L'esprit de Noël (team centric)

A little Xmas thing de circonstance. Amour, amitié, légèreté, humour, voici les principaux ingrédients. Tous les perso sont présents. Et que certaines se rassurent, Marty sera bien accompagné!
Sur ce, bonne lecture


*Bureau du FBI- Jeudi 24 décembre, dans la matinée*


Ils étaient installés autour de la grande table centrale, des mugs de café chaud et des friandises à portée de main.

- L'ancêtre du FBI, le «Bureau of Investigation», a été créé le 26 juillet 1908 par Charles Joseph Bonaparte-Patterson, alors secrétaire de la justice de Theodore Roosevelt, disserta Jack.

- A l'origine il était chargé de lutter contre le crime organisé, compléta Vivian.

- Exactement. Mais il n'adopta son nom actuel de Federal Bureau of Investigation qu'en 1935, continua Jack sous les yeux ébahis de son équipe.

- Jack, d'où tu sors ça ?, s'exclama Danny, stupéfait.

- Il en sait des choses hein, intervint Sam, fière de son homme.

- Mais on ne vous apprend donc plus rien à Quantico? s'étonna Vivian faussement attristée.

- De notre temps, hein Vivian, on en sortait cultivé.

- Ecoutez-moi les 2 vieux radoter, siffla Danny.

- Hé, le vieux est ton patron! lui rappela Jack. Alors interrogation surprise pour tous. Vivian : combien d'agents au FBI?

- Environ 12 000 auxquels s'ajoutent 15 000 employés, répondit-elle en souriant

- Bonne réponse Viv, et précise, comme toujours, la complimenta-t-il.

- C'est pas juste t'as eu une question facile, maugréa Danny.

- Martin quel est le budget du FBI cette année?

- 6,5 milliards de dollars.

- Exact.

- Pff avec ton père directeur adjoint tu ne pouvais pas ne pas savoir, attaqua Danny.

- Sam, quelle est la devise du FBI?

- Fidelity, Bravery, Integrity, répondit-elle sans hésiter.

- Bien joué chérie, la félicita Jack avec un clin d'oeil.

- C'est pas juste t'es la préférée du patron et puis je suis sûr que t'as eu des cours particuliers et que vous avez passé des soirées à réviser ces fichues questions/réponses une fois Finn endormi

- Hum tu sais Danny on a d'autres façons bien plus agréables de passer nos soirées, répondit Sam en regardant Jack avec un petit sourire.

- Bon, ok, je ne veux pas savoir !

- Danny, combien d'antennes locales du FBI aux Etats-Unis?

- Et bien... euh...bafouilla-t-il. Je ne sais pas mais j'irai bien tester celle d'Honolulu. Allez, 50?

- Mauvaise réponse Taylor. 56. Et tu n'es pas prêt de partir d'ici pour aller te dorer la pilule, crois
moi.

- Oh j'y étais presque!

- Peut-être mais ça reste une mauvaise réponse.

- C'est une conspiration! Vous vous êtes tous entendus dernière mon dos pour tenter de me ridiculiser c'est ça?

Jack l'ignora et les autres pouffèrent de rire.

- Eh je vous parle! s'énerva Danny. Et puis Jack si tu ne veux pas que je quitte le bureau c'est parce que tu ne peux pas te passer de moi, affirma-t-il sûr de lui.

- Oui tu es indispensable, répondit ironiquement Jack.

- Comment pourrions nous travailler sans quelqu'un qui ne sait pas se servir d'un ordinateur, enchaîna Sam avec un sourire moqueur, ce qui lui valut un regard noir de la part de l'intéressé.

- Qui râle quand il n'a pas eu son café, compléta Viv l'air taquin.

- Et qui privilégie ses chaussures à son enquête? renchérit Martin avec un clin d'oeil.

- Quoi! Martin, Danny dans mon bureau! Immédiatement! s'écria Jack faisant mine de se lever.

Toute l'équipe se marra.

- Et tout ça pour quoi? Pour rien ! se plaignit Danny qui se rappelait parfaitement de la scène.

