Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]

Bon ben ça y est je me lance. Ma première fan fictions. Je vous préviens elle est à la fois originale et toute nouvelle alors s'il vous plaît soyez compréhensif. Merci beaucoup. Bon ben c'est parti.

Vendredi 16 Mars 2007 8H00 Bureau du FBI New-York

La journée avait tout pour être belle et enchanteresse. Mais sous ce soleil amical se cachait le calme avant la tempête. Dans les bureaux feutrés était rassemblés un groupe d'une demi-douzaine de personnes. Ils étaient là dans cette salle de télévision à écouter l'un des leurs religieusement. Adrian Snow dirigeait cette équipe du FBI depuis plusieurs années déjà et il avait derrière lui une longue expérience. La cinquantaine aidant il était le chef respecté du programme de protection des témoins.

Si je vous est rassemblé ici aussi tôt ce matin c'est pour vous parler d'une affaire urgente.
Tout les affaires sont urgentes patron.

Gabriel Luz n'avait rien du mauvais garçon mais parfois il oubliait les conventions et la hiérarchie, un dilettante. Un dilettante qui faisait tout de même tu très bon travail, c'était la moindre des choses.

Bien évidemment Gabriel mais nous avons affaire ici à quelque chose de particulier. Il y a environ une semaine une banque d'Albany a été cambriolé par une équipe de quatre malfaiteurs. Leur casse leur a permis de récolter plusieurs dizaines de milliers de dollars mais surtout de laisser sur le carreau un employé descendu par une rafale de mitrailleuse. Jusque là il pourrait s'agir d'une banale histoire de braquage qui a mal tourné, si ce n'est que l'employé en question s'appelait Trevor Chance.
Il en pas eu sur le coup, releva Gabriel
C'est surtout que Trevor Chance était le fils de Michelle Chance le nouveau gouverneur de l'Etat de New-York. Alors l'ensemble des forces de police ont été concentré sur cette affaire.
J'aurais aimé voir le résultat s'il venait du Bronx ou de Harlem.

Un autre élément particulier de ses hommes. Ou plutôt de ses femmes. Maya Shulina était une jeune femme d'origine indienne qui avait fait partie du MI6 avant de devenir citoyenne américaine sans trop de difficulté. Elle était une femme à poigne mais qui gardait un certain ressentit contre les inégalités qui traversait son Etat d'adoption.

Toujours est-il que le résultat de l'enquête à conclu que le braquage n'était pas le véritable objectif des hommes qui ont agit.
C'est-à-dire ?

L'un de ses chefs d'équipe, Nathan Cohen. Un homme intègre et calme mais qui derrière son air simple cachait un lourd passé, même s'il venait tout juste de dépasser la trentaine.

Selon les éléments rassemblés Trevor Chance était la cible première et le braquage un simple pis-aller, un moyen de couvrir leur geste.
Attendez. Vous voulez dire qu'ils ont commis un braquage pour couvrir un meurtre. Il y a mieux pour éviter d'ébruiter le situation, remarqua Maya.
Plutôt que quelqu'un leur a fait commettre ce braquage afin d'éviter que l'on soupçonne un meutre. Trevor Chance venait de quitter un gang il y a un mois de cela. Sa mère avait fait des pieds et des mains pour lui obtenir ce job. Certaines personnes n'ont pas dû apprécier sa reconversion.
Le gouverneur a un fils parmi les gangs de New-York ça c'est l'info du jour.
Avait je vous rappelle qu'il est à présent six pieds sous terre.
Monsieur excusez-moi mais je vois pas où l'on intervient, questionna Nathan?
J'y viens agent Cohen, j'y viens. L'agence soupçonnait le leader des Sharks Théodore Carmine dit Oncle Théo d'avoir mis en place l'opération mais aucune preuve ne permettait de remonter jusqu'à lui. Tout juste à-t-on pu rassembler un faisceau d'indices à ce sujet. Jusqu'à hier. Hier les unités des forces spéciales sont intervenues dans un motel de la banlieue nord. Nos renseignements étaient bons, on a trouvé là l'ensemble de la bande qui s'est chargé du casse et accessoirement de descendre le jeune Chance. Nos interrogatoires nous ont permis de nous assurer de ce que nous supposions. Ils avaient droit de braquer la banque en cadeau, leur mission était d'éliminer Trevor Chance. Mais aucun n'a accepté de témoigner à ce sujet. L'ombre d'Oncle Théo plane au-dessus de leurs têtes. Le gouverneur et le procureur demande conjointement au service de protection des témoins d'obtenir la collaboration de l'un deux pour témoigner contre Oncle Théo et enfin le mettre sous les verrous une bonne fois pour toute.
Et cette mission commence quand ?
Maintenant. L'ensemble de l'équipe est en train d'être transférer dans nos locaux.

Et effectivement par la vitre de la salle l'ensemble de l'équipe du programme de protection des témoins pu apercevoir quatre hommes que l'on amenait puissamment entourés. Ils n'avaient pas l'allure de grands bandits plus de pieds nickelés qui avaient mal tournés. Ce coup devait être leur premier gros coup.

Les ordres sont de mettre l'accent sur Jérémy Monroe, le plus jeune. Selon les caméras de la banque c'est aussi celui qui était le plus en retrait et qui n'a pas tiré sur Trevor Chance. Trouvez tout les moyens afin qu'il témoigne contre Théodore Carmine, c'est la priorité. Cohen et Shulina vous vous chargerez de son interrogatoire.

Et bien ça a l'air intéressant. Continues. J'attends la suite.

je veux bien une suite

J'esayerais de vous parvenir le plus souvent une suite mais vu que je ne l'ai pas encore fini et que je n'ai pas souvent accès au net. Mais je ferais de mon mieux. Voici en tout cas la deuxième partie.

