Don't go away- PG 13- (complète)

La suite stp !!

Petit bout avant d'aller enfin me coucher!




Martin et Viviane venaient d'arriver de leur côté à l'appartement des Farrel dans l'Upper East Side. L'appartement avait tout ce qu'on pouvait attendre d'une famille de la haute bourgeoisie de Manhattan: grand et luxueux. Viviane n'aurait pas été étonnée de savoir que les Farrel possédaient une maison secondaire dans les Hamptons. Et quand il vit enfin les parents de Lisa, elle se demanda comment des personnes comme ça avait bien pu avoir une fille pareille. Car de ce qu'elle avait vu de Lisa, à l'époque où elle et Danny étaient encore ensemble, était que c'était une femme simple et peu portée sur les apparences ou l'argent. Martin, lui, semblait presque à l'aise et Viviane se rappela qu'après tout il avait aussi grandit dans un milieu identique, même si il ne l'appréciait guère.

- Alors vous dîtes que Lisa a disparue?
- Oui.
- Mais vous allez la retrouver, n'est-ce pas?
- Nous faisons tout notre possible pour ça. Nous voudrions savoir quand vous avez vu votre fille pour la dernière fois?
- Vu Lisa?!

Viviane regarda Mme Farrel avec étonnement, surprise de son ton sarcastique.

- Je vous demande pardon?
- Lisa est ce qu'on peut appeler quelqu'un de très indépendant, Agent Johnson. Elle n'en a toujours fait qu'à sa tête! On a pratiquement dû la harceler pour réussir à l'avoir à dîner ici une fois depuis son retour.
- Vous avez des problèmes avec elle?
- Nous lui avons toujours montrer quelle était le meilleur chemin à prendre pour elle. Mais elle ne nous a jamais écouté. Ca a commencé avec les études de médecine et après il y a eut cette homme... ce Danny Taylor! On lui a dit de ne pas rester avec un type comme ça, mais encore une fois, elle nous a ignoré. Et vous connaissez le résultat!

Tout comme Martin, Viviane avait commencé à se raidir en entendant la mère de la jeune femme s'exprimer sur Danny. Le mépris et le dégoût dans sa voie étaient plus que perceptibles et Viviane dû se contenir pour rester neutre.

- Et nous lui avons proposé notre aide, mais elle a préféré partir à San Francisco! Tout ça, sans divorcer bien sûr!
- Oui... Bien. Et pouvez vous nous dire comment ça s'est passé quand elle est venue?

Cette fois, ce fut Monsieur Farrel qui prit la parole. Jusque là, il était resté silencieux et avait laissé parler sa femme. Et si il faisait preuve visiblement de beaucoup de sang froid, il semblait bien plus inquiet que sa femme.

- C'était il y a un mois... je crois. Elle est venue dîner le soir. Elle nous a parlé de son travail, du fait qu'elle était heureuse de sa place. Tout se passait à peu près bien.
- A peu près?
- Et bien, elle a commencé à se braquer quand on lui a demandé où elle en était dans sa vie personnelle... et aussi pourquoi elle était partie aussi longtemps.

Il lança un regard presque accusateur à sa femme ce qui fit comprendre aux deux agents que si la jeune femme s'était braquée, c'était probablement en raison des reproches de sa mère.

- Elle a préféré quitter le repas en cours de route.
- Si tu ne l'avais pas tant surprotégé, elle serait peut être un peu plus apte à accepter nos critiques John!
- Et si tu n'étais pas si dure avec elle, peut être qu'elle ne nous fuirait pas comme la peste!!!
- Euh... alors, elle est juste partie et c'est tout?
- Oui.
- Non.
- Comment ça non? Elle nous a claqué la porte au nez!
- Oui, Emily. Et je suis partie la rattraper après!


Flash-back


John Farrel se dépêcha de sortir de l'ascenseur et courut dans le hall pour rattraper sa fille qui cherchait à arrêter un taxi.

- Lisa! Lisa! Ma chérie, attends!
- Laisse moi, tranquille, papa! Je rentre chez moi.
- Ne pars pas comme ça.

Il attrapa sa main et la ramena dans le hall de l'immeuble pour éviter la pluie.

- Je suis désolée, ma puce.
- Je voudrais que vous arrêtiez un peu de me juger pour une fois. J'ai trente ans! Je ne suis plus une enfant. Et je mène la vie que je souhaite!
- Ta mère crois bien faire. Elle ne veut que ton bien.
- Mon bien?! Non! Tout ce qu'elle veut c'est faire de moi la fille idéale qu'elle pourrait présenter sans honte à ses amis! Elle n'a jamais été d'accord avec un seul de mes choix. La médecine, une folie! Me marier, j'étais devenue démente! Par contre si j'avais choisi d'épouser un de ses petits fils à papa dont elle raffole et que j'avais décidé d'être femme au foyer, convenable sous tous les aspects, là j'aurais été la meilleure des filles!
- On s'inquiète pour toi!
- Pas la peine!
- Lisa... Je suis ton père et je t'aime. Tout ce que je veux, c'est te voir heureuse. Et je suis soulagé que tu sois revenue à New York, mais je ne te trouve pas bien. Tu n'as pas à l'air heureuse.
- Je vais bien!
- C'est encore à cause de lui, c'est ça?
- Son nom est Danny! Et... et je suis en train de divorcer. Alors je crois que j'ai de bonnes raisons pour ne pas sembler très heureuse. J'ai fouaré toute ma vie sentimentale! Je suis passée par des épreuves que... que je ne suis même pas sûre d'être capable de surmonter encore maintenant. Et on ne peut pas dire que ma famille ait été là pour me soutenir! Alors ne me demandait pas de venir vous voir avec un grand sourire!

John Farrel sentit son coeur se serrer en voyant sa fille fondre en larmes peu à peu sous l'effet de la colère. Mais elle avait raison. Ils n'avaient pas été là pour elle quand il aurait fallu. Ils n'avaient fait que lui donner des conseils inutiles et des avertissements mal placés. Ils l'avaient enfoncer plus qu'ils ne l'avaient soutenus. Et maintenant il espérait la voir se conduire avec eux normalement. Il voulut alors la prendre dans ses bras, la réconforter mais elle recula et fit demi tour pour partir. Il ne la suivit pas et préféra la laisser fuir...


