FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace }
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In Security : L'affaire Zerban [complète]

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Message  Hio-Tin-Vho Ven 11 Mai - 12:28

Il ne s'agit pas d'une nouvelle fanfiction sur Wat mais une nouvelle série dont j'ai eu l'idée et donc je vous dévoile ici le scénario du premier épisode. Cette série s'attachera à la vie des agents WSP, Witness Security Program ou Programme de protection des témoins. Mais rien ne sert de trop parler rentrons dans le vif du sujet et bonne lecture. J'espère que cela vous plaira.


"Afin de lutter contre les chefs de gang, les dealers de drogue ou les groupes terroristes, certaines personnes sont amenées à témoigner.

Mais ce témoignage peut parfois leur coûter la vie.

Afin d’assurer leur protection, aux Etats-Unis, elles sont confiées au Witness Security Program WSP. Des agents triés sur le volet et donc l’unique but est d’assurer leur défense sont chargés de leur mission. Ils organisent, planifient et préparent tout les éléments nécessaires à cette mission.

Quand enfin les témoins sont confiés aux Marshalls fédéraux qui les protégeront jusqu’au procès, leur mission est remplie. Mais parfois il arrive qu’il y est des inconvénients.

Voici leur histoire."


Dimanche 1er avril 2007 9H00 Federal Plaza service du WSP

« - Et moi je te dis que ce n’est pas possible.
- Mais c’est incroyable avec toi. Il faut toujours que tu conteste.
- Non c’est une évidence. C’est dans le dictionnaire. K-Way est une marque tu ne peut pas utiliser une marque dans le jeu. De plus je sais ce que tu veux tu essaie à tout prix de placer deux lettres à forte valeur.
- Eh écoutes c’est toi qui à voulu jouer avec le vocabulaire français alors me cherche pas. Avec des tas de trucs j’aurais casé un W et Y en anglais. Même Whiskey par exemple. Mais monsieur veut faire son intéressant.
- Ben si on ne fait pas dans l’originalité cela n’a aucun intérêt.
- Bon ben puisque c’est comme ça on va prendre un arbitre. Nathan qu’est-ce que tu en penses ? K-Way cela marche ou pas ?
- Ce que j’en pense ? Je pense que vous avez autre chose à foutre que de jouer au scrabble dans un immeuble fédéral. Non ?
- Mais c’est calme en ce moment !
- Et la montagne de dossiers qui sont sur votre bureau ils vont s’envolé tout seuls peut-être ?
- On a le temps, non. Et puis que je saches tu ne l’a pas fait ta paperasse.
- Si justement ce matin.
- Mais à quelle heure ?
- 6 heures du mat. Cela aide d’avoir un petit garçon à envoyer pour un voyage scolaire.
- Ah mais non c’est pas du jeu si tu as des aides.
- Pas de discussion je veux que cette pile de dossiers disparaissent de ma vue avant ce soir.
- Je crains devoir repousser vos ambitions jeunes gens. »

La scène se passait un matin de printemps. À l’étage du programme de protection des témoins. Trois jeunes gens étaient installés à la table centrale. Bien sûr deux d’entre eux jouait au scrabble tandis que le dernier lisait son journal. Jusque là des choses très ordinaires pour des agents fédéraux. Jusqu’à qu’un autre un peu plus âgé et charismatique que les autres viennent cloturer la conversation. Tout ce beau monde était l’équipe de Nathan Coen. Et l’homme qui arrivait leur patron, le directeur Adrian Show. Il venait sans doute annoncer une mauvaise nouvelle.

« - Monsieur.
- Restes assis Nathan . Nous venons d’avoir un message de la sécurité intérieure il y a une heure. Connaissez-vous Aben Bousan.
- Il dirigeait une cellule terroriste dans les balkans du temps des guerres de yougoslavie. Dans une moindre mesure il pourrait être le pendant musulman et bosniaque des sinistres hommes de Mladic le sanguinaire boucher de Sebrenica. »

Adrian regarda Maya Shulina avec un regard plein de surprises et d’admiration puis il se tourna vers Nathan et lui posa un tout autre regard plus proche du reproche et de la réécrimination. Lui remarqua se regard et s’empressa de répondre.

« - Eh c’est elle la spécialiste des réseaux pas moi.
- En tout cas Aben Bousan à bien vite quitter la Yougoslavie. Il a continué à professer un peu partout en europe. La guerre Bosniaque l’a renforcé dans son islam intolérant et guerrier. Puis juste avant la chute des talibans il a passé un long séjour en Afghanistan.
- Un stage auprès d’Al Qaïda ?
- Cela se pourrait. C’est en tout cas la supposition de la sécurité intérieure.
- Elle voit des complots partout de toute façon la sécurité intérieure.
- Gabriel !
- Non l’agent Luz à raison. Je me méfies grandement des propos de la sécurité intérieure. Mais là je suis bien obligé de faire avec.
- Mais pardonnez moi cette objection monsieur mais en quoi cela concerne une équipe du WSP cette affaire ?
- Il y a environ un mois ils ont eu des contacts de plus en plus assurés avec un homme. Un certain Michal Zerban. Officiellement c’est un industriel Yousgoslave, ou plutôt serbe comme on dit désormais, qui aurait des contacts économiques avec le proche-orient.
- Et officieusement ?
- Officieusement Zerban s’est fortement rapproché d’Qaedat al-jihâd.
- La base de la Guerre Sainte. Aussi l’ancien nom d'Al Qaïda
- C’est cela agent Luz. Qaedat al-jihâd est l’organisation enfin ce que la sécurité intérieure appelle l’organisation de Aben Bousan. Il en serait même devenu leur financier.
- Et donc pour nous... je ne vois toujours pas ?
- Et bien tout simplement Michal Zerban serait prêt à témoigner contre Bousan. Ils nous l’amènent aujourd’hui. »


Dernière édition par le Lun 15 Oct - 10:50, édité 1 fois
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Message  Hio-Tin-Vho Sam 12 Mai - 15:28

Voici la suite.

Dimanche 1er avril 2007 9H30 Federal Plaza service du WSP

Ils avaient fait vite. S’il y avait une qualité dont disposait les agents de la sécurité intérieure c’était bien la réactivité. Et puis il suffisait qu’ils disent quelque chose pour qu’ils le fassent. Mais cette situation ambigüe gênait au plus haut point Nathan Coen. Il avait toujours du mal lorqu’on lui forçait la main. Surtout quand il s’agissait d’une autre agence. C’était une question de principe. Il ne faisait confiance qu’en ses hommes et ses réseaux. C’est ainsi que l’on sauve la vie d’un témoin.

Dans la salle d’interrogatoire, derrière la vitre sans tain, un homme d’une quarantaine d’années, peut-être un peu plus, venait d’être assis. Il portait des menottes aux poignets et des agents gardaient l’entrée. Un dispositif impressionnant, trop impressionnant. Zerban avait la machoîre carrée et le front prononcé. Il avait aussi des sourcils épais et des mains de bucheron. Loin du stéréotypes du sex-symbol donc. Zerban faisait désormais dans le négoce. Une carrure pareil devait impressionné ses ennemis ou conccurents. Pourtant il restait habillé d’un costume gris clair et une cravate rouge, qui devaient sortir d’un grand couturier, alors qu’il s’agissait tout de même d’un soutien à un groupe terroriste. Nathan se l’avouait à lui même. Ce genre de prévenance signifait que la sécurité intérieure avait déjà fait son choix.

Afin d’éviter d’être trompé par des mots dans une autre langue qu’il prononcerait, Nathan alla interroger l’homme avec Gabriel. Ce dernier ne parlait pas de langues slaves mais il lui dit qu’il suffisait qu’il potasse un peu pour comprendre quelques mots et ainsi décoder son langage. Sur ce point Gabriel étonnerait toujours son patron.

Ils s’approchèrent tout deux de la porte de la salle d’interrogatoire mais à leur arrivée les deux agents à proximité firent barrage pour leur en enmpêcher. Heureusement très vite une femme derrière eux dit :

« - Laissez ils sont avec nous. »

Nathan se retourna. C’était encore une gamine. Tout juste trente ans si ce n’est moins. Elle avait l’allure sévère des agents qui croient tout savoir mais portait aussi des petites couettes de gamine et des tâches de rousseur parsemaient son visage. Sous son chemisier blanc on devinait des formes si ce n’est généreuses au moins avantageuses. Nathan qui vit le chemin s’ouvrir devant eux ne la regarda que quelques secondes sans un mot. Gabriel lui se sentit le besoin de la remercier. Bien évidemment de façon intéressée.

Dès qu’il fut à l’intérieur Nathan alla s’asseoir sur une des chaises libres sans même regarder Zerban. Il posa son dossier sur la table et commença à le consulter. Gabriel lui l’examina sous toutes les coutures. Mais d’une façon peu attentive. Un regard en coin par-ci par-là. Juste pour récupérer des détails de son physique. Quand à son tour il s’assit Nathan leva la tête et en regardant droit dans les yeux Zerban lui dit.

« - Agent Coen et Luz nous sommes chargés de votre protection.
- Je sais. Programme de protection des témoins c’est bien ça. »

Lorsqu’il voulait désacraliser quelqu’un Nathan employait cette expression, votre protection. Il insinuait ainsi qu’il n’était ni une victime ni un élément important, que lui et ses hommes n’étaient là que pour le protéger rien de plus. Mais visiblement Zerban avait une longueur d’avance sur lui car il n’hésita pas une seule seconde à employer les termes appropriés. La sécurité intérieure avait dû lui dire.

« - Nous avons quelques questions à vous poser afin de préparer votre sécurité.
- Bien sûr allez-y. »

Ils passèrent assez vite ne revue sa vie privée. Car Zerban n’avait ni famille ni amis aux Etats-Unis. Il était là que pour un voyage d’affaire et en profitait pour se faire la malle auprès de Bensan.

« - Par contre, ce que j’ai du mal à comprendre Monsieur Zerban c’est ce brusque changement d’opinion.
- Comment cela ?
- Vous financez Abou Bensan et puis du jour au lendemain vous décidez de le trahir ?
- Je ne trahis pas Abou Bensan. Je considères que la guerre sainte est juste. Mais qu’elle ne doit pas passer par le massacre d’innocent. Le terme le dit bien c’est une guerre. Et dans une guerre on tue des soldats pas des civils.
- Un islamiste avec une morale ? On aura tout vu, lança comme remarque perfide Gabriel. »

Zerban tourna la tête tout doucement vers lui. Ses grands yeux verts ne trahissaient pas une colère mais une façon de dire : « Toi je peut te tuer quand je veux. »

« - Et puis il y a votre origine.
- Quel est le problème avec mon origine, agent Coen ?
- Vous êtes serbe n’est-ce pas ? Que je saches les Serbes ne sont pas musulmans. Au contraire lors de la guerre de bosnie l’armée serbe s’est rendue coupable de graves exactions contre les bosniaque musulman.
- Je suis né un peu avant cette terrible guerre fratricide.
- Vingt ans avant vous voulez dire.
- Très bien si vous voulez. J’ai été engagé de force dans ce conflit. J’ai vu les massacres dont vous parlez. Pas à Sebrenica mais dans d’autres lieux, avec d’autres personnes. J’ai vu ce que la nature humain pouvait faire. J’ai vu ce que la nature occidentale pouvait faire. À la fin des conflits j’avais trentes ans. J’ai alors fuit mon pays pour me réfugier ailleurs, un peu partout dans le monde. Je souhaitais chercher une autre voie, une autre solution. Je n’étais pas un fervent orthodoxe donc je n’ai pas eu à m’orienter peu à peu vers la religion. Ce sont des frères musulmans qui m’ont présentés le Coran. Et cela m’a ouvert les yeux.
- Quel Coran ? Le vrai ou le faux ?
- Vous semblez critique à mon égard.
- Je me poses des questions voilà tout. Je ne voudrais pas risquer la vie de mes hommes à cause de vous.
- Ce n’est pas votre métier ?
- Mon métier à comme tout ses limites. »

Nathan se leva de sa chaise et sortit de la salle. Un peu derrière lui Gabriel le suivit. Il jeta un dernier regard à l’adresse de Zerban. Celui-ci était déjà plongé dans ses pensées et ne fit pas attention à lui. Dehors les deux agents qui gardaient la porte continuaient leur numéro. La fille en tailleur était toujours de l’autre côté, elle semblait les attendre. Elle vint à leur rencontre.

« - Déjà fini vous avez fait vite.
- Dans mon monde on dit bonjour et on se présente quand on est poli. »

Nathan par cette simple phrase jeta un froid. La jeune agent n’apprécia pas du tout la remarque amsi afin d’éviter une opposition dès le départ elle essaya de faire avec.

« - Excusez moi. Agent Paula Lauren. Sécurité intérieure. Je suis chargée du traitement de Michal Zerban. »

Elle tendait la main à Nathan mais ce dernier tourna la tête et la refusa. Pour calmer le jeu Gabriel s’interposa et s’empara de la main de la jeune femme.

« - Agent Gabriel Luz. Et voici mon patron l’agent Nathan Coen.
- Très bien. Je faire court prenez vous notre homme dans le programme ?
- Et moi je vais faire long. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Monsieur Zerban a mis tout de temps pour vous rencontrer il peut bien attendre un peu que l’on examine la situation et surtout que l’on prévoit les mesures de sécurité à mettre en place à son sujet ?
- Mais c’est que...
- C’est que quoi ? »

Nathan commença à s’en aller et se dirigea vers l’Open Space. Gabriel le suivait encore. Puis d’un coup il se retourna et lança à l’agent Lauren.

« - Et vous allez me virer les deux gusses devant la porte où je les abats moi-même. Mon équipe doit pouvoir rencontrer le témoin comme il lui semble.
- Mais je fais comment pour le surveiller ?
- Débrouillez-vous. »

En aparté Gabriel lui dit alors.

« - Tu es vache avec elle. Elle a rien à voir avec tout cela.
- Je sais mais j’ai horreur que l’on me force la main. Surtout quand ce sont les peines culs des services secrets ou de la sécurité intérieure qui le font.
- Je peut comprendre. »

Les deux hommes venaient d’entrer dans l’Open Space. Déjà l’activité avec repris droit de citer. On sentait une ébullition naître peu à peu. Maya s’affairait dans son coin.

« - Maya tu me contactes tes réseaux, tu me rassembles toutes les infos. Je veux tout savoir sur Zerban.
- Mais la sécurité intérieure a éditer un dossier à son sujet.
- Je m’en moque.
- Très bien tu veux ça pour quand ?
- Hier. »

Maya sous sa peau mat commença à rougir de colère, mais elle laissa passer se disant que son patron se calmerait lorsque l’orage serait parti. Elle alla donc à la pêche aux informations et laissa les deux hommes travailler.

« - Et à elle aussi tu en veux.
- Non j’ai juste toujours rêvé de dire cela. «  Tu veux cela pour quand ? Hier. » J’adore les acteurs qui font ce genre de répliques.
- Oui bon ben et pour l’affaire.
- De ton côté tu appelles toutes les ambassades des pays que Zerban a visité et tu demandes à Cham de nous remonter le maximum de traces sur Qaedat al-jihâd.
- Toi tu ne fais pas confiance en ce type où je ne te connais pas.
- Disons que je me méfies de lui. »
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Message  Hio-Tin-Vho Lun 14 Mai - 18:39

Dimanche 1er avril 2007 9H50 Le Bronx

Le minaret résonnait de l’appel à la prière du muezzin. Par moquerie ou simplement par pur qualificatif on avait vite nommé ce quartier Little Arabia. La plupart des personnes qui y habitaient n’étaient pas arabes mais pour les gens cela importait peu. Un musulman est un arabe et il suffit qu’il porte la barbe pour être terroriste. C’était cela le monde de l’après onze septembre. Certes parfois des types en costard cravate avec un joli ataché case recrutait quelques jeunes désoeuvrés pour servir de martyr ou de prêcheur dans leurs quartiers. Mais la plupart des gens ne demandaient qu’à vivre paisiblement dans le respect.

Maya était une femme. Et il est vrai que voir une femme arriver dans ce coin de New-York faisait disons tâche. Elle avait beau avoir revêtu le tchador afin d’essayer de se fondre dans la masse on l’évitait plutôt. Et cela ne changeait rien qu’elle soit un agent du gouvernement au contraire. Heureusement à force d’enquêter pour le bureau et pour le WSP en particulier et bien avant aussi elle avait sût tisser des liens avec certaines personnes des environs. Des liens tênus et simplement de connaissance mais des liens suffisants pour avoir les informations dont elle avait besoin. Dans une petite salle en retrait elle attendit que la prière eut lui. Elle se trouvait à l’écart des fidèles. Les femmes et les hommes étaient séparés à ce moment là. Ceci choqua Maya au début et toujours encore au fond d’elle mais désormais elle essayait de faire abstraction afin de cerner qu’une seule chose son problème.

