Alone (Seul) [complète]

Merci pour la surprise et moi aussi je veux une suite

Et la voici...

Six après quelque part dans le Queens

On était encore à la fin de l'hiver et le soleil se couchait tôt sur la plaine. Au loin Manhattan respirait à pleins poumons, tandis que pour certains la journée s'achevait et pour d'autres elle ne faisait que commencer. Les tours du World Trade Center laissaient dans le décor le manque fantomatique du souvenir qu'on ne peut jamais oublié. Sur l'Hudson circulaient maintes et maintes barges, navires et embarcations de l'autre sorte, faisant presque oublier les 10 millions d'habitants de cette petite bourgade.

L'aura orangée du disque solaire qui déclinait dans le ciel faisait briller l'oeil unique de Peter Matthews. Il appréciait lui aussi ce moment. Enfin il retrouvait son frère, enfin il était heureux. Puis soudain une douleur atroce le saisit au ventre. Comme des coups de poignard en rafale que l'on plante sans relâche. Il eut si mal qu'il se courba en deux, ne pouvant plus rien faire. Puis lorsque la crise se calma, il rentra sur le champ, cavalant quatre à quatre les marches de l'entrée. Il avait fait l'erreur de les oublier dans une pièce d'un des sous-sols, pas loin d'où ils avaient réunis les otages. Une erreur qui pouvait lui coûter cher. Dans cet état de douleur et de tension, il atteint malgré tout assez vite la pièce. Une porte en fer bloquait l'entrée. Elle était lourde et épaisse mais il l'a poussa sans trop de difficultés, juste quelques résistances. À l'intérieur c'était le No Man's land. Affalés sur le sol un peu partout dans la grande pièce les otages semblaient épuisés. Elena Delgado était calée dans une pile de caisses, un coussin dans le dos et le bras en écharpe. Elle avait l'air de vouloir bouger mais Martin et un policier à ses côtés ne cessaient de lui en dissuader. Vivian n'avait pas quitté les parents du jeune garçon qu'ils avaient retrouvés et s'escrimaient vainement à les rassurer tout comme leur enfant. Jack quant à lui faisait les cent pas devant tout ce beau monde, comme un lion en cage.

L'intrusion brusque de Matthews les fit tous se tourner. Il n'avait pas bonne mine le grand méchant. Lui aussi se doutait qu'il présentait franchement mal mais il ne pouvait pas faire autrement. Alors sans un regard vers ses prisonniers il continua son chemin et entra dans une petite pièce attenante. C'était un ancien bureau de contremaître et tout de suite il ouvrit un casier et s'empara de ce qu'il était venu chercher. Il ressortit aussitôt, comme s'il était chez lui et avala deux gélules de la boîte. Tout à coup, il sentit peser tous les regards sur lui. Il leva tout doucement la tête et aperçu en plein cadre le visage de Malone qui le scrutait de pied en cap.

« - Quoi, qu'est-ce qui y a ?
- Rien rajouta juste Jack. »

Il sentait pourtant le trouble dans son esprit. Alors vu que c'était la fin qui s'annonçait il osa les confidences.

« - Vous voulez savoir pourquoi j'ai fait tout ça ? Et bien c'est à cause de ça, dit-il en présentant sa boîte de gélules. Je vais mourir Malone. Hépatite chronique. Ça attaque le foie et empêche l'élimination et le traitement des déchets. Généralement on croît que seuls les alcooliques en sont atteints. Mais on se goure. Une défaillance génétique été vous voilà condamné à la greffe ou les traitements de choc à l'hosto
- Et votre frère était le seul compatible, osa alors Martin.
- Gagnez joli coeur. J'ai jamais été esprit de famille mais quand mon état s'est aggravé et que j'ai compris que je ne serais jamais le premier sur la liste des greffes, j'ai tout fait pour le retrouver.
- Vous n'aviez qu'à nous contacter ?
- Et vous seriez venu sauver un malfrat borgne et insensible, alors que des gosses comme celui-là furent sans cesse. Vous moquez pas de moi Malone. Sans ça on ne se serait jamais rencontré. J'ai fait au plus vite. »

Jack n'eut pas le temps de répondre car à cet instant entra comme un boulet de canon un des hommes de Matthews. Un jeune type aux cheveux longs. Il avait le feu aux fesses.

