Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
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pativore
Hio-Tin-Vho
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Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Lundi 19 Mars 2007 16H47 Quartier de Brooklyn Maison de Kate Turner
Jérémy Monroe disparu depuis 25H47
Danny n'en pouvait plus. Les embouteillages l'avait si énervé qu'il s'acharnait comme un dingue sur un vieux chewing-gum et tapait sur son volant. Maya l'ayant remarqué décida qu'il valait mieux qu'elle se taise. Danny n'était pas un mauvais bougre mais rajouter une couche équivaudrait à un suicide. Enfin débarrassé de ce monde l'agent put de se garer. Il était sur ressort et bondit du véhicule. Il allait déjà se lancer vers la barrière lorsque Maya se dit qu'elle devrait quand même essayer de le calmer.
« - Allez-y doucement vous allez lui faire peur.
- Oh vous ça va, déjà que l'on vous supporte.
- Pardon ? Attendez deux secondes là. Je suis pas ici pour entendre vos insultes et vos insinuations. On travaille en commun donc on se supporte. Si vous l'avez pas compris je me débrouillerait toute seule et l'équipe aussi.
- C'est une menace ?
- Non un conseil. Si on veut fonctionner correctement on reste calme et on s'occupe seulement de l'affaire. Vous êtes énervé ? Moi aussi. Mais je vous préviens si cela influe sur l'enquête je ne me gênerais pas pour demander à ce que l'on vous la retire. Ce serait dommage, car on a besoin de tout le monde et que vous semblez un bon élément. Mais je le ferais sans aucun remord. Compris »
Danny ne répondit rien. Il n'était pas rabaissé juste ahuri. Maya s'engagea en premier dans le terrain de Kate Turner. Il se sentit obligé de lui répondre.
« - Je croyais que chez vous le patron c'était Nathan ? »
Elle ne lui fit que signe de faire silence et appuya sur la sonnette. Cette garce ne serait pas une amie mais elle avait raison l'enquête passait avant tout. Avant même la correction qu'elle mériterait pour cette comportée comme une petite chef. De l'autre coté de la porte on entendit un « J'arrive », des pas qui s'approchaient et un verrou qui se désenclenchait. La jeune femme semblait fatiguée, éreintée, elle avait le visage pale et les cheveux en bataille.
« - Qui êtes vous ?
- Agent Shulina et Taylor FBI répondit Maya.
- Où sont messieurs Malone et Coen ?
- Ils étaient occupés. Mais c'est moi que vous avez eu au téléphone tout à l'heure précisa Danny. On peut entrer ?
- Oui... allez-y. »
Et machinalement elle les laissa passer et s'installer eux aussi dans le salon. Michael leur jeta tout juste un regard que déjà sa mère lui disait.
« - Retourne dans ta chambre et vas y jouer. »
- Au téléphone vous me disiez que Théodore Carmine était venu vous voir, comment l'avez vous reconnu ?
- Il s'est présenté tout simplement. »
< Il allait bientôt falloir faire le café et préparer le chocolat. Michael aimait prendre un bon goûter très tôt dans l'après-midi. D'ailleurs après que les agents du FBI soient partis elle rangea toutes ses courses bien soigneusement et préparé les affaires dont elle aurait besoin. Son fils joue toujours tranquillement dans sa salle de jeu. La sonnette carillonne. Sans même hésiter une seconde Kate Turner va l'ouvrir. Sur le pallier un type se tient droit. Il a la carrure et les muscles d'un grand sportif, les cheveux rasés qui repoussent tout juste. Une veste en cuir sur les épaules, un débardeur blanc, un collier de surfer autour du cou et des poignets de force composent sa tenue. Il a l'air de savoir ce qu'il veut.
« - Oui que puis-je pour vous ?
- Je cherche un ami.
- Et alors en quoi cela m'intéresse ?
- Un ami qui vous est proche.
- Si vous ne vous expliquez pas vite je vais devoir écourter cette conversation.
- Dites moi où il est ?
- Très bien en revoir monsieur. »
Elle ferme la porte mais soudain le visiteur bloque la porte avec son pied et l'agrippe de la main.
« - D'accord je vais être plus clair. Je cherche Jérémy Monroe. »
Kate surprise lâche la porte et la pression qu'elle y exerçait. L'homme en profite pour la repousser et l'ouvrir plus grand.
« - Qui êtes vous ?
- Je m'appelle Théodore Carmine et je suis un ami de Jérémy Monroe. L'auriez vous vu récemment ? Je m'inquiète pour lui.
- C'est bizarre il ne m'a jamais parlé de vous.
- Nous ne sommes pas de vieux amis. On c'est rencontré que récemment mais l'on c'est vite plût. Alors est-ce que vous pourriez me dire où il est ?
- Je n'en sais rien.
- Mais il est en danger ? Il risque quelque chose ? Il ne m'a pas appelé depuis un moment alors vous savez moi je m'inquiète.
- Ils ne m'ont rien dit.
- Qui ça ?
- Je sais pas où il est. Je l'ai pas vu depuis hier.
- Hier. Et il était bien alors ? Il avait l'air en bonne santé.
- Oui je crois.
- Ah !Vous me rassurez. C'est une bonne nouvelle. Je m'inquiétait sans doute pour rien. Il suffit sans doute que j'attende tranquillement son coup de fil. »
Déjà le visiteur commence à descendre le perron et à s'éloigner de la maison. Et puis au dernier moment il se retourne vers Kate et lui lance.
« - Dites si vous avez encore des nouvelles de lui vous pouvez me prévenir, dit-il en revenant vers elle.
- Bien sûr. Je crois que c'est possible.
- Voici ma carte, dit-il en lui tendant un petit bristol. Je vous remercie vraiment parce qu'il faut absolument que je le voie. Nous avons beaucoup de choses à nous dire. »
Et s'en se retourner il s'en va, prend à gauche et s'évapore très vite >
« - Peu après je vous est appelé. Je me suis dis que cela devait être important. Et c'est là que j'ai compris qui c'était. J'en suis retournée.
- Vous avez bien fait. Dites la carte vous l'avez toujours, demanda Danny qui s'était calmé lors de la narration de Kate ?
- Oui je vais la chercher. »
Et elle se leva sur le champ. Derrière le canapé il y avait un secrétaire assez antique ou était semble-t-il rangé tout les papiers de la famille Turner.
« - Et vous avez donc dit à cet homme que vous aviez vu Jérémy Hier, interrogea Maya ?
- Oui au début il m'a dit être un ami de Jérémy. Mais maintenant... Oh mon dieu ! J'ai fait une grave erreur ?
- Ne vous inquiétez pas on va vite le retrouver, rajouta la jeune agent.
- Bien si vous m'en assurez. Voilà la carte.
- Merci. Je suis désolé mais on va devoir vous quittez annonça Danny. On a bien noté votre témoignage. On s'en occupe.
- Il n'y a pas de problème alors consulta du regard comme de la voix la jeune femme ?
- Pas pour l'instant en tout cas, assura l'agent Shulina. Nous vous souhaitons une bonne journée mademoiselle Turner. »
Le duo quitta vite la maison et s'apprêtait à s'engouffrer dans leur véhicule. Danny décrocha son téléphone et la carte que lui avait donné Kate Turner dans l'autre main composa le numéro inscrit. Il écouta un instant.
« - C'est un humoriste.
- Pardon ?
- Le numéro sur la carte. C'est celui du poste de police d'Albany.
- Il devait se douter qu'il aurait tout ce qu'il voulait d'elle.
- Sans doute. D'autant qu'à présent il peut être sûr que Jérémy Monroe n'est pas mort.
- C'est pas sa faute, elle ignorait qui elle avait en face.
- Je n'ai pas dit le contraire. Carmine est de la pire race, celle des retors. »
Ils s'installèrent alors aux places avant. Et Danny repris son téléphone. Il pris tout de même le temps pour dire encore un mot à sa coéquipière de fortune.
« - Bravo en tout cas.
- Pourquoi ?
- Pour tout à l'heure, vous arrivez à tout lui faire dire et la rassurer en même temps. Chapeau. »
Elle n'eut pas le temps de répondre que déjà il entrait en conversation avec Jack à l'autre bout du fil. La soupape de sécurité avait-elle jouée ?
Jérémy Monroe disparu depuis 25H47
Danny n'en pouvait plus. Les embouteillages l'avait si énervé qu'il s'acharnait comme un dingue sur un vieux chewing-gum et tapait sur son volant. Maya l'ayant remarqué décida qu'il valait mieux qu'elle se taise. Danny n'était pas un mauvais bougre mais rajouter une couche équivaudrait à un suicide. Enfin débarrassé de ce monde l'agent put de se garer. Il était sur ressort et bondit du véhicule. Il allait déjà se lancer vers la barrière lorsque Maya se dit qu'elle devrait quand même essayer de le calmer.
« - Allez-y doucement vous allez lui faire peur.
- Oh vous ça va, déjà que l'on vous supporte.
- Pardon ? Attendez deux secondes là. Je suis pas ici pour entendre vos insultes et vos insinuations. On travaille en commun donc on se supporte. Si vous l'avez pas compris je me débrouillerait toute seule et l'équipe aussi.
- C'est une menace ?
- Non un conseil. Si on veut fonctionner correctement on reste calme et on s'occupe seulement de l'affaire. Vous êtes énervé ? Moi aussi. Mais je vous préviens si cela influe sur l'enquête je ne me gênerais pas pour demander à ce que l'on vous la retire. Ce serait dommage, car on a besoin de tout le monde et que vous semblez un bon élément. Mais je le ferais sans aucun remord. Compris »
Danny ne répondit rien. Il n'était pas rabaissé juste ahuri. Maya s'engagea en premier dans le terrain de Kate Turner. Il se sentit obligé de lui répondre.
« - Je croyais que chez vous le patron c'était Nathan ? »
Elle ne lui fit que signe de faire silence et appuya sur la sonnette. Cette garce ne serait pas une amie mais elle avait raison l'enquête passait avant tout. Avant même la correction qu'elle mériterait pour cette comportée comme une petite chef. De l'autre coté de la porte on entendit un « J'arrive », des pas qui s'approchaient et un verrou qui se désenclenchait. La jeune femme semblait fatiguée, éreintée, elle avait le visage pale et les cheveux en bataille.
