The Tudors
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Re: The Tudors
Je pense qu'on est sûrs de toute façon d'avoir les 10 épisodes en entier. ET comme le dit très bien Heather, ça reste des scores plutôt bons pour une chaîne comme Showtime. Sans compter le buzz autour de la série.
Edit : côté bonnes nouvelles, la série a été acheté en GB par la BBC2
http://www.digitalspy.co.uk/programming/a45293/showtimes-tudors-head-to-bbc-two.html
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Pour le plaisir des yeux...
JRM chez Ellen la semaine dernière : https://www.youtube.com/watch?v=Auj6AwM72gE
** soupirs **
JRM chez Ellen la semaine dernière : https://www.youtube.com/watch?v=Auj6AwM72gE
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Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Mille merci pour le lien Céline .
Tout simplement renversant !!!
Tout simplement renversant !!!
Leeloo- Enquêtes internes
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Re: The Tudors
Episode 4
Après un troisième épisode au rythme plus lent, tout s'accélère dans ce 4ème épisode qui place une bonne partie des intrigues majeures de la série. Passionnant...
Un épisode de très haut vol qui plante le décor pour la suite. Le cast est toujours aussi impeccable globalement. Bref, j'aime de plus en plus.
Après un troisième épisode au rythme plus lent, tout s'accélère dans ce 4ème épisode qui place une bonne partie des intrigues majeures de la série. Passionnant...
- Spoiler:
Trois storylines majeures dans cet épisode : Henri et Anne Boleyn ; Charles Brandon et Margaret ; Henri, Wolsey et les relations diplomatiques.
On commence par la dernière. Wosley continue sa politique d'influence auprès du roi et la politique d'alliance avec Charles Quint pour la France. Politique victorieuse car un messager vient annoncer au roi la défaite française en Italie et surtout, pour le plus grand plaisir d'Henri, la capture du roi de France !
Le secrétaire d'Henri, emprisonné par Wolsey, est libéré mais sa santé mentale laissant grandement à désirer, on peut dire que Wolsey a réussi sa manoeuvre. A la place, il décide de nommer Cromwell, personnage majeur de la seconde partie du règne, qui fait alors son apparition. Le personnage semble trouble, mystérieux et ce d'autant plus qu'on le retrouve lors d'une réunion de luthériens...
Luthériens qui continuent de faire l'objet de la lutte et de la haine du roi. Ces scènes sur la situation religieuse de l'Europe permettent de faire apparaître Thomas More, malheureusement un peu trop absent à mon goût. Henri a été nommé "Défenseur de la Foi" par le Pape, mais un pamphlet de Luther à son encontre déclenche sa colère...
Mais, les affaires purement politiques sont quelque peu laissées au second plan dans cet épisode qui se concentre davantage sur la relation Henri / Anne. Procédé assez judicieux à mon sens car il montre bien à quel point Henri est comme possédé par Anne, à tel point il a du mal à se concentrer sur les affaires politiques. Il apparaît dans ces scènes assez touchant et maladroit, parfois même drôle comme dans cette scène où on lui annonce la visite d'une "miss Anne" ce qui l'amène à se lever rapidement avec trouble pour être immédiatement déçu par l'identité de sa visiteuse ! Anne Boleyn, elle, continue de feindre son indifférence, tant on la sent, notamment à la fin de l'épisode, troublée par les attentions sincères du roi. Les effors d'Henri sont récompensés par le baiser d'Anne à la fin de l'épisode.
De leur côté, Charles Brandon accompagne la soeur du roi, Margaret (en fait un mix entre les deux soeurs du roi Mary et Margaret) vers le Portugal. Comme on le pressentait dans l'épisode précédent, le voyage en bateau fait éclater au grand jour l'attirance de Charles pour Margaret. La pauvre Margaret qui s'évanouit à la vue de son futur mari, un vieillard malade, boîteux et assez peu délicat. Je dois dire que la scène de la nuit de noces est assez réussie tant elle nous montre l'horreur de la situation de Margaret, qui se retrouve dans un pays étranger, mariée à un homme qui la dégoute et obligée de voir son mariage consommé en présence de la cour, protégée dans son intimité uniquement par un rideau...
