Agent Rodney (complète)
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Agent Rodney (complète)
Bon, je vous poste le début de ce shot qui sera partagé en 2-3 parties (pas logique pour un shot dont le principe est de tout poster d'un coup, non? ), je pense, car il est un peu long, et puis aussi parce que j'aime bien vous faire poireauter
Et puis, poster aujourd'hui me poussera (normalement) à ne pas trop traîner pour le finir...
La scène du flash-back (que vous ne lirez pas encore aujourd'hui) est fortement influencée par un passage d'un roman de Tony Hillerman.
************************************************
Danny ouvrit de grands yeux en posant une fesse sur le bureau de son collègue :
-Dis donc, tu en tiens une bonne, pour avoir besoin d’un si grand café ?
Martin tenait en main un énorme gobelet de café, provenant non pas du bureau mais d’un magasin spécialisé en la matière, situé à quelques pâtés de rues. Martin soupira en se passant la main sur le front :
-Non, je suis totalement sobre, mais la journée d’hier a été… éprouvante… épuisante… épouvantable… abominable…
Martin ouvrit une nouvelle fois la bouche pour rajouter un adjectif à sa liste déprimante, mais il fut interrompu par la main levée de Danny :
-Ok, stop ! rigola Danny. Je crois que j’ai saisi. Alors, la fête familiale a encore des répercussions aujourd’hui !?
-Danny, c’était… horrible… atroce… effr
-Stop, j’ai dit ! Respire un bon coup, bois une gorgée de ton café et raconte-moi tout cela calmement. Je suis là pour ça.
Martin suivit les instructions de son ami, puis lui jeta un regard suspicieux :
-Tu es là pour ça… Ça veut dire que tu veux m’aider à surmonter l’épreuve, ou tu es là juste pour te délecter d’histoires à la sauce fitzgeraldienne ?
Danny posa sa main sur son cœur et prit un air profondément peiné :
-Voyons, Martin, tu me connais ! Tu sais que je suis ton meilleur ami, tu peux tout me dire!
-Ouais, mais là, tu ne réponds pas à ma question. De toute façon, tu n’as pas besoin de répondre, je te connais…
-Alors on est d’accord.
Danny eut un sourire carnassier :
-Alors… Combien de temps il a fallu pour que grand-mère Janet te fasse remarquer que tu n’étais toujours pas marié ?
-Une demi-heure.
Danny eut l’air déçu :
-Ah… Elle a pas un peu vieillie ? D’habitude, elle est plus rapide que ça.
-Elle a été battue par oncle Ernst…
-Combien ?
-Eh bien… 30 secondes.
-Ouch, ça commençait fort. Combien de fois on te l’a demandé ?
Martin but une gorgée de café, puis tourna son gobelet dans les mains, prenant son temps pour répondre :
-Dix fois.
-Ah ! ben ça va encore. Il manquait la moitié de la famille ?
-Hin ! hin ! Très drôle ! Non, j’ai fini par dire que tu ne te sentais pas encore prêt pour te présenter à toute ma famille. Ça les a calmés.
Danny faillit s’étrangler lorsque son rire empêcha sa gorgée de café de descendre.
-Tu… tu leur as vraiment sorti ça ?!
-Que veux-tu… Dix minutes de ce régime, et je te jure que tu cherches n’importe quelle échappatoire.
-Ça a marché ?
-Tellement bien que grand-mère Janet voudrait te rencontrer.
-Sérieux ?
Martin soupira :
-Non, je n’ai pas fait cette sortie. Mais j’y ai pensé très fort, et ça m’a aidé à tenir le coup: les imaginer réagir face à cette annonce, j’en rigolais tout seul.
-Au moins tu as trouvé quelque chose qui t’a fait rire. Ça ne doit pas arriver souvent, avec cette famille-là…
-J’adorais aller à ces fêtes quand ma tante Bonnie était là. On se marrait comme des petits fous, on était la bande à part, reluqué par les autres, qui étaient envieux autant que choqués.
Le visage de Martin s’était illuminé d’un coup, mais soudain la tristesse le saisit, s’inscrivant sur son visage. Il était sidéré comme parfois la douleur de la perte de sa tante pouvait encore le faire suffoquer. Danny posa une main fraternelle sur son épaule.
-Tes cousines ne sont pas venues ?
-Elles n’aiment pas venir sans leur mère. L’ambiance est tellement lourde, et c’était Bonnie qui arrivait à tous nous dérider, à nous faire profiter de la journée.
Martin haussa les épaules et fit un petit sourire :
-Enfin, je suis déjà bien content de ne pas être une fille, je n’ose pas imaginer ce qu’elle subirait : à passé trente ans, sans mari, sans enfant…
-Ils la dévoreraient tout cru !
Les deux hommes continuèrent à discuter et rigoler ensemble, le moment de tristesse de Martin s’évanouissant rapidement grâce à l’amitié qu’ils partageaient. Danny était en train de raconter une histoire qui lui était arrivé le week-end, savourant les larmes de rire qu’il voyait perler aux paupières de son ami, quand il fut brutalement interrompu par une voix ironique :
-Agent spécial Fitzgerald…
Danny eut le temps de saisir un flot d’émotion dans les yeux de Martin avant que ce dernier ne se tourne en direction de la voix : incrédulité, peur, tristesse, rage, honte… Danny se tourna alors lui aussi, et ses yeux tombèrent sur un homme grand, baraqué, arrogant, la cinquantaine passée. Danny jeta un coup d’œil à Martin et fut choqué par le visage qu’il présentait : vide, fermé. Il n’avait jamais vu son ami ainsi. Il était toujours très facile à lire, et même quand son métier exigeait de lui de rester imperturbable, il y avait toujours quelque chose qui émanait de lui. Mais là, rien. Et ce n’était que parce qu’il le connaissait bien qu’il pouvait comprendre que tout son corps s’était crispé.
-Agent spécial… Si on m’avait dit ça, je ne l’aurais jamais cru. Il faut croire qu’être le « fils de » est utile.
Danny se leva lentement, menaçant. Après toutes les critiques qu’il avait pu tenir envers Martin à ce sujet, c’était maintenant lui qui était devenu le plus sensible quand ce thème était abordé. Martin ne devait rien à son père, et il n’allait pas laisser un inconnu s’en prendre à son meilleur ami.
-On peut vous aider ? demanda-t-il d’une voix agressive.
L’homme ne le regarda même pas. Ses yeux étaient fixés sur Martin, qui n’avait pas bougé. L’homme avait un petit sourire aux lèvres, semblant s’amuser de la situation. Il répondit finalement à Danny :
-Agent Rodney, de la DEA. Je passais juste dire un mot à votre patron.