Vendredi 16 Mars 2007 8H30 Bureau du FBI New-York

Monroe avait plus l'allure d'un oiseau tombé du nid ou d'un petit chiot perdu sans maître. Il avait tout juste vingt ans, une barbe de trois jours, des yeux verts presque trempés par l'angoisse et des cheveux coupés courts mais pas à ras. Il portait un survêtement et un sweat à capuche de marque mais qui devaient datés de plusieurs années, un de ceux que l'on achetait en solde pour trois fois moins cher.
Cohen avait l'habitude d'entrer en premier, non pas qu'il voulait s'imposer ou qu'il avait une rancoeur quelconque envers ses collègues, mais plus parce qu'il avait besoin de temps. Pour lui il était indispensable de cerner la personnalité de la personne qu'il avait en face de lui dans ces moindres détails et rester le plus longtemps à ses côtés était la meilleur chose pour cela. D'autant plus que de son coté Shulina préférait se placer en retrait pour mieux sauter sur la proie ensuite. De façon, même imposée, elle n'avait rien à dire, il était son supérieur hiérarchique. Le privilège de l'ancienneté.

Bonjour Jérémy. Un café ?

Et tandis qu'il s'asseyait Nathan lui tendit un gobelet encore fumant. Il installait là un climat de confiance tout en se laissant un temps d'observation.

Merci.
De rien. Faites attention il est chaud.

Tout en étalant ses papiers sur la table il le regarda et attendit calmement comme s'il avait le temps. Maya elle commença une nouvelle fois à maugréer dans son coin. Nathan en profita.

Tu vois mon amie là, Jérémy ?
Oui répondit-il en se tournant et en ayant toujours aussi peur.
Tu sais que c'est pas une fille patiente. Elle a franchement du mal avec toute la bureaucratie, les attentes. Et puis elle est comme moi, elle a une famille et elle aimerait que l'on lui offre son week-end pour aller voir ses parents, ses frères ou ses soeurs. Tu vois ce que je veux dire Jérémy.
Oui mais je comprends pas ce que j'ai a voir avec cela moi ?
Et bien on est un peu gêner d'être ici à discuter avec toi alors que l'on pourrait régler cela rapidement . Tu vois ce que je veux dire.
Oui.
Jérémy. Tout ce que l'on te demande c'est de nous aider, de travailler avec nous. Ca te plairait de travailler pour le FBI non?
Oui.
Alors. On sait que Théodore Carmine vous a engagé tes collègues et toi pour descendre le pauvre Trevor Chance. Si tu témoignes contre lui tout sera arrangé, on pourra s'assurer que tu ailles mieux.
Mais il est dangereux Théodore, vous le connaissez pas, cela se voit. Je risque de mourir moi !
On te protégera Jérémy. Tu es ici dans le bureau de l'organisme chargé de cela. On peut tout t'obtenir si tu acceptes de collaborer avec nous.
Même supprimer ce que j'ai fais ?
On n'est pas des magiciens mais on peut peut-être te supprimer toi.
Comment ?
Le programme a des moyens que tu n'imagines pas. Il peut faire que légalement tu n'existes plus. On peut obtenir une nouvelle identité, une nouvelle vie irréfutable. On peut faire que Jérémy Monroe disparaisse et que l'on ne te retrouve plus. Je sais que n'es pas un mauvais gars. Que ce qui c'est passé c'est pas de ta faute. Mais si tu ne fais rien là on ne pourra pas t'aider.
Je sais pas c'est dangereux, je veux pas d'ennuis moi.
Si tu voulais pas d'ennuis tu n'avais qu'à pas braquer cette banque et tuer cet homme, intervint violemment Maya. Ce que l'on te propose c'est là seule solution pour t'en sortir. Tu entends.

A ce moment elle lui agrippa le bras. Il la regardait les yeux grands ouverts de peur. Il croyait qu'elle allait lui sauter dessus.

Du calme agent Shulina.

Et à ce moment elle le lâcha et se mit à faire les cent pas avec une certaine lenteur dans la pièce. Comme s'il ne voulait pas qu'elle les entendent Nathan murmura tout doucement à Jérémy.

Elle est un peu brusque mais elle n'a pas tort Jérémy. Nous sommes ta seule chance. Et les ennuis tu les a déjà ramassés. Nous t'offrons une échappatoire saisit là.
Je sais pas. Qu'est-ce que vous proposez ?
Je te l'ai dis. Le programme organise ta disparition. Légalement il n'y a plus de Jérémy Monroe. Mais la loi on peut la contrevenir avec les faits surtout ici. Au moment du procès tu réapparais sous ton vrai nom et puis ensuite tu disparais pour de bon. Mais pour mettre en place cela il nous faut des sécurités. Tu comprends Jérémy, mes patrons au-dessus ils veulent du concret. Ton témoignage pour eux c'est du concret.
Vous m'assurez de me protéger. Vous en êtes sûr ?
Oui jusqu'au procès personne ne saura que tu es en vie et ensuite on pourra protéger tout les gens qui te sont proches, parents, amis de longue date, petite amie. On peut tout faire pour que tu soit en sécurité, mais cela ne vaut que si tu nous aide.

Jérémy resta de longues secondes silencieux. Puis d'un geste de la tête Nathan intima le signal à Maya qu'il fallait relancer la machine sinon il le perdrait. La peur n'était-elle pas la meilleure conseillère surtout pour se protéger ?

Jérémy tu crois quoi ? Que si tu dis rien Oncle Théo comme tu l'appelles ne va se charger de ton cas ? Que tu te taises ou que tu parles ce sera pareil il voudra t'éliminer car tu es son seul lien avec Trevor Chance. La seule différence est que nous sommes là pour éviter ça. Que l'on peut empêcher que tu te retrouves dans l'Hudson à nager entre deux eaux, raide. Il te tuera quoi qu'il arrive. Sauf... sauf s'il l'on s'interpose pour t'offrir notre protection.