L'attirance entre Charles et Margaret apparaît aussi lors d'une très belle scène de danse. En revanche, la fin me laisse bien plus perplexe. D'abord, passons sur la véracité historique du personnage même de Margaret mais son geste est peut-être trop éloigné de la vérité et me laisse un peu circonspecte... De même, autant la perspective d'une relation Charles / Margaret me paraît prometteuse pour les épisodes à venir (en raison de toutes les implications politiques que cela peut avoir), je dois dire que l'actrice qui joue Margaret ne me convainc pas plus que ça. Ce n'est pas tant son jeu que la différence d'âge un peu trop criante entre les deux acteurs qui me gêne un peu.
Enfin, l'épisode met en lumière une fois de plus le caractère impétueux d'Henri. Tout d'abord lors d'une scène de joute durant laquelle le roi oublie de baisser son casque et est blessé par la lance d'un de ses amis. Plus encore dans cette scène où il tente de traverser une mare et finit par manquer de se noyer. Une noyade qui laisse bien mal en point. Mais surtout, à la fin de l'épisode, Henri semble transformé. Il convoque Wolsey et lui dit qu'il a trop longtemps vécu sans penser au futur. Le message est clair, Henri veut un héritier mâle légitime. Il veut divorcer. En quelques secondes, la série a basculé, on rentre au coeur de l'histoire. Avec une furieuse envie de voir la suite...
Un épisode de très haut vol qui plante le décor pour la suite. Le cast est toujours aussi impeccable globalement. Bref, j'aime de plus en plus.
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Episode 4
Bilan : Un épisode qui pose beaucoup de pistes pour le futur, mais qui laisse aussi quelques regrets dans la narration. Des inégalités d'intensité et quelques longueurs malgré un rythme d'ensemble qui fait que l'heure passe rapidement. La série s'installe. Intéressante, nous plongeant véritablement dans ces intrigues de cour, mais il manque quelque chose, ce petit plus pour pleinement exploiter le potentiel que l'on sent.
- Spoiler:
Plus rythmé que le précédent, cet épisode a pour principal défaut de prendre un certain nombre de libertés avec l'histoire et la chronologie que je m'y suis quelque peu perdue en cours de route. Comme l'annonce est faite de la défaite de François Ier à Pavie, nous sommes logiquement en 1525 (avec un ratissage plus ou moins trouble autour). Mais je pense que si les "grands faits marquants" demeurent, le récit qui est fait est très romancé et rend la timeline parfois un peu confuse. Sans doute plus que dans Rome par exemple (sans vouloir opposer les deux séries). Mais mise à part ce constat préliminaire, il y a encore de bonnes choses dans cet épisode qui marque une accélération -ou une rupture- avec le passé.
On retrouve tout d'abord un Henry de plus en plus troublé par Anne Boleyn, dont l'inaccessibilité en raison de son rejet obstiné finit par la transformer en obsession. Une obsession dangereuse qui torture émotionnellement Henry au point de mettre sa vie en danger -lors d'une joute, puis en voulant sauter un étang... L'acteur est particulièrement convaincant pour exprimer la frustration du roi. L'épisode prend le parti de vraiment se concentrer sur cette romance irréalisable. N'étant pas une adepte de ces ressorts scénaristiques quand ils traînent en longueur, j'avoue avoir trouvé certains moments un peu longuets. Reste cependant que l'utilité finale de cette dérive royale rattrappe le tout. Avoir cotoyé la mort amène Henry à réfléchir au roi qu'il fut et à son héritage. Il se rend compte que sa vie très hédoniste, si elle lui a rendu le présent appréciable, n'aura guère d'impact sur l'Histoire. Pire, il laisserait un lourd problème dynastique. C'est donc l'occasion de la rupture. Henry va reprendre les choses en main et retrouver ses rêves de grandeur qu'on avait entre-aperçu dans le premier épisode. Il demande à Wosley de lui obtenir le divorce.
Le cardinal passe encore une fois tout l'épisode à jongler entre les relations diplomatiques complexes, les conseils qu'il distille subtilement à Henry et son effort continuel pour maintenir son influence auprès du roi -comme en lui présentant la soeur de François Ier-, tout en engrengeant tous les bénéfices possibles. Il fait bien cependant de rester sur ses gardes, car on continue de comploter contre lui à la cour et le père d'Anne aide à constituer un dossier à charge qui sera présenté dès que la moindre faille apparaîtra dans la relation de pleine confiance qui règne pour le moment entre Henry et Wosley. Faille que la demande de divorce peut faire naître...