- Elle a prit un taxi pour rentrer. Elle n'est pas revenue depuis. J'ai essayer de l'appeler, mais à chaque fois elle me répondait qu'elle n'avait pas le temps de parler.
- C'est bien, ta fille! Exactement le même caractère!
- Vous ne connaissez pas quelqu'un qui pourrait lui avoir fait du mal?
- Vous devriez chercher du côté de son... son "mari"! Après tout, si on en est là, c'est bien à cause de lui!
- Et avec son frère?
- Jason n'a rien à voir là dedans!
- Ils ne s'entendent pas. Et Jason vit à Washington. Ils ne se voient jamais...
- Merci. Nous vous donneront des nouvelles dès qu'on en saura plus.

Dès qu'ils eurent regagner leur voiture, Martin se tourna vers Viviane avec un air décontenancé.

- On m'a toujours dit que les rapports mère/fille étaient difficiles, mais là... C'est un enfer, cette femme!
- Elle est... plutôt particulière... mais je suis sûre qu'au fond, elle aime sa fille... à sa manière. En tout cas, je suis certaine qu'il n'en savent pas plus. Ils sont largués avec elle.
- Et ils n'aiment pas Danny!
- Visiblement.
- Je vais quand même faire une enquête de fond sur eux. On ne sait jamais.

La suite stp !

La suite s'il te plaît !!!!
Et bon point pour les personnages de Grey's... bien marrant....

Oupsie ! Je viens de lire ta fic et je me rends compte qu'un de nos personnages a un peu près le même nom Vraiment désolée

Sinon, j'aime beaucoup ta fic mais la suite se fait attendre J'espère connaître rapidement le sort que tu as réservé à cette pauvre Lisa. Et surtout, j'aimerais savoir les raisons pour lesquelles Danny et Lisa ne sont plus ensembles.

Mystère, mystère...

Je brûle d'impatience !

Très bonne fic comme d'hab' et je veux la suite !!!!

Comme mes collègues j'attends la suite avec impatience

Ah, je voulais vous remercier pour tout vos très gentils et commentaires encourageant. Ca me fait toujours autant plaisir.
Virgile, j'ai aussi remarqué qu'on avait utilisé le même nom de personnage. Coïncidence dans le timing. (et puis comme on dit "les grands esprits se rencontrent", hum )
Enfin voilà un très court morceau. On en apprend pas des masses je sais... Ce sera pour la prochaine!




C'était étrange. Depuis plus d'une heure maintenant il examiné les relevés bancaires et téléphoniques de Lisa comme si il ne s'agissait que d'une simple inconnue. Et pourtant à chaque numéro qu'il voyait, à chaque achat indiqué, il pouvait l'imaginer. Visiblement, elle allait toujours dans cette pâtisserie à la française dont elle raffolait, dépensait toujours autant en musique, et semblait toujours raccrocher aussi vite aux appels de ses parents. Il ne trouvait là en fait que la confirmation de ce qu'il connaissait déjà d'elle. Ca n'avait pas vraiment changé. Ou peut être un peu... Deux ans plus tôt, il aurait pu trouver son propre numéro dans ces relevés. C'était vraiment étrange...
Et il avait besoin de bouger, d'être actif. Pas de rester assis sur cette chaise le nez collé sur des bouts de papier.
Quand il vit arriver Jack et Samantha, il sut qu'ils n'avaient rien trouvé de concluent. Samantha avança dans sa direction visiblement fatiguée par cette journée à rallonge mais n'en dit rien. Elle s'assit a la grande table et enleva son manteau. Danny prit son air le plus détaché et partit aux nouvelles.

- Alors? La clinique ça a donné quoi?
- Euh... vraiment pas grand chose. Pas de problèmes particuliers avec des patients, ni avec des collègues, ni... euh...
- Ni aventures?
- Oui... c'est ça. ... Bref, personne ne la connaît vraiment bien. Et toi, tu as trouvé quelque chose?
- Rien de particulier dans ses dépenses. Je vérifie encore ses relevés téléphoniques, il y quelques numéros qui reviennent assez souvent.
- Peut être que Viviane et Martin en sauront plus avec ses parents.
- Ca m'étonnerait! Enfin... Je vais me chercher un café. Tu en veux un?
- Non.

Danny s'éclipsa et ne vit pas le regard de Samantha aller du tableau où il avait rectifier le nom de Lisa à lui même. Il n'avait jamais eu autant besoin d'un café en fait! La remarque sur les Farrel lui avait échappé d'un coup. Mais il était à peu près certain, même si il ne le souhaitait pas, que Martin et Viviane auraient fait chou blanc avec eux. Et il en eut effectivement la confirmation quelques minutes plus tard à leur retour. Visiblement, ils avaient été assez refroidi par les parents et Martin semblait bien remonté pour enquêter à leur sujet. Mais il commençait à se faire tard, ils avaient tous eu une semaine très chargée. C'est pourquoi, Jack décida de tous les renvoyer chez eux pour dormir quelques heures. Ils ne trouveraient plus rien à cette heure tardive.
Mais alors que tous étaient partis, Danny n'arrivait pas à rentrer chez lui. Il savait que la nuit ne ferait qu'empirer les choses, ne ferait que l'atteindre plus...

- Danny?

Le jeune agent sursauta en entendant la voix de son boss qui était derrière lui.

- Jack...
- Qu'est-ce que tu fais encore là?
- Je... je me disais que je pourrais peut être finir ça avant de rentrer.
- Il est tard et tu as besoin de sommeil aussi. Rentres, Danny.
- Ca va...
- Rentres, Danny. Au moins quelques heures.
- Ok. J'y vais.