Et au bout du compte Jérémy accepta. En larmes il signa des aveux et un témoignage contre le terrible Oncle Théo. Il pensait qu'à ce moment il signait son arrêt de mort.

Vendredi 16 Mars 2007 10H00 Bureau du FBI New-York

Derrière la vitre sans tain. Maya et Nathan le regardait, impassibles, avec les deux agents qui consignaient ses déclarations. Ce fut Maya qui brisa le silence.

Tu es sûr que tu ne t'es pas avancer en lui offrant l'effacement. Il s'agit d'une simple affaire de meurtre.
Du meurtre du fils du gouverneur. Je doute que le bureau ne fasse pas pression pour obtenir de telles conditions.
Cela me reste en travers de la gorge. Que l'on prenne autant de considération à la mort de ce gosse alors que des centaines d'autres viennent sur le carreau par an dans les mêmes conditions. Mais eux, non jamais quitter leur quartier pourri ou eu des parents assez biens pour devenir Gouverneur.
Oui sans doute. Mais notre job est d'amener quelqu'un à témoigner et de le protéger pas de discuter des conditions. Rappelles-toi en, dit Nathan en se dirigeant vers la porte.
Comment tu peut rester de marbre face à cela et accepter sans rechigner les ordres?
C'est ce qui me laisse en vie.

On transféra Jérémy dans les cellules du FBI. Adrian réunit de nouveau les membres de son équipe dans son bureau cette fois-ci. Ils avaient réussis à obtenir un témoignage avec une certaine rapidité. Dès à présent l'opération se limitait à mettre en place toute la logistique de protection. Comme à son habitude Adrian ne faisait alors intervenir que ses propres agents et ceux en lesquels il avait le plus confiance. La vie de ceux dont-ils s'occupaient en dépendait. Alors il n'y avait là que ceux qui s'étaient chargés se l'enquête et les deux agents qui avaient retranscrits la déposition de Jérémy Monroe, les frères Caldwell, John et David. Adrian débuta la discussion.

J'ai appris que tu avais proposé à Monroe la disparition, Nathan.
J'ai supposé que ce serait la meilleure solution dans son cas. Rien de plus.
Je te rappelle que c'est moi qui décide ici et je n'aime pas trop que l'on me force la main. D'autant plus qu'il ne s'agit que d'une affaire de meutre. Toutefois, la situation étant préoccupante les dispositions ont été prises.

Dimanche 18 Mars 2007 14H00 Staten Island Quartier de Richmond Hôpital La piété

Le soleil commençait tout juste à décliner et sa lumière si drue en ce mois de Mars offrait une chaleur inhabituelle surtout en cette période et cette région. Il y aurait du y avoir une légère neige où à la rigueur un froid couvrant mais non les agents regroupés près de ce bloc supportait à présent un temps estival bien appréciable.
Jérémy Monroe avait été envoyé dans un hôpital du coin afin de le soigner d'une blessure au bras droit et de lui offrir un check-up complet. Le choix avait été porté sur ce lieu car il était en retrait des circuits habituels du Bureau. Rien de mieux pour éviter d'être repérés. Les agents Cohen et Luz avaient été chargé d'escorter le jeune homme à l'intérieur. On avait brieffé l'ensemble du personnel des jours auparavant. Il s'agissait d'un suspect dans une affaire de meurtre. Maya et les frères Caldwell étaient les derniers agents assermentés sur cette affaire et encadraient le véhicule qui allait ramener leur témoin au bercail.

A l'hôpital tout se passa comme prévu. On lui soigna son bras, on lui posa un joli plâtre qu'il pourrait décorer comme un gosse qu'il était encore malgré tout et on ne détecta rien d'anormal dans son état de santé. La décision fut donc prise de le ramener au véhicule. Tout les unités étaient opérationnelles, il s'agissait d'une opération de routine. Rien de plus. Très vite on fit monter Jérémy dans la Mercedes noire pour éviter tout tir lointain et pour le mettre à couvert. Nathan Cohen qui dirigeait les opérations ordonna avant qu'ils s'en aillent de quadriller la zone pour vérifier s'il n'y avait rien d'anormal dans les environs. Il resta seul à quelques dizaines de mètres du véhicule. Et puis dans ce petit parking qui donnait tout de suite sur une rue passante, celui-ci explosa. Il était devenu une véritable boule de feu. Il avait viré au rouge. Nathan se protégea le visage et se coucha au sol. La voiture fit un bond de près de deux mètres de haut. Il crût un instant qu'elle allait lui retomber dessus. Puis cela se calma et il put alors que les autres se rassemblaient en courant autour de la carcasse en flamme se relever. Dès qu'il eut repris ses esprits il hurla ses ordres.

Appelez les pompiers, dépêchez vous. John, David et Maya réinstaller un périmètre autour de la zone. Je veux des renforts sur le champ et Adrian en ligne. Allez il n'y a pas de temps à perdre.

Franchement je ne sais pas si elle intéresse quelqu'un, mais je vous poste tout de même la suite de ma fan-fiction, lisez si vous voulez.

Dimanche 18 Mars 2007 15H00 Staten Island Quartier de Richmond Hôpital La piété

Oui Adrian, en fumée. Une bombe avait dû être installée sous le véhicule entre temps. J'avais pourtant donné l'ordre de le vérifier. Je ne sais pas ce qui c'est passer.
< Et au niveau des dégâts cela donne quoi? >
A part la Mercedes qui finira ses jours dans une casse automobile. Sauf mon coup de chaud. Les pompiers tentent de sortir le corps de Jérémy Monroe, mais j'ai bien peur qu'il n'en reste rien. C'était terrible.
< Je veux ton rapport sur mon bureau dès demain matin. Je vais me faire incendier par le gouverneur par tes conneries. >
Je sais Adrian. Pardonne-moi. Mais je comprends pas comment ce qui a pût se passer.
< Pas d'excuse à donner. Je veux du résultat et celui que j'ai eu est catastrophique. >
Oui j'avoue mes torts. Les dispositions seront prises.

