Alone (Seul) [complète]

j'aime beaucoup ton style très particulier. On dirait un polar de chez fleuve noir, un peu dans le style des Burmas

bravo

Il a qu'à demander des renforts et que le swat s'en charge après tout ils sont fait pour ça ! Et puis il a 3h devant lui donc ils auraient tous le temps de s'en occuper. Bon j'arrête mon délire et demande la suite dès que possible !

En deux mots, J'ADORE !!!!!!!!
C'est bien écrit, on ne sait toujours pas où cela va nous mener, il y a plein de trouvailles, de quoi nous faire trépigner d'impatience jusqu'à demain...

Et comme d'habitude, je commande la suite !!

Merci encore pour toutes vos félicitations mais je ne fais qu'écrire rien de plus. Allez pour vous faire plaisir une petite suite. D'ailleurs j'ai prévu que continuer à écrire dès cette aprem. J'ai qu'une vingtaine de pages d'avance tout de même.

Maintenant Central Park

Il y a trois cent cinquante spécimens de pigeons dans Central Park. Ils apprécient fortement la mie de pain rassie, bien rassie. Mais le vrai pain pas le pain de mie que tout bon golden boy célibataire s'escrime à servir en petit déjeuner ou en plateau-télé. Du pain comme on en fait de l'autre coté de l'atlantique à 60 centimes d'euros la demi-livre. Les moineaux aussi sont enchantés d'un tel repas. Que demande le peuple.

Peut-être que ce type avec costume et en sueur cesse de courir comme un dératé de long en large. Il faut avouer que aujourd'hui Danny s'en foutait pas mal du menu des pigeons. Malotru.

Après sa course incontrôlable, il se sentit le besoin de fixer ses pensées, de réfléchir, de peser le pour et le contre. Il avait à chercher quelqu'un pour sauver ses collègues, ses amis. Ça déjà il savait faire. Il devrait pouvoir s'en sortir. Affalé sur un banc à coté d'une vieille dame qui donnait à manger aux pigeons il ouvrit donc l'enveloppe et en tira tout les documents qui si trouvaient. Apparemment Peter n'avait pas chômé. Il avait été cherché son extrait de naissance, celui de son frangin. Danny connaissait déjà son prénom, enfin celui qu'on lui avait donné à la naissance : Martin. Danny faillit sourire et puis il se rappela la situation dans laquelle se trouvait le Martin qu'il connaissait lui. Toutes les dix premières années de la vie du petit Martin s'étalait devant ses yeux comme un film en noir et blanc que l'on se passe en accéléré pour simplement avoir un résumé de l'histoire. Deux frères d'un orphelinat séparés depuis vingt ans. C'était du gâteau cette affaire. D'ailleurs avant de commencer il aurait bien le temps de se manger un petit sandwich.

Commençons par le commencement. Le service de l'enfance.
Mais New-York était une grande ville et Manhattan une île immense. Y courir et de précieuses secondes seraient perdus pour Danny. Au FBI, il n'utilisait que sa voiture. Sa voiture avec laquelle il traversait de long en large le centre. Sa voiture garée devant le Civic Center, les clés dans son bureau. Restait alors le métro.
L'angoisse monta dans son échine sous la forme de sueurs froides longeant sa colonne vertébrale. Alors à près de trente-cinq ans, après plusieurs années de carrière au sein d'une unité important du Federal Bureau of Investigation, Danny Taylor allait devoir frauder le métro. Il était sans un sou. C'était comme revenir en enfance, faire les conneries que l'on fait lorsque l'on est gosse : voler des bonbons, dégrader des choses,... ; alors que l'on a de l'argent ou que cela n'a aucun intérêt. Danny se sentait encore une fois parti ailleurs. Dans la rame il sentait la sueur. Ses voisins sur les sièges s'écartèrent. Paradoxalement son costume le faisait plus passer pour un pauvre type que pour un cadre dynamique. Alors un agent du FBI. Plus que 23H30. Bon courage.

Rha, mais quel suspense et tout ce poid sur les épaules d'un seul pauvre agent!! Qui d'ailleurs au passage semblerait bien vouloir faire une ptite pause pour manger son sandwich... Ca c'est êtes consciencieux dans son travail!
Vivement la suite en tout cas!

j'ai adoré ces partie...

