La dernière chance - En cours

OooOh la famille Taylor, big méga + et Elena réconfortante, qu'elle est chouuuuu bref cette suite ne pouvait que me plaire mdr. Mais bon, Marty est vilain ( dans la fic oui, je précise lol sinon Martychou is a doll !)

Vivement la suite!

Hello ! Merci à mes fidèles lectrices pour leurs commentaires !
Je poste une nouvelle suite maintenant parce que mon conjoint profite de Samuel et que son fils est parti chez un copain, donc je n'ai pas d'enfants à m'occuper !
Bonne lecture...



Lizzie était assise en tailleur sur le canapé des Taylor, Danny installé dans un fauteuil en face d'elle. Elle avait cessé de pleurer et un léger silence planait. Elena arriva dans la pièce, une grande tasse de café à la main.
Elena : Tiens ma belle. Ca te fera du bien.
Lizzie : Merci.
La jeune femme s'assit à son tour sur le canapé.
Elena : Est-ce que tu as envie d'en parler ?
Lizzie sourit doucement. Danny et Elena lui laissaient toujours le choix lorsqu'elle était chez eux. Elle pouvait leur parler de son père, de ce qui n'allait pas, elle savait qu'ils étaient là pour la consoler quand elle était en pleurs, pour la rassurer quand elle était au bout du rouleau... Mais parfois, lorsqu'elle n'avait pas envie de discuter de Martin, ils la faisaient rire et ils passaient une agréable soirée tous les trois. A la fois comme deux parents avec leur fille et comme de vieux amis.
Lizzie : Ca faisait une éternité que je ne l'avais pas vu comme ça.
Danny : C'est-à-dire ?
Lizzie : Je ne sais pas... Gentil. Quand je suis rentrée il avait préparé le repas, mis la table... Et d'un coup il a parlé de toi et il s'est énervé.
Elena : Tu sais ce qui a provoqué sa colère ?
Lizzie : Je pense, oui. Il a trouvé mes devoirs et il a dû comprendre que je passais beaucoup de temps avec vous, qu'on discutait pas mal. En tout cas je ne vois pas d'autre explication...
Danny : Et qu'est-ce qui t'a poussée à partir ?
Lizzie : Il m'a interdit de te voir ou de t'appeler. Il a dit que je n'avais pas besoin de toi, que tu n'étais rien pour moi.
Elena : Lizzie, je sais que tu ne vas pas aimer ça, mais tu devrais peut-être envisager de partir. Je ne te dis pas d'aller vivre chez ta mère, tu pourrais simplement venir t'installer chez nous quelques temps par exemple...
Danny hocha la tête silencieusement.
Lizzie : Je... Je ne sais pas. Je ne veux pas le laisser seul, j'ai peur qu'il fasse une connerie.
Elena : Tu dois aussi penser à toi. Je suis sûre que prendre un peu de recul te ferais du bien.
Elle posa sa main sur l'épaule de la jeune fille et commença un léger massage.
Elena : Et puis tu sais que ce serait un vrai plaisir pour nous de t'avoir à la maison.
Lizzie : Si je fais ça il va devenir dingue.
Elena : Mais si tu ne le fais pas, c'est toi qui va devenir dingue.
Une larme coula le long de la joue de Lizzie, et elle l'essuya rapidement du revers de la main avant de soupirer.
Danny et Elena se regardèrent rapidement pour se mettre d'accord.
Elena : Voilà ce que je te propose. On passe une bonne soirée ensemble, tu dors ici cette nuit, demain tu vas en cours normalement, on te rejoint chez toi pour parler à ton père, tu prends tes affaires et tu rentres avec nous. Ca te va ?
Lizzie : En fait, je préfèrerais lui parler seule. Je n'en aurai pas pour longtemps, vous pourrez m'attendre en bas...
Danny : Comme tu voudras ma grande. Et il va de soi que tu resteras autant de temps que nécessaire. Même si ça veut dire des mois ou des années. Tu le sais ça ?
Lizzie sourit et Elena la prit dans ses bras en riant.
Danny : Bon, je sais qu'il est tard et que ce que je vais dire ferait de moi un père indigne, mais ça vous tente un bon petit film ?
Lizzie : Seulement s'il y a du popcorn !
Ils éclatèrent de rire en même temps.
Elena : Toi ma belle, tu commences à me connaître ! Tu viens m'aider à le chercher ?
Danny les observa s'éloigner, et se dit que Martin était vraiment un idiot pour ne pas se rendre compte de la chance qu'il avait d'être le père d'une jeune fille aussi formidable.