A coté de lui était concentrés un agglomérat d'agents venus en renfort, de pompiers qui tentaient vainement de circonscrire l'incendie et de badauds surpris par un tel événement. Il se fraya un chemin parmi la foule et s'approcha du capitaine des pompiers.

Capitaine où l'on en est.
Les dégâts ont été monstres. Rien qu'avec le souffle votre type à pu mourir trois fois. Si l'on retrouve quelque chose de son corps ce sera en pièces détachées.
Aucune chance en somme ?
Non. Excusez moi mais j'ai du travail.
Oui bien sûr. Gabriel ?
Oui patron.
Tu viens avec moi il faut que j'envoie des données au Bureau afin de déposer mon rapport à Adrian. Il va falloir confronter nos versions.
Bien je prends ma veste et on y va.
Maya.
Oui Nathan.
Tu t'occupes des opérations sur place. N'oublies pas chaque morceau de ce tombeau est une pièce à conviction, personne mis à part les gens de l'identité ne doivent y avoir accès.
Comptes sur moi.

Dans une autre voiture noire, tachée de cendres et rougie par la chaleur Gabriel Luz et Nathan Cohen prirent place. Nathan roulait vers Manhattan. Il semblait se diriger vers le Federal Plaza. Quand soudain il obliqua vers la droite dans une rue parallèle. Gabriel ne paru pas surpris, tout juste s'accrocha-t-il à son siège. Puis le véhicule ralentit et s'immobilisa. A quelques mètres de là stationnait une autre voiture noire vitres teintées. Les arrivants descendirent, l'air serein du devoir accompli. Pourtant en face Adrian sortit en trombe et se dirigea très vite vers eux.

C'est quoi ce délire Cohen ?
Pardon ?
J'ai tenté de te prévenir tout à l'heure. Jérémy n'est pas venu.
Comment cela ? Toute la procédure s'est passé comme prévue. Dès que Monroe a quitté la voiture j'ai déclenché l'explosion, il partait dans votre direction.
Sauf que je ne l'ai jamais intercepté. J'ai attendu près d'une demi-heure, mais il n'a jamais pointé le bout de son nez.
Je comprends pas. Il est parti je t'assure. Il n'était pas dans la voiture.
Attends tu veux dire que notre unique témoin à disparu ?

Non non non moi je lis mais en fait, je pensais rentrer directement dans le vif du sujet avec nos chers agents. Donc j'attendais sagement les suite pour me faire une idée.
Mais finalement cette longue introduction est pas mal du tou
En revanche, une question sur la dernière partie : ok, c'est l'équipe du FBI qui fait exploser la voiture et ensuite ils jouent aux faux enquêteurs.... Mais leur témoin avait déjà disparu, à ce moment là, non ? Pourquoi Adrian ne lui a pas dit ce qui se passait dès leur première conversation ?

Enfin, maintenant on a notre disparu. Donc je suppose qu'on verra un bout de l'équipe des MP dans pas longtemps.

Alors, au menu, je prendrais bien un petite suite....

J'avais prit du retard dans la lecture mais c'est vraimnt bien fichu et interessant! Plein de personnages, une bonne intrigue, du suspense. Très bien en bref. La suite très bientôt, j'espère.

DJMandarine a écrit:Non non non moi je lis mais en fait, je pensais rentrer directement dans le vif du sujet avec nos chers agents. Donc j'attendais sagement les suite pour me faire une idée.
Mais finalement cette longue introduction est pas mal du tou
En revanche, une question sur la dernière partie : ok, c'est l'équipe du FBI qui fait exploser la voiture et ensuite ils jouent aux faux enquêteurs.... Mais leur témoin avait déjà disparu, à ce moment là, non ? Pourquoi Adrian ne lui a pas dit ce qui se passait dès leur première conversation ?

Enfin, maintenant on a notre disparu. Donc je suppose qu'on verra un bout de l'équipe des MP dans pas longtemps.

Alors, au menu, je prendrais bien un petite suite....

pativore a écrit:J'avais prit du retard dans la lecture mais c'est vraimnt bien fichu et interessant! Plein de personnages, une bonne intrigue, du suspense. Très bien en bref. La suite très bientôt, j'espère.

Ah merci à vous deux. Je voulais introduire une autre équipe car j'aurais aimé que dans les séries l'ont s'intéresse aussi au programme de protection des témoins. Et puis voir la confrontation entre les deux nous offre quelque chose d'intéressant. Sinon pour tes questions DJ Mandarine. Tu auras beaucoup de réponses ensuite. Sauf pour le faites que Adrian ne pouvait qu'éviter de le dire au téléphone, moins on en dit directement mieux on se porte.

Lundi 17 Mars 2007 8H30 Bureau du FBI New-York

Les chaussures frappent le sol. Trois paires de chaussures alternant de manière régulière. Ce sont des chaussures noires, bien vernies. Deux chaussures d'hommes et une de femme. Sur le sol parqueté elles frappent et avancent. Et puis d'un coup elles tournent, entrent dans un bureau. La main pose le gobelet sur le meuble. Et l'homme s'accoude à celui-ci. Nathan Cohen a ses airs des mauvais jours. Pour une des rares fois il n'est pas rasé. Et pire il sait que ce qu'il va faire, il ne va pas l'aimer. Pourtant il le doit.
Toujours songeur il aperçoit à son entrée dans le bureau un homme grand, la mâchoire carrée et les cheveux noirs comme un corbeau. Il a une carrure puissante et déjà plus de la quarantaine. Nathan le connaît de nom et de visage et il sait qu'il est son seul espoir.

