Contre toutes attentes (complète)

pativore a écrit:

Tiens t'es passé en mode narrateur et plus en 1ere personne ? Ca m'a fait bizarre mais c'est très bien aussi

Bah oui, je garde la première personne pour le personnage d'Isabel.Mais vu que je veux montrer l'état d'esprit du petit Danny en même temps, je me disais que le contraste pour être pas mal... J'espère que ça ne choque pas trop...

Pour les couche tard, je remet un dernier (gros) bout d'ici une dizaine de minutes...

cool! je file lire celui la !!

Danny en mode je craque...ENORME!!!

Trop fort!!!
Le changement de narration m'a bien plu le contraste est sympa...



J'ai hate de lire la suite même si le fait qu'elle se fasse passé pour ce qu'elle n'est pas reste assez dérangeant...

Il va tomber de haut le Danny...
Mais elle aussi surement...

Bref vivement la suite!!!

Voilà un nouveau passage pour commencer cette après-midi!


Il était près de dix heures et demie quand le film se termina et que Danny et moi quittâmes la salle. Jetant au passage dans une poubelle mon sachet vide de pop corn, je me tournai vers lui et marchai à reculons pour pouvoir lui parler en face en même temps.

- Alors? Tu as aimé?
- Humm...
- Ouah! Ca c’est du commentaire!! Je suis impressionnée. Quelle critique constructive et bien argumentée! Moi, j’ai bien aimé.
- C’est bien, alors.

Les mains dans les poches, il me regardait sans vraiment sourire. A vrai dire, je le sentais un brin agacé et pas très loquace.

- Un problème? Si tu n’as pas aimé le film, dis le! Je ne te mordrais pas!
- Si si, c’était pas mal.
- Ah oui? Et de quoi ça parlait au fait?
- Pourquoi tu veux que je te le dise? Tu l’as vu comme moi!
- Oui, mais je veux avoir TA vision du film.
- Et bien... ça parle d’un type qui... qui... meurt à la fin...

J’éclatai de rire.

- Tu n’as rien suivit, hein? Mais tu as fait quoi pendant deux heures?!
- Tu vas te cogner.
- Ce n’est pas une réponse, ça?! Tu as fait quoi pendant tout le film si tu n’as pas suivit?!
- Isabel, tu devrais faire...
- ... Aïe!!!
- Faire attention.

Je venais de buter contre un pan de mur, où une corniche bien basse était venue bien volontiers s’écraser contre ma tête. Ca m’apprendrais. Je n’avais jamais su marcher droit à reculons! Je me frottai le dos du crâne de la main et vit Danny se fendre d’un large sourire avant de rire ouvertement. Je le regardai, faussement vexée.

- Bah c’est ça! Vas y! Moques toi de moi. Ne te gêne surtout pas!!
- Excuses moi... Mais en même temps je t’ai dit de faire attention. Tu ne m’as pas écouté.
- Et alors?! Ce n’est pas une raison. Puisque c’est comme ça. Bonne soirée! De toute façon, tu t’es ennuyé au ciné et maintenant tu te moques de moi! Je ne vois pas de quoi rester un peu plus!!! Sur ce, marrez vous bien, agent Taylor et bonne nuit!

Je tournai les talons et commençai à rejoindre la sortie. Un.... Deux... Et ....

- Attends un peu!

... Trois! Il revint à ma hauteur en riant.

- Ca va ta tête?
- Oui. Je vais juste avoir une petite bosse d’ici quelques heures! Avec les cheveux ça ne se verra pas.
- Sûre?

Il passa ses doigts là où je m’étais cognée, provoquant une nouvelle petite décharge de douleur.

- Aïe! Enlève tes salles pattes de là! Allez!

Je poussai sa main loin de mon crâne en remit en place mes cheveux. Nous rejoignîmes l’extérieur mais nous arrêtâmes bien vite en voyant les trombes d’eau qui tombaient violemment sur la ville. Un orage. Un bel orage d’été.

- C’est toi qui as dit que ça ne servait à rien qu’on prenne la voiture pour venir?! Qu’il valait mieux qu’on profite du “magnifique temps”?!
- Il faisait beau, Danny, quand je suis arrivée chez toi! Je ne pouvais pas savoir. Et puis on été qu’à dix minutes à pieds!
- Et maintenant on est coincé!
- Coincé?! Bien sûr que non!
- Quoi?! Tu compte rentrer à pieds là dessous?!!
- Ne fais pas ta mauviette, Taylor! Un peu d’eau fraîche, ça ne te feras pas de mal!!!