- Mmm, je ne suis pas d'accord, répliqua Martin. Ca montre l'emprise que j'ai sur toi. Parce que moi je n'aurais jamais sacrifié mes chaussures neuves! conclut-il en lui tirant la langue.

.../...

.../...


- Et toi chérie, tu n'as rien à ajouter? Je suis persuadé que tu crèves d'envie de me balancer aussi quelque chose!

- Oui j'ai envie de te dire que tu es exceptionnel avec Sofie et moi, que j'ai besoin de toi et que donc oui tu es indispensable ici.

Danny se radoucit tout de suite et regarda sa femme amoureusement, qui venait lui caresser la joue.

- Ohh, ne purent se retenir Samantha et Vivian qui trouvaient leurs collègues trop mignons.

Jack et Martin échangèrent un regard et Martin proposa « On continue? S'il te plaît question suivante Jack. Vite avant qu'ils se déshabillent sous nos yeux! » le pressa-t-il.

- Bonne déduction et excellente initiative Martin! Alors Elena, qui a succédé à J. Edgar Hoover à la tête du FBI en 1972?

- ...euh, fit-elle fouillant dans ses souvenirs. William Webster?

- Et non! Pas loin mais ce n'est pas lui. Patrick Gray. Je reconnais que c'était dur.

- Ah tu me sauves, je t'aime chérie, toi non plus tu ne sais pas. De toute façon c'est complètement inintéressant, soporifique...

- Le couple de looser..., commenta Martin.

- « Looser? », répéta Elena faussement vexée, t'y vas par quatre chemins.

- Oui et mauvais joueur avec ça, renchérit Samantha en se tournant vers Danny.

- Moi, mauvais joueur?? Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre! s'écria-t-il en secouant la tete.

- Hum... il n'a pas tout à fait tort chéri.

Danny fusilla sa femme du regard.

- Merci, je commence à me demander si j'ai bien fait de t'épouser, lui balança-t-il ironiquement.

- Puisqu'on en est aux confidences, je connaissais la réponse à ma question mais j'ai fait semblant de ne pas savoir pour ne pas froisser ton pauvre petit égo, répliqua Elena du tac au tac.

Danny bouda, lui tournant ostensiblement le dos.

- Ouch! fit Samantha impressionnée.

- Petit égo? ricana Martin. Surdimensionné oui!

Sam éclata de rire et lui posa amicalement la main sur la bras. Vivian et Jack se délectaient du spectacle, sirotant leur café et piochant dans la boîte de doughnuts. Jack toussota et reprit la parole :

- Bon alors dans ma grande bonté, question subsidiaire pour le grand Danny Taylor : combien y-a-t-il - environ- de dossiers classés aux archives?

- Mais j'en sais rien, comment tu veux que je le sache ? C'est ridicule.

- Taylor déclarerait-il forfait? intervint Martin.

- Non sûrement pas, le grand Danny Taylor ne se laisse pas abattre par si peu. Ah c'est vraiment rageant parce qu'avec Elena on commence à bien connaître la salle, n'est-ce pas mi amor? lança -t-il avec un sourire enjoleur.

Tous les regards se braquèrent sur Elena qui rougit légèrement mais ne démentit pas. Martin roula des yeux, quant à Vivian elle n'en croyait pas ses oreilles.
Jack s'adressa discrètement à Sam : « Quand je pense qu'on s'est limité à mon bureau et à la salle de repos... »

-Mmm, ça me donne des idées, répliqua-t-elle en le regardant avec envie.

-Quoi... maintenant? s'étrangla-t-il.

- C'est pas bientôt fini ces messes basses? soupira Vivian. Ah je me demande vraiment qui sont les pires, dit-elle sur un ton affligé en secouant la tête.

- Danny on attend ta réponse, s'impatienta Jack, essayant de se donner une contenance, n'osant pas croiser le regard de sa compagne.

- Bon, bon... Plus qu'un enfant de 8 ans pourrait compter ça c'est sûr... 59 463 ?