- Je peux savoir ce que vous faîtes dans mon bureau, agents ?
- Jack Malone ?
- Qui voulez vous que ce soit ?
- Nathan Cohen. Si je suis là, c'est que... c'est que...
- C'est que ?

A ce moment une femme noire la quarantaine aussi entra à son tour. Elle allait parler à Malone mais la présence de cet intrus l'interrompa. Elle le regarda alors attentivement. Surpris Nathan se dit qu'elle devait se demander qui pouvait bien être ce guignol.

- J'ai besoin de vous Malone. De vous et de votre équipe.

Et bien voilà, notre équipe de wat en scène après cette bonne introduction. Je sens que la confrontation va être bien! Vivement la suite.

Youpi !! Nos agents sont là.
Pour mes petites questions, je me doute bien que les réponses vont nous donner la clé de la disparition de notre protégé. Donc je vais être patiente.

J'attends la confrontation avec impatience. Je sens que que la relation Nathan/Jack va donner des étincelles....

La suite !!!

DJMandarine a écrit:Youpi !! Nos agents sont là.
Pour mes petites questions, je me doute bien que les réponses vont nous donner la clé de la disparition de notre protégé. Donc je vais être patiente.

J'attends la confrontation avec impatience. Je sens que que la relation Nathan/Jack va donner des étincelles....

La suite !!!

En effet tu n'es pas loin de la vérité. Et bonne lecture pour la suite qui devrait arriver demain et l'autre suite sans doute deux jours après.

Et voici comme promis la suite:

Lundi 17 Mars 2007 8H50 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 18H50

Dans le bureau de Jack Malone était alors rassemblé deux équipes diamétralement opposés d'agents du FBI. D'un coté les membres de celle de Malone. Samantha Spade qui ne cessait de parcourir du regard les nouveaux venus. Martin Fitzgerald qui en faisait de même. Jack lui même et Viviane en discussion quasi privée. Et enfin Danny Taylor qui semblait le plus décontracté dans l'histoire, juste surpris. En face l'équipe de Nathan Cohen n'en menait pas large. Maya n'avait pas la mine de ses grands jours, elle n'avait pas du dormir de la nuit. Nathan n'en parlons pas. Quant-à Gabriel c'est tout juste s'il avait ouvert la bouche depuis qu'ils étaient arrivés. À présent que tout le monde était rassemblé, il fallait bien que le jeune chef commence, que l'on en finisse.

- Pour ceux qui ne le serait pas je me présente à nouveau, Nathan Cohen et voici les membres de mon équipe Maya Shulina et Gabriel Luz. Nous faisons partie du programme de protection des témoins.
- Et que nous vaut la visite d'ombres telles que vous ici, demanda Martin.
- Pas de bonnes nouvelles je le crains. Avant de commencer quoi que ce soit, je souhaiterais avoir votre assurance que rien de ce qui sera dit dans ce bureau n'en sortira.
- C'est notre métier. Mais si vous insistez, accepta bon gré mal gré Jack.
- Bien... Il y a près de deux semaines maintenant une banque d'Albany ...

Et il dit tout ce qu'il avait à dire, tout ce qu'il n'aurait jamais dit même sous la torture, tout le programme qui avait été mis en place autour de Jérémy Monroe. Comment ils avaient organisés sa mort afin qu'elle soit publique. Comment il aurait dû arrivé à rejoindre leur directeur et surtout comment il n'était jamais arrivé. Ce fut à ce moment là que sa voix dérailla, qu'il se sentit défaillir. Lui aussi n'avait pas dormi et aussi pas manger. Il devait avoir l'air blême. Et pour rien n'arranger pour une fois Danny Taylor intervint.

- En somme votre meilleur témoin est dans la nature. Le programme fonctionne très bien.
- Il y a eu des défaillances c'est une évidence et si nous sommes là c'est pour les corriger.

Sur le coup Maya lui sauva la mise car il ne se serait pas senti le courage d'y répondre.

- Je veux bien mais que pouvons nous faire pour vous, demanda Jack ?
- Nous savons que vous êtes la meilleure équipe qui soit pour retrouver les personnes disparues et nous souhaiterions que vous retrouviez Jérémy Monroe.
- Rien de moins, cilla Viviane.
- Mais nous avons d'autres disparus à nous occuper il n'y a pas que vous, commenta Samantha.
- Le directeur vous a décharger de toutes vos responsabilités. Vous êtes affecter à cette unique affaire.
- On ne décide de rien alors.
- Autre chose, sur cette enquête c'est moi qui dirigerait les opérations.
- Comment, exhorta Jack ?
- Alors vous vous plantez et en prime vous vous amusez à commander, rajouta Samantha.
- Écoutez moi bien. Sur le coup on aurait pût vous filez le bébé avec simplement le nouveau nom de notre témoin et démerdez vous. On est clair, on vous transmet l'ensemble des dossiers. On vous aide sans retenue. Mais l'on veut aussi que tout soit cadré. Alors aucun de vos agents n'interviendra sans que l'un de mes hommes soit à ses cotés, vous ne communiquerez avec personne, vous ne remplirez que très peu de papiers où sera inscrit le nom de Jérémy Monroe, et vous tiendrez silence radio tant que l'on aura pas retrouver notre homme. Vous êtes les meilleurs mais aujourd'hui et les jours suivants vous fonctionnerez selon mes conditions. Êtes vous d'accord ?
- Je crois que l'on a pas le choix fit remarquer Jack. Quand commençons nous ?
- D'ici une heure, je vous laisse ce laps de temps pour prévenir vos proches que vous ne pourrez plus avoir de lien avec eux durant l'enquête, pour décommander un rendez-vous ou demandez que l'on aille coupez le gaz chez vous. Nous nous chargeons de vous transférez l'ensemble des dossiers sur le gosse ici. Jack ?
- Quoi encore ?
- Je suis désolé de vous imposez de telles conditions mais la vie de Monroe en dépend et aussi la suite de tout le procès qui fera tombé le leader d'un des plus gros gangs de la région. Je ne procéderais pas ainsi si ce n'était pas nécessaire.
- Si vous le dites.