« - Peter, Averell et Billy sont morts !
- Quoi ?
- Quelqu'un les a descendus ! »

Ah voilà pourquoi Matthews voulait retrouver son frère! Comme d'habitude c'est génial, j'attends la suite

Ah ben là je comprends mieux les intentions de Matthews.

Mais jattends avec impatience une suite à tout ça...

Et la voici. La plus grosse suite jamais envoyée et la plus haletante.

Cinq heures et demi après quelque part dans le Queens

Au début tout c'était bien passé. Comme dans les films, sans accrocs ni coup férir. Ils s'étaient approchés de l'usine sans problème, encerclant le lieu comme une araignée tisse sa toile patiemment, fil après fil. Chacun savait ce qu'il avait à faire. Mais malgré tout on aurait pût croire qu'une équipe aussi hétéroclite aurait causé quelques problèmes, pourtant pour l'instant. Ils avaient même pu neutraliser sans violence deux gardes isolés en éclaireur. L'usine ressemblait à une cathédrale métallique composée de tuyaux et de poutres métalliques assemblés dans tout les sens et rien que ce décore fantomatique offrait déjà les pires impressions.

Danny progressait Samantha quelques mètres plus loin. Elle semblait la plus décidée d'entre tous, le regard froid et les muscles tendus. Presque elle lui faisait peur. De son côté il avait échangé son pistolet contre un automatique et un fusil qu'il avait installé comme l'avait fait Murray quelques temps plus tôt. Le dit Murray qui se son côté se baladait avec un fusil de guerre semble-t-il, un fusil français le FAMAS, un automatique à la ceinture et des grenades dans un sac. Ses amis et les siens avaient fait du bon travail aussi vite et ils ressemblaient presque à une vraie armée. On était presque au milieu de l'après-midi mais déjà le soleil déclinait. D'où ils étaient on entendait aucun son venant de l'intérieur de l'usine. Cela inquiétait encore plus Danny. L'arme en main, il zigzaguait entre les bidons abandonnés, les containers et les dépôts de toute sorte. Ils n'étaient plus qu'à quelques mètres de l'entrée. Un rapide repérage leur avait permis de voir qu'il y en avait deux. Gabriel avec une autre équipe passait par l'autre. Il venait tout juste de prévenir la police. Murray se colla contre un mur. C'était bientôt fini. Enfin le cauchemar était terminé.

Et puis soudain un homme sortit brusquement par la porte. Sam était devant, en plein dans son champ de vision. Elle allait se déplacer pour rejoindre une autre position. Trop tard on fera mieux la prochaine fois. Murray lui n'hésita pas. Il lâcha son arme qui tomba au sol et saisi l'homme au cou. Un simple mouvement de rotation et ce fut réglé. Il tomba raide. Comme entrée en matière on avait vu mieux. Et puis tout s'enchaîna. Il avait eu juste le temps d'avoir un simple râle mais un autre type vint voir ce qui c'était passé. Encore une erreur. Vite réglé par le couteau de Murray qui se planta dans sa gorge. Ce type ne pouvait être qu'un Marines ou Rambo à la rigueur. On avait déjà deux morts sur les bras, le tableau était moyen. D'autant qu'un autre type vint à son tour alors qu'ils cachaient les deux premiers. Mais celui-ci eu le temps de s'enfuir. On avait vu mieux pour la discrétion. Alors Danny hurla dans leur radio.

