SANS TITRE ACTUELLEMENT

encore une petite suite

- Depuis quand ?
- Je ne sais pas du tout, peut-être bien depuis toujours, mais c’est beaucoup plus flagrant ces derniers temps.
- Que pensent tes parents ?
- Rien, pour eux tout va bien, d’ailleurs Lucas ne laisse jamais rien paraître.
- Sa mère lui manque peut-être ?
- Non, pas tant que ça. Entre le téléphone, les mails, les lettres, les photos et les vacances, ça réduit les distances. Ma tante a une chance incroyable, à chaque congé scolaire, elle est disponible. Soit elle vient, soit nous allons la voir, je crois qu’il ne supporterait pas de la voir tous les jours.
- Est-ce qu’il parle de son père ?
- Oui, parfois. Il téléphone rarement mais Lucas se contente de cette situation, il m’a dit une fois que c’était toujours mieux que de ne pas avoir de père du tout.
- Quand est-il venu voir Lucas ?
- C’était avant Noël. Il était de passage. Lui et Lucas ont passé la journée ensemble. Ils ont été au ciné, au restaurant et se sont baladés un peu. Il lui a offert un cadeau, comme chaque fois qu’il vient et bye bye.
- Qu’est-ce que c’était comme cadeau ?
- Un nouvel ordinateur portable, le sien venait juste de lâcher, ça tombait bien.
- Bon d’accord. Tu ne vois rien d’autre qui pourrait m’aider ?
- Non, mais allez voir cette Sandy, elle le suit partout.
- Merci.

Pendant ce temps, Danny écuma les rues avoisinantes à la recherche du moindre indice. Et les réponses sont souvent les mêmes. Oui, ils ont vu Lucas, hier matin, partir au lycée. Oui c’est un garçon sympathique qui ne fait par parler de lui mais qui adore un peu trop la musique. Mais il est si adorable qu’il est tout de suite pardonné. Un voisin âgé lui a dit ceci : « ce môme à la tête dans les cordes de sa guitare, certes, mais les deux pieds bien collés au sol, diable qu’il est foutrement sérieux ! ». Pourquoi ? Le voisin lui a répondu qu’il ne savait pas exactement, mais pour lui, Lucas est un gamin qui comprend très bien les réalités de la vie. D’où, peut-être, son côté sérieux. Pour autant, ce n’est pas avec ça qu’il ira loin.

Il rejoignit Jack et Martin chez les Hawkins et fut accueilli par la tante du garçon. Celle-ci en profita pour lui donner une photo récente de son neveu. Un visage presque encore enfantin qui sourit à l’objectif. Yeux pétillants, malicieux, déterminés.

- Il a l’air si jeune, n’est-ce pas ? dit Jessica
- Au lieu de 15 ans, je lui en donnerai 13.
- Oui, mais même pour 15 ans, il est très mûr. Est-ce que vous allez le retrouver ? Je suis si inquiète, il rentre toujours à l’heure d’habitude, ou alors il me téléphone.
- Madame, nous allons tout faire.
- D’accord. Suivez-moi, je vais vous conduire auprès de vos collègues.

Le voici maintenant en compagnie de Jack et Martin dans la chambre de l’adolescent. Les murs sont bleus, couleur qui donne un peu de clarté et de gaîté. Une guitare est posée sur le lit au lieu d’être rangée à sa place. Rien ne parait étrange, tout est au contraire normal, trop normal ?

LYCEE

La nouvelle de la disparition de Lucas a déjà fait le tour de l’établissement, mais les cours ont lieu normalement. Jack voudrait voir au plus vite Jonas Kingston, il laisse le soin à Danny d’interroger Sandy Hobbs tandis que Martin se chargera du reste. Au bureau, Vivian et Sam sont déjà en plein boulot.

La jeune fille qui se présenta à Danny est ravissante, belle. De beaux yeux bleus et une chevelure bouclée châtain. Elle s’habille à la mode et semble savoir allier le côté vestimentaire à celui du maquillage. Une jeune fille de 15 ans parfaite en somme. Bien des garçons doivent chercher à la séduire. Pourquoi la repousse t’elle ?

- Bonjour, je m’appelle Danny Taylor, je travaille au FBI, je recherche Lucas. Dit-il machinalement
- A-t-il été retrouvé ?
- Non, pas encore, mais j’ai appris que tu passes ton temps à lui tourner autour.
- C’est vrai, j’ignore ce qu’il faut que je fasse pour qu’il comprenne que je suis attirée par lui, il me repousse sans arrêt, s’éloigne dès que je m’approche et passe à côté de moi sans même daigner me regarder. Il a même fini par me donner un surnom.
- Lequel ?
- Le poison. Mais je suis tenace vous savez, chaque fois que j’en ai l’occasion, je me mets à côté de lui, j’aime bien quand il est en colère. Que voulez-vous, je crois que je l’aime cet imbécile !

