UN RENDEZ VOUS MANQUE

Coucou vilà un shot u peu long que j'ai eu envie de faire avnat de reprendre les suites d ema fic ... je vous poste le premier bout car je dois retravailler un peu la suite !!

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Un rendez vous manqué

Déjà 3 jours qu’il se rendait chaque jour à cette supérette. Et tous les jours, il achetait dès l’ouverture un sandwich et une bouteille d’eau. Chaque passage à la caisse devenait un prétexte pour la rencontrer, l’entendre, la regarder. Un seul regard et cette fille si discrète lui avait volé son cœur. Il en était encore perturbé et n’avait pas encore osé l’aborder, chose rare pour un homme de sa réputation. Mais elle était différente à ses yeux. Elle ne ressemblait pas à ces femmes qu’ils rencontraient le temps d’une nuit et qu’il quittait sans scrupule le matin avant qu’elles ne se réveillent. Il avait tout de suite ressenti autre chose, quelque chose de plus sérieux, il pensait avoir trouver l’amour avec un grand A…des rêves de famille étaient même venus perturber ses nuits …c’était merveilleux, il n’avait pas ressenti cette sensation depuis si longtemps…il se surprenait même à courir le matin pour être sûr d’être à l’heure pour l’ouverture du magasin. Il y aurait moins de monde et elle prêterait certainement plus d’attention à sa présence. Et chaque matin depuis trois jours, il lui souriait bêtement en lui tendant l’argent de ses dépenses, sans oser lui parler. Elle lui rendait la monnaie, baissant la tête elle aussi avec timidité ou par gêne, perturbée par ce regard si hypnotisant. Elle attendait tous les jours sa venue et tremblait un peu quand il venait à sa caisse.

Et comme deux adolescents pris au piège de l’amour, il se disait au revoir avec une pointe de désappointement dans la voix.

Mais ce matin, tout était différent. Il avait envie d’un premier rendez-vous, il avait envie qu’elle sache son nom, même s’il se doutait qu’elle l’avait sans doute aperçu sur sa carte de crédit, qu’elle partage avec lui juste un petite balade au square d’à côté, l’espace d’une petite heure …18 heures serait une heure raisonnable, elle quittait le travail et lui réussirait sans doute à obtenir de Jack une autorisation pour partir plus tôt.

Claire, elle s’appelait Claire, il l’avait lu sur son badge accroché à sa tenue. Son prénom raisonnait encore dans sa tête.

Il ne mit pas longtemps à trouver sa bouteille d’eau et son sandwich et se dirigea, le coeur battant vers la caisse. Une pointe de jalousie lui mordilla soudainement le cœur. Un homme dans la quarantaine discutait avec elle, lui offrant des sourires charmeurs et lui prenant de temps en temps la main. Ce n’était pas la première fois qu’il ressentait ce besoin de lui mettre le poing sur la g…. Depuis plusieurs jours, il le voyait, lui aussi, à l’ouverture du magasin. Et depuis plusieurs jours, il avait bien pressenti que cet homme à l’allure si étrange, aux lunettes trop grandes et aux yeux trop petits avaient les mêmes intentions que lui. Il s’approcha rapidement autant par énervement que par curiosité, se demandant bien ce qu’il pouvait lui raconter avec tant de ferveur. Il ne semblait pas bien méchant, juste un peu idiot…elle le repoussa une fois, deux fois et fit appel au vigile, sous le regard satisfait de Danny…il n’avait plus rien à craindre de lui , elle ne semblait pas apprécier son empressement à la connaître mieux …il pouvait désormais s’approcher le cœur léger . Claire soupira en regardant l’homme sortir mécontent et déçu et sourit gentiment aux autres clients. Elle reprit son travail, tranquillement, se berçant des cliquetis des ingrédients passant sous sa machine.

Le jeune agent posa alors ses quelques courses sur le tapis et lui sourit avec tendresse.
« J’espère qu’il ne vous a pas trop importuné ? …Claire ? c’est ça ? »

« Euh oui, bonjour.. »

Elle avait posé sa main sur son badge par instinct et sourit à son tour au beau jeune homme qui se tenait devant elle.