La prière dura plus d’une heure. Quand tout le monde eut quitté la mosquée Maya sortit de la salle et essaya de trouver l’imam. Elle retira ses chaussures avant d’entrer et se fit la plus discrète possible. Enfin elle le trouva dans un coin. Il rangeait des livres dans un coin. Sautement Maya se dit qu’il s’agissait du Coran, qu’il ne pouvait s’agir que de cela. Elle connaissait les réseaux islamistes pas l’Islam. Elle s’approcha de lui et quand il se retourna s’arrêta pour le laisser venir vers elle. Elle avait appris qu’il vaut mieux attendre et se laisser guider. L’Imam vint vers lui souriant. Elle savait de source sûre qu’il n’était pas de ceux qui prêchaient un islam intégriste et revendicatif. Néanmoins il attachait beaucoup d’importance aux respects des préceptes religieux dont certains hérissaient les poils de Maya rien que d’y penser.

« - Agent Shulina, quel bon vent vous amène ?
- Imam Ben Ouran pas un aussi bon je le crains. »

Il s’appellait de son complet Oussama Ben Ouran. Le prénom Oussama était un prénom très courant comme David ou Martin en France. Mais depuis le World Trade Center l’Imam avait pris soin de se faire appeler que par son rang et de modifier dans tout papier officiel l’orthographe de son prénom en Osama. Cela ne changeait pas grand chose mais évitait qu’un ou deux tordus du buble tente quelque chose. Maya savait aussi qu’il valait mieux ne pas serrer la main de l’imam. Un précepte qui lui déplaisait mais qu’elle avait à force intégrer. Il refusait les contacts physiques mais plus particulièrement ceux des femmes.

« - Vous semblez préoccupez de quoi voulez vous parler ?
- Pouvons nous aller dans votre bureau je ne voudrais pas gêner une nouvelle prière.
- Vous manquez de connaissance dans notre religion. Nous ne sommes pas Vendredi. La prière qui avait lieu aujourd’hui sera l’unique. Nous pouvons discuter ici. À moins que vous vouliez me parler de choses impures.
- Nullement. Connaissez vous ou avez vous entendu parler de Qaedat al-jihâd.
- C’est le terme qui signifie en Arabe la guerre Sainte, pourquoi ?
- C’est aussi le nom d’un organisation terroriste yougoslave qui se revendique d’un islam fondamentaliste.
- Alors vous vous êtes dit qu’il fallait interroger les musulmans pour savoir quoi en penser ?
- Imam vous savez très bien que je n’ai pas fait ce rapprochement. Si je suis venu vous voir c’est parce que vous êtes un homme de grand savoir.
Je sais. Juste que le réflexe me chagrine. Tout autant que la réutilisation du terme de la guerre Sainte par ces malades qui n’ont rien à voir avec Allah. La guerre Sainte signifie à la base l’extension du droit de Dieu à tout les peuples. Un document du Vatican disait même qu’il ne conduisait pas à l’extermination des autres mais à la connaissance et à la découverte. Il est bien loin cet idéal.
- Imam je suis navré de vous pressez mais j’ai besoin ce des renseignements. Un de ces malades comme vous dites peut-être être arrêté.
- Quel est son nom ?
- Aben Bousan. C’est un fondamentaliste Bosniaque. Il serait le patron de cette organisation. Il est en partance pour notre territoire et le gouvernement voudrait savoir si vraiment nous pourrions l’arrêter.
Je connais ce Bousan. De réputation seulement. Et d’après ce que j’ai entendu dire ce n’est pas un exemple pour les musulmans. Il serait responsables de plusieurs centaines de morts dans son pays natal. Il serait un des soutiens internationaux aux attentats en Irak. Et il aurait tenté le détournement d’un avion bien avant Ben Laden. On met même derrière lui le spectre de Al Qaïda. Mais vous savez comme moi que cette nébuleuse est utilisée à tout les vents pour justifier tout et n’importe quoi.
- Ce n’est pas totalement faux. Il a certainement des financiers pour ces opérations.
- Je ne suis pas un spécialiste des réseaux. J’entends juste ce que me disent les fidèles. Mais je suppose que ce sont des financiers de son pays.
- Et accepterait-il le soutien d’un converti ?
- C’est possible. Pour l’argent on est prêt à tout de nos jours. Et dire qu’il suffirait que ces fonds aillent à la reconstruction de ces pays. Ah Inch’ Allah.
- Je vous remercie Imam Ben Ouran. Vous m’avez bien éclairé.
- Oh je ne crois pas avoir été d’un grand secours. Je vous conseille quelque chose si vous voulez plus d’information. Il y a un bureau de ces types que vous voyez dans les rues et qui prêchent un islam fait et haine et tuerie.
- Oui je vois.
- Allez-y vous en apprendrez pas mal.
- Merci du renseignement. »

Maya s’en alla en faisant un simple signe de tête pour saluer l’homme. Elle alla vers la porte de la salle de prière. Elle avait remarque qu’elle était dans le coin des hommes. Tout à coup d’un type vêtu d’une djelabbah et d’un turban lui rentra dedans. Il était arrivé brusquement sans même faire attention, pourtant ce fut lui qui la regarda avec un regard noir bourré de reproches. Maya baissa la tête et s’engouffra vers la sortie en se disant qu’il y avait des cons partout.
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 16 Mai - 12:23

Nouvelle partie.

Dimanche 1er avril 2007 9H35 Federal Plaza service du WSP

Un peu comme une crypte. Cela surprenait toujours Gabriel mais les informaticiens avaient cette facheuse manie de s’enfermer et de s’installer dans le noir lorsqu’il comptait travailler. Comme si le soleil ou la lumière gênait leur cerveau en ébullition. Personnellement s’il avait pu choisir comment il bosserait il se serait installé dans un immense villa avec des baies vitrées partout, un piano à queue au centre, une piscine à remous où il aurait invité deux ou trois copines. Mais eux prenaient un malin plaisir à s’enfermer comme des rats de laboratoires. C’était bien un truc qu’il ne comprendrait jamais chez les informaticiens. Bien d’autres choses aussi il avait du mal à comprendre mais celui là surtout. Heureusement Cham était son ami et lui au moins essayait d’être plutôt didactique lorsqu’il parlait. Gabriel savait que c’était une tête qui pouvait parler de système binaire et conneries dans le genre avec n’importe lequel de ces tarés mais il restait simple face aux autres, aux ignorants. Alors c’est comme cela que leur amitié c’était tissé.

« - Tiens cadeau du parti communiste chinois.
- La dernière version d’un logiciel de cryptage des données ? Mais c’est du pirate ça. Tu sais que c’est interdit.
- Oui comme les trois kilos de clope de contrebande que j’ai ramené mais qui va me mettre en taule. Je suis un peu la loi non ? Et puis par rapport aux trafiquants que l’on permet d’arrêter, je ne suis qu’une goutte d’eau dans l’océan de faussaires.
- Oui justifie-toi comme tu peut. Et alors la Chine c’était comment ?
- Chinois. Très chinois. Surveillé très surveillé. À côté nos aéroports après le 11 septembre c’est Woodstock de la grande époque. De plus parlant la langue j’avais des types de peur que je parle avec les locaux. Mais sinon c’était sympa. Bon je suis pas venu pour raconter mes vacances, tu as quoi ?
- Ton Michal Zerban est un type très international.
- Tu m’en diras tant.
- Regardes sur l’écran. Il possède, d’après le dossier de la sécurité intérieure un compte dans 24 banques à travers le monde et il fait énormément d’opérations sur ceux-ci. De grosses sommes d’ailleurs.
Des opérations vers des comptes appartenant à Qaedat al-jihâd ?
Quelques unes mais pas assez pour que l’on considère monsieur Zerban comme un financier.
- Il doit utiliser des sociétés écrans pour ça et pas passer par ces comptes perso.
- Sans doute mais moi j’ai pas d’éléments probants pour te dire qu’il travaille pour eux.
- C’est bien ce que je craignais.
- Comment ça ?
- Je fais confiance aux instincts de mon patron mais je trouve moi aussi qu’il y a quelque chose d’étonnant dans cette affaire. C’est comme ci la sécurité intérieure nous l’avait envoyé à la va-vite. Il y a rien de vraiment significatif pour dire qu’il fait partie de cette entreprise terroriste.
- Vous voulez dire que l’on fait mal notre travail agent Luz ? »

Gabriel et Cham se retournèrent en entendant cette phrase. Dans l’encadrement de la porte la jeune agent de la sécurité intérieure attendait l’air en colère d’une petite fille qui fait un caprice. Gabriel trouvait cela fort charmant, elle était encore plus mignonne que tout à l’heure. Mais il savait aussi que vu son état elle pouvait être aussi un élément gênant dans leur enquête surtout si elle était en colère.
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Message  Hio-Tin-Vho Ven 18 Mai - 11:30

M'en fiche si personne ne l'a lit mon histoire je continues de la publier. D'ailleurs cette partie est hautement intéressante.


Dimanche 1er avril 2007 9H50 Le Bronx

Comme si c’était possible. Dans cet endroit on lui lança des regards encore plus noirs qu’aux abords de la mosquée. Elle rêvait d’être n’importe où mais à des centaines de lieux de ce local. À l’intérieur des types tous barbus portaient des costumes de prêt-à-porter mais impeccables, les couleurs étaient noires, brunes ou vertes, dans des nuances de foncé. Si elle n’avait pas été un agent du FBI en enquête elle aurait immédiatement rebroussé chemin. Elle connaissait les situations dangereuses mais savait aussi ne pas s’exposer. Ces hommes ne lui feraient rien mais l’angoisse sans réelle justification l’étreignit. Un homme plus affable que les autres et visiblement peu gêné de la situation vint à elle sans hésiter.

« -Mademoiselle ? »

Il était jeune dans les trentes ans. Il avait une barbe parfaitement taillé et un sourire ultra bright. Il faisait partie de ces jeunes noirs convertis il y a dix ou quinze et qui avaient rapidement rompus avec leur famille d’origine retrouvant là une nouvelle famille. Il avait dû avoir une carrure importante mais le manque de sport lui avait fait perdre pas mal de muscles. Maya enchaîna sans hésitation la conversation.

« - Agent Shulina, dit-elle en présentant sa carte.
- Le FBI. Il est rare qu’ils déplacent des agents féminins.
- Les temps changent.
- Parfois ils ne devraient pas changer, dit un homme dans le fond. »

Maya tenda le cou pour voir qui avait parlé. Le type s’en allait déjà dans la pièce de derrière. L’homme qui l’avait accueilli la rappella à la conversation.

« - Alors que pouvons nous faire pour vous renseigner agent Shulina.
- J’enquêtes sur Aben Bousan et sa filière aux Etats-Unis.
- Je m’en doutais un peu. Il est rare ces temps-ci que le FBI ne viennent pas nous voir pour nous parler des organisations terroristes.
- Comment savez vous que je vous parle de cela ?
- Je lis aussi la presse mademoiselle. Monsieur Bousan fait partie des personnes recherchées pour acte de terrorrisme. Voyez vous ce qui me chagrine le plus c’est que vous venez nous voir sans visiblement y connaître quelque chose à l’islam. Vous portez le tchador et pourtant vous être une ignorante. Savez vous par exemple que l’organisation de Ben Laden est sunnite et que nous autres de la Fraternité Musulmane nous sommes Chiites ? Non je me doutais. Les chiites et les sunnites se vouent une haine réciproque depuis des millénaires qui se répercutent aujourd’hui même en Irak par exemple. C’est cela votre problème à vous les occidentaux. Vous venez avec vos principes et vous croyez tout solutionner. Mais le problème et si ce n’était pas vous ?
- Comment cela ? Moi je ne viens pas en disant que je connais la vérité. Je viens poser des questions. Et puis vous êtes un occidental vous aussi. Vous faites partie des afroaméricains récemment convertis ?
- Oui c’est vrai. C’est ça la réalité de notre monde. Aujourd’hui l’amérique est comme un grand cirque où les blancs regardent les noirs s’entretués pour leur bon plaisir pendant qu’ils s’empiffrent de pop corn dans leur gros bide plein de merde. Vous devriez le savoir.
- Je ne suis pas afroaméricaine, je suis... pakistanaise d’origine.
- Ah...je n’aurais pas dit.
- Revenons au sujet principal. Je cherche à confirmer certaines informations au sujet d’un certain Michal Zerban qui serait un soutien financier de l’organisation de Aben Bousan.
- Connaît pas. Mais je ne suis pas un grand spécialiste de tels groupements. Vous devriez avoir cela vous dans vos organes de commandement. Cherchez bien et laissez nous tranquilles.
- Très bien je crois que c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
- En effet. »

Maya se retourna et sortit du local. Dehors l’ambiance était déjà plus calme. Quelques personnes âgées surtout lui sourit et la salua. Elle remonta à pied la rue et alla chercher son véhicule. Sa moto était là garée dans une ruelle. Personne n’y avait touché. Car elle eut un moment cette frayeur mais très vite elle se reprit et se trouva stupide d’avoir tout de suite un a priori négatif. Là elle enleva le tchador. Mis le blouson en cuir qu’elle avait laissé dans le petit coffre de sa cylindrée, décrocha son casque installé sur l’un des côtés de la bécane, pris les gants qu’il y avait à l’intérieur et s’apprêta à s’équiper. Quand soudain un homme qu’elle n’eut pas le temps de voir surgit par derrière et lui mit un couteau sous la gorge. Elle se raidit d’un coup et attendit ce qu’il avait à lui dire.

« - Vous cherchez des informations sur Michal Zerban ?
- C’est possible.
- Alors cessez de chercher. Il vaut mieux pour vous.
- Comment cela ?
- Ne posez plus de questions. Obéissez et votre vie sera sauve.
- Très bien. Ce sera fait.
- Tant mieux. Le jour viendra où la solution finale sera apportée. »

L’homme lui asséna un coup sur le crâne pas suffisamment fort pour qu’elle s’évanouisse mais assez pour qu’elle s’écroule sur le sol. Il en profita alors pour s’échapper dans le noir de la ruelle. Maya se releva en massant son crâne. Elle avait franchement mal mais elle est pensait plus à un chiffre. Un chiffre qui avait une importance.

« - 18, dit-elle à haute voix pour s’en souvenir. »
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Message  Hio-Tin-Vho Jeu 24 Mai - 19:28

Une autre suite.


Dimanche 1er avril 2007 9H36 Federal Plaza service du WSP

« -Mais non on me met pas en doute vos compétences, nous faisons juste des vérifications de routine.
- Je croyais que votre métier consistait à mettre en place les procédures qui permettent de protéger les témoins que l’on vous confie.
- Et depuis quand vous connaissez mieux notre métier que nous ? »

Gabriel tentait vainement de parlementer avec l’agent de la sécurité intérieure pour arriver à la calmer et ne pas l’avoir comme ennemi. Mais en plus il venait d’avoir le problème d’un patron qui débarque et qui a horreur qu’on lui marche sur les pieds surtout lorsque c’est une petite fille impulsive qui le fait.

« - Je vous ait posé une question. Agent ?
- Paula Lauren. Je vous ait déjà donné mon nom agent Coen.
- C’est qu’il n’était pas important si je ne l’ai pas retenu, alors. »

Son visage et sa bouche ouverte trahit une attitude de surprise et de dégoût face à la réflexion qu’elle avait reçue.

« - Vous faites quoi là agent Coen ?
- Je ne cesses de vous le dire mon métier.
- Très bien je vais être clair parce que apparramment je ne l’ai pas été suffisamment. Cette affaire implique les plus hautes instances du FBI et de la sécurité intérieure. Et si je n’ai pas effectivement et rapidement ce que je demande je ferais le nécessaire pour l’obtenir rapidement par d’autres personnes.
- Mais faites, faites. Je suis sûr que vous aurez une âme charitable pour vous entendre.
- Très bien si vous le prenez ainsi. »

La jeune femme partit suivi de deux agents comme des petits chiens. Nathan remarqua le regard de Gabriel sur ses deux fesses rebondies qui gigotaient dans la jupe de son tailleur lorsqu’elle s’en alla. Il dût lui aussi reconnaître au tout début quand son regard fut pris par cette vision il regard un peu. Mais après tout il était qu’un homme et personne ne lui interdisait de seulement regarder. Par contre l’insistance de Gabriel commençait à l’énerver.

« - Eh, on mélange pas travail et plaisir, lui dit-il en lui tapant l’épaule assez violemment pour qu’il réagisse.
- Dommage parce que je peut te dire qu’une femme avec une poigne pareille ce doit être quelque chose au lit, dit-il en se massant l’épaule. Par contre je comprends pas pourquoi tu fais tout pour aller au clash avec elle ? Elle peut nous retirer l’affaire tu sais.
- Je sais et je préfèrerais. Il vaut mieux ne rien faire que d’aller au désastre. Car je sens que l’on va aller au désastre avec cette histoire. Je ne veux pas risquer la vie de mes hommes avec un plan aussi foireux.
- D’accord mais on fait quoi alors ?
- On continue. Et même si l’affaire nous ait retiré.
- Ta curiosité maladive reprend le dessus ?
- Sans doute. Tant que je n’aurais pas le fin mot de cette histoire je ne me sentirais pas bien. »
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 30 Mai - 11:14

Dimanche 1er avril 2007 9H48 Federal Plaza Bureau de l’agent Aaron Davidson

C’était un bureau tout ce qu’il y a de plus anodin dans un espace d’un étage du Federal Plaza. Le regard vif, la volonté chevillée au corps Nathan Coen y entra en trombe. Sans même hésiter une seconde ni se formaliser de la situation de supériorité hiérarchique qu’avati l’agent sur lui il jeta sur son bureau l’enveloppe et le papier contenu qu’il avait à la main.