Danny se demanda ce qu’une jeune fille de 15 ans peut bien connaître à l’amour. En tout cas, dans cette histoire, ce n’est pas réciproque !

- De toute évidence, cette attirance n’est pas réciproque.
- Oui, je le sais bien. Il me dit que je suis le poison qui envahit son atmosphère et que ça le fera mourir à petit feu. Il a osé me comparer à la fumée d’une cigarette, sans compter la fois où il a décrété que je serai la cause probable de son futur cancer quand il aura 50 ans !
- C’est pas très sympa.
-

écoute j'ai vraiment beaucoup aimée ces deux passage mais à un moment!

theo a écrit:-Bonjour, je m’appelle Danny Taylor, je travaille au FBI, je recherche Lucas. Dit-il machinalement
-A-t-il été retrouvé ?

Celui-la en l'occurence!!!!

Sinoon moi je veux bien la suite!!!

oh oui moi ausi j'attends la suite !!!

c'est vrai que j'aurais pu écrire ça autrement preuve que ça tourne toujours pas rond

vous aurez une suite jeudi, je suis dessus actuellement, patience donc, patience

nathaloche a écrit:oh oui moi ausi j'attends la suite !!!

Can we have to following please ???

pas eu le temps cette semaine, samedi après midi ou dimanche



theo

on est samedi après midi non ??

vi mais je suis trop occupée et pis j'avais ou dimanche ce sera donc cet après-midi, promis, juré

theo

Shaila a écrit:on est samedi après midi non ??

Je viens juste de lire les premiers chapitres de ta fic et je l'aime beaucoup. J'ai hate d'en connaitre la suite.

Shaila a écrit:je sais que ça fait même très mais on est dimanche aprèm ???

T'as raison ma chéwie!!! Je te soutien!!! T'as vu comment il recule l'échéance avec notre "Etranger"!!!

Aller dépèche toi en plus maitenant c'est dimanche SOIR!!!!

ben oui théo !!! alors ???

désolé mais théo a le tourni devant l'écran le temps que ça passe voici une petite suite (pour languiner un peu) la suite continue sur le papier en tout cas

- Non, en effet.
- Vous avez peut-être voulu lui donner une petite leçon ?
- Non mais ça va pas chez vous, il y a des limites que je ne franchirai jamais !
- S’il ne tient pas à vous, peut-être a-t-il une autre amie ?
- Lucas ? certainement pas. Toutes celles qui sont passées avant moi ont subi le même sort, moi je résiste, c’est la seule différence. Il va falloir que je me fasse une raison, il doit être gay !
- Pourquoi cette hypothèse ?
- C’est la seule que j’ai en réserve.
- Bon, puisque vous allez partout où il va, vous avez certainement une idée ?
- Non, je ne sais pas, je le suis quand il est au lycée, pas en dehors, j’ai une vie à l’extérieure.


Pendant ce temps, Martin fut reçu par le proviseur. Il connaît surtout Lucas parce qu’il fait parti de l’orchestre du lycée, pour le reste, il n’y a aucun problème.

- Voici son casier.
- Merci. Répondit-il

Mais son casier est presque vide, ce n’est pas là dedans qu’il trouvera quoi que ce soit pour faire avancer l’enquête.

- Est-ce que je peux voir son prof de musique ?
- Bien entendu, suivez-moi agent Fitzgerald

Il fut amené à la salle de musique. Il aperçut Danny en conversation avec Sandy Hobbs.

Jack, lui, de son côté, vient d’accueillir Jonas Kingston.