« - Qui êtes vous ?
- Agent Shulina et Taylor FBI répondit Maya.
- Où sont messieurs Malone et Coen ?
- Ils étaient occupés. Mais c'est moi que vous avez eu au téléphone tout à l'heure précisa Danny. On peut entrer ?
- Oui... allez-y. »
Et machinalement elle les laissa passer et s'installer eux aussi dans le salon. Michael leur jeta tout juste un regard que déjà sa mère lui disait.
« - Retourne dans ta chambre et vas y jouer. »
- Au téléphone vous me disiez que Théodore Carmine était venu vous voir, comment l'avez vous reconnu ?
- Il s'est présenté tout simplement. »
< Il allait bientôt falloir faire le café et préparer le chocolat. Michael aimait prendre un bon goûter très tôt dans l'après-midi. D'ailleurs après que les agents du FBI soient partis elle rangea toutes ses courses bien soigneusement et préparé les affaires dont elle aurait besoin. Son fils joue toujours tranquillement dans sa salle de jeu. La sonnette carillonne. Sans même hésiter une seconde Kate Turner va l'ouvrir. Sur le pallier un type se tient droit. Il a la carrure et les muscles d'un grand sportif, les cheveux rasés qui repoussent tout juste. Une veste en cuir sur les épaules, un débardeur blanc, un collier de surfer autour du cou et des poignets de force composent sa tenue. Il a l'air de savoir ce qu'il veut.
« - Oui que puis-je pour vous ?
- Je cherche un ami.
- Et alors en quoi cela m'intéresse ?
- Un ami qui vous est proche.
- Si vous ne vous expliquez pas vite je vais devoir écourter cette conversation.
- Dites moi où il est ?
- Très bien en revoir monsieur. »
Elle ferme la porte mais soudain le visiteur bloque la porte avec son pied et l'agrippe de la main.
« - D'accord je vais être plus clair. Je cherche Jérémy Monroe. »
Kate surprise lâche la porte et la pression qu'elle y exerçait. L'homme en profite pour la repousser et l'ouvrir plus grand.
« - Qui êtes vous ?
- Je m'appelle Théodore Carmine et je suis un ami de Jérémy Monroe. L'auriez vous vu récemment ? Je m'inquiète pour lui.
- C'est bizarre il ne m'a jamais parlé de vous.
- Nous ne sommes pas de vieux amis. On c'est rencontré que récemment mais l'on c'est vite plût. Alors est-ce que vous pourriez me dire où il est ?
- Je n'en sais rien.
- Mais il est en danger ? Il risque quelque chose ? Il ne m'a pas appelé depuis un moment alors vous savez moi je m'inquiète.
- Ils ne m'ont rien dit.
- Qui ça ?
- Je sais pas où il est. Je l'ai pas vu depuis hier.
- Hier. Et il était bien alors ? Il avait l'air en bonne santé.
- Oui je crois.
- Ah !Vous me rassurez. C'est une bonne nouvelle. Je m'inquiétait sans doute pour rien. Il suffit sans doute que j'attende tranquillement son coup de fil. »
Déjà le visiteur commence à descendre le perron et à s'éloigner de la maison. Et puis au dernier moment il se retourne vers Kate et lui lance.
« - Dites si vous avez encore des nouvelles de lui vous pouvez me prévenir, dit-il en revenant vers elle.
- Bien sûr. Je crois que c'est possible.
- Voici ma carte, dit-il en lui tendant un petit bristol. Je vous remercie vraiment parce qu'il faut absolument que je le voie. Nous avons beaucoup de choses à nous dire. »
Et s'en se retourner il s'en va, prend à gauche et s'évapore très vite >
« - Peu après je vous est appelé. Je me suis dis que cela devait être important. Et c'est là que j'ai compris qui c'était. J'en suis retournée.
- Vous avez bien fait. Dites la carte vous l'avez toujours, demanda Danny qui s'était calmé lors de la narration de Kate ?
- Oui je vais la chercher. »
Et elle se leva sur le champ. Derrière le canapé il y avait un secrétaire assez antique ou était semble-t-il rangé tout les papiers de la famille Turner.
« - Et vous avez donc dit à cet homme que vous aviez vu Jérémy Hier, interrogea Maya ?
- Oui au début il m'a dit être un ami de Jérémy. Mais maintenant... Oh mon dieu ! J'ai fait une grave erreur ?
- Ne vous inquiétez pas on va vite le retrouver, rajouta la jeune agent.
- Bien si vous m'en assurez. Voilà la carte.
- Merci. Je suis désolé mais on va devoir vous quittez annonça Danny. On a bien noté votre témoignage. On s'en occupe.
- Il n'y a pas de problème alors consulta du regard comme de la voix la jeune femme ?
- Pas pour l'instant en tout cas, assura l'agent Shulina. Nous vous souhaitons une bonne journée mademoiselle Turner. »
Le duo quitta vite la maison et s'apprêtait à s'engouffrer dans leur véhicule. Danny décrocha son téléphone et la carte que lui avait donné Kate Turner dans l'autre main composa le numéro inscrit. Il écouta un instant.
« - C'est un humoriste.
- Pardon ?
- Le numéro sur la carte. C'est celui du poste de police d'Albany.
- Il devait se douter qu'il aurait tout ce qu'il voulait d'elle.
- Sans doute. D'autant qu'à présent il peut être sûr que Jérémy Monroe n'est pas mort.
- C'est pas sa faute, elle ignorait qui elle avait en face.
- Je n'ai pas dit le contraire. Carmine est de la pire race, celle des retors. »
Ils s'installèrent alors aux places avant. Et Danny repris son téléphone. Il pris tout de même le temps pour dire encore un mot à sa coéquipière de fortune.
« - Bravo en tout cas.
- Pourquoi ?
- Pour tout à l'heure, vous arrivez à tout lui faire dire et la rassurer en même temps. Chapeau. »
Elle n'eut pas le temps de répondre que déjà il entrait en conversation avec Jack à l'autre bout du fil. La soupape de sécurité avait-elle jouée ?
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Je ne vais dire qu'une chose: la suite! (bah oui, je veux la fin, zut!!!)
pativore- Président des USA
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Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Pour moi aussi la suite
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
Age : 44
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Voici la suite par contre je vous préviens la prochaine ne viendra pas avant jeudi. Désolé...
Lundi 19 Mars 2007 16H30 Albany, Oceanic Bank
Jérémy Monroe disparu depuis 25H30
Le centre d'Albany était celui de tout ville de taille moyenne des Etats Unis. Le calme et la vie tranquille l'étreignait tout les jours. Bien sûr comme partout, il y avait de la délinquance, des crimes et même parfois des meurtres. Mais l'on était loin de l'oppression que rencontrait les habitants de Baltimore, Philadelphie ou Los Angeles sur la Côte Ouest. Et pourtant, on pouvait sentir que la tension avait grandie depuis quelques temps dans cette ville de province. Alors que la capitale de l'Etat se vidait de ces indésirables, Albany se voyait obligée de les recueillir et les ennuis avec. Personne parmi les autorités ignorait que Théodore Carmine avait acheté une demeure à l'extérieur en forêt et que la plupart de ses agissements n'avaient rien de légal. Alors immédiatement lorsque la petite succursale de la Oceanic Bank fut braqué, tout les regards se tournèrent vers lui. Le coupable était tout désigné. Peut importe qu'aucune preuve n'était encore retenue contre lui. Toutefois la ville était grande et Martin et Gabriel ne sentirent pas le rejet de l'étranger lorsqu'ils arrivèrent sur le parking d'un restaurant à proximité de la banque. Bien au contraire, la chaleur humaine était toujours là, juste que derrière les sourires de façade se cachait très souvent une grande appréhension.
De sa poche Gabriel sortit une sucette, la déballa et l'a mis dans sa bouche. Puis il en sortit une autre et la proposa à Martin.
« - Non merci.... Dites vous pouvez arrêtez de faire ça ?
- Faire quoi ?
- Faire comme si c'était une promenade de santé.
- Je vous ai dit je prends cela comme un job. Si vous vous impliquez trop vous vous noyez. Vous ne faîtes pas pareil ?
- J'évite de m'impliquer en effet mais c'est pas pour autant que vous devez prendre ce que vous faites par dessus la jambe.
- Je suis à mon Job si c'est ce que vous insinuez. Seulement j'évite que ce soit ma seule raison de vivre.
- Oui ben en attendant vous arrêtez ça, s'il vous plaît.
- Je peut garder la sucette ? »
Il avait dit cela tout en lui la tendant comme par défi. Devant la porte de la banque Martin le regarda dédaigneusement et émit un soupir de désapprobation.
Dès l'entrée un technicien à genoux semblait élaborer un devis pour un futur sas. À coté de lui un type en costard croyait bon ton de surveiller ses moindres faits et gestes et restait là planté comme un piquet les yeux braqués sur le pauvre ouvrier. La banque s'apparentait à un hall avec au sol de jolies dalles en moquette bleue. À gauche, un petit accueil derrière lequel se cachait une jeune fille un peu ronde. Contre la façade une dame d'un âge plus avancé tapotait machinalement sur un clavier. Sur la droite et au fond s'alignaient comme des legos, des bureaux de tailles variables. La banque se poursuivaient ensuite sur près d'une dizaine de mètres, avec au centre une jungle dans un biotope enfermé dans un cube de verre. Enfin un escalier en colimaçon près de l'entrée à droite, juste derrière le garde chiourme, montrait que Martin et Gabriel n'avait pas encore tout vu du lieu. Sans hésiter les deux hommes s'approchèrent de la pauvre fille derrière son accueil en contre-plaqué. Dès qu'ils sortirent leurs cartes, elle parût tétanisée. Elle devait sans doute être là au moment du braquage et elle restait traumatisée.
« - FBI, agents Fitzgerald et Luz, on aimerait voir votre patron. »
Soudain, derrière eux ils entendirent une petite voix nasillarde.
« - Paul Laferty, responsable d'équipe. Un problème messieurs ? »
Ils se retournèrent et virent alors que c'était le Colonel Klint de l'entrée qui s'était adressé à eux.
« - Vous dirigez la banque, demanda Martin ?