Je ne le laissai pas argumenter plus longtemps et me lançai immédiatement dehors. L’eau était glacée, mais c’était une véritable bouffée d’air par ces temps chauds et moites. Il me suivit finalement et en deux secondes nous étions totalement trempés. Rapidement, nous nous mirent à courir comme des dératés pour regagner son immeuble. Les dix minutes initiales de trajet se raccourcirent en cinq minutes et nous arrivâmes complètement essoufflés sur son palier après avoir grimpés les trois étages. Il sortit de sa poche ses clés et tenta d’ouvrir sa porte alors que nous inondions le couloir de nos corps trempés et dégoulinants, mais totalement euphoriques. Mon petit débardeur était à présent collé sur ma peau tout comme ma jupe dans une sorte de seconde peau très humide. J’aurais pu en faire couler des litres d’eau rien qu’en les égoutant. Même chose pour Danny. Il me fit rentré et me regarda avec incrédulité après avoir refermé la porte.

- Tu es complètement dingue, Isabel!
- Tu ne l'avais pas encore compris, agent spécial Taylor?!
- Disons qu'il me restait encore quelques doutes!

Je me rapprochai de lui et ébouriffai un peu ses cheveux trempés d'une main. Il me regarda dans les yeux en souriant et caressa ma joue. Ses yeux descendirent peu à peu et s'arrêtèrent quelques secondes sur ma poitrine, qui apparaissait en transparence sous mon débardeur trempé. Je frissonnai. Je savais ce qui était en train de traverser son esprit. Je pensais exactement à la même chose. Il laissai doucement sa main descendre sur ma nuque et rapprocha son visage du mien lentement, terriblement lentement. Trop lentement. Et puis enfin, ses lèvres se posèrent sur les miennes, doucement. J'avais envie plus que tout de répondre à ce baiser, de passer mes bras autour de son cou, de sentir sa langue contre la mienne, son corps collé au mien... Mais j'étais juste la comédienne. Celle qui jouait un jeu depuis le début avec lui. Et ce rôle aurait dû me permettre de continuer. Mais le problème, c'est que moi j'en avais envie. Pas Isabel Creo. Isabel Caine! Et ça ce n'était pas bon. Alors qu'il venait juste de poser ses lèvres sur les miennes, je m'esquivai, me forçant à lui sourire énigmatiquement pour ne pas sembler trop paniquée.

- Il est tard. Je vais y aller maintenant.
- Quoi... maintenant?!
- Oui, maintenant. On se voit bientôt?
- Oui.
- Demain?
- Non... je ne peux pas. J'ai autre chose de prévu...
- Une autre femme?

Il sourit face à mon air de défi.

- Non. Pas une autre femme. Lundi soir?
- Lundi soir alors. Même endroit, même heure.
- Tu es sûre? Il pleut encore...
- Le métro est juste à côté. Bonne nuit.

Nous échangeâmes un dernier regard. Je me forçai alors à le quitter des yeux et à quitter cet appartement. Je ne tournais plus rond. J'avais un sérieux problème. Que m'était-il arrivé? Jusqu'à présent, j'avais toujours gardé à l'esprit que ce n'était qu'un rôle, un boulot pour lequel on me payait, et qu'en rien ça ne jouait avec mes propres sentiments. Et jusque là, je n'avais pas ressentit de problème avec ça. Tout ce que je faisais, je le faisais dans cette optique. Enfin, non... pas vraiment. Mais j’avais voulu le croire en tout cas jusque là. Mais tout avait été différent ce soir. J'avais aimé cette soirée. Je m'étais terriblement bien amusée. J'avais prit du plaisir à être là avec lui, à partager tout ça avec lui. Et en réfléchissant bien, pas une seule fois, je n'avais pensé que tout ça était factice. J'avais été moi même. Et ce baiser, j'en avais eu terriblement envie. Et merde!

et oui, on ne peut pas jouer avec ces sentiments
mais si elle ne veut pas embrasser danny je veux bien me porter volontaire, faut etre solidaire entre femme

AAAhh mais rien qu'en le voyant elle aurait du savoir, comprendre...
Rien qu'a son sourire, elle aurait pu entrevoir la possibilité de craquer...

En tout cas la, c'est moi qui craque...et complétement...