-Et bien allez dans son bureau et gardez vos commentaires déplacés pour vous.
Rodney regarda finalement Danny. Ce dernier sentit que cet homme était sûr de lui, qu’il ne craignait probablement pas grand-chose, voire absolument rien. Il émanait de lui une arrogance terrible. Il essayait de le démonter d’un simple regard, mais Danny avait connu la rue et les gangs, y avait survécu, et était donc parfaitement capable de se mesurer à l’agent de la DEA.
-Martin s’est donc fait un petit copain ici…
-Pour vous ce sera agent spécial Fitzgerald, comme vous l’avez si bien dit avant.
Rodney se tourna à nouveau vers Martin, penchant son torse de façon à bien montrer la supériorité de sa position face au jeune agent toujours assis :
-J’espère que tu n’as rien oublié, Martin. Et j’espère que tu te souviens bien de ce que je t’ai dit.
Et Rodney s’éloigna sur un dernier sourire. Danny laissa son regard fixé sur le dos de l’agent de la DEA, comme s’il voulait y faire un trou. Il le regarda entrer dans le bureau de Jack sans frapper. Danny secoua la tête et se tourna vers Martin. Mais ce dernier n’était plus là. Danny était surpris, il ne l’avait pas entendu s’éloigner. Pour tout dire, il ne l’avait plus entendu du tout depuis que l’agent Rodney avait fait son apparition. C’est tout juste s’il avait respiré. Danny regarda autour de lui, mais Martin n’était nulle part. Inquiet, il partit à sa recherche.
Et puis, poster aujourd'hui me poussera (normalement) à ne pas trop traîner pour le finir...
La scène du flash-back (que vous ne lirez pas encore aujourd'hui) est fortement influencée par un passage d'un roman de Tony Hillerman.
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Danny ouvrit de grands yeux en posant une fesse sur le bureau de son collègue :
-Dis donc, tu en tiens une bonne, pour avoir besoin d’un si grand café ?
Martin tenait en main un énorme gobelet de café, provenant non pas du bureau mais d’un magasin spécialisé en la matière, situé à quelques pâtés de rues. Martin soupira en se passant la main sur le front :
-Non, je suis totalement sobre, mais la journée d’hier a été… éprouvante… épuisante… épouvantable… abominable…
Martin ouvrit une nouvelle fois la bouche pour rajouter un adjectif à sa liste déprimante, mais il fut interrompu par la main levée de Danny :
-Ok, stop ! rigola Danny. Je crois que j’ai saisi. Alors, la fête familiale a encore des répercussions aujourd’hui !?
-Danny, c’était… horrible… atroce… effr
-Stop, j’ai dit ! Respire un bon coup, bois une gorgée de ton café et raconte-moi tout cela calmement. Je suis là pour ça.
Martin suivit les instructions de son ami, puis lui jeta un regard suspicieux :
-Tu es là pour ça… Ça veut dire que tu veux m’aider à surmonter l’épreuve, ou tu es là juste pour te délecter d’histoires à la sauce fitzgeraldienne ?
Danny posa sa main sur son cœur et prit un air profondément peiné :
-Voyons, Martin, tu me connais ! Tu sais que je suis ton meilleur ami, tu peux tout me dire!
-Ouais, mais là, tu ne réponds pas à ma question. De toute façon, tu n’as pas besoin de répondre, je te connais…
-Alors on est d’accord.
Danny eut un sourire carnassier :
-Alors… Combien de temps il a fallu pour que grand-mère Janet te fasse remarquer que tu n’étais toujours pas marié ?
-Une demi-heure.
Danny eut l’air déçu :
-Ah… Elle a pas un peu vieillie ? D’habitude, elle est plus rapide que ça.
-Elle a été battue par oncle Ernst…
-Combien ?
-Eh bien… 30 secondes.
-Ouch, ça commençait fort. Combien de fois on te l’a demandé ?
Martin but une gorgée de café, puis tourna son gobelet dans les mains, prenant son temps pour répondre :
-Dix fois.
-Ah ! ben ça va encore. Il manquait la moitié de la famille ?
-Hin ! hin ! Très drôle ! Non, j’ai fini par dire que tu ne te sentais pas encore prêt pour te présenter à toute ma famille. Ça les a calmés.
Danny faillit s’étrangler lorsque son rire empêcha sa gorgée de café de descendre.
-Tu… tu leur as vraiment sorti ça ?!
-Que veux-tu… Dix minutes de ce régime, et je te jure que tu cherches n’importe quelle échappatoire.
-Ça a marché ?
-Tellement bien que grand-mère Janet voudrait te rencontrer.
-Sérieux ?
Martin soupira :
-Non, je n’ai pas fait cette sortie. Mais j’y ai pensé très fort, et ça m’a aidé à tenir le coup: les imaginer réagir face à cette annonce, j’en rigolais tout seul.
-Au moins tu as trouvé quelque chose qui t’a fait rire. Ça ne doit pas arriver souvent, avec cette famille-là…
-J’adorais aller à ces fêtes quand ma tante Bonnie était là. On se marrait comme des petits fous, on était la bande à part, reluqué par les autres, qui étaient envieux autant que choqués.
Le visage de Martin s’était illuminé d’un coup, mais soudain la tristesse le saisit, s’inscrivant sur son visage. Il était sidéré comme parfois la douleur de la perte de sa tante pouvait encore le faire suffoquer. Danny posa une main fraternelle sur son épaule.
-Tes cousines ne sont pas venues ?
-Elles n’aiment pas venir sans leur mère. L’ambiance est tellement lourde, et c’était Bonnie qui arrivait à tous nous dérider, à nous faire profiter de la journée.
Martin haussa les épaules et fit un petit sourire :
-Enfin, je suis déjà bien content de ne pas être une fille, je n’ose pas imaginer ce qu’elle subirait : à passé trente ans, sans mari, sans enfant…
-Ils la dévoreraient tout cru !
Les deux hommes continuèrent à discuter et rigoler ensemble, le moment de tristesse de Martin s’évanouissant rapidement grâce à l’amitié qu’ils partageaient. Danny était en train de raconter une histoire qui lui était arrivé le week-end, savourant les larmes de rire qu’il voyait perler aux paupières de son ami, quand il fut brutalement interrompu par une voix ironique :
-Agent spécial Fitzgerald…
Danny eut le temps de saisir un flot d’émotion dans les yeux de Martin avant que ce dernier ne se tourne en direction de la voix : incrédulité, peur, tristesse, rage, honte… Danny se tourna alors lui aussi, et ses yeux tombèrent sur un homme grand, baraqué, arrogant, la cinquantaine passée. Danny jeta un coup d’œil à Martin et fut choqué par le visage qu’il présentait : vide, fermé. Il n’avait jamais vu son ami ainsi. Il était toujours très facile à lire, et même quand son métier exigeait de lui de rester imperturbable, il y avait toujours quelque chose qui émanait de lui. Mais là, rien. Et ce n’était que parce qu’il le connaissait bien qu’il pouvait comprendre que tout son corps s’était crispé.
