Une journée ensemble (-G-)

Voilà, un peu de (enfin, "que" du) Manny...
Franchement pas top, à mon avis, mais j'avais quelques flashes Manny qu'il fallait que j'utilise... J'ai fait avec l'inspiration du moment... Même chose pour le titre
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Danny, étendu sur son linge, le torse relevé par les coudes, laissait la chaleur sécher son corps humide. Cela faisait un moment qu’il était sorti de l’eau et il observait son ami nager vigoureusement dans le lac. Martin avait besoin de se dépenser, cela se voyait. Cela faisait plusieurs semaines qu’il tentait de le faire en se plongeant à corps perdu dans le travail, mais ce n’était pas ce dont il avait besoin. Danny, un peu honteux, avait commencé à s’inquiéter il y avait seulement quelques jours. Elena et Sofie étant parties rendre visite à la grand-mère de la petite, Danny allait plus vite au bureau le matin, et en repartait plus tard. C’est là qu’il avait vraiment remarqué que Martin était toujours là avant lui le matin. Et le soir, Danny devait le forcer pour qu’ils partent ensemble.

Martin lui avait avoué qu’il avait besoin de se changer les idées, de ne pas trop penser et que le boulot l’aidait à se dépenser. Danny avait ri et lui avait demandé s’il n’avait vraiment rien de plus distrayant que le boulot pour ça. Martin avait haussé les épaules, lui avait souhaité une bonne soirée et s’était éloigné. Danny s’était mordu la lèvre, comprenant que le malaise de son ami était plus profond qu’il ne l’aurait cru. Il n’aurait pas dû rire. Il avait alors couru après son ami et l’avait rattrapé juste avant que les portes de l’ascenseur ne se referment. Danny s’était faufilé dans la cabine.

-Martin, attends. Ça te dirait d’aller nager au lac ce week-end avec moi ? Une petite sortie entre frères, ça me manque…

Danny ne voulait surtout pas que Martin croie qu’il lui proposait cela par pitié. Ce n’était pas le cas. Martin avait besoin de son aide et Danny avait le devoir de la lui procurer. Mais s’il pouvait lui faire croire que ce n’était pas dans ce but, il avait probablement plus de chance de le voir accepter. Martin avait hésité, mais Danny ne l’avait pas laissé se défiler.

Finalement, ils étaient là, profitant du beau temps et de l’eau agréable. Enfin, Danny profitait. Pour Martin, ce n’était pas encore vraiment le cas. Il semblait vouloir s’épuiser, à nager comme ça. Danny sourit tristement : si c’était vraiment ce que Martin souhaitait, il n’était pas encore sorti de l’eau. Sa condition physique était telle qu’il lui faudrait du temps pour atteindre la fatigue, celle qui bloquerait toutes ses pensées pendant quelques heures.

Ils n’avaient pas parlé de ce qui tracassait Martin, même si Danny doutait bien que Sam n’était pas étrangère à l’état d’esprit de son ami. Sam et sa grossesse. Danny secoua la tête. Si, le premier jour où Martin était arrivé dans l’équipe, on lui avait dit que le nouvel agent était abonné aux histoires (amoureuses, familiales ou autres) difficiles, il aurait ricané. Mais maintenant, depuis si longtemps qu’il le connaissait et l’aimait comme un frère, Danny devait avouer que la vie de Martin était rarement rose. Et pourtant, il méritait de vivre heureux. Martin était un homme bien. Profondément bon, intelligent, qui donnait tout à ses amis et ses amours. Il demandait peu en échange. Juste de l’honnêteté.

Danny soupira. Si seulement il pouvait faire parler Martin, cela l’aiderait sûrement un peu. Il vit son collègue se diriger enfin vers la rive. Il le regarda sortir du lac, l’eau glissant sur son corps musclé. Seules deux cicatrices coupaient la perfection de ce corps, mais cela ajoutait un petit air de mystère… et même de force.

Danny cacha son sourire en voyant les regards des femmes qui s’étaient tournés, plus ou moins discrètement, en direction de son ami. Martin ne semblait même pas se rendre compte de l’effet qu’il produisait. Il sourit à Danny, prit son linge qu’il mit sur ses épaules et s’assit à côté de son ami, jambes relevées, les bras autour des genoux. Danny comprit qu’il cachait, sans même s’en rendre compte, ses cicatrices.

Le silence s’installa entre eux, agréable. Ils avaient tout le temps. Danny espérait que Martin ferait le premier pas vers la discussion.