- Bonjour. Lui dit-il
- Salut. Répondit l’adolescent
- Où est Lucas ? dit-il franco
- J’en sais rien moi.
- Tu es quasiment son seul ami, ne va pas me faire croire que tu ne sais rien du tout.
- Je ne sais absolument rien.
- Tu le vois tous les jours, tu as bien du t’apercevoir d’un quelconque changement d’attitude ces derniers temps ?
- Il va falloir vous mettre dans la tête que Lucas, il est légèrement à part. Ces derniers temps, ça ne veut absolument rien dire, c’est tout le temps qu’il a l’air sur ses gardes, c’est son attitude quotidienne d’être « à part » et moi je n’y fais plus attention.
- Est-ce qu’il a des ennemis ?
- Non, mais deux personnes l’attendait à la sortie du lycée, il y a une semaine.
- Raconte moi ce que tu as vu.
- Une femme l’a abordé, il a eu l’air surpris mais il semblait la connaître, ils ont parlé un moment. Il y avait aussi un homme qui était là mais il avait l’air nerveux. Puis Lucas a giflé la femme et il est parti.
- Ont-ils essayé de le rattraper ?
- Non.
- Tu peux reconnaître ces personnes ?
- Elles étaient trop loin, je sais juste que c’était un homme et une femme.
- D’accord.


Danny resta seul un moment. La fatigue le gagne, mais il doit tenir le coup. De toute façon, même s’il avait une heure devant lui, il ne fermerait pas l’œil. Mais ce soir, pas de télé, un repas léger, pas de café, uniquement des conditions idéales pour que le marchant de sable ne l’oublie pas. Car ce soir, il ne prendra pas de comprimé, d’ailleurs le contenu de la boite diminue et son médecin refusera de lui en prescrire une nouvelle fois. Il n’aura pas d’autre choix que d’en parler avec le Docteur Cooper, s’il y retourne, car il n’est pas persuadé que cette démarche lui soit vraiment utile. Qu’est-ce que ce type pourrait lui apporter ? Il reste là, pendant des heures, à écouter des inconnus débiter toute leur vie, et ça peut durer des années ! Mais Danny ne mettra jamais autant de temps, en quelques mots, il aura résumé les quelques trente dernières années de son existence. Quand il n’y a rien à dire, pas la peine de s’attarder en chemin, inutile aussi de revenir en arrière, puisque ce qui fut, ne peut plus être !

merci pou cette petite suite

bon une petite suite pour aujourd'hui

Il respira un bon coup et rejoignit Martin dans le couloir.

- Qu’est-ce que tu foutais ? lui demanda t’il
- Je mettais mes notes en ordre. Qu’est-ce que tu as appris ?
- Tes notes en ordre ? Tu ne fais jamais ça !
- Mais si mon vieux, mais si. Alors ?
- Rien pour ma part, mais Jonas Kingston a vu un homme et une femme qui attendaient Lucas à la sortie du lycée il y a environ une semaine.
- C’est bien ça ?
- Sauf que le gamin était trop loin et qu’il ne peut pas en faire une description.
- Merde alors, où est Jack ?
- Il appelle Vivian, nous devons interroger d’autres élèves au cas où ils auraient aperçu ces deux personnes.
- O.k
- Tu as l’air crevé. Lança Martin
- Pas trop. Dit-il en détournant la tête

Il ne voulut pas que Martin insiste un peu plus. A question simple réponse rapide, voire évasive. Inutile d’affoler le peuple parce que Danny Taylor a des insomnies. Il n’est pas le seul dans ce cas et personne n’en fait une maladie.

Jack demanda à Vivian et Martin de rester au lycée, il préfère savoir Danny au bureau avec Sam.

Sur le chemin du retour

Le chemin du retour entre le lycée et le bureau parait interminable à Danny. Jack a pris le volant sans même lui proposer de prendre sa place. Assis à côté de lui, il sent son regard non pas droit devant vers la route, mais légèrement sur le côté, vers lui, l’être étrangé, l’autre, celui qu’il est devenu sans même s’en rendre compte, cet inconnu, guettant le moindre geste, la moindre parole. Mais quel geste ? Quel mot ? Que faire ou que dire ? Il sait que Jack l’aiderait, mais il veut se démerder tout seul, il ne faut pas toujours compter sur les autres quand on est dans la merde. Parfois, il faut s’en sortir sans aucune aide, sous peine de replonger rapidement.

- Pourquoi est-ce que tu roules comme un escargot ?
- Les voitures devant ralentissent, je ralentis donc.
- Oui, mais tout à l’heure, il n’y avait rien devant nous.
- Nous étions dans une zone dangereuse. Enfin Danny qu’est-ce que tu as ?
- Mais rien, c’est juste que d’habitude, c’est moi qui prends le volant.
- Tu pourras reprendre le volant quand tu auras retrouvé ta tête de d’habitude. Tu risques d’avoir un accident, nous serions dans de beaux draps avec un agent en moins.
- Je trouve que j’ai plutôt une jolie petite gueule.