Une suite please une suite...

Ta facon d'écrire est très originale, et j'accroche beaucoup...
Plus que 23h30...en guise de Jack bauer un Danny Taylor...moi ça me va très bien!!

Merci beaucoup!!

Désolé mais vous allez stresser tout le week-end sur l'avenir de notre cher Danny puisque je ne serais pas là. Par contre vous pourrez être sûr que je vais en profiter pour écrire un max. J'ai déjà quatre pages qui viennent de sortir depuis une heure. Je préviens la suite risque d'être encore plus intense.

Suspense suspense ! On entend déjà les secondes du tic tac de l'horloge...l'angoisse pour lui ! S'écarter dans le métro ? Moi il a qu'à me demander mon aide y a pas de souci ! Vivement la suite !!!

Oui quel suspense! J'espère une suite le plus rapidement possible!

Hio-Tin-Vho a écrit:Désolé mais vous allez stresser tout le week-end sur l'avenir de notre cher Danny puisque je ne serais pas là.

Tant mieux, moi non plus je ne suis pas là ce w-e, donc, je n'aurai pas de retard
Et j'espère que tu ne vas pas nous torturer en mettant des tout petits bouts de petites suites
C'est stressant, ton histoire... Comment vont les otages? (ok, j'avoue, je m'inquiète surtout pour Martin...) C'est vraiment une coïncidence le prénom du disparu?

Et voici la suite que vous attendiez. Je vous est fait patienter tout le week-end mais elle est là et plutôt longue. Vous allez voir Danny dans de drôles de situations. Sinon j'ai écris pas mal ce week-end, je suis plutôt content. Une dizaine de pages au moins. Donc l'histoire est plutôt avancée. Allez je ne vous fait pas attendre plus longtemps et bonne lecture.

Une demi-heure après, East Harlem « El Barrio »

Aux Etats-Unis, comme en Europe où tout ce qui est ricain doit être copié ou critiqué, il y a des fantasmes qui circulent sur le Barrio. Des fantasmes de meurtre, de traficants qui dealent devant des flics consentants ou absents. Des fantasmes fait pour effrayer le bourgeois en manque d'adrénaline et le gamin des cités de Banlieue qui s'imagine que c'est ça la vie. Les fantasmes vaut mieux pas les vivre vous êtes déçus. Danny lui s'en contrefoutait de vos fantasmes. Il pensait juste que la plus proche antenne de l'aide à l'enfance se trouvait pas loin sur Lexington Avenue. Le reste. À l'intérieur c'était comme tout les bureaux de l'administration. Froid, ennuyeux, long, surtout lorsque vous n'avez pas une carte d'agent du FBI sous la main. Mais le temps c'est ce qui manquait le plus. Il ne pouvait se permettre de faire le pied de grue. C'est sûr au début ce serait que Elena qui en pâtirait. Mais bon après tout il l'aimait bien Elena. Et puis qui suivra ensuite ? Martin ? Il faisait déjà un choix dans la tête. C'était ignoble.

Un fonctionnaire avait laissé négligemment sa veste sur un siège. Une veste passe partout comme il en existe des centaines. Alors Danny mis son portable dans la poche de son pantalon et la remplaça par la sienne. Puis sans hésitation comme le ferait tout bon fonctionnaire qui travaillait là il passa une porte et se retrouva dans l'antre du monstre.

On dit que la France est le paradis des compulsifs qui aiment noter tout sur tout. Et que trouver un papier qui nous est utile dans le tas c'est pareil que pour le coup de la botte de foin et de l'aiguille. Il suffit de mettre le feu, la solution sera dans le tas de cendres. Et bien on peut dire que les administrations américaines ne sont pas mal non plus dans leur genre. Tout aussi bordélique. Il fallait improviser pour s'en sortir. Alors Danny improvisa. Il avisa une jolie fille, un peu perdue, une stagiaire sans doute. Mais avant d'aller lui parler il alla se faire une beauté dans les toilettes. Il y a mieux pour séduire qu'une gueule de détéré.

« - Je cherche le dossier Matthews, tu peux pas m'aider, sinon mon patron va me tuer. »

Il avait dit cela comme s'il travaillait depuis toujours ici. Il se surprenait lui-même. Et la fille sembla lui répondre de la même façon.