« - On peut savoir à quoi cela rime ?
- Oui bonjour agent Coen. »

Nathan n’était pas un grand spécialiste des tractations tactiques internes au bureau. Il connaissait son supérieur et lui faisait une confiance aveugle, confiance très souvent rendue, il savait respecter sa hiérarchie mais les petits cheftons comme Davidson lui passait totalement au-dessus. D’autant que son installation au sein des affaires internes était imminente, alors avant son départ il n’allait pas entraver son enquête. Davidson avait cet air guindé et hautain typiquement anglais mais sans la décontraction et l’humour avec. Vulgairement Gabriel ou même Maya dans un moment d’égarement aurait dit qu’il avait un balai dans le cul. Il prit tout de même l’enveloppe, l’ouvrit et en sortit le document. Il chaussa des lunettes de vue et se mit à le lire. Il savait pertinemment ce qu’il y avait écrit dessus mais ce cérémonial lui rajoutait une hauteur vis-à-vis de Coen.

« - Ah, oui mais c’est simplement un ordre de mission.
- Un ordre délivré pour signaler que l’affaire Zerban est confié à l’agent Chabakazan.
- C’est exact et où est le problème ?
- Le problème ? Mais il est évident le problème. Chabakazan est un agent contesté et en prime il n’a jamais fait partie du programme de protection des témoins. Vous courcircuitez son fonctionnement.
- Je fais ce qui doit être fait. Si vous aviez fait votre travail correctement on en serait pas là.
- C’est ce que j’étais en train de faire.
- Ah bon et vous attendiez quoi pour inscrire Zerban dans le programme ? Que New-York soit envahi par les petits hommes verts ?
- Il y a une procédure à respecter.
- Foutaise, à votre réputation je sais que vous êtes l’un des premiers à passer outre lorsqu’il le faut. Bousan doit se rendre prochainement au Canada et selon Zerban c’est pour préparer un attentat sur notre sol.
- Je l’ignorais.
- Encore mieux. Vous voyez que vous n’êtes pas à la hauteur sur le coup Coen. J’ai reçu des ordres pour accélérer le processus j’ai fait au mieux.
- Des ordres de qui, de la sécurité intérieure je suppose ?
- Ecoutez moi bien mon cher Coen. Que vous soyez incompétent je passe outre parce qu’il y a toujours un fieffé empaffeur décoré du vietnam pour vous couvrir. Mais que vous osiez dire que je suis à la botte de la sécurité intérieure là cela passe mal. Vous n’êtes plus sûr cette affaire point à la ligne. Passez à autre chose.
- Très bien, mais n’oubliez pas une chose Davidson. Qu’importe ce que diront les médias ou vos chefs car si les choses tournent mal je vous tiendrait pour pleinement responsable et je ferais tout pour vous détruire même si dois y passer aussi. Vous ne dormirez plus que d’un oeil.
- C’est une menace.
- Bien sûr que c’en est une abruti, dit-il en récupérant le papier et l’enveloppe. »

Il sortit alors immédiatement sans même se retourner une seconde. Lorsqu’il claque la porte Davidson ne put s’empêcher de sursauter. Ce type lui hérissait les poils mais peut importe lui avait métier. Mais l’insulter passa mal. Davidson pris donc son téléphone et composa un numéro. Il n’allait pas laisser le lait se reposer.
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Message  Hio-Tin-Vho Sam 2 Juin - 16:34

Une autre suite.


Dimanche 1er avril 2007 10H05 Federal Plaza service du WSP

Il avait cette facheuse tendance. Elle avait beau avoir plusieurs années de plus que lui et une réputation de femme battante qui n’était plus à refaire la savoir en retard ne serait-ce que quelques minutes l’angoissait à mort. C’est sûr au début ce fut le tandem qui eut le plus de friction mais un jour elle fit une telle chose pour lui et comme pour Nathan il était prêt à tout pour elle désormais. Il n’y avait pas une équipe plus unie qu’eux. Il arpentait donc en va-et-vient l’Open Space on ne peut plus stressé, répondant juste de temps en temps aux coups de téléphones. Quand soudain la porte de l’ascenseur s’ouvrit et elle sortit. Il se dirigea immédiatement vers elle, de son côté elle ne parut pas surpris et sortit tout simplement son PDA.

« - Alors comment ça été ?
- Bien j’ai eu plusieurs informations. J’ai avancé.
- C’est tout. Merde tu aurais plus appellé.
- Non sérieux tu t’inquiétais pour moi ? Oh c’est gentil mon bichon. Pour la peine je te présenterais des copines à moi.
- Je te parles que ça. Quoi que fait moi y penser. Où ça en est dans ton enquête.
- Cela avance mon cher Gabriel mais j’attends Nathan pour lui transmettre ce que je sais.
- Je pourrais avoir une avant-première ?
- Non, non priorité au chef. »

Elle tenait son PDA dans la main gauche tendit qu’elle manipulait son stylet. Tandis qu’elle était absorbée par la recherche de son chef d’équipe Gabriel y jeta un coup d’oeil. C’était visiblement une page web. Il crût y reconnaître des insignes nazis. Mais très vite elle s’aperçut de son coup d’oeil et posa le PDA contre sa poitrine.

« - Tu est pas gêner.
- Dieu sait que je rêverais d’être à la place de ton ordinateur de poche. Dis tu as vrillé ou quoi c’est bien des insignes SS que j’ai vu ?
- C’est pour l’enquête.
- Ah ?
- Tiens voilà Nathan. »

Effectivement le patron les avait vu et s’approchait d’eux. Il marchait d’un pas alerte car il était sûr d’en savoir plus grace à eux. Mais au même moment de l’autre côté venait Adrian Show visiblement beaucoup moins heureux que lui. Alors quand il atteingnit le premier l’équipe Nathan ne put s’empêcher de lâcher un « Et merde. »

« - Monsieur, se reprit alors Nathan.
- Je viens d’avoir un coup de téléphone des directeurs. Visiblement tu aurais insulté Davidson ?
- Je l’ai traité d’abruti.
- Personnellement je m’en fous car c’est vraiment un connard.
- Je n’ai pas dis cela monsieur.
- Mais moi si. Sauf qu’il vaut mieux ne pas le dire devant la personne concerné cela passe mieux. Donc...
- Donc quoi, monsieur ?
- Donc afin d’éviter encore plus de problème pour le programme Davidson réclame des excuses.
- Des excuses pour avoir dit la vérité ?
- C’est cela la bureaucratie. Fais amende honorable et laisse passer. Tu sais bien que ce genre de type à de grands appuis au sein de la direction nationale du bureau et que un petit agent de terrain du bureau du New-York qui insulte l’un de ceux du sérail cela passe mal.
- Bon si vous le voulez je le ferais.
- Tant mieux. Maintenant je vous laisse, dit-il en commençant à s’éloigner.
- Au revoir Monsieur.
- Nathan, où en est l’affaire Zerban ?
- Mais on nous l’a retiré ? »

Gabriel et Maya furent surpris de la nouvelle mais Adrian ne cilla pas une seconde et il poursuivit.

« - Je sais mais je te redemande où en est l’affaire Zerban ?
- Nous avançons dans nos enquêtes.
- Tant mieux. Bonne journée. »

Et finalement il s’en alla pour de bon.

« - Bon ben maintenant vous savez tout. Ce petit bureaucrate de Davidson nous a retiré l’affaire pour confier la sécurité de Zerban à Chabakazan en attendant les marshall;
- Mais il a jamais fait parti du programme ce type fit remarquer Gabriel !
- C’est vrai sauf qu’il est à la fois proche de Davidson et des groupes de pression plutôt conservateurs enclins aussi à collaborer avec la sécurité intérieure.
- En gros ce sont des questions politiques qui nous dépassent annota Maya.
- Peut importe où tu en est toi ?
- Parce que...
- On continue oui.
- Voilà j’ai disons fait une bonne et une mauvaise rencontre aujourd’hui.
- C’est-à-dire ?
- Oh rien un type m’a menacé avec un couteau. Un détail. J’aurais pu le tuer directement sauf que je voulais l’écouter.
- Il avait quelque chose d’intéressant à te raconter ?
- Pas grand chose sauf que visiblement certaines personnes seraient prêtes à tout pour nous empêcher d’enquêter sur ce mystérieux homme.
- Non le plus intéressant c’était lui même.
- Comment ça intervint Gabriel ? »

Maya repris alors son PDA en main, fit deux ou trois manipulations dessus et le montra aux deux hommes. Nathan était celui des deux dont la curiosité fut la plus exacerbé par ce qu’il vut à l’image, Gabriel avait déjà un peu éventé la surprise.

« - Comme vous voyez c’est un site néo-nazi. Et bien dans cette rubrique on recense les tatouages faits en prison ou ailleurs qui permettent une sorte d’identification des militants, des sympathisants, comme un signe de reconnaissance ou d’appartenance.
- Et le rapport avec notre affaire ? »

Sans même répondre à la question elle repris le PDA en main et cliqua à un endroit puis elle remontra l’image. C’était une photo. Celle d’un tatouage encore une fois. Sur une peau blanche entre quelques poils qui avaient poussés on pouvait y lire quelque chose.

« - Ceci est le chiffre 18, j’y est appris que 18 signifait 1-8 première et huitième lettre de l’alphabet soit Adolf Hitler. C’est un des nombreux tatouages néo-nazis. Pas des plus usités c’est vrai mais il existe. L’homme qui tenait le couteau le portait au creux de son bras droit. Je l’avais en face de moi.
- Tu veux dire qu’un militant ou sympathisant néo-nazi t’a menacé pour t’empêcher d’enquêter sur un type qui dit être un financier d’une organisation terroriste affilié à Al-Qaïda ?
- C’est exact.
- Bon ben soit on est face à l’internationale des extrémistes, dit ironiquement Gabriel.
- Ou soit on est en face d’une véritable mascarade. Une chose est sûre je ne laisserais pas Davidson envoyer des agents, même s’il s’agit de Chabakazan, dans une affaire qui sent autant le souffre. »
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 6 Juin - 11:29

Dimanche 1er avril 2007 10H30 Appartement de Paula Lauren

Greenwich village avait bien changé, jadis quartier des artistes un peu bohème avec des loyers ou des prix plutôt modérés, il avait bien vite été récupéré par des bobos en mal de rustique près à dépenser de plus en plus d’argent pour se payer des locaux qui sentait plus la sueur que l’eau de cologne, le sexe plutôt que l’odeur froide des amoureux transis qui n’osent se toucher. Alors peu à peu les vrais artistes étaient envoyer dehors rapidement tandis que des cadres sups s’accaparaient le terrain. Ils chassaient les authoctones à coup de billes verts pour recréer des simili de cellule familiale entre voisins qui éclateraient bien vite à la première coucherie illégitime ou à la musique mise trop forte un peu trop tard.

Nathan n’était pas surpris que l’agent Paula Lauren l’agent de la sécurité intérieure soit venu s’installer là. Non pas qu’il semblait évident qu’elle soit l’une des nombreuses bobos qui fleurissent dans les organisations gouvernementales. D’autant que son jeune âge faisait plutôt aller dans le sens contraire. En fait il se disait qu’elle avait l’allure des filles qui voulait être dans le in. Tiraillée entre son ambition importante et sa nature profonde de petite fille qui aime être dans le groupe. L’homme ou la femme est un être grégaire et se sentir asseulé ne lui va pas.

Nathan se dirigea donc droit vers le petit pavillon avec perron et rampe en fer forgé à la clé. Il sonna et attendit quelque seconde. Il entendit derrière quelqu’un se diriger vers la porte. Rien que pour la forcer d’ouvrir la porte il posa sa main sur l’oeilleton du judas. Alors le verrou se désenclencha et la porte s’ouvrit. Paula Lauren portait un jogging qui signifiait qu’elle avait vite tourner la page Michal Zerban et était passé à autre chose. Nathan totalement décomplexé lui dit alors.

« - Je dérange peut-être.
- Coen qu’est-ce que vous faites là ?
- Je peut entrer ?
- Faites de toute façon je déteste discuter sur le pas de ma porte. »

Il n’y a pas grande risque que des voleurs passent jeune fille. À l’intérieur comme il le supposait le décor naviguait entre la petite maison de poupée avec des peluches par dizaines et la rigidité que l’on impose à un agent qui protège notre pays par la bibliothèque où le bureau en acier poser au centre de la pièce qui faisait office de pièce à vivre. Personnellement, Nathan détestait cela. Il préférait les ambiances feutrées et les décors chauds mais il cherchait toujours à ne pas juger les gens tout de suite. Il essayait tant bien que mal, car l’on a toujours des a priori de comprendre la personne qu’il avait en façe de lui. Même si parfois son instinct reprenait dessus sa curiosité était souvent exacerbée.

« - Je croyais que vous aviez terminer votre travail.
- Comme vous visiblement ?
- Moi je me suis fais à l’idée voyez vous.
- Pas moi.
- Comme vous voulez.
- Je veux en savoir plus.
- Sur quoi.
- Sur qui et vous savez bien. Zerban.
- Oui ben quoi Zerban ?
- Comment vous à t’il contacter ? »

Elle s’était lovée dans le canapé un coussin entre ses bras qu’elle serrait fort comme s’il allait lui échapper violemment, lui être arraché.

« - Vous savez bien que cela ne se passe pas comme ça. Il ne nous a pas contacté, nous sommes venus à lui.
- Pour qu’elle raison, dit-il en s’asseyant sur un fauteuil ?
- Pour toutes les raisons qui font que la CIA, le FBI ou la sécurité intérieure cherchent à remonter les filières terroristes, éviter un attentat.
- Donc vos contacts vous ont mené à lui ?
- Oui mais je croyais que vous aviez été démi de l’enquête ?
- C’est vrai mais peut importe là n’est pas la question. Je veux savoir. Quand vous l’avez retrouver il vous a fourni des informations ?
- Bien sûr. Il nous a dit qu’un attentat était en préparation sur le sol américain par la cellule locale de Bousan. Il nous a fournit le nom de contacts, de soldats du jihad, de nombreux renseignements que nous avons pu vérifier.
- Des renseignements qui vous ont permis de faire échouer cet attentat ?
- Pas encore mais s’il témoigne contre Bousan et avec une extradition de ce dernier depuis le Canada se sera sans problème.
- Je comprends pas s’il est au courant de l’attentat les informations auraient dû vous permettre de le déjouer ?
- En fait elles n’étaient pas directement exploitables mais ce n’était pas le problème elles nous permettaient de nous assurer de sa capacité.
- En gros ce que vous n’arriver pas à m’avouer c’est que Zerban vous a donner le nom de terroristes déjà tombés, de planques déjouées et de filières avortées ? Des informations datées ? Et que ces informations vous ont permis d’appuyer votre confiance.
- Non ce n’est pas ça.
- Dernière chose pourquoi l’avoir intégré au WSP ? Je croyais que vous aviez des moyens de protéger vos témoins ?
- C’est que depuis les élections des démocrates aux assemblées les agences gouvernementales essayaient de faire le maximum pour paraître dans la légalité et que l’on nous a imposé de le transmettre à votre service. Ce ne fut pas de gaieté de coeur je vous l’assure. D’ailleurs je crois me souvenir qu’il l’avait demandé lui aussi.
- Ah bon ?
- Bon maintenant vous allez me dire pourquoi vous me poser toutes ces questions à la fin. Je suis soumis à un interrogatoire ou quoi ?
- Non bien sûr, mais un de mes agents à été agressée par un militant néo-nazi lui intimant l’ordre de ne plus enquêter sur Zerban. Je ne vous demandes plus qu’une chose, ne trouvez vous pas vous aussi que cette histoire ne tourne pas rond ? »

Le silence s’installa dans la pièce. La jeune femme regarda alors attentivement Nathan puis son regard tomba en direction du sol, comme si la question la gênait puis enfin elle articula deux ou trois mots.