Encore sympa cette petite suite.

bon maintenant ce sera pour mercredi ces satanés vertiges reviennent du coup je vais m'allonger un peu mais la suite viendra, patience

theo

clairou74 a écrit:Encore sympa cette petite suite.

waiiiiiiiiiiiiii !! 2 suites d'un coupp J'aime toujours autant !! alalala !!! Pauvre Danny Il va falloir se confier à Jack !!! repose toi bien^^ ! et fais nous une suite dès que possible^^

ah théo tes deux suites étaient franchement génial !!! je sens que je vais vraiement adorer ta fic...donc une suite demain .... c'est troooooppppp loooongg, mais que lui arrive t il à dan???

ps: j'espère que tes vertiges vont cesser et que tu vas aller mieux...que t'arrive til mon pauvre ??? allez reposes toi bien, allonges toi tranquillement... et merci encore pour ces deux petits bouts !!!

Allez, une petite suite encore pour mes lecteurs


Mais en disant ces mots, le sourire qu’il avait alors jusqu’ici s’estompa soudainement. Il n’était plus dans la voiture à côté de Jack, mais ailleurs, dans un profond souvenir, un de plus qui ressurgit, un de plus qu’il avait oublié. Son visage changea, il devint presque paralysé.

Le silence s’installa donc entre les deux hommes, Danny en pleine pensée, ailleurs, mais où exactement ? Sait-il lui-même ce qu’il se passe quand il prend cet aspect ? Il est là, en chair et en os, mais son esprit vagabonde à des milliers de kilomètres du lieu où il se trouve. Pourquoi ?

- Danny, Danny ?
- Hein, quoi ?
- Nous sommes arrivés, ça fait deux minutes que j’essaie, en vain, de te ramener à la réalité.
- Désolé, j’ai du m’assoupir.
- Tu avais les yeux ouverts !
- C’est comme ça que je dors, tu ne le savais pas ?

Jack ne posa pas plus de question. Son collègue tourne toujours tout en dérision, et puis il n’a pas que ça à faire là maintenant.

DANS UNE RUE DE NEW-YORK

Après avoir regardé autour de lui plusieurs fois de suite afin d’être certain que personne le suit, il se décida enfin à décrocher le combiné du téléphone. Le numéro ? Impossible de l’oublier celui-là. Depuis des années, il l’a composé à plusieurs reprises, pour diverses raisons. Aujourd’hui, il ne sait plus trop quoi faire. Il voudrait bien foutre le camp et tout laisser tomber. Mais une force extérieure l’en empêche. C’est vrai, il a promis. Il n’a donc pas d’autre choix que d’appeler pour avoir de l’aide. Mais où cela va-t-il le mener ? Il sait qu’à cette heure ci, son oncle et sa tante doivent se faire un sang d’encre, mais en même temps, il n’a jamais voulu les mêler à toute cette histoire. Il n’a jamais rien dit, seule façon d’avoir un peu de tranquillité, mais il n’y a pas souvent eu droit. Ce qu’il y a à l’intérieur, même inconsciemment, nous torture sans arrêt, tant que l’on ne trouve pas ce qui nous tracasse. Lui, il sait exactement ce qui l’empêche parfois de trouver le sommeil, ce qui l’empêche de profiter de ses 15 ans, ce qui l’empêche d’avancer, de rire, de vivre normalement. Il avala sa salive et fit le numéro. Quelques secondes à peine pour que la voix lui réponde.

- Taylor à l’appareil.
- Bonjour, c’est Lucas.
- Que se passe t’il ?
- Ils m’ont retrouvé, je ne sais pas comment, mais ils savent où je suis.
- Qui ça ?
- Vous savez bien de qui je veux parler, ils m’ont retrouvé !
- D’accord, je viens te chercher, reste où tu es.

Il lui donna l’adresse d’un bar non loin de là et raccrocha. Il alla ensuite se cacher de peur qu’on ne le reconnaisse ou qu’une voiture de police ne le remarque. Il ne fait confiance qu’à Taylor depuis des années. Il ne mettrait pas sa parole en doute, il ne lui a jamais menti. Et puis, il doit bien le reconnaître, il a toujours été là pour lui, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, n’importe quel jour de la semaine, pour quelques minutes ou quelques heures. C’est donc a lui qu’il préfère s’adresser à nouveau. Il ne peut pas tout comprendre, mais c’est rassurant de savoir que quelqu’un est là pour le soutenir quand il en a le plus besoin.

cette suite est kiffante.

Mais que lui aruve t il et à ses 15 ans que s'est il passé ????*

et puis c'est qui le mec qu'il a appelé ???

oh làlà tu nous fais nous poser des tas de questions ...