-Agent spécial… Si on m’avait dit ça, je ne l’aurais jamais cru. Il faut croire qu’être le « fils de » est utile.
Danny se leva lentement, menaçant. Après toutes les critiques qu’il avait pu tenir envers Martin à ce sujet, c’était maintenant lui qui était devenu le plus sensible quand ce thème était abordé. Martin ne devait rien à son père, et il n’allait pas laisser un inconnu s’en prendre à son meilleur ami.
-On peut vous aider ? demanda-t-il d’une voix agressive.
L’homme ne le regarda même pas. Ses yeux étaient fixés sur Martin, qui n’avait pas bougé. L’homme avait un petit sourire aux lèvres, semblant s’amuser de la situation. Il répondit finalement à Danny :
-Agent Rodney, de la DEA. Je passais juste dire un mot à votre patron.
-Et bien allez dans son bureau et gardez vos commentaires déplacés pour vous.
Rodney regarda finalement Danny. Ce dernier sentit que cet homme était sûr de lui, qu’il ne craignait probablement pas grand-chose, voire absolument rien. Il émanait de lui une arrogance terrible. Il essayait de le démonter d’un simple regard, mais Danny avait connu la rue et les gangs, y avait survécu, et était donc parfaitement capable de se mesurer à l’agent de la DEA.
-Martin s’est donc fait un petit copain ici…
-Pour vous ce sera agent spécial Fitzgerald, comme vous l’avez si bien dit avant.
Rodney se tourna à nouveau vers Martin, penchant son torse de façon à bien montrer la supériorité de sa position face au jeune agent toujours assis :
-J’espère que tu n’as rien oublié, Martin. Et j’espère que tu te souviens bien de ce que je t’ai dit.
Et Rodney s’éloigna sur un dernier sourire. Danny laissa son regard fixé sur le dos de l’agent de la DEA, comme s’il voulait y faire un trou. Il le regarda entrer dans le bureau de Jack sans frapper. Danny secoua la tête et se tourna vers Martin. Mais ce dernier n’était plus là. Danny était surpris, il ne l’avait pas entendu s’éloigner. Pour tout dire, il ne l’avait plus entendu du tout depuis que l’agent Rodney avait fait son apparition. C’est tout juste s’il avait respiré. Danny regarda autour de lui, mais Martin n’était nulle part. Inquiet, il partit à sa recherche.
Dernière édition par Mouchette le Sam 13 Sep - 20:07, édité 1 fois
Mouchette- Directeur Adjoint
- Nombre de messages : 3584
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Agent Rodney (complète)
Chouette une nouvelle
Alors, j'ai bien aimé cette alternance de sentiments chez Martin.
Et puis bien sûr :
Ben oui justement!
J'imagines trop la scène!
Non mais il se prend pour qui celui là Pauvre Martin... Heureusement que Danny est là. J'ai hâte de découvrir ce qui s'est passé entre eux, alors la suite please!
Alors, j'ai bien aimé cette alternance de sentiments chez Martin.
Et puis bien sûr :
Mouchette a écrit:
-Tu es là pour ça… Ça veut dire que tu veux m’aider à surmonter l’épreuve, ou tu es là juste pour te délecter d’histoires à la sauce fitzgeraldienne ?
Danny posa sa main sur son cœur et prit un air profondément peiné :
-Voyons, Martin, tu me connais !
Ben oui justement!
Mouchette a écrit:
Danny eut un sourire carnassier :
-Alors… Combien de temps il a fallu pour que grand-mère Janet te fasse remarquer que tu n’étais toujours pas marié ?
-Une demi-heure.
Danny eut l’air déçu :
-Ah… Elle a pas un peu vieillie ? D’habitude, elle est plus rapide que ça.
-Elle a été battue par oncle Ernst…
-Combien ?
-Eh bien… 30 secondes.
-Ouch, ça commençait fort. Combien de fois on te l’a demandé ?
Martin but une gorgée de café, puis tourna son gobelet dans les mains, prenant son temps pour répondre :
-Dix fois.
-Ah ! ben ça va encore. Il manquait la moitié de la famille ?
J'imagines trop la scène!
Mouchette a écrit:
-Agent Rodney, de la DEA.
[...]
-J’espère que tu n’as rien oublié, Martin. Et j’espère que tu te souviens bien de ce que je t’ai dit.
Non mais il se prend pour qui celui là Pauvre Martin... Heureusement que Danny est là. J'ai hâte de découvrir ce qui s'est passé entre eux, alors la suite please!
Baraboo- Stagiaire au FBI
- Nombre de messages : 777
Age : 38
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 13/04/2008
Re: Agent Rodney (complète)
Génial ce shot franchement génial. Vivement la suite... Mais qui est ce mistéréieux agent de la dea et que veux t'il a Martin. J'ai hate de savoir...
Re: Agent Rodney (complète)
Chouette un shot qui commence par du Manny! J'ai adoré ce récit de dîner familial, j'imagine parfaitement Martin se sentir mal à l'aise avec toutes ces questions sur son célibat...
Et puis il a fallu que cet abruti d'agent de la DEA débarque, et puis d'abord c'est qui celui-là?? Et qu'est-ce qu'il fait là?? Et puis pourquoi Martin est parti?? Et où??
Soit dit en passant, super la défense de Danny RRRrrr!
Bref c'est très très bien écrit tout ça, et ça demande une suite!
Et puis il a fallu que cet abruti d'agent de la DEA débarque, et puis d'abord c'est qui celui-là?? Et qu'est-ce qu'il fait là?? Et puis pourquoi Martin est parti?? Et où??
Soit dit en passant, super la défense de Danny RRRrrr!
Bref c'est très très bien écrit tout ça, et ça demande une suite!
jabamiah- Agent spécial
- Nombre de messages : 1520
Age : 37
Localisation : en los brazos de enrique! RRRrrr!!
Date d'inscription : 27/03/2006
Re: Agent Rodney (complète)
super début vivement la suite
tre- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 408
Age : 34
Localisation : avec mon mmmmmarttttttttyyyy
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Agent Rodney (complète)
Oh ma Mouchette, si tu savais comment je suis trop contente de te lire !!!