« - Oui c’est vrai au début j’ai été surprise.
- Surprise comment ça ?
- Par l’enchaînement des choses. C’était comme s’il ne pouvait y avoir d’autres solutions que celle-ci. Comme si ce type ne pouvait pas nous tromper.
- Vos supérieurs semblait presser de résoudre cette affaire.
- Depuis la guerre en Irak, les attentats de Londres et pas mal d’autres trucs on veut tout faire à la fois.
- Quitte à se planter. Qui vous a parler de Zerban ?
- Je ne peut vous le dire c’est classé secret défense et puis vous n’êtes plus sur l’affaire
- Ecoutez moi bien Paula. J’en ai rien à foutre de ne plus travailler là-dessus. Mon intérêt est de protéger mes hommes. En ce moment même Zerban est en train d’être transféré vers un lieu isolé que possède le WSP avant d’être confié aux Marshalls. À ce moment là il sera trop tard. Beaucoup de personnes risqueront leur vie. Vous êtes une fille intelligente, qui a sans doute aussi de l’instinct. Je ne vous demande qu’un seul renseignement, qui vous a rencardé sur Zerban.
- Au départ aux Etats-Unis c’est son fournisseur en arme qui nous a informé. Ensuite on a remonté la filière mais...
- Qui ?
- Je ne peut pas.
- Paula si vous ne dites rien on ne pourra plus rien empêcher, dit-il en se mettant accroupi à ses pieds à côté du canapé.
- Théodore. Théodore Carmine nous a informé de l’existence de Michal Zerban.
- Carmine le leader des Sharks ?
- Lui-même.
- Merci Paula dit-il en commençant à s’en aller.
- Agent Coen.
- Oui ?
- Si les choses tournent mal.
- Hum...
- J’espère que les gens me pardonneront.
- Vous inquiétez pas. Vous au moins vous avez fait votre devoir. »

Il sortit de l’appartement se disant qu’en ayant arraché à la jeune femme ces informations il avait obtenu bien plus qu’il ne l’imaginait mais aussi qu’elle risquait bien plus que lui. Enfin, en se dirigeant vers sa voiture il n’arrivait toujours pas à croire à cela. S’il s’imaginait retrouver Théodore Carmine dans cette affaire.
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Message  Hio-Tin-Vho Jeu 7 Juin - 11:47

Voici la suite, je vois que pour moi mais c'est pas grave.


Dimanche 1er avril 2007 11H30 Prison de Haute-Sécurité de Staten Island

Tel un château médiéval posé là par une main divine venue d’un autre temps, d’un autre monde, la Prison de Haute-Sécurité s’élevait sur les hauteurs d’une colline. Mis à part le béton qui avait depuis longtemps remplacé les pierres et les fusils mitrailleurs les flèches d’antant, ce lieu puissant et pesant inspirait toujours un fleuve de souvenir. Y accéder y était une gageure même pour la famille d’un prisonnier, surtout pour elle. Mais Nathan ne venait pas voir un proche, en tout cas pas dans ce sens là. Et puis sa carte d’agent du FBI pouvait bien au mois de temps en temps lui ouvrir quelques portes. Alors le directeur avait tout fait en quatrième vitesse pour qu’il puisse voir le Théodore Carmine. Leur dernière rencontre avait été brève, forte mais brève. Visiblement le chef de gang avait apprécié sa poigne et un léger avantage planait dans l’esprit du jeune agent. Mais il savait aussi que rien n’était joué. Il passa la grande porte d’entrée. Un immense porte en fer de plusieurs mètre de haut, mais avec une toute petite porte qui servait le plus souvent. Nathan n’avait jamais rien compris à cette histoire. Pourquoi construire des monstres pareils si seulement une petite porte servait. Mais comme toujours dans ces lieux le symbole jouait beaucoup.

Il passa de nombreuses formalités. Il fut fouillé de long en large, dû déposer des dizaines de papiers, montrer plus d’une fois sa plaque, signa des reçus de partout et passa nombres de grilles, de portes. Les couloirs, s’ajoutaient aux couloirs, les portes aux portes. Il ne devait pas attendre l’homme auquel il venait rendre visite alors il demanda qu’il rentre dans la pièce quelques secondes après lui. Ce qui malgré les réticences du directeur qui s’était déplacé spécialement lui fut finalement accordé. Il avait avec lui un dossier qui ne contenait rien de l’affaire mais qui servirait toujours un peu. Quand on lui annonca que Carmine venait d’être installé dans la pièce il entra à son tour. Il ouvrit la porte et ne le regarda pas une seconde, il ne le salua pas non plus. Puis il vint s’asseoir en façe de lui et cette fois-là le regarda droit dans les yeux.

Il n’avait pas beaucoup changé. Ses cheveux alors coupés courts commençait à repousser, mais sa tenue de prisonnier lui donnait à présent un faux air de Michael Scoffield. Il portait toujours son maudit collier de surfeur. Nathan s’attarda sur son visage. Quel âge avait-il ? Trente, trente-cinq ans peut-être au grand maximum. Des yeux noisettes en amande le rajeunissait encore. Une barbe commençait à se dessinner. Sans doute la gardait-il pour se veillir. Il venait tout juste d’être transféré dans ces lieux et visiblement il se trouvait pas trop mal. Il devait se douter qu’il tomberait un jour.

Nathan de son côté savait qu’il jouait gros, à tout prix il devait éviter de parler de l’affaire Monroe ou sinon c’était la catastrophe.

« - Bonjour Théodore.
- Comme on se retrouve. Vous venez certainement pas me faire vos salutations alors si nous allions au fond des choses.
- C’est stupide vous ne trouvez pas ?
- Quoi donc ?
- Vous, ici, après une simple affaire de moeurs alors que vous livriez des miliers d’armes à tout les jeunes des quartiers. Cela à un faux air d’Al Capone cette histoire.
- Sans doute.
- J’ai entendu dire que vous aviez parler à la Sécurité Intérieure.
- Je ne parles à personne des agences gouvernementales vous devriez le savoir.
- Ça c’était dans les temps anciens mais les choses ont changé depuis. »

Il sortit alors une photo de Zerban qu’il posa en face de Carmine. Il crût un moment donné que ce dernier eut un réflexe de recul mais il dût se reprendre assez vite car il ne le fit surtout pas remarquer.

« - Vous avez parler de lui je crois.
- Zerban.
- Oui Zerban.
- Sans doute c’est possible. Et alors en quoi cela vous concerne.
- J’aimerais qu’à moi aussi vous en parliez.
- Pourquoi le ferais-je ?
- Vous risquez la peine de mort Carmine. L’Etat de New-York et du New-Jersey se sont concertés pour vous envoyer griller en enfer après un procès fédéral. Ce sera un beau spectacle pour les chaînes comme Fox News, même s’ils auraient aimés que vous soyiez noir.
- Et vous, vous pouvez me l’éviter ?
- Personnellement cela ne m’enchante guère mais ce Zerban semble plutôt affilié aux organisations terroristes et des informations sur ce sujet là plaisent à notre gouvernement. À la lumière de ces renseignements ils reconsidérerons peut-être votre sort.
- Je ferais moi aussi partie du programme de proctection des témoins ?
- Peut-être pas jusque là mais qui c’est.
- Bon ben si c’est pour sauver ma peau. J’ai effectivement parlé de lui à des agents de la Sécurité Intérieure.
- Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi leur avoir parler de lui.
- Parce que lui et moi nous ne sommes pas du même monde.
- C’est-à-dire.
- Ce genre de type considère que tuer des innocents est normal, que cela fait partie d’une guerre qu’il doit gagner.
- Mais vous, vous vendez bien des armes qui abattent parfois des gosses dans les rues.
- Le terme important est parfois. Si des abrutis ne savent pas se servir des feux que je leur envoie c’est leur problème. Mon rôle est d’armer ceux qui le souhaitent pour se défendre contre d’autres. Si je le faisait pas d’autres s’en chargeraient. C’est du bizness rien de plus. Cela n’a rien à voir avec cela, dit-il en montrant du doigt la photo.
- Pourquoi parce que lui mélange cela avec des questions de morale et d’idéologie ?
- Exactement. On devient toujours cinglé en se prenant pour un pacificateur.
- Comment vous a-t-il contacté ?
- Ils souhaitaient des armes.
- Cela je m’en doute.
- Oui mais pas n’importe qu’elles armes. Il souhaitait des bombes.
- Des bombes ?
- Oui même pire des bombes sales.
- C’est-à-dire.
- Le principe est archi-simple on équipe une bombe banale d’un agent infectieux qui se répandera au moment de l’explosion. Ainsi le souffle en lui-même reste réduit mais la propagation qui suivera sera dévastateur.
- Et pour lui de quel agent infectieux s’agissait-il ?
- Le pire de tous. Le nucléaire.
- Attendez vous voulez dire qu’il préparait une bombe nucléaire ?
- Non pas exactement. Il s’agissait d’un caisson composé de déchets radioactifs. Des relicats d’Hopitaux, de centrales désafectées ou d’endroits indéterminés.
- Et quand il vous a demandé cela que lui avez vous dit ?
- D’allez ce faire voir ailleurs. Que moi je n’étais pas l’homme qui vendrait ce genre d’armes de malade pour tuer plusieurs dizaines de personnes innocentes.
- Cela vous honore Théodore.
- Je vous adore vous. Quand vous êtes sarcastique cela se sent.
- Tant mieux et merci. Est-ce qu’il travaillait pour lui, demanda Nathan en montrant la photo de Bousan cette fois-ci ?
- Non je ne crois pas et j’en suis même sûr.
- Comment cela ?
- Ce type est musulman non ?
- Oui pourquoi ?
- Zerban haïssait tout les étrangers, négros, muslims, chinetoques, tout ceux qui pour lui ne ressemblaient en rien à son idéal.
- Vous voulez dire qu’il était un chantre de la suprématie de la race blanche ?
- Et pas qu’un peu.
- Donc ensuite vous l’avez envoyer chercher la bombe ailleurs il est parti tout simplement ?
- Oui c’est cela.
- Bon ben très bien je vous remercie Théodore, dit-il en se levant et en commençant à s’en aller.
- Attendez je crois que vous n’avez pas encore tout compris. J’ai d’autres informations.
- Comment cela ?
- Zerban l’a trouvé sa bombe. J’ai sût par des relations qu’on lui avait fourni le matériel.
- Et alors ?
- Alors il l’a équipé. Il a raconté partout qu’il l’avait mis dans une des stations du métro de New-York et qu’il la ferait sauté très bientôt. Dès qu’il serait en sécurité. »

En un quart de seconde tout cela fit tilt dans la tête de Nathan. Il comprit alors que Zerban n’avait témoigné que pour une chose être en sécurité et que cette sécurité le Programme de Protection des témoins venait de lui offrir. Tout cela n’était donc que de la poudre aux yeux. Ils avaient été tous bernés. Et en ce moment même une bombe sale allait être armé dans une des stations du métro et allait explosé.

Nathan réagit alors en un quart de seconde il remercia Carmine et fit ouvrir la porte. Celui-ci lui demanda avant de partir.

« - Et pour moi ?
- Je ferais le nécessaire. Ne vous inquiétez pas. »

Sa préoccupation principale à l’heure actuelle n’était pas du tout la survie de ce type. Pour l’instant il ne voulait qu’une seule chose sortir d’ici. Il courra dans les couloirs et les gardiens en colère le réécrimina, il fit le forcing partout. C’était comme si tout le monde s’acharnait à vouloir le garder à l’intérieur de ce bâtiment. Même le directeur n’y fit rien. À l’entrée ses affaires ayant été laissé il voulu les récupérer.

« - Donnez moi mon portable.
- Attendez il y a des formalités à remplir.
- Mais vous comprenez pas espèce d’abruti que c’est une urgence.
- Oui ben vous allez attendre.
- C’est une question de vie ou de mort.
- C’est ça comment on me l’a pas faite celle-là.
- Et ceci on te la fait trou duc, dit-il en empoignant le gardien à l’entrée et en lui collant son visage près du sien. »

Un autre derrière mettait sa main à son flingue et tout le monde s’arrêta. Il compris bien vite que la violence aggraverait les choses. Il lâcha donc son type et dit le plus fort mais le compréhensible possible.

« - Je suis agent fédéral et je dois immédiatement sortir d’ici car sinon des gens vont mourir alors dépêcher vous.
- Tenez voilà, c’était pas la peine de vous énerver, dit un gardien un peu plus jeune et un peu plus sympathique en lui tendant la boîte avec son arme et son téléphone à l’intérieur. »

Il remis son arme dans son étui et ouvrit son téléphone. Il commença à composer un numéro alors qu’on lui ouvrait la porte. Cela sonna et enfin quelqu’un décrocha.

« - < Agent Luz.>
- Gabriel c’est Nathan.
- < Ah ! Boss ! Justement je voulais te parler. J’ai un truc incroyable à te dire. >
- Cela attendra il y a une bombe dans le métro de New-York une des stations a été équipé d’une bombe sale qui répendra des déchets nucléaires très rapidement si je ne peut pas l’arrêter. Appelle immédiatement le déminage et demande à Cham de se mettre en liaison avec mon véhicule, je veux des feux verts tout le long de ma route. Je ne dois pas être arrêter.
- < D’accord mais c’est quelle station ? >
- Je l’ignore vois avec Paula Lauren et tout ceux qui ont cotoyé Zerban. Il l’a sûrement placé tout récemment essaye de déterminer à laquelle il a pu avoir accès et laquelle permettrait de répandre le plus possible l’agent infectieux, continua-t-il en démarrant sa voiture.
- < Très bien c’est noté. >
- Vois avec Maya pour qu’elle t’aide sûr le coup.
- < Heu là c’est rapé. >
- Pourquoi ?
- < Afin de suivre Chabakazan et s’assurer de la situation de se côté elle s’est faite intégré dans son équipe. Zerban est en ce moment même dans une maison du Bronx, mis à l’écart. >
- Alors appelle-là, bipe là, fait ce que tu veux je m’en fous mais il ne faut pas que Zerban saches que nous savons pour la bombe. Il a sûrement un détonateur sur lui. Il pourrait la faire sauter.
- < Je vais la contacter. >
- Dis c’était quoi ta grande nouvelle ?
- < Ah, oui j’allais oublié. Sa participation à Qaedat al-jihâd n’était qu’une couverture. Sous un nom d’emprunt que Cham et moi on a retrouvé monsieur est en réalité l’un des membres actifs de la cinquième armée du Christ-Roi, une organisation rexiste et islamophobe qui a perpêtré des attentats sur des mosquées de l’Ouest des Etats-Unis et en Yougoslavie. Elle est même apparenté à une secte. On a été berné. >
- Je m’en doutais. Très bien fait le nécessaire Gabriel.
- < Oui j’y vais tout de suite. > »

Et pendant tout le temps de la conversation Nathan continua à conduire le plus rapidement possible. Par deux fois il risqua l’accident, par deux fois il l’évita. Dès que Gabriel raccrocha il jeta son téléphone sur le siège d’a côté et enfonca le champignon. Le temps était déjà compté et peut-être même qu’il n’arriverait jamais à temps.
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Message  Hio-Tin-Vho Ven 8 Juin - 12:26

Dimanche 1er avril 2007 11H35 Une maison isolée du Bronx

Il y a des choses que l’on oublie pas. L’infiltration Maya avait cela dans le sang. Bon bien sûr une ou deux années, elle n’avait pas compté était passé depuis qu’elle avait quitté le MI-6 mais c’était comme le vélo cette histoire. On n’avait beau ne plus pédalé on pouvait y remonter à n’importe qu’elle moment.

Chabakazan semblait en prime enclin à ouvrir les bras à ceux qui voulaient les rejoindre pour prouver sa grande capacité. Quitte à risquer la protection du témoin mais ce con semblait l’ignorer. Ou voulait l’ignorer. Tout de même il avait un certain effort. Il avait installé Zerban et toute la fine équipe dans une maison isolée du Bronx. Mieux il avait demandé le renfort de trois flics qui gardaient en bas les entrées. Des flics en civil en prime. Il surveillait personnellement en permanence Zerban à l’étage. Sa mission consistait seulement à attendre l’arrivée des hommes du bureau des marshalls. Une mission pas difficile en apparence mais qui révélait quelque subtilitées.

Par exemple Maya fut la seule à faire le tour de la maison. La seule à savoir qu’il y avait à l’étage une porte dérobée qui permettait de quitter rapidement la maison. Un détail qui avait tout de même son importance. La seule aussi à surveiller plus les autres membres de l’équipe et l’extérieur que ce pauvre type qui commatait actuellement sur une chaise. Mais il fallait l’avouer elle commençait à avoir l’expérience du WSP en elle. Finalement ce boulot lui plaisait. Elle était allé faire un tour dans une pièce après l’escalier quand son téléphone vibra.