- Non je suis responsable des employés. Vous avez quelque chose à reprocher à mon hôtesse d'accueil ? Elle manque de sourire. Je me tue à lui dire mais elle ne veux pas m'écouter. De nos jours il est difficile d'avoir de bons employés, vous savez ? Soit ils demandent des sommes astronomiques ou soit leur prétention les empêchent de travailler sous les ordres de quelqu'un qui impose une certaine discipline, quelqu'un comme moi.
- Il y a erreur. Nous souhaitons voir le directeur pour une affaire criminelle.
- Ah ? Pardon, suivez-moi. »
L'ouvrier sembla pousser un soupir de soulagement. Le type avait des jambes comme des baguettes de pain et une démarche militaire chaloupée, tellement il s'effondrait sur lui-même à chaque pas/ Gabriel ne put s'empêcher de pouffer de rire et Martin malgré sa gêne se retint à peine lui aussi, tellement ce type ne ressemblait à rien. Arrivé près d'une porte de bureau, il les fit attendre tandis qu'il entrait et repoussait la porte derrière lui.
« - Dommage que vous et moi, on n'a pas un chef pareil. On aurait plus l'occasion de se marrer. Il est grotesque.
- Un petit chef sans importance. Il ne devrait pas nous apprendre grand chose.
- C'est pas vous qui le supportez. »
En passant une employé apparemment à bout elle aussi lacha cette vilenie et continua son chemin.
« - Il en met du temps s'étonna l'agent Luz. J'aimerais bien savoir ce qu'ils se disent, dit-il en accolant son oreille.
- Qu'est-ce que vous faites bon Dieu ? C'est une enquête fédérale pas de l'espionnage pour gamin, s'insurga Martin.
- Ils parlent du braquage, on devrait peut-être orienter notre conversation là-dessus afin d'éviter d'en dire trop. Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Pourquoi pas. Mais je n'aime pas vos méthodes.
- Détendez-vous. Soyez pas si stressé. On va le retrouver le petit Jérémy. »
Brusquement, la porte s'ouvrit. Le latino eut juste le temps de se dégager et de s'accoler au mur avant que le petit chef ne l'aperçoive. Il s'en aurait fallu de peu.
« - Monsieur Tangier accepte de vous recevoir. Ménagez-le. Il est un peu... en ce moment, avec vous savez quoi. »
Sans même attendre leur réponse, il reparti du même pas léger et Gabriel crût entendre l'ouvrier se lamenter à nouveau.
Le bureau avait tout d'un banal bureau de banquier. Un long L en bois vernis supportant un ordinateur à écran plat, une lampe de bureau, un sous-main et au bout quelques dossiers pour faire commode. Pour peu qu'il eut oublié qu'ils étaient à Albany, Martin ce serait crû dans le bureau de Jack. Quelques plantes vertes, une bibliothèque au fond, des cadres aux murs complétaient le tableau. M. Tangier était un homme d'une soixantaine d'années, le crâne dégarni, les cheveux blancs et le regard ferme et droit. Rien à voir avec le perturbé que décrivit le responsable des employés.
« - Mon responsable m'a prévenu que vous souhaitiez me voir ? Je suppose que c'est au sujet du braquage ? L'ensemble des polices est passer ici depuis une semaine. On vient tout juste de rouvrir hier, et on en profite pour faire des travaux. Par contre je ne saisis pas pourquoi le FBI s'y intéresse ? »
Il fallait que les deux bavasses du coin soit réunis dans cette banque. Les deux agents y pensèrent en même temps et se regardèrent un dixième de seconde, Gabriel fit un signe indiquant que Martin pouvait commencer.
« - L'enquête de police indique que les braqueurs était lié à une organisation criminelle installée sur l'ensemble du pays. Alors on vient s'informer
- Et bien on vous a mal renseigner.
- Qu'est-ce qui vous fait dire cela monsieur ?
- Ces types avait beau avoir des têtes de bandits. Ils paraissaient plus des ratés près au dernier coup que des grands criminels croyez moi.
- Ils ont tué quelqu'un quand même.
- Et croyez bien que je le regrette, c'était un bon petit gars.
- Vous dites que vous avez vu leurs têtes ?
- Oui. Tiens voilà une autre preuve de leur incompétence, pas de cagoule, masques ou même bas. On avait déjà été braqué il y a quelques années et bien les types était rentrés avec des casques de moto sur la tête et des mitraillettes. Eux ont débarqué avec des fusils et leur tronche en pleine caméra.
- Avez vous reconnu certains des braqueurs.
- Je crois me rappeler de quelque chose mais je ne suis pas sûr. Auriez-vous des photos de ces hommes ? »
Et Martin lui tandis son ordinateur de poche dans lequel était stockés les photos de l'équipe envoyée au casse-pipe par Oncle Théo. Il passa rapidement le visage de Murray Shawks, ceux des autres membres, puis le directeur le fit arrêter sur le visage de Franck Monroe.
« - Lui il me dit quelque chose. Son visage m'a l'air familier. Un petit quelque chose. Je connaissais peut-être quelqu'un de sa famille.
- C'est possible répondit Martin en lui présentant à présent la photo de Jérémy Monroe.
- Ah ! Ça y est lui je le reconnais. Mon Dieu si je m'attendais à le voir revenir dans de telles circonstances.
- Revenir, tiqua Gabriel ?
- Oui. Un mois avant il était venu ici. Il cherchait un emploi, n'importe quoi. Il était prêt à faire convoyeur de fonds, gardien de prison ou éboueur pour gagner son pain. Un jeune qui en veut c'est rare de nos jours. D'autant que j'avais un de mes guichetiers qui m'avait quitter subitement.
- Pourquoi ne pas l'avoir embauché ?
- J'ai honte à présent, sachant où le besoin d'argent l'a conduit. J'ai subi des pressions de la part de madame le gouverneur Chance pour embaucher son fils. À force j'ai cédé. On voit le résultat. »
Lundi 19 Mars 2007 16H30 Albany, Oceanic Bank
Jérémy Monroe disparu depuis 25H30
Le centre d'Albany était celui de tout ville de taille moyenne des Etats Unis. Le calme et la vie tranquille l'étreignait tout les jours. Bien sûr comme partout, il y avait de la délinquance, des crimes et même parfois des meurtres. Mais l'on était loin de l'oppression que rencontrait les habitants de Baltimore, Philadelphie ou Los Angeles sur la Côte Ouest. Et pourtant, on pouvait sentir que la tension avait grandie depuis quelques temps dans cette ville de province. Alors que la capitale de l'Etat se vidait de ces indésirables, Albany se voyait obligée de les recueillir et les ennuis avec. Personne parmi les autorités ignorait que Théodore Carmine avait acheté une demeure à l'extérieur en forêt et que la plupart de ses agissements n'avaient rien de légal. Alors immédiatement lorsque la petite succursale de la Oceanic Bank fut braqué, tout les regards se tournèrent vers lui. Le coupable était tout désigné. Peut importe qu'aucune preuve n'était encore retenue contre lui. Toutefois la ville était grande et Martin et Gabriel ne sentirent pas le rejet de l'étranger lorsqu'ils arrivèrent sur le parking d'un restaurant à proximité de la banque. Bien au contraire, la chaleur humaine était toujours là, juste que derrière les sourires de façade se cachait très souvent une grande appréhension.
De sa poche Gabriel sortit une sucette, la déballa et l'a mis dans sa bouche. Puis il en sortit une autre et la proposa à Martin.
« - Non merci.... Dites vous pouvez arrêtez de faire ça ?
- Faire quoi ?
- Faire comme si c'était une promenade de santé.
- Je vous ai dit je prends cela comme un job. Si vous vous impliquez trop vous vous noyez. Vous ne faîtes pas pareil ?
- J'évite de m'impliquer en effet mais c'est pas pour autant que vous devez prendre ce que vous faites par dessus la jambe.
- Je suis à mon Job si c'est ce que vous insinuez. Seulement j'évite que ce soit ma seule raison de vivre.
- Oui ben en attendant vous arrêtez ça, s'il vous plaît.
- Je peut garder la sucette ? »
Il avait dit cela tout en lui la tendant comme par défi. Devant la porte de la banque Martin le regarda dédaigneusement et émit un soupir de désapprobation.
Dès l'entrée un technicien à genoux semblait élaborer un devis pour un futur sas. À coté de lui un type en costard croyait bon ton de surveiller ses moindres faits et gestes et restait là planté comme un piquet les yeux braqués sur le pauvre ouvrier. La banque s'apparentait à un hall avec au sol de jolies dalles en moquette bleue. À gauche, un petit accueil derrière lequel se cachait une jeune fille un peu ronde. Contre la façade une dame d'un âge plus avancé tapotait machinalement sur un clavier. Sur la droite et au fond s'alignaient comme des legos, des bureaux de tailles variables. La banque se poursuivaient ensuite sur près d'une dizaine de mètres, avec au centre une jungle dans un biotope enfermé dans un cube de verre. Enfin un escalier en colimaçon près de l'entrée à droite, juste derrière le garde chiourme, montrait que Martin et Gabriel n'avait pas encore tout vu du lieu. Sans hésiter les deux hommes s'approchèrent de la pauvre fille derrière son accueil en contre-plaqué. Dès qu'ils sortirent leurs cartes, elle parût tétanisée. Elle devait sans doute être là au moment du braquage et elle restait traumatisée.
« - FBI, agents Fitzgerald et Luz, on aimerait voir votre patron. »
Soudain, derrière eux ils entendirent une petite voix nasillarde.
« - Paul Laferty, responsable d'équipe. Un problème messieurs ? »
Ils se retournèrent et virent alors que c'était le Colonel Klint de l'entrée qui s'était adressé à eux.
« - Vous dirigez la banque, demanda Martin ?
- Non je suis responsable des employés. Vous avez quelque chose à reprocher à mon hôtesse d'accueil ? Elle manque de sourire. Je me tue à lui dire mais elle ne veux pas m'écouter. De nos jours il est difficile d'avoir de bons employés, vous savez ? Soit ils demandent des sommes astronomiques ou soit leur prétention les empêchent de travailler sous les ordres de quelqu'un qui impose une certaine discipline, quelqu'un comme moi.
- Il y a erreur. Nous souhaitons voir le directeur pour une affaire criminelle.