- Bien essayé mais ce n'est pas ça. Et pour ta gouverne sache que toutes ces informations étaient dans le dernier mémo ... que tu n'as visiblement pas lu... ce qui te vaudra une semaine aux archives pour bien commencer l'année... et accessoirement avoir la réponse à la dernière question.

Danny resta figé un instant sur son siège, interloqué.

- Et je précède ta question, non, tu ne pourras pas te faire assister par notre seconde perdante.

- Mais Jack, gémit Danny rentrant dans son jeu et prenant son air de chien battu, où est passé ton esprit de Noël?

- Je ne l'ai jamais eu. J'aime pas Noël.

Les autres secouèrent leur tête, blasés.

- Allez quartiers libres pour tout le monde, même pour notre pauvre Danny, grand gagnant de la semaine aux archives. On se voit ce soir au gala.


Martin profita que les autres rangeaient tranquillement leurs affaires pour rejoindre Danny près de son bureau.

- Avoue que tu y a cru aux archives, lui chuchota-t-il à l'oreille.

- Mais pas du tout, se défendit Danny.

- Même pas une petite fraction de seconde ? insista son ami.

- Mais non, pour qui tu me prends? répliqua-t-il scandalisé.

- Oui je sais bien, à force de recevoir des piques de Jack on croirait que tu saurais les détecter, mais pourtant je t'ai bien vu la bouche à demi-ouverte, l'air stupéfait, j'irai même jusqu'à dire ahuri. Tu sais qu'en travaillant un tout petit peu cette expression tu pourrais facilement faire concurrence à Paris Hilton.

Danny le foudroya du regard.

- Enfin bon il me semble mais j'ai dû me tromper, reprit le jeune agent.

- Oui en effet, tu t'es trompé, asséna Danny, dépité.

- Oui ça doit être ça... acquiesça Martin. C'est vrai que 3 bonnes secondes c'est beaucoup trop fugitif pour bien décortiquer la situation, même en étant un agent du FBI aux compétences reconnues et à l'oeil aguerri.

Sur ce il tourna les talons pour aller récupérer son manteau, laissant un Danny au bord de la crise de nerfs. Et dire que c'était censé être une matinée tranquille... Et dire qu'il allait encore devoir affronter les moqueries de Martin au gala ce soir... Et dire que toute l'équipe se retrouverait chez lui le lendemain midi... Ce n'était pas humainement possible. Il allait craquer. Il en était sûr.
C'est alors que Elena le rejoignit, prête à partir. Devant son air déconfit, elle lui caressa tendrement la joue et murmura "tu eres el mejor mi amor". Comme par magie, Danny se sentit soudain tout léger, sa bonne humeur de retour. Affronter de nouveau ses tortionnaires de collègues ne s'avérait plus si insurmontable en fin de compte...

Jack avait laissé la petite troupe partir devant, retenant Samantha par le bras.
- Alors comme ça les archives... ?
- Mmm....
- Ca te tente?
- Oh oui!
- C'est noté.

**********************
A suivre...

Rha, j'adore! Cute, de saisons, rapide et agréable à lire.

Hâte de lire la suite!

ooooh ouiii comme Féfé, je loooooove c'est trop cute et trop Xmas Spirit et bonne humeur....Et D/E...rRrRr!!


Une chouette lecture d'anniversaire j'en redemande! bravo baraboo

Que c'est agréable de les retrouver dans cette état d'esprit. Bravo, continue!

Bien que l'idée de Sam et Jack aux archives me donnent des frissons ( non, pas de plaisirs...no offense ) j'ai hâte de savoir qui est l'Elue de Martychou ( J'ai mon idée mais... )

Vivement la suite !

mimi a écrit:Bien que l'idée de Sam et Jack aux archives me donnent des frissons ( non, pas de plaisirs...no offense )

Ben quoi? Moi j'imagine très bien
Et je note que quand c'est Danny et Elena ça ne te choque pas

mimi a écrit:j'ai hâte de savoir qui est l'Elue de Martychou ( J'ai mon idée mais... )

Je crois savoir ce que tu penses et... je n'en dirais pas plus ! Faut me comprendre, si je dis que tu es à côté de la plaque ou au contraire que tu vas pas être déçue, ça casserait tout suspense lol.