L'ancien secrétaire enfermé par Wosley est libéré, mais sa santé mentale est déficiente, ce qui semble éloigner tout ennui de ce côté-là. Mais c'est l'occasion d'introduire son remplaçant qui obtient du même coup une place au générique pour son rôle futur qui s'annonce : Thomas Cromwell. Un personnage qui semble d'emblée très trouble. Mais cette impression se confirme lorsqu'on le retrouve ensuite en compagnie de Luthériens. Alors que dans le même temps, Henry récolte les réactions à son ouvrage. Le pape le félicite en le nommant "Fidei Defensor". Mais Luther n'apprécie guère et se fend d'une réponse particulièrement acerbe qui bouscule quelque peu Henry et l'énerve encore plus. Ces propensions à la violence sont récurrentes chez ce personnage qui à chaque fois qu'il est contrarié fait preuve d'une spontanéité violente pas toujours très contrôlée -que Anne ne fait véritablement qu'exacerber sans la créer.
Parallèlement, Margaret et Charles sont en route pour le Portugal. A l'image du reste, cela donne une storyline assez mitigée, qui traîne parfois en longueur, avec pourtant des moments extras. Destinée à épouser un vieux roi acariâtre er guère avenant, on comprend sa mine horrifiée et même son évanouissement. Tout comme logiquement, un rapprochement s'opère entre elle et Charles, sur le bâteau qui les conduit au Portugal. Les provocations de Charles font souvent mouches, avec ces piques assez osées, et la scène de la danse est très bien menée et entraînante. L'horreur du mariage et de la consommation immédiate quasiment devant la cour glace le téléspectateur. Mais ensuite, la série tombe dans la surenchère : Margaret étouffe son mari avec un oreiller. Au-delà des libertés historiques, je m'interroge sur la nécessité d'expédier ainsi cette histoire après s'y être attardé. Charles et Margaret : quel futur pour quel intérêt réel ? (même si l'on devine la complexité politique sous-jacente)
A noter que l'épisode offre de manière assez nouvelle plusieurs scènes plus légères, voire drôle telle la réaction de Henry quand on lui annonce l'arrivée d'une "Miss Anne..." mais pas Boleyn ^_^. Ou encore la discussion entre Thomas More (trop absent de l'épisode) et Wosley lors de la joute.
Bilan : Un épisode qui pose beaucoup de pistes pour le futur, mais qui laisse aussi quelques regrets dans la narration. Des inégalités d'intensité et quelques longueurs malgré un rythme d'ensemble qui fait que l'heure passe rapidement. La série s'installe. Intéressante, nous plongeant véritablement dans ces intrigues de cour, mais il manque quelque chose, ce petit plus pour pleinement exploiter le potentiel que l'on sent.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
Ah lala ... j'ai hâte de pouvoir voir cette série..
j'aimerais bien qu'elle passe rapidement sur le câble ...
j'aimerais bien qu'elle passe rapidement sur le câble ...
Scully- Président des USA
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Re: The Tudors
Episode 5
Avis
Un épisode assez sombre, qu'on suit avec intérêt malgré une storyline plus faible et toujours ces incohérences chronologiques sur le plan international...
Dans l'ensemble, ça reste quand même très intéressant. D'autant plus que le cast est décidément quasiment parfait. JRM continue à camper un Henri assez véridique, et il est excellent dans les scènes de colère ou lorsqu'il laisse éclater son caractère impétueux, fier et quelque peu inconstant. Mention spéciale aussi à Maria Doyle Kennedy. A suivre donc.
Avis
Un épisode assez sombre, qu'on suit avec intérêt malgré une storyline plus faible et toujours ces incohérences chronologiques sur le plan international...
- Spoiler:
La décision d'Henri semble arrêtée quant à son mariage avec Catherine d'Aragon, il veut faire annuler son mariage en prétextant que celui-ci n'a jamais été valide. Il charge ainsi Wosley de réunir en secret un concile avec les dignitaires ecclésiastiques du royaume. Malheureusement, rien ne se passe comme Henri le souhaite. En effet, les membres de ce concile ne sont guère dupes des réelles intentions du roi et font savoir à Wosley que le mariage, validé par une dispense papale, ne peut être rompu à moins d'une dispense du Pape lui-même. On sent bien dans cet épisode que la position de Wosley commence doucement à s'affaiblir, notamment lorsqu'Henri lui fait comprendre que pour sa propre sécurité, il serait utile que le mariage soit annulé...