- Ah ? Pardon, suivez-moi. »
L'ouvrier sembla pousser un soupir de soulagement. Le type avait des jambes comme des baguettes de pain et une démarche militaire chaloupée, tellement il s'effondrait sur lui-même à chaque pas/ Gabriel ne put s'empêcher de pouffer de rire et Martin malgré sa gêne se retint à peine lui aussi, tellement ce type ne ressemblait à rien. Arrivé près d'une porte de bureau, il les fit attendre tandis qu'il entrait et repoussait la porte derrière lui.
« - Dommage que vous et moi, on n'a pas un chef pareil. On aurait plus l'occasion de se marrer. Il est grotesque.
- Un petit chef sans importance. Il ne devrait pas nous apprendre grand chose.
- C'est pas vous qui le supportez. »
En passant une employé apparemment à bout elle aussi lacha cette vilenie et continua son chemin.
« - Il en met du temps s'étonna l'agent Luz. J'aimerais bien savoir ce qu'ils se disent, dit-il en accolant son oreille.
- Qu'est-ce que vous faites bon Dieu ? C'est une enquête fédérale pas de l'espionnage pour gamin, s'insurga Martin.
- Ils parlent du braquage, on devrait peut-être orienter notre conversation là-dessus afin d'éviter d'en dire trop. Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Pourquoi pas. Mais je n'aime pas vos méthodes.
- Détendez-vous. Soyez pas si stressé. On va le retrouver le petit Jérémy. »
Brusquement, la porte s'ouvrit. Le latino eut juste le temps de se dégager et de s'accoler au mur avant que le petit chef ne l'aperçoive. Il s'en aurait fallu de peu.
« - Monsieur Tangier accepte de vous recevoir. Ménagez-le. Il est un peu... en ce moment, avec vous savez quoi. »
Sans même attendre leur réponse, il reparti du même pas léger et Gabriel crût entendre l'ouvrier se lamenter à nouveau.
Le bureau avait tout d'un banal bureau de banquier. Un long L en bois vernis supportant un ordinateur à écran plat, une lampe de bureau, un sous-main et au bout quelques dossiers pour faire commode. Pour peu qu'il eut oublié qu'ils étaient à Albany, Martin ce serait crû dans le bureau de Jack. Quelques plantes vertes, une bibliothèque au fond, des cadres aux murs complétaient le tableau. M. Tangier était un homme d'une soixantaine d'années, le crâne dégarni, les cheveux blancs et le regard ferme et droit. Rien à voir avec le perturbé que décrivit le responsable des employés.
« - Mon responsable m'a prévenu que vous souhaitiez me voir ? Je suppose que c'est au sujet du braquage ? L'ensemble des polices est passer ici depuis une semaine. On vient tout juste de rouvrir hier, et on en profite pour faire des travaux. Par contre je ne saisis pas pourquoi le FBI s'y intéresse ? »
Il fallait que les deux bavasses du coin soit réunis dans cette banque. Les deux agents y pensèrent en même temps et se regardèrent un dixième de seconde, Gabriel fit un signe indiquant que Martin pouvait commencer.
« - L'enquête de police indique que les braqueurs était lié à une organisation criminelle installée sur l'ensemble du pays. Alors on vient s'informer
- Et bien on vous a mal renseigner.
- Qu'est-ce qui vous fait dire cela monsieur ?
- Ces types avait beau avoir des têtes de bandits. Ils paraissaient plus des ratés près au dernier coup que des grands criminels croyez moi.
- Ils ont tué quelqu'un quand même.
- Et croyez bien que je le regrette, c'était un bon petit gars.
- Vous dites que vous avez vu leurs têtes ?
- Oui. Tiens voilà une autre preuve de leur incompétence, pas de cagoule, masques ou même bas. On avait déjà été braqué il y a quelques années et bien les types était rentrés avec des casques de moto sur la tête et des mitraillettes. Eux ont débarqué avec des fusils et leur tronche en pleine caméra.
- Avez vous reconnu certains des braqueurs.
- Je crois me rappeler de quelque chose mais je ne suis pas sûr. Auriez-vous des photos de ces hommes ? »
Et Martin lui tandis son ordinateur de poche dans lequel était stockés les photos de l'équipe envoyée au casse-pipe par Oncle Théo. Il passa rapidement le visage de Murray Shawks, ceux des autres membres, puis le directeur le fit arrêter sur le visage de Franck Monroe.
« - Lui il me dit quelque chose. Son visage m'a l'air familier. Un petit quelque chose. Je connaissais peut-être quelqu'un de sa famille.
- C'est possible répondit Martin en lui présentant à présent la photo de Jérémy Monroe.
- Ah ! Ça y est lui je le reconnais. Mon Dieu si je m'attendais à le voir revenir dans de telles circonstances.
- Revenir, tiqua Gabriel ?
- Oui. Un mois avant il était venu ici. Il cherchait un emploi, n'importe quoi. Il était prêt à faire convoyeur de fonds, gardien de prison ou éboueur pour gagner son pain. Un jeune qui en veut c'est rare de nos jours. D'autant que j'avais un de mes guichetiers qui m'avait quitter subitement.
- Pourquoi ne pas l'avoir embauché ?
- J'ai honte à présent, sachant où le besoin d'argent l'a conduit. J'ai subi des pressions de la part de madame le gouverneur Chance pour embaucher son fils. À force j'ai cédé. On voit le résultat. »
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Ah le couple Gabriel/Martin marche bien, ils sont bien drôles tous les deux...
Je commande d'ores et déjà la suite !!!
pour avoir confirmé mes doutes sur Kate Turner !!! J'avais pensé à 24 mais bon j'étais pas sûre (et j'ai pas cherché à vérifier). En fait je me souvenais plus de sa soeur Marie Warner dans la saison 2 (quand je pense qu'elle tue son fiancé !!! bon ok j'arrête le HS)...
Je commande d'ores et déjà la suite !!!
pour avoir confirmé mes doutes sur Kate Turner !!! J'avais pensé à 24 mais bon j'étais pas sûre (et j'ai pas cherché à vérifier). En fait je me souvenais plus de sa soeur Marie Warner dans la saison 2 (quand je pense qu'elle tue son fiancé !!! bon ok j'arrête le HS)...
DJMandarine- Nouvelle recrue
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Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Bon, je suis toujours à fond dedans donc du coup je demande la suite (jeudi c'est ça?!! pfff...). C'était un passage bien sympathique!
pativore- Président des USA
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Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Comme mes collègues la suite please
clara- Président des USA
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Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
DJMandarine a écrit:Ah le couple Gabriel/Martin marche bien, ils sont bien drôles tous les deux...
Je commande d'ores et déjà la suite !!!
pour avoir confirmé mes doutes sur Kate Turner !!! J'avais pensé à 24 mais bon j'étais pas sûre (et j'ai pas cherché à vérifier). En fait je me souvenais plus de sa soeur Marie Warner dans la saison 2 (quand je pense qu'elle tue son fiancé !!! bon ok j'arrête le HS)...
Merci beaucoup... Et oui en effet Kate Turner était une référence. Mais n'aurait tu pas remarquer un autre détail la concernant ? Sinon désolé mais c'est toujours pour demain la suite...
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Et voici donc la suite tant attendue... Suivez bien ce passage parce qu'il est truffé de référence dont certaine sont assez évidentes...
Lundi 19 Mars 2007 17H15 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 26H15
« - Coen ?
- Oui Malone.
- Je vient de raccrocher avec Martin et votre agent
- Gabriel Luz.
- Oui et bien ils viennent de me dire que si le fils Chance n'avait pas été embauché, Jérémy Monroe aurait été le nouveau guichetier de la Oceanic Bank.
- Je me doutais que l'on trouverais quelque chose là-bas.
- Coen, vous ne devez pas nier que si sa dernière chance de s'en sortir a disparu, il soit ensuite devenu instable, perdu et paumé.
- Mais pas forcément dangereux Jack. C'est un gosse paumé je suis d'accord, mais il ne ferait de mal à personne. On peut encore le récupérer. Le programme offre aussi une seconde chance à ceux qui peuvent la saisir. »
Durant leur conversation Nathan et Jack marchaient vers les bureaux. Nathan n'hésita pas à l'interrompre pour engager la réunion prévue.
« - Tout le monde est là on peut commencer ?
- On attend encore Danny et Maya Shulina, ils devraient arriver d'une minute à l'autre. D'ailleurs les voilà, répondit Viviane. »
Et en effet les agents en question venaient d'arriver et s'installèrent. Ils paraissaient calmes et plutôt détendus.
« - Bien on peut y aller alors. Résumons-nous. Nous savons qu'il faut faire vite. L'agent Taylor et l'agent Shulina nous ont prévenu que Théodore Carmine sait que Jérémy est en vie. Il doit à présent être parti à sa recherche. Et il a les moyens pour cela. Jérémy maintenant. Il semble que la perte de ses repères, ses recherches, son travail, ses amis,... l'ont fait sombrer dans une situation qu'il ne contrôlait pas. Mais il y a certainement eu un déclencheur. On a élucidé la plupart des éléments, reste quelque chose qui me chiffonne. Pour qu'elle raison est-il parti de l'Université après avoir suivi son frère ?
- Il l'a entraîné dans des combines douteuses, proposa Samantha.
- Cela paraît trop évident et à ce moment là, il avait une vie rangée, un boulot. D'autres propositions.
- Lors de l'interrogatoire le frère n'a cessé de parler de problèmes familiaux. Il y a peut-être un rapport, supposa Viviane.
- Martin et Gabriel Luz on entendu la même chose de l'assistant du physicien, précisa Jack.
- Bien. Alors étudions sa famille. On a désormais pu en faire un tableau. Maya ?
- Oui j'ai édité cela avant de partir. Attendez que je retrouve le papier et je vous le mets au tableau. Voilà. Jérémy est né de Elisabeth Moon et Lincoln Monroe. Une famille de classe moyenne. Mais lors de la dépression le père a perdu son emploi et sombré dans l'alcoolisme. En dehors de Franck, Jérémy avait une soeur prénommée Elisabeth aussi. Elisabeth née Monroe s'est mariée avec Sam Beckett. Ils n'ont pas eu d'enfants. D'autant que la lune de miel à tourner court. Sam était violent et lors d'une soirée a frapper si fort sa femme qu'elle en est morte.