Et bien cette colaboration va être bien tendue. En même temps ça va être une bonne occasion de mettre en valeur le caractère et la personnalité de chacun des personnages. En tout cas, c'est toujours aussi intéressant! La suite!!!

Yep, je suis du même avis.... J'attends la suite avec impatience....

Finalement la suite à un peu d'avance :

Lundi 17 Mars 2007 9H50 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 19H50

L'équipe hétéroclite ainsi rassemblée fonctionnait désormais en circuit fermé. Il ne quittait plus le bureau de Jack et ne communiquait plus avec l'extérieur. Ils étaient repliées sur eux-mêmes, comme si tout ce qui était en dehors s'avérait dangereux. Pour la première fois des agents du FBI allaient interroger d'autres agents. Ce fut Danny Taylor qui se lanca.

- Je comprends pas je croyais que la politique répressive du maire Guilani avait supprimé la plupart des gangs dans la ville de New-York.
- Dans la ville oui mais les Sharks ont émigré à cette période sur l'Etat dans son ensemble. Ils ont pris en grippe les villes d'Albany, de Syracuse, Bufallo ou même Hartford de l'autre coté. Ils se sont étendus, presque déliés mais très vite affirmés. Et puis ils ont eu la sécurité des villes de campagne, moins de policiers, plus de victimes potentielles.
- Et ils font dans quoi vos Sharks, questionna Martin?
- Au départ il ne s'agissait que d'une bande de racketteur qui organisait des bastonnades en guise de répression. Mais sous l'impulsion d'Oncle Théo, comme l'on surnomme Théodore Carmine le nouveau leader, ils sont passés la deuxième, voire la troisième et quatrième vitesse. Oncle Théo leur a fait dealer de la drogue : emphète, champi mais aussi coke, et parfois héro. Mais la spécialité des Sharks est aussi la plus meurtrière. Ils se sont lancés dans un trafic d'armes de grande envergure. En somme la plupart des gangs achetaient leurs armes chez eux. Par ce biais Carmine s'assurait la tranquillité car l'on ne tue pas la main qui vous nourri, et la sécurité avec le matos qu'ils avaient à leur disposition. Très vite ils sont passés des pistolets ou des fusils des débuts aux armes de guerre, AK-47 et même Famas français ou fusil mitrailleur. Mais récemment une équipe de cost guards a intercepté une grande cargaison de P.90. Ces armes ne sont logiquement fournies qu'aux armées et principalement la notre. On ignore encore comment ils ont pu en avoir. Beaucoup des hommes de mains sont tombés, mais Carmine ne cesse d'échapper à l'ensemble des services du FBI. Il est passé maître dans l'art de ne pas se salir les mains et de ne pas avoir sur sa route quelqu'un qui le dénoncerait. Toutefois Carmine a deux gros défauts. Son ego sur-dimensionné qui a fait qu'il a sauté sur l'occasion lorsque le fils du gouverneur est tombé dans ses filets et en a fait un de ses alliés et une rancune tenace dès l'on se retourne contre lui. Trevor Chance n'aurait jamais pu quitter le gang ou en tout cas seulement les pieds devant.
- Un enfant de coeur votre type, ironisa Jack.
- Oui. Alors lorsque l'on a appris le drame qu'était la mort du jeune Chance, les services ont sauté sur l'occasion. Il y avait là, la possibilité de faire une pierre deux coups. Faire justice de la mort de ce gosse.
- Tu parles, ponctua Maya.
- Et faire tomber une bonne fois pour toute Théodore Carmine, fini Nathan en lançant un regard acerbe à la jeune femme.
- Et c'est pourquoi vous vouliez faire témoigner Jérémy Monroe dit Samantha.
- Oui il était notre seul lien fiable avec Oncle Théo. Avec son lourd passé un juge l'aurait sûrement condamné pour près de vingt ans et nous aurions réussi à nous débarrasser du plus grand vendeur d'armes de l'Etat et enfin sécuriser un peu nos rues. La disparition de ce gosse est la plus grosse difficulté que nous ayons dû supporter. C'est bien simple il s'agit d'un désastre.
- Vous aviez des renseignements à son sujet ?
- Sur son passé par exemple ? Quasiment rien. Nous fonctionnions en flux tendus. Oncle Théo devait sûrement se préparer à éliminer la bande afin d'effacer toute trace potentielle, il nous fallait ce témoignage le plus rapidement possible afin de s'assurer de sa protection et de préparer le procès.
- Pourtant nous avions suivi la procédure de l'effacement à la lettre, aucune erreur n'avait été faite, rajouta Maya.
- La procédure de l'effacement c'est bien simuler la mort du témoin ?
- Oui c'est cela. On s'assure que les choses se passent en public, de préférence devant le maximum de monde et on fait tout pour que le témoin en question passe pour mort. Ici le choix fut fait d'exploser la voiture dans laquelle on avait placé Monroe.
- Radicale comme solution, remarqua Danny.
- Mais efficace. Il avait quitté la voiture par le dessous quelques secondes auparavant et les vitres teintées empêchaient que l'on remarque quelque chose à l'intérieur. Ensuite je n'avais plus qu'à déclencher la bombe à une certaine distance de sécurité. Jusque là tout s'était déroulé sans problème.
- Pourtant cela a cloché.
- Oui il n'est jamais arrivé à destination. Notre directeur Adrian Show était garé à une ou deux rues de distance et pourtant il ne l'a jamais rejoint. Il a disparu.