J'avoue que j'imaginais très bien la scene...
et encore une fois, mon identité à changé...
Tu sais qu'on pourrait finir par avoir un dédoblement de personnalité avec cette fic...

Merci beaucoup!! et j'ai hate hate hate de lire la suite...bientot...( mettre la pression moi jamais...

Purée jadore tu sais ça ???!!! Et puis tu sais à quel films ça me fait penser ?
Comment se faire larguer en 10 leçons avec Matthew Mc Conaughey (son nom et moi ) et Failure to lunch avec toujours le très rrrr Matt et Sarah Jessica Parker où il joue 1 mec de 30 ans toujours chez ses parents et ces derniers engagent une femme, Sarah, pour qu'il tombe amoureux d'elle et dégage de chez eux ! Inutile de dire que ça vire comédie romantique lorsqu'elle tombe amoureuse de lui !
Et ben Sarah et Isabel c'est pareil ! J'ai adoré ce film donc forcément j'adore ta fic !
Rooo viteee la suiteeee !!!!

Jenny a écrit:Purée jadore tu sais ça ???!!! Et puis tu sais à quel films ça me fait penser ?
Comment se faire larguer en 10 leçons avec Matthew Mc Conaughey (son nom et moi ) et Failure to lunch avec toujours le très rrrr Matt et Sarah Jessica Parker où il joue 1 mec de 30 ans toujours chez ses parents et ces derniers engagent une femme, Sarah, pour qu'il tombe amoureux d'elle et dégage de chez eux ! Inutile de dire que ça vire comédie romantique lorsqu'elle tombe amoureuse de lui !
Et ben Sarah et Isabel c'est pareil ! J'ai adoré ce film donc forcément j'adore ta fic !
Rooo viteee la suiteeee !!!!

Ah oui! Matthew... très consommable ce petit gars! J'ai vu le premier film... pas vraiment un chef d'oeuvre mais de quoi passer un bon petit moment. Une petite comédie romantique de temps en temps ça fait pas de mal! Pas vu le deuxième.
Bref, ravie que ça te plaise, et que ça vous plaise. C'est le but!

Comme promis, Magic, voilà le dernier bout de la journée!


A situation d'urgence, mesure d'urgence. Plutôt que de rentrer chez moi, malgré l'heure tardive, je décidai que j'avais besoin d'un avis éclairé et d'une oreille attentive pour tenter d'y voir clair. A une heure je sonnai donc à l'appartement de Joan. Elle m'ouvrit au bout de deux minutes, en peignoir et les cheveux en bataille, mais pleinement éveillée.

- Oh toi, tu as un problème !!!
- J'en sais rien...

Elle m'ouvrit la porte et me laissa m'affaler sur le canapé avant de revenir avec deux bières. Elle m'observa de haut en bas et sourit.

- Tu as prit une douche toute habillée?!!
- Non. On a prit l'averse.
- On?!

J'avalai une grande gorgée de bière.

- Toi et Monsieur le beau gosse?
- Hum...
- Et si tu es là à une heure du mat, c'est à cause de lui, hein?!
- Hum...

Un sourire intéressé se dessina sur ses lèvres et elle me regarda avec excitation.

- Qu'est-ce qui s'est passé?
- On a passé une soirée géniale...
- Et???
- Il a essayé de m'embrasser.
- Et??
- Je me suis défilée.
- Quoi?!!! Non!!! Mais pourquoi?!
- Parce que... parce que... Sur le coup, j'en ai eu terriblement envie!
- Bah alors, il est où le problème?! Ce mec, sexy comme tout, craquant comme un petit chou voulait t'embrasser et toi tu trouves ça terrible?! Je ne te suis absolument plus.

Une nouvelle gorgée de bière.

- Tu n'as rien de plus fort que la bière?
- Tu ne m'as pas répondu!
- Je... je n'ai pas le droit d'en avoir envie. Tu comprends?! Je suis sensée jouer un rôle! La Isabel qui l'a dragué à le droit d'avoir envie de lui! Mais pas moi!! Il ne faut pas que je m'attache à lui!!

Joan ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais la referma aussitôt et me regarda plus sérieusement. Elle se releva aussitôt, attrapa ma bière et revint deux minutes plus tard avec une bouteille de vodka et deux verres. Elle m'en tendit un et j'accueillit avec soulagement le liquide qui brûla ma gorge avant de l'anesthésier.