Danny s'exécuta et rentra chez lui et se comporta comme il l'aurait fait n'importe quel autre jour. Mais dès qu'il éteignit la lumière et ferma les yeux, l'image de Lisa s'imposa. Il avait l'impression de la sentir près de lui. Si il ouvrait les yeux, il la verrait allongé près de lui. Il pourrait la toucher, respirer son parfum, ne plus sentir ce manque... Mais comment avait-il pu s'attacher à elle en si peu de temps. Ils s'étaient mariés sur un coup de tête, vite, beaucoup trop vite probablement. Et il s'était écoulé seulement cinq mois avant qu'elle ne parte. Elle ne représentait même pas un an de sa vie. Alors pourquoi tout avait-il fait si mal? Ils n'avaient pas dix ans de vie commune derrière eux et pourtant il était persuadé que ça n'aurait pas fait une grosse différence. Tout s'était dégradé trop rapidement. Et lui avait été incapable de réagir comme il l'aurait fallu... Peut être qu'au fond, il n'aurait jamais dû se lancer dans une relation avec elle. Peut être qu'il aurait dû continuer son chemin plutôt que de se laisser aller à craquer pour elle. Il n'en serait pas là alors. Sa vie serait resté aussi simple qu'elle l'était avant...
De toute la nuit, il n'arriva à dormir qu'une heure. Alors il accueillit avec soulagement la sonnerie de son portable. Mais alors qu'il s'attendait à entendre la voix de Jack, ce fut celle d'une femme qui lui parla.

- Taylor!
- Danny? Euh... C'est Cristina Yang. ... Désolée d'appeler si tôt, mais personne ne réponds à votre bureau.
- Pourquoi tu appelles?
- Je me suis souvenue de quelque chose... je ne suis pas sûre que ce soit important mais...
- Tu es où?
- Au boulot.
- J'arrive.

Suite ?

suite stp !!

La suite stp !!!

LA SUITE !!!!

encore une suite , stp!!

AAAHHH le suspense La suite please

Cette fois, une suite bien plus consistante...



Trois quart d'heure plus tard, il était arrivé à la clinique. Danny avança rapidement vers l'accueil, essayant de ne se concentrer que sur le but de sa venue ici. Mais les lieux lui étaient tellement familiers, les souvenirs si présents...

- Taylor!

Il se retourna vers la voix et vit arriver Cristina Yang à toute allure vers lui.

- Enfin, agent Taylor...
- Tu as dit que tu avais repensé à quelque chose?
- Oui. Je ne sais pas si c'est important ou non. En fait, ça m'était complètement sortit de l'esprit...
- De quoi il s'agit.
- D'un type qui est venu ici, il y a à peu près;... un mois et demi. Il voulait la voir. Il s'est présenté comme un ami. Mais quand j'ai donné son nom à Lisa, elle ne semblait pas savoir qui il était.
- Elle ne le connaissait pas?
- Je pense que si. Car elle est tout de même partie voir de qui il s'agissait et je les ai vu parler. Et ils avaient l'air de se connaître.
- Elle en a dit un peu plus sur lui.
- Pas un mot. Mais lui, enfin il avait l'air... l'air du genre collant. Pas mal dans son genre et visiblement très intéressé par Lisa.
- Je vois... Tu connais son nom?
- Ben quelque chose...
- Ben quelque chose?!
- Désolée! Je n'ai jamais eu la mémoire des noms!

Une infirmière vint appeler Cristina en lui sortant un obscur vocabulaire médicale qu'il ne comprenait pas.

- Il faut absolument que j'y aille!
- Merci pour "Ben quelque chose"!
- Danny?
- Ouais.
- Tiens moi au courant, s'il te plais.

La chirurgienne le laissa et suivit l'infirmière qui l'avait appelé. Ce qu'elle lui avait donné n'était pas grand chose , mais c'était peut être mieux que le grand rien qui résumait pour le moment leur enquête. Il leva la tête vers l'horloge et regarda l'aiguille passer à sept heures trente du matin. Il allait retourner au boulot et finir d'éplucher ces relevés téléphoniques. Il s'apprêta à partir, mais au moment où il passa devant une chambre de patient, il ne put s'empêcher de s'arrêter. C'était à cet endroit exact qu'il l'avait revu pour la deuxième fois. La grande majorité de leur relation s'était en fait joué dans cette clinique...


Flash-back


C'était la deuxième fois en moins de vingt quatre heure que Danny se rendait dans cette clinique pour le besoin de leur enquête. Si la veille, il avait fait choux blanc, il espérait bien cette fois obtenir ce qu'il voulait. On leur avait fait savoir que leur suspect avait été à nouveau hospitalisé pour des problèmes intestinaux, Danny pourrait donc l'avoir enfin sous la main. Et jusque là, tout se passait bien. Un infirmier venait de lui indiquer la chambre où il se trouvait et il allait y pénétrer quand une blouse blanche en sortie. Il leva les yeux et sut que tout ne se passerait bien aussi facilement qu'il l'avait imaginé. L'interne qu'il avait déjà tenté d'interroger la veille lui faisait face et le regarder avec sévérité.

- Qu'est-ce que vous faites là?
- Je dois interroger votre patient, Docteur Farrel!

Il avait bien insister sur le "Farrel" avec une pointe de mépris et dégoût plus que perceptible.

- Interroger? C'est hors de question! Vous êtes dans une clinique ici, pas un commissariat!
- Et vous, vous m'empêcher d'interroger un suspect dans une affaire d'enlèvement.
- Et bien, je suis désolée mais vous allez devoir attendre car cet homme va être emmené dans quelques instants en salle d'opération.
- Et bien, je vais lui parler maintenant!
- C'est hors de question agent...
- Taylor! Et je vous signale que vous faite obstruction à une enquête fédérale!
- Ce n'est pas mon problème.
- Vous direz ça à l'adolescent de quinze ans que ce type à probablement aidé à enlever et qui risque sa vie en ce moment même!

Danny sentit qu'il avait touché juste en voyant la jeune femme ne rien répondre sur l'instant. Il voulut alors pousser sa chance un peu plus loin.

- Est-ce que je peux entrer?
- je suis désolée mais... non. Vous ne pouvez pas. Je vous l'ai dit, il va être emmené en salle d'opération.
- Quoi? Non, mais vous êtes impossible! Je suis en train de vous dire que...
- J'ai très bien entendu! Et je vous dis que c'est impossible!
- Vous avez un problème ou quoi? A moins que ça soit de famille!
- Je vous demande pardon?! Mais pour qui vous vous prenez? Ce n'est pas parce que vous arrivez ici avec vos grands airs et votre badge que tout vous est permis!