« - Tu as essayer sur la data base informatisée.
- Je voudrais bien mais une nouvelle fois mon ordinateur est en rade. Je peut t'emprunter le tien. »

Il appuya cette dernière phrase d'un petit sourire en coin qu'il avait parfois l'habitude d'utiliser lorsqu'il voulait vraiment quelque chose.

La jeune femme lui répondit du même sourire et se leva de sa chaise. Elle précisa juste de faire vite car elle avait besoin de son poste.

« - Bien sûr. Et je n'oublierais pas ton coup de main. Profites-en pour boire un café. Je te le payerais.
- Bonne idée je te remercie. »

Dès qu'elle fut partie un peu plus loin, Danny se jeta sur l'ordinateur. Il avait de la chance. La jeune femme avait lancé le logiciel d'archive, la database. Elle avait même rentré des données dans certaines cases. Il suffisait de les remplir de ce qu'il souhaitait.

Matthews. Matthews Martin. Il avait passé de famille d'accueil en famille d'accueil pendant plusieurs années. Et puis il avait l'air de se stabiliser quelque part dans Chelsea. Encore dans Manhattan. Danny était un chanceux. Ça pouvait être utile quand cinq de ses collègues de boulot sont pris en otage dans un poste de police par des types près à les abattre. Mais la chance pouvait tourner. Machinalement Danny jeta un regard vers la porte d'où il était entré. Et ce qu'il y vu le glaça le sang. Un type tenait dans sa main sa veste et discutait alors avec la fille qui lui avait prêté son ordinateur. L'affaire sentait de plus en plus mauvais pour l'agent Danny Taylor. Sur un post-it il nota l'adresse du gamin, tandis qu'une part du dossier s'imprimait. Puis il se jeta sur l'impression y colla le post-it, et glissa le tout dans l'enveloppe. Il passa à coté de la jeune femme et de l'air le plus décontracté lui lança :

« - Merci encore. Je file faire un course et je te paie le café promis. »

La porte n'était qu'à quelques mètres. Il l'avait déjà ouverte et s'apprêtait à la franchir pour sortir au nez et à la barbe de ses fonctionnaires. Il avait fallu que ce type connaisse ses fringues.

« - Dites-vous c'est ma veste que vous portez là ?
- Vous devez faire erreur ? Je l'ai depuis plusieurs mois déjà.
- Non j'en suis sûr. Et puis qui êtes vous je vous est jamais vu ici. »

Il avait déjà assez perdu de temps. Taillez la bavette avec ce gratte-papier n'y aurait rien changé. Il valait mieux se tirer d'ici. Alors il commença à courir. C'était devenue une habitude. Il poussa une chaise, sauta par-dessus un tabouret, contourna quelqu'un. Et puis sans hésiter alors que se tenait un comptoir avec des petits box en verre il grimpa dessus, bondit et retomba dans une roulade. D'un coup d'oeil, il aperçut dans son dos le type et sa camarade qui commençait à crier sur lui. Il était devenu un homme traqué. Alors il continua. Il déboucha dans le hall. Un grand escalier tout en pierre allait l'amener vers la sortie. Il commença à le dévaler en quatrième vitesse. Mais encore une fois on le coursait. Le type semblait même le rattraper alors qu'il n'avait cessé de courir. Il sauta par dessus la rambarde de l'escalier. Derrière leur comptoir des standardistes l'air hagard avaient tout de la personne surprise. La surprise tourna court lorsque son poursuivant se sentit le besoin de gueuler encore plus fort.

« - Arrêtez-le c'est un voleur. »

Et pourquoi pas un cambrioleur tant qu'on y est. Les policiers qui discutaient, voir qui draguaient les filles de l'accueil commencèrent à saisir leur arme. Danny savait qu'il aurait perdu un précieux temps en garde à vue. Alors il tourna les talons et bondit dehors. Et là un type s'apprêtait à installer son vélo avec son bel antivol, bien solide à un poteau. Personne n'allait pouvoir le voler ça c'est sûr. Désormais ils pourraient toujours essayer. Mis à part un agent du FBI encore une fois en sueur poursuivi par des policiers qui le prenait pour une petite frappe, qui pourrait essayer de voler son vélo. Déjà celui-ci s'en allait sur en pédalant comme un taré. Un vélo à 300 dollars avec dix vitesses et plusieurs pignons, un vrai vélo de compet venait de s'envoler.