- Tu craques pour lui?!
- Non... J'en sais rien... C'est un type vraiment sympa quand on le connaît un peu, et... plus profond que ce qu'il semble être... Il est touchant...
- ... Et sexy!
- Ouais...
- Mon dieu! Tu as vraiment craqué pour lui!!!

Elle attrapa mon verre et le remplit à nouveau avant de me le tendre.

- Je suis dans la merde!
- Pourquoi?!
- Parce que!!! Je ne peux pas, sinon je...
- Alors laisse tomber! Raccroche. Dis à l'autre folle furieuse que tu arrêtes tout et oublies toute cette histoire! Et puis, tu n'es peut être pas si attirée par lui que ça! On va faire un test! Alors... euh... Adrien!
- Oh non, pas ça! Si on doit parler de lui, c'est plus d'une bouteille qu'il va falloir!
- Quand as tu pensé à lui pour la dernière fois?!
- Pourquoi?!!!
- Réponds!!
- Euh... je ne sais pas... Je... Si! Il y a deux semaines! J'ai retrouvé un de ses foutus cd dans un tiroir!! Je l’ai balancé aux ordures immédiatement.

Je vis la mou de mon amie.

- Quoi? C'est pas bon, deux semaines?!
- Tu n'as pas pensé une seule fois à ce type à qui tu étais affreusement accroc il y a encore trois mois et qui t'as largué comme un enfoiré en deux semaines?! Et Danny?
- Quoi Danny?
- Tu pense as lui souvent en ce moment?!
- Je le vois près de deux fois par semaine alors forcément, oui! Pourquoi? Tu crois que je ne pense plus à Adrien à cause de lui?!
- Bah oui!
- Peut être que j'ai tout simplement tourné la page "Adrien"!! Et que Danny n'a rien à voir là dedans!
- Oui. Ou peut être que tu as remplacé une drogue par une autre!
- Foutaises!

J'avalai une nouvelle gorgée de vodka sentant qu'au rythme où on allait, je serais incapable de repartir de chez Joan avant le lendemain.

- J'étais amoureuse d'Adrien! Danny... Danny c'est différent... Je l'aime bien, c'est tout! Rien de plus!
- Alors pourquoi tu es là, si tu ne flippas pas d'être en train de tomber amoureuse de lui?!!
- Je ne suis pas en train de tomber amoureuse de lui!!! J'ai donné là dedans!
- Et tu crois que ça suffit pour ne jamais retomber amoureuse?!! Tu me fais bien marrer, ma vieille! Tu ne sais pas qu'on reproduit toujours les même conneries?!! A l'infiniiiii! Adrien ne sera pas ton dernier amour, peu importe à quel point il t'ai dégoûté de l'amour!! L'amour c'est comme la poisse, ça te poursuit que tu le veuille ou non!
- Ce n’est pas parce que tu tombes amoureuses tout les quinze jours, que c’est mon cas!
- L’espoir fait vivre!
- Tu cherches à me pousser à me jeter du haut d'un pont c'est ça?!!
- Il n'y a pas de ponts dans le quartier! Et tu es venue ici pour que je donne mon avis sans langue de bois! C'est ce que je fais!!
- Oui, mais ça ne m'aide pas...
- Ecoutes, tu n'as pas trente six solutions! Soit tu laisse tout tomber et tu ne revois jamais plus ce Danny! Soit, tu continues et tu profites tout en sachant qu'un jour on lui dira la vérité et qu'il te haïra! Cette option à l'avantage que tu pourrais en profiter pour prendre un peu de bon temps avec ton petit chou à la crème! Crois moi, prendre ton pied un peu te...
- Merci bien, Joan!! Un autre verre s'il te plais!

Elle nous resservie et posa la bouteille vide à ses pieds.

- Hum... et puis à ta place, je serais de curieuse de savoir si... il est aussi doué qu'il en a l'air!
- Il l'est!
- Je croyais que tu ne l'avais pas laissé t'embrasser?!
- Oui! Mais ça se sent! Rien que la première approche est parfaite!
- Tu sais que si tu n'en veux pas, moi je veux bien me dévouer!
- Quel sens du sacrifice!

Nous rirent ensemble et burent avec de plus en plus de gaieté nos verres respectifs. La nuit serait courte. Le coma éthylique probablement pas très loin. Mais au moins, je savais que l'espace de quelques heures, je pourrais voir tout ça d'un oeil un peu moins inquiet.

- Tu cherches à me pousser à me jeter du haut d'un pont c'est ça?!!
- Il n'y a pas de ponts dans le quartier!