Juste un commentaire inutiile pour mettre mon grain de sel : j'adore Jack&Sam moi , et ils me donnent pas des frissons a la DE soyons honnete, mais j'aime les voir ensemble dans cette histoire

Moi j'aimerais bien que la namoureuse de Marty serait une certaine personne mais je pense que je vais me gratter mdr.


Brefouille, la souiiiite Baraboonette ! ( dieu que c'est laid )

J'aurai préféré D/E aux archives à J/S mais bon... faut se dire qu'on aura Martychou amoureux...

Vivement la suite.. (et la suite de ton autre fic )

**Marine** a écrit:Juste un commentaire inutiile pour mettre mon grain de sel : j'adore Jack&Sam moi , et ils me donnent pas des frissons a la DE soyons honnete, mais j'aime les voir ensemble dans cette histoire

Ah merci Marine ! JS spirit

**Marine** a écrit: Moi j'aimerais bien que la namoureuse de Marty serait une certaine personne mais je pense que je vais me gratter mdr.

Euh tu penses à qui? J'ai bien une idée mais je ne suis pas sûre...

@ Clairounett : Mais qui te dit que les archives sont réservées à J/S et que D/E n'y retourneront pas ?
Quant à mon autre fic il va falloir attendre un peu... mais je ne l'oublie pas

Baraboo a écrit:

**Marine** a écrit:Juste un commentaire inutiile pour mettre mon grain de sel : j'adore Jack&Sam moi , et ils me donnent pas des frissons a la DE soyons honnete, mais j'aime les voir ensemble dans cette histoire

Ah merci Marine ! JS spirit

de rien, c'est honete

**Marine** a écrit: Moi j'aimerais bien que la namoureuse de Marty serait une certaine personne mais je pense que je vais me gratter mdr.

Baraboo a écrit: Euh tu penses à qui? J'ai bien une idée mais je ne suis pas sûre...

Est ce vraiment dur a deviner? Celle que j'utilise presque tout le temps dans les fics pour faire une namoureuse a marty mdr. je les ship vraiment plein!! mais si c'est pas elle, ne te tortures pas lol.

Baraboo a écrit: Mais qui te dit que les archives sont réservées à J/S et que D/E n'y retourneront pas ?

roh oui DE back aux archiiives!!!!! D'ailleurs jai rêvé d'eux se bécottant férocement pres du bureau de Danny mdr. rooh, DE forliiiife