Danny se moquait éperdument des problèmes d'intendance du propriétaire du vélo. Sa journée venait tout juste de commencer et déjà il avait perdu sa veste, fraudé le métro, volé un vélo, il était poursuivi par les policiers de New-York tandis que ses amis risquaient de mourir d'ici deux heures. Ça ne peut jamais être pire.

Il ne faut jamais dire jamais.

Déjà celui-ci s'en allait sur en pédalant comme un taré.

Vraiment bien ta fic et j'adore ton style ! Tu vas lui en faire baver au pauvre Danny je le sens...mais c'est jouissif alors la suite !

Dis moi tu nous a bien dis que tu avais plusieurs pages d'avance ...


Alors elles sont où ???

La suite est pour demain j'imagine?! Donc vivement demain!

Et, psss... si tu tues Elena en premier, bon ce serait pas très cool... mais je crois que ça ne gênerais pas beaucoup de monde! De toute façon faut bienn commencer par quelqu'un...

Une toute petite suite pour vous faire attendre, une plus grosse demain.

Une heure après sur la route de Chelse

Avez-vous déjà essayer de téléphoner pendant que vous conduisiez ? Si vous avez le permis je suis sûr qu'à un moment ou un autre vous avez fait la connerie, même le temps de vous garer. Bien refaites désormais la même chose sur un vélo dévalant les routes de New-York à contre-sens aux heures de pointe. Et vous comprendrez que Danny Taylor ait quelques difficultés à composer le numéro de portable de Matthews qu'il avait noté sur un papier de l'enveloppe.

Promis je ferais mieux la prochaine fois.

Théana a écrit:Dis moi tu nous a bien dis que tu avais plusieurs pages d'avance ...


Alors elles sont où ???

Elles sont sous le coude mais je préfère attendre un peu. Sinon petit détail amusant j'avais tout de suite prévu l'idée d'une traque un peu à la vingt-quatre avec un rythme trépidant, ce que je crois faire. Mais au fil du temps je me suis que de n'avoir que de l'action ennuyerait le lecteur. Alors j'ai laissé ma plume aller et je t'ai trouvé un Danny pas tout à fait identique à ce que nous donne la série, plus désabusé, un peu à l'ouest et plutôt cynique. Je voulais qu'il offre un regard amusant mais pas franchement mauvais, au contraire. Vous verrez pour la suite mais je crois qu'il a raison d'être ainsi.

Allez la suite enfin pour vous.

Une heure après, Poste de police de Broadway Upper West Side

Paradoxalement la puissance de destruction d'une arme à feu n'a rien avec celle ce que pourrait faire un arme blanche projetée. En effet une arme blanche produit des dégâts en raison de sa capacité initiale à trancher les chairs. Au contraire tout le potentiel d'une arme à feu provient de la pénétration dans l'air, de la rapidité. En clair un morceau de caoutchouc lancé à pleine vitesse peut tout fait blesser. Tout est affaire de force. Par exemple les diaboliques balles boom-boom produisent un effet destructeur en éclatant ensuite dans le corps de la personne touchée. En Yougoslavie les soldats s'étaient équipés du fusil capable de tuer les sniper protégés derrière des murs de plusieurs centimètres d'épaisseur. Peut importe donc la technicité initiale de la balle si celle-ci ne peut allez assez vite.

Elena avait donc eu de la chance dans son malheur. Le type avait tiré sur son épaule à l'aide d'un fusil à cartouche. C'était donc des plombs qui étaient entrer presque en douceur dans sa chair. Les dégâts étaient presque qu'apparents. Elle allait sans doute s'en sortir. Il fallait juste qu'un médecin soigne la plaie afin d'éviter une infection. Jack en avait pris vite conscience. Peter Matthews lui semblait peut s'en préoccuper. Il n'avait pas quitté des yeux un portable posé sur le comptoir, depuis le départ de Danny. Ses hommes ne cessaient de patrouiller sans même s'occuper de leur chef ou de l'état de tension perceptible chez chacune des otages.
Au début Jack avait pris Matthews pour un fou totalement en dehors des réalités, il se rendait compte à présent en se fiant à son expérience et à son instinct qu'il était plus une bête traquée prête à tout pour trouver un espoir. Prêt même à prendre d'assaut un commissariat s'il le fallait. Pourtant il y avait des pièces du puzzle qu'il avait du mal à agencer. Par exemple pourquoi diable avait-il choisi et même désigné Danny pour chercher son frère. S'était comme s'il ne voulait que lui. Comme si les autres n'étaient que quantité négligeable. Une erreur de Danny pourrait donc conduire au pire. À présent bien plus qu'avant il en était sûr leur vie était entre les mains de Danny. Pourtant Jack ne pouvait rester les bras croisés et osa une approche vers Matthews.