Quand j'ai vu qu'il y avait une nouvelle fic, signée en plus de ta main, j'en ai eu des bouffées de chaleur (aidé par la chaleur de la pièce je pense )..
Et ça tient toutes ses promesses : du Manny (un petit peu slash ), et déjà l'inquiétude concernant Martin et ce qui va venir...
En tout cas j'attends la suite avec impatience...
raaaaa je suis trop contente
Quand j'ai vu qu'il y avait une nouvelle fic, signée en plus de ta main, j'en ai eu des bouffées de chaleur (aidé par la chaleur de la pièce je pense )..
Et ça tient toutes ses promesses : du Manny (un petit peu slash ), et déjà l'inquiétude concernant Martin et ce qui va venir...
En tout cas j'attends la suite avec impatience...
raaaaa je suis trop contente
Re: Agent Rodney (complète)
aaaahhhhhhhhhhh j'avais pas vu !!!!!!!!!! oh my god alors déjà du manny et superbement bien écrit ...j'ai adoré les entendre discuté de la superbe soirée de ce pauvre MArty ...et le coup du petit copain trop fort ce martin dommage qu'il n'ait pas osé le faire
par contre c'est qui ce gros prétentieux pas beau là ???? punaise et martin qui ne semble absoulement pas à son aise ...
la vache ca demande réellement une suite de toute urgence
par contre c'est qui ce gros prétentieux pas beau là ???? punaise et martin qui ne semble absoulement pas à son aise ...
la vache ca demande réellement une suite de toute urgence
Re: Agent Rodney (complète)
Hey, merci pour cet accueil, ça fait chaud au coeur! Je vous mets un petit bout pour ce soir
********************
Danny jeta un coup d’œil dans la salle de repos, la salle des familles, le local des techniciens, mais son ami n’était nulle part en vue. Où avait bien pu aller Martin ? La rencontre avec l’agent Rodney l’avait rendu plus que mal à l’aise. Il n’était donc sûrement pas allé dans un endroit trop fréquenté. Etait-il descendu prendre l’air ? Danny se dirigea vers les ascenseurs. En passant devant la porte des toilettes, il se dit qu’il pouvait bien jeter un coup d’œil là aussi.
Martin était bien là. Il tenait ses mains en coupe sous l’eau courante du robinet. Il leva les yeux vers le miroir, afin de voir qui était entré, puis se pencha pour s’asperger le visage. Danny lui tendit sans un mot quelques feuilles de papier pour qu’il s’essuie.
Danny s’appuya contre la porte de la pièce, empêchant ainsi toute personne qui voulait entrer de les surprendre. Il avait les mains dans les poches, ne sachant pas trop comment engager la conversation. Il savait que Martin avait besoin de parler, mais comment le convaincre de le faire ? Il fut surpris quand son ami commença à parler.
-Je suppose que tu te poses beaucoup de questions.
-Eh bien… oui, effectivement.
-L’agent Rodney est une vieille… connaissance. Le voir a fait remonter quelques mauvais souvenirs, c’est stupide.
Martin haussa les épaules. Danny pinça les lèvres, se disant que cela aurait été trop beau: Martin qui parle sans se faire prier… En fait, cela n’avait été qu’une tentative pour éviter les explications. Mais Danny n’allait pas le laisser faire. Il ouvrit la bouche, mais fut interrompu par son ami :
-Pas besoin de me presser pour en dire plus, c’est bien mon intention. Cela fait trop longtemps que je me suis tu. Et puis maintenant, de le voir, ça m’a fait comprendre que cela n’a plus d’importance. Je ne suis plus un gosse de 18 ans.
-Tu l’as connu quand tu avais 18 ans ?
-Oui, c’est la seule et unique occasion où je l’ai rencontré… Jusqu’à aujourd’hui.
-Qu’est-ce qui s’est passé à l’époque pour que cela te mette dans un tel état maintenant ?
-J’étais à l’université de Washington, j’avais une chambre sur le campus. Je… Ce n’était pas facile de me faire de vrais amis… Tu sais, tout le monde me connaissait à cause de mon père. Certains me détestaient pour ça, d’autres me collaient pour je ne sais quels privilèges ils espéraient obtenir. Il y avait un gars, surtout. James Hallison. Il me vouait une haine féroce, je n’ai jamais compris pourquoi. Il essayait toujours de me mettre au défi, que ce soit aux cours ou durant le sport. C’est devenu pire quand son ex et moi sommes devenus de bons amis. A la fin de l’année, on a retrouvé James assassiné sur le campus, dans sa chambre.
Danny écoutait attentivement, notant toutes les émotions qui passaient dans la voix de Martin.
-Il était connu pour être un revendeur de drogue pour les étudiants. L’agent Rodney, de la DEA, est venu enquêter. Il a questionné de nombreux étudiants, dont moi. Tout le monde connaissait la haine que James me vouait, et donc tout le monde pensait que c’était réciproque.
-Et ce n’était pas le cas ?
Martin haussa les épaules :
-Si j’avais dû haïr tous ceux qui me haïssaient, je n’en aurais jamais fini. Cela faisait longtemps que j’avais appris à laisser passer ces choses bien au-dessus de moi.
-Mais l’agent Rodney te soupçonnait d’être lié à ce meurtre…
-Et bien… Pas tout à fait… Enfin, disons qu’il ne pensait pas vraiment que je l’aie tué, mais il me soupçonnait d’avoir profité de sa mort pour le doubler.
-Euh… je dois dire que j’ai du mal à suivre, là.
Martin eut un petit rire sans joie :
-Moi aussi j’ai eu du mal à comprendre. Mais j’ai appris que l’agent Rodney est doué – si l’on peut dire – pour les raisonnements tirés par les cheveux. Il avait appris que James m’avait contacté un jour avant sa mort, et que l’on s’était rencontré quelques heures avant sa mort. Par contre, il ne savait pas la raison de ces contacts. James voulait me parler de Sarah, me dire de m’éloigner d’elle.
Danny se racla la gorge quand Martin marqua un temps d’arrêt :
-Hem… C’est le genre de contacts que l’on nomme facilement un « mobile », dans notre métier…
-C’est vrai, sourit à moitié Martin. Mais rassure-toi, je ne l’ai pas tué, j’avais ce qu’on appelle, dans notre métier, un « alibi ».
Danny leva une main en signe d’excuse :
-Je ne pensais pas du tout que tu pouvais être impliqué. Mais est-ce que tu l’as dit à Rodney ?