Toujours dans l'original: la suite!!!

Vous aurez sans doute remarquer la petite erreur, il s'agissait bien du Lundi 19 mars et non 17 puisque le dimanche était un 18. Sinon à part cela voici la suite.

Lundi 19 Mars 2007 9H50 Staten Island Quartier de Richmond Hôpital La piété
Jérémy Monroe disparu depuis 19H50

- Il devait surgir de là et s'engouffrer dans le véhicule garé ici. Entre le moment où il est parti et celui où il a disparu il n'a pas dû s'écouler plus de quelques secondes.

L'ensemble des agents étaient alors regroupés pour examiner les lieux. Mais Nathan peut enclin a donner de la liberté aux membres de l'équipe de Jack pesait sur l'ambiance. Ils avaient l'air peu motivés et déterminés à retrouver le jeune homme même s'il en était sûr ils feraient correctement leur travail.

- J'arrive pas à comprendre comment cela à pu se passer. Rien n'était logique dans cette histoire.

Derrière une aile de l'hôpital une rue longeait le parking à présent débarrassé de la voiture carbonisée. Une autre perpendiculaire partait plus loin. Selon toute vraisemblance Adrian Show était garé dans celle-ci, masqué par l'hôpital. Alors où donc avait pût partir Jérémy ?

- Il a forcément dû prendre vers la gauche, sinon votre patron l'aurait vu. Le mieux est de voir où cela mène, dit Martin.
- Alors allons-y souligna Maya.

La rue avait tout de la mauvaise cour mal-famée, les poubelles s'empilaient et les rats devaient courir par endroits. Dans un recoin squattait dans son carton un sans domicile fixe. Il sentait fort et somnolait sans doute depuis longtemps. L'équipe avait beau avoir fouillé chaque recoin de cette rue, elle ne trouva rien. Aucun indice n'aurait permis de prouver le passage de Jérémy.

- Notre ami pourra peut-être nous dire quelque chose, supposa Danny en désignant le clochard.

A ce moment ce dernier frissonna. Le soleil avait beau pointé son nez tôt dans la saison il paraissait frigorifié.

- Pour le cueillir il vaut mieux aller en douceur, un bon café devrait lui faire plaisir, remarqua Nathan. Gabriel et Martin allez lui en prendre un je crois qu'il serait heureux.

Gabriel n'hésita pas une seconde et s'apprêtait déjà à traverser la rue car en face se tenait un snack bar. Mais Martin n'apprécia pas du tout le commandement, il semblait interloqué qu'un autre lui impose ainsi ce qu'il devait faire. Jack lui fit alors signe d'obéir. Et c'est pourquoi il décida enfin de suivre l'agent Luz. Tandis qu'ils traversaient, Nathan qui les suivaient du regard ajouta.

- Je comprends.
- Quoi donc, demanda Jack ?
- Sa réaction. Je ne suis pas son patron et encore moins son pote. Il vaux mieux au départ que je passe par vous.

Et il sortit une cigarette d'un paquet glissé dans sa poche. Il la mis à sa bouche et pris un briquet.

- Vous en voulez, proposa-t-il à Samantha ?
- Non merci.
- Je sais que je devrais arrêter mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me détresser. J'ai bien essayé les patchs mais rien n'y fait.

Dans le snack, Gabriel était rentré en premier et Martin après avoir couru le suivait de peu.

- Un café et un donuts patron.
- C'est parti.
- Je me prendrais bien un verre mais il ne faut pas abuser. A moins que vous me suiviez ?
- Pardon ?
- Vous voulez quelque chose ?
- Non merci. Dites vous êtes tout le temps comme cela.
- Comment ?
- Aussi peu à votre job.
- Moi ? Au contraire je suis extrêmement concentré, j'adopte juste une attitude décontractée, c'est tout. Pourquoi mon style ne vous plaît pas ?
- Non c'est juste que je suis surpris pour un agent chargé d'un tel programme que vous preniez tout d'une façon si détachée.
- Il faut. Si vous voulez oublier tout ceux dont vous vous occupez le lendemain. Mais c'est surtout une attitude. Depuis huit ans que je fais ce métier et bien avant je me suis toujours dit qu'il fallait prendre les choses avec sérénité.
- Voilà votre café et le donuts, cela fait quatre dollars.
-Merci. Au fait, avez vous déjà vu cet homme, demanda au serveur Gabriel en lui tendant une photo.
- Dans le bar non mais il est passé juste devant. Il cavalait tellement, comme un dératé qu'il a failli se faire écrasé par une voiture.
- Il était seul, questionna Martin?
- Oui pourquoi ?
- Pour rien. Il est parti dans quelle direction ?
- Ben juste après il a continuer sur London Street, vers la droite, pour la suite j'en ai aucune idée.
- Merci et bonne journée.

Les deux hommes sortirent donc et dès qu'ils furent sur le pallier ils discutèrent ensemble.

- Vraisemblablement votre homme est parti tout seul. Il n'a pas été enlevé mais c'est enfui.
- C'est ce que je pense aussi. Pourtant c'est pas logique. Nous étions sa seule chance de rester en vie.
- Vous apprendrez que l'humain ne réagit jamais de façon logique.

Ils étaient arrivés de l'autre coté de la rue. Là les autres les attendaient encore, presque dépités.

- Le patron du bar dit que notre homme a continué dans cette direction. Vraisemblablement il était seul et a failli se faire écraser par une voiture.
- Interessant mais je préfère confirmer avec notre ami. Il vaux mieux que l'on se sépare vous ne pensez pas Jack ?
- Sûrement.
- Maya tu les accompagne nous allons discuter avec monsieur, dit Nathan en désignant le clochard encore endormi.

