Contre toutes attentes (complète)

...c'est bizarre mais j'ai du mal à croire qu'elle n'est pas déçu...même rien qu'un petit peu...

Si tu as de l'avance tu peux peut être nous livrer une suite... pleaseeee!!!

C'est dingue fou d'etre aussi impatiente...mais

Elle est vraiment super cette Joan , je l'adore

- Il m’aurait proposé de faire une belote, ça ne m’aurait même pas choqué!!

trop fort !!!

J'ai hâte de le voir avec ces deux folles au café ... le pauvre

Vivement la suite !!!

Allez, voilà le dernier pour aujourd'hui.


Huit heures et un café à la main. On y était. Joan était assise devant moi, sirotant son café, l’oeil aux aguets. Si elle était totalement excitée, moi je serais bien restée au fond de mon lit. Danny ne donnait plus de nouvelles. Pas besoin d’un traducteur. Il ne voulait pas me revoir. Et malgré ce que je pouvais dire à Joan, je ne pouvais pas m’empêcher d’être en colère. Nous avions passé une bonne soirée. J’avais eu l’impression que le courant passait plus que bien entre nous. J’avais eu l’impression de lui plaire... Mon oeil, ouais. Je m’étais plantée sur toute la ligne.

- A quoi il ressemble déjà?
- T’inquiète pas. Quand tu l’auras sous le nez, tu le reconnaîtra.

J’avalai une nouvelle gorgée de café, de mauvais poil, et ne prêtant aucune attention au reste des lieux. S’il arrivait, je ne le verrais même pas. Et bien tant pis. Après tout qu’est-ce que cela pouvait bien me faire. Il ne m’intéressait même pas!

- Hey! Tu fais la gueule ou quoi?!
- Non. J’ai juste envie de dormir!
- J’oubliais que les artistes n’étaient pas du matin!!!
- Alors, laisse moi me réveiller tranquillement!
- Boudes si tu veux! De toute façon, ce n’est pas ce qui m’intéresse pour le moment.

Elle reporta son attention sur le café et moi sur la rue. C’était une belle journée. Il allait probablement faire chaud...

- Je crois qu’il ne viendra pas...

Joan me regarda à nouveau, visiblement déçue. Je soupirai et la regardai en haussant les épaules.

- Ce n’est pas un drame.
- Mais qu’est-ce que t’as ce matin, Iz?!!
- Ca, ça doit être le café, j’imagine!

Cette voix! Nous tournâmes toutes les deux la tête en sa direction. Danny me sourit, son café à la main.

- Bonjour, Isabel.
- Salut...

Son sourire s’évanouit un peu lorsqu’il vit que je n’étais visiblement pas très heureuse de le voir. Sentant le regard insistant de Joan sur lui, il tourna la tête vers elle.

- Bonjour. Joan. Une amie d’Isabel.
- Danny.
- Enchantée.

Il se retourna à nouveau vers moi et me regarda avec attention, alors que je regardais fixement mon café sans lui prêter attention.

- Tu vas bien?
- Merveilleux. Merci. Et bonne journée.
- Hum... Je vais aller me chercher un autre café. Ne faites pas attention à moi.

Joan se releva et s’éloigna, nous laissant seuls. Je tournai la tête vers Danny.

- Tu attends quelque chose?
- Est-ce que j’ai fait quelque chose?
- Je ne vois pas quoi.

Il s’assit aussitôt en face de moi, à la place de Joan et fixa ses yeux dans les miens. Malgré mon air peu avenant, je vis un air amusé se dessiner sur son visage. Il ne manquait plus que ça. Maintenant, il se foutait de ma gueule.

- J’ai dit quelque chose de drôle?
- Non. Absolument pas. Tu m’en veux?
- Tu te donne beaucoup trop d’importance!
- Tant mieux. Parce que j’avais la vague impression que tu m’en voulais de ne pas t’avoir encore appelé. Bien sûr, si je te dis que je n’ai pas eu une minute à moi depuis vendredi dernier et que j’attendais de savoir quand j’aurais le temps de te revoir pour t’appeler, tu ne me croiras pas, hein?!
- Effectivement.
- C’est dommage. Parce que j’avais vraiment envie de te rappeler. J’ai passé une excellente soirée vendredi dernier. Vraiment. Je me disais que ce serait bien de remettre ça. Mais visiblement tu n’en n’as pas envie, alors je devrais peut être laissé tomber.