« - Shulina.
- < Maya, j’avais peur que tu es coupé ton portable. >
- Tu es fou avec les soupçons de Nathan et les infos que j’ai ramené je ne suis pas prête à le faire.
- < Bon je vais être direct. Tu es loin de Zerban ? >
- Oui pourquoi ?
- < Et bien il y a bien une couille dans le paté. Michal Zerban n’est en rien le financier de Aben Bousan il s’agit d’un terroriste d’une organisation pour la suprématie de la race blanche. Et accroche toi bien, Nathan vient de m’appeller. Il aurait placé une bombe dans une station de métro de New-York. >
- Joli tableau.
- < Il faut impérativement qu’il n’est nullement accès aux informations, qu’il ne suspecte rien de changer. >
- Pourquoi ?
- < On suppose qu’il a un détonateur car il cherchait impérativement à être protégé par le programme avant de la faire exploser. >
- Je préviens qui alors ?
- < Personne tu dois agir seule. Chabakazan à la rigueur en dernière extrémité. Fait tout pour retarder l’évènement. Nathan est partie la chercher pour la désamorcer.
- Mais il ne sait pas le faire ?
- < Il prendra des cours accélérés. Je suis en liaison continuelle avec Paula Lauren qui roule vers le bureau. Je cherche à localiser la position de la bombe. >
- D’accord je vais le nécessaire.
- < Très bien. Maya ? >
- Oui ?
- < Un dernier détail qui a son importance. Cette bombe est une bombe sale. Il risque d’y avoir des miliers de morts. >
- Je ne me louperais pas.
- < Tant mieux. Je sais que je peut avoir confiance en toi. > »

Quand elle raccrocha Maya eut un léger haut le coeur et sentit l’angoisse monter. Malgré tout, malgré son attitude désinvolte elle se disait que tout pouvait basculer dans un sens comme dans l’autre et qu’elle ignorait encore comment allait s’y prendre.
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Message  Hio-Tin-Vho Lun 18 Juin - 9:59

Malgré le peu de demandes voici ma suite.


Dimanche 1er avril 2007 11H40 Sur la route

À tombeau ouvert. Il n’y avait pas d’autre mot. Depuis le début il ne cessait d’appuyer sur le champignon, plus d’une fois il risqua l’accident. Peut importait la sirène ou le gyrophare, ils n’étaient pas rares ceux qui entravaient son chemin. Il avait mis son téléphone en mode conférence. Depuis une à deux minutes Paula et Gabriel parlait avec lui. Paula qui elle même roulait jusqu’au Federal Plaza, avait tout de suite pris au sérieux son avertissement de pour elle il ne faisait aucun doute qu’une bombe était dans ce métro. Bon certes question de sécurité cette solution était mauvaise, mais Nathan n’y fait guère cas.


« - Où ça en est dans tes recherches Gabriel.
- < Ça fait cinq fois que tu demandes. >
- Parce que rien ne viens.
- < C’est normal New-York ne s’est pas fait en un jour. Bon on a certaines certitudes. >
- Lesquelles ?
- < Zerban n’a pas beaucoup quitté le centre de New-York depuis un moment. Tout juste est-il allez voir Carmine mais il y a un moment. Donc la bombe doit être quelque part entre Manhattan, le Bronx et le Queens. >
- Pas le Bronx c’est là où il a été amené. Il ne se risquerait pas à ce contaminer.
- < Mais il n’en savait rien. >
- Effectivement Paula mais c’est le lieu préféré pour les planques du bureau. C’est de commune renommée. Il devait être au courant. Et puis je crois qu’il va chercher à viser un site stratégique.
- < Pourtant le Bronx est plutôt un quartier métissé ce qu’il déteste. >
- < Dans ces écrits que nous venons de récupérer il parle des puissances américanosionistes qui gouverne le monde au travers du grand capital allié aux logs maconniques et d’autres conneries dans le genre. >
- Donc il semble plutôt anticapitaliste, il veut un retour à un état naturel. Il cherche aussi à bloquer le fonctionnement de notre économie.
- < Deux endroits possibles. JFK... >
- Trop loin et trop surveillé depuis le 11 septembre des flics et des militaires patrouillent toute la zone.
- < Ou alors, la station de métro de Wall Street. >
- Mais bien sûr. Elle est a proximité du World Trade Center, du Bureau et des grands centres de décision.
- < Il nous fait un remake de Timothy Mc Veight ? >
- < Les terroristes ne sont pas des grands originaux agent Luz. >
- < Gabriel vient voir. >
- Qu’est-ce qui se passe Gabriel ?
- < C’est Cham il me montre quelque chose. Oh non de Dieu. Nathan tu es où ? >
- Je roule vers le Centre par Kennedy Boulevard pourquoi ?
- < Tu as la télévision dans ta tire ? >
- Oui ? Mais qu’est-ce que tu essaie de me dire par là ?
- < Allume là tu comprendras bien plus vite. > »

Nathan s’éxécuta immédiatement trop empressé de savoir ce que son agent et ami voudrait bien lui dire par là. Mais quand il vit ce que la télévision retransmettait il fut totalement sur le choc. Un accident de la circulation venait de survenir devant Holland Tunnel. Un bouchon de plusieurs kilomètres se dessinait. Déjà au loin au travers de son pare-brise il aperçut les premiers véhicules. Tout était totalement bouché par l’unique chemin qui souvrait à lui. Le temps lui était compté et voilà t’il pas qu’il s’échappait encore plus.
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Message  Hio-Tin-Vho Jeu 21 Juin - 14:01

Une toute petite suite pour faire la liaison.

Dimanche 1er avril 2007 11H40 Une maison isolée du Bronx

Elle venait tout juste de raccrocher que déjà cela s’agitait autour d’elle. Elle vut alors un des hommes de Chabakazan sortir de la pièce où était Zerban et se diriger vers son patron. Réactive, elle l’arrêta. Tout les informations qu’elle pouvait recueillir serait utile.

« - Il a demandé quelque chose, dit-elle en désignant la porte derrière laquelle il était.
- Oui a manger et aussi une télévision. Pour se détendre qu’il dit.
- Une télévision ?
- Oui pourquoi qu’est-ce que ça à d’étonnant ?
- Ben je sais pas s’il y a une prise ici pour ça.
- Bien sûr que si. Le FBI nous laisse de quoi tenir tout de même. Je crois qu’il y a même un poste au sous-sol, je vais aller le chercher.
- Attends il vaut mieux demander au chef. Faire preuve d’initiative c’est malvenu dans ce genre de situation.
- Ah, pas faux. Je vais aller le voir.
- Non c’est bon j’ai rien à faire retourne voir notre hôte je m’en charge.
- Ah merci c’est gentil.
- De rien, de rien. Retourne auprès de Zerban, faudrait pas qu’il s’envole entre temps.
- Ca marche. Et tu fais vite, hein ? Moi je voudrais bien la voir aussi.
Je ferais le maximum. »

En plus d’avoir une belle brochette de nigauds autour d’elle ils étaient aussi très, très feignants et près à tout pour s’échapper de leur mission. Bravo l’image du bureau. Maya savait qu’en tout cas elle avait gagné un peu de temps. Quelques minutes tout au plus. Il faudrait jouer serrer pour la suite des évènements. En espérant que Nathan pourrait y arriver entre temps.
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Message  Shaila Ven 22 Juin - 21:28

coucou ! moi je trouve ça bien !! au début j'ai eu un peu de mal à me mettre dedans ( j'ai pas tout lu, j'ai aps trop le temps ! après le brevet^^) et très bien écrit en tout cas on se familiarise pas mal ac les persos dès le début ! une suite ( je prévoie^^ Twisted Evil Twisted Evil )
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Message  Hio-Tin-Vho Sam 23 Juin - 16:20

Shaila a écrit:coucou ! moi je trouve ça bien !! au début j'ai eu un peu de mal à me mettre dedans ( j'ai pas tout lu, j'ai aps trop le temps ! après le brevet^^) et très bien écrit en tout cas on se familiarise pas mal ac les persos dès le début ! une suite ( je prévoie^^ Twisted Evil Twisted Evil )

Merci ma petite je vais essayer de faire une suite le plus vite possible. C'est vrai que c'est pas évident de rentrer dans une nouvelle série surtout lorsqu'elle est au format papier...
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Message  Hio-Tin-Vho Lun 25 Juin - 11:54

Pour ma petite Shaila et pour tout les autres qui viendront poster des commentaires. Voici une suite...


Dimanche 1er avril 2007 11H40 Holland Tunnel

Il courait sans s’arrêter, comme il avait jamais couru auparavant, à un rythme éfréné. Il ne devait surtout pas faire une pause. Il ne devait surtout pas soufflé quelques secondes. Il traversa le bouchon comme une balle de fusil. Enfin au début, car très l’acide lactique dans ses jambes commença à lui donner des douleurs. Il n’avait plus l’habitude du sport de ces jeunes années. Il poursuivait tout de même, entre les camions et les voitures, entre les camping-car et les pick-up, entre les motos qui pour une fois étaient obligés de rester bloquées et les vans. Il courait comme si sa propre vie en dépendait. Comme si la vie d’autres personnes en dépendait. Car il le savait s’il s’arrêtait il serait responsable de la mort de dizaines de miliers de gens. Il arriva à la hauteur de l’accident et là il se rendit compte de la catastrophe.

C’était un amoncellement de carcasses dans tout les sens. Au fond il aperçut un camion en traves de la route, couché sur le côté, des flammes rongeaient certains véhicules isolés, que des pompiers terminaient d’éteindre. Des corps étaient allongés par dizaines sur la route, attendant ou étant avec des médecins, des ambulanciers. Une petite fille était figée en plein milieu de la route tétanisée, ne sachant quoi faire. Un homme s’empara d’elle sans que Nathan ne sache s’il s’agissait de son père, d’un proche, d’un médecin ou d’un pervers. Tout à gauche on enfermait des personnes dans des housses mortuaires. Déjà plusieurs cadavres s’alignaient peu à peu. Lorsqu’un pompier passa à proximité de l’agent et se rua sur un camion Nathan l’interpella.

« - FBI, votre chef est par où ?
- C’est moi le chef ! Qu’est-ce que vous foutez là ? On n’a pas besoin de vous.
- Je ne suis pas venu pour cet accident. J’ai une mission d’un extrème urgence. Je dois impérativement passé de l’autre côté du tunnel.
- Et vous croyez que je fais quoi là ? Du tricot. Nous aussi on est pressé. Vous faites comme tout le monde vous attendez.
- Je crois que vous ne comprenez pas, alors je vais être plus clair. Vous me dites comment rejoindre l’autre côté du tunnel même à pied ou vous aurez une catastrophe plus grave encore en plein centre de New-York.
- Comment ça ?
- Je peut rien vous dire mais je vous en prie trouvez moi une solution pour passer.
- Très bien si vous insistez c’est que ça doit être vrai. Job.
- Oui mon adjudant.
- Job est un stagiaire il pourra vous aider. Job conduit le monsieur jusqu’à la porte du tunnel de secours.
- Mais je pensais que.
- Ne penses pas il est du FBI alors tu obéis.
- Bien mon adjudant.
- Quand à vous maintenant il y a un intérêt que vous ayez dit la vérité car sinon je vous en voudrait d’avoir monopoliser l’un de mes hommes, ne serait-ce un stagiaire.
- Je vous le promet et vous en remercie.
- Mon adjudant !
- Oui j’arrive.
- Bonne chance lança Nathan avant que le chef parte.
- Oui c’est ça on en aura bien besoin.
- On y va ?
- Oui je vous suis. »

Et les deux hommes se mirent à cavaler. Le jeune homme bien sûr plus vite que Nathan dont le physique commençait à être entamé par sa folle course de tout à l’heure. Ils arrivèrent bien vite à la porte indiquée après une petite descente sur un sentier de terre sur le côté. Sur le chemin ils croisèrent, pompiers, médecins et ambulanciers qui semblaient revenir de l’enfer. Job fit le forcing sur le chemin. Il semblait plus pressé de revenir sur l’accident que d’aider Nathan et c’était bien normal. Ils traversèrent le tunnel de secours au pas de course laissant toutes les portes qui communiquaient vers le tunnel principal. Nathan avait signalé au jeune homme qu’il souhaitait traverser complètement. Quand ils eut dépasser d’une bonne longueur l’accident Nathan sentant que cette course emmerdait profondément le jeune pompier lui demanda.

« - C’est toujours tout droit ensuite ?
- Oui et la porte du fond s’ouvre en la poussant tout simplement.
- Très bien alors laissez moi là. Retourner à votre boulot.
- Vous êtes sûr.
- Faites je vous le dit vous risquez de vous retarder et de me retarder.
- Très bien si vous le dites. Au fait vous êtes vraiment du FBI.
- Oui agent Nathan Coen. Avant que je parte c’est comment votre nom.
- Job. Job O’Mailey. Stagiaire Job O’Mailey.
- Je m’en souviendrais Job. Filez maintenant. »

Il partit tout de suite et sans hésiter une seconde ni se retourner Nathan en fit de même dans le sens opposé. Il ne s’imaginait pas avoi autant de ressources physiques. Il se surprenait lui-même. Ses jambes supportaient très bien la douleur.

À la chaleur des débuts succéda la froideur et la moiteur, de plus en plus de l’eau suintait par endroit et cette tombait parfois sur Nathan. La lumière aussi se faisait de plus en plus rare. Nathan qui n’était pas claustrophobe et savait qu’il lui suffisait de continuer toujours tout droit supportait plutôt bien la situation. Il savait aussi que au coeur de ce tunnel il ne pouvait en profiter pour téléphoner. Il espérait que cela ne durerait pas trop longtemps. Il avait déjà été assez retarder. Il avait pris plusieurs fois ce tunnel mais jamais de cet façon et alors il le trouva interminable, comme si la sortie n’arriverait jamais. Il faisait ce type de rêve où il courrait sans cesse vers un point qui s’éloignait de lui, et là cela lui arrivait.

Puis peu à peu une faible lumière commença à apparaître au loin. Une lumière qui commençait à grandir. Un espoir dans la nuit noire. Il se retourna quelques secondes pour se rendre compte que derrière ce qui était un éclat intense devenait une petite tache dans le noir. Et puis il arriva brusquement sur la porte. Tout entourée de la lumière du jour. Comme un rugbyman il enfonça la porte et sortit brusquement. Le retour à l’atmosphère de l’extérieur fut brutal. Il s’était habitué au noir et la lumière du jour lui revint en plein visage. Mais ce qu’il aimait par dessus tout fut l’odeur de l’air frais. Il sortit immédiatement son téléphone portable tout en continuant à courir.

« - Gabriel j’ai été retardé. Il faut que Paula aille immédiatement à la station de Métro et s’occupe de la faire évacuer. Il faut faire vite. Je ne sais pas si Maya pourra s’occuper de tout. »

Les responsabilités n’attendaient pas.
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Message  Hio-Tin-Vho Jeu 28 Juin - 11:22

Une autre suite avec quelques rebondissements.


Dimanche 1er avril 2007 11H45 Une maison isolée du Bronx

Une porte claqua et elle sursauta mais ce n’était que l’un des agents qui revenait avec la livraison de nourriture pour les repas de tous. Pour une fois qu’ils avaient fait un truc d’intelligent en ne se faisant pas livrer Maya en fut surpris. En fait la tension qui se dégageait d’elle venait plus de sa sensation que tout ce qui se passait ne signifiait plus vraiment grand chose. D’habitude même s’ils n’étaient pas aux personnes disparues ou à d’autres services similaires. Ils cherchaient au moins à agir vite. Là son rôle revenait à ralentir le tempo le plus possible. Elle cherchait pas tout les moyens à faire traîner les choses. S’interposer pour ce foutu poste de télévision était une bonne idée mais désormais cette nouvelle responsabilité l’obligeait aussi à agir à un moment donné ou à un autre. Elle regarda à la fenêtre et respira un grand coup. Quand soudain.

« - Ah tu es là ! »

Elle se retourna brusquement et vu l’agent de Chabakazan qui lui avait parlé de cette envie de programme télévisuel du terroriste. Elle pouvait lire sur son visage le désarroi.

« - Je te cherche depuis un bon moment. Zerban ne cesse de me tarabusquer pour sa télé. Ça en est où ?
- Oui excuses moi j’ai allais voir Chabakazan pour régler ce problème ça va être fait tout de suite.
- Quoi tu ne l’a pas vu déjà ? Mais merde tu fous quoi ? Je croyais que tu étais une professionnelle de ce genre d’affaire. Et ben bravo. Il se pose des questions l’autre. »

Mais je t’emmerde pignouf. Ça aurait été moi je t’aurais castrer depuis longtemps et fait bouffer tes couilles en entier et le reste du costume trois pièces avec.

« - Bon allez j’y vais. Je me charge de cette question tout seul.
- Non c’est bon je vais y aller. J’ai juste oublier. Quel mal il y a à ce qu’il rate une à deux minutes va dit-elle en passant son bras à l’entrée de l’escalier de l’étage pour l’empêcher de passer.
- Oui ben moi j’ai trop attendu et j’ai pas envie que tu me fasses encore faut bon, alors tu me laisses passer tout de suite afin que j’aille voir le boss, dit-il en essayant de soulever son bras.
- Pas la peine je te dis, mais elle dût le dire avec un tel ton et un tel regard que l’homme eut un mouvement de recul et n’apprécia pas du tout la remarque.
- Il vaut mieux que tu me laisses passer désormais. »

Pour calmer le jeu elle obtempéra alors se disant qu’elle n’avait plus trop le choix. Peut-être que lorsqu’il descendrait ou ensuite auprès de Chabakazan elle pourrait retarder l’échéance.