-Il ne m’en a pas vraiment laissé le temps. Et je n’ai pas vraiment insisté. J’ai juste dit que l’on avait parlé de Sarah, et il n’a pas cherché plus loin. Dans cette direction, en tout cas…
-Ce qui veut dire ?
-Ce qui veut dire que l’on arrive maintenant à la partie de l’histoire que j’ai eu du mal à digérer. Celle dont tu es la première personne à en entendre parler.
********************
Danny jeta un coup d’œil dans la salle de repos, la salle des familles, le local des techniciens, mais son ami n’était nulle part en vue. Où avait bien pu aller Martin ? La rencontre avec l’agent Rodney l’avait rendu plus que mal à l’aise. Il n’était donc sûrement pas allé dans un endroit trop fréquenté. Etait-il descendu prendre l’air ? Danny se dirigea vers les ascenseurs. En passant devant la porte des toilettes, il se dit qu’il pouvait bien jeter un coup d’œil là aussi.
Martin était bien là. Il tenait ses mains en coupe sous l’eau courante du robinet. Il leva les yeux vers le miroir, afin de voir qui était entré, puis se pencha pour s’asperger le visage. Danny lui tendit sans un mot quelques feuilles de papier pour qu’il s’essuie.
Danny s’appuya contre la porte de la pièce, empêchant ainsi toute personne qui voulait entrer de les surprendre. Il avait les mains dans les poches, ne sachant pas trop comment engager la conversation. Il savait que Martin avait besoin de parler, mais comment le convaincre de le faire ? Il fut surpris quand son ami commença à parler.
-Je suppose que tu te poses beaucoup de questions.
-Eh bien… oui, effectivement.
-L’agent Rodney est une vieille… connaissance. Le voir a fait remonter quelques mauvais souvenirs, c’est stupide.
Martin haussa les épaules. Danny pinça les lèvres, se disant que cela aurait été trop beau: Martin qui parle sans se faire prier… En fait, cela n’avait été qu’une tentative pour éviter les explications. Mais Danny n’allait pas le laisser faire. Il ouvrit la bouche, mais fut interrompu par son ami :
-Pas besoin de me presser pour en dire plus, c’est bien mon intention. Cela fait trop longtemps que je me suis tu. Et puis maintenant, de le voir, ça m’a fait comprendre que cela n’a plus d’importance. Je ne suis plus un gosse de 18 ans.
-Tu l’as connu quand tu avais 18 ans ?
-Oui, c’est la seule et unique occasion où je l’ai rencontré… Jusqu’à aujourd’hui.
-Qu’est-ce qui s’est passé à l’époque pour que cela te mette dans un tel état maintenant ?
-J’étais à l’université de Washington, j’avais une chambre sur le campus. Je… Ce n’était pas facile de me faire de vrais amis… Tu sais, tout le monde me connaissait à cause de mon père. Certains me détestaient pour ça, d’autres me collaient pour je ne sais quels privilèges ils espéraient obtenir. Il y avait un gars, surtout. James Hallison. Il me vouait une haine féroce, je n’ai jamais compris pourquoi. Il essayait toujours de me mettre au défi, que ce soit aux cours ou durant le sport. C’est devenu pire quand son ex et moi sommes devenus de bons amis. A la fin de l’année, on a retrouvé James assassiné sur le campus, dans sa chambre.
Danny écoutait attentivement, notant toutes les émotions qui passaient dans la voix de Martin.
-Il était connu pour être un revendeur de drogue pour les étudiants. L’agent Rodney, de la DEA, est venu enquêter. Il a questionné de nombreux étudiants, dont moi. Tout le monde connaissait la haine que James me vouait, et donc tout le monde pensait que c’était réciproque.
-Et ce n’était pas le cas ?
Martin haussa les épaules :
-Si j’avais dû haïr tous ceux qui me haïssaient, je n’en aurais jamais fini. Cela faisait longtemps que j’avais appris à laisser passer ces choses bien au-dessus de moi.
-Mais l’agent Rodney te soupçonnait d’être lié à ce meurtre…
-Et bien… Pas tout à fait… Enfin, disons qu’il ne pensait pas vraiment que je l’aie tué, mais il me soupçonnait d’avoir profité de sa mort pour le doubler.
-Euh… je dois dire que j’ai du mal à suivre, là.
Martin eut un petit rire sans joie :
-Moi aussi j’ai eu du mal à comprendre. Mais j’ai appris que l’agent Rodney est doué – si l’on peut dire – pour les raisonnements tirés par les cheveux. Il avait appris que James m’avait contacté un jour avant sa mort, et que l’on s’était rencontré quelques heures avant sa mort. Par contre, il ne savait pas la raison de ces contacts. James voulait me parler de Sarah, me dire de m’éloigner d’elle.
Danny se racla la gorge quand Martin marqua un temps d’arrêt :
-Hem… C’est le genre de contacts que l’on nomme facilement un « mobile », dans notre métier…
-C’est vrai, sourit à moitié Martin. Mais rassure-toi, je ne l’ai pas tué, j’avais ce qu’on appelle, dans notre métier, un « alibi ».
Danny leva une main en signe d’excuse :
-Je ne pensais pas du tout que tu pouvais être impliqué. Mais est-ce que tu l’as dit à Rodney ?
-Il ne m’en a pas vraiment laissé le temps. Et je n’ai pas vraiment insisté. J’ai juste dit que l’on avait parlé de Sarah, et il n’a pas cherché plus loin. Dans cette direction, en tout cas…
-Ce qui veut dire ?
-Ce qui veut dire que l’on arrive maintenant à la partie de l’histoire que j’ai eu du mal à digérer. Celle dont tu es la première personne à en entendre parler.
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Agent Rodney (complète)
C'est super marrant Mouchette de finir comme ça...
On est obligé d'attendre demain pour la suite où ..... ?
On est obligé d'attendre demain pour la suite où ..... ?
Re: Agent Rodney (complète)
En tout cas, j'ai éclaté de rire en lisant ta phraseC'est super marrant Mouchette de finir comme ça...
La suite: pas ce soir, c'est catégorique. Peut-être demain, ou... après-demain... ou même plus tard?
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Agent Rodney (complète)
Hi hi Clairounett! N'empêche je pense exactement la même chose...
Alors la suite!!! tarde pas trop!!
Alors la suite!!! tarde pas trop!!
jabamiah- Agent spécial
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Re: Agent Rodney (complète)
Excellente fic. J'ai hâte de connaître la suite.