une pitite souite sous peu j'espère

Barabooonette, 9 jours après...Y a po une petite suite à l'étude? Pour Noweeel

*Quelque part à New-York – Jeudi 24 décembre, dans l'après-midi*

Un manteau neigeux recouvrait New-York, contribuant à créer encore un peu plus la magie de Noël. La ville s'était parée de ses plus beaux atours. Les suspensions lumineuses brillaient de mille feux. Les sapins géants, richement chargés en guirlandes et en boules de toutes les couleurs, en imposaient et semblaient porter un regard bienveillant sur la foule qui grouillait aux alentours. Les marchands de marrons chauds se disputaient les coins de rues avec les Santa Claus arborant fièrement leur barbe blanche et leur costume rouge. De la musique de circonstance jaillissait des hauts-parleurs installés pour l'occasion dans les grandes artères commerçantes. Les vitrines s'étaient transformées en de véritables oeuvres d'art aux couleurs joyeuses. Bien emmitouflés, les New-Yorkais se pressaient, sourire aux lèvres, dans les magasins pour les ultimes préparatifs, les cadeaux de dernière minute. Parmi eux, Martin cavalait dans les magasins en quête d'un cadeau un tant soit peu original. Le froid lui piquait la peau et rosissait son visage. Il s'arrêta soudain devant une vitrine et son coeur se serra un peu. Un magnifique vase en opaline y était présenté, identique à celui qui trônait sur le buffet de sa tante Bonnie.
Depuis le décès de celle qu'il considérait presque comme sa « vraie » maman, plus grand chose ne le rattachait à sa famille. Et, Noël ou pas Noël, il n'avait pas spécialement envie de les voir et encore moins de participer à une grande réunion de famille dans la plus pure tradition fitzgeraldienne. Ne pas se voir ni prendre de nouvelles ou presque pendant l'année puis se rappeler à l'occasion des fêtes de fin d'année qu'on a une famille, des beaux-frères et des belles-soeurs, des oncles et des tantes, des cousins... très peu pour lui. Le temps d'un repas, d'une soirée, ils arboraient tous des sourires de circonstances, riaient aux mêmes plaisanteries forcées chaque année, faisaient semblant de bien se connaître, feignant s'intéresser au travail des autres et prétendant s'enquérir avec intérêt de leurs enfants respectifs. A vrai dire seuls les bambins s'amusaient vraiment et avaient un plaisir sincère à se retrouver. En grandissant, ses cousins avaient adoptés les « bonnes habitudes familiales » tandis que lui avait gardé sa simplicité et son honnêteté. Il ne supportait plus cette hypocrisie. Alors cette année, comme depuis 5 ans, il s'échappait et s'épargnait cette corvée qui lui donnait envie de hurler. Il avait donc sauté sur l'occasion de passer le 25 décembre en compagnie de ses meilleurs amis, des personnes avec qui il avait envie d'être pour partager ces instants festifs. Bien sûr il ne pouvait tout de même manquer de faire un saut à Washington, aussi il irait faire une brève apparition formelle, un pur acte de présence, début janvier pour embrasser sa mère et remettre leurs cadeaux de Noël à ses parents -achat obligé qui s'avérait toujours banal étant donné qu'ils s'étaient déjà achetés tout ce qu'ils désiraient, l'argent n'étant pas un problème, et qu'il était bien incapable de trouver un cadeau plus personnel ayant pour ainsi dire coupé les ponts avec eux. Avec un peu de chance une partie de la famille n'habitant pas à Washington serait déjà repartie et avec encore plus de chance le travail l'appelerait ce qui serait une excellente excuse pour se passer de cette visite. Martin secoua la tête se disant qu'il ne devrait pas souhaiter qu'une nouvelle affaire se présente même si le travail serait pour lui une formidable échappatoire. Etre si égoïste ne lui ressemblait pas mais sa famille lui pesait tellement qu'elle parvenait à le rendre par moments méconnaissable. Il écarta rapidement cette pensée et se concentra sur le cadeau qu'il voulait offrir à Danny et Elena. Il se mêla de nouveau à la joyeuse cohue et se laissa porter par le flot, s'octroyant le droit de profiter de l'ambiance magique propre à cette période de l'année.