« - Elle a besoin de soins.
– Hein ?
– Je dis que ma coéquipière a besoin de soins.
– Et alors qu'est-ce que j'en ai à foutre ?
– Vous aviez dit que vous ne ferez de mal à personne. Il faudrait pas que vous soyez responsable d'une mort aussi vite.
– Si votre collègue ne se bouge pas vous y passerez tous, alors.
– Matthews vous êtes quelqu'un d'intelligent un médecin pourrait venir. »

Le téléphone sonna. Ou plutôt il vibra. Dans l'unique oeil de Matthews Jack put lire la surprise d'un gosse dont on annonce la venue du Père Noël et le dépôt de si beaux cadeaux. Il devait vraiment être attaché à son frère.

« - Je vous écoutes... agent Taylor. »

Il avait lu le nom de Danny sur sa carte d'agent. Jack s'était donc trompé il ignorait qui il était, il l'avait sans doute choisi au hasard. Avait-il eu plus ou moins de chance qu'eux ? Rien n'était sûr.

– < J'ai retrouvé la trace de votre frère. Une piste dans Chelsea. >
– Une piste ? C'est pas suffisant.
– < Rêvez pas Matthews on ne trouve pas une personne disparue depuis vingt ans en un claquement de doigts. Il faut du temps. Vous m'aviez laissez 24 heures respectez votre engagement et je ramènerais votre frère. >
– Je tiendrais parole. À vous de faire votre boulot.
– < Très bien.... Avez-vous soigner ma collègue ? >
– L'autre latino. Elle va très bien et c'est pas votre problème.
– < Oh que si c'est mon problème. Faites ce qu'il faut pour qu'elle aille mieux, c'est tout ce que je demandes. >
– Ne me donnez pas des ordres Taylor ou vous le regretterez.
– < Ecoutez moi bien. Je sais que vous tenez à votre frère et je peut le comprendre. Alors si vous vous voulez le retrouver aujourd'hui vous avez intérêt à faire le nécessaire. >
– Des menaces maintenant ? N'oublie petit que je tiens la vie de tes amis au bout de mon flingue. Un faux pas et je les dégomme tous.
– < Et vous n'avez plus rien. Je veux bien faire ce que vous me demandez car je tiens à eux. Mais je les veut en bon état. >
– Bordel tu es casses-couille toi. Bon allez je suis bon Prince. Je ferais le nécessaire. À vous de prouvez que j'ai eu raison de vous avoir fait confiance. »

Il raccrocha. Jack était à la fois content du répondant de Danny, il savait que c'était un bon agent maintenant il savait qu'il était aussi quelqu'un. Mais dans le même temps il s'était trouvé un peu en dessous de tout. C'était comme s'il n'était pas vraiment là, un peu perdu. Il savait réagir aux prises d'otages et pourtant il se jugeait médiocre, moyen. C'était pas franchement un bon point pour lui et ses compagnons.

Bah la suite, bien sûr!!!

Que dire ? C'est brillament écrit, intelligent..et j'adore le passage du début où tu décris les balles boom boom ! Mince Elena va vivre ! La suite quand tu peux !

c'est pas gentil de nous mettre des petits bouts quand t'en as plein d'avance

je suis un peu accro et il me faut ma dose, sinon

alors un beau geste ......

Théana a écrit:c'est pas gentil de nous mettre des petits bouts quand t'en as plein d'avance

je suis un peu accro et il me faut ma dose, sinon

alors un beau geste ......

Allez pour te faire plaisir ma grande un bien plus grand bout. Et pour faire plaisir aux autres aussi...