Ils étaient tellement concentrés l'un sur l'autre pour savoir lequel des deux auraient le dernier mot, qu'ils ne virent pas arriver une femme noire bien plus petite qu'eux mais à l'air redoutable.

- Eh eh eh! Mais qu'est-ce qui se passe ici?! Docteur Farrel?
- Docteur Bailey, je...
- Vous êtes qui vous?
- Agent spécial Taylor. Et je dois interroger votre patient immédiatement.
- le FBI?
- Oui. Et comme je l'expliquais à votre interne, je dois le voir immédiatement. C'est le suspect principal dans une enquête fédérale et...
- ... je vois, agent Taylor. Mais je suis désolée, nous emmenons ce patient en salle d'opération immédiatement et ça ne peut pas attendre. Donc vous attendrez aussi.
- Je...
- ... Et si vous avez un problème avec ça, je peux vous arranger une entrevue avec notre directeur!
- Je vois.
- Bien. On est donc tous d'accord. Quant à vous, Docteur Farrel, suture de la main en salle deux!
- Quoi? Docteur Bailey...
- ... maintenant!

Lisa lança un dernier regard noir à l'agent fédéral avant d'attraper le dossier que lui tendait sa supérieure et de partir avec agacement. Elle l'aurait massacré sur le champs si elle en avait eu l'occasion se dit-il. Elle avait un sacré caractère. Et elle lui bousillait son enquête. Et visiblement l'autre médecin qui lui faisait face n'allait pas l'aider beaucoup plus...

Tout s'était ensuite enchaîné très vite entre eux. Une série d'événements hasardeux l'avait amené à revenir à la clinique et à devoir affronter la jeune interne. Comme si quelqu'un s'était acharné à vouloir les confronter tout en sachant qu'ils ne se supportaient pas.
La fois suivante où il la revu était quelques semaines plus tard. Lors d'une prise d'otages qui avait mal tourné, un de leur collègue avait été touché et lui légèrement blessé. On les avait conduit ici en urgences et Danny avait été installé dans une petite chambre calme en attendant que quelqu'un vienne s'occuper de lui. Et c'était elle qui était arrivée. Il avait déjà l'impression d'avoir passé une très mauvaise journée, mais là ça empirait encore plus. Il la regarda alors entrer sans lever les yeux vers lui et lire son dossier avec une pointe d'ennui.

- Bonjour, Monsieur... Danny Taylor. Je suis le docteur...

Elle leva les yeux vers lui et resta complètement muette en s'apercevant qu'il s'agissait de lui.

- C'est une blague....
- Ca doit être ça. J'espère que ce n'est pas vous qui allez vous occuper de moi?
- J'ai bien peur que si.
- Génial!
- Je ne vous le fait pas dire.
- je ne peux pas avoir quelqu'un d'autre?
- Je voudrais bien avoir un autre patient!

Lisa regarda l'air peu ravi de l'homme en face d'elle avant de se retourner et d'attraper une pair de gants stériles et un kit de désinfection et de sutures.

- Bien, je vais inspecter et désinfecter vos plaies. Et si c'est nécessaire, recoudre.
- J'en suis ravi...
- Enlevez votre chemise!
- Quoi?
- Je ne suis pas encore magicienne. je ne vais pas le faire par dessus votre chemise! A moins que vous vouliez que je recouse votre chemise à votre peau!
- C'est qu'en plus d'être charmante, vous être drôle!!!
- Méfiez vous. Les accidents arrivent vite. Vous pourriez bien repartir d'ici un peu moins en forme que vous n'y êtes arrivés. Votre chemise!

Danny s'exécuta finalement de mauvaise grâce et Lisa put enfin examiner ses plaies entre deux regards assassins.

- Qu'est-ce qui s'est passé? Quelqu'un a voulu vous faire payer votre arrogance?!
- Et vous? Pourquoi une interne en chirurgie se retrouve à faire des sutures quand elle pourrait être en salle d'opération?
- Peut être parce que j'ai voulu faire payer à un patient le fait qu'il soit un véritable cauchemar!

Elle posa allègrement un coton trempé de désinfectant sur une des petites plaies du flanc du jeune agent qui ne put retenir un grognement de douleur. Il la vit en sourire encore plus et se continuer sans scrupules son travail. Il était certain qu'elle aurait pu y aller plus doucement, mais elle ne le souhaitait visiblement pas. Et les regards noirs qu'il lui lançait la poussaient certainement encore plus dans cette direction.
Cela faisait déjà cinq minutes qu'elle s'occupait en silence de lui quand la porte s'ouvrit. Danny vit avec soulagement Jack Malone pénétrait dans la pièce et pria pour qu'il vienne le faire sortir immédiatement de là.

- Bonjour. Je suis l'agent Jack Malone. je venais vérifier que mon agent allait bien.
- Docteur Farrel!

Danny vit son patron sourire légèrement en entendant le nom de la jeune femme et sut qu'il repensait au spitch énervé qu'il lui avait fait lors de la précédente enquête.

- Vous en aurez encore pour longtemps avec lui?
- Une demie heure, environ.

Une grosse demie heure, se retint de dire Danny à sa suite, tant il lui semblait que l'heure refusait d'avancer.

- Bien. Rien de grave?
- Pas pour le moment...

Jack regarda l'air sombre de son agent avec amusement sentant bien qu'il n'était pas ravie de se retrouver sous les mains de la jeune femme.

- Aïe!
- Désolée.
- Vous ne l'êtes pas! Ca vous amuse n'est-ce pas?
- Je ne suis pas sensée dire oui.
- C'est ça!
- Bien, agent Malone, peut être que finalement je pourrais avoir terminé dans un quart d'heure!
- Je repasserai dans vingt minutes. Bon courage.