- Un ange en somme, annota Danny.
- Oui et depuis notre ami purge une peine à Fox River Illinois, où avait déménagé le couple. Les deux frères ont refusé tout contact avec l'homme qui avait tué leur soeur. Au procès ils l'ont même chargé.
- C'est peut-être lui, tenta Nathan.
- Ça m'étonnerait il en a pour sept ans et il risque d'allonger sa peine, son voisin de cellule a perdu ses bijoux de famille dans une bagarre. Il est le suspect numéro un.
- Le père ?
- Mort. Un accident de voiture. Il avait plus de trois grammes et au passage à tué une gamine, Marina Furuta si je me souviens bien.
- Une famille modèle, remarqua une nouvelle fois Danny.
- Et la mère demanda Nathan ?
- Pardon ?
- On a aucune information sur la mère. Elle est morte elle aussi ?
- Je n'ai aucun avis de décès. Par contre il n'y a pas eut non plus de mouvements sur son compte bancaire depuis trois ans.
- Elle a disparue ?
- Aucun avis de disparition non plus.
- Et si c'était cela la clé. On n'a pas retrouvé la maison de campagne des Monroe car pour nous, seuls Franck et Jérémy pouvait la posséder. Et si c'était elle la propriétaire ?
- Mais alors où est-elle interrogea Jack?
- Je ne sais pas. Mais si on la retrouve, on trouve Jérémy Monroe. »
Lundi 19 Mars 2007 17H15 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 26H15
« - Coen ?
- Oui Malone.
- Je vient de raccrocher avec Martin et votre agent
- Gabriel Luz.
- Oui et bien ils viennent de me dire que si le fils Chance n'avait pas été embauché, Jérémy Monroe aurait été le nouveau guichetier de la Oceanic Bank.
- Je me doutais que l'on trouverais quelque chose là-bas.
- Coen, vous ne devez pas nier que si sa dernière chance de s'en sortir a disparu, il soit ensuite devenu instable, perdu et paumé.
- Mais pas forcément dangereux Jack. C'est un gosse paumé je suis d'accord, mais il ne ferait de mal à personne. On peut encore le récupérer. Le programme offre aussi une seconde chance à ceux qui peuvent la saisir. »
Durant leur conversation Nathan et Jack marchaient vers les bureaux. Nathan n'hésita pas à l'interrompre pour engager la réunion prévue.
« - Tout le monde est là on peut commencer ?
- On attend encore Danny et Maya Shulina, ils devraient arriver d'une minute à l'autre. D'ailleurs les voilà, répondit Viviane. »
Et en effet les agents en question venaient d'arriver et s'installèrent. Ils paraissaient calmes et plutôt détendus.
« - Bien on peut y aller alors. Résumons-nous. Nous savons qu'il faut faire vite. L'agent Taylor et l'agent Shulina nous ont prévenu que Théodore Carmine sait que Jérémy est en vie. Il doit à présent être parti à sa recherche. Et il a les moyens pour cela. Jérémy maintenant. Il semble que la perte de ses repères, ses recherches, son travail, ses amis,... l'ont fait sombrer dans une situation qu'il ne contrôlait pas. Mais il y a certainement eu un déclencheur. On a élucidé la plupart des éléments, reste quelque chose qui me chiffonne. Pour qu'elle raison est-il parti de l'Université après avoir suivi son frère ?
- Il l'a entraîné dans des combines douteuses, proposa Samantha.
- Cela paraît trop évident et à ce moment là, il avait une vie rangée, un boulot. D'autres propositions.
- Lors de l'interrogatoire le frère n'a cessé de parler de problèmes familiaux. Il y a peut-être un rapport, supposa Viviane.
- Martin et Gabriel Luz on entendu la même chose de l'assistant du physicien, précisa Jack.
- Bien. Alors étudions sa famille. On a désormais pu en faire un tableau. Maya ?
- Oui j'ai édité cela avant de partir. Attendez que je retrouve le papier et je vous le mets au tableau. Voilà. Jérémy est né de Elisabeth Moon et Lincoln Monroe. Une famille de classe moyenne. Mais lors de la dépression le père a perdu son emploi et sombré dans l'alcoolisme. En dehors de Franck, Jérémy avait une soeur prénommée Elisabeth aussi. Elisabeth née Monroe s'est mariée avec Sam Beckett. Ils n'ont pas eu d'enfants. D'autant que la lune de miel à tourner court. Sam était violent et lors d'une soirée a frapper si fort sa femme qu'elle en est morte.
- Un ange en somme, annota Danny.
- Oui et depuis notre ami purge une peine à Fox River Illinois, où avait déménagé le couple. Les deux frères ont refusé tout contact avec l'homme qui avait tué leur soeur. Au procès ils l'ont même chargé.
- C'est peut-être lui, tenta Nathan.
- Ça m'étonnerait il en a pour sept ans et il risque d'allonger sa peine, son voisin de cellule a perdu ses bijoux de famille dans une bagarre. Il est le suspect numéro un.
- Le père ?
- Mort. Un accident de voiture. Il avait plus de trois grammes et au passage à tué une gamine, Marina Furuta si je me souviens bien.
- Une famille modèle, remarqua une nouvelle fois Danny.
- Et la mère demanda Nathan ?
- Pardon ?
- On a aucune information sur la mère. Elle est morte elle aussi ?
- Je n'ai aucun avis de décès. Par contre il n'y a pas eut non plus de mouvements sur son compte bancaire depuis trois ans.
- Elle a disparue ?
- Aucun avis de disparition non plus.
- Et si c'était cela la clé. On n'a pas retrouvé la maison de campagne des Monroe car pour nous, seuls Franck et Jérémy pouvait la posséder. Et si c'était elle la propriétaire ?
- Mais alors où est-elle interrogea Jack?
- Je ne sais pas. Mais si on la retrouve, on trouve Jérémy Monroe. »
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Ben alors il n'y a pas eu de réponse ? Bon ben je continues quand même.
Lundi 19 Mars 2007 17H35 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 26H35
« - Jack je viens de retrouver madame Monroe, née Elisabeth Moon. C'est sous son nom de jeune fille qu'elle avait été placé dans un hospice de Médical City.
- C'est dans le centre cela. On va pouvoir y aller rapidement. Merci Viviane. Agent Coen ? »
Celui-ci s'escrimait tant bien que mal à faire fonctionner un pauvre distributeur de chewing-gum qui n'avait pas dû voir la couleur d'une pièce depuis des temps immémoriaux.
« - Vous mâcherez plus tard. On a retrouvez la mère de votre bonhomme et il faut que l'on y aille vite.
- Mais sans ça je vais devoir me remettre à fumer. J'ai réussi à arrêter plus de quatre heures. C'est un exploit pour moi.
- Dépêchez-vous !
- Mais où on va. Dites moi ce qui se passe ?
- Je vous expliquerait en route, on a plus beaucoup de temps.
- Je m'y ferais jamais au rythme des agents de terrain. »
Lundi 19 Mars 2007 17H57 Hospice du petit lama
Jérémy Monroe disparu depuis 26H57
Connaissant un peu ce genre de maison, Jack n'avait pas hésité à conduire à la limite du déraisonnable pour pouvoir rencontrer le personnel médical du lieu. Il s'y sentait à la fois comme chez lui et indésirable. Il était assez nerveux et distant. Nathan prenait le lieu comme toujours, avec l'envie de découvrir et de comprendre. Ce n'était pas un de ces hospices miteux dans lequel on enferme les vieux que l'on souhaite oublier ou qui n'ont plus de famille. Déjà l'entrée par son coté antique ressemblait à l'orangerie de Versailles, tout un programme. Ce n'était pas un palace, juste un lieu de plutôt haute gamme. Jérémy avait dû mettre des conditions pour accepter que sa mère soit envoyée ici.
« - Madame Moon ? »
Ce n'était pas une vieille dame, elle avait tout juste un peu plus de cinquante ans. Jack se reconnaissait plus qu'il n'aurait crû en elle. Il pensait rencontré quelqu'un en qui il aurait pût reconnaître sa mère et c'était sa propre image qu'elle lui reflétait, un miroir qui le projetait dans le futur. Elle ne se retourna à l'adresse de son nom et ne fit même pas attention à l'arrivée des deux hommes, Jack et le médecin. Irrémédiablement elle fixait une télévision qui ne diffusait alors que des publicités en rafale.
« - Elle est dans cet état depuis combien de temps ?
- Madame Moon est ce que l'on appelle une patiente précoce. Elle a contracté sa maladie à l'âge de quarante neuf ans. C'est jeune mais on constate parfois des cas pouvant aller jusqu'à trente ans. Mais le pire dans son histoire c'est que chez elle cela a été foudroyant. La maladie d'Alzheimer peut fonctionner selon deux processus différents. Une aggravation brutale de la mémoire, de la capacité à interagir avec son environnement ou une longue et profonde déchéance.
- Je suis au courant merci.
- Donc vous savez qu'il n'existe pas de remède, juste des traitements qui permettent de stabiliser l'état. Le patient devient son pire cauchemar. Son corps est là mais son esprit et sa pensée à disparu avec la maladie.
- Elle reste stabilisée depuis deux ans ?
- Son fils a permit qu'elle puisse avoir des traitements thérapeutiques de nouvelle génération, il souhaitait vraiment qu'elle se soigne.
- Il venait souvent ?
- Au moins une fois par semaine .
< « - Et le pernador c'est un nouveau médicament issu des recherches effectuées sur les cellules souches ?
- Je connais le pernador monsieur Monroe. Mais vous savez que cela ne fait que reconstituer des connexions nerveuses dégénérées et avec 10% de réussite seulement. Elle ne recouvrera pas la mémoire comme par magie.
- Je sais docteur, et vous allez aussi me rappeler les effets secondaires comme la dernière fois.
- Écoutez, je comprends que la situation brusque dans laquelle votre mère se trouve vous attriste, et que vous cherchiez à trouver des moyens de la soigner.
- Pas de la soigner, de la guérir docteur, de la guérir.
- On est loin encore de ce résultat. Les progrès de la recherche dans ce domaine sont spectaculaires je le reconnais, mais avant que l'on puisse avoir une application thérapeutique efficace...