-Tu n’es pas resté longtemps dans l’eau… commenta doucement Martin.

-Je préfère la plage, les filles voient mieux mon corps.

Martin eut un petit rire :

-Si Elena me pose des questions, je devrai mentir maintenant.

-Tu es mon ami, c’est ton rôle de me protéger… Et puis, si tu préfères, tu pourras lui expliquer ce que toi et moi…

Martin releva un sourcil interrogatif :

-Oui, toi et moi… quoi ?

-Laisse tomber, rigola Danny.

-Un fantasme inavoué, agent Taylor ?

-Dans tes rêves, beau gosse !

Les deux hommes rigolèrent. Martin commençait à se détendre, ses yeux pétillaient à nouveau. Le silence s’installa à nouveau, et Danny comprit que même si Martin désirait une conversation sérieuse, il n’était pas capable de l’amorcer. Alors il prit les choses en main :

-Est-ce que tu as envie de parler de ces idées que tu aimerais changer ?

Martin jeta un coup d’œil rapide à son ami, puis détourna la tête. Mais Danny eut le temps d’apercevoir la lueur d’espoir.

-Tu sais, Martin, je suis là si tu as besoin d’aide, besoin de parler. Je crois qu’on a atteint un niveau de confiance réciproque pour ne plus hésiter, ni avoir peur.

-Je n’ai pas envie de me plaindre… Je ne suis pas à plaindre, d’ailleurs. C’est juste que…

-Les choses sont un peu difficiles ?

-… Douloureuses, je dirais.

-Sam.

Martin soupira, se passa la main sur la nuque. Cela faisait longtemps qu’il avait rompu avec elle, mais apparemment son cœur n’avait pas fait le même chemin que son esprit. Peut-être parce que Sam n’avait jamais vraiment exprimée explicitement ses sentiments.

-Je ne suis plus amoureux d’elle. Mais j’ai… je ne sais pas, je trouve… Je ne sais pas.

Martin leva des yeux perdus. Danny en eut le cœur serré.

-Est-ce que c’est le fait qu’elle soit enceinte qui te perturbe ? Parce qu’il me semblait que tu avais tourné la page, jusque-là.

-Ce n’est pas le fait qu’elle soit enceinte. C’est la façon dont je l’ai apprise. Je sais qu’elle ne me doit rien, mais je croyais qu’on partageait au moins une amitié assez forte pour… qu’elle m’en parle.

-Qu’est-ce que tu veux dire ? fronça Danny.

-Je l’ai appris parce que je t’ai vu lui offrir un habit de bébé.

Danny rougit, mal à l’aise. Martin continua :

-J’ai été surpris, je l’avoue. Mais aussi heureux pour elle. Malgré sa gêne, elle m’a semblé heureuse de ton geste. Je pensais qu’elle m’en parlerait plus tard. Mais les semaines ont passé, j’ai vu son ventre s’arrondir… Et toujours pas un mot.

-Tu n’es pas allé lui parler ?

-Je ne voulais pas m’immiscer dans ses affaires. Je pensais qu’elle attendait simplement le bon moment pour me l’annoncer. Ou au moins l’annoncer officiellement à l’équipe. Et puis, après, je me voyais mal lui dire qu’elle prenait du ventre.

Martin et Danny rigolèrent doucement.

-Je l’ai vu se rapprocher de plus en plus de Jack. Je pense que c’est bien, s’ils arrivent à surmonter leurs blocages affectifs, ils seront heureux.

Martin souriait doucement, aucune rancune n’était visible dans sa voix ou sur son visage.

-Alors… Je ne comprends pas… Pourquoi te lancer à corps perdu dans le boulot, pourquoi ce besoin de se changer les idées ?

-Je… Je croyais vraiment que je m’étais sorti Sam du cœur. Mais savoir qu’elle va avoir un enfant… Alors que quand on était ensemble elle a toujours dit que jamais elle ne voudrait se compliquer la vie avec des enfants… Mon rêve, que je croyais pourtant définitivement oublié, était en fait simplement bien caché. Et là, il s’est brisé définitivement, et c’est douloureux.

-Ton rêve… Toi, Sam et bébé Marty Fitzgerald ?

-Oui. Ça doit te sembler pathétique, avoue Casanova ?!

-Je n’ai jamais trouvé les rêves des autres pathétiques, même s’ils ne me correspondent pas du tout. Et celui-là, maintenant que je suis avec Elena, et bien je dois dire que je commence à mieux le comprendre.