Thomas More quant à lui se révèle également hostile au mariage et fait savoir à Wosley les implications terribles qu'une telle décision peut avoir sur le plan intérieur et international. Mais, malgré l'affection et le respect qu'éprouve Henri pour More, on sent bien que c'est à Wosley qu'il accorde toute sa confiance. En effet, lorsque Thomas lui demande ce qu'il fera si le pape refuse de dissoudre le mariage, Henri lui répond de telle façon qu'on peut légitimement douter de sa sincérité.
Mais là où l'histoire du divorce est très bien traitée, c'est du côté de Catherine d'Aragon tant Maria Doyle Kennedy est époustouflante. Elle campe avec talent une Reine digne et terriblement émouvante comme lorsqu'elle doit faire ses adieux à sa fille et surtout dans cette scène où Henri lui annonce en personne la fin de leur mariage. Catherine refuse de se laisser mettre de côté, continuant avec dignité à exercer ses fonctions, nulle dupe de l'attirance d'Henri pour Anne Boleyn. De même, l'épisode pose les galons d'un futur affrontement Wosley / Catherine qui s'annonce passionnant.
Du côté d'Anne et Henri, celle-ci continue dans un premier temps à rejetter le roi. Ainsi, lorsqu'Henri, fou de colère, débarque chez Anne et lui propose de devenir sa "maîtresse en titre", celle-ci refuse, se disant même insultée par une telle proposition. Mais ses sentiments ne la laissent pas refuser pour autant l'amour du roi. Leur liaison semble bel et bien débuter, ceci même si Henri lui promet de ne pas consommer leur relation avant le mariage (connaissant le temps que ça lui prendra pour obtenir le divorce, je reste dubitative quant à la validité de cette promesse ).
Côté alliances internationales, c'est là que le cadre chronologique est peu respecté. L'épisode marque le délitement des relations entre Charles Quint et Henri après la joie de l'épisode précédent. Henri apprend tout d'abord que Charles a relâché François Ier et que le roi espagnol a rompu sa promesse de mariage avec Mary, sa fille. La caractère colérique d'Henri, particulièrement mis en valeur dans cet épisode, apparaît alors quand Henri, vexé et blessé, envisage...un nouveau rapprochement avec la France ! Mais la situation se complique encore davantage quand on apprend à la fin de l'épisode que Rome a été saccagé et le Pape fait prisonnier...
Autre aménagement chronologique, celui qui concerne le fils "bâtard" d'Henri qui, après avoir été fait duc au début de l'épisode, meurt à la fin de l'épisode, âgé de 3 ou 4 ans. Quand on sait que le véritable fils est mort vers 18-20 ans...sans doute l'occasion était trop belle pour rajouter à la dimension dramatique de l'épisode et au besoin d'Henri de divorcer. On peut sans doute le regretter.
Autre déception de l'épisode, c'est la relation Margaret / Charles Brandon. On apprend que ceux-ci se sont mariés avant leur retour en Angleterre, et évidemment à l'insu du roi. Si la situation donne lieu à une scène très intense entre Margaret et son frère (JRM est décidement époustouflant), la scène suivante entre Margaret et Charles est franchement...grotesque. Une Margaret ivre qui hurle sur Charles (de moins en moins convaincue par le jeu et l'âge de l'actrice ) qui finit par une scène de sexe assez peu subtile. Dommage. La storyline aurait été bien plus intéressante si on avait senti un véritable amour, profond et doux, entre les deux personnages. On a plus l'impression d'une attirance bestiale entre les deux. Je ne suis pas franchement convaincue. Dommage pour Henry Cavill qui mériterait une meilleure histoire et une meilleure partenaire !
Et comme décidément Henri, déjà submergé de problèmes, n'est pas franchement aidé par ses amis, on assiste à ce que je pressentais depuis un ou deux épisodes, à savoir l'attirance entre Thomas Tallis et Crompton. Là, j'attends avec impatience pour voir comment cette relation homosexuelle sera traitée.
Dans l'ensemble, ça reste quand même très intéressant. D'autant plus que le cast est décidément quasiment parfait. JRM continue à camper un Henri assez véridique, et il est excellent dans les scènes de colère ou lorsqu'il laisse éclater son caractère impétueux, fier et quelque peu inconstant. Mention spéciale aussi à Maria Doyle Kennedy. A suivre donc.
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
J'ai prévu de le regarder ce soir.
Mais comme on avait dit qu'on surveillerait l'audience, en ce qui concerne dimanche soir :
62. The Tudors (s01e05) : 592.000
(et le s01e04 : 601.000 -la semaine d'avant)
On dirait que ça s'est stabilisé.