Son regard sur moi ce fit plus intense, son sourire plus prononcé. Et sans même le vouloir, je ne pus réprimer mon propre sourire. Je secouai la tête et but le reste de mon café.

- Je ne peux pas rester. Je vais être en retard au boulot.
- Hum...
- Est-ce que ça veut dire que tu ne m’en veut plus et qu’on va pouvoir se revoir?
- Je ne sais pas! Tu n’auras qu’à appeler! On verra.

Il se releva sans se départir de son sourire et s’arrêta à côté de moi avant de se pencher et de me souhaiter doucement à l’oreille une bonne journée. Je frissonnai et me retint pour ne pas me retourner et le regarder partir. Il devait savoir quel effet il avait sur moi et en jouait.

- Vraiment à croquer!

Joan venait de reprendre sa place en face de moi, les yeux pétillants.

- Et quel fesses! Alors?!!
- Alors quoi?
- Visiblement, il ne s’est pas rebuté de ton air peu aimable! Ca a donné quoi?
- Il m’a dit qu’il souhaitait toujours me revoir. Qu’il n’avait pas eu de temps pour appeler et que si je le voulais toujours, il m’inviterait à nouveau... Un truc dans ce goût là.
- Tu as dis quoi?
- Je lui ai qu’il n’avait qu’à appeler, qu’il verrait bien.
- En même temps, tu ne peux pas vraiment te permettre de l’envoyer bouler... D’ailleurs, en parlant de ça. Pour quelqu’un qui joue un rôle et qui ne fait donc que semblant d’être attiré par ce petit chou, tu m’avais l’air tout de même sacrement remontée!
- Je faisais semblant! Je suis une bonne comédienne!
- C’est ça! Et cette chaire de poule, tu l’as sur commande aussi?!! Tu m’impressionnes!

Elle se replongea dans son café en riant. Joan avait peut être raison, mais je n’étais pas prête à l’admettre. Danny n’était qu’une cible pour moi. Il ne représentait rien d’autre qu’un gros paquet de fric. Et même si je le trouvais craquant, je n’étais pas attirée par lui. Non. Absolument pas. Vraiment vraiment pas... enfin...

YUHU t'as mis une suite!!
jfile lire!! merci!!

vivivivivi
une suite
qu'est ce que tu nous gate dis donc
si on est encore plus sage on aura pelind elong long bout
tres bien cette suite
notre tite isablle se rend compte qu on ne peut pas jouer au chat et a la souris avec Danny sans en laisser des traces

Il ne manquait plus que ça. Maintenant, il se foutait de ma gueule.

j'adore son sens de la répartie à la miss ! Tu as une vraie fana accro à ta fic je te le dis moi !

Roooo vivement demain pour la suite ! Ca y'est elle réalise ce qu'est le charme Taylorien !

- Ca, ça doit être le café, j’imagine!

Cette voix! Nous tournâmes toutes les deux la tête en sa direction. Danny me sourit, son café à la main.

- Bonjour, Isabel.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!

- Tant mieux. Parce que j’avais la vague impression que tu m’en voulais de ne pas t’avoir encore appelé. Bien sûr, si je te dis que je n’ai pas eu une minute à moi depuis vendredi dernier et que j’attendais de savoir quand j’aurais le temps de te revoir pour t’appeler, tu ne me croiras pas, hein?!
- Effectivement.
- C’est dommage. Parce que j’avais vraiment envie de te rappeler. J’ai passé une excellente soirée vendredi dernier. Vraiment. Je me disais que ce serait bien de remettre ça. Mais visiblement tu n’en n’as pas envie, alors je devrais peut être laissé tomber.

Son regard sur moi ce fit plus intense, son sourire plus prononcé. Et sans même le vouloir, je ne pus réprimer mon propre sourire. Je secouai la tête et but le reste de mon café.

REAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!

Décidément le petit Danny...

Je savais bien qu'elle ne resisterait pas au petit Danny...
Il a l'air assez accroché lui aussi...

Vivement la prochaine sortie...

Bon mon mode folie est désactivé...alors Bravo pour cette fic...J'aime beaucoup beaucoup beaucoup ( trois fois encore une fois c'est toujours mieux )

Merci!!!