Lisa et Danny répondirent merci en coeur ce qui fit sourire encore plus Jack avant qu'il ne quitte la pièce. Du quart d'heure qui suivit, ils ne se ré adressèrent pas la parole, chacun ignorant l'autre avec mauvaise humeur. Une fois terminé, elle ne s'adressa à lui que pour lui signifiait qu'il devait maintenant aller à l'accueil pour régler le côté administratif et fila sans un regard de plus. Elle avait réellement un caractère de cochon. Elle avait beau être attirante, il la trouvait infecte. Infecte et attirante... Et il espérait bien ne plus avoir à faire à elle au moins pour un très long moment. Mais pour ça, peut être aurait-il dû éviter de revenir dans les parages à peine quelques heures plus tard. Il voulait juste vérifier que l'autre agent qui avait été blessé dans la fusillade allait bien et s'était arrêté après sa visite au pub qui jouxtait la clinique. Mais dès qu'il s'approcha du bar pour commander un club soda, il la vit. Elle était assise, avec une tête de quatre pieds de long, le regard perdu dans un verre de vodka. Il ne se serait pas beaucoup risqué à dire qu'elle n'allait pas fort du tout. Il était quasiment sur le point de faire demi tour discrètement mais la jeune femme l'avait déjà repéré.


- C'est pas vrai! Encore vous! C'est pourquoi cette fois?
- Pas pour vous! Je suis passez voir l'agent que vous avez opéré aujourd'hui!
- Bien...

Elle retourna à la contemplation de son verre et Danny commanda le sien. Il aurait pu simplement l'ignorer et boire son verre tranquillement mais sans réellement savoir pourquoi, il revint à la charge.

- Quoi? Vous avez tué quelqu'un ou quoi?

Elle se retourna vers lui avec le pire regard qu'elle pouvait. Et il comprit qu'il avait tapé beaucoup trop juste.

- Ho... désolé. C'était une boutade...
- Ah ah ah, vous voyez je suis écroulée de rire! Je crois que finalement je serais mieux chez moi!

D'un geste rapide, elle avala le reste de son verre et se leva pour rejoindre la sortie. Il se sentait stupide et coupable. Ca n'avait pas été très délicat de sa part et visiblement elle allait vraiment mal. Sachant alors qu'il allait s'exposer à de grands risques, il rejoignit l'extérieur et la rattrapa.

- Eh! Est-ce que tout va bien? Ecoutez, je ne voulais pas être... enfin je ne voulez pas taper si juste!
- Je vais bien. Et ça ira encore mieux quand vous me lâcherez un peu les basques!
- Très bien! J'essayais juste d'être agréable!
- Et bien, allez faire ça avec quelqu'un d'autre!
- Finalement peut être que votre patient vous a lâché uniquement parce qu'il ne vous supportez plus! Ca ne m'étonnerez même pas!
- Vous savez quoi? Vous êtes vraiment horripilant!
- Et vous vous êtes un cauchemar ambulant!
- Alors barrez-vous!
- Sinon quoi? Vous allez me menacer avec votre bistouri?!!

A mesure que le ton montait entre eux, ils s'étaient approchés l'un de l'autre sans même s'en rendre compte. Elle était insupportable, horripilante.

- Ne me tentez pas!
- Je suis mort de peur.
- Vous n'êtes qu'un... qu'un crétin!
- Et vous une hystérique!
- Une hystérique?!!!

Ils n'étaient à présent qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, ses yeux implacablement fixés dans ses yeux. Si elle ne l'avait pas autant agacé, il aurait presque pu trouver qu'elle avait des yeux craquants... vraiment craquants. Mais il la détestait... il la détestait mais avait terriblement envie de l'embrasser. L'embrasser?! Il débloquait... il débloquait et pourtant ne résista pas à l'envie de poser ses lèvres sur les siennes. Il en avait violemment envie et céder à cette envie avec beaucoup trop de facilité. Et elle devait le détester certainement autant que lui. Pourtant, elle répondait à son baiser... Ou plutôt elle y répondu un cours instant avant de s'écarter et de le regarder avec gêne. Et tout se termina lorsque sa main vint percuter sa joue et qu'elle ne parte rapidement. Tout ça avait quelque chose de surréaliste. Il n'avait jamais pensé une seule seconde à l'embrasser. Jamais jusqu'à cet instant. Et à présent il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait aimé ça. Vraiment...

C'était probablement là que tout avait démarré entre eux. Il lui aurait alors simplement fallu de ne pas la suivre hors de ce bar ce soir là pour que rien n'arrive entre eux. Il lui aurait simplement suffit de retenir ses maudites impulsions. S'il l'avait fait, il ne serait probablement pas retrouvé là en cet instant...



PS: ça n'a absolument rien à voir mais j'ai allumé la télé à l'instant et sur quoi je tombe?!! R.Sanchez en personne sur la une avec l'acteur qui jouait Al Bundy dans Mariés et deux enfants!!! ("Love and married. Love and marries... ) Comme si ce n'était pas suffisant de la voir le dimanche soir à la télé!!!!

J'adore et demande la suite.

Juste une petite remarque pas bien méchante ça m'arrive aussi par moment on sais pas qui parle !!!

Mais sinon continue c'est super !!!

Ah bon ? Moi j'ai toujours su qui parlait vu combien j'étais à fond dedans.
En tout cas j'adore vraiment ton style et je suis impatiente de lire la suite !
Super fic !!!!!!!!!
@ c'est la série Dragnet dont tu parles ? J'aime bien, surtout Desmond Harrington.....

Ben moi j'arrive suivre les conversations faut dire que quand on lit ta fic on est toltalement dedans... . Je voyais déja Dannyet Lisa se disputer et se rapprocher petit à petit...

Vivement la suite

danny327 a écrit:J'adore et demande la suite.

Juste une petite remarque pas bien méchante ça m'arrive aussi par moment on sais pas qui parle !!!

Mais sinon continue c'est super !!!

Vraiment? Merci de me le dire. J'essai de faire à ça le plus possible car c'est vrai que vu que c'est moi qui écrit je sais qui parle donc je ne m'en rend pas vraiment compte En tout casn voilà une suite.




