L'espoir est le pilier du monde

Coucou vous !
Je suis de retour, plus accroc que jamais =D Bon, j'avoue... je n'ai pas été beaucoup présente là, et je m'en excuse, mais je n'ai vraiment pas le temps. (j'ai un peu la honte de dire que j'ai le brevet en fin d'année, vu que la plupart vous avez dix ans de plus que moi ^^)
Et donc, voilà un nouveau petit shot qui m'est venu d'un coup, et j'ignore ce que ça donne... ça a été une panne d'inspi pendant plusieurs mois ! enfin bon, qu'est-ce que je parle, moi
Je préfère nettement mieux "Dernier désir d'un homme brisé", mais qui ne tente rien n'a rien * en mode citation, en ce moment * Je sais, c'est très court, mais comme cité plus haut, niveau inspiration, c'est bien en dessous du niveau de la mer, là... désolée !
J'ai écrit cette fic en l'hommage d'un ami trop tôt disparu, qui venait d'avoir quinze ans, tout comme moi en cette période. Les accidents de scooter, ça n'arrive que trop souvent... Enfin bon, nous devons faire avec.
Bonne (courte) lecture !



Il est allongé, dans ce lit d’hôpital, et il semble dormir. Il fait juste semblant. Je voudrais tellement faire quelque chose, mais bien évidemment, je ne peux rien. Juste espérer. Quand je pense que ça aurait pu être moi, à sa place. Pourquoi ? Pourquoi est-ce lui qui s’est fait tiré dessus, au lieu de moi ? Cette question, elle me hante depuis des heures. Quand je le regarde, j’ai l’impression que je vais m’écrouler. Bordel, n’est-ce pas mon meilleur ami ? J’aurais dû faire quelque chose ! J’ai l’impression de faire un horrible cauchemar. Et pourtant, tout est beaucoup trop détaillé, précis, pour que ça ne soit qu’une chimère. Et dire qu’on comptait aller boire un verre dans ce foutu bar, à quelques rues de là… Je me mets à rire. Cela me surprend de penser à quelque chose d’aussi anodin, alors que mon Brother est entre la vie et la mort. Après, je traquerais celui qui a fait ça, et je lui ferais payer, même s’il s’en sort. Qu’est-ce que je dis ? Il va s’en sortir, voyons. Je ne sais même pas pourquoi je me pose la question. Je jure que je serais prêt à le tuer, cet enfoiré. Enfin, ça ne le ramènera pas. Je sais qu’il ne veut pas mourir, personne ne le veut, et nous étions au mauvais endroit au mauvais moment. C’est tombé sur lui, ça aurait pu être moi. Mon cœur va éclater d’une minute à l’autre, je le sens. Je titube, essayant de m’appuyer contre le mur, et me raccrocher à une note d’espoir. C’est bien la dernière chose que je peux faire, à part attendre. Les autres, ils ne vont pas tarder, je le sais. J’ai mis Elena au courant, elle va prévenir tout le monde. Je vais devoir affronter leur regard, et raconter encore et encore ce qui vient de se passer, mais je n’en n’ai vraiment pas le courage. J'ai peur de leur réaction. Oh bien sûr, ils ont chacun leurs problèmes, mais là, c'est différent. Il s'agit de l'un des nôtres. Je reprends mon souffle, ne pouvant me détacher de cette silhouette allongée, et espère. Il est fort, il va s’en sortir.
Quand je pense que nous étions tranquillement partis du bureau juste pour nous changer les idées après cette enquête particulièrement épineuse, voilà qu’un fou furieux sort une arme et tire. Cette scène est ancrée dans mon esprit. Bien sûr, il le sait, que je le considère comme mon meilleur ami. Mais j’aurais du lui dire avant, lui dire qu’il pouvait compter sur moi quoi qu’il arrive, qu’il n’avait pas à s’en soucier. Et je ne l’ai pas fait. On ne s’en rend pas compte tout de suite, que la vie est trop courte, on n’y fait pas attention, et au moment venu, on se sent totalement désorienté, perdu, seul… Oui, c’est ça, j’aurais dû lui dire. Désormais, je vais culpabiliser. Et pourtant, j’espère secrètement qu’il va s’en sortir. Parce que malgré le fait que je ne l'ai pas beaucoup apprécié à son arrivée, maintenant, bien des choses ont changées.
Une infirmière s’approche soudain de moi, je lève la tête, essayant de discerner le moindre trait de son visage.
- Danny Taylor ?
J’hoche la tête. Enfin, je vais savoir. Je ne sais pas si je serais soulagé ou pas, mais au moins, je saurais. C’est un verdict cruel et inévitable. Je préfère finir sur une note d’espoir, car après tout, le vrai rêveur est celui qui rêve à l’impossible.

« The end »

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