- Elle aura eu le temps de mourir c'est ça ? Dites le docteur !
- Nous ne sommes qu'un petit hospice, et moi le seul médecin. À l'hôpital ils pourraient peut-être ?
- À l'hôpital c'est 1000 dollars par mois sans compter le prix des médicaments et des examens. J'aimerais pouvoir lui offrir cela, mais je n'ai pas les finances et je n'ai plus qu'elle.
- Et votre frère il pourrait vous aidez ?
- Mon frère ne fera que m'enfoncez. Je crois pouvoir lui obtenir le pernador et d'autres médicaments bientôt.
- Jérémy je sais que le moment est mal choisi. Mais je vous rappelle que vous n'avez pas réglé les deux derniers mois. Où allez vous trouver l'argent pour le traitement.
- Je trouverais. Veillez bien sûr elle docteur.
- Bien sûr. Nous ferons tout notre possible pour qu'elle se sente le mieux. » >
« - Il est venu la semaine d'après avec la somme convenue mais sans le pernador. Il a parlé avec elle pendant une heure, il semblait exténué.
- Et son frère ?
- À part les premiers mois avec lui il n'est pas revenu. Ce n'est pas qu'il s'en foutait. Il avait plus honte qu'autre chose. On aurait dit que pour lui sa maladie ressemblait à une malédiction.
- Il semblait religieux ?
- Non c'est plus dans l'image.
- Et sa mère, aucune amélioration ?
- Non mais je vais vous avouer quelque chose agent Malone. J'aurais presque préféré que son état s'aggrave. Elle aurait été libérée. À présent elle est enfermée dans son propre corps.
- Merci docteur. »
Nathan était resté bloqué sur un panneau d'information tandis que Jack interrogeait le docteur. Ces derniers s'étant peu à peu approché de lui, il n'avait pu que entendre la fin de la conversation.
« - Dites cela vous gênerait de vous intéressez à l'enquête ?
- Vous semblez pâle Jack, le sandwich de midi à mal à passer ?
- Non des mauvais souvenirs qui reviennent à la surface. Dites je vous est posé une question.
- Et ceci sera sans doute votre réponse dit-il en montrant du doigt le panneau qu'il scrutait tant.
- Et bien quoi demanda Jack en le regardant à son tour.
- Le prix du mois. 300 dollars. C'est ce qui a fait virer Jérémy de son dernier boulot. Jusqu'au bout ce gosse n'a penser qu'à une seule chose, sa mère. »
Lundi 19 Mars 2007 17H35 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 26H35
« - Jack je viens de retrouver madame Monroe, née Elisabeth Moon. C'est sous son nom de jeune fille qu'elle avait été placé dans un hospice de Médical City.
- C'est dans le centre cela. On va pouvoir y aller rapidement. Merci Viviane. Agent Coen ? »
Celui-ci s'escrimait tant bien que mal à faire fonctionner un pauvre distributeur de chewing-gum qui n'avait pas dû voir la couleur d'une pièce depuis des temps immémoriaux.
« - Vous mâcherez plus tard. On a retrouvez la mère de votre bonhomme et il faut que l'on y aille vite.
- Mais sans ça je vais devoir me remettre à fumer. J'ai réussi à arrêter plus de quatre heures. C'est un exploit pour moi.
- Dépêchez-vous !
- Mais où on va. Dites moi ce qui se passe ?
- Je vous expliquerait en route, on a plus beaucoup de temps.
- Je m'y ferais jamais au rythme des agents de terrain. »
Lundi 19 Mars 2007 17H57 Hospice du petit lama
Jérémy Monroe disparu depuis 26H57
Connaissant un peu ce genre de maison, Jack n'avait pas hésité à conduire à la limite du déraisonnable pour pouvoir rencontrer le personnel médical du lieu. Il s'y sentait à la fois comme chez lui et indésirable. Il était assez nerveux et distant. Nathan prenait le lieu comme toujours, avec l'envie de découvrir et de comprendre. Ce n'était pas un de ces hospices miteux dans lequel on enferme les vieux que l'on souhaite oublier ou qui n'ont plus de famille. Déjà l'entrée par son coté antique ressemblait à l'orangerie de Versailles, tout un programme. Ce n'était pas un palace, juste un lieu de plutôt haute gamme. Jérémy avait dû mettre des conditions pour accepter que sa mère soit envoyée ici.
« - Madame Moon ? »
Ce n'était pas une vieille dame, elle avait tout juste un peu plus de cinquante ans. Jack se reconnaissait plus qu'il n'aurait crû en elle. Il pensait rencontré quelqu'un en qui il aurait pût reconnaître sa mère et c'était sa propre image qu'elle lui reflétait, un miroir qui le projetait dans le futur. Elle ne se retourna à l'adresse de son nom et ne fit même pas attention à l'arrivée des deux hommes, Jack et le médecin. Irrémédiablement elle fixait une télévision qui ne diffusait alors que des publicités en rafale.
« - Elle est dans cet état depuis combien de temps ?
- Madame Moon est ce que l'on appelle une patiente précoce. Elle a contracté sa maladie à l'âge de quarante neuf ans. C'est jeune mais on constate parfois des cas pouvant aller jusqu'à trente ans. Mais le pire dans son histoire c'est que chez elle cela a été foudroyant. La maladie d'Alzheimer peut fonctionner selon deux processus différents. Une aggravation brutale de la mémoire, de la capacité à interagir avec son environnement ou une longue et profonde déchéance.
- Je suis au courant merci.
- Donc vous savez qu'il n'existe pas de remède, juste des traitements qui permettent de stabiliser l'état. Le patient devient son pire cauchemar. Son corps est là mais son esprit et sa pensée à disparu avec la maladie.
- Elle reste stabilisée depuis deux ans ?
- Son fils a permit qu'elle puisse avoir des traitements thérapeutiques de nouvelle génération, il souhaitait vraiment qu'elle se soigne.
- Il venait souvent ?
- Au moins une fois par semaine .
< « - Et le pernador c'est un nouveau médicament issu des recherches effectuées sur les cellules souches ?
- Je connais le pernador monsieur Monroe. Mais vous savez que cela ne fait que reconstituer des connexions nerveuses dégénérées et avec 10% de réussite seulement. Elle ne recouvrera pas la mémoire comme par magie.
- Je sais docteur, et vous allez aussi me rappeler les effets secondaires comme la dernière fois.
- Écoutez, je comprends que la situation brusque dans laquelle votre mère se trouve vous attriste, et que vous cherchiez à trouver des moyens de la soigner.
- Pas de la soigner, de la guérir docteur, de la guérir.
- On est loin encore de ce résultat. Les progrès de la recherche dans ce domaine sont spectaculaires je le reconnais, mais avant que l'on puisse avoir une application thérapeutique efficace...
- Elle aura eu le temps de mourir c'est ça ? Dites le docteur !
- Nous ne sommes qu'un petit hospice, et moi le seul médecin. À l'hôpital ils pourraient peut-être ?
- À l'hôpital c'est 1000 dollars par mois sans compter le prix des médicaments et des examens. J'aimerais pouvoir lui offrir cela, mais je n'ai pas les finances et je n'ai plus qu'elle.
- Et votre frère il pourrait vous aidez ?
- Mon frère ne fera que m'enfoncez. Je crois pouvoir lui obtenir le pernador et d'autres médicaments bientôt.
- Jérémy je sais que le moment est mal choisi. Mais je vous rappelle que vous n'avez pas réglé les deux derniers mois. Où allez vous trouver l'argent pour le traitement.
- Je trouverais. Veillez bien sûr elle docteur.
- Bien sûr. Nous ferons tout notre possible pour qu'elle se sente le mieux. » >
« - Il est venu la semaine d'après avec la somme convenue mais sans le pernador. Il a parlé avec elle pendant une heure, il semblait exténué.
- Et son frère ?
- À part les premiers mois avec lui il n'est pas revenu. Ce n'est pas qu'il s'en foutait. Il avait plus honte qu'autre chose. On aurait dit que pour lui sa maladie ressemblait à une malédiction.
- Il semblait religieux ?
- Non c'est plus dans l'image.
- Et sa mère, aucune amélioration ?
- Non mais je vais vous avouer quelque chose agent Malone. J'aurais presque préféré que son état s'aggrave. Elle aurait été libérée. À présent elle est enfermée dans son propre corps.
- Merci docteur. »
Nathan était resté bloqué sur un panneau d'information tandis que Jack interrogeait le docteur. Ces derniers s'étant peu à peu approché de lui, il n'avait pu que entendre la fin de la conversation.
« - Dites cela vous gênerait de vous intéressez à l'enquête ?
- Vous semblez pâle Jack, le sandwich de midi à mal à passer ?
- Non des mauvais souvenirs qui reviennent à la surface. Dites je vous est posé une question.
- Et ceci sera sans doute votre réponse dit-il en montrant du doigt le panneau qu'il scrutait tant.
- Et bien quoi demanda Jack en le regardant à son tour.
- Le prix du mois. 300 dollars. C'est ce qui a fait virer Jérémy de son dernier boulot. Jusqu'au bout ce gosse n'a penser qu'à une seule chose, sa mère. »
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Merci d'avoir continué... Je suis dans mes révisions de partiels de fin semestre alors je suis un peu dans le rush en ce momentBen alors il n'y a pas eu de réponse ? Bon ben je continues quand même.
J'attends avec la suite avec impatience...
sinon sympa a la référence à Prison Break...
DJMandarine- Nouvelle recrue
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Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Je rattrape mon retard et je dirais que c'est toujours aussi bien. On sent qu'on approche du dénouement, donc je demande la suite!
pativore- Président des USA
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Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
pativore a écrit:Je rattrape mon retard et je dirais que c'est toujours aussi bien. On sent qu'on approche du dénouement, donc je demande la suite!
Oui mais ne croyez pas que tout est encore dit!
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Voici la suite avec pas mal de surprises!
Lundi 19 Mars 2007 18H15 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 27H15
« - Viviane, Sam, venez voir. Saviez-vous que les principales recherches en nanomédecine portent sur la maladie d'Alzheimer et que les découvertes sont importantes. Et qu'enfin ce sont les européens qui sont en avance à ce sujet.
- J'ignorais
- Moi aussi jusqu'à que le professeur Collins m'envoie à l'instant un mail d'information. C'est fascinant, s'extasia Danny.