Il se releva sans se départir de son sourire et s’arrêta à côté de moi avant de se pencher et de me souhaiter doucement à l’oreille une bonne journée. Je frissonnai et me retint pour ne pas me retourner et le regarder partir. Il devait savoir quel effet il avait sur moi et en jouait.

je sais pas si je vais pouvoir m'en remettre j'avais trop l'impression que c'était mon oreille

Vivement la suite !!!

Ah vi j'oubliais ...

C’est ça! Et cette chaire de poule, tu l’as sur commande aussi?!! Tu m’impressionnes!

vraiment trop forte cette joan !!!

super fic et c'est original cette idée de séduire danny pour de l'argent mais je crois qu'elle va se laisser prendre au jeu! une suite

Merci les filles! Tweetie ton smilie Oh My God m'a fait mourir de rire!
Voilà un bout pour aujourd'hui.


Danny se dépêcha de sortir de l’ascenseur et de traverser les couloirs de son service. Il avait déjà près d’un quart d’heure de retard. Rien de terrible en soit, mais suffisamment pour lui valoir des remarques curieuses.

- Tu es en retard!

Danny se retourna et vit Jack arriver derrière lui. Pas de bol.

- Je sais, excuse moi. Mais j’ai été prit dans les embouteillages. On a pas d’affaire?
- Non.
- Alors, j’ai le temps d’aller me servir un café? Je ne survivrais pas à une journée de paperasse sans plus de caféine dans le sang!
- Fais toi plaisir!

Danny rit et regarda son patron prendre la direction de son bureau, avant de lui même bifurquer vers leur salle de repos. Il pensait n’y trouvait personne, mais tomba sur Martin qui buvait tranquillement son café. Il n’avait pas l’air de très bonne humeur, ce qui n’était pas une surprise ces derniers jours.

- Hey! Salut Marty!
- Danny Taylor, nous fait l’honneur d’être parmi nous?! Dis donc!
- Hey, je ne suis quasiment jamais en retard!
- Nonnn... Quasiment jamais! Panne d’oreiller?
- Non. Pause café un peu plus longue que prévu, c’est tout.
- Un rapport avec Miss Café?
- Perspicace même de bon matin!! Je suis très impressionné, Marty!
- Alors, tu l’as vu là bas?
- Ouais... L’accueil n’a pas été très chaleureux.
- Qu’est-ce que tu lui as fait?
- Je n’ai pas eu le temps de la rappeler depuis la dernière fois qu’on s’est vu. Elle a visiblement cru que je ne voulais pas la revoir...
- Bah, c’est vrai qu’en général, quand on ne rappelle pas, c’est que...
- Je sais. Mais là, je n’ai vraiment pas eu le temps. Entre notre dernière affaire et Nicky, j’ai à peine eu le temps de rentrer chez moi prendre une douche!
- Et alors? Elle t’a cru?
- Je crois... Je ne sais pas.
- Tu vas la revoir?
- Aucune idée. Elle m’a dit qu’elle verrait quand je la rappellerais!
- Et tu vas le faire?
- Bien sûr!
- Elle te plais bien, hein?
- Je ne sais pas... elle m’intrigue... Elle est différente. Si... si vivante. J’aime bien le fait de ne jamais savoir ce qui va se passer quand je suis avec elle! C’est grisant.
- Et il ne c’est rien encore passé?
- Non.
- Non?! Je te croyais plus rapide que ça, Taylor!
- Peut être que je n’ai pas envie que ce soit rapide. D’ailleurs, je ne sais même pas si j’ai envie qu’il se passe quelque chose avec elle.
- Comment ça?
- Je l’aime bien.... Mêler le sexe a tout ça, ce n’est peut être pas la meilleur des idées...
- Tu es sûr que tu te sens bien aujourd’hui? Pas un peu de fièvre?!

Ils rirent ensemble alors que Danny se servait une grande tasse de café. Il regarda un peu plus attentivement son collègue et ne résista pas à faire revenir la conversation sur un sujet plus sensible.

- Qu’est-ce qui t’arrive Marty? Un problème avec Sam?

Il vit immédiatement Martin se renfrogner. En plein dans le mille, pensa-t-il.