Pandi- Elève à Quantico
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Re: Agent Rodney (complète)
vivement la sute
tre- Elève à Quantico
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Re: Agent Rodney (complète)
Un peu stressée ce soir (ces 2 prochains jours, je devrai beaucoup conduire, là où je ne connais pas, et je déteste conduire ), ça doit être pour ça que je vous mets déjà la suite...
**********************
FLASH-BACK
Martin ouvrit un œil, l’esprit encore embrumé par le sommeil. La vision d’un homme à côté de son lit, en train de le regarder, ne pénétra donc pas tout de suite dans son cerveau. Il lui fallut quelques secondes pour se dire que cet homme était réellement là, qu’il était entré dans sa chambre dont il fermait pourtant toujours la porte à clé avant de se coucher.
-Bien dormi, jeune homme ? lui demanda l’homme.
Martin se mit assis sur son lit, totalement ébahi par le sans-gêne de cet homme. Il était maintenant tout à fait réveillé, et avait remis ce visage arrogant : c’était l’agent Rodney de la DEA, celui qui posait des questions sur le meurtre de James Hallison. Ou plutôt sur James, plus que sur le crime lui-même. Un bruit attira l’attention de Martin : un autre homme, plus jeune que Rodney, était dans sa chambre, et il fouillait ses armoires, prenant apparemment un malin plaisir à mettre le bordel partout. Le sang de Martin ne fit qu’un tour :
-Eh ! Qu’est-ce que vous fichez dans ma chambre ?!
-On cherche, mais on n’a pas encore trouvé, lui répondit Rodney. Mais ça ne va pas tarder.
-Je suis imbattable pour trouver les cachettes des petits malins dans ton genre, reprit le deuxième homme.
Martin se leva, cette fois ressentant de la colère face à ces deux agents qui se permettaient des choses en dehors de toute légalité. Il attrapa son jean qu’il enfila rapidement, restant torse nu.
-Je ne sais pas ce que vous cherchez, mais vous n’avez pas le droit de faire ça ! Vous n’avez pas le droit d’entrer dans ma chambre comme ça. Vous sortez, maintenant !
La colère avait pris le pas sur tout sentiment de crainte ou de timidité, le faisant parler avec assurance. Ces deux hommes étaient dans leur tort, il n’allait pas se laisser faire.
-Nous partirons quand j’aurai trouvé la came, répliqua le plus jeune agent.
Martin ouvrit la bouche, totalement pris par surprise par cette réponse. Mais il se reprit vite.
-Sortez d’ici !
Il ne vit pas le jeune agent passer derrière lui, et la suite se déroula si vite qu’il ne comprit pas comment il se retrouva allongé sur son lit, sur le ventre, les poignets tordus très hauts dans le dos. Rodney le maintenait le visage dans les draps, pendant que son collègue lui passait des menottes. Le métal pinça violemment sa peau. Ils le remirent ensuite brutalement assis sur le lit.
-Bien, maintenant que tu es attentif, tu vas m’écouter et répondre gentiment à mes questions.
Martin tenta de bouger les bras, mais ils étaient tordus si hauts derrière son dos qu’il ne réussit qu’à se faire mal aux épaules. Il se sentait humilié, et le ton employé par Rodney lui faisait comprendre que c’était loin d’être fini.
-Tu avais rendez-vous avec James quelques heures avant sa mort. Je veux savoir exactement ce que vous vous êtes dit.
-Je vous ai dit que nous avions parlé de Sarah. James vou
-Arrête ton baratin. Je sais que vous avez parlé de vos trafics de drogue. Maintenant James est mort, et sa marchandise à disparue. Je sais qu’il ne l’a pas vendue. Donc, il ne reste que toi. Et je veux que tu me dises où tu l’as planquée.
-Vous dites n’importe quoi. Je n’ai rien à voir avec les trafics de James.
La voix du jeune agent se fit entendre dans la petite pièce d’à-côté :
-Il n’y a rien ici ! Je suis sûr d’avoir regardé partout.
-Très bien… Peut-être que notre cher Martin ici présent n’est pas assez bête pour garder la marchandise dans sa chambre. Mais bordel, tu vas me dire où il faut chercher.
Rodney frappa Martin au visage d’un violent revers de main. Et il continua à parler comme s’il n’avait pas fait un geste :
-Ok, Martin, écoute-moi bien. Tu es dans de sales draps. La seule façon de t’en sortir est de me dire où tu as caché la marchandise. Je la trouve, mais j’oublie d’où viennent les infos. Ainsi, personne ne saura que tu es impliqué là-dedans. Pas d’arrestation, pas de prison, pas de honte sur la famille. Tout est plus simple quand on règle les affaires de façon inofficielle.
Un grand sourire se dessina sur son visage, mais c’était un sourire méchant, avide et froid qui fit frissonner Martin. Ce dernier avait mal au nez et à la joue. Il sentait sur ses lèvres le goût du sang qui avait coulé de son nez. Il luttait pour retenir ses larmes. Ce n’était pas la première fois qu’il se faisait frapper, il avait déjà été pris dans des bagarres, mais jamais les coups reçus n’avaient été donnés dans le but si évident de l’humilier. Et jamais il ne s’était senti si impuissant.
Martin ne savait pas quoi répondre à Rodney. Devait-il se défendre, devait-il se taire, devait-il injurier ces deux agents ? Son cerveau avait du mal à suivre la situation. Pourquoi ce type le croyait-il coupable de garder de la drogue ? Martin secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits. Les muscles de ses épaules commençaient à le brûler. La rage prit le dessus :
-Vous êtes des malades. Espèces de connards, vous n’avez pas le droit de
Une nouvelle gifle le fit taire. Rodney avait visé exactement le même endroit qu’à la première. Il avait l’air de faire ça de manière si naturelle que Martin aurait pu douter l’avoir vu bouger. Mais la douleur était bien là pour lui faire comprendre que tout ceci était bien réel.
-Tu es la dernière personne à avoir parlé avec James en-dehors de sa chambre. Tu sais où es la drogue. Je veux que tu me dises où elle est. Maintenant.
Martin secoua doucement la tête. Il ne savait pas de quoi parlait Rodney, et il ne voulait même pas réfléchir à ce que tout cela impliquait. Il voulait juste que ces deux agents sortent de sa chambre.
Rodney sortit son arme de son étui. Il enleva la sécurité et la plaqua brutalement contre le front de Martin.
-Tu vas me dire où est la drogue.
Rodney avait parlé lentement, en détachant chaque mot. Il pressa un peu plus l’arme contre le crâne de Martin. Ce dernier ferma les yeux, la respiration bloquée dans sa gorge. Une larme coula sur sa joue. Lentement, il rouvrit les yeux et répondit d’une voix tremblante :
-Si je savais quelque chose, je vous le dirais.