- Si tu le dit parût indifférente Sam.
- Autre chose, où en sont les informations sur la maison des Monroe, s'interrogea Viviane ?
- Nulle part. Elle doivent être coincées dans un bureau.
- Et bien on va aller les chercher nous mêmes. Sam tu viens avec moi ?
- Bien sûr. »
Dans les tréfonds du Federal Plaza se cachait un bureau chargé des affaires immobilières. Il surveillait beaucoup de dossiers ayant attrait aux acquisitions d'entrepreneurs véreux, de leaders du grand banditisme, ou de chefs de gang. C'était l'antre des grattes-papiers qui ne cessait de compiler maintes et maintes dossiers, comme Picsou compilait son argent et Adrien Monk les troubles obsessionnels compulsifs. Alors évidemment les deux femmes se sentirent immédiatement étrangères, à part.
Un type aux grosses lunettes d'écailles vertes et aux cheveux blonds coupés court tapait compulsivement sur un ordinateur sans même faire attention aux deux nouvelles venues. Lorsqu'en fin il réagit, elle s'étaient déjà installées en face de lui depuis plusieurs secondes.
« - Oui c'est à quel sujet ?
- Nous voudrions consulter le dossier Elisabeth Moon.
- Et vous êtes ?
- Agents Johnson et Spade du Bureau des personnes disparues.
- Vos cartes s'il-vous-plaît. »
Peut importait au dactylo que le temps soit compté, sa procédure passait avant tout. Il entra donc consciencieusement les numéros d'agent des deux femmes, les leurs rendirent et cliqua sur deux ou trois endroits.
« - Alors ?
- Ça imprime. »
Et en effet sur une feuille venait de sortir d'une imprimante installée à l'entrée de la pièce. Mais elles hésitèrent un instant à prendre ce qu'elles étaient venues chercher.
« - C'est bon ?
- Oui. Oui allez-y, prenez-là. Il n'y a rien d'autre. »
Elles lisèrent donc la feuille mais au premier coup d'oeil Viviane remarqua un détail curieux.
« - Dites, vous vous trompez, c'est un duplicata que vous nous avez donner.
- Rien d'étonnant. J'ai transmis il y a trois heures l'original aux agents qui sont venus.
- Quels agents ?
- Deux hommes. Ils se ressemblaient fortement. Attendez ils m'ont donner leurs cartes. Voilà. Caldwell. John et David.
- Mais ils ne sont pas sur l'enquête !
- Moi j'en sais rien, je transmet à ceux qui me fournissent un justificatif. »
Lundi 19 Mars 2007 18H19 Manhattan
Jérémy Monroe disparu depuis 27H19
Soudain le téléphone sonna. Et cette fois Jack répondit tout de suite en mettant le haut-parleur.
« < - Jack il y a un gros problème. On a retrouvé la maison d'Élisabeth Moon, la mère de Jérémy. Mais quelqu'un est passé avant nous. >
- Comment ça ?
< - Le dossier a été consulté par deux de nos agents. Deux agents qui n'étaient pas sûr l'affaire. >
- Qui ça, intervint Nathan ?
< - John et David Caldwell. >
- Ils ont été chargés de la transcription des aveux de Jérémy avant sa disparition.
< - Sam et moi on suppose que ce n'est pas pour lui rendre un petit salut. >
- La voilà votre fuite. Et on va la colmater. »
Jack qui roulait sur Chrystie Street braqua brusquement, laissant tout juste le temps à Nathan de s'accrocher. Il enfonça la pédale d'accélérateur et enclencha la troisième pour remonter Forsythe Street. Il remontait la file de voiture à pleine puissance, le regard assuré. Nathan hurla alors des consignes au téléphone.
« - Envoyez-nous les coordonnées de la maison. Et contactez Martin et Gabriel qu'ils s'y rendent. Ils seront avant nous ?
< - Sans doute c'est dans Englewood. >
- Bon ben c'est bon on va s'en sortir j'ai Senna comme pilote. »
Lundi 19 Mars 2007 18H15 Bureau du FBI New-York
Jérémy Monroe disparu depuis 27H15
« - Viviane, Sam, venez voir. Saviez-vous que les principales recherches en nanomédecine portent sur la maladie d'Alzheimer et que les découvertes sont importantes. Et qu'enfin ce sont les européens qui sont en avance à ce sujet.
- J'ignorais
- Moi aussi jusqu'à que le professeur Collins m'envoie à l'instant un mail d'information. C'est fascinant, s'extasia Danny.
- Si tu le dit parût indifférente Sam.
- Autre chose, où en sont les informations sur la maison des Monroe, s'interrogea Viviane ?
- Nulle part. Elle doivent être coincées dans un bureau.
- Et bien on va aller les chercher nous mêmes. Sam tu viens avec moi ?
- Bien sûr. »
Dans les tréfonds du Federal Plaza se cachait un bureau chargé des affaires immobilières. Il surveillait beaucoup de dossiers ayant attrait aux acquisitions d'entrepreneurs véreux, de leaders du grand banditisme, ou de chefs de gang. C'était l'antre des grattes-papiers qui ne cessait de compiler maintes et maintes dossiers, comme Picsou compilait son argent et Adrien Monk les troubles obsessionnels compulsifs. Alors évidemment les deux femmes se sentirent immédiatement étrangères, à part.
Un type aux grosses lunettes d'écailles vertes et aux cheveux blonds coupés court tapait compulsivement sur un ordinateur sans même faire attention aux deux nouvelles venues. Lorsqu'en fin il réagit, elle s'étaient déjà installées en face de lui depuis plusieurs secondes.
« - Oui c'est à quel sujet ?
- Nous voudrions consulter le dossier Elisabeth Moon.
- Et vous êtes ?
- Agents Johnson et Spade du Bureau des personnes disparues.
- Vos cartes s'il-vous-plaît. »
Peut importait au dactylo que le temps soit compté, sa procédure passait avant tout. Il entra donc consciencieusement les numéros d'agent des deux femmes, les leurs rendirent et cliqua sur deux ou trois endroits.
« - Alors ?
- Ça imprime. »
Et en effet sur une feuille venait de sortir d'une imprimante installée à l'entrée de la pièce. Mais elles hésitèrent un instant à prendre ce qu'elles étaient venues chercher.
« - C'est bon ?
- Oui. Oui allez-y, prenez-là. Il n'y a rien d'autre. »
Elles lisèrent donc la feuille mais au premier coup d'oeil Viviane remarqua un détail curieux.
« - Dites, vous vous trompez, c'est un duplicata que vous nous avez donner.
- Rien d'étonnant. J'ai transmis il y a trois heures l'original aux agents qui sont venus.
- Quels agents ?
- Deux hommes. Ils se ressemblaient fortement. Attendez ils m'ont donner leurs cartes. Voilà. Caldwell. John et David.
- Mais ils ne sont pas sur l'enquête !
- Moi j'en sais rien, je transmet à ceux qui me fournissent un justificatif. »
Lundi 19 Mars 2007 18H19 Manhattan
Jérémy Monroe disparu depuis 27H19
Soudain le téléphone sonna. Et cette fois Jack répondit tout de suite en mettant le haut-parleur.
« < - Jack il y a un gros problème. On a retrouvé la maison d'Élisabeth Moon, la mère de Jérémy. Mais quelqu'un est passé avant nous. >
- Comment ça ?
< - Le dossier a été consulté par deux de nos agents. Deux agents qui n'étaient pas sûr l'affaire. >
- Qui ça, intervint Nathan ?
< - John et David Caldwell. >
- Ils ont été chargés de la transcription des aveux de Jérémy avant sa disparition.
< - Sam et moi on suppose que ce n'est pas pour lui rendre un petit salut. >
- La voilà votre fuite. Et on va la colmater. »
Jack qui roulait sur Chrystie Street braqua brusquement, laissant tout juste le temps à Nathan de s'accrocher. Il enfonça la pédale d'accélérateur et enclencha la troisième pour remonter Forsythe Street. Il remontait la file de voiture à pleine puissance, le regard assuré. Nathan hurla alors des consignes au téléphone.
« - Envoyez-nous les coordonnées de la maison. Et contactez Martin et Gabriel qu'ils s'y rendent. Ils seront avant nous ?
< - Sans doute c'est dans Englewood. >
- Bon ben c'est bon on va s'en sortir j'ai Senna comme pilote. »
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Ah, ça s'accélère! Mais arriveront-ils à temps sur place? Pour savoir il nous faut bien sûre une suite!!!
pativore- Président des USA
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Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Ah tiens tiens... Des agents véreux, mais c'est que c'est de plus ne plus intéressant...
Et puis tu nous laisse en plein suspense.... tu veux nous faire mourir d'une crise cardiaque ou quoi?
Je ne vois donc qu'un seul remède : LA SUITE !!!
Et puis tu nous laisse en plein suspense.... tu veux nous faire mourir d'une crise cardiaque ou quoi?
Je ne vois donc qu'un seul remède : LA SUITE !!!
DJMandarine- Nouvelle recrue
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Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
DJMandarine a écrit:Ah tiens tiens... Des agents véreux, mais c'est que c'est de plus ne plus intéressant...
Et puis tu nous laisse en plein suspense.... tu veux nous faire mourir d'une crise cardiaque ou quoi?
Je ne vois donc qu'un seul remède : LA SUITE !!!
Mais non et d'ailleurs voici la suite ! Avec encore des rebondissements !
Lundi 19 Mars 2007 18H50 Englewood, Maison familiale des Monroe
Jérémy Monroe disparu depuis 27H50
La nuit précoce de l'hiver venait de tomber sur la maisonnée. Une légère lumière éclairait une pièce. Ils n'étaient que deux voitures garées dans la précipitation. Nathan laissa Jack commander. Il avait plus l'habitude de ce genre d'opérations et lui ne semblait pas très rassuré. En silence ils approchèrent répartis un peu partout autour de la bâtisse. Gabriel et Martin était passés derrière, tandis que Nathan et Jack allaient rentrer par devant. Et puis sous son ordre, en un éclair ils étaient à l'intérieur. Les deux portes furent ouvertes, enfoncées ou brisées. Les mouvements étaient amples et coordonnés. Mais très vite ils durent se rendre à l'évidence la maison était vide. La pauvre lumière n'était qu'une bougie arrivée en bout de course. De rage Nathan frappa un grand coup de pied dans une poubelle en métal qui partit s'écrasée contre un mur.