Mais comme on avait dit qu'on surveillerait l'audience, en ce qui concerne dimanche soir :
62. The Tudors (s01e05) : 592.000
(et le s01e04 : 601.000 -la semaine d'avant)
On dirait que ça s'est stabilisé.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
Ca c'est une bonne nouvelle !
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Episode 1.06
Sans être particulièrement transcendant, l'épisode est correct, alternant quelques effets excessifs, mais également des scènes retranscrivant très bien les coulisses des pouvoirs en ce début du XVIème siècle.
- Spoiler:
- Un épisode relativement moyen qui scelle la chute progressive et attendue de Wosley.
Devant ses problèmes à obtenir l'annulation rapide exigée par le roi de son mariage avec Catherine d'Aragon, le destin de Wosley s'était fixé durant l'épisode précédent où, déjà, Henry le menaçait à demie voix en cas d'échec. La conjoncture des évènements et l'alliance de tous les ennemis acquis par Wosley allaient porter un coup fatal à la position du cardinal. Il tente de reprendre la main de manière illusoire, lorsqu'il se rend en France pour signer un nouveau traité d'alliance avec François Ier. Il caresse le secret espoir de profiter de la détention du roi pour se voir conférer ses pouvoirs de facto, et surtout être alors en mesure d'accéder aux exigences de Henry. Il décide pour cela d'organiser un conclave à Paris. Mais sa position est déjà fragilisée au-delà du récupérable et toutes les animosités collectionnées au fil des ans se font jour.
Devant se rendre en France pour la signature du Traité, il abandonne la Cour et l'oreille du roi à un Thomas Cromwell de plus en plus influent et à la famille d'Anne Boleyn qui sent arriver le moment tant préparé et attendu. L'emprise d'Anne sur le roi est très forte. Cependant, si elle continue de se prêter aux jeux de pouvoir de sa famille, on la sent plus réticente, s'étant elle-même attachée au roi. Anne glisse quelques anecdotes peu aimables sur Wosley et sa qualification de "silly girl", mais c'est surtout en espérant la rapide annulation du mariage de Henry qu'elle est efficace. Car il n'est plus vraiment question d'une "vie dans le péché" pour l'homme qui aurait épousé la femme de son frère ; désormais, Henry s'affiche avec Anne, et surtout ses plans de futur à ses côtés se précisent. Il s'agit de rompre son union avec Catherine pour pouvoir épouser Anne.
L'entreprise visant à retourner Henry contre Wosley se dévoile peu à peu. Le père d'Anne met en avant un vaste système de détournement de fonds au profit de l'homme d'Eglise, tandis qu'est remise en cause la réelle volonté de Wosley d'obtenir l'annulation du mariage. Homme de l'ombre qui s'affirme, Thomas Cromwell propose son propre réseau d'influence au service du roi pour obtenir la sanction du Pape. Un Pape qui a été libéré par Charles Quint, ce qui scelle les derniers espoirs de Wosley. Même s'il est sous l'influence de l'empereur, il est à nouveau libre. Sous quel prétexte peut-il réunir le conclave annoncé afin d'en finir avec le mariage de Henry ? Ce dernier accepte l'offre de Cromwell et envoie deux courriers très osés au Pape, surtout particulièrement révélateur de sa passion pour Anne Boleyn. Wosley intercepte et lit ces courriers. Mais, étrangement, il est surpris que l'élue du roi soit cette intrigante, fille de ses ennemis les plus virulents. Il pressent déjà la manoeuvre visant à l'atteindre. Mais il n'a plus vraiment les cartes en main. Vainement, il se tourne vers le seul qui puisse encore lui témoigner une certaine loyauté, Thomas More. L'invocation d'une alliance "entre humanistes" ne convaint guère le futur chancelier qui préfère se défausser et rester hors de l'affrontement.