« - On fonce on est repéré. Ne tuez qu'en légitime défense. »

Et les forces se lancèrent dans la bataille. Une marée humaine de tous horizons fonda sur le lieu comme un seul homme. Les barbouzes de Teddy Bear associés aux petites frappes du vendeur de Danny et quelques agents à la retraite en mal de sensation. C'était le pugilat. Du coté des preneurs d'otages la surprise était totale. Le combat pour autant en resta âpre. Danny entra à l'intérieur. Un type canardait à tout va d'une passerelle. Il fut mitraillé et s'écrasa sur un pieu en bas. Ça hurlait dans tout les sens, des ordres incompréhensibles d'origine inconnue. Des portes au fond s'ouvrir, Danny tira, un homme tomba à terre. Il n'était visiblement que blessé. Et il s'empara donc de son arme pour revenir à la charge. L'agent Taylor n'eut pas le temps de l'achever que déjà quelqu'un s'en était chargé. Les balles sifflaient dans tous les coins. Elles ricochaient un peu partout, le nombre de balles perdues ne cessait de s'alourdir. Une catastrophe. Dans ce tumulte Danny ne cessait de penser à la chanson de Paul Mc Cartney Live and let die comme un leitmotiv qu’il s’imprégnait lui même. Une incantation magique.
Plus loin Murray avait repéré une pièce où se terraient quelques hommes moins courageux. Il pris deux grenades et les lança. En voyant cela Danny hurla dans sa direction tout en courant un Non rageur. Mais c'était déjà trop tard et les grenades explosèrent. Mais Murray était peut-être le plus calme du lot car les grenades n'étaient que des grenades lacrymogènes et déjà les hommes sortaient calmement.

La situation se calma un peu, les morts du coté des hommes de Matthews y jouant pour beaucoup. Gabriel, Sam et Danny dirigeaient de nouveau les opérations. Ils progressaient dans l'usine. Elle était très grande mais leur fusillade n'avait pas dû passer inaperçu.


Un vrai feu d'artifice. Ça avait commencé par un simple coup de feu mais ensuite ça avait pétaradé dans tout les sens. Les hommes de Matthews à leur coté étaient partis les uns après les autres, comme des petits pains. Seuls quelques uns subsistaient comme des reliquats d'un passé qui s'effondrait. Ils étaient plus terrorisés qu'autre chose. Jack réunit son équipe. Enfin ce qu'il en restait.

« - Martin prépare à toi à rassembler des hommes dès que possible. Je vais voir si je peux négocier avec ses types. Vivian de ton côté trouve tout les moyens pour protéger les otages. Fait une sorte de barricade devant eux. Il reste plus grand monde qui ne soit pas policier. La famille, le docteur et Elena quoi. »

Les deux acquiescèrent très vite et Jack s'en alla parlementer avec les hommes qui cédèrent très vite. Mais tout ce qu'ils voulaient c'était partir c'est tout. Et ça Jack n'était pas près à y céder.


Un long couloir noir. La lumière n'y entrait que par moments. Quelques uns avaient des torches mais l'on voyait si peu. Encore une erreur à mettre sur le compte de son inexpérience de ce genre d'opération. Ils n'avaient pas vu beaucoup d'hommes de Matthews depuis un certain temps. Danny avait encore cinq cartouches dans son arme, Sam à peine deux. La plupart de ses tirs avaient fait mouche. Et puis tout repris de plus belle mais cette fois ils étaient bien moins nombreux à s'être avancé dans ce goulot d'étranglement. À quelques millimètres de l'oreille de Danny siffla un coup. Il se coucha sur le coté et se positionna. Tout le monde en avait fait autant. Le carnage de tout à l'heure avait plus calmé les ardeurs que donner l'envie de se faire mitrailler à tout va. Ils allaient progresser lentement.