Jack était au bureau depuis près d'une demie heure. Il était encore assez tôt et il savait que personne ne serait là avant un moment, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être surpris de ne pas voir Danny déjà là. Il était pourtant certain que son agent aurait été là dès l'aube... Mais depuis le début de cette enquête, il devait bien admettre que Danny était loin de réagir comme il l'imaginait. Il était trop distant, trop calme. Et cette indifférence le surprenait vraiment. D'autant plus qu'il était certain qu'il avait été vraiment amoureux de Lisa Farrel. A chaque fois, qu'il les avait vu ensemble, il en avait été persuadé. Depuis le début, avant même que Danny ne l'admette lui même. Il avait été certain que Danny s'était casé une bonne fois pour toute. Alors quand il avait apprit que Lisa était partie pour de bon, il avait eu du mal à le croire. Il avait pensé que ces deux là surmonteraient leurs problèmes malgré tout. Mais ils n'y étaient pas arrivés... Et malgré tout, il s'était imaginé que Danny aurait réagit comme il l'aurait fait à l'époque. Mais peut être devait-il s'estimer heureux de ne pas avoir à surveiller à chaque seconde ses actes.
En attendant, il avait toujours une enquête à mener. Alors il décrocha son téléphone et composa le numéro de Viviane. Après quelques secondes, il eut enfin au bout du fil sa collègue.

- Jack? Il y a un problème? Je suis en route.
- Non, non. Aucun. Mais je voudrais que tu ailles examiner l'appartement de Lisa Farrel.
- Ok.
- Je vais prévenir Martin pour qu'il te retrouve là bas.
- Très bien. Est-ce que tu as du nouveau?
- Non. Pas pour l'instant.
- Et... et Danny.
- J'imagine qu'il ne devrait pas tarder à arriver.
- Jack, sa réaction m'inquiète. Ca ne lui ressemble pas de prendre ça avec tant de détachement.
- Je sais. Moi aussi.
- Bon... je te rappelle si on trouve quelque chose là bas.
- Merci.

Jack attendit qu'elle raccroche et composa aussitôt le numéro de Martin. Cette journée allait être longue, il le sentait...


*


Quand Viviane arriva en bas de l'immeuble où vivait Lisa Farrel, Martin l'attendait déjà, appuyé contre sa voiture. Il se dépêcha de venir à sa hauteur et lui souhaita bonjour sans que le sourire n'y soit. Ils étaient tous aussi inquiets les uns que les autres, pensa Viviane. En silence, ils montèrent au troisième étage et pénétrèrent dans l'appartement de la jeune femme. L'endroit qui semblait assez spacieux, était encore parsemé à certains endroits de cartons non ouverts.

- On dirait qu'elle n'avait toujours pas prit le temps de finir de défaire ses cartons.
- Elle n'en n'a peut être pas eut le temps. Chirurgien c'est un emploi à plein temps.
- Ouais...
- Je vais vérifier la salle de bain.
- Je prends la chambre.

Les deux agents se séparèrent et Viviane commença à examiner la salle de bain. Tout semblait en place. Si Lisa avait choisi de partir, alors elle l'avait fait sans rien emporter. Elle fit le tour de la pièce, ouvrit les placards sans rien trouver. Viviane commençait à se dire qu'elle ne trouverait rien ici quand elle ouvrit l'armoire à pharmacie. Entre les pansements, les désinfectants et autres, Viviane vit un flacon de pilules qui l'intrigua. Elle l'attrapa et examina l'étiquette pour finalement s'apercevoir qu'il s'agissait d'antidépresseur. Elle remit le flacon à sa place sans vraiment s'étonner de les avoir trouvé. Après ce que la jeune femme avait dû traverser, ce n'était pas si surprenant et cela confirmer la version de ses parents selon laquelle elle n'allait pas si bien.
Elle jeta un dernier coup d'oeil autour d'elle avant de rejoindre, Martin dans la chambre à coucher. Celui-ci était en train d'examiner le placard et leva à peine les yeux vers elle.

- Tu as trouvé quelque chose?
- Des antidépresseurs.

Martin leva enfin la tête vers elle.

- Des antidépresseurs?
- Oui. Ce n'est pas très étonnant. Tu as quelque chose?
- Non. Enfin, il y a ça...

Il lui tendit un sweat-shirt d'une trop grande taille pour la jeune femme avec le nom de l'université de New York dessus.

- J'imagine que c'était à Danny.
- Probablement.
- Elle n'a pas tourné la page. Pourtant c'est elle qui est partie!
- On ne tourne pas la page comme ça, Martin. Et certainement pas après ce qui leur ai arrivé.
- Tu étais là?
- Oui. On était sur une grosse enquête à l'époque. Avec Danny on avait dû se rendre à Washington pour interroger des témoins et quand on est rentré l'hôpital tentait de le joindre depuis plus de vingt quatre heures...


Flash-back


C'était un magnifique mardi après midi. Danny et Viviane avaient passé les dernières vingt quatre heures à Washington pour leur enquête et devait à présent rejoindre le FBI pour continuer. Ils étaient fatigués, mais plutôt de bonne humeur malgré les circonstances et comme toujours dans ce cas, Danny passait son temps à plaisanter. Ils venaient d'atterrir et marchaient dans les couloirs de l'aéroport quand ils avaient aperçu Jack, les attendant.

- C'est Jack, qui vient à nous maintenant?! Il aurait pu au moins nous apporter le café et les croissants pour nous souhaiter la bienvenue!
- Il aurait pu effectivement.

Mais à mesure qu'ils le rejoignaient, Viviane avait sentit que quelque chose ne tournait pas rond. Si Jack était là, c'était qu'il y avait un problème et son expression semblait le lui confirmer.

- Eh, Jack! On est surpris de te voir là!
- Salut, jack.
- Bonjour.
- Tu fais une tête d'enterrement. Il y a un problème?
- Danny, je... Il s'est passé quelque chose pendant ton absence. Je ne l'ai apprit qu'il y a deux heures...
- Appris quoi? De quoi tu parles Jack?
- La supérieure de Lisa est passée. Il y a eu un problème... Lisa a fait une fausse couche...

Viviane regarda Jack avec effroi avant de se tourner vers Danny. Il ne bougeait plus. Il avait la bouche entrouverte, comme prêt à dire quelque chose, mais les mots ne sortaient pas.

- Ils essaient de te joindre depuis hier, mais ils ne savaient pas que tu n'avais pas ton portable.
- Lisa... elle... elle va...
- Elle a dit qu'elle irait bien...
- Je... je dois y aller. Je dois y aller maintenant!
- Je t'emmène. Jack, c'est...
- C'est bon. Allez y.