La peur, l’incompréhension et la honte se lisaient dans ses yeux. Et Rodney comprit qu’il disait la vérité. Son petit numéro n’avait servi à rien, Martin ne savait pas où était la drogue, il n’était pour rien ni dans le meurtre, ni surtout dans la disparition de la marchandise. Rodney jura et rangea son arme. Il aurait tellement apprécié que le fils de Victor Fitzgerald soit coupable, qu’il s’en était presque convaincu lui-même. Maintenant, il allait falloir faire comprendre à ce jeune homme que parler de cette « discussion » à qui que ce soit serait vraiment une mauvaise idée.
Rodney fit un signe à son collègue, qui enleva les menottes à Martin. Ce dernier bougea lentement les bras, refusant de se frotter les poignets douloureux sous les regards des agents. Il avait été assez humilié comme cela.
-Une dernière chose, Martin. Tu parles à qui que ce soit de tout cela… Que ce soit ton père, un ami, un avocat, un flic… je serai obligé de revenir te voir.
Rodney laissa un passé un bref moment afin de bien accentuer la menace. Puis il reprit plus légèrement :
Et de toute façon, nous sommes entrés dans ta chambre sur ton invitation, tu nous as proposé de fouiller ta chambre pour prouver que tu ne cachais rien, et nous ne t’avons pas touché, n’est-ce pas Peter ?
Le jeune agent sourit et hocha simplement la tête. Rodney fixa un moment Martin dans les yeux, puis lui tapota la joue :
-Ce fut un plaisir de faire ta connaissance, Martin. Et n’oublie pas… A personne, jamais…
Sur un dernier sourire mauvais, Rodney et Peter sortirent de la chambre. Martin attendit que la porte se soit refermée pour se laisser tomber sur le dos dans son lit. Il se frotta les bras, tentant de faire revenir la circulation dedans, d’atténuer la douleur. Il ferma les yeux. Plus que la peur ou la colère, c’était la honte qui dominait ses sentiments. Honte d’avoir été traité comme cela. Honte de n’avoir pas su se défendre. Honte d’avoir montré de la faiblesse. Et probablement plus fort que tout : honte d’avoir senti qu’il n’aurait pas pu garder un secret quand Rodney avait posé son arme sur son front.
FIN DU FLASH-BACK
**********************
FLASH-BACK
Martin ouvrit un œil, l’esprit encore embrumé par le sommeil. La vision d’un homme à côté de son lit, en train de le regarder, ne pénétra donc pas tout de suite dans son cerveau. Il lui fallut quelques secondes pour se dire que cet homme était réellement là, qu’il était entré dans sa chambre dont il fermait pourtant toujours la porte à clé avant de se coucher.
-Bien dormi, jeune homme ? lui demanda l’homme.
Martin se mit assis sur son lit, totalement ébahi par le sans-gêne de cet homme. Il était maintenant tout à fait réveillé, et avait remis ce visage arrogant : c’était l’agent Rodney de la DEA, celui qui posait des questions sur le meurtre de James Hallison. Ou plutôt sur James, plus que sur le crime lui-même. Un bruit attira l’attention de Martin : un autre homme, plus jeune que Rodney, était dans sa chambre, et il fouillait ses armoires, prenant apparemment un malin plaisir à mettre le bordel partout. Le sang de Martin ne fit qu’un tour :
-Eh ! Qu’est-ce que vous fichez dans ma chambre ?!
-On cherche, mais on n’a pas encore trouvé, lui répondit Rodney. Mais ça ne va pas tarder.
-Je suis imbattable pour trouver les cachettes des petits malins dans ton genre, reprit le deuxième homme.
Martin se leva, cette fois ressentant de la colère face à ces deux agents qui se permettaient des choses en dehors de toute légalité. Il attrapa son jean qu’il enfila rapidement, restant torse nu.
-Je ne sais pas ce que vous cherchez, mais vous n’avez pas le droit de faire ça ! Vous n’avez pas le droit d’entrer dans ma chambre comme ça. Vous sortez, maintenant !
La colère avait pris le pas sur tout sentiment de crainte ou de timidité, le faisant parler avec assurance. Ces deux hommes étaient dans leur tort, il n’allait pas se laisser faire.
-Nous partirons quand j’aurai trouvé la came, répliqua le plus jeune agent.
Martin ouvrit la bouche, totalement pris par surprise par cette réponse. Mais il se reprit vite.
-Sortez d’ici !
Il ne vit pas le jeune agent passer derrière lui, et la suite se déroula si vite qu’il ne comprit pas comment il se retrouva allongé sur son lit, sur le ventre, les poignets tordus très hauts dans le dos. Rodney le maintenait le visage dans les draps, pendant que son collègue lui passait des menottes. Le métal pinça violemment sa peau. Ils le remirent ensuite brutalement assis sur le lit.
-Bien, maintenant que tu es attentif, tu vas m’écouter et répondre gentiment à mes questions.
Martin tenta de bouger les bras, mais ils étaient tordus si hauts derrière son dos qu’il ne réussit qu’à se faire mal aux épaules. Il se sentait humilié, et le ton employé par Rodney lui faisait comprendre que c’était loin d’être fini.
-Tu avais rendez-vous avec James quelques heures avant sa mort. Je veux savoir exactement ce que vous vous êtes dit.
-Je vous ai dit que nous avions parlé de Sarah. James vou
-Arrête ton baratin. Je sais que vous avez parlé de vos trafics de drogue. Maintenant James est mort, et sa marchandise à disparue. Je sais qu’il ne l’a pas vendue. Donc, il ne reste que toi. Et je veux que tu me dises où tu l’as planquée.
-Vous dites n’importe quoi. Je n’ai rien à voir avec les trafics de James.
La voix du jeune agent se fit entendre dans la petite pièce d’à-côté :
-Il n’y a rien ici ! Je suis sûr d’avoir regardé partout.
-Très bien… Peut-être que notre cher Martin ici présent n’est pas assez bête pour garder la marchandise dans sa chambre. Mais bordel, tu vas me dire où il faut chercher.
Rodney frappa Martin au visage d’un violent revers de main. Et il continua à parler comme s’il n’avait pas fait un geste :
-Ok, Martin, écoute-moi bien. Tu es dans de sales draps. La seule façon de t’en sortir est de me dire où tu as caché la marchandise. Je la trouve, mais j’oublie d’où viennent les infos. Ainsi, personne ne saura que tu es impliqué là-dedans. Pas d’arrestation, pas de prison, pas de honte sur la famille. Tout est plus simple quand on règle les affaires de façon inofficielle.