Sympa la copine

- Hum... et puis à ta place, je serais de curieuse de savoir si... il est aussi doué qu'il en a l'air!
- Il l'est!
- Je croyais que tu ne l'avais pas laissé t'embrasser?!
- Oui! Mais ça se sent! Rien que la première approche est parfaite!

C'est ça d'avoir du sex-apeal ! Raaaa Danny !

Plus tes suites passent plus je deviens accro à ta fic alors je vais patiemment attendre demain pour une suite....

A tel point que des fois je fais une petite lecture pendant mes heures de boulot !!!



ta fic est comme une tablette de chocolat lait - noisettes - raisins, on ne peut pas s'empécher de vouloir encore et encore !!!!!

Rô vi moi aussi j'adore , ça va être dur d'attendre jusqu'à demain

- Tu sais que si tu n'en veux pas, moi je veux bien me dévouer!
- Quel sens du sacrifice!

ben moi aussi je veux bien me sacrifier dans ce cas-là

Enfin revenue de mon marathon glace, je vous livre la petite suite du matin!
Merci encore pour tout vos commentaires! J'espère que la suite vous plaira tout autant!


La poisse. Il devait avoir la poisse. Il était rentré chez lui après le boulot, venait à peine de se changer pour repartir rejoindre Isabel, que son téléphone avait sonné. Ce n’était pas le travail, un bon point. On ne lui demanderait pas d’annuler sa soirée pour revenir courir après un nouveau disparu. Pas le FBI donc. Pas de quoi s’inquiéter alors? Et bien si! Il pouvait. Il avait décroché avec empressement pour finalement reconnaître la voix de Sylvia. Raffie était à l’hôpital. Rien de grave. Juste un petit accident au travail. Mais quand même, elle devait y aller. Mais elle n’avait personne pour garder Lina et surveiller Nicky. Alors bien sûr, elle avait pensé à l’oncle dévoué. Et bien sûr, il n’avait pas réussi à dire non. Il s’agissait de sa famille. Sa famille... Il était plutôt heureux en général d’aller s’occuper de son neveu et de sa nièce. Mais là, il s’en serait bien passé. Pourquoi avait-il décroché ce foutu téléphone?! Et voilà. Il se retrouvait donc à devoir rejoindre Isabel dans leur café et lui expliquait qu’elle était venue pour rien. Il ne pouvait pas rester avec elle. La poisse, vraiment.
En traversant la rue, et en arrivant près du café, il la vit. Assise seule dans un coin, et regardant pensivement l’extérieur. Elle portait une petite robe sans bretelles. Ravissante et très classe. C’était la première fois qu’il la voyait si chic en fait... Et merde! Il avait totalement oublié. C’était ce soir qu’elle voulait l’emmener au vernissage d’une exposition de peinture d’une connaissance. Il avait vraiment oublié. Quelle poisse.
Gêné, il pénétra quand même dans le petit café et se dirigea vers elle. L’entendant approcher, Isabel se leva et le rejoignit. Bon sang, elle était sublime...

- Salut!

Elle sourit et le regarda de haut en bas avant qu’un air embarrassé s’affiche sur son visage.

- Je sais que je ne t’ai pas donné d’instructions sur ce que tu devais mettre pour ce soir, mais... le jean, t-shirt... Enfin.. Ce n’est pas vraiment le plus approprié. Oh, et puis on s’en fou! Tu es très bien comme ça!
- Merci... Toi, tu es sublime... vraiment.
- Tu veux me faire rougir, c’est ça?! Bon, allez, allons y!

Elle se tournait déjà pour récupérer son sac. Il fallait qu’il lui dise sur le champ.

- Isabel?
- Hum?
- Je suis désolé, mais....

Au “désolé”, elle releva les yeux vers lui et le regarda avec attente.

- ... Je ne peux pas t’accompagner. Mon frère s’est blessé au boulot et sa femme doit le rejoindre à l’hôpital. Je dois aller m’occuper de mes neveux.
- Oh... Ce... ce n’est pas trop grave.?
- Non. Je crois qu’il va juste se retrouver avec un bras dans le plâtre... ce qui en soit est déjà pas mal!
- Euh... je comprends. C’est normal.
- Je suis vraiment désolé.
- Ne le sois pas.

Elle lui sourit. Mais il voyait bien sa déception.