Jack lança un regard inquiet à Viviane. Et celle-ci lui fit comprendre qu'elle veillerait sur lui du mieux qu'elle le pourrait. Elle se dépêcha de rejoindre Danny qui semblait être incapable de réagir à la nouvelle. Il aurait probablement préféré rester seul pour ça, mais vu son regard vide, Viviane se dit qu'il valait mieux qu'elle soit là, au moins pour le conduire entier jusqu'à la clinique. Il ne décrocha pas un mot de tout le trajet mais se précipita hors de la voiture dès qu'elle se gara. Il courut quasiment jusqu'à l'accueil et appela un docteur.

- Docteur Bailey!
- Danny!
- Où est-elle? Où est Lisa?
- Venez.

Viviane suivit de loin la scène.

- Qu'est-ce qui s'est passé?

De sa place Viviane ne put entendre clairement les explications que le Docteur Bailey donnait à Danny, seulement quelques bribes faisant référence à un kyste ou quelque chose qui s'en rapprochait.

- Il n'y avait aucun moyen de prévoir ça.
- Et... enfin... Lisa...
- Il va lui falloir un peu de repos physique. Mais elle pourra ravoir des enfants.
- C'est arrivé quand?
- Hier, en fin de journée. Elle a fait un malaise dans la salle d'opération... On a essayé de vous joindre depuis mais...
- ... Je peux la voir?
- Bien sûr.

Viviane le vit pénétrer seul dans la chambre alors que le médecin s'éloignait doucement. Elle s'assit à l'accueil et attendit. Elle était atterrée pour eux. Danny avait l'air si heureux depuis qu'il leur avait annoncé pour la grossesse de Lisa, elle ne l'avait jamais vu comme ça. Il était totalement excité à cette idée. Il allait être père. Et maintenant... Elle ne pouvait même pas imaginé ce qu'ils pouvaient ressentir. Elle n'avait jamais perdu d'enfant. Et c'était tellement injuste. Pour une fois dans sa vie, tout allait bien pour Danny. Il prenait une revanche sur son enfance. Et à présent, il allait devoir surmonter ça. Il allait devoir vivre avec ça.
Elle le vit ressortir de la chambre un quart d'heure plus tard, les larmes aux yeux, l'air anéanti. Elle le vit se passer une main sur les yeux avant de venir s'asseoir près d'elle, tout en évitant de la regarder dans les yeux.

- Comment va t-elle?
- Elle ne m'a pas dit un mot et elle ne veut pas me regarder... J'aurais dû être là plus tôt... j'aurais dû être là avec elle...
- Tu ne pouvais pas savoir, Danny. Et je suis sûre qu'elle le sait.
- J'aurais dû...
- ... Danny. Ca ne sert à rien.

Viviane le vit tenter de retenir sans succès ses larmes. Et cela lui brisait le coeur de le voir si désespéré et malheureux.

- Je suis désolée, Danny.

Elle posa une main dans son dos et tenta de le réconforter du mieux qu'elle le pouvait. Mais au bout de quelques secondes, il se releva brusquement.

- Je dois... je dois rentrer pour récupérer quelques affaires pour Lisa... Est-ce que tu peux me déposer?
- Bien sûr.

Une demie heure plus tard, elle le déposait devant son immeuble. Il la remercia à demi mots et s'éloigna rapidement. Viviane était loin d'être rassurée de le laisser seul, mais elle ne pouvait rien faire pour lui et elle savait aussi que Danny avait besoin d'être seul pour se permettre de craquer vraiment. Elle ne pouvait rien faire de plus pour lui pour le moment et avait aussi une famille à rejoindre. Alors à contre coeur, elle remit le contact et partit rapidement...


- Elle était enceinte de trois mois seulement... Ils n'ont jamais surmonté ça. Je crois qu'ils n'ont jamais réussi à vraiment en parler.
- J'ai toujours du mal à croire que je n'ai jamais rien vu.
- Tu connais Danny. Il aime faire croire aux gens qu'il va bien.
- Je ne pensais pas qu'il était du genre à vouloir se caser comme ça.
- Hum, tu le connais mal alors. Je crois qu'il a toujours rêvé de fonder une famille. Et avec Lisa... enfin, c'était vraiment surprenant. La première fois que je l'ai entendu parler d'elle, c'était lors d'une enquête. Il a pesté pendant des heures après elle en nous disant que cette fille était un vrai cauchemar qui lui mettait des battons dans les roue. Trois mois plus tard, il sautait sur la moindre occasion pour se rendre à la clinique. Et encore trois mois plus tard, il débarquait en retard un lundi matin avec un sourire indécrochable et une alliance au doigt.
- Alors il était vraiment amoureux d'elle.
- Je crois, oui.
- Mais il réagit de façon étrange.
- J'imagine qu'il essais de se dire que ce n'est qu'une affaire comme les autres. Tiens! Je crois que j'ai son ordinateur portable.
- Il y a quelque chose dessus?

Viviane ouvrit le portable mais fut aussitôt arrêté par un mot de passe.

- Je ne sais pas. Il y a un mot de passe. Le service technique sans occupera.
- Oui. Je crois qu'on ne trouvera rien de plus ici.
- Je crois aussi. J'appelle, Jack.

Pauvre Danny quand même...
En tout cas c'est toujours aussi top !
Pour le mot de passe c'est facile: dannytaylor ! !

Je dois te dire une chose :

C'est palpitant tu vas de rebondissement en rebondissement j'ai hate de connaitre la suite.

Pauvre dannynou accroche-toi !!!

Voilà, j'ai rattrapé mon retard !!!!

C'est tellement bien !!!! Continue comme ça !!

J'attends la suite avec impatience !!!

OUHA, de mieux en mieux je suis complètement entrée dans cette fic Pauvre Danny il a pas de chance ...J'attens la suite avec impatience bien sure

PS: je crois aussi que le mot de passe c'est "Danny"

Encore bravo pour ta fic

Génial ta fic! Tu écris vachement bien, on est scotché. Vite! La suite!!

Bonsoir, petite mise à jour pour cette fin de soirée.


Huit heure. Danny arriva au Bureau directement après être passé à l'hôpital et remarqua qu'il était tout de même le premier sur place. Aucun de ses collègues hormis jack, ne semblait être arrivés. Et au tableau, se trouvait toujours la même photo pour venir lui rappeler que ce n'était pas un mauvais rêve. Il détourna rapidement le regard et déposa ses affaires à son bureau avant de rejoindre le bureau de son patron.