« - Putain c'est pas vrai.
- En tout cas on sait désormais avec qui il est, ironisa Gabriel.
- Ferme là Gabriel.
- Attendez, ils n'ont dû passer il y a peine quelques heures, fit remarquer Martin.
- Et alors vous comptez les poursuivre ?
- Pourquoi pas intervint Jack . Ils ont dû faire vite pour venir ici...
- Et prendre leur propre voiture...
- Équipée d'un GPS. »
Le petit groupe n'hésita pas une seconde. Nathan lança son téléphone à Jack. Alors que tous quittaient la maison.
« - C'est moi qui conduit. J'ai trop peur à vos côtés. La vitesse c'est pas votre truc. »
Pour une fois un sourire se dessina sur la visage de Jack. Il appréciait dorénavant son coté entêté et volontaire.
« - Viviane on a besoin de tes lumières, dit-il au téléphone tandis que Nathan démarrait. »
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
C'est tout ??
On t'en donne trop... on devient de vrais ...
Allez, je vais pas faire très original : une petite suite ??
On t'en donne trop... on devient de vrais ...
Allez, je vais pas faire très original : une petite suite ??
DJMandarine- Nouvelle recrue
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Localisation : quelque part dans le monde
Date d'inscription : 26/09/2006
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Moi je dirais plutôt une grande suite, parceque là, c'était tout riquiqui!
pativore- Président des USA
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Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
pativore a écrit:Moi je dirais plutôt une grande suite, parceque là, c'était tout riquiqui!
Oui mais c'est bientôt la fin alors que voulez vous je fais durer le suspense ! Demain c'est promis la suite...
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Bon donc voilà la suite. Un petite suite encore...
Lundi 19 Mars 2007 20H27 Ancienne carrière de sable de West Nyack
Jérémy Monroe disparu depuis 29H27
C'était un immense trou dont déjà la végétation recouvrait de larges endroits. À gauche, d'immenses tas de sable, de gravier, d'argile semblaient oubliés par des mains parties trop vite. Un chemin de sable partait en spirale au coeur de l'exploitation. Au fond à droite, une longue usine avait dû, il y a des années, traiter les fruits de l'extraction. Une usine fantôme abandonnée en pleine nuit. Cela faisait un peu cliché, mais quoi de mieux qu'un cliché pour impressionner et procéder à une exécution en bonne et due forme. Et en effet on pouvait apercevoir, une berline noire garée devant, un van noir équipé d'une porte latérale, d'un pare-choc renforcé, et même des feux placés sur le toit, et quelques autres voitures. Il devait y avoir du monde. Les agents étaient tombés dans une impasse.
« - Viviane je crois que ça va couper. »
Un chaos fit perdre son téléphone à Jack. Sans même y réfléchir Nathan fonçait tout droit sur le chemin, la poussière de sable s'envolant au vent à son passage. Il tira son frein à main, braqua à droite et la voiture dérapa. Très vite il relança son véhicule en usant de son levier de vitesse. Et puis tout d'un coup il pilla devant l'entrée. Il allait même ouvrir sa porte en quatrième vitesse lorsque Jack agrippa son bras pour le contenir.
« - Doucement, il est encore en vie, dit-il en lui montrant dans l'usine toutes portes ouvertes des hommes attroupés. »
Nathan se contena. Jack lui prit la radio et donna des ordres aux autres agents.
« - Gabriel, Martin passez par l'autre coté.
< - Ça marche Jack, répondit Gabriel au grand étonnement de ce dernier. > »
Malgré tout il repris le dessus et enjoint à son collègue après quelque temps afin de laisser s'installer les autres.
« - On y va ! »
Il ne fallut pas lui dire deux fois. Les deux hommes sortirent armes en main mais sans pour autant s'annoncer. C'était devenir une cible vivante. Ils avançaient avec l'aisance et la rapidité du félin. Jack ressemblait au gros lynx qu'il était, tandis que Nathan prenait l'allure d'un jeune lion fou. Malgré les portes grandes ouvertes, ils avaient pu s'approcher discrètement en se dissimulant derrière des installations de toute sorte, des machines abandonnés, des caisses, des palans et bien d'autres encore. Jack jeta un coup d'oeil au fond au fond du hangar et aperçu que Gabriel et Martin s'installaient aussi. Ils avaient très peu de temps mais le risque restait grand. La police locale qu'ils avaient contacté ne risquait pas de venir avant longtemps et les autres agents sur place étaient payés par quelqu'un d'autre. D'ailleurs Nathan scruta la disposition de ce symposium. Il vu un homme à genou les mains dans le dos, sans doute Jeremy. Un autre debout près de lui, Oncle Théo dans sa grandeur. Les deux agents corrompus se tenaient en retrait près d'un conteneur et d'un silo. Deux hommes d'Oncle Théo et un autre type aux petites lunettes complétaient le tableau. À six contre quatre ils n'allaient pas faire long feu. Il valait mieux trouver une solution adéquate au plus vite.
Nathan et Jack organisèrent un conciliabule. Ils en déduisirent qu'il fallait faire vite d'autant que l'effet de surprise était leur meilleur allié. Mais un rapport de force ne conduirait pas à leur avantage.
Lundi 19 Mars 2007 20H27 Ancienne carrière de sable de West Nyack
Jérémy Monroe disparu depuis 29H27
C'était un immense trou dont déjà la végétation recouvrait de larges endroits. À gauche, d'immenses tas de sable, de gravier, d'argile semblaient oubliés par des mains parties trop vite. Un chemin de sable partait en spirale au coeur de l'exploitation. Au fond à droite, une longue usine avait dû, il y a des années, traiter les fruits de l'extraction. Une usine fantôme abandonnée en pleine nuit. Cela faisait un peu cliché, mais quoi de mieux qu'un cliché pour impressionner et procéder à une exécution en bonne et due forme. Et en effet on pouvait apercevoir, une berline noire garée devant, un van noir équipé d'une porte latérale, d'un pare-choc renforcé, et même des feux placés sur le toit, et quelques autres voitures. Il devait y avoir du monde. Les agents étaient tombés dans une impasse.
« - Viviane je crois que ça va couper. »
Un chaos fit perdre son téléphone à Jack. Sans même y réfléchir Nathan fonçait tout droit sur le chemin, la poussière de sable s'envolant au vent à son passage. Il tira son frein à main, braqua à droite et la voiture dérapa. Très vite il relança son véhicule en usant de son levier de vitesse. Et puis tout d'un coup il pilla devant l'entrée. Il allait même ouvrir sa porte en quatrième vitesse lorsque Jack agrippa son bras pour le contenir.
« - Doucement, il est encore en vie, dit-il en lui montrant dans l'usine toutes portes ouvertes des hommes attroupés. »
Nathan se contena. Jack lui prit la radio et donna des ordres aux autres agents.
« - Gabriel, Martin passez par l'autre coté.
< - Ça marche Jack, répondit Gabriel au grand étonnement de ce dernier. > »
Malgré tout il repris le dessus et enjoint à son collègue après quelque temps afin de laisser s'installer les autres.
« - On y va ! »
Il ne fallut pas lui dire deux fois. Les deux hommes sortirent armes en main mais sans pour autant s'annoncer. C'était devenir une cible vivante. Ils avançaient avec l'aisance et la rapidité du félin. Jack ressemblait au gros lynx qu'il était, tandis que Nathan prenait l'allure d'un jeune lion fou. Malgré les portes grandes ouvertes, ils avaient pu s'approcher discrètement en se dissimulant derrière des installations de toute sorte, des machines abandonnés, des caisses, des palans et bien d'autres encore. Jack jeta un coup d'oeil au fond au fond du hangar et aperçu que Gabriel et Martin s'installaient aussi. Ils avaient très peu de temps mais le risque restait grand. La police locale qu'ils avaient contacté ne risquait pas de venir avant longtemps et les autres agents sur place étaient payés par quelqu'un d'autre. D'ailleurs Nathan scruta la disposition de ce symposium. Il vu un homme à genou les mains dans le dos, sans doute Jeremy. Un autre debout près de lui, Oncle Théo dans sa grandeur. Les deux agents corrompus se tenaient en retrait près d'un conteneur et d'un silo. Deux hommes d'Oncle Théo et un autre type aux petites lunettes complétaient le tableau. À six contre quatre ils n'allaient pas faire long feu. Il valait mieux trouver une solution adéquate au plus vite.
Nathan et Jack organisèrent un conciliabule. Ils en déduisirent qu'il fallait faire vite d'autant que l'effet de surprise était leur meilleur allié. Mais un rapport de force ne conduirait pas à leur avantage.
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Ahhh... mais alors il est encore en via alors, enfin pour l'instant!!! Donc la suite, pour voir si il va survivre ou non!
pativore- Président des USA
- Nombre de messages : 6876
Age : 39
Localisation : Les pieds à Paris, la tête on ne sait où...
Date d'inscription : 25/09/2006
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
pativore a écrit:Ahhh... mais alors il est encore en via alors, enfin pour l'instant!!! Donc la suite, pour voir si il va survivre ou non!
Et oui... La suite seulement demain... Je suis sadique
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
Hio-Tin-Vho a écrit:pativore a écrit:Ahhh... mais alors il est encore en via alors, enfin pour l'instant!!! Donc la suite, pour voir si il va survivre ou non!
Et oui... La suite seulement demain... Je suis sadique
mais non voyons...
J'ai pris note du rendez-vous et je serais présente au poste demain....
DJMandarine- Nouvelle recrue
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Localisation : quelque part dans le monde
Date d'inscription : 26/09/2006
Re: Recherche cadavre, perdu récemment peu servi [complète]
DJMandarine a écrit:Hio-Tin-Vho a écrit:pativore a écrit:Ahhh... mais alors il est encore en via alors, enfin pour l'instant!!! Donc la suite, pour voir si il va survivre ou non!
Et oui... La suite seulement demain... Je suis sadique
mais non voyons...
J'ai pris note du rendez-vous et je serais présente au poste demain....
Pas de problème. Et je vous préviens surprises en perspective.
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