- Ca va aller?
- Bien sûr! Je vais à un vernissage. Au pire, si c’est ennuyeux et affreusement moche, je m’éclipserait discrètement! On se verra plus tard.
- Oui.

Il la regardait encore. Et plus il le faisait plus il repensait à l’avant veille. Il repensait à la douceur de sa peau, à son corps apparaissant sous ses vêtements trempés... Au fait, qu’il avait presque réussi à enfin l’embrasser. Il avait vraiment eu envie d’elle ce soir là. Et ce soir, s’il n’avait pas eu à partir, que ce serait-il passé?! Peut être qu’enfin, ils ...

- Il faut que j’y aille maintenant. Je ne veux pas être en retard.
- Oui...
- Bonne soirée.

Elle posa une main sur son épaule. Un baiser. Juste un baiser sur sa joue. Et elle allait repartir encore. Non. Là, ça devenait impossible. Elle ne pouvait pas continuer à lui filer entre les mains de cette manière. C’était à lui de reprendre en mains la situation.
Avant qu’elle n’ai eu le temps de s’écarter et de partir, il posa ses mains de chaque côté de son visage, doucement mais avec une certaine fermeté tout de même. Il n’attendit pas plus. Pas la peine de prendre des risques. Il posa immédiatement ses lèvres sur les siennes. Enfin.
Une seconde. Pendant une seconde, elle ne réagit pas. Et puis, enfin ses lèvres s’entrouvrirent sous les siennes. Il ne lui en fallait pas plus. Il l’embrassa plus passionnément. Il avait tellement attendu ça. Et elle avait vraiment des lèvres si douces. Il aurait pu continuer des heures comme ça. Et puis soudainement, il la sentit. Sa langue à elle, dans sa bouche. Bon sang! Pourquoi fallait-il qu’il soit obligé de la laisser ce soir?!! Et puis brusquement, trop brusquement, elle lui retira ses lèvres. Ca non plus, il n’aimait pas. Il ne voulait pas que ça s’arrête. Isabel s’écartait. Il avait envie de la faire revenir contre lui. Et puis, elle avait ce regard. Ce regard troublé. Il fallait vraiment qu’il l’embrasse à nouveau...

- A bientôt, Danny.

“A bientôt”! Deux mots et elle était partie. Il la regarda sortir rapidement du café et disparaître de son champ de vision dans la rue. Bien fait pour lui. La prochaine fois, il éviterait de répondre au téléphone.

Accro, il est accro le petit Danny...
Plus ta fic avance plus moi aussi je suis accro mais plus j'ai des craintes...

J'ai peur de la suite... Je me demandes comment tout cela va se passer...
Et le changement de narrateur est vraiment sympa...et je me demande bien comme Isabel va décrire ce passage dans la prochaine suite...

Alors hophophop une suite c'est possible...???

Merci encore pour cette fic si bien écrite...

Ralalalalalalalala pour ce passage Danny qui prend les choses en main, c' est
Moi aussi j'attends la suite avec impatience alors comme dirait magic : hophophop vivement la suite !!!

et ben voila, il a réussi son bisou, enfin

du soleil et une suite plus que symap, quoi demander de mieux pour commencer la journée ????

Ah si une suite

Très beau passage vivement la suite!

AAAAAAhhhhh!! je fonds pour cette histoire

Un Danny qui s'approche tout en douceur, un baiser échangé Le rêve quoi

Mais je sens que ça va devenir difficile pour elle. Pourquoi elle ne dit pas la vérité? Il ne lui en voudra certainement pas...mieux vaut tout de suite...mais bon je crois qu'l est déjà trop tard.

Comme tu vois je suis accroc là Alors je veux bien une tite suite

Me voilà enfin levée!
Voilà un petit bout en tout cas!


Mardi midi. Un salon de thé chic du centre de Manhattan. Je regardai autour de moi, la cherchai. Elle était là. Assise seule, parlant au téléphone. Elle leva à peine les yeux vers moi quand j’arrivai et m’installai en face d’elle. J’attendis. Elle raccrocha enfin, but une gorgée de son thé glacé et m’observa.

- Vous voulez quelque chose?
- Non. Merci.
- Comme vous voulez. Alors? Dites moi tout! Vous en êtes où?
- Euh... on se voit toujours régulièrement...
- ... Et est-ce qu’il semble sur la bonne voie?! Il a tenté d’aller plus loin? Vous a dit qu’il voulait allez plus loin?
- Il m’a embrassé, hier...