- On s’est un peu engueulé...
- Quand?
- Il y a vingt minutes... Disons que j’ai fait une réflexion sur sa “liaison” avec Jack qui ne lui a pas beaucoup plu.
- Martin,, tu devrais vraiment passer à autre chose. Si elle a envie d’être avec Jack et bien dis toi que ça t’ouvre de plus grandes perspectives! Tu sais le look, gentil fis à papa ça plaît!!! Tu as encore de l’avenir!
- Merci...
- Non, sérieusement. Ca ne vaut pas le coup que tu te brouilles avec elle pour ça. D’autant plus, qu’au cas où te ne l’aurais pas remarqué, Jessie du service juridique te tourne autour! Et elle est plutôt canon!
- Quoi? Jessie? Nonnnn.
- Mon dieu, Marty! Tu es vraiment aveugle. A ton avis pourquoi elle est si souvent rendue dans notre service?!!
- Parce que tu ne peux pas t’empêcher de faire des conneries pendant les investigations?!! Il faut bien que quelqu’un répare les dégâts derrière toi!!!
- Très drôle!
- Jessie... Tu es sûr?
- Certain, Martin! Et si tu as besoin, je peux trouver une occasion pour faire une connerie qui suffirait à la faire descendre ici!!

Amusé, Danny laissa Martin à sa réflexion et regagna le couloir. En route, il sortit son portable de sa poche et composa un numéro. Il y eut plusieurs sonneries sans réponse avant qu’une voix essoufflée lui réponde.

- J’espère que je n’interromps rien!
- Quoi?! Danny?
- Oui. C’est moi.
- Oh...
- J’avais promis de te rappeler dès que j’aurais le temps. Et là, j’avais cinq minutes.
- C’est comme ça qu’on travaille au FBI?
- Payé à ne rien faire! Exactement!

Il l’entendit rire à l’autre bout du fil et se dit qu’il adorait ça. Elle avait un rire très communicatif.

- Je ne suis pas libre vendredi soir.
- Ce sont des choses qui arrivent!
- Mais, samedi soir par contre, je le suis.
- Et alors? En quoi ça me concerne?
- Tu ne me rend pas la tache facile!
- Tu m’en vois navrée, Danny.
- Très bien, très bien. Bon, je vais me faire plus clair. Veux tu qu’on se voit samedi soir, Isabel? C’est assez clair?
- Oui.
- Alors?
- Non.
- Non?!
- Non. Je ne peux pas.
- Oh... Tu as... un rendez-vous?

A nouveau, il l’entendit rire. Il aurait pu être un peu plus subtil. Se montrer jaloux alors qu’ils ne sortaient même pas ensemble, ce n’était pas franchement ce qu’il voulait.

- Pas vraiment. Sauf si tu appelle servir des steaks frites toute la soirée, un rendez-vous!!! Dans ce cas, j’ai une sacré cote!!!
- Oh... euh...
- Mais on pourrait se voir avant. Manger ensemble et passer une partie de l’après-midi?
- Oui... Oui, c’est une très bonne idée.

Ils se donnèrent rendez-vous dans un petit restaurant près de Central Park et raccrochèrent. Danny sourit. Il ne savait pas pourquoi, ni comment, mais en l’espace de quelques minutes, elle avait réussit à illuminer sa journée...

J'étais encore un peu enretard alors voilà:

Et quel fesses! Alors?!!
- Alors quoi?
- Visiblement, il ne s’est pas rebuté de ton air peu aimable! Ca a donné quoi?
- Il m’a dit qu’il souhaitait toujours me revoir. Qu’il n’avait pas eu de temps pour appeler et que si je le voulais toujours, il m’inviterait à nouveau... Un truc dans ce goût là.

J'ai adoré et puis je l'a comprends

Mais là je suis impatiente de savoir de quoi ils vont parler à ce rendez vous

Je ne suis pas libre vendredi soir.
- Ce sont des choses qui arrivent!
- Mais, samedi soir par contre, je le suis.
- Et alors? En quoi ça me concerne?
- Tu ne me rend pas la tache facile!
- Tu m’en vois navrée, Danny.

Héhéhé j'adore le style ! Je l'adore cette fille et Danny qui marche pas mais qui courre c'est trop !

Shame on me je n'avais pas vu la suite...

Ahh il craque le petit Danny...
Très réaliste ce passage Marty/Danny...
Ah lala...j'aimerais bien que Danny m'appelle pour me dire qu'il n'est pas libre vendredi...