Le lendemain, en sortant du lycée, Lizzie décida pour la première fois depuis très longtemps de prendre le bus pour rentrer. Elle n'avait pas de temps à perdre...
Lorsqu'elle arriva devant sa porte, elle s'accorda une minute pour se donner du courage avant d'entrer.

Lizzie : Papa ?
Elle le vit apparaître dans le couloir, une bouteille à la main. Une vague de culpabilité envahit Lizzie, mais elle la chassa rapidement.
Lizzie : Salut...
Martin : Tiens, une revenante ! Tu veux un petit coup à boire ?
Lizzie : Tu peux m'attendre au salon s'il te plaît ? J'en ai pour deux minutes.
Martin : Si tu le dis...
La jeune fille soupira et partit dans sa chambre. Elle attrapa un grand sac dans laquel elle fourra avec hâte ses vêtements et toutes ses affaires de cours, non sans un pincement au coeur. Ces gestes lui rappelaient douloureusement un autre jour, un autre départ.

FLASH-BACK
Lizzie voulait faire ses valises le plus rapidement possible pour éviter les questions de ses frères et les regards accusateurs de sa mère. Elle ne laissa presque rien dans son ancienne chambre, sachant qu'elle n'y reviendrait que rarement.
Elle ferma le dernier sac, les larmes aux yeux, avant de tout descendre dans l'entrée.
Kate : Tu sais qu'il est toujours temps de faire marche arrière ?
Lizzie : Maman, on en a déjà parlé. Je vais vivre chez papa, il faudra que tu t'y fasses.
Kate : Tu vas me manquer ma puce !
La jeune femme serra sa fille dans ses bras.
Lizzie : Je dois y aller maintenant. Papa va m'attendre...
Lorsqu'elle ferma la porte de son ancienne maison, Lizzie sut qu'elle fermait la porte de son ancienne vie et que ce qui l'attendait était bien moins joyeux. C'est donc partagée entre regrets et volonté qu'elle quitta cette maison si tranquille et paisible.
FIN FLASH-BACK

Elle rassembla également ses affaires dans la salle de bain avant de revenir au salon, le sac bien rempli.

Lizzie : Il faut qu'on parle.
Martin : Pourquoi toujours parler ? Moi je te le dis, boire c'est beaucoup plus marrant !
Lizzie : Papa, je vais rester quelques temps chez Danny.
Ces quelques mots eurent l'effet d'une douche froide pour Martin.
Lizzie : Il es en bas, je viens de faire mon sac. Je ne sais pas quand je rentrerai.
Martin : Alors toi aussi tu te casses ?
Lizzie : J'ai cru que j'y arriverais, mais là je ne peux plus. J'ai besoin de faire une pause. Et tu vois, contrairement à ce que tu pensais, Danny est beaucoup pour moi.
Martin : Un peu comme le père qui remplace le con que je suis, c'est ça ?
Le silence de Lizzie ne fit qu'appuyer les propos de Martin, qui réalisa alors la gravité de la situation. Sa fille était en train de le fuir.
Lizzie : J'aimerais... Euh... J'aimerais que tu me rendes mes devoirs.
Martin releva vivement les yeux, surpris.
Lizzie : Le lycée, c'est mon domaine, alors je voudrais les récupérer. S'il te plaît.
Martin hocha tristement la tête et murmura sa réponse.
Martin : Sur ma table de nuit.
Lizzie le remercia en silence et se leva pour aller les chercher. Lorsqu'elle revint, une personne frappa à la porte d'entrée et Elena apparut. Elle sembla gênée en croisant le regard acusateur de Martin.
Lizzie : Je suis prête.
Elle sortit de l'appartement sans un mot de plus à son père. Avant de fermer la porte, Elena dit doucement à Martin :
Elena : On prendra soin d'elle, c'est promis.

Ben moi qui croyait voir un petit espoir... Ça va de plus en plus mal J'espère que Martin trouvera quelque chose à quoi se raccrocher, et pour lequel se battre. Comme tout faire (en bien) pour retrouver sa fille.

Oh, oui...Tout comme Mouchette je pensais que ça s'arrangerait, mais il n'en n'est rien...C'est triste mais je ne peux m'empêcher de trouver Elena et les Taylor en général totalement trop méga craquos ( chou )

En espérant que ça s'arrange pour Martin quand même...