Martin lui sourit malicieusement.

-Ah oui ?! Une petite idée derrière la tête, Danny ?

-Ne soit pas impatient, on a tout le temps. Mais je te promets que tu seras le premier averti. Mais on n’est pas là pour parler de moi.

-Je crois que j’ai tout dit. C’est douloureux, j’ai cru que le boulot était la réponse.

-Pourquoi ne pas m’en avoir parlé avant ?

Martin, gêné, répondit :

-Tu semblais si heureux de nouveau… Je ne voulais pas t’imposer mes problèmes, tu en as déjà fait tellement pour moi.

Danny s’assit et passa un bras sur les épaules de son ami.

-Je ne veux pas que tu hésites une seule fois à me parler. De tes problèmes, angoisses, plaisirs, rêves, surprises… J’écoute tout ! Martin, on est ami, presque frères. Je suis là pour toi comme je sais que tu seras toujours là pour moi.

-Je suis désolé.

-J’espère bien ! Je suis sûr que le fait d’en parler t’a plus aidé que de te plonger dans le boulot.

-C’est sûr.

-Bien. Et maintenant, qu’est-ce que tu comptes faire ?

-Oublier et…

-Et… ?

-Passer à autre chose, peut-être.

-Pas peut-être ! C’est même sûr. Et ça commence par répondre aux œillades de toutes ces demoiselles qui te regardent quand tu sors de l’eau.

Martin rougit :

-Ah… Tu as remarqué.

-J’y crois pas ! Tu fais semblant de ne rien voir ?!

-Je ne voulais pas te rendre jaloux.

-Haha ! Jaloux ?! On va voir qui elles regardent le plus !

Danny se leva d’un bon et se mit à courir en criant à un Martin surpris :

-Le dernier à l’eau paye le souper !

-Hé !

Martin se leva et coursa son ami. Il réussit à le rattraper, le bousculant de l’épaule pour passer devant. Quand Danny sentit qu’il allait se faire distancer, il tenta un coup interdit : il essaya d’attraper le short de son ami. Avec un cri outragé, Martin fit un bon de côté, ce qui permit à Danny de reprendre l’avantage. Il était presque arrivé, un cri de victoire au bord des lèvres, quand il sentit un pied l’envoyer s’étaler au sol. Il grogna quand il entendit le bruit de l’eau : Martin venait d’y plonger, gagnant le duel que Danny avait stupidement amorcé. Danny se releva le plus dignement possible et plongea lui aussi dans le lac. Quand il sortit la tête hors de l’eau, il annonça triomphalement :

-Tu vois, tout le monde nous regarde !

-C’est sûr, mais là, je ne crois pas que ce soit pour notre physique…

et pource manifique short

génial j'avoue c'est trop trop bien

J'adore ce shot, les moment Manny sont so beautiful, et la dernière phrase:

C’est sûr, mais là, je ne crois pas que ce soit pour notre physique…

C'est fini ?? Bah quoi euh ...

Et tu n'es pas contente de ton shot...

Moi ça me va... j'adooooore le Manny ...

T'en n'as pas un autre sous le coude ???

J'ai adoré! Du Manny comme on en aime!!
Vivement la prochaine!

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ton one shot. Le mélange de tristesse et d'humour est fort agréable à lire. Merci!

Merci à toutes!

génial génail génial !!! je te jure que j'avais cette impression de les écouter se confier en frère !!! et marty me faisait réellement de la peine !!! c'était un très beau parallèle avec la série et chapeau bas la miss !!! et surtout tu peux continuer à nous écire des suites manny autant que tu veux : je kiffe !!!!

Merci nathaloche!

Bon il est 3h44 du matin j'avoue je suis insomniaque mais c'est un bon petit shot et si seulement ça pouvait être une vraie scène comme il nous en manque tant...

Bon il est 3h44 du matin j'avoue je suis insomniaque

Olala, oui! Moi à ces heures:
Merci beaucoup pour ton comm', loupiote!

Excellent!!

Je les ai trouvé touchant tous les deux!!

A croquer!

Merci nady!

dis mouchette t'as pas un autre shot sous tes petits doigts de fée bien sur du manny !!!! ?

Mais c'est que tu insistes, nathaloche!! Bon, pour plus de précisions, voir mon poste dans ma fic Sniper
Mais promis, si l'inspiration m'emporte encore une fois, je ne vous oublierai pas