- Jack?
- Danny. Entres.
- Je voulais te dire que j'avais peut être un peu de nouveau.
- Ah oui?
- J'ai reçu un appel de Cristina Yang. Elle s'est souvenue d'avoir parler il y a plusieurs semaines à un type qui venait voir Lisa. D'après elle, il avait l'air plutôt intéressé.
- Tu as un nom?
- Un prénom. Ben.
- Ok. Pas plus?
- Non. Je vais finir d'éplucher ces relevés téléphoniques. Peut être qu'on l'y retrouvera.
- Très bien.

Au même instant, le téléphone de Jack sonna et celui -ci répondit aussitôt.

- Malone! Oui... Hum... très bien... autre chose?... ok. A tout de suite.
- Du nouveau?
- C'était Viviane. Ils viennent d'examiner l'appartement de Lisa...
- Ils ont trouvé quelque chose?
- Ils vont ramener son ordinateur portable.
- C'est tout?
- Non... ils ont aussi trouvé des antidépresseurs.

Jack le regarda comme avec attente, pour voir de quelle manière il allait réagir à cette nouvelle. Et bien sûr, il était secoué. Cela signifiait qu'elle n'allait pas bien et la dépression pouvait impliquer beaucoup de choses. Mais il faisait ça tous les jours depuis des années. Et il cachait ses sentiments dans toutes les occasions depuis bien plus. Alors ce n'était pas à cet instant qu'il allait changé. Et surtout pas là, devant Jack.

- Ok. Je retourne à mes relevés.
- Danny?
- Oui.
- Ca va?
- Oui.

Danny tourna les talons et se dépêcha de sortir du bureau de Jack. Il ne voulait pas encore sentir ce regard sur lui. Sentir qu'on le scruter pour savoir à quel moment il allait enfin s'effondrer. Mais il n'en n'avait pas l'intention. Il avait un travail à faire, et il avait bien l'intention de le faire jusqu'au bout.
Un quart d'heure plus tard, il vit arriver Samantha, l'air bien plus reposé que la veille. Elle le salua et partit aussitôt retrouver Jack pour savoir ce qu'il attendait d'elle pour la suite de l'enquête.

- Alors? Tu me donnes un coup de main sur ces relevés?
- Non. Jack veut que je... que je trouve si elle voit un psychiatre ou non.
- Les antidépresseurs?
- Oui. ... Euh... tu n'as rien trouvé dans ces relevés?
- Non. En tout cas pas depuis qu'elle est à New York. Mais elle pourrait très bien les avoir d'une ordonnance datant de San Francisco.
- J'imagine que oui.

Il se retourna vers son bureau sans attendre de savoir si elle voulait lui dire autre chose.


*


Jack était encore en train de se demander où toute cette affaire allait les emmener. Jusqu'à présent, ils n'avaient aucune piste valable qui puisse les aider à retrouver Lisa Farrel. Et ce n'était pas vraiment bon signe. Et le fait qu'ils aient retrouvés des antidépresseurs chez elle, l'était encore moins. Car il devait à présent envisager des issues qu'il avait jusqu'à lors laissé de côté. Et le suicide en faisait partit... Il devait donc à nouveau se renseigner pour être sûr qu'elle ne se trouvait dans aucune morgue ou hôpital.
Quand il releva les yeux, Viviane se tenait devant lui.

- Tout va bien, Jack?
- Oui... Oui. Je réfléchissait.
- Martin vient de déposer l'ordinateur aux techniciens. Je...
- ... Agent Malone!

Viviane s'arrêta net en entendant la voix masculine qui venait de l'interrompre. Jack, lui, regarda avec mauvaise humeur l'homme qui venait de pénétrer dans son bureau. Il n'avait pas oublié que la dernière fois qu'il avait vu cet homme ici avait failli lui coûter sa place au FBI.

- Agent Farrel.
- Je vais vous laisser...

Viviane s'éclipsa sans que Jason Farrel ne lui prête attention.

- Vous l'avez retrouvé?
- Pas encore, non.
- Vous devez absolument la retrouver, Malone!
- Nous faisons tout notre possible...
- ... Je veux savoir qui travaille sur cette enquête! Et qui vous suspecter! Il faut aussi...
- ... Agent Farrel! Je sais faire mon travail. D'ailleurs, puisque vous êtes là, je vais aussi vous poser quelques questions! Vous connaissez la procédure.
- Ecoutez Malone, il s'agit de ma soeur et je n'ai pas l'intention de...
- ... Agent Farrel, asseyez vous!

Jason Farrel s'exécuta de mauvaise grâce et s'assit en face de Jack qui put commencer son interrogatoire. Un quart d'heure plus tard, Viviane frappait de nouveau à son bureau.

- Jack, tu as une seconde?
- Oui.
- Quoi? Vous avez quelque chose? Vous...
- ... Agent Farrel, attendez ici!

Jack rejoignit Viviane dans le couloir et firent quelques pas ensemble.

- Tu as obtenu quelque chose de lui?
- En dehors du fait qu'il voudrait reprendre cette enquête en main?! Non. Tu voulais me dire quoi?
- Les techniciens ont examiné l'ordinateur de Lisa et ils ont retrouvé dans sa corbeille un mail... de Danny.
- Quoi?!
- Je sais, Jack.
- De quand il date?
- Avant hier matin.
- Qu'est-ce que ça dit?
- Il lui demande de le rejoindre pour déjeuner. Pour parler des papiers du divorce... Danny ne t'en avais pas parlé?
- Non...

Jack s'arrêta immédiatement en entendant des pas derrière lui et ferma les yeux un instant en sachant de qui il s'agissait.

- Taylor travaille sur son dossier!
- Agent Farrel...
- ... Vous laissez ce type bosser sur cette enquête?! Il est probablement la cause de sa disparition et vous vous le laissez bosser?! Malone, vous allez avoir de mes nouvelles! Je vais m'arranger pour que quelqu'un de plus compétent s'en charge!

Jack regarda Jason Farrel partir avec colère et sut que les ennuis ne faisaient que commençaient...