Quelle couleur est encore plus sombre que le noir? Martin est désespérant, mais comme tu nous a promis des réponses, je vais tenter de patienter. Encore une très bonne suite. Bravo!

Euh... Mouchette... Tu as vu juste, si on enlève ce que tu as mis entre parenthèses !
Non, j'arrête et je vous laisse tout découvrir en lisant !



Lizzie resta silencieuse durant tout le trajet en voiture. Danny et Elena n'insistèrent pas, comprenant la difficulté de la situation pour la jeune fille. Arrivés à leur appartement, ils montèrent toujours sans un mot et ce n'est qu'une fois à l'intérieur qu'Elena commença à parler.
Elena : Voilà ma belle. Sophie a accepté sans problème de te prêter sa chambre, de toute façon ça fait des années qu'elle n'habite plus ici...
Danny : Bienvenue chez toi !
Lizzie sourit timidement.
Danny : Hey, c'est quand même pas maintenant que tu vas devenir réservée et gênée avec nous ! On te l'a dit, c'est un vrai bonheur de t'avoir à la maison.
Il serra Lizzie dans ses bras pour la rassurer et l'amena jusqu'à sa chambre.
Danny : Prends le temps de t'installer. Je vais aller chercher Lola et Juan, je reviens tout de suite après.
Il l'embrassa sur le front et la laissa seule dans la grande pièce.

Quelques minutes plus tard, Elena vint la rejoindre.
Elena : Tu sais, je comprends à quel point ce doit être difficile pour toi. Après tout ce temps, quitter ton père, tes habitudes...
Lizzie : Je suis désolée, crois-moi je suis très heureuse d'être avec vous, j'adore passer du temps ici, mais ça me fait peur de le laisser seul. Je sais de quoi il est capable et...
Elena : Lizzie, regarde-moi ma belle. On ne laissera pas ton idiot de père faire quoi que ce soit de stupide, d'accord ? On va garder un oeil sur lui. Ce n'est pas toujours à toi de faire le sale boulot.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Lizzie et Elena se jeta alors sur elle en la chatouillant. Elle tombèrent toutes les deux sur le lit en riant aux éclats et sentirent une masse se jeter sur elles. La tête de Juan apparut sur l'oreiller et le silence s'installa quelques secondes avant que Danny ne vienne relancer le combat, Lola dans les bras.
Oui, Lizzie avait définitivement le sentiment d'appartenir à la tribu Taylor...


De son côté, Martin était plus désespéré que jamais. Les mots prononcés par Elena tournaient en boucle dans sa tête.

On prendra soin d'elle, c'est promis. On prendra soin d'elle. C'est promis. On prendra soin d'elle. On prendra soin d'elle, c'est promis.

Le sous-entendu faisait mal.

On prendra soin d'elle. Pas comme toi. Nous on ne l'abandonnera pas. On prendra soin d'elle, mieux que toi.

Martin n'était pas sorti de son appartement depuis le départ de sa fille. Il épuisait petit à petit toutes les réserves d'alcool et de médicaments qu'il avait sous la main. Il se sentait sale, indigne. Seul.
Ce n'est qu'à ce moment qu'il comprit tout ce que représentait Lizzie pour lui, tout ce qu'elle faisait. Il ne s'était jamais demandé auparavant pourquoi la vaisselle ne s'amoncelait pas dans l'évier comme maintenant, pourquoi ses vêtements étaient toujours lavés et repassés alors qu'il n'avait plus rien de propre à se mettre depuis quelques jours. Martin réalisa qu'il avait fait fuir la dernière personne sur qui il pouvait compter.


Les jours passèrent. Lizzie poursuivait sa petite vie de lycéenne sans histoire. Tous les soirs, elle rentrait chez les Taylor, aidait un peu Juan à faire ses devoirs, Elena à faire le repas... Mais ici elle le faisait par plaisir. Car elle savait que ce n'était pas une obligation et que si elle ne le faisait pas, quelqu'un d'autre s'en occuperait.
Elle se sentait bien, détendue, heureuse. Elle ne se souvenait même plus de la dernière fois qu'elle avait été aussi reposée et souriante. Elle profitait au maximum de ce temps passé loin de la maladie, de la dépression, des disputes, de l'alcool... Elle préférait ne pas y penser, bien qu'elle sache que tôt ou tard le problème reviendrait. Pour le moment, elle s'accordait du temps pour elle.


