/04/2008
Re: Si seulement tu étais là
owwww
C'est court mais pinaize! C'est hyper bien écrit, c'est intense. Avec un Jacko à fleur de peau et desperate
Hé bien la miss, chapeau bas! Tu en refais des comme ça quand tu veux!
C'est court mais pinaize! C'est hyper bien écrit, c'est intense. Avec un Jacko à fleur de peau et desperate
Hé bien la miss, chapeau bas! Tu en refais des comme ça quand tu veux!
jabamiah- Agent spécial
- Nombre de messages : 1520
Age : 37
Localisation : en los brazos de enrique! RRRrrr!!
Date d'inscription : 27/03/2006
Re: Si seulement tu étais là
Oh ouiiii tout comme Jabamiah je pense le same!! J'adore!! C'est vraiment tres intense, on est a fond dedans!! J'aime bien les Jack centric
Bravi Bravo Vivement le prochain
Bravi Bravo Vivement le prochain
Re: Si seulement tu étais là
bravo je le trouve mannifique mais c'est un centric jack
tre- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 408
Age : 34
Localisation : avec mon mmmmmarttttttttyyyy
Date d'inscription : 31/03/2008
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