La discussion tournait court. Ils étaient dans une impasse. Les types étaient sortis de leur bureau, le même où Matthews avait tout à l'heure mis ses médicaments. La verrière baignait ce lieu de lumière. Vivian avait fait bouger les caisses et derrière cette installation ils ressemblaient à Fort Knox. Elena pestait toujours autant d'être ainsi reléguée. Jack faisait les cent pas tandis qu'un lieutenant discutait avec un type qui s'était pris pour le leader des renégats. Et puis soudain un bruit de verre se fit entendre. Comme si l'on cassait des milliers de flûte de champagne dans une cascade de petits bouts de verre. Effectivement du ciel pleuvait une myriade de petits morceaux entraînant dans leur chute le corps d'un homme qui avait visiblement constaté trop brusquement la fragilité de l'édifice. Et il vint se fracasser sur le sol. Jack n'hésita pas une seconde et profita de la stupeur et la surprise de cette chute pour s'emparer de l'arme d'un des hommes et le neutraliser. À sa suite les autres policiers à ses côtés firent de même. Les choses changeaient à une vitesse. Trop vite car brusquement arriva dans la pièce à son tour Peter Matthews. Il avait repris du poil de la bête mais n'appréciait pas du tout la tournure des évènements. À la vue de Jack tenant en joue un de ses hommes il n'hésita pas une seconde et répéta le même schéma. Une balle dans le dos. Jack tomba sans un cri. Peut-être si celui de Vivian qui avait vu la scène.


Ils étaient tout près quand le coup retentit. À quelques mètres tout au plus. Les hommes du couloir se rendirent très vite. La police commençait à arriver, on entendait les sirènes au loin comme un écho d'un espoir. Ils ignoraient tous l'état des otages et ce coup de feu était un mauvais présage. Danny ne cessait ce se dire qu'ils avaient fait une erreur. Mais que pouvait-il désormais.


Jack ne se releva pas. Matthews ne le regarda même pas et s'approcha juste.

« - On ne désarme pas mes hommes. Je suis toujours le maître à bord.
Pas pour longtemps rajouta un policier qui lui tenait toujours un fusil en main. »

Mais d'un seul signe de tête Matthews ordonna quelque chose. Et fait incroyable l'un des policiers frappa le visage de l'homme à coup de crosse. Il s'effondra à son tour. La police se frappait entre elle. Martin qui était un peu plus loin n'y comprenait rien. Le borgne qui voyait son désarroi rajouta.

« - Comment croyez que j'ai été renseigné sur votre présence. J'ai moi aussi mes hommes dans vos rangs. Ça aide. On reprend le contrôle.
C'est trop tard. »

Et dans haut, du même endroit d'où venait de tomber le corps de cet homme apparurent des dizaines d'hommes armés de fusils et de mitraillettes, dont certains ne devaient pas dépasser vingt ans. Matthews ne pouvait pas le croire. Mais il ne se résignait pas à abandonner la partie et déchargea son arme en l'air. Dès qu'il eut fini il continua avec un fusil qu'il pris ensuite. Martin se disait qu'il était temps d'intervenir. Jack pouvait y passer d'un moment à l'autre. Il sauta sur lui au risque de se faire toucher par ce type devenu fou. Les deux hommes commencèrent à se battre. Les droites enchaînant les crochets, ils roulèrent jusqu'à Fort Knox qui subissait une intrusion. Matthews avait réussi à plaquer Martin au sol. Les parents du petit gamin ne savaient plus quoi faire pour le calmer. Il était sans doute trop tard. De sa manche comme par enchantement Peter Matthews sortit un couteau. Il s'apprêtait à le planter. Quand tout à coup un coup de feu. Matthews s'arrêta net comme une statue de cire pétrifiée et puis il s'effondra sur le côté. Derrière se tenait droit comme un I une arme en main, le bon vieux Docteur Darryl, le vétérinaire du coin. C'était un petit pistolet de poche mais il avait suffit.

« - Je venais de l'acheter pour me défendre des cambrioleurs. Il aurait servi finalement et vite. »

Matthews était mort lorsque Danny et sa bande entrèrent. Du toit certains descendirent même aidés par des cordes. Tout le monde sur le champ s'approcha du corps de Jack. Était-il mort ?

Je viens de lire ta fic et franchement je l'adore
J'attends la suite.

mais tu peux pas t'arrèter comme ça

il est pas mort ,NOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN, pas Jack

Alors là il faut une suite très vite

clara a écrit:

mais tu peux pas t'arrèter comme ça

il est pas mort ,NOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN, pas Jack

Alors là il faut une suite très vite

Je sais pas il n'y a pas grand monde qui la demande alors je vais peut-être attendre après les vacances...