... : Allo ?
... : Kate ?
Kate : Martin ?!
La voix du jeune homme tremblait.
Martin : C'est toi qui avait raison.
Kate : De quoi est-ce que tu parles ?
Martin : Je ne suis qu'un nul, qu'un râté. Un père indigne. Les enfants méritent mieux que moi.
Kate : Martin, qu'est-ce qui se passe ?!
Martin : Tu me l'avais dit qu'elle partirait ! Tu m'avais prévenu, mais je ne voulais pas te croire... Ben ça y est. Tu peux être contente.

FLASH-BACK
Kate retint ses larmes. Son avocat n'avait rien pu faire, Lizzie était en âge de décider du lieu où elle voulait vivre. Et elle avait choisi son père.
Kate : Tu sais Martin, quand elle réalisera ce que son père est devenu, elle partira. Elle reviendra vers moi et tu seras vraiment seul. Ce n'est qu'une question de temps.
Martin : Ne rêve pas Kate ! Tout le monde n'est pas aussi faible et égoïste que toi. Lizzie m'a choisi parce qu'elle ne voulait pas vivre avec toi, alors c'est plutôt toi qui devrait te poser des questions...
Kate : C'est vraiment ce que tu penses ? Elle ne reste avec toi que par pitié. Mais un jour elle en aura assez te ramasser tes conneries et de payer pour toi !
FIN FLASH-BACK

Kate : Attends, Lizzie n'est plus avec toi ? Où est-ce qu'elle est ?
Martin : Partie ! Depuis huit jours !
Kate : Mais partie où ?!
Martin : Chez Danny. Cet enfoiré est venu la chercher lundi dernier.
Kate : Et je peux savoir de quel droit ?
Martin : Aucun. C'est elle qui a décidé d'aller vivre quelque temps chez eux. Elle est rentrée, elle a fait ses bagages et elle est repartie. Et maintenant je me retrouve comme un con. Tout seul avec ma bouteille.
Kate : Martin, ne fais pas de connerie.
Martin : Si tu savais à quel point je m'en veux... Je sais bien que j'ai gâché ta vie et celle des enfants.
Kate : Martin !
Martin : Vous auriez été beaucoup plus heureux sans moi. C'est sûr.
Alors que Kate allait répondre, Martin raccrocha. Morte d'inquiétude à la fois pour lui et pour Lizzie, elle appela immédiatement Danny.

Danny : Taylor.
Kate : Tu ne crois pas que tu aurais pu me prévenir ?!
Danny : Euh... Bonjour Kate. On parle de quoi, là ?
Kate : De ma fille, imbécile ! Elle s'installe chez toi, mais au nom de quoi hein ?
Danny : Kate, il vaudrait mieux pour tout le monde qu'on en parle calmement. Tu devrais venir à la maison et
Kate : Pas le temps. A ta place je foncerais chez mon crétin d'ex-mari.
Danny : Pourquoi ?
Kate : Il m'a téléphoné, il n'avait pas l'air bien.
Pour la seconde fois en quelques minutes, Kate se fit raccrocher au nez. Furieuse, elle décida de se rendre chez Danny.


Lizzie : Qu'est-ce que ma mère te voulait ?
Danny : Hein ? Euh, rien. Je dois y aller.
Lizzie comprit tout en un simple regard de Danny.
Lizzie : Je viens avec toi.
Danny : Lizzie...
Il jeta un coup d'oeil en direction d'Elena qui lui fit comprendre que la jeune fille devait l'accompagner.
Danny : Dépêche-toi, on n'a pas de temps à perdre.
Il embrassa rapidement sa femme avant de se précipiter vers la sortie, Lizzie l'ayant déjà devancé. La seule chose qu'ils pouvaient désormais espérer était de ne pas arriver trop tard.



Et là c'est le moment où vous me détestez... Non ?

Heidi a écrit:
Et là c'est le moment où vous me détestez... Non ?

Tu crois ? Tu cours vite ?

J'adore cette atmosphère inquiétante ainsi que les questions qui tournent en boucle dans ma tête...

Bravo, j'espère que tu posteras rapidement afin de savoir ce qui se passe avec Martin...

Malgré le stress concernant Marty moi je ne peux pas te détester avec la façon dont tu mets en scene ma petite Elena d'amuuuuuuuur et leur petite tribu Taylor alors forcement non, je te détèste PAS DU TOUT mdr.

Mais bon tu aimes bien faire souffrir ton martychou di donc!! Pourquoi sommes nous si sadique avec nos personnages préférés? lol.