Un sourire satisfait s’afficha sur son visage parfait. Je me renfrognai. En lui annonçant que Danny m’avait embrassé, j’avais la sensation de salir cet instant. J’avais la sensation qu’on me le volait. Et je prenais un peu plus conscience de mon ambiguité face à cette situation. J’étais attachée à Danny. Je ne l’avais pas souhaité, mais c’était le cas. Et peut être même plus encore... Et en étant face à Esther, face à son envie si impressionnante de faire souffrir Danny, j’avais juste envie de partir en courant. Je me demandais comment il avait pu sortir avec elle. Comment il avait pu passer autant de temps avec une femme pareille. Mais au fond, je le savais. Esther n’avait été pour lui qu’une histoire de sexe. Rien d’autres. Peut être même qu’il ne s’était jamais rendu compte des sentiments qu’elle éprouvait pour lui avant qu’il ne la quitte.
Mais pour moi ce baiser avait été tellement... Tellement soudain. Non pas que depuis le temps que l’on se fréquentait ça ne devait pas arriver. Mais plutôt que je ne l’avais pas du tout vu venir de cette manière. Et du coup je n’avais pas pu l’esquiver non plus. Tant pis. Tant pis, parce que j’avais adoré ça. Et puis, je n’allais pas pouvoir continuer à éviter ça pendant des semaines encore. A quoi bon de toute façon? Alors oui. Dans un sens ce baiser avait été parfait. Et devoir déballer ça devant cette folle furieuse me laisser l’impression de tout gâcher.

- Et vous en pensez quoi?
- Euh... je crois... je crois qu’il s’est attaché.
- C’est parfait. Vraiment...
- Esther, je voudrais vous posez une question?
- Allez y.
- Qu’est ce que cela va vous apportez? Vous voulez le voir souffrir et après? Ca ne le fera pas revenir vers vous, au contraire.

Son sourire se figea et ses yeux se durcirent.

- Ce que ça m’apportera?! Mais la jouissance de le voir souffrir comme moi j’ai souffert. C’est tout.

Là, je compris. Ce n’était pas vraiment la réaction face à un amour non partagé. C’était simplement la réaction d’une petite fille gâtée, qui détestait qu’on lui dise non et qu’on lui résiste. Elle n’avait pas eu ce qu’elle voulait alors elle se vengeait froidement. Et moi, j’étais l’instrument de sa vengeance. Je me donnais envie de vomir.
Quand elle mit fin à notre entrevue, je regagna l’extérieur avec soulagement. Je me sentais mal. j’avais juste envie d’aller m’enfoncer sous ma couette et de ne pas en émerger.

Je sais pas mais cette Esther me

Et puis la pauvre Isabel....je crois qu'elle est vraiment accroc là .

Je le redis mais j'adore ta façon d'écrire à la première personne, on est tout de suite dedans.

Vivement une suite

oooh je me sens aussi mal qu'elle...
c'est dur dur tout ça...

Mais pourquoi n'arretes t elle pas tout maintenant? pendant qu'il est encore temps...

Ca va mal finir ca va mal finir ca va mal finir...

Une suite...???

ellen'a qu'à abandonner le frci et courrir sous la couette de Danny !!!!

la suite please

Bien fait pour lui. La prochaine fois, il éviterait de répondre au téléphone.

j'adore cette petite phrase !

elle n'a qu'à abandonner le fric et courrir sous la couette de Danny !!!!

je pense pareil ! Tant qu'il est encore temps, elle devrait lui avouer tout il si il l'aime un peu, il pardonnera...du moins j'éspère

J'adore j'adore j'adore alors une suite please !

Trois jours plus tard. Un nouveau dîner. Deux nouvelles merveilleuses heures. Des discutions animées. Des rires. Des regards. Des silences qui n’en n’étaient pas. La sensation de partager un moment unique, hors de tout, hors du temps. Il y avait eu ce baiser en se retrouvant à l’entrée du restaurant. Ce baiser, une sensation si nouvelle et si familière. Et un problème. J’y étais déjà totalement accroc. Car un baiser, ce n’est pas seulement un baiser. C’est une panoplie de sentiments en plus. Le plaisir. Et surtout l’envie de plus. L’envie d’encore plus de baisers. L’envie d’aller plus loin que ces baisers. Et je savais pertinemment que c’était déjà mon cas. Alors il fallait que je reste vigilante. Ne pas aller trop loin. Avoir toujours dans un coin de mon esprit que cette relation n’était sensée être que fictive. Fictive. Il fallait vraiment que j’évite d’oublier ce détail. Un détail, surtout quand Danny Taylor posait sur moi ce regard si intense.
Notre repas terminé, nous gagnâmes les rues bruyantes et animées de Manhattan, pour profiter de cette belle soirée du début août. Danny passa immédiatement un bras autour de ma taille, et nous marchâmes ainsi un long moment. Encore une fois, je le conduisis vers Central Park ce qui le fit rire.