Bon j'ai vraiment vraiment vraiment hate de lire la...alors hophophop

ta fic est géniale, les dialogues sont écrits sont ciselés et l'intrigue est top.

un vrai petit régal !!!!

Ralala j'adore ces moments de complicité entre Marty et le ptit chou, ils sont trop mimi

Danny sourit. Il ne savait pas pourquoi, ni comment, mais en l’espace de quelques minutes, elle avait réussit à illuminer sa journée...

Il est accro

La suite stp c'est trop bien

Merci beaucoup. Je suis ravie que ça vous plaise!

J’y étais. Assise dans ce petit restaurant tranquille. Je l’écoutais me parler de leur dernière enquête au FBI. Il avait vraiment l’air passionné par ce qu’il faisait, comme si il y trouvait sa raison pour se lever le matin. En fait, plus je passais de temps avec lui, plus je me rendais compte que c’était une personne... différente. Probablement plus profonde que ce dont il donnait à croire au premier abord. Si on était attentif, ça se lisait partout chez lui. Sur son visage. Et voilà. Je ne l’écoutais plus vraiment. J’étais perdue dans mes pensées. Examinant avec une attention toute particulière chaque détails de son visage. Sa peau, ses lèvres, ses yeux... Il avait les yeux les plus fascinants, les plus envoûtants que j’avais croisé. Oui. Vraiment magnifiques...

- Je t’ennuie là?!!
- Hein?

Je retirai mon visage de ma main et me redressai, un peu gênée de m’être fait surprendre ainsi.

- Non... non. Pas du tout! J’étais... Bon! Oui. J’ai décroché. Désolée. Mais rien à voir, ça ne vient pas de toi!
- Si. Je ne devrais pas te bassiner avec mes histoires de boulot!
- Non, je t’assures. C’est juste que je me disais que... que tu as l’air vraiment passionné par ton boulot. Tu semble prendre ça... très à coeur. Je trouve ça... rare.
- Pas si rare. Toi aussi tu as l’air de prendre ton boulot à coeur.
- Servir des steaks?!! Crois moi, non!
- Je ne parlais pas de ton activité de serveuse. La photo.
- Ouais! Mais ça ne compte pas! Le jour où je pourrais en vivre, on en reparlera. Pour le moment, on qualifiera ça de loisir.
- C’est dur de démarrer?
- J’imagine que je n’ai pas les bonnes connaissances. Et malheureusement, ça fonctionne beaucoup comme ça. Mais je ne désespère pas. J’y arriverais!
- J’en suis sûr.
- Ah oui et comment? Tu n’as jamais vu une seule de mes photos!
- Oui, mais tu as le caractère pour.
- Merci...
- Je le pense.
- J’espère bien!!!

Et voilà! C’était reparti encore une fois! Il avait de nouveau ce même regard intense fixé sur mon visage. Et comme à chaque fois qu’il faisait ça, je me sentais totalement fondre, hypnotisée. Bon sang, il fallait que je me ressaisisse.

- Et si on réglait la note et qu’on allait profiter de ce beau soleil?! Hein?

Sans attendre sa réponse, je fis signe au serveur qui revint immédiatement avec la note. Sans suivit une bataille ridicule sur qui allait payer le repas et je le laissai faire finalement sous la sacro-sainte excuse de la galanterie. Rapidement nous rejoignimes l’extérieur et je fus heureuse de retrouver un peu d’air frais. Nous avions à peine fait fait deux pas déjà vers le parc qu’il passa un bras autour de ma taille, le plus naturellement du monde. Je fus tentée de m’arrêter immédiatement, surprise par ce geste. Mais après tout, c’était le but techniquement. Il fallait juste que je vire de mon esprit cette idée que ça me plaisait bien.
Après une bonne dizaine de minutes de marche silencieuse dans le parc, je m’arrêtai et m’installa sur l’herbe à l’ombre d’un grand arbre. Il s’assit près de moi et regarda un instant autour de nous.

- Ca faisait longtemps que je n’avais pas prit le temps de m’arrêter ici!
- C’est stupide! C’est l’endroit le plus agréable que vous ayez à New York!
- Vous? Tu n’es pas de New York?
- Non. C’est un crime?
- Absolument pas. Je ne suis pas d’ici non plus.
- Ah oui? Et tu es d’où?
- Floride!
- Oh! Le pays de Mickey!