Bon allez je suis sympa la voici la suite.

72 heures après un hôpital du Queens

Noir. Tout était noir. Un grand écran opaque, indéchirable. Mais derrière c'était comme si la lumière venait de très très loin. D'où ? Impossible de le savoir. D'un réflexe un oeil s'ouvrit. Et la lumière arriva, intense et puissante. Il nimbait la pièce de ce coté cotonneux. Alors l'oeil se referma très vite. Et puis tout doucement il s'ouvrit de nouveau, il s'habitua à la lumière et l'autre suivi. Le monde ne s'arrêtait pas à cette barrière alors. La pièce était une chambre d'hôpital, blanche et javellisée comme il en existe des centaines. Personne n'était là. On s'y sentait vite seul. De longues secondes passèrent sans que rien n'arrive. Et puis tout d'un coup au loin une voix se fit entendre.

« - Toujours rien docteur ?
- Pour l'instant non agent Taylor. L'opération s'est bien passée mais il reste dans un certain coma. On ignore encore quand il pourra s'en sortir.
- Merci encore.
- De rien c'est mon métier. Vous prenez le relais ?
- Oui sa compagne Anne est partie se reposer. Elle a veillée près de 24 heures, elle méritait bien. L'équipe quant à elle est partie de nouveau sur le terrain. Il n'y a plus que moi et Elena qui soient disponible pour lui.
- On doit vivre que voulez-vous.
- Je vais aller le voir quelques instants.
- Bien sûr. »

Danny s'approcha de son ami et mentor. Il avait pris un sacré coup de vieux. Il ne s'était pas rasé depuis l'affaire et n'avait visiblement pas changé de vêtements depuis un bout de temps non plus. Son odeur commençait à être forte. Comme s'il s'était agit d'un grand-père ou d'un père hospitalisé il s'approcha de lui et lui déposa un baiser sur la joue. Et ce fut à cet instant qu'il aperçu que Jack avait ouvert les yeux. Une joie intense le saisit tout à coup. Il se dressa tout de suite et parti en courant vers le couloir.

« - Docteur, docteur il a ouvert les yeux. Il s'est réveillé. »


Deux heures plus tard Elena, Danny et Anne qui les avait rejoint, dès qu'elle avait sût la nouvelle étaient de nouveau rassemblé autour de Jack qui revenait de loin. La balle n'avait touché aucun organe vital. Tout juste frôlé la colonne vertébrale. Mais il avait perdu beaucoup de sang, la mêlée qui avait perduré y avait joué beaucoup. Murray et Gabriel avaient disparu dans la nature avant même l'arrivée de la police. Laissant Danny seul face à ses erreurs. Même s'il n'ignorait la réalité de ce que serait son avenir. Malgré tout il avait eu beaucoup de chances. Jack s'en remettrait. Il faudra du temps, beaucoup de temps. Mais seul l'avenir pouvait en offrir à foison. Matthews et ses hommes étaient les seuls qui n'auraient plus d'avenir. Tous les otages étaient sains et sauf. On ne pouvait pas en dire autant des preneurs d'otages. Une dizaine de morts, des blessés et deux ou trois tabassés pas des équipes peu disciplinés. Le résultat était peu glorifiant. Danny n'arrêtait pas d'y songer affalé dans son fauteuil tandis que les autres se réjouissait du retour de Jack qui se remettait peu à peu. Lui aussi était soulagé de son état mais le poids qu'il avait sur la poitrine, le poids du remords le minerait pour longtemps. Elena était souriante. Quelques points de suture après avoir retiré tout les plombs, un bras maintenu pour plusieurs semaines et elle n'y paraîtra plus. Aucun d'entre eux n'avait participé à l'assaut et Sam que Danny avait rencontré en coup de vent depuis semblait se terrer dans le silence. Indéfiniment. Il aurait aimé parler de cela à quelqu'un. Martin avait essayé de le faire. La fois où il était passé au bureau il sentait que son ami perdait pied. Mais comble du paradoxe il l'avait repoussé. Alors il s'en alla. Sans même que les autres ne s'en rende compte il quitta la chambre d'hôpital. Seul le regard de Jack à son départ l'attendrit. On aurait dit que dans ce simple regard il lui disait tant. Danny avait crû y lire « Je ne t'en veux pas. »

Ben Danny, on ne repousse pas Martin comme ça Jack est ok, tant mieux, mais encore des problèmes en vue pour Danny si je comprends bien... Ce qui veut dire une suite, non?