En Angleterre, les intrigants de la famille d'Anne s'allient à un Charles Brandon amer, toujours en disgrâce, dans le but commun de faire tomber Wosley. L'échec du cardinal en France est orchestré. François, bien trop avenant durant tout l'épisode, révèle ses arrières pensées en venant rendre visite à un Wosley dépité : aucun prélat n'est venu à sa réunion, qui constituait sa dernière chance de satisfaire le roi. "La roue tourne", lui lâche le roi de France envisageant déjà sa revanche contre Charles Quint. Mettre à terre Wosley semble être la priorité de la plupart des personnages qui gravitent dans cet épisode, avec un empressement unanime. Le cardinal perd peu à peu sa contenance et la maîtrise de lui-même, en même temps que celle des affaires du royaume lui échappe. La scène finale, où il revient sans avoir obtenu l'annulation conclut la fin de son "règne". Henry, au côté d'une Anne de plus en plus présente, l'écoute impassible tenter de s'expliquer. Nous n'avons pas besoin d'entendre les propos échangés. Le poème choisit pour être récité en fond sonore, écrit par l'ancien amant poète d'Anne, est plus illustratif.
Parallèlement, l'épisode marque le retour en grâce de Charles, grâce à l'intervention de la famille d'Anne. Henry laisse exploser sa colère, démontre encore une fois ses penchants pour la violence, mais au fond tout se termine comme prévu... Un dernier bras de fer permet de placer derrière eux ce mariage conclu sans l'autorisation de Henry. Comme toujours, l'orgueil du roi et ses excès demeurent versatiles.
Enfin, la reine ne reste pas inactive de son côté. Isolée à la Cour, où si elle a toujours été l'ennemie de Wosley, elle devient également celle du réseau d'influence qui se tisse dans l'entourage de Henry grâce à Anne. Elle prend donc contact avec l'ambassadeur impérial, l'informant des projets d'annulation du roi -encore tenus secrets-. Le Pape actuellement sous la coupe de Charles, on devine ici un moyen de pression efficace, si le sort de Catherine d'Aragon importe réellement à l'Empereur. Mais parallèlement, la blessure de la reine est de plus en plus évidente comme Anne prend peu à peu ses aises à la Cour. Le roi lui donne des cadeaux en public ou lui témoigne d'une grande affection (de quoi écoeuré de la chasse ce pauvre Compton). Menacée comme elle ne l'a jamais été, Catherine s'efforce d'imposer une distance et son rang à cette servante parvenue, mais sans y réussir, trop troublée pour pleinement s'affirmer.
Bilan : L'épisode se clôt de manière symbolique sur un Wosley tentant vainement de rendre des comptes à Henry aux côtés duquel se tient ostensiblement une Anne très intrigante. L'annulation du mariage n'est pas encore en vue -l'envoyé au Pape, avec ces lettres relativement provocatrices et guère diplomatiques (encore moins pieuses, étrange paradoxe alors que la demande d'annulation se fonde sur le Lévithique), aura-t-il plus de chance. Cependant, le roi s'est désormais dégagé de l'influence de Wosley pour se retrouver dans celle de la nébuleuse qui gravite autour des Boleyn.
Sans être particulièrement transcendant, l'épisode est correct, alternant quelques effets excessifs, mais également des scènes retranscrivant très bien les coulisses des pouvoirs en ce début du XVIème siècle.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
Episode 7
Bilan : Un épisode marqué par l'épidémie de suette (ce qui nous situe en 1528 d'après Wikipedia) qui lui confère une atmosphère lourde très particulière, mais qui est plutôt une réussite dans sa retranscription. Cela suspend quelque peu les storylines, tous les protagonistes étant soudain comme rattrapé par cette maladie qui les dépasse. On rompt le rythme pour un résultat assez convaincant.
- Spoiler:
- Un épisode presque de transition qui bouscule les priorités des personnages. En effet, une épidémie de sweating sickness ('suette' en français) frappe durement l'Angleterre. Le premier touché, le premier mort de l'épisode est Compton que l'on découvre agonisant en ouverture de l'épisode. Un personnage connu, mais sans être majeur, décès conçu pour interpeler le téléspectateur, mais qui va aussi servir de fil conducteur via la tristesse de Thomas Tallis se rendant sur la tombe de son amant. Il composera pour lui un morceau de musique émouvant qui clôturera l'épisode, tous les survivants de la Cour réunis dans l'église pour honorer leurs morts, symbolisés par ces places restées vides sur les bancs. L'ombre mortelle de cette maladie qui peut frapper en quelques minutes, dont personne ne sait vraiment grand chose à l'époque, plane sur tout l'épisode.