Il rit et secoua la tête.

- On peut voir ça comme ça! Je n’en sais rien. Je n’ai jamais mit les pieds à Disney world.
- Tu me déçois beaucoup là!
- Je n’en doute pas. Mais alors, toi?
- Sais pas. Je n’y suis jamais allée non plus! Les souris géantes et souriantes, ça m’angoisse!
- Ce n’était pas ma question!
- Ah oui?!!
- Tu es d’où? Dis moi!
- Londres! Peut être qu’il faut que je précise, c’est en Grande Bretagne! Je sais que les américains ont un peu de mal avec tout ce qui ne se trouve pas chez eux!!! La géographie c’est tellement barbant!
- C’est très drôle ça, Isabel! Mais alors tu es ici depuis combien de temps?
- Hum... Un an et quelques mois.
- Pourquoi?
- Mon dieu, c’est un interrogatoire ou quoi?!
- Je m’intéresse à toi, c’est tout!
- Ouais...
- Alors?
- Tu es tenace!
- C’est mon boulot! Si tu as besoin, mets toi à l’aise et je t’écoute.
- A l’aise?

Il écarta un bras pour m’inviter à me poser contre lui. Cette fois, je ne réfléchis pas et le fit, collant mon dos contre lui, le laissant poser sa main sur mon ventre. Est-ce qu’il existait des abonnements pour ça?! Si c’était le cas, j’étais prête à dégainer ma carte bleue sur le champ! Un Danny, c’était bien plus confortable qu’un banc et mille fois plus sexy que le plus moelleux des oreillers!

- Bon, maintenant tu me dis?
- Pourquoi j’ai quitté Londres?
- Oui.
- J’avais juste envie de changer d’air je crois. De voir autre chose. Comme dirait certains, je dois avoir un très grosse tendance instable!
- Qui dit ça?
- Aucune importance.
- Et tu as tout laissé derrière toi?
- ... Je n’ai pas vraiment laissé grand chose derrière moi... Mais ce n’est pas très intéressant.
- Pour...
- ... Tu sais quoi?!
- Non.
- Le dernier pique-nique que j’ai fait ici c’était avec Joan. On a terminé au poste. Ca doit être pour ça que j’ai un bon feeling avec cet endroit!
- Et qu’est-ce que vous aviez fait pour atterrir au poste?
- Elle avait emporté une bouteille de champagne pour fêter sa rupture avec le connard du siècle...
- ... Du champagne pour un pique-nique?!
- C’est Joan! Tout ça pour dire qu’une bouteille de champagne à deux et en plein soleil ça peut avoir des effets désastreux. Ils ont facilement dû nous repérer. Et je crois que le fait que Joan montre son soutien gorge à un des deux flics ne nous a pas vraiment aidé!
- Elle l’a fait?
- Elle l’a fait! Joan n’a peur de rien!
- Et pas toi?
- Il ne valait mieux pas! Je n’avais rien sous mon débardeur!
- Ah oui?
- Je te choque?
- Profondément! Mais je suis sûr que ces deux flics ne s’en serait pas plaint!
- Ecoutes, je ferais le test une prochaine fois et je te dirais!
- Je peux t’aider si tu veux.
- Pour ça, il te faudrait une bonne bouteille de champagne!
- Ca va être difficile alors.
- Pourquoi? Tu es radin?!
- Non. Je ne bois pas.
- Ah oui?!
- Je suis alcoolique.

Et vlan! Dans le mille encore une fois! Bravo Isabel!

- C’est vrai?

Je m’écartai de ses bras et vit un air inquiet passait dans son regard. Il craignait que je le repousse à cause de ça.

- Oui... Ca fait près de dix ans que je n’ai pas touché une goutte...
- Tu sais... Je... je crois que je vais y aller. J’ai encore pleins de chose à faire! On se reverra un de ses quatre!
- Ah... je comprends...
- Quoi?! C’est comme ça que tu réagis?! Je te croyais plus rentre dedans !! Tu n’as pas à en avoir honte! On a tous nos vieux démons!
- Tu me faisais marcher là?!
- Bien sûr! Je voulais juste voir comment tu réagirais si je la jouais rebutée!
- Tu es infecte! Tu le sais?
- Désolée. Mais tu crois vraiment qu’une nana qui pique-nique au champagne oserait te faire un sermon sur ce genre de problèmes?!
- Tu es vraiment une sale môme!