« Désolé mais je l’ai lu sur votre badge et je trouve que ce prénom vous va à ravir »

Claire rougit légèrement.

« Ca vous fera 4 dollars 25… »

Danny tendit un billet à la jeune demoiselle et attendit sa monnaie. Il remarqua immédiatement qu’elle ne portait pas de bague. Peut-être avait-il ses chances…Il la contemplait sans un mot,

« Excuses-moi, mais je dois encaisser les articles de la personne suivante… »

Danny sortit de ses rêves.
« Oh, excusez moi, je me disais que , peut –être ce soir, vous… »

Le téléphone du jeune homme sonna. Dany grimaça nerveusement.

« Taylor !..j’arrive tout de suite jack.. Désolé, je dois y aller mais peut-être… »

La jeune femme lui tendit un petit bout de papier et lui sourit.

« vous m’appelez ? «

Elle avait attendu ce moment depuis si ;longtemps qu’elle ne voulait plus le laisser encore une fois de plus passer .

Danny glissa le numéro de téléphone avec empressement dans sa poche, le sourire aux lèvres. Ils s’étaient compris…il partit rapidement se retournant juste pour lui faire un signe de la main.

A SUIVRE ...

un vrai délice ce 1er bout en plus, suis croc de ce genre d'histoires z'attends le second bout avec impatience

Voilà un secnod bout ...

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voilà un second bout ..
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Danny tournait le bout de papier dans ses doigts depuis déjà quelques minutes. Il avait un sourire affiché depuis le matin sur les lèvres malgré les rapports auxquels il avait été consigné et une enquête des plus pénibles à boucler… il savait que cet appel allait lui faire un grand bien , il avait envie d’entendre juste une minute sa voix et surtout l’entendre accepter son rendez vous de fin de soirée. 18 heures…il regarda sa montre, encore quelques heures à attendre. Il composa le numéro.

« vous êtes sur le répondeur de Claire, veuillez laisser votre message…je vous rappelle, c’est promis » Une petite voix chantante venait de lui répondre. Bien sûr il aurait préféré avoir Claire. Il laissa cependant un petit message lui fixant ce petit rendez-vous tant attendu. Il garda précieusement son portable près de lui dans l’attente de sa réponse.

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Il referma la porte de son appartement. Il était en colère, elle n’avait pas répondu à son appel et lui par colère ou par fierté avait décidé de ne pas insister. Tout le reste de la journée, il avait désespérément attendu son appel et vers 16 heures n’y tenant plus il avait laissé un second message, sans réponse.

Mécontent il avait éteint son portable, déçu, …Elle pouvait toujours appeler maintenant, il s’en fichait…

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Danny courait. Sa montre indiquait déjà 9 heures 30 ce qui signifia une demi-heure de retard au bureau mais il voulait avoir des explications à son silence. Il n’avait pas pu dormir se demandant bien pourquoi elle n’avait pas essayé de le recontacter. Bien sûr il ne savait pas trop si elle avait tenté tout de même de le faire même tard dans la soirée, de colère il en avait oublié son portable au boulot. Il avait eu le temps de réfléchir, peut-être en fait avait elle pris peur…tout simplement…il s’en était voulu mais pensait bien se rattraper le lendemain.

Maintenant il s’était promis d’obtenir ce rendez-vous, quoiqu’il en coûte.
Il entra, se recoiffa, enfin passa rapidement ses mains dans les cheveux et réajusta un peu sa cravate.

Elle n’était pas encore là. Il apprit par une de ses collègues qu’elle ne commençait qu’à 10 heures le mardi. Il repartit déçu, sans rien acheter.
Il aurait bien aimé croiser ce matin ce beau sourire qui lui donnait du baume au cœur pour la journée, entendre sa voix si douce … il sourit…

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La matinée s’était passée tranquillement entre rapports et allez retour au café.
Danny était d’autant plus ennuyé de ne pas avoir eu de nouvelles que son portable indiquait désormais qu’il n’avait plus de batteries. Il soupira. Il irait la voir ce soir à la sortie du travail.

A SUIVRE ...

allez le final !!!

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Jack débarqua dans l’Open Space.