- On dirait une gamine qui ne peut pas se passer de sa sortie journalière au parc pour aller s’amuser dans le bac à sable!
- Ah oui?! C’est comme ça que tu vois les choses?! Très bien!

Je le regardai avec défi et le lâchai pour rejoindre un petit marchand ambulant de ballons. J’achetai le plus gros et le plus ridicule et revint vers Danny avec mon achat.

- Puisque je suis une gamine, voilà mon ballon. Tu vas devoir faire avec cette chose tout le reste de la soirée. Tu as de la chance que je ne te réclame pas un tour de manège!
- Craquante...
- Tu trouve ça craquant?!
- Absolument!

Il écarta le fil du ballon de devant mon visage et m’embrassa. Une fois. Deux fois...

- Bien! Si on bougeait?!

J’attrapai sa main, le ballon entre nous et l’entraîna vers la sortie. Nos discussions reprirent de plus belle. La soirée avançait toujours dans cette ambiance si agréable. Et c’est là que je le vis se retourner au passage d’une femme. Très agréable et très discret. Merci pour moi! Je m’arrêtai et le regarda, vexée.

- Tu aurais carrément pu lui demander son numéro en lui disant que tu la trouvais très à ton goût!
- Quoi?!
- Cette femme sur laquelle tu viens de te retourner si discrètement!!!
- Je vois.

Danny se mit à rire ce qui m’agaçai encore plus. Mais quel branleur quand il s’y mettait!

- Charmant!
- Je ne me suis pas retourné sur elle parce qu’elle me plaisait! J’ai cru que c’était...
- Que c’était qui?
- Et bien... elle ressemblait à... mon ex.
- Ton ex?
- Oui.
- Une histoire sérieuse?
- Non... Ca duré un peu plus de deux mois. Pour moi ce n’était pas vraiment une histoire...
- Ca veut dire quoi?
- Je sortais d’une histoire un peu difficile, et je ne cherchais pas quelque chose de sérieux. Visiblement ça l’était pour elle et quand j’ai tout arrêté... ça ne sait pas vraiment bien passé.

Maintenant, je savais exactement de qui il parlait. Et vraiment, je n’avais pas envie de parler d’Esther, me rappelant encore une fois ce que j’étais en train de faire. Je décidai de rester sur le même sujet, mais de décaler.

- Et cette histoire “un peu difficile”?
- C’est un interrogatoire?!
- Oui! Réponds ou tu passe la nuit au poste!
- Pourtant je n’ai pas montré mes seins!!!

Je ris et lui donnai un petit coup sur l’épaule. Finalement, il décida de me répondre.

- Je suis sortie avec une de mes collègues... l’ex femme d’un ancien ami... On a pas réussi à gérer à tout ça. Le passé, sa fille, le travail... On a arrêté.
- Oh... je vois;... Et tu travailles toujours avec elle?
- Non. Elle a déménagé en Californie. Dis moi? Tu ne serais pas un peu jalouse?!!
- Non. Non. Absolument pas.

Il me regarda sans me croire et m’enlaça doucement.

- Tu veux que je te dise? Je ne me suis jamais sentit aussi bien avec elle qu’avec toi. Tu es très très différente. Et ça me plaît.

Cette fois ce fut moi. Moi qui posai aussitôt ma bouche sur la sienne. Moi qui vint en quête de ses baisers. Je ne savais pas pourquoi, mais ses derniers mots m’avaient touché directement. Bon sang, Joan avait raison. J’étais accroc. La poisse...

Mais quel branleur quand il s’y mettait!

héhéhé décidemment j'adore cette Isabel !
Moi j'aurais chercher à en savoir plus sur sa relation avec Esther...du genre prêcher le faux pour savoir le vrai !
Toujours aussi géniale cette fic et plus ça avance plus elle va devenir accro et plus ça sent le roussi !
une suite ?

il lui en a fallu du temps pour se rendre compte qu elle etait accro
mais comment resister a notre tit danny

vite une suite