Tandis que Maya, Jack, Viviane et Samantha partait dans la direction indiqué les quatre hommes se dirigeaient vers l'être lové dans son carton. Il somnolait et sentait fort, vraisemblablement il n'avait pas eu l'occasion de prendre une douche depuis longtemps, mais l'alcool ne l'avait pas encore ravagé. On pourrait discuter.

- Bonjour dit Nathan avec la voix la plus douce qu'il pouvait avoir.

Son interlocuteur sursauta et recula au fond. La surprise l'avait terrorisé.

- Du calme. Je ne vous veux aucun mal. Je m'appelle Nathan Coen. J'ai apporté un café vous en voulez.

En réponse il n'eut que le silence. Mais il insista.

- Je suis juste venu vous poser quelques questions. Après je m'en irais.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Hier avez-vous un jeune homme passer ici. Ce jeune homme.

Il lui tendit à la fois la photo, le bol de café et le donuts. Le SDF qui ne devait pas dépassé trente-cinq ans eu du mal à se dépêtrer un instant et puis il posa le donuts et tout en buvant le café, regarda la photo.

-Lui ? Oui il a même balancé son blouson. C'est celui que je porte. Il est parti comme un dingue.
- Je peux avoir ce blouson ?
- Vous rêvez, il fait pas chaud en ce moment. Même s'il y a un peu de soleil j'en ai besoin.
- Très bien vous ne préfériez pas mon manteau plutôt.
- Pour sûr.
- Alors on va faire un échange, cela vous dit ?
- Elle est où l'entourloupe.
- Le jeune homme est un ami et j'aimerais lui rendre son blouson. Alors on est d'accord ?

Sans même répondre il ôta le blouson et Nathan fit de même avec son manteau. Puis il enfila un gant qu'il avait glissé à l'intérieur et récupéra ses affaires. Il attrapa le blouson et l'autre s'empara du manteau.

- Merci beaucoup l'ami.
- Si vous avez encore des comme cela, n'hésitez pas à venir me voir.
- J'y manquerais pas.

Tandis qu'il fouillait les poches du blouson, il se dirigea à la suite du groupe de Jack. A l'intérieur il trouva un billet plié en deux. Sur celui-ci était inscrit un numéro, sans nom ou annotation.

- Peut-être que cela pourra être intéressant, lança-t-il à Danny ?
- Qui sait ?

Jack et les jeunes femmes semblèrent se rendre compte que la piste menait plus à rien. Ainsi ils étaient arrivés dans une zone où la possibilité de suivre la cible s'achevait. Il fallait bientôt s'arrêter ici car cela ne rimait à rien. A cet instant Sam remarqua un poste de taxi où s'agglutinait les voitures jaunes si bien connus. Ils supposèrent que pour éviter de se balader dans la ville sur des grandes distance Jérémy avait dû en emprunter un. En effet un rapide interrogatoire à plusieurs conducteurs leur apprit que le jeune homme avait grimpé dans l'un deux. Restait qu'il était parti. Encore une chose à faire au bureau.

J'ai rattrapé mon retard: j'adore ta fic, il y a beaucoup de suspense Alors j'attends la suite bien sure

toujours aussi bien !!!
J'attends la suite !!!

DJMandarine a écrit: toujours aussi bien !!!
J'attends la suite !!!

Ma suite ne viendra que demain il faudra attendre un peu. mais promis ensuite j'irais un chouya plus vite et merci pour vos encouragements.

Petit élément intéressant aussi. Vous trouverez sans doute glisser à l'intérieur de fanfic des indices se rapportant à d'autres séries de tout style. Ils se sont glissés pour mieux vous amuser. Bonne découverte !!

Et donc la suite tant attendue :

Lundi 19 Mars 2007 11H40 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 21H40
- Le numéro sur le papier est celui de Kate Turner. Elle habite dans Brooklyn, dit Martin de retour au bureau.

L'équipe anachronique était alors rassemblée pour traiter les informations qu'ils avaient récupérés.

- Attendez, je crois que dans le peu de documents que nous avions j'ai lu ce nom, mentionna Nathan tout en fouillant dans les papiers. Oui voilà, Kate Turner, elle a été la petite amie de Monroe.
- Personnellement le numéro de ma petite amie je n'ai pas besoin de le noter pour m'en souvenir, signala Gabriel.
- De laquelle, lanca perfidement Maya?
- Je ne retiendrait même pas. Non sérieusement pourquoi noter un numéro que l'on devrait connaître au risque de se le faire choper?
-Kate Turner a déménagé il y a trois semaines.
- Et c'est à son adresse que la compagnie de taxi Phelder a envoyé le jeune homme, rajouta Jack.
- Sinon il y a aussi le frère de Jérémy dans nos données. Je suppose qu'Oncle Théo a dû aller taper à sa porte pour le retrouver. Franck Monroe. Il serait peut-être utile d'aller à notre tour le questionner afin d'éviter une catastrophe, dit Gabriel.
- Très bien réactivez l'ensemble de nos réseaux chez les Sharks, je veux que vous fassiez courir la rumeur que Jérémy Monroe est mort. Je ne veux pas le retrouver réellement sur le carreau, ordonna Nathan.
- J'y vais répondit Maya qui se jeta sur un combiné.
-Et les autres membres du commando de bras cassés qu'en faîtes vous, demanda Danny ?
-Ils sont au secret depuis, si vous les voulez ils sont à vous.
- Danny, Viviane, fit signe Jack
- Pas de problème, aquiesca cette dernière.
- Je peux vous accompagner chez Kate Turner, Jack ? Cela nous permettra de faire connaissance.
- Si vous voulez.