« Martin , Samantha, vous filez au 22 Street avenue, on a une disparition...le gérant de la supérette où travaille cette femme vient d’appeler, il a été alerté car elle n’a jamais été absente sans prévenir. Personne ne l’a vu depuis hier soir, à la sortie de son travail… »

Jack déposa la photo sur le tableau blanc.
Une jeune femme souriante, dans la vingtaine, les yeux rieurs et la tête penchée sur le côté. Jack fit un topo rapide sur la disparue…Claire Millers, 25 ans, caissière au « lunch shop » à quelques rues d’ici.

« Danny, tu me fais le tour des hôpitaux, des morgues...enfin tu…Danny ? »

Le jeune homme était debout, figé devant cette photo. Il tremblait, il était pâle…
Tout allait trop vite, Danny sentit un étourdissement le faire basculer et du s’asseoir rapidement.


« Dan, ça va ? »

Jack le regarda un peu stupéfait. Danny restait sous le choc, il n’aurait pas pensé un jour apprendrela vie de cette femme par son patron. Il n’avait rien connu d’elle il avait fallu que quelques heures après sa disparition pour pénétrer dans l’intimité de sa vie, sans son accord... son chien, sa vie paisible et sans histoire à New-York , travailleuse modèle qui le soir allait régulièrement à son cours de danse…une famille attentive, aimante…pas de petit ami connu…

Un relevé des appels téléphoniques avait révélé que elle avait bien reçu les appels dans la journée, sans grande importance, et puis ceux de Danny…Elle lui avait répondu vers 17 heures.
Les interrogatoires diverses laissèrent supposer qu’elle était sortie la veille à 18 heures de son travail et que sa disparition remontait à cette heure là. Sa voiture avait été retrouvée sur place.
Le jeune agent essaya d’expliquer à Jack comment il la connaissait...il lui cacha avec difficulté ses véritables sentiments pour elle, se refusant à ête évincé de cette enquête.
Il s’en voulait, si’il avait obtenu ce rendez-vous, si il avait juste pris le temps de lui fixer ce rendez-vous, elle serait certainement encore là… avec lui …

Et puis le portait présumé du ravisseur était arrivé. Une caméra de surveillance avait pu gardé en mémoire ce qui s’était passé réellement. Un homme l’avait fait pénétrer de force dans son véhicule.
Danny le reconnut immédiatement…l’homme du supermarché...ce mec qui avait été éconduit par Claire …

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3eme étage d’un vieil immeuble

« FBI ouvrez cette porte… »Danny défonça la porte à coup de pied. Jack pénétra en premier, sous la protection de son agent.
Personne, pas de bruit, une fenêtre ouverte…l’homme venait de s’enfuir, il courait désormais dans la rue….

« Martin, Samantha, le suspect arrive vers vous… »

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La chambre…un petite chambre sombre, pas trop meublé. Danny ne pouvait détacher son regard du lit. Ils venaient de détacher la malheureuse victime de ce bourreau. Elle portait encore les stigmates des souffrances physiques et sexuelles que ce monstre lui avait imposées quelques heures plus tôt. Sa mort remontait à une heure tout au plus. Il l’avait étranglée.

Un simple drap recouvrait son corps. Ils restaient encore des traces des larmes qu’elle avait du verser en attendant ce rendez vous avec la mort. Elle avait du souffrir, son si beau sourire encore crispé par la douleur…ses yeux regardaient le plafond. A quoi avait-elle put penser avant de mourir ?
Danny tenait son arme, les mains crispées dessus ; Il ne pouvait plus bouger, il ne la verrai plus jamais que sur photo, peut-être parlerait-on d’elle dans la chronique d’un fait divers…

Il avait mal, trop mal. Il l’avait vu la veille, elle avait tremblé légèrement en lui tendant ce petit bout de papier qui devait les unir dans la soirée.