Même avant que l'épidémie ne frappe Londres, Henry n'est pas tranquille, fébrile, vérifiant ses multiples remèdes et les conseils médicaux contradictoires issus de la sagesse populaire ou de son médecin personnel, qui concrètement ne doit guère s'y connaître mieux que tous ses patients. Il envoie Catherine voir leur fille, loin du centre de l'épidémie, et ordonne également à Anne Boleyn de quitter Londres... La Cour se désertifie, chacun s'isole. Moins il y a de contact, moins il y a de chance de contamination. L'épisode réussit très bien à capter la fébrilité générée par la maladie, l'atmosphère lourde empreinte de mort, avec les cadavres qui s'accumulent, les vivants ne tenant pas le rythme funeste... Des gigantesques charniers s'étalent dans la fumée des bûchers.
Dans cette paranoïa épidémique, Henry finit par quitter Londres pour aller s'isoler totalement, refusant même qu'un serviteur s'approche de lui. Jonathan Rhys Myers retranscrit très bien cette rage d'impuissance contre la maladie, mais en même temps, cette soif de vie qui les fait la battre, comme lorsque Henry se met à faire des pompes au milieu de la nuit. S'il ne contracte pas la maladie, il en va différemment pour Anne. La simple idée de la perdre rend le roi fou d'inquiétude. Les médecins déclarent Anne condamnée, mais finalement, elle réussit à survivre. Wosley tombe également malade, resté à Londres pour s'occuper des affaires d'un royaume qui sans souverain vire peu à peu à l'anarchie, n'étant plus administré par personne. La vie s'écoule au ralenti dans l'attente de la fin de l'épidémie. S'il n'est pas effrayé comme Henry par la mort, Thomas More analyse ce mal à la lumière de la Réforme qui étend peu à peu son influence en Europe.
Cette quasi suspension des activités du royaume fige évidemment les différentes affaires en cours, en particulier la question de l'annulation du mariage de Catherine et Henry. Tandis que la Reine reçoit le soutien de son neveu Charles Quint, Henry envoie deux émissaires transmettre sa demande au Pape. La requête allie diplomatie et menaces, soulignant la volonté du roi d'aller au bout de son projet quelque soit le prix. Devant satisfaire, ou du moins ménager l'Empereur, tout proche, comme le roi d'Angleterre, le Pape n'accède pas à la demande de Henry, mais lui délègue un légat qui aura le pouvoir de prononcer l'annulation... si la session où la question sera posée, qui se tiendra en Angleterre, convainc le légat d'arriver à cette conclusion. Une façon pour le Pape de se défausser en gagnant du temps et en ne fâchant personne.
Bilan : Un épisode marqué par l'épidémie de suette (ce qui nous situe en 1528 d'après Wikipedia) qui lui confère une atmosphère lourde très particulière, mais qui est plutôt une réussite dans sa retranscription. Cela suspend quelque peu les storylines, tous les protagonistes étant soudain comme rattrapé par cette maladie qui les dépasse. On rompt le rythme pour un résultat assez convaincant.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
Déjà des images de la saison 2...
Voici donc une preview : https://www.youtube.com/watch?v=RaK6uzZFOTo
J'ai hâte !
Voici donc une preview : https://www.youtube.com/watch?v=RaK6uzZFOTo
J'ai hâte !
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Entendu sur Europe 1 à l'instant : la série a été achetée par Canal +. Diffusion en 2008.
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Alala, vivement la saison 2.
Merci pour le lien Céline
Même si la série n'aura pas tenu toutes ses promesses et si certains épisodes m'auront un peu déçu (sans doute que j'en attendais trop) -et d'autres bluffée-, c'est resté une immersion très agréable et intéressante dans l'Angleterre des Tudors et d'Henry VIII.
Merci pour le lien Céline
Même si la série n'aura pas tenu toutes ses promesses et si certains épisodes m'auront un peu déçu (sans doute que j'en attendais trop) -et d'autres bluffée-, c'est resté une immersion très agréable et intéressante dans l'Angleterre des Tudors et d'Henry VIII.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
Je ne sais pas si tu as entendu Alain Carrazé sur Europe 1 après ? Il a parlé de la série en disant que c'était une sorte de 21 Jump Street....
Je n'ai pas un souvenir très précis de cette série, mais franchement, je ne vois par le rapport !
Je n'ai pas un souvenir très précis de cette série, mais franchement, je ne vois par le rapport !
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Ayant décidé d'être très zen, et parce que chroniquement les séquences les "avis éclairés de notre spécialiste en séries Alain Carrazé" au mieux m'exaspèrent, au pire m'énervent franchement, j'ai éteint la radio sitôt son arrivée. Désolée, je ne peux plus ne serait-ce que le supporter une ou deux minutes dans cette émission. Ca devient un réflexe instinctif.