*A quelques blocs de là... *

A deux pas de Central Park, des petits chalets formaient un marché de Noël miniature très accueillant. Des arômes de cannelle et autres épices s'échappaient des stands proposant du vin chaud et embaumaient l'air ambiant. Les marchands de marrons chauds étaient aussi de la partie, agitant leur petite clochette pour attirer le chaland. Les gens déambulaient, portés par les chants de Noël, les bras chargés de paquets, au milieu des petites guérites colorées et joliment illuminées. Des jeunes, un bonnet du Père Noël enfoncé sur la tête, pépiaient gaiement en flânant sans but précis. Quant aux plus petits ils se pressaient pour se faire prendre en photo avec le Père Noël et lui rappeler les cadeaux qu'ils voulaient. La bonne humeur était contagieuse.
Vivian avait, elle, déjà tous ses cadeaux. Prévoyante, elle avait anticiper, comme à son habitude, pour éviter le stress du rush final. Mais elle adorait l'ambiance si particulière à cette période de l'année et Marcus était tout heureux de pouvoir passer du temps avec son épouse. Les flocons voltigeaient autour d'eux, laissant leurs cheveux et manteaux humides. Vivian ne se lassait pas du spectacle, totalement emportée par la magie de Noël. Elle ne savait plus où regarder, où donner de la tête. Ils croisèrent le traîneau du Père Noël, des huskys qui remplaçant les rennes. Il lui semblait pourtant bien avoir déjà vu Santa Claus avec sa hotte à quelques rues de là. Décidément le Père Noël avait un don d'ubiquité fascinant... Pour Vivian, cette plongée dans la folie de Noël était un véritable et trop rare moment de douceur, de joie, loin du travail et de la violence qu'elle côtoyait presque quotidiennement. Tout en resserrant les pans de son manteau et en rajustant son écharpe aux tons orangés, elle contempla le manège traditionnel qui avait été installé et les enfants qui s'y ruaient en ouvrant de grands yeux émerveillés.
Toujours main dans la main, Marcus et Vivian continuèrent leur chemin et entrèrent dans Central Park. Ormes, chênes et autres cyprès tendaient vaillamment leurs branches sombres dépouillées de feuilles qui ployaient sous le poids de la neige. L'épais manteau neigeux étouffait les bruits de la ville et générait une sensation de calme saisissante en plein coeur de New York.. Toute cette neige donnait au Park une touche spéciale et silencieuse. Le temps semblait s'être arrêté dans cette atmosphère ouatée. Ils écoutèrent la neige crisser sous leurs pas. Par endroits de petis tas de neige tombaient des branches dans un léger “pop”. Central Park semblait plus paisible que jamais.
Après avoir fait une pause près de la fontaine Bethesda et observé les quatre chérubins -un peu enneigés- symbolisant la tempérance, la pureté, la prospérité et la paix, ils empruntèrent le Gapstow Bridge puis contournèrent le lac gelé recouvert d'une fine pellicule de glace. Ils se laissèrent guider par les écureuils. Leur cheminement était jalonné par les lampadaires à l'ancienne et ponctué de rencontres avec des pigeons qui tentait de percer du bout de leur bec la couche de neige glacé pour trouver leur nourriture. Le froid vif mordait leur peau. Au loin les gratte-ciel étaient perdus dans la grisaille, noyés derrière un rideau de gros flocons neigeux. Marcus entraîna sa femme vers le sud du Park, plus précisément à l'angle de la 59ème rue et de la 6ème avenue. Quand elle reconnut leur destination, Vivian ralentit l'allure.

-Oh chéri, murmura-t-elle en se tournant vers son mari, les yeux pétillants.

Marcus se contenta de la regarder avec une grande tendresse et un petit sourire satisfait.
Arrivés sur place, il demanda à sa femme quel attelage lui ferait plaisir. Elle hésita un instant avant de porter son choix sur un magnifique cheval gris. Ils grimpèrent dans la calèche et partirent pour une promenade de 45 minutes des plus romantiques.

quelle cruautéééé car c'est trop court, mais c'est trop CHOU. Parce que tu décris tellement bien l'ambiance de Noël, que même si je n'suispas trop dans le mood Noël cet année, je trouve ça fort cute j'espère un peu de choupi DE par la suiiite

Rhoooooo...Et Marty ne cherche pas de cadeau pour son amoureuse ?

Rassures-moi...avec Danny et Elena, ils font pas ménage à trois...hein ?

Vivement la suite !

Jolies scènes de Noël!
J'attends la suite!

@ mimi : Garde cette idée pour ta prochaine fic
Non mais Marty c'est qu'il ne sait pas encore qu'il est amoureux mais rassure-toi ça va venir. Faut juste que quelqu'un lui ouvre les yeux
@ Marine : Le DE dans la prochaine suite normalement.

En attendant la guimauve continue


Un spectacle féérique s'offrait à Samantha, Jack et ses filles. La nuit n'était pas encore tombée mais ils pouvaient déjà admirer les angelots translucides, les jeux d'éclairage et surtout le gigantesque sapin qui trônait au Rockfeller Center. Les décorations de Noël scintillaient devant leurs yeux éblouis. A l'instar des femmes de sa vie, Jack était détendu, souriant. En faisant la queue pour louer les patins, Jack et Sam plaisantèrent gentiment, serrés l'un contre l'autre. Les filles discutaient ou plutôt complotaient aurait juré Jack. La preuve, elles ne tardèrent pas à se retourner vers lui, l'air à la fois sérieux et excité.