Je viens de lire tout ce que j'avais raté et c'est toujours super Tant mieux pour Jack mais c'est vrai comme a dit Mouchette on ne repousse pas Martin, quelle idée? Voyons donc ce qui va arriver à Danny maintenant!

emimartin a écrit:Je viens de lire tout ce que j'avais raté et c'est toujours super Tant mieux pour Jack mais c'est vrai comme a dit Mouchette on ne repousse pas Martin, quelle idée? Voyons donc ce qui va arriver à Danny maintenant!

Mais bien sûr que je vais vous dire ce qu'il lui arrive au petit Danny. Sauf que je vais vous avouer un truc. C'est déjà la fin. Et oui voici donc la suite et fin...

76 heures après Greenwich Village

Ensuite Danny roula longtemps, sans destination précise, sans volonté. Bonne chance Jack, s'était le morceau d'Ennio Morricone que passait la radio. Un morceau lent et planant comme l'était le trajet de Danny. Sur la route il repensa alors au dernier coup de téléphone qu'il avait passé à Peter Matthews avant tout cela. Le message de l'espoir pour lui, le message de la mort pour Danny.

« - Matthews ?
- Qui voulez vous que ce soit ? J'espère que vous apportez des bonnes nouvelles.
- Oui je crois.
- C'est-à-dire ? Avez vous retrouvez mon frère ?
- Oui il est avec moi.
- Très bien je savais que je pouvais faire confiance. Passez le moi.
- Je ne peux pas.
- Comment ça ?
- Vous me voyez le convaincre de nous suivre aussi facilement. J'ai du prendre certaines décisions.
- Que lui avez vous fait ?
- Rien de grave ne vous inquiétez pas. Il est juste assommé. Dites moi juste où vous êtes et je vous le ramène.
- Vous avez dit nous qui est avec vous les flics ?
- Non j'ai retrouvé ma collègue comme vous le souhaitiez et on continue ensemble c'est tout. Matthews dépêchez vous. Vous voulez votre frère moi je veux mes amis faisons l'échange.
- Vous êtes un gars bien finalement Taylor. Je suis fier de vous et content de vous avoir fait confiance.
- Oui je sais merci alors dites moi ou vous êtes.
- D'accord je vais vous indiquer précisément.
- Je vous préviens ça va pas être évident pour vous rejoindre si vous êtes loin. Laissez-nous au moins deux heures pour vous atteindre.
- Prenez tout votre temps si désormais vous êtes avec mon frère. Je l'attends depuis si longtemps. »

Il y eut à cet instant un silence et puis Danny crût que Matthews de l'autre coté du téléphone pleurait.

« - Matthews ça va ? »

L'homme se reprit très vite et continua.

« - Oui ! Que croyiez vous ? Donc voici le lieu... »


Sans même s'en rendre compte il avait roulé vers le centre. Greenwich Village lui ouvrait ses portes. Il se gara dans une ruelle. Sa voiture était devenue comme un fétiche désormais. Il reconnaissait ce lieu, il était déjà venu. Il se sentait seul, à l'abandon. Il quitta son véhicule le referma et marcha quelques temps. Puis il s'engouffra dans l'allée Mac Dougal, tout un symbole. Il grimpa le petit escalier. Derrière les vitres de l'atelier une lumière tamisée éclairait le grand espace. Un instant il hésita et faillit faire demi-tour. Et puis comme par réflexe il frappa à la porte. Il n'eut pas à attendre beaucoup de temps. Katarina Hal vint lui ouvrir très vite. Malgré son état elle le reconnut tout de suite et elle lui sourit. Il entra et la porte se referma. La lune était bien haute dans le ciel. Ronde et dorée comme un bon pain. Norah Jones chantait Moon Song.

