Game Over ( terminée )

Alors voilà...je viens de l'écrire et elle est terminée mais je ne suis pas entièrement satisfaite alors il me faut la nuit pour la mûrir ( oui, Marie, encore une nuit ! )

A demain

Ca c'est de la torture! Tu nous fait attendre, saliver, la nuit est passée, et il n'y a toujours rien?!
Je dois dire que je suis trop contente de savoir que tu as de nouveau écrit!

Désolée...désolée...j'ai trénaillé ce matin et je n'ai pas encore relu...

Ce soir...

Alors là... Mimi et Mouchette qui commencent une fic en même temps.. que du bonheur à venir....

Alors Mimi, quand tu veux (peux) tu la poste !!

Au fait, tu as un lien où tu as mis toutes les autres fics que tu as écrites ???? (pas forcément sur WAT)

clairounett a écrit:Au fait, tu as un lien où tu as mis toutes les autres fics que tu as écrites ???? (pas forcément sur WAT)

Le site est toujours en construction...l'amie qui me le fait a reprit la fac alors c'est plus long que prévu.

mimi a écrit:

clairounett a écrit:Au fait, tu as un lien où tu as mis toutes les autres fics que tu as écrites ???? (pas forcément sur WAT)

Le site est toujours en construction...l'amie qui me le fait a reprit la fac alors c'est plus long que prévu.

ok ok ... pas grave.. en attendant y'aura ta fic !!!!

d'ailleurs... euh... nan c'est bon je sors ...

Cette fois-ci, c'est pour de bon. Je ne suis toujours pas satisfaite à 100% mais bon, chose promise, chose due.

Game Over

Mon dos heurte avec force, presque violence, le bois de la porte de mon appartement et je réprime un gémissement contre sa bouche.

Comment Diable en suis-je arrivé là ?

Tandis que ses lèvres laissent une traînée brûlante derrière elles en quittant mes lèvres pour mon cou, j’essaye de me concentrer et de rassembler mes esprits.

Comment Diable en suis-je arrivé là ?

Cela fait exactement deux ans, six mois, douze jours et quelques heures qu’une femme ne m’a pas embrassé. Encore moins touché. Alors, d’un seul coup, tout cela est trop pour moi et ma libido qui semble se réveiller comme si on venait d’ouvrir les vannes du plus grand barrage du monde. Tout mon corps est en ébullition, mon sang se déversant dans mes veines telle une vague géante, un tsunami qui se répand jusque dans mes extrémités. Enfin, surtout dans UNE extrémité pour être tout à fait honnête. Mais, qui pourrait me le reprocher ?

Je la sens maintenant glisser devant moi, son corps se frottant au mien et je suis comme une allumette prête à s’embraser. Pourtant, je suis incapable de bouger, incapable de faire le moindre mouvement. Je suis comme paralysé par la violence des sentiments qui s’emparent de moi. Je sais que je devrais lui montrer un peu de tendresse, lui dire quelques mots doux. Mais aucun son ne sort de ma bouche. Je subis : victime consentante de ses caresses. Et tandis qu’elle commence à dégrafer mon pantalon, l’air commence à me manquer et je laisse partir ma tête en arrière contre la solidité rassurante de la porte. Le pantalon glisse le long de mes jambes mais je ne peux penser qu’à une seule chose…

Comment Diable en suis-je arrivé là ?

Jamais je n’aurais pensé ce matin en me levant que cette journée se terminerait ainsi. Une chose est sûre, je me souviendrais toute ma vie du jeudi 8 novembre 2007. Quoiqu’il se passe maintenant, je sais que ma vie ne sera plus jamais la même. Tout avait pourtant si bien commencé : il faisait soleil, Jack était de bonne humeur et on n’avait pas l’ombre d’une affaire en vue. Et puis, 10h10 était arrivé…

Nous étions tous rassemblés autour de la grande table du plateau et Danny taquinait Sam pour la énième fois sur les quelques kilos qu’elle avait prit dernièrement. Elle avait à nouveau poussé un soupir exaspéré puis, alors que personne ne s’y attendait, elle s’était levée et avait pris Danny, et nous par la même occasion, à son propre jeu en nous annonçant qu’elle était enceinte…Un lourd silence avait alors suivit sa révélation.

Sam…enceinte…ma Sam…enceinte…mais de qui ?

Les questions avaient tourbillonné dans ma tête, cherchant dans ses yeux le moindre début d’une réponse…

Puis Jack s’était levé à son tour et avait doucement posé une main protectrice dans le bas du dos de Sam…Ils nous avaient regardé tous les deux, en silence et j’avais aussitôt compris. Ma gorge s’était serrée, mon ventre s’était noué et mon cœur avait explosé en mille morceaux, comme mes rêves.

C’était fini. J’avais tout perdu…et il avait tout gagné.