- Kate et moi on te met au défi de faire 5 fois le tour de la patinoire sans chuter, décréta Hanna.

- Faut pas exagérer non plus Hanna, on parle de Papa là, faut être réalistes, intervint sa soeur. 3 tours complets seront suffisants mais il faut que tu les fasses à une allure décente.

- Et une petite chute pourra éventuellement être tolérée, suggéra Sam qui doutait des talents de patineur de Jack.

Les filles se concertèrent du regard et donnèrent leur accord.

- Et c'est quoi le gage s'il n'y arrive pas? demanda Samantha.

Jack grimaça :

- Merci pour ton soutien et ta grande confiance en moi.

- Mais je t'en pris, rétorqua Sam, l'oeil malicieux.

- Hum, bonne question... Laisse nous réfléchir... La prochaine fois qu'on vient à New-York tu nous emmènes dîner à La Casuccia, s'écria Hanna.

Kate approuva solennellement, en salivant déjà d'avance.

- Pari tenu, annonça Jack, soulagé du « gage ».

Connaissant ses filles, il avait redouté le pire. Il s'en tirait à bon compte. Pour être honnête, retourner dans cette pizzéria lui semblait même une excellente idée. De là à faire exprès de perdre... après tout il n'aurait pas besoin de beaucoup se forcer... « Non Jack , se réprimanda-t-il. Tu as ton honneur à défendre! Et quoi de plus noble, de plus classe, que de gagner le pari et de quand même les inviter au restaurant? »

- Vous allez voir ce que vous allez voir ! fanfaronna-t-il même si au fond de lui, à la perspective du défi -et du ridicule possible pour ne pas dire probable - qui l'attendait , il se demandait dans quelle galère il s'embarquait et commençait légèrement à regretter d'avoir emmener ses filles à la patinoire.

Hanna et Kate se regardèrent, l'air pour le moins sceptique.

- Une ribambelle de gamelles? pronostiqua Kate à l'oreille de sa soeur qui gloussa.

- Et si c'est moi qui remporte le défi? Qu'est-ce que je gagne? s'enquit Jack.

Les filles redoublèrent de rire à l'idée que leur père puisse être capable d'un telle prouesse technique. Jack patientait, attendant une réponse.

- Euh...rien! s'exclamèrent ses filles en choeur.

- Hum... tout ça ne me paraît pas très juste, répliqua-t-il en roulant des yeux.

- Mais la vie n'est pas toujours juste Papa!

Pour une fois un peu à court de répartie il se tourna vers Samantha un peu désespéré par la tournure des événements. Elle se pencha vers lui et chuchota à son oreille « Je saurai comment te récompenser. Ce soir... ». Jack eut un sourire un peu béat, commençant à visualiser plusieurs possibilités... Quand il rejoignit ses filles, il était bien décidé à tenir le challenge et plus motivé que jamais.

Quelques instants plus tard, assis sur un banc, Jack bataillait un peu pour mettre ses patins.

- On dirait que ça commence plutôt mal..., fit remarquer Kate dans un sourire espiègle.

- C'est parce que tu as les chevilles qui enflent Jack, le chambra Samantha en faisant un clin d'oeil en direction des filles.
- C'est quand même pas de ma faute s'ils n'ont plus de patins à ma taille, ronchonna l'intéressé qui ne releva pas la pique de sa compagne.

- Hum... mais ne compte pas là-dessus pour te défiler, et sache qu'en cas d'échec cette excuse ne sera pas acceptée, l'avertit Hanna.

- Mais qui parle d'échouer?! Allez suivez-moi, lança Jack en partant d'un pas décidé vers la piste.

Un peu maladroit, Jack n'avançait pas vite. Les filles en étaient déjà à leur troisième tour qu'il peinait toujours à venir au bout de son premier.