Vivement que t'ai un peu de temps libre pr la suite

Heidi a écrit:
Kate : mon crétin d'ex-mari.

comment elle parle de Martin l'autre !!

Bon sinon, Heidi évidemment qu'on te déteste, pas pour mettre Martin dans une sale situation parce que ça tu sais combien on aime ça, mais pour nous faire attendre ne serait-ce qu'une journée pour mettre la suite...

Hello ! Merci pour vos commentaires... Voilà une nouvelle suite pour aujourd'hui, pas très gaie mais je suppose que vous avec l'habitude avec moi, non ?



Danny gardait les yeux fixés sur ses chaussures. Il levait juste le regard de temps en temps pour observer Lizzie, qui dormait recroquevillée sur une chaise en face de lui. Elle s'était assoupie à peine une heure auparavant. L'agent sortit de ses pensées lorsqu'une douce voix l'interpela.
Elena : Danny ? Tiens, ton café.
Danny : Oh. Merci chérie.
Elena s'assit aux côtés de son mari.
Elena : Toujours pas de nouvelles ?
Danny : Non.
Sa voix était nerveuse.
Elena : Il va s'en sortir Danny.
Danny : Je ne sais pas, ça ne devrait pas prendre autant de temps... Ce n'est pas la première fois qu'il fait une overdose mais là...
Il soupira sans terminer sa phrase. Elena jeta un coup d'oeil vers Lizzie.
Elena : Tu lui as parlé ?
Danny : Non. Tu la connais, à chaque fois elle se replie sur elle-même. Elle ne décrochera pas un seul mot tant que le médecin ne sera pas venu.
Epuisé, il se frotta les yeux.
Danny : Il est quelle heure ?
Elena : Un peu plus de deux heures du matin. J'ai appelé Jack, on a notre journée de demain. Tu devrais dormir un peu. Je te réveille dès qu'il y a du nouveau.
Danny : Non. Je dois veiller sur Lizzie.
Elena : Laisse-moi prendre le relais Danny.
Il sourit doucement avant de se laisser aller pour plonger dans un sommeil agité.

Stabilisé... Arrêt cardia... Notre possible... Adresses... Important... Au courant.
Danny s'éveilla lentement en entendant des voix juste au dessus de lui. Il vit alors un médecin s'éloigner, laissant Elena seule.
Danny : C'était pour Martin ?
Elena : Oui.
Danny : Alors ?
Elena : Il est tiré d'affaire. Apparemment son coeur a lâché mais ils ont pu le relancer assez vite. On pourra le voir d'ici une à deux heures.
Danny remarqua que sa femme tenait plusieurs papiers.
Danny : Qu'est-ce que c'est ?
Elena : Des propositions de centres de désintoxication.
Danny : Lizzie ne va pas aimer ça...
Elena : C'est sûr, mais ce serait l'occasion pour elle de reprendre une vie plus stable. Je pense que ce serait bénéfique pour tout le monde Danny.
Danny : Dans tous les cas c'est à Martin de prendre sa décision.

A peine plus d'une heure plus tard, une infirmière vint les voir en leur disant qu'ils pouvaient rendre visite à Martin. Danny entra dans la chambre en premier, laissant Lizzie sous la surveillance d'Elena.
Danny : Tu sais qu'à force de me faire des frayeurs comme ça je vais crever d'un arrêt cardiaque ?
Martin sourit faiblement en réponse.
Martin : Lizzie ?
Danny reprit son sérieux et s'assit sur une chaise près du lit.
Danny : Elle dort. Elena est restée avec elle. Elle était épuisée.
Martin : Elle... Bien ?
Danny : Oui. Elle s'est fait beaucoup de souci pour toi, mais elle va bien.
Il passa une main dans ses cheveux en soupirant.
Danny : Ca ne peut pas continuer comme ça Martin.
Martin murmura une réponse à peine audible.
Martin : Je ne veux pas la perdre.
Danny : Donc tu t'envoies en l'air ? Je ne suis pas certain que ce soit la meilleure solution...
Une larme perla au coin de l'oeil de Martin.
Danny : Tu devrais peut-être envisager la désintox.
Martin : Tu crois qu'elle pourra me pardonner ?
Danny : Je crois qu'elle ne t'en a jamais vraiment voulu. Tu es son père, et elle t'aime. Rien ne pourra changer ça.
Martin : Je suis pas sûr d'y arriver Danny.
Danny : Moi j'en suis sûr. Et je peux en être sûr pour deux.