Un grand sourire se dessina sur son visage, mais c’était un sourire méchant, avide et froid qui fit frissonner Martin. Ce dernier avait mal au nez et à la joue. Il sentait sur ses lèvres le goût du sang qui avait coulé de son nez. Il luttait pour retenir ses larmes. Ce n’était pas la première fois qu’il se faisait frapper, il avait déjà été pris dans des bagarres, mais jamais les coups reçus n’avaient été donnés dans le but si évident de l’humilier. Et jamais il ne s’était senti si impuissant.
Martin ne savait pas quoi répondre à Rodney. Devait-il se défendre, devait-il se taire, devait-il injurier ces deux agents ? Son cerveau avait du mal à suivre la situation. Pourquoi ce type le croyait-il coupable de garder de la drogue ? Martin secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits. Les muscles de ses épaules commençaient à le brûler. La rage prit le dessus :
-Vous êtes des malades. Espèces de connards, vous n’avez pas le droit de
Une nouvelle gifle le fit taire. Rodney avait visé exactement le même endroit qu’à la première. Il avait l’air de faire ça de manière si naturelle que Martin aurait pu douter l’avoir vu bouger. Mais la douleur était bien là pour lui faire comprendre que tout ceci était bien réel.
-Tu es la dernière personne à avoir parlé avec James en-dehors de sa chambre. Tu sais où es la drogue. Je veux que tu me dises où elle est. Maintenant.
Martin secoua doucement la tête. Il ne savait pas de quoi parlait Rodney, et il ne voulait même pas réfléchir à ce que tout cela impliquait. Il voulait juste que ces deux agents sortent de sa chambre.
Rodney sortit son arme de son étui. Il enleva la sécurité et la plaqua brutalement contre le front de Martin.
-Tu vas me dire où est la drogue.
Rodney avait parlé lentement, en détachant chaque mot. Il pressa un peu plus l’arme contre le crâne de Martin. Ce dernier ferma les yeux, la respiration bloquée dans sa gorge. Une larme coula sur sa joue. Lentement, il rouvrit les yeux et répondit d’une voix tremblante :
-Si je savais quelque chose, je vous le dirais.
La peur, l’incompréhension et la honte se lisaient dans ses yeux. Et Rodney comprit qu’il disait la vérité. Son petit numéro n’avait servi à rien, Martin ne savait pas où était la drogue, il n’était pour rien ni dans le meurtre, ni surtout dans la disparition de la marchandise. Rodney jura et rangea son arme. Il aurait tellement apprécié que le fils de Victor Fitzgerald soit coupable, qu’il s’en était presque convaincu lui-même. Maintenant, il allait falloir faire comprendre à ce jeune homme que parler de cette « discussion » à qui que ce soit serait vraiment une mauvaise idée.
Rodney fit un signe à son collègue, qui enleva les menottes à Martin. Ce dernier bougea lentement les bras, refusant de se frotter les poignets douloureux sous les regards des agents. Il avait été assez humilié comme cela.
-Une dernière chose, Martin. Tu parles à qui que ce soit de tout cela… Que ce soit ton père, un ami, un avocat, un flic… je serai obligé de revenir te voir.
Rodney laissa un passé un bref moment afin de bien accentuer la menace. Puis il reprit plus légèrement :
Et de toute façon, nous sommes entrés dans ta chambre sur ton invitation, tu nous as proposé de fouiller ta chambre pour prouver que tu ne cachais rien, et nous ne t’avons pas touché, n’est-ce pas Peter ?
Le jeune agent sourit et hocha simplement la tête. Rodney fixa un moment Martin dans les yeux, puis lui tapota la joue :
-Ce fut un plaisir de faire ta connaissance, Martin. Et n’oublie pas… A personne, jamais…
Sur un dernier sourire mauvais, Rodney et Peter sortirent de la chambre. Martin attendit que la porte se soit refermée pour se laisser tomber sur le dos dans son lit. Il se frotta les bras, tentant de faire revenir la circulation dedans, d’atténuer la douleur. Il ferma les yeux. Plus que la peur ou la colère, c’était la honte qui dominait ses sentiments. Honte d’avoir été traité comme cela. Honte de n’avoir pas su se défendre. Honte d’avoir montré de la faiblesse. Et probablement plus fort que tout : honte d’avoir senti qu’il n’aurait pas pu garder un secret quand Rodney avait posé son arme sur son front.
FIN DU FLASH-BACK
Mouchette- Directeur Adjoint
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Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Agent Rodney (complète)
Merci pour la suite Mouchette !! Bon on en sait plus sur le passé, mais par sur ce que Rodney revient faire dans les pattes de Martin...
Bon courage pour la conduite... essaie de mettre de la zik que tu aimes (si tu peux), ça passe le temps et ça détend, prend des choses à manger ou à boire (là encore si tu peux)...
(oui j'avoue, je passerai bien ma vie au volant de ma voiture)
Et euh la suite dès que tu peux hein ??
Bon courage pour la conduite... essaie de mettre de la zik que tu aimes (si tu peux), ça passe le temps et ça détend, prend des choses à manger ou à boire (là encore si tu peux)...
(oui j'avoue, je passerai bien ma vie au volant de ma voiture)
Et euh la suite dès que tu peux hein ??
Re: Agent Rodney (complète)
wahou mouchette martin qui se confie à son frère de coeur et qui raconte cette histoire sordide quand il était encore tout jeune étudiant c'était génial...j'avais réellement l'impression d evivre les événements
franchement j'espère que dan ou marty vont lui foutre une patate bien chaude dans la tête à ce rodney
bon si je comprend bien pas de suite
franchement j'espère que dan ou marty vont lui foutre une patate bien chaude dans la tête à ce rodney
bon si je comprend bien pas de suite
Re: Agent Rodney (complète)
vivement la suite
tre- Elève à Quantico
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Localisation : avec mon mmmmmarttttttttyyyy
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Agent Rodney (complète)
Merci pour tes encouragements, clairounett. Première journée passée sans soucis, ouf
Et merci pour vos comm' les filles
Et merci pour vos comm' les filles
Mouchette- Directeur Adjoint
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Date d'inscription : 15/09/2006
Re: Agent Rodney (complète)
Ouais ben en attendant on n'a pas la suite .... ( )
Allez bon courage pour la deuxième journée..
Allez bon courage pour la deuxième journée..
Re: Agent Rodney (complète)
Plaît-il? Quelqu'un m'appelle?clairounett a écrit:Et ce soir ???
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: Agent Rodney (complète)
Vais essayer...
Mouchette- Directeur Adjoint
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