- Alors papy on se traîne? se moqua Hanna en le dépassant.

Jack la fusilla du regard. Elle lui tira la langue. Ni une ni deux, il essaya de partir à sa poursuite pour lui faire payer son affront mais il trébucha et chuta lamentablement. Sam, après s'être assurée qu'il ne s'était pas fait mal, essaya tant bien que mal de réprimer son rire. Vexé, Jack l'ignora. Il grommela quelque chose d'inintelligible, l'oeil noir. Les jurons, de moins en moins étouffés, redoublèrent comme il n'arrivait toujours pas à se relever. Penaud et dépité, il finit par prendre la main que lui offrait sa compagne pour l'aider à se remettre d'aplomb. Au loin, ses filles n'avaient rien manqué du spectacle. Se sentant idiot, il fit quelques pas empruntés pour s'en aller se réfugier près de la barrière. Mais c'était sans compter sur Kate qui, observant son manège, arrivait maintenant vers lui à pleine vitesse. Elle stoppa à moins d'un mètre de son père, dans un geste plein de maîtrise.

- Qu'est-ce que tu fais? Ah non, je veux que tu fasses un tour avec un moi! Et puis je te rappelle que tu es censé en faire encore deux.

Elle le tira par le bras. Jack céda en maugréant, en disant que ses filles voulaient le tuer. Ils partirent cahin-caha, Kate tenant son père par le poignet. Samantha s'adossa à la rembarde, profitant de l'instant présent, heureuse de voir Jack si proche de ses filles. Hanna ne tarda pas à venir la rejoindre.

- Papa à l'air heureux.

- Je crois qu'il l'est. Il est très content de vous voir toi et ta soeur et se réjouit de passer du temps avec vous. Tu sais ces dernières années ça a été dur pour lui de ne pas toujours vous voir à Noël.

- Je sais... Ce que je veux dire c'est qu'il a l'air vraiment heureux, détendu. Et ça c'est grâce à ti, avoua-t-elle en regardant Samantha droit dans les yeux. Tu sais au début je t'ai détestée. Je te voyais comme celle qui avait causé la séparation de mes parents et qui a fait que je voyais mon père presque jamais. Mais maintenant je t'aime bien. « You're like the Jack whisper. » Alors merci Samantha. Voir notre père comme ça c'est le plus beau cadeau qu'on ait eu depuis longtemps Kate et moi.

Et sur ces paroles Hanna s'éloigna et repartit patiner. Sam en resta estomaquée, chamboulée, mais aussi très heureuse. Jack, qui avait tant bien que mal achevé son tour de patinoire, la rejoignit et s'accouda à la barrière. Il vit son air encore un peu stupéfait, comme si elle était ailleurs.

- Ca va mon ange?

- Ca ne pourrait aller mieux.

Elle s'approcha et l'embrassa tendrement. Blottis l'un contre l'autre, ils regardèrent les filles profiter de la glisse.

- Hum... Et pour ce soir? murmura Jack d'une voix rauque, hésitant mais plein d'espoir.

- Ca devrait pouvoir s'arranger... à toi d'y remédier..., répondit-elle d'une voix suave en se collant encore plus à Jack. Après un bref silence elle ne put s'empêcher d'ajouter : « Je suis fière de toi, sincèrement. Tu as tenté et au final tu t'es plutôt bien débrouillé... mais quel énorme gadin quand même! Crois-moi on en reparlera encore à Noël prochain! »


~~~~

A suivre...

Aw c'est super sweeeet

oooOOOOoooOOh cest trop chou.... Ca m'donne envie d'écrire du JS!! ( si si, j'vous assure.) je LOVE!! Même si normalement j'ai une légère dent contre Hanna lol la ça passe super bravo barabooooooooo et viiiite la suite alors, surtout si y a des latinos que j'affectionne relativement dedans

Roh mais c'est malin. Maintenant j'ai envie d'écrire un Xmas Fic alors que j'suis déja en retard dans mes devoirs mdr.

Bravo encooore une fois , tu gèères