« - D’accord vas-y fait ce que tu veux. Mais je suis pas sûr que le boss apprécierait que tu quittes ton poste dit-elle en le suivant dans l’escalier.
- Je ne quittes pas mon poste je fais mon rapport d’informations. Et puis il y a encore Mike là haut dit-il en s’arrêtant et se retournant.
- Un type pour surveiller un terroriste recherché. Tu appelles cela être sérieux.
- Tu contestes les ordres du chef ?
- Qu’est-ce qu’il a voir avec cela ?
- Il m’a donné ordre de venir le voir dès qu’il faudrait quelque chose, rajouta-t-il en reprenant son chemin.
- Tu es sûr demanda-t-elle en se doutant qu’elle ne pourrait vérifier la réponse ?
- Evidemment. »

Chabakazan se tenait dans une pièce à l’étage intermédiaire. Un endroit avec une petite verrière et une chaise longue. Parfait pour un glandeur moyen pour un chef d’équipe. Mais oh miracle il n’y était pas assis. Au contraire il semblait très concentré sur des tas de documents qu’il avait étalé sur un bureau en plein milieu de la pièce. Il leva la tête à l’arrivée des deux agents.

« - Teddy qu’est-ce que tu fous là ?
- Je viens te donner les informations demandées. Pourquoi ?
- Quand un flic ou un agent te relève tu viens. Je supposes que Mike est tout seul là ?
- Euh... oui.
- Mais c’est pas vrai. Il fallait en plus que l’on m’affecte des abrutis. Bon dépèches toi de me dire ce que tu as à me dire pour retourner là-bas.
- D’accord, et bien l’otage.
- Le prisonnier.
- Pardon ?
- Le prisonnier, ou le protégé pour bientôt si tu veux. On le retient pas en otage.
- Ah oui d’accord. Et bien le prisonnier il a demandé une télé.
- C’est tout ?
- Oui pourquoi.
- Tu descends en catastrophe pour me dire une banalité pareille ?
- Mais c’est l’agent Shulina qui m’a dit de te demander ton avis.
- Et alors. C’est elle ta supérieure ? Et puis ça pouvait bien attendre deux secondes non ?
- Oui mais c’est qu’il insiste.
- Et bien va la chercher cette foutue télé. Il y en a au sous-sol. »

Maya fut surpris d’entendre cela. Même elle l’ignorait. Elle avait fait l’erreur de ne pas fouiller cette endroit. Un point pour Chabakazan. Soit il avait eu un coup de bol, soit il n’était pas si con que ça.

« - D’accord j’y vais. »

Le Teddy en question sortit donc de la pièce. Maya vit alors Chabakazan retourner à ses documents elle en profita pour sortir à son tour. Mais celui-ci avant qu’elle s’en aille l’interpella.

« - Et vous allez où vous ?
- Je vais remplacer Teddy en haut. Il faut un agent de plus, c’est vous même qui l’avez dit.
- Vous avez raison. Filez. Je vais d’ailleurs bientôt remplacer Mike au moment du repas. »

Elle ferma la porte derrière elle. Mais au lieu de monter en haut, elle continua la descente de l’escalier. Au rez-de-chaussée les flics regardaient ce que l’on avait bien pu ramener d’aussi bon. Ils comparaient le résultat de leur commande. Elle leur jeta juste un coup d’oeil et chercha la porte du sous-sol. À côté de la cuisine une porte resta entrouverte. Elle l’ouvrit un peu plus et remarqua qu’à l’intérieur c’était un escalier en béton descendant, tout juste éclairé par quelques lumières. Elle commença à descendre les marches et arriva bien vite au sous-sol. Elle entendit des bruits. Visiblement quelqu’un cherchait quelque chose. Là-dedans était entréposé des tas de choses. C’était des vieux trucs mais un matériel conséquent pour de simples agents du FBI. De quoi tenir des mois de planque ou de surveillance. Elle contourna un pilier et dans l’angle à gauche elle aperçu le Teddy fouillant des cartons. Elle se dit qu’il vallait faire traîner les choses et lui parla tout simplement, elle pourrait toujours le retarder. Enfin c’est ce qu’elle espérait.

« - Alors tu trouves. »

Il sursauta et se retourna, une main sur le coeur vu la belle frayeur.

« - Oh tu m’a foutu une de ses trouilles.
- Qui voulais-tu que ce soit ? La dame blanche.
- Très drôle. J’arrive pas à trouver le carton de cette télé. Soit le boss s’est planté soit il n’est pas là. »

Elle l’avait vu que de l’autre côté le carton trainait avec en gros marqué télé dessus avec un joli marqueur vert. Mais évidemment elle se tût à ce sujet.

« - Tu la vois toi ?
- Non désolé je regardes pourtant.
- Dis Mike il est tout seul là-haut ou quoi ?
- Non le boss est parti te relever. Il attend juste ton retour.
- Merde ça va l’emmerder ça.
- Un peu mais ça passera vite.
- Bon je la trouves pas. Je vais demander au patron où il l’a vue.
- Oui fait ça je crois que ça vaut mieux. »

À ce moment là Teddy s’apprêta à partir et à ce moment Maya ne sut jamais pour je ne sais qu’elle raison son regard s’arrêta du côté droit du sous-sol et aperçut le carton de la télé.

« - Et ben le voilà, dit-il en s’approchant à nouveau. Tu aurais pu me le dire.
- Je ne l’avais pas vu je t’assures, répondit-elle en s’approchant de lui.
- Oh j’aurais eu l’air fin si j’avais demander au patron. »

Il se fit un chemin jusqu’au carton s’apprêta à le ramasser.

« - Il a pas l’air lourd je vais immédiatement le monter. »

Tout à coup un coup de crosse frappa le crâne du malheureux Teddy qui s’effondra net avant d’avoir atteind le carton. Il retomba à quelques mètres de lui. Derrière droite comme un I, une batte de base-ball, qu’elle venait de trouver, à la main Maya se tenait.

« - D’abord tu vas faire, une longue, longue sieste. »
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Message  Hio-Tin-Vho Ven 6 Juil - 12:55

Voici une autre suite.


Dimanche 1er avril 2007 11H55 Station de Métro de Wall Street

Paula était désormais dans le grand bain. La sécurité intérieure offrait de grandes possibilités mais elles l’enquête, l’investigation, les procédures occupaient une telle place que peu de fois elle n’avait eu l’occasion de connaître le frisson, l’adrénaline d’être sur le terrain. Et le pire dans tout ça c’est quelle aimait cette sensation. Celle de ne plus avoir de limites et de pouvoir exprimer tout son talent. Cette jeune femme forte et fraîche n’en manquait pas mais il y a des fois où l’on aimerait avoir l’expérience de ces choses.

Car quand elle arriva à proximité de la station elle se dit que le spectacle qui se dessinait sous ses yeux ne pouvait être qu’un cauchemard. Dans tout les sens des gens grouillaient, certains partaient d’autres entraient. Tant bien que mal les policiers qui étaient arrivés les premiers sur les lieux cherchaient à évacuer la station, mais le poids du nombre les empêchaient. Devant elle un homme la cinquantaine propre sur lui ne tint pas une seconde compte de ce que lui disait le policier. Il risquait de ne plus être en avance à son travail avec tout ça. Paula se dit alors que Zerban avait aussi pris en compte cet effet de panique pour retarder toute volonté d’éviter la catastrophe. Paula se dirigea vers un pauvre agent et l’interrogea.

« - Paula Lauren Sécurité Intérieure. Vous êtes tous seuls ?
- Les démineurs et d’autres policiers devraient venir. Mais on ignore quand.-
- Il faut faire évacuer cette station au plus vite.
Nous savons mais avec le peu de moyens dont on dispose.
- On peut la fermer ?
- Les types du métro vont venir avec la clé de la grille dit-il en désignant une porte et en tentant de repousser une bonne femme avec sa poussette.
- Merde il faut qu’ils se bougent. »

Paula eut un instant de doute. Elle ne savait plus quoi faire et vu ses quelques pauvres policiers se démenés comme ils pouvaient face au flot continu. Elle se sentit alors perdue. Mais elle inspira un grand coup et réagit sur le champ.

« - Bon très bien vous trois venez avec moi.
- C’est que j’ai besoin de tout mes hommes moi.
- Je vous les empruntent quelques secondes.
- Bon très bien. »

Les trois policiers en uniforme la suivirent. Elle s’approcha de la grille en question.

« - Le problème est que nous avons des personnes qui viennent de deux directions différentes. Si l’on bloque vraiment un sens ce sera réglé.
- Aidez moi on va fermer cette putain de grille.
- Vous allez la forcer ?
- Vous voyez une autre solution ? Non et bien moi non plus. »

Par des coups de matraque ou de crosses ils cassèrent les trappes qui protégaient les espace de rangement de la grille. Ils la déployèrent très vite sous les protestations des gens qui arrivaient.

« - Qu’est-ce que c’est ce délire !
- C’est un scandale je me plaindrais à la compagnie.
- Laissez nous passer immédiatement.
- Police cette station est fermée.
- Oui c’est ça vous allez voir si c’est fermé. »

Ce dernier type un peu plus costaud que les autres commença à foncer sur eux. À trois surtout avec une frèle femme ils n’allaient pas faire le poids. Paula n’hésita pas une seconde. Ce n’était certes pas dans le règlement, mais elle sortit son arme et tira en l’air en prenant soin de viser un éclairage pour éviter que la balle ne rebondisse. Le type s’arrêta brusquement et les gens autour reculèrent et eurent un oh de suprise. Paula en profita immédiatement et hurla pour que tout le monde entende.

« - Je vais pas le répéter deux fois. Cette station est fermée. Toute personne qui tentera d’y entrer sera abbatue sur le champ sans aucune hésitation. Femmes et enfants compris. »

Bien évidemment elle n’en pensait pas un traite mot mais elle devait montrer une certaine autorité. Quand soudain un autre type alors.

« - Venez il y a l’autre entrée de l’autre côté. »

Paula réagit alors le plus vite possible.

« - Officiers mettez vous ici pour empêcher l’entrée. Vous deux allez à l’autre grille la fermer. Quand à toi, rajouta-t-elle un policier un peu plus jeune. Va à ma voiture elle est garée un peu plus loin dans la rue. Tu y trouveras dans le coffre des cadenas. Ramènes-en deux avec les clés et tu ne confies les clés qu’à moi, dit-elle en lui donnant ses clés de voitures. »

Le jeune policier ne posa pas plus de questions et s’enfuit immédiatement chercher les clés du véhicule. Les autres officiers se rapprochaient de la grille. Déjà une bonne chose de faite ils avaient moins à garder. Paula sortit son téléphone et marcha en direction de l’autre entrée. Effectivement des types avaient pu passé. Mais les policiers venaient tout juste de fermer la grille. Celui qui devait être le chef réagit à son tour et divisa ses hommes en deux afin de mieux surveiller les entrées. Paula se dit que c’était en bonne voie. Elle appuya sur deux ou trois touche de son téléphone et composa un numéro en mémoire.

« - < Agent Luz. >
- Gabriel votre spécialiste en informatique est toujours dans les parages.
- < Cham est toujours là quand on a besoin de lui ma douce. >
- Très bien. Faites lui arrêtez tout les lignes de métro qui passent par Wall Street. On est en train d’évacuer la station mais ces connards de la régie ne sont pas encore là.
- < J’y cours j’y vole. Et Nathan ? >
- Il n’est pas encore là. Mais c’est normal vu qu’il est à pied désormais.
- < Bon je vous laisse.>
- C’est ça. »

Paula raccrocha sans même dire au revoir. Les foules commençaient à s’amasser à la grille mais dès qu’ils auraient plus d’effectifs ils pourraient repousser la troupe. Enfin c’est ce qu’elle espérait. Pour l’instant le mieux était de commencer la fouille de cette station.

« - Chef envoyez moi deux de vos hommes on va commencer à fouiller.
- Mais c’est que...
- C’est que quoi. Un de hommes va revenir avec des cadenas pour verrouiller le tout. Ça devrait aller.
- Très bien. Flaherty et Burke allez avec l’agent.
- Oui chef. »

Une journée ordinaire ? C’est ce qu’elle espérait au début mais visiblement rien n’était conforme à ses espérances.
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Message  Hio-Tin-Vho Jeu 26 Juil - 18:33

Et voici une autre suite après quand même beaucoup d'attente.


Dimanche 1er avril 2007 11H59 Federal Plaza service du WSP

Dès qu’il eut raccroché avec Paula, Gabriel se mit tout de suite à courir. Il se dirigea immédiatement vers le local de Cham. Ce dernier rivé sur ses écrans travaillait déjà pour lui. Les choses avaient été vites réparties entre eux. À son arrivée il failli presque se casser la gueule sur un dérapage. La bouteille de la fontaine à eau dans l’entrée le sentit passé. Mais elle tint bon. Cham se retourna et le regarda un peu interloqué.

« - On fait des cabrioles ?
- T’occupes. J’ai une mission pour toi.
- Je t’écoutes, dit-il en se tournant à nouveau vers ses écrans.
- Arrêtes tout les métros qui passent par la station de Wall Street. »

Là un silence s’installa, Cham eut un peu de mal à croire ce que son collègue et ami venait de lui dire. C’était quand même un sacré truc.

« - Oui et en même temps j’en profites pour pirater la NSA.
- Non sérieux il faut empêcher au plus vite les rames d’entrer dans cette station. Et les types du métro ne vont pas arriver avant un moment.
- Tu es... sûr... ?
- Allez vas-y.
- D’accord, d’accord. »

Il se mit en quête de l’accès aux ordinateurs du métro. Ce fut fait en quelques seconde. Mais la seconde moitié de la mission s’avérait plus délicate.

« - Un password.
- Et alors tu le craques, non ?
- Oui et j’ouvres la porte avec une épingle à cheveu. Ça va prendre un petit moment. Il faut que le logiciel de cassage du pass mouline. J’en ai pour plus d’une heure.
- Une heure impossible. Tu n’a pas une autre solution.
- Bon très bien je voulais améliorer mon système avant de faire l’essai, mais bon si c’est une urgence. Tu me couvriras auprès de Nathan et Adrian, hein ?
- Euh oui mais pourquoi ?
- Pour ça. »

Il cliqua à divers endroits et arriva sur un folder particulier. Cela ressemblait à une immense toile d’arraignée. Ce fut lorsqu’il pu lire les noms que Gabriel compris vite ce qu’ils signifaient.

« - Ce sont les ordinateurs de tout le bureau ?
- Oui tout les postes de New-York. J’ai réussi à mettre le réseau à mon service. Ils vont être comme un immense ordinateur pour trouver le pass.
- Et c’est légal ça ?
- Si on te demande tu dis que tu n’a rien vu. Je vais mettre ça en tâche de fond. Et puis l’important c’est que je fasses vite. Avec ça j’en ai pour deux minutes à trouver le pass. Chacun d’entre va essayer des possibilités.
- Bon si c’est pour la sécurité du pays. »

Cham lança le programme et les ordinateurs de tout le bureau commençèrent à mouliner.

« - On a pour deux minutes ?
- Oui c’est ça.
- Dis tu pourrais en profiter pour consulter le poste de Sherazade Lang aux crimes violents ? Je rêve de savoir ce que cette petite à comme secret.
- Désolé j’ai presque fini.
- Bon d’accord le boulot d’abord. Mais tu me le rappelleras en tant voulu.
- Oui, oui. Ça y est je suis dans l’interface.
- Arrêtes les rames aux stations précédentes pour que les gens descendent et envoie un message d’alerte.
- C’est parti. »

Et en effet cette manipulation fut vite faite. De l’autre côté dans le métro, les gens hurlèrent au moment où les rames s’arrêtèrent. Ils furent totalement fous de rage. Mais ils ignoraient que celui qui leur avait fait ça venait de leur sauver la vie.
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 1 Aoû - 17:30

Et voici la suite. Un peu en retard mais enfin là.


Dimanche 1er avril 2007 11H55 A proximité de la station de Métro de Wall Street

Nathan était devenu à force un coureur de fond. Il avait vite appris que tout n’était pas une question de vitesse mais aussi d’endurance. Ce n’était pas un sprint qu’il parcourait mais un véritable marathon. Le pire dans cette histoire était que pour lui c’était la circulation et les dangers de la route qui risquait de le tuer et non pas le fait qu’il n’est pas bu une goutte d’eau depuis qu’il commençait à cavaler.

Au départ il s’était dit qu’il monterait très vite dans un taxi. Mais cela ne rimait à rien. Des bouchons un peu partout, une circulation chaotique il s’était vite dit que le taxi serait plus lent que ses deux pieds.

Il arriva à une station un peu au nord de Wall Street Station, celle de Fulton Street. Et là il découvra déjà le chaos, le purgatoire de ce qui l’attendait sans doute. Il espérait que non car déjà les gens devenaient fous dans ces lieux. En coup de vent il constata que cela venait du fait que les rames de métro avaient été arrêtés ici.