Il m’attira de nouveau dans ses bras pour que je reprenne ma place initiale contre lui. Une bonne partie de l’après-midi passa comme ça, assis l’un contre l’autre là, sous cet arbre. Profitant de cette belle après-midi et discutant de tout et de rien aussi naturellement que si nous faisions ça depuis des années. Je me sentais juste bien comme ça Vraiment vraiment bien. Vers quatre heure, sentant la situation m’échapper et pas très loin de déraper vers un terrain que je ne pourrais plus contrôler, je m’éclipsai, prétextant plusieurs choses urgentes à faire avant de partir travailler. Il me laissa partir, visiblement à regrets et me promit de me rappeler... rapidement cette fois.

Un Danny, c’était bien plus confortable qu’un banc et mille fois plus sexy que le plus moelleux des oreillers!

ça je veux bien le croire t'as pas parler de ses mains qui me font fantasmer

la suite !!!!

il écarta un bras pour m’inviter à me poser contre lui. Cette fois, je ne réfléchis pas et le fit, collant mon dos contre lui, le laissant poser sa main sur mon ventre. Est-ce qu’il existait des abonnements pour ça?! Si c’était le cas, j’étais prête à dégainer ma carte bleue sur le champ! Un Danny, c’était bien plus confortable qu’un banc et mille fois plus sexy que le plus moelleux des oreille

J'en rêve, un danny, central park...

Une suite c'est possible???

la veinarde
J'aimerai bien être Isabel
Rha vi, ses mains, quand tu le décrivais entrain de parler, je l'imaginais les bouger et pis, pencher sa tête .... mamma mia ... j'étais en plein dream


La suite stp
Que je rêve à nouveau

Les souris géantes et souriantes, ça m’angoisse!

c'est vrai en plus !


Je sens qu'elle va pas tarder à tomber dans sa toile bien tissée la petite Isabel !

Ralala la suiteeeee !!!!