21 Jump Street, c'était bien la série avec Johnny Depp avec des flics infiltrés dans des lycées pour combattre les trafics de drogue ?
Euh... Quel rapport avec les Tudors ? Il a développé et expliqué pourquoi il dressait un tel parallèle ? Pour le côté "jeune et sexy" d'une partie du cast ?
Bon, je vais aller chercher le podcast de l'émission alors. Même si ça va sans doute m'énerver, je ne comprends pas là.
21 Jump Street, c'était bien la série avec Johnny Depp avec des flics infiltrés dans des lycées pour combattre les trafics de drogue ?
Euh... Quel rapport avec les Tudors ? Il a développé et expliqué pourquoi il dressait un tel parallèle ? Pour le côté "jeune et sexy" d'une partie du cast ?
Bon, je vais aller chercher le podcast de l'émission alors. Même si ça va sans doute m'énerver, je ne comprends pas là.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
Oui c'est ça. Je pense que c'est par rapport à la jeunesse et au côté très séduisant du cast. Il a notamment parlé du fait que le roi draguait toutes les filles.
Mais de là à comparer...ça me paraît très très réducteur.
C'est vrai qu'Alain Carrazé...
Heather, n'écoutes pas, il a parlé de Weeds en plus...
Mais de là à comparer...ça me paraît très très réducteur.
C'est vrai qu'Alain Carrazé...
Heather, n'écoutes pas, il a parlé de Weeds en plus...
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Début de la saison 2 le 30 mars sur Showtime !
En prime, une affiche promo...
En prime, une affiche promo...
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Cette affiche est très belle esthétiquement. Ils font toujours des posters très classes sur Showtime.
Comme cadeau du réveillon, histoire de donner envie de passer en 2008, la bande-annonce de Showtime : https://www.youtube.com/watch?v=RaK6uzZFOTo
Comme cadeau du réveillon, histoire de donner envie de passer en 2008, la bande-annonce de Showtime : https://www.youtube.com/watch?v=RaK6uzZFOTo
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
Merci pour la vidéo
Teaser très alléchant en effet
Ils auraient juste pu mentionner Maria Doyle Kennedy...
Teaser très alléchant en effet
Ils auraient juste pu mentionner Maria Doyle Kennedy...
Re: The Tudors
Décidément, ce teaser, je ne m'en lasse pas...
Je viens de trouver ce nouveau teaser. https://www.youtube.com/watch?v=4Ej3HCuYNGY
Showrunner, tu seras ravi (et c'est mon cas aussi d'ailleurs ) d'y voir Maria Doyle Kennedy.
Pas de doute, la saison 2 s'annonce...intense. Dans tous les sens du terme.
Je viens de trouver ce nouveau teaser. https://www.youtube.com/watch?v=4Ej3HCuYNGY
Showrunner, tu seras ravi (et c'est mon cas aussi d'ailleurs ) d'y voir Maria Doyle Kennedy.
Pas de doute, la saison 2 s'annonce...intense. Dans tous les sens du terme.
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Merci Celine
Vous allez voir qu'avec tout ça, la grève des scénaristes, on ne va (quasiment) pas la voir passer.
J'espère en tout cas que cette saison sera celle de la maturité. J'ai gardé quelques réserves pour la saison 1 que j'espère voir un peu corrigé.
Vous allez voir qu'avec tout ça, la grève des scénaristes, on ne va (quasiment) pas la voir passer.
J'espère en tout cas que cette saison sera celle de la maturité. J'ai gardé quelques réserves pour la saison 1 que j'espère voir un peu corrigé.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
On se rapproche doucement du début de la saison 2 et une nouvelle vidéo est sortie il y a quelques jours.
Royal cast of characters - saison 2
Royal cast of characters - saison 2
Céline- Directeur Adjoint
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Re: The Tudors
Merci pour le lien Céline
Ca donne très envie.
Quand est-ce que la série reprend exactement ? Comme c'est Showtime, on aura sans doute des preair pour les premiers épisodes qui fuiteront.
Ca donne très envie.
Quand est-ce que la série reprend exactement ? Comme c'est Showtime, on aura sans doute des preair pour les premiers épisodes qui fuiteront.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: The Tudors
Le season premiere est apparemment prévu pour le 30 mars. Je n'avais pas pensé aux preair tiens !
Céline- Directeur Adjoint
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