Toujours en courant Nathan se mit à sourire. Il en avait tout de suite déduit que c’était ses hommes qui en avait pris l’initiative. Une bonne initiative. Il s’en foutait bien que le bordel soit exentré ici. Le moins de personne possible à côté d’un danger nucléaire voilà tout ce qu’il demandait. Même si dans cette station certains se foutaient sur la gueule pour monter dans les quelques taxis ou explosaient les distributeurs de tickets de métro pour ne pas les avoir amenés jusqu’où ils le souhaient.

Il continua à courir heureux déjà que c’était bientôt l’arrivée. Il était déjà midi passé, il n’avait plus qu’une rue à passer et à tourner à droite et il y était. Et là ce fut le choc. Des policiers, des agents du FBI, les démineurs tout juste arrivées en pagaille. Autour, derrière des barrières de sécurité une faune importante grouillait. Composée de badauds, aléchés par l’extraordinarité de la situation elle l’empêchait dorénavant de passer. Il poussa en force quitte à faire chier la populace. Quand il arriva enfin à proximité, devant la barrière, un flic un peu balourd ne lui répondit qu’une chose.

« - On passe pas.
- Je suis de la maison Lui dit alors Nathan en s’avançant.
- J’ai dit on ne passe pas répondit le casse-couille de première. »

Nathan sentant la moutarde lui monter au nez. Il eut quand même le reflexe de se retenir et de prendre dans sa poche portefeuille sa carte d’agent du FBI. D’une chiquenaude il l’ouvrit et le pointa devant la tronche du flic mou du bulbe. Et là il eut le contentement de le voir rosir légèrement de confusion et de se rendre compte que oui ce type travaillait bien pour le FBI.

Alors il poussa la barrière qu’il gardait et le laissa passer. Evidemment Nathan ne s’emmerda pas à lui dire un quelconque merci et s’engouffra aussi vite que possible en direction de la station. Derrière il entendit jusque le brouhaha de la foule qui voulait s’avancer encore plus et profiter du fait qu’une brèche dans la sécurité s’ouvrait. Le type devait être désormais bien emmerder. Il arriva à proximité du camion des démineurs dans lequel de loin il avait vu grimper une jeune femme qui ressemblait à Paula Lauren. Effectivement il s’aperçut alors que c’était bien elle. Elle semblait en grande discussion avec le chef des démineurs.

« - Toc, toc dit-il en tapotant que la porte du camion. »

L’homme et la femme qui était penché sur une carte se retournèrent et Paula réagit sur le champ.

« - Nathan. Heureuse de vous revoir.
- Moi de même répondit-il en montant dans l’engin. Dites sans vouloir abuser j'aimerais boire un petit quelque chose.
- Bien sûr on va vous trouver cela, dit-elle en se dirigeant vers la porte. Au fait j’allais oublier. Alan Jones le chef des démineurs. Il s’occupe de cette opération."

Et Paula partit engueler un policier pour qu'il apporte une bouteille.

- Enchanté Nathan Coen. FBI.
- Ah c’est vous qui avez eu les informations sur la bombe ?
- C’est moi. Je peut demanda-t-il après ôté sa veste et avoir tendu le bras pour la poser sur un siège ?
- Bien sûr. »

C’était une parfaite maison sur pattes. Il y avait tout sur place. Un camping-car qui servirait pour bosser en somme. La carte était étalé sur la table au fond à gauche et le fauteuil sur lequel Nathan s’assit était à côté.

« - Bon où ça en est alors, demanda Nathan qui semblait vraiment ne pas vouloir trainer.
- Votre collègue m’expliquait la situation.
- Voilà l’eau Nathan dit alors Paula en revenant et en tendant une bouteille à l’agent du FBI.
- Merci. Vous nous faîtes un topo.
- J’allais y venir répondit-elle en le cillant du regard. »

Elle s’approcha et la carte et commença.

« - On viens de finir de fermer la gare. Nous sommes en train de l’évacuer. Pour l’instant plutôt dans le calme. Votre ami Cham a arrêté les rames de métro. Les types qui devaient s’en charger traînaient. Bon maintenant ils font la gueule mais bon. Avec deux policiers au début puis un peu plus ensuite on a commencé à fouiller le site. Evidemment j’ai privilégié les endroits plutôt accessibles facilement et à l’entrée j’y ai été aussi avec le plus grand calme on ne sait jamais. Et si on trouvait quoi que ce soit on s’arrêtait tout de suite.
- Bonne précaution réagit Alan. La station est bientôt vide ?
- On fait le tour, ils restes quelques pélerins et on s’assure qu’il y est personne.
- D’accord.
- D’après vous Alan où pourrait être la charge ?
- De quel type de bombe il s’agit ?
- Une bombe sale. Un explosif basique couplé à des éléments radioactifs.
- Merde. Bon ça veut dire que l’important n’est pas l’explosion mais le fait de répandre la substance. Il s’agit donc de toucher un maximum de personnes afin de faire un maximum de victimes. Pour cela je ne vois que trois endroits. Les lignes du métro pour que cela aille dans d’autres stations.
- Il a eu très peu de temps pour préparer son attentat il n’aura pas assez pour toucher les autres.
- Une rame, alors.
- Non il souhaitait sans doute toucher cette station. Il ignorait où sur la ligne ce trouverait le train.
- Et bien il n’y a plus qu’un seul endroit. L’aération de la station. Quelques parts dans ces tuyaux il a des déchets radioactifs et une bombe qui nous file des cancers, des radiations à faire péter le compteur gégaire, ou un troisième bras.
- Mais il y a plusieurs centaines de mètres de tuyaux.
- Et bien on va tous les fouiller répondit Alan en descendant du camion.
- Le temps presse Monsieur Jones. Zerban a prévu de la faire sauter très bientôt.
- Je sais mais il faut tout vérifier sinon on la loupera. Mickey prépare les tenues anti-radiation. Monsieur Coen si vous voulez nous accompagner dépêchez vous. Mais je vous préviens c’est moi désormais qui dirige les opérations. Alors en retrait et on ferme sa gueule.
- J’essayerais.
- Vous le ferez. Mademoiselle Lauren. Dès que l’évacuation est terminée faites sortir les policiers ils pourrait être contaminés. Vous avez contacter le service des risques nucléaires ?
- Ils sont en route.
- Bon on commencera sans eux, dit-il en commençant à enfiler sa tenue.
Il va falloir aussi faire des portes étanches à l’entrée. Si sa pète je préfères que seulement moi et monsieur Coen nous soyons touchés.
- Charmant.
- Ne vous inquiétez pas tout devrait bien se passer. Une dernière chose. Si vous me voyez commencer à courir ne posez pas de questions et faîtes en de même. Il en va de votre vie. »
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Message  Shaila Mer 8 Aoû - 18:02

dsl g pas eu le temps de lire ces temsp ci, les vac's et ma soeur qui bloque les forums^^ dès que je peux je lis et je met uncom^^
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Message  Hio-Tin-Vho Mar 14 Aoû - 17:36

Une petite suite quand même au passage.


Dimanche 1er avril 2007 11H53 Une maison isolée du Bronx

Elle avait pris le temps nécessaire pour le ligoter le mieux possible et ainsi éviter qu’il s’échappe puis elle l’avait tiré tant bien que mal au fond de la cave. Il faisait son poids et malgré sa volonté intacte elle restait une femme. Néanmoins au bout de deux ou trois minutes elle eut finit. Il était alors encore inanimé. Elle s’empara de son arme et tout objet qui aurait pu l’aider dans son évasion et les dissimulèrent dans un carton. Quand elle eut finit tout cela elle se dirigea vers la sortie. Afin d’éviter de tomber nez à nez avec l’un des hommes de Chabakazan elle ouvrit tout doucement la porte et regarda dans l’espace. Personne ne venait, alors elle l’ouvrit de plus en plus et puis sortit. Tout de suite elle ferma la porte derrière elle et partit d’un pas alerte en essayant d’avoir son air le plus naturel au monde. C’était difficile elle venait de ligoter un homme après l’avoir assommer mais elle semblait y arriver plutôt pas mal.

Elle commença à remonter l’escalier quand soudain elle aperçut l’un des policiers dans le couloir du rez-de-chaussée. Elle se dissimula donc le plus vite mais aussi le plus discrètement possible. Elle le regarda et vit qu’il semblait regarder partout autour de lui. Il semblait sur ses gardes et vouloir s’assurer que personne ne le regarde. Il devait avoir un peu plus de vingt ans au maximum. Il avait un teint halé et un léger bouc. Et puis il ouvrit son uniforme, Maya s’apprêta à lui sauter dessus malgré la distance quand soudain il sortit un magazine porno de sa veste. Maya s’arrêta immédiatement. Ce n’était pas un terroriste, juste un obsédé sexuel. Il se mit alors à mater des tas de filles en sous-vêtements ou le plus souvent totalement nues et qui s’amusaient avec des tas d’objets. Il semblait aux anges. Et puis soudain la voix tonitruante de son supérieur se fit entendre.

« - Johnny !! »

Le gamin en panique dissimula tant bien que mal son magazine dans sa veste à nouveau. Le supérieur arriva.

« - Ben alors tu fous quoi ? On a besoin de toi.
- Je prenais juste une pause.
- Tu crois quoi que l’on est à la foire du trône ici ou quoi. On doit garder un terroriste. Tu auras le temps de faire ta pause plus tard. Allez grouilles toi. »

Voilà un homme qui ne prenait pas son travail à la légère se dit Maya. Et tandis que le gamin repartait en remettant un peu mieux son magazine dans sa veste, de l’autre côté le supérieur resta là un instant. Maya se demanda pourquoi, mais pas longtemps. Car déjà il sortait une petite flasque. Et se mit à en boire plusieurs gorgées. Puis il partit à son tour.

Maya était dépitée. Elle risquait d’avoir du mal à convaincre qui que ce soit dans cette maison de l’aider. Elle était désormais seule.

Elle monta finalement l’escalier et souffla un coup.

Puis elle alla dans les pièces du rez-de-chaussée. Finalement elle trouva la nourriture qui venait tout juste d’arriver. Elle s’empara de deux ou trois choses sans vraiment regarder ce que c’était, puis d’un gobelet qui devait contenir un soda et continua enfin sa remontée. Quand elle arriva en face de la porte derrière laquelle on retenait Zerban elle hésita une seconde puis la poussa.

Mike surveillait plutôt attentivement Zerban il ne le quittait pas du regard. Il s’était installé sur une chaise à au moins trois mètres de lui. La fenêtre de la pièce avait été renforcé par un carton scotché. Zerban semblait plutôt à l’aise. Calme et un peu ailleurs aussi. Mike se releva immédiatement en attrapant son arme. Lui aussi semblait à cran. Maya répondi immédiatement alors même qu’il pouvait le voir sans problème.

« - Ce n’est que moi. J’amène à manger.
- Désolé réflexe idiot.
- Non c’est normal cela met tout le monde sur les nerfs.
- Merci.
- De rien. J’ai pu ramener qu’une boisson. J’irais chercher le reste tout à l’heure.
- Pas de problème dit Mike en se rasseyant. »

- Maya regarda Zerban et interrogea Mike.

« - Il a mangé ?
- Non pas encore.
- Vous voulez quelque chose monsieur ? Il y a du porc au caramel. Des travers ou du riz cantonais.
- Je ne mange pas de Alouf.
- Désolé. J’avais oublié. Je crois qu’il reste du canard laqué cela vous ira ?
- Rien qu’avec de l’eau à boire alors.
- Très bien je retournerais en chercher dans pas longtemps.
- Tu attendras le retour de Teddy. D’ailleurs il en met du temps celui-là. Tu ne l’aurais pas croiser ?
- Non désolé. Je me suis partie discuter avec les policiers et prendre à manger. Il doit encore chercher la télévision.
- Non parce que notre ami nous a dit et répété qu’il voulait cette télévision.
- Eh je le sais, tu le sais, Teddy le sait et Chabakazan le sait. Monsieur aura sa télévision.
- Moi ce que j’en dit.
- D’ailleurs c’est étonnant cette histoire de télévision. Je croyais que vous ne vouliez pas être perverti par nos informations stupides.
- Je cherche juste à m’occuper et à m’informer. Je sais juger la part du vrai et du faux.
- Comme vous voulez. Vous avez tort pour les travers ils sont délicieux. Avec la sauce piquante en plus. Mais bon si c’est votre religion.
- Vous êtes indhouiste vous ?
- Oui et alors.
- Vous n’avez des interdits aussi.
- Si mais je m’arrange avec dit Maya en finissant un travers de porc et en se léchant les doigts.
- Il en met quand même du temps. Tu restes là ?
- Oui pourquoi ?
- Je vais voir le boss. Et lui demander d’aller voir pour la télévision.
- Il doit simplement galérer à la trouver.
- Et bien j’irais l’aider.
- Non c’est pas la peine. J’y vais reste ici.
- Laisse cela me fera une occasion de dégourdir mes jambes et puis tu as l’air de bien t’entendre avec lui. »

Mike ouvrit à ce moment là la porte. Il allait partir. Le ton de la conversation de cessait de monter. Maya ne trouvait rien pour le retenir. Alors au final il partit et ferma derrière lui. Évidemment très vite il trouverait Teddy et là ça poserait problème. Il fallait trouver un diversion et vite. Maya regarda Zerban qui semblait lui aussi très surpris. En un quart de seconde l’idée lui traversa la tête. Un idée stupide mais elle n’avait pas le choix. Elle s’approcha de lui et commença à défaire ses liens. Une corde plus complexe avait remplacé les menottes. Heureusement car sinon cela aurait été impossible pour elle.

« - Mais qu’est-ce que vous faites ?
- Taisez vous.
- Mais qu’est-ce que vous voulez bon sang.
- Je vous rends votre liberté.
- Mais j’en ai rien a foutre, je veux rester là.
- Écoutez tout ce que vous avez à faire c’est me frapper pour que cela est l’air plus réaliste c’est tout.
- Mais vous ne comprenez pas que je ne souhaites pas m’échappez. Je veux rester ici.
- Pour quelle raison ?
- Je suis bien ici. Et puis je ne vous connais pas vous. Pourquoi vous feriez tout pour me libérer ?
- Ce serait trop long à vous expliquez. »

Elle n’eut jamais le temps de le faire. Car alors qu’elle finissait de défaire les liens derrière la chaise, Chabakazan eut le même défaut qu’elle et ouvrit la porte sans frapper. Il la vit ainsi en train de libérer le terroriste. Il resta quoi. Quand soudain une radio qu’il avait à la ceinture crachotta.

< « - Boss c’est Mike. Teddy est dans la cave ligoté. Je suis en train de le libérer. Faites attention il me dit que c’est l’indienne qui l’a assommé. » >

Même à lui désormais aucune explication ne tiendrait la route. Elle sentait son avenir s’assombrir.
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In Security : L'affaire Zerban [complète] Empty Re: In Security : L'affaire Zerban [complète]

Message  Hio-Tin-Vho Jeu 23 Aoû - 17:53

Une nouvelle suite qui c'est faite attendre.


Dimanche 1er avril 2007 11H57 Station de métro de Wall Street

C’était comme retourner en enfance. Il jouait souvent avec ses copains de quartier et originaire de Houston il s’amusait régulièrement à l’astronaute. À cette époque lui et ses amis portaient des casques de moto et des grosses bottes bouffantes.

Désormais ce n’était plus un jeu il portait une combinaison qui lui encombrait les mouvements et lui donnait vingt kilos de plus. Sa respiration passait à travers un circuit de ventilation. Enfin il ne faisait plus que suivre comme un panda pataud un autre type nettement plus à l’aise et qui savait y faire beaucoup mieux que lui.

Derrière eux on installait déjà un sas de décontamination tandis que devant, eux se mettait à fouiller. Le temps pressait et l’objectif principal était d’éviter à tout prix que les déchets nucléaires se répandent.

« - Un robot commence à parcourir les galeries de ventilation. Mais ça va prendre un temps fou.
- Alors on fait comment ?
- Votre gars à dû choisir un endroit facile d’accès mais aussi peu visible de l’extérieur pour éviter d’attirer l’attention. Il y a des toilettes dans cette station ?
- Oui pourquoi vous avez une envie pressante ?
- Spirituel. Les toilettes c’est le meilleur lieu pour accéder aux ventilations. »

Alan Jones appuya sur le commutateur de sa radio et communiqua avec.

« - Agent Lauren où en sont les gars des dangers bactériologiques ?
- < Ils sont ici. Ils ne cessent de m’ordonner que vous remontiez. >
- Oui et que l’on attende que cela explose. Dites leurs d’allez se faire foutre.
- < Et je le leur comme ceci. Cela me plaît. >
- Non on va simplement déconnecter les déchets de la bombe. Chacun son job. On y est.
- < Vous êtes où là ? >
- Au petit coin Paula. »

Nathan avait activé sa radio à son tour. Il sourit à cette remarque qu’il trouvait drôle. Alan Jones se retourna l’air mécontent mais il ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin.