Une heure après sur la route de Chelsea

Après la marche à pied le vélo. Cette journée était une journée sportive pour le jeune homme, bien au delà ce qu'il aurait put penser. Il pédalait comme un dératé, dévalait les pentes sans freiner. La circulation était dense et pourtant il n'hésitait pas une seconde. Plus d'une fois il avait failli se faire faucher par un camion, une grosse berline et même un camion-poubelle. Mourir ainsi aurait-été stupide. Mais il n'avait plus de temps à perdre chaque seconde était précieuse. Jusqu'à Chelsea il mettrait au moins une bonne demi-heure. Le temps n'était donc plus à la balade et Danny n'avait plus le temps de flanner désormais. Les devantures des magasins passaient comme un paysage en accéléré sur un vieux dessin animé. Il pédalait encore et encore. Il ne cessait de pédaler. Et puis il dérailla. Bloqué dans sa lancée il ne pouvait plus avancer. Ralenti par un vélo qui déraille c'était stupide. Un peu moins stupide que s'il était entré dans le camion poubelle qui arrivait en face à cet intstant, c'est sûr. Pendant plusieurs minutes il tenta en vain de réinstaller la chaîne. La graisse s'étalait sur ses mains. Il s'énerva. Réessaya une nouvelle fois et abandonna pour de bon.

Il n'était pas trop loin de Chelsea. Il avait fait une bonne moitié du trajet. Midtown, la ville du milieu. En plein coeur de l'île de Manhattan, un coeur qui ne battait pas vraiment, ou plus vraiment. Au-dessus de lui s'élevait le Carnegie Hall, le Rockfeller, l'Amercian Craft Musuem et les grands Hôtels Hilton, Sheraton ou Plaza. Un vrai nid à touriste à deux pas de Central Park, bien loin des milieux d'affaires ou de vie des vrais New-Yorkais. Mais il fallait bien un peu de rêve pour vendre.

Alors qu'il allait essayer à nouveau de replacer la chaîne de son vélo pour repartir au plutôt Danny entendit au-dessus de son épaule un homme qui avait sans doute pris pitié pour se pauvre jeune homme.

« - C'est toujours con quand ça arrive.
- Pardon ?
- Je disais que lorsque ça nous arrive c'est la merde.
- Comme vous le dites. Putain j'y arrive pas.
- Vous voulez que j'essaye?
- Pourquoi pas après tout.
- Alors voyons ça...
- Vous circulez depuis longtemps en vélo ?
- Oui cela fait un petit moment. C'est bien pratique pour éviter les bouchons. Bon c'est sûr j'ai pas le modèle de compet que vous avez mais bon je me débrouille. Ça va j'ai pas trop de côte pour aller jusqu'à chez moi.
- Quelle heure est-il ? Merde je vais encore perdre du temps.
- Vous inquiétez pas ça va pas être long. C'est un peu délicat sur ses derniers modèles mais il suffit d'avoir le coup de main.
- Bon écoutez j'ai peu plus attendre. Je vous propose quelque chose. Prenez-le et je vous emprunte votre vélo.
- Hein ? Vous plaisantez, dit le jeune homme en se levant.
- Non, non il faut vraiment que j'y aille. Il vous intéresse ou pas ?
- Bien sûr.
- Alors prenez-le. On fait l'échange avec le votre.
- Mais il fait près de 200 dollars de plus que le mien. Vous allez perdre au change.
- Peut importe. »

Danny montait déjà sur la selle de l'autre vélo.

« - Attendez comment je vous le rendrais ?
- Vous voulez le rendre ?
- Non...
- Alors gardez-le. Bon courage, conclut-il en s'allant déjà.
- Et ben j'ai pas perdu ma journée moi. J'ai plus qu'à m'acheter un antivol. »

Ce modèle n'avait rien à voir avec son ancien bolide. Chaque chaos de la route traversait de part en part la chair de l'agent fédéral. Sans amortisseurs cela faisait mal.

Pauvre Danny quand même ! Espérons qu'il y arrive cette fois !
Une suite ?

Je veux bien une suite, moi aussi

c'est trop trop bien

la suite please

Bah oui, le vélo sans amortisseurs, c'est un peu désagréable pour le fessier! Pauvre agent... Mais ce n'est que le début pour lui, j'imagine!