Un mois et demi. Un mois et demi, c’est à peu près le temps qui s’était écoulé depuis sa première rencontre avec Isabel. Non. A bien y réfléchir, cela ferait plutôt deux mois. Deux mois donc qu’il l’avait croisé la première fois dans ce café. Deux mois qu’il la revoyait régulièrement. Une, deux fois par semaines. Rarement plus. Il n’avait pas vraiment le temps pour plus. L’été c’était toujours une sale période pour la vie privée. Avec les vacances, on avait deux fois plus de disparus. Entre les mômes qui s’ennuyaient et les touristes qui se perdaient, ils avaient de quoi se marrer! Et avec les congés alternatifs dans l’équipe, il fallait assurer encore plus. Bref, contrairement à ce qu’on pourrait croire, il avait toujours pensé que l’été était la pire période pour la drague et les aventures! Pas de bol.
Donc deux mois, qu’il fréquentait l’irrésistible, un brin timbrée, Isabel. Et deux mois qu’elle continuait à lui glisser dans les mains comme une anguille. Bon. Il l’avait aussi un peu cherché. Il n’avait absolument rien tenté pendant un long moment. Mais maintenant il commençait à se sentir frustré de la voir esquiver chacune de ses approches. Et il savait qu’elle le faisait le plus consciemment du monde. Son sourire, son regard la trahissaient. Et il trouvait ça encore plus attirant. Bon sang, il avait vraiment envie de l’embrasser enfin. Ca en devenait urgent. Comment voulait-elle qu’il reste de marbre quand à chaque fois qu’ils se voyaient, ils se retrouvaient collés l’un à l’autre. Après tout, il était un homme. Et elle était une femme tout ce qu’il y avait de plus attirant... pour ses propres critères en tout cas. En fait, elle jouait. Elle jouait avec lui. Il en était certain. Ce petit jeu du chat et de la souris l’amusait. Elle cherchait peut être à savoir combien de temps il pourrait encore résister. Et bien plus très longtemps, c’était certain.
Elle tourna la tête un instant vers lui. Et voilà. Elle lui envoyait ce même sourire à tomber. Non. Vraiment. Il n’avait encore jamais vu un tel sourire. Un sourire à la Julia Roberts. Oui, c’est ça! Il cherchait la ressemblance depuis un moment. C’était ça. Un sourire à la Julia Roberts. Ca tombait bien. Ils étaient au cinéma. Elle plongea sa main dans le pop corn et reporta son attention sur le film. Le film! Bon sang. Il ne savait même pas depuis combien de temps il avait arrêté de suivre. Il était juste assis dans cette immense salle obscure. Entouré d’inconnus, Isabel sur sa gauche. Après quelques minutes, il l’avait entendu rire. C’est là qu’il avait décroché. Il avait tourné la tête vers elle et aperçut son visage souriant dans le noir. Et là, son esprit avait commencé à vagabonder. Il aimait la voir sourire. Ca la rendait encore plus belle. Et attirante. Et, vraiment, il était de plus en plus attiré par elle. C’est comme ça, qu’il avait dû dévier sur le fait qu’il crevait d’envie de l’embrasser, de la toucher. Et c’est après ça qu’elle s’était retournée vers lui et lui avait sourit.
Et zut! Pourquoi avait-il accepté de la suivre au cinéma?! Pourquoi l’avait-il laissé l’emmener dans un lieu bondé, où un maudit accoudoir viendrait les séparer?! Et pourquoi fallait-il qu’elle soit si absorbée par ce film?!
Agacé, il se cala un peu mieux dans son fauteuil, se tournant à l’opposé d’Isabel et reportant son attention sur l’écran. Reporter son attention sur le film. Se concentrer uniquement sur ça. S’il y arrivait, c’était bon. Plus d’Isabel. Plus d’envie. Plus de désir.
Cinq minutes. Ca devait bien faire cinq minutes qu’il y arrivait. Qu’il ne pensait plus vraiment à elle. En tout cas, cinq minutes qu’il résistait à l’envie de tourner la tête vers elle. Mais, ce film le barbait vraiment. S’il n’avait pas été en plein milieu d’une rangée pleine, il se serait bien levé et embarquait Isabel avec lui pour partir. Partir et passer à sa version du film... Une version un peu plus physique si possible.
Et c’était quoi ça?! Non. Il ne rêvait pas. Elle venait bien de poser sa main sur sa cuisse. Sa main sur Sa cuisse. Il s’arrêta de respirer un instant. Est-ce que le faisait exprès? Est-ce qu’elle avait posé sa main sur lui consciemment?! Est-ce que ça lui déplaisait?! A ça, il pouvait répondre. Définitivement, non. Il essaya de l’ignorer un instant. Mais tout ce qui lui passer à l’esprit maintenant était cette sensation de sa main sur lui. Bon. Maintenant, c’était à lui de faire un geste. Il allait poser sa propre main sur la sienne. Oui. Il allait faire ça. Et... et, non! Elle venait de la retirer pour piocher dans son fichu pop corn. C’était définitif. Cette soirée était un enfer. Pire, une torture. La prochaine fois ce serait dvd à la maison! Pas de discussion possible!
Du mieux, qu’il put Danny essaya de lire l’heure sur sa montre à la lumière de ce maudit film. Encore une heure. Bon sang, il lui restait encore une heure à tenir...

le sourire de mona lisa est une vraie torture pour notre danny

un vrai régal ce passage, le pauvre, il est chaud comme la braise espérons qu'il lui saute dessus !!!

S’il n’avait pas été en plein milieu d’une rangée pleine, il se serait bien levé et embarquait Isabel avec lui pour partir. Partir et passer à sa version du film... Une version un peu plus physique si possible.

Rrrr

Vivement la suite !!!

Elle remplit sa mission à merveille, Isabel

Tiens t'es passé en mode narrateur et plus en 1ere personne ? Ca m'a fait bizarre mais c'est très bien aussi ! J'éspère juste que Isabel va reprendre son histoire car j'adore son franc-parler !
Allé Danny c'est bon de se faire désirer la miss le sait et l'étape calinous n'en sera que meilleure !

J'adore alors encore (en plus ça rime ) !

Tiens t'es passé en mode narrateur et plus en 1ere personne ? Ca m'a fait bizarre mais c'est très bien aussi

Bah oui, je garde la première personne pour le personnage d'Isabel.Mais vu que je veux montrer l'état d'esprit du petit Danny en même temps, je me disais que le contraste pour être pas mal... J'espère que ça ne choque pas trop...

Pour les couche tard, je remet un dernier (gros) bout d'ici une dizaine de minutes...