Après le premier choc passé, les premières félicitations avaient fusé et j’avais bravement plaqué un sourire sur mon visage pour me joindre à la joie générale. Mais le cœur n’y était pas. Pourtant, je me devais de faire semblant, de faire comme si je ne remarquais pas, malgré tout, les regards compatissants que mes collègues me lançaient. Par dignité, mais aussi parce que je n’avais aucun droit d’étaler mes états d’âme et de gâcher leur bonheur visible. Je n’en avais plus le droit depuis deux ans, six mois, douze jours et quelques heures…

Une bouche qui se referme sur mon sexe me ramène au moment présent. Putain de merde ! Ce qu’elle me fait devrait être illégal ! Mon cœur s’emballe…je dois l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Un son qui est peut-être son prénom ou bien un grognement je ne sais pas, sort de ma bouche et elle me relâche. Je respire à nouveau et l’attrape par le bras pour la relever. Elle obéit docilement même si je peux lire de la déception dans ses yeux. Je parviens à lui sourire et sa bouche et à nouveau sur la mienne. Je peux à nouveau penser…ou presque…

Comment Diable en suis-je arrivé là ?

Tandis que je nous manœuvre vers ma chambre, je revis les heures qui ont précédé cette session plutôt torride. Après l’annonce de Sam, la journée s’est passée pour moi comme dans une sorte de brouillard. Je ne sais plus vraiment comment c’est arrivé mais j’ai atterri dans un bar avec Danny qui a sans doute eu pitié de moi. Après, c’est le black-out…plus rien. Tout ce que je sais, c’est que je suis maintenant nu, sur mon lit, avec une femme que je ne connais pas, nue également…C’est tellement contre nature pour moi que je ne me reconnais pas moi-même. Et ça me fait peur.

Je sais que j’ai besoin d’évacuer la tension de la journée, d’évacuer ma déception, ma colère, ma tristesse…mais est-ce le bon moyen ? Ne serais-je pas encore plus malheureux ensuite ?

Elle me chuchote quelque chose à l’oreille mais je n’ai pas compris et je me sermonne moi-même : « Concentre-toi Fitzgerald ! Fais au moins semblant de t’amuser ! » Je me sens mal…j’ai envie de vomir. Ce n’est tellement pas moi ce qui est en train de se passer…Et Danny ? Pourquoi m’a-t-il laissé seul dans ce bar après tout ce que j’avais bu ?

Je m’apprête à engueuler mentalement Danny quand sa main se referme sur mon sexe, commençant un mouvement de va et vient qui me ramène à la réalité. Malgré les réticences de mon esprit, mon corps lui semble tout a fait satisfait de la tournure des évènements. Et puis merde ! Après tout, penser à autre chose qu’à ma misérable vie durant quelques temps ne va pas me tuer. Je pose ma main fermement sur la sienne pour arrêter son mouvement et roule sur elle.

Je prends le temps, pour la première fois de la soirée, de la regarder vraiment. C’est réellement une très belle femme : brune, de grands yeux presque violet…une bouche…Rien qu’en repensant à ce que m’a fait subir cette bouche quelques instants plus tôt, je frissonne de la tête aux pieds et m’empare de sa bouche pour un baiser que je qualifierai de violent, comme si je voulais faire passer toute ma frustration sur elle. Elle gémit et se cambre sous moi. Je relève : elle n’a pas l’air de se formaliser de mon manque de tendresse.

Nous commençons alors l’exploration de nos corps, fébrilement, avec désespoir presque pour moi…

Je veux oublier. Je veux, l’oublier.

Je suis à deux doigts de plonger en elle quand un éclair de lucidité me traverse. Mieux valait-il être prudent que désolé. « Une minute, mon cœur, » je lui murmure à l’oreille avant de rouler sur le côté. Je glousse malgré moi en me disant que je perds la tête car on croirait entendre Danny et j’ouvre le tiroir de ma table de chevet. Ça fait tellement longtemps…j’espère qu’ils y sont encore…

Je fouille à l’aveuglette quelques secondes quand enfin, ma main entre en contact avec l’emballage tant recherché…et autre chose.

Je sors le tout du tiroir et mon cœur rate un battement. Là, dans ma main, le précieux sésame qui me promet le 7ème ciel mais aussi la photo de Sam et moi prise à Noël au FBI…il y a longtemps. Elle sourit…elle me sourit. Mon cœur se contracte douloureusement et je semble sortir de l’état euphorique dans lequel je me trouvais. Je lance avec rage ce que je tiens dans le tiroir et le referme violemment avant de me laisser retomber lourdement sur les oreillers en soupirant.

Je ne vais pas y arriver…

Ma compagne me demande d’une voix inquiète ce qui se passe. Merde, comment lui expliquer ? Comment lui dire que je suis une vraie loque, incapable de saisir l’instant présent et de profiter de la vie ? Comment lui dire que j’ai le cœur brisé ?