Danny ne pouvait plus empêcher ses larmes de couler, tout était de sa faute, si il avait juste pris le temps de la rappeler, de lui parler, ou d’attendre avec patience son appel, si il avait simplement osé lui donner ce rendez vous le matin même de leur rencontre à la supérette , elle serait vivante, prèt de lui à discuter de ce qu’elle aimait faire, de ses cours de danse , de son chien Nestor qui ne cessait de pleurer derrière la porte quand elle partait travailler le matin …ils se seraient connus autrement, pas devant un tableau blanc, pas lors d’un interrogatoire, pas sur son lit de mort ….Il se serait certainement donné un second rendez-vous…

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Claire n’était plus qu’une forme dans un sac noir trop grand, trop froid, trop anonyme. Il regarda la jeune femme quitter sa vie ainsi, emportée sur un brancard dans le silence religieux mais néanmoins curieux des voisins qui ne comprenaient pas comment un tel drame avait pu avoir lieu, si prêt de chez eux…Ce cher Monsieur Thomson, un homme sans histoire, toujours serviable, peut-être un peu étrange dans son comportement des fois…mais rien de sérieux, quelques regards posés trop souvent sur une voisine, sur la petite fille de Madame Renalto…il n’était jamais revenu avec une femme à la maison..

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Jack le déposa chez lui.
Dany lui avait fait comprendre à mi mot qu’il avait besoin d’être seul ce soir.
Il rentra chez lui, le cœur brûlant, la peur au ventre. Ce portable qu’il n’avait pas osé rallumé…Il le mit en charge.

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Une douche chaude lui coulait sur la peau, l’aidant à se vider de l’image de cette femme nue, déchirée dans sa jeunesse, bafouée, humiliée. Le téléphone sonna, une fois deux fois…l’annonce d’un nouveau message.

Il savait qu’il devait le faire. Il ne pouvait pas raté cela, savoir, juste savoir. Danny sentit les lames lui couler le long des joues et il appuya sur la touche d’écoute.

«bonsoir, c’est Claire, je suis désolée je ne pouvais pas te rappeler plus tôt, j’avais oublier mon portable dans la voiture et je viens tout juste de le récupérer…il est 17h00 et si tu veux toujours, je t’attends à 18 heures devant la boutique…a tout à l’heure…C’est étrange on ne se connait même pas …Elle rigola au bout du fil et raccrocha.

Ce rire resterait à jamais dans sa mémoire, il imagina sa gêne à lui laisser ce rendez-vous qu’il avait manqué.

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Ce soir il ne pouvait pas faire abstraction du rendez-vous qui l’attendait comme tous les mardis soir depuis 8 ans. Il écouterait ce groupe raconter comment la vie les avait emmenée vers le bas mais lui ce soir ne parlerait pas, il irait à son rendez-vous quotiden, qu’il n’avait jamais oublié, jamais manqué, le cœur froid, meurtri…coupable…Il prit le soin de s’habiller chaudement, écouta de nouveau le message que Claire lui avait laissé, écouta son rire encore et encore…puis se décida à faire le pas…

« voulez vous supprimer ce message ? »

La porte se referma derrière lui …Jack l’attendait en bas.

ouinnnnnnnnnnnnnnnnn ça commence en et ça finit en
chui encore sous le choc là quel final !!! chui trop deg' là
mais bon, c cruel, mais c la vie

…ils se seraient connus autrement, pas devant un tableau blanc, pas lors d’un interrogatoire, pas sur son lit de mort ….Il se serait certainement donné un second rendez-vous…
Claire n’était plus qu’une forme dans un sac noir trop grand, trop froid, trop anonyme.

c magnfique encore bravo à toi

Magnifique une nouvelle fois, mais si terrible à la fin ...

clairounett a écrit:Magnifique une nouvelle fois, mais si terrible à la fin ...

Je dis pareil!

Oh...Nat, c'était trop... J'avais le sourire aux lèvres en lisant le début et puis là tout d'un coup ça m'a fichu un coup...
En tout cas bravo, c'était encore une fois super bien écrit, et très émouvant...

Je suis sur le C**** là !
Ca avait tellement bien commencé ...moi à mon taf (Claire et moi faisons le même !), j'ai jamais eu de beaux mecs comme ça !

Mais franchement...tain c'était terrible, même si magnifique mais...tellement cruel ! Et frustrant aussi !

C'est clair que tu dois te sentir mal dans ces cas là, juste à cause d'un malentendu !

Bravo ma Nath, c'était grandiose !

shame on me, viens de voir que j'ai oublié de poster ici


alors tout pareil que sur dannyland, j'ai adoré