« - Notre cher spécialiste m’expliquait l’attractivité des commodités pour les terroristes.
- < C’est lui le spécialiste. >
- Exactement.
- < Bon je vous laisse. J’ai des scientifiques à calmer. >
- Il y a trois grilles d’accès. Je devais ouvrir la première. Occupez vous de la seconde. Vous passez votre main de chaque côté et dès que vous sentez quelque chose, ne serait-ce qu’un rat vous arrêtez tout de suite et vous hurlez à l’aide.
- Compris chef. »

Jones et Coen démontèrent méthodiquement les grilles. Jones évidemment avait plus de dextérité. Et puis Nathan tremblait par moment, malgré tout ce qu’il pouvait montrer. Il tata un peu partout dès qu’il put avoir accès à la ventilation mais ne trouva rien. Tandis que Jones était toujours affaire sur la première grille. Nathan abandonna la sienne et alla à la dernière. C’était un espace bien plus restreint. Une pissotière était logé derrière une toilette avec une porte qui s’arrêtait au niveau des chevilles. Nathan s’y glissa avec difficultés. Mais quand il attrappa la grille il se rendit compte tout de suite que quelque chose était différent. Il ne la démonta pas une seconde et elle vint tout de suite. Elle était juste posée. Malgré cela il continua et fouilla à l’intérieur. Quand il toucha quelque chose qui ressemblait à un gros cylindre. Il eut comme unique réflexe de le tirer vers lui. Et là il aperçut un cylindre métallique avec une minuterie auquel était couplé une fiole de couleur verte comme dans les films. C’était incroyable et pourtant c’était là devant ses yeux.

« - Vous faites jamais ce que l’on vous dit vous c’est pas possible. »

Nathan se tourna et vut que Jones l’avait rejoint. Il lui sourit à nouveau mais Jones n’avait pas l’air énervé juste agacé.

« - Cela doit être pour cela que mes hommes et moi on s’adore.
- Bon trêve de plaisanterie. Vous avez gagner un billet pour la plus de nos attractions.
- Comment cela ?
- La minuterie est sur cinq minutes et nous n’avons pas le temps d’inverser nos rôles. Alors cette fois-ci vous avez intérêt à faire tout ce que je vais vous dire ou sinon. On nous retrouvera en particule dans l’atmosphère le temps d’une chanson des Fugees. Killing me softly vous connaissez ?
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Message  Hio-Tin-Vho Mer 29 Aoû - 16:22

Une nouvelle suite. J'ai l'impression que c'est pour moi mais tant pis je me dois de la finir.


Dimanche 1er avril 2007 11H59 Une maison isolée du Bronx

Les menottes faisaient un de ses mal de chien. Mis à part à l’entraînement elle ne les avaient jamais vraiment essayer et il faut dire qu’à ce moment là on ne serre jamais totalement, question de réalisme. Tandis que là c’était autre chose. Que se soit du côté des flics ou de celui des agents du FBI ils la regardaient désormais comme un traître ou une taupe. Maya Shulina ne valait plus rien à leur yeux désormais. Alors se fut sous les ordres d’un Chabakazan à moitié abasourdi et à moitié en colère que le jeune Johnny l’attacha à ce radiateur. On lui avait évidemment retiré son arme et ses porcs n’avait pas attendu une collègue féminine pour la fouiller. Pour autant elle doit qu’ils n’y avaient pas pris goût et n’avaient en rien insister par pur plaisir.

« - J’aurais jamais crût cela de vous Shulina. Qu’est-ce qui a pu vous prendre ? Assommer un agent et tenter de faire évader un terroriste. Je vois vraiment pas ou vous alliez ainsi.
- J’avais mes raisons.
- Oui et bien en attendant que d’autres puissent éclaircir cette situation rocambolesque, nous avons désormais deux invités. J’ai fait demander du renfort mais cela risque de mettre du temps à venir. Il semblerait que le centre soit bouché et que l’ouest subisse un gros accident. En attendant ces messieurs vont vous garder, dit Chabakazan en désignant les policiers. Prenez vos aises, cela risque de durer. »

Il commençait à sen aller lorsque Maya dans un réflexe.

« - Et pour Zerban ?
- Comment ça pour Zerban ? Vous voulez dire pour sa garde ? Visiblement il n’était même pas au courant de votre tentative d’évasion. Alors on garde les mêmes et on recommence.
- Non pour la télévision.
- Mais c’est une obsession chez vous cette télé ! Il l’a demandée il l’aura point à la ligne. D’ailleurs voici Teddy qui remonte avec. Je ne pense pas qu’il est envie de discuter avec vous. »

Effectivement Teddy Richmond l’agent qu’elle avait assommé monta les marches d’escalier d’un pas rapide. Mike l’autre agent qui venait de le libérer à une petite distance de lui. Teddy était déterminé dans sa course et il ne tourna qu’une seule fois le regard en direction de Maya. Ce fut alors pour lui lancer le plus noir regard qu’elle put. On aurait dit que si on lui avait laissé la possibilité il l’aurait tué de ses propres mains. Chabakazan vut leur regard qui se croisèrent et Teddy qui continuait son chemin. Il donna ses dernières instructions au deux flics et ferma la porte derrière lui.

Maya se lova alors en boule auprès du radiateur. Elle se mit alors à réflechir. Car elle avait très peu de temps pour cela. Dès qu’ils l’auraient installé cette télévision donnera toute les informations que souhaiterait Zerban. Elle ignorait si ses amis avaient déjà pu désarmorcer la bombe et si lui pourrait la déclencher à distance. Mais une chose était sûre il fallait qu’elle fasse quelque chose et vite.

Au centre de la pièce on avait posé ses afffaires. Un petit carnet avec son crayon, son téléphone portable, son portefeuille, ainsi que sa plaque. Bien sûr son arme était déjà loin. Chabakazan la gardait désormais sur lui. Le jeune flic se crût le besoin de rester auprès d’elle, comme si cela changerait quelque chose. Tandis que le vieux s’affalla sur le canapé du fond, juste redresser afin d’éviter de trop en faire. Elle sentit alors poindre son envie de boire un petit quelque chose, un petit remontant. Personne ne s’occupait de la porte ni de la fenêtre. Seule elle ne pourrait rien contre les deux. Une seule solution faire sortir l’un des deux.

« - Bon vu que l’on va passé un sacré long moment ensemble et que l’on est de la même maison.
- On n'est pas de la même maison avec les ripoux. »

Le jeune avait répondu cela sèchement sans même y réflechir. Il devait tout juste sortir de l’école de police. Elle sentait qu’il devait être du genre à raconter tout ce qu’il voyait à tout le monde, comme pour expier ce qui se passait de pas très clair dans notre bas-monde. Il ommettait juste les noms des gens pour les conserver un certain anonymat. Il apprendrait bien vite que se taire était la meilleure des solutions.

« - Bon si vous voulez. Je me disais juste que comme je n’ai pas pu manger quoi que ce soit vous seriez des anges si l’un de vous deux bien sûr m’apportait un peu de nourriture.
- Vous n’avez rien manger du tout demanda le vieux qui semblait sortir de son sommeil mais avait aussi visiblement envie de discuter ?
- J’ai tout juste picorer. Écoutez vous êtes deux, je suis attachée à un radiateur et la porte peut être fermée. Vous allez juste chercher un truc à grignoter et on en reste là.
- C’est possible. Johnny ?
- Oui chef ?
- Tu me la gardes un instant. Je vais voir ce que je peut ramener.
- Mais chef ?
- Comment ça chef ? Cette fille est attaché sans arme. On ferme la porte tu gardes la fenêtre et on en reste là. Et puis c’est pas Ben Laden que tu gardes. Elle est de la maison, elle sait se tenir à carreau. En plus je vais vite revenir.
- Bon d’accord, bien chef. »

Le vieux sorti donc la clé de la porte de sa poche. Il ouvrit cette dernière. Puis dès qu’il fut passer la referma. Ensuite et enfin il tourna la serrure à double tour. Il se sentait sans doute rassurer par ce banal mouvement. Maya elle se doutait qu’il en aurait pour un petit. Car en même temps qu’il choisirait quelque mets à déguster il en profiterait pour boire un petit coup et peut-être même pour pisser. Alors il n’y avait plus que le jeune qui était là devant elle, droit comme un piquet, comme on lui avait appris à l’école. Mais au début cela désapprend aussi vite et puis ça n’a pas l’expérience. Maya se tourna à nouveau vers le radiateur et se mordit aussi fort que possible la langue puis le poignet gauche, le poignet libre. Elle pris tout le sang en bouche, le plus vite possible avant d’entrendre.

« - On se tourne vers moi. »

Alors elle se tourna effectivement et vit sur le visage horrifié du gosse que ce qu’elle préparait lui ferait bonne impression. Les quelques gouttes de sang sur ses lèvres étaient suffisantes pour lui faire peur, un peu plus le terriferait, elle cracha donc une part de sa réserve, de préférence sur lui. Le grosse recula au moment du crachat mais ses chaussures en prirent. La salive en plus du sang fit comme si une hémorragie avait commencée. Et puis le gamin ne savait pas du tout comment réagir.

« - Aidez moi, dit-elle avec la voix la plus abattue possible et un regard de cocker. »

En façe c’était paniqueland. Il croyait à une vision d’horreur.

« - Madame, madame, qu’est-ce qui vous arrive. »

Ah l’idiotie de nos jeunes temps. Tu vois pas que je saignes petit con. Mais dans trentes secondes heureusement ce sera ton tour. Il s’approcha un peu mais garda ses distances. Maya avait appris une technique du temps où elle était au MI-6. Elle pouvait la refaire à loisir. Alors d’un coup elle s’affalla de tout son poids dans une position totalement non naturelle. On aurait dit qu’elle venait de s’évanouir. Le jeune policier peu prudent s’approcha alors pour voir comme elle allait. Quand elle entendit à ses pas qu’il était à la bonne distance Maya déploya en un quart de seconde ses jambes. Un coup de ciseau le faucha alors même qu’il avançait. Il s’effondra à son tour sur le sol. Maya de sa main libre s’empara de son arme. S’il n’était pas assommé il restait toujours cela. Effectivement il cogna sa tête mais resta conscient.

Pourtant durant le laps où il repris ses esprits et où il se frotta sa tête. Maya avait libéré son arme de sa dragonne, repoussé le jeune imprudent et abaisser le chien. Désormais il était désarmé et elle le tenait en joue.

« - Bon ben maintenant tu as deux possibilités mourir en héros ou me donner les clés tout de suite. »

Lorsqu’il l’a vu enfin après la chute il comprit instincivement ce qui c’était passé.

« - Et oui les choses ont un peu changé. Tant fait pas pour moi je tire aussi bien de cette main que ce l’autre. Je ne te raterais pas. Je crois que c’est tes menottes, dit-elle en soulevant sa main droite ce qui lui lacéra la peau. Jette-moi les clés tout de suite. »

Alors le gosse regarda vers la porte en espérant revoir débarquer son supérieur.

« - Ne rêves pas Johnny, avant qu’il débarque il aura eu le temps de vider sa flasque. Alors ces clés ça vient ? »
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Message  Hio-Tin-Vho Mar 18 Sep - 12:49

Voici enfin une suite depuis le temps que je devais en poster une avec quelques surprises d'ailleurs.


Dimanche 1er avril 2007 11H58 et 02 secondes Station de métro de Wall Street

« - Strumming my pain with his fingers. Singing my life with his words. Killing me softly with his song. Killing me softly with his song. Telling my whole life with words. Killing me softly with his song. »

« - Vous pouvez arrêtez de chanter s’il vous plaît vous me stresser plus qu’autre chose.
- Monsieur n’est pas mélomane ?
- Pas dans ce genre de conditions. Voyez vous quand je tiens une bombe entre les mains j’ai plutôt tendance à ne pas trop aimer chanter.
- Si vous n’étiez pas aussi entreprenant aussi. Ce serait moi qui l’a tiendrait.
- Bon on passe sur les reproches et on s’en occupe ?
- Bien sûr. Bon on a retiré tout ce qui n’était pas indispensable. L’important est d’accéder à la minuterie, elle est reliée au détonateur.
- En gros c’est comme dans les films ?
- Sauf que là on risque vraiment de mourir.
- Vous avez toujours le mot pour rire vous.
- Donc derrière ce cadran avec les chiffres qui change il doit y avoir des fils qui seront reliés au détonateur.
- Alors on démonte la plaque et puis c’est tout ?
- En gros. Tenez prenez le tournevis et glissez le dans la rainure.
- J’y suis.
- Faites en le tour il vaux mieux y aller en douceur.
- On a pas vraiment le temps là.
- Faites ce que je vous dit.
- Très bien.
- Avancez doucement en appuyant légèrement pour voir si vous sentez une résistance. Si au contraire cela rentre comme dans du beurre insistez.
- Vous savez elle est toute fine cette rainure j’ai beau pousser je suis pas sûr de faire rentrer le tournevis.
- Vérifiez.
- Il reste plus que quatre minutes.
- Alors faites vite. »

Nathan passa son tournevis tout le long mais n’arriva pas à le faire entrer.

« - Bon d’accord on va percer à côté pour le soulever. Tenez voici la perceuse. Percez toujours doucement dans un mouvement régulier.
- D’accord je vais essayer.
- N’essayer pas faites-le. »

Il commença à percer quand tout à coup il sentit une résistance derrière la plaque de métal.

« - Cela ressemble à quoi, un fil ?
- J’en sais rien moi.
- Réflechissez.
- C’est plutôt dur, assez grand et ça ressemble pas vraiment un fil. Cela vous va ?
- Oh non Dieu de bordel de merde.
- Quoi qu’est-ce que j’ai fais ?
- Lauren ici Jones, quand nous sortirons je veux que personne je dis bien personne ne soit sur notre passage, vous devrez obéir à chacun de mes ordres.
- < Entendu. Il y a un problème ? >
- Un énorme mais je vous expliquerais plus tard. Bon écoutez moi Coen votre terroriste est un sale enfoiré. On ne peut pas désarmorcé cette bombe.
- Comment ça ?
- Il a installé un capteur peut-être plusieurs qui permettent de détecter toute intrusion dans la tour qui lui sert de charge.
- Mais on fait comment ?
- On improvise. D’autant que l’on a plus beaucoup de temps.
- Mais c’est vous qui...
- Chut ! Ecoutez faites tout ce que je vais vous dire cette fois. On va déconnecter les éléments radioactifs pour réduire la capacité nuisible de ce truc. Ils semblent juste enchassés dedans. Il doit y a voir un système de cran. Actionnez le et ils seront libérés.
- Mais ça va pas répandre la substance ?
- Non ils sont dans des tubes qui se seraient brisés sous l’explosion et cessez maintenant de discutez mes ordres. »

Nathan tatonna rapidement sur le cylindre et trouva enfin sur le haut un petit loquet qui sans vraiment réfléchir il abaissa. Alors qu’il tenait les éléments radioactifs il sentit qu’ils bougeaient. Il les dégagea et les écarta. Soudain il sentit Jones en pleine effervescence.

« - Maintenant attrapez la bombe et suivez moi.
- Quoi ?
- Ne discutez pas Coen. »

Encore une fois il ne savait pas ce qu’il faisait mais peut importe. À un pas trois fois plus rapide qu’à l’aller, où il risqua de tomber deux fois il courra derrière Jones. Les deux hommes sortaient de la station de métro avec l’engin, il n’y croyait pas. Quand enfin ils eurent dépassés le sas de décontamination sous le regard interloqué de Paula, Jones se retourna juste après avoir baissé la fermeture éclair de sa tenue. Il tendit les bras à Nathan qui ne savait pas trop quoi faire.

« - Donnez moi ça, vite. »

Comme s’il s’agissait d’une papate chaude il lui jeta presque l’engin. Mais sur le champ Jones rajouta.

« - Déshabillez vous tout de suite. »

Il opéra sur le champ. Et après avoir enlevé la tenue se retrouva en maillot de corps et caleçon en pleine rue. Il regarda un dixième de seconde Jones qui lui n’attendit pas.

« - Il ne vous reste plus que trois minutes. Vous courrez plus vite que moi, j’ai une guibole en vrac lui dit-il en lui rendant l’engin.
- J’en fais quoi répondit Nathan ?
- Courez, courez aussi vite que vous pourrez et balancer le dans l’East River c’est le seul endroit où il ne sera plus dangereux. »

Il hésita un très court instant mais Jones sût lui rappeller son rôle.

« - Dépêchez vous vous n’êtes qu’à quelques rues de la rivière. Soit vous sauvez New-York, soit vous mourrez. »

Cette fois-ci il n’hésita pas et escorté par Paula qui ayant écoutez la conversation compris bien vite son rôle. Il commença à courir avec la bombe dans ses mains, la tenant comme un ballon de rugby. Il n’avait cessé de courir toute la journée, et il se sentait épuisé. Mais il trouva d’un coup toute les ressources pour repartir de plus belle. Ce n’était pas la vie des habitants de cette ville qui lui importait d’un coup. En fait il s’en rendait compte il s’en fichait. Non ce à qupi il tenait et qui le faisait à nouveau courir comme un dératé en t-shirt et boxer c’était sa propre vie, qui allait s’achever dans 3 minutes, non 2 minutes 55, 2 minutes 50, 2 minutes 40.
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