FIN

J'ai pas encore rattrappé out mon retard donc je te laisserai un comm' de conséquence quand ce sera fait mais pour l'instant j'adore toujours autant !

Franchement j'ai adoré.
J'attends maintenant une prochaine fic de ta part.

Kate22 a écrit:Franchement j'ai adoré.
J'attends maintenant une prochaine fic de ta part.

Peut-être après les vacances c'est-à-dire le 26 février... Je commence tout juste à l'écrire.

Magnifique



J'ai vraiment adoré et puis en plus c'est vraimen trés bien écrit.



Enfin un vrai régal quoi

Et puis ca a été dure pour Danny mais ca fini pas trop mal pour lui non?

clara a écrit:Magnifique



J'ai vraiment adoré et puis en plus c'est vraimen trés bien écrit.



Enfin un vrai régal quoi

Et puis ca a été dure pour Danny mais ca fini pas trop mal pour lui non?

Ca c'est pas sûr. Ce sera à voir dans la suivante qui risque d'être une suite de celle-ci...

Une suite? c'est encore mieux

tes bouts étant trop petot, j'avais abandonné la lecture en attendant qu'il y en ait pleins à la suite !!!

Mais c'étaitvraiment génial, bravo

Théana a écrit:tes bouts étant trop petot, j'avais abandonné la lecture

Je crois que c'est pareil pour beaucoup de monde. Le soufflet est retomber dommage.

C'était ça pour moi aussi mais là je me rattrappe pour arriver bientôt à la fin ! Au moins comme ça c'est bien, j'ai pas à attendre et à te demander des suites !

Super j'aime vraiment bien ton style d'écriture et je me réjouis de voir que tu vas mettre une suite J'attends donc pour la lire! et ne sois pas trop long

Enfin j'ai tout lu et j'ai les yeux explosés !
Cette fic était incroyable, je me serais cru dans un épisode de 24 où Danny endosse le rôle de Bauer !
Ca c'était de l'action je m'y croyait à fond !
Bon je sais j'ai mit du temps à tout lire, m'en veut pas !
Maintenant va falloir que je file lire la suite parceque ne pas savoir si Jack va s'en sortir ben...moi ça m'émeut !
En tout cas respect c'était une superbe fic et j'aime toujours tes petits descriptifs en début de suite !
Bon allé assez blablater je m'en va lire ton autre fic !
Ah si j'oubliais, quand même :

Jenny a écrit:Enfin j'ai tout lu et j'ai les yeux explosés !
Cette fic était incroyable, je me serais cru dans un épisode de 24 où Danny endosse le rôle de Bauer !
Ca c'était de l'action je m'y croyait à fond !
Bon je sais j'ai mit du temps à tout lire, m'en veut pas !
Maintenant va falloir que je file lire la suite parceque ne pas savoir si Jack va s'en sortir ben...moi ça m'émeut !
En tout cas respect c'était une superbe fic et j'aime toujours tes petits descriptifs en début de suite !
Bon allé assez blablater je m'en va lire ton autre fic !
Ah si j'oubliais, quand même :

Merci, merci pour toute ces félicitations, c'est trop d'honneur, j'ai donc fait la suite en effet, même si ce n'est pas exactement la même histoire et saches que j'ai fait encore un autre style !!

Oui j'en suis à la page 2, je cours pour rattrapper mon retard mais là j'avoues que je commence sérieux à fatiguer des mirettes donc je vais m'arrêter un peu et reprendre !

Spoiler:

Jenny a écrit:Oui j'en suis à la page 2, je cours pour rattrapper mon retard mais là j'avoues que je commence sérieux à fatiguer des mirettes donc je vais m'arrêter un peu et reprendre !

Spoiler:

Ca c'est pas sûr je peut le faire ensuite.

Sinon elle sera nettement plus longue que celle-ci. J'en suis qu'à la moitié et j'ai écrit autant de pages que celle-ci.