Sa main glisse le long de ma cuisse et remonte dangereusement vers mon sexe, prête à tout pour me remettre dans l’ambiance. Mais le cœur n’y est plus et, pour une fois, mon corps semble maintenant de la même humeur que moi. Je n’ai plus envie de faire semblant, je n’ai plus envie de me mentir à moi-même…J’arrête son mouvement.

- Je suis désolé…Je crois que tu devrais partir.

Je l’entends protester mais je ne l’écoute pas. Je veux qu’elle parte, je veux qu’elle me laisse seul. Ne voit-elle pas que je souffre ? Le Martin Fitzgerald que je connais lui aurait au moins appelé un taxi mais cela voudrait dire pour cela la regarder, affronter son regard. Et je ne peux pas…j’ai tellement honte. Je voudrais bien lui donner au moins de quoi payer son retour chez elle mais, je crois que si je lui donnais de l’argent, elle se sentirait insultée. Et à juste titre je crois si on considère la façon dont je l’ai traitée.

Il n’y a plus maintenant dans la chambre que le bruit de vêtements que l’on renfile à la hâte, puis le silence quelques secondes. Je l’entends marmonner ce que je reconnais être un « adieu » avant que le claquement de ses talons ne résonnent le long du parquet du couloir. Puis, la porte d’entrée se referme, et je suis à nouveau seul.

Je laisse échapper un long soupir. Les yeux grands ouverts, je fixe les ombres qui jouent sur le plafond.

Je ne vais pas y arriver…

J’essaye depuis exactement deux ans, six mois, douze jours et quelques heures. J’essaye de faire comme si rien ne s’était passé…comme si notre histoire n’avait pas existé.

Mais, je sais que je ne vais plus y arriver. Il a tout gagné, j’ai tout perdu.

Avant de pouvoir changer d’avis, je tends la main vers mon portable et appuie sur la touche numéro 3. Je sais que c’est la seule solution. Il n’y a pas d’autre moyen. La sonnerie retentit à l’autre bout de la ligne et je ferme les yeux un instant.

- Allô ?
- Salut, papa.
- Martin ?
- Ouais, c’est moi.
- Que se passe-t-il? Il est tard…tout va bien ?
- J’ai besoin d’une faveur…

Je le sais maintenant. Ça ne va pas marcher, je ne vais pas y arriver. Il n’y a qu’une solution.

Partir.

FIN

Et bien pfiouuuuu quelle fic !!!
Magnifiquement écrite, avec une chuppa avortée (mais en même temps Martin à eu l'intelligence de le faire...) et une fin so triste .....
Merci Mimi pour cette fic ....

Olala! Quelle fic!
Martin qui est complètement perdu, ça me fait toujours trop mal au coeur!
C'est superbe, magnifique!
Encore!

Bon sang c'était trop beau... et bestial à la fois....


Mais j'ai adoré!!!!

ENCORE!!!!!!!!!!!!!

Merci les filles ! Ça me fait plaisir

Magnifique !!

C'est effet de répétition, cette écriture. Cette façon de transparaître toutes les émotions d'un Martin que l'on connaît peut finalement en une scène simple à la base, c'est Magnigique !!

Je dois dire que j'en suis presque jaloux tellement c'est beau.

Ah vraiment mimi c'est du grand art.

Court mais bon et intense.

Je dis madame.

super cette petite fic, tristounette pour Martin.

Comme je te l'avais dit via msn mimi, ta fic est phénoménale ! Les états d'âme de Martin sont restranscrits d'une telle manière qu'il est très facile de se prendre au jeu. Je suis sidérée à chaque fois de constater la facilité que tu as de te mettre littéralement dans la "peau" du personnage. Tu as sans doute dû rencontrer Martin dans une vie antérieure !
J'aime toujours ton écriture, ton style, c'est très beau, poétique et bourré d'émotion ! Maintenant le pauvre Marty, il n'a pas de chance, toujours malheureux, j'espère le voir quand même un jour heureux dans une fic future peut être ?
Bravo encore cocotte, il faut croire que la nuit t'inspire plutôt bien.

Merci Mali

Comme je te l'ai dis, j'écris beaucoup plus facilement du triste que du gai...mais, de temps en temps, j'ai un coup de folie alors qui sait...

En tout cas, merci de vos comm, ça me réchauffe le

Tu as sans doute dû rencontrer Martin dans une vie antérieure !

Flute, je suis découverte... Mais pas dans une vie antérieure... A votre avis...pourquoi est-ce que Martin a laissé tomber Sam...

Bon aller, j'entends la sirène...les hommes en blanc reviennent pour me chercher...

Shaila a écrit:encore!!! une nouvelle fic !!!!!!!

Mais c'est le bagne !

mimi je dis et et franchement cette toute petite fic était très beller et poignante !! quelle détresse, quelle désespoir et tu décris cela avec brio !!!

Je viens tout juste de finir ta fic ....
Vraiment

J'ai adorée:respect1:
Merci à toi