Derrière la porte, Lizzie et Elena observaient la scène. La jeune fille n'était réveillée que depuis quelques minutes.
Lizzie : Le médecin a dit qu'il était hors de danger, c'est bien ça ?
Elena : Oui. Il a seulement besoin de repos maintenant.
Lizzie hocha doucement la tête.
Elena : Tu veux entrer ? Il serait content de te voir...
Lizzie : Oui, je veux bien y aller rapidement, mais ensuite j'aurais besoin de toi...

Martin : Lizzie !
Lizzie : Bonjour papa.
Danny se leva pour laisser la place à la jeune fille.
Danny : Je vais vous laisser.
Lizzie : Non, ce n'est pas la peine. Je passais juste comme ça, en fait Elena va me ramener chez vous.
Danny : Oh... Tu ne veux pas rester un peu ?
Lizzie : Je n'ai pas le temps. Je prends les cours à 8 heures et j'aimerais me laver et me changer avant.
Danny : Lizzie, tu n'es pas obligée d'aller en cours aujourd'hui.
Lizzie : Je sais, mais j'y tiens. Ne t'en fais pas, j'ai l'habitude... Repose-toi bien papa. Je reviendrai en sortant du lycée.
Elle fit un rapide signe de la main en direction de son père et quitta la pièce.

Après le départ de Lizzie et Elena, les deux amis restèrent l'un en face de l'autre, en silence. Martin fut le premier à briser cette situation tendue.
Martin : Je vais aller en désintox Danny. Je dois bien ça à Lizzie. Il faut que je sois un bon père, et pour le moment je n'en suis pas capable. Je vais m'en sortir, pour lui rendre tout ce qu'elle m'a donné.
Danny ne dit rien et retint ses larmes. Il attendait depuis des mois que son ami ait cette soudaine prise de conscience et trouve la volonté de se battre... Et ce jour était arrivé. Enfin. Ce jour était arrivé.
Martin : Je veux que tu me promettes quelque chose mec.
Danny : Tout ce que tu voudras.
Martin : Prends bien soin de Lizzie. Ne laisse pas Kate me l'arracher. Occupe-toi d'elle comme de ta propre fille.
Danny : C'est ce que j'ai toujours fait...



Non, ce n'est pas fini, pas du tout du tout du tout en fait...

Oh je kiffouille cette petite suite c'est pas très gai certes mais c'est plutôt mignon comme ça s'arrange entre Martin & Danny

Je trouve juste que Martin s'en sort trop rapidement... mais bon hein !!

Sinon, on a enfin sa prise de conscience...

Vivement la suite... Pas très gaie of course !!

C'est pas fini?! Il va nous inventer quoi en désintox?!
Bon, par contre, je suis heureuse de voir que pour l'amitié Martin/Danny, ça va mieux!

Et bé...pour quelqu'un qui n'a pas trop le moral...ça fait pas du bien à lire...

Comme Mouchette, je crains un peu ce que tu réserve à Martychou...

Ça fait du bien de lire cette suite. Par contre, avec toi, on sait d'avance que de nouveaux problèmes s'annoncent... Je me prépare mentalement au pire. Bravo, continue...

Bonjour tout le monde !

Hem... Comment vous dire... Je suis actuellement dans ma famille pour une semaine de vacances improvisées avec mon conjoint et les deux petits. Donc euh... Ben, pendant une semaine... Je vais pas pouvoir mettre de suite...

Mais je vous rassure, à mon retour Martin souffrira ! JK, JK...

Une semaine sans avoir la suite, ça tue...

J'ai le temps de mettre une minuscule suite aujourd'hui. Pour après ben... A voir !



En fin d'après-midi, Danny partit chercher des cafés. Il avait passé la journée auprès de son ami et après une nuit presque blanche, la fatigue se faisait bien sentir. Lorsqu'il revint dans la chambre, il trouva avec surprise Lizzie devant la porte.
Danny : Tu sais, ce qui est bien avec les portes, c'est qu'elles s'ouvrent.
Lizzie : Tu lui as parlé ?
Danny : Oui.
Lizzie : Oui ?
Danny : C'est à ton père que tu devrais poser la question. Il vaut mieux que tu l'entendes de sa bouche.
Lizzie : Qu'est-ce que ça changera ?
Danny : C'est important, pour lui comme pour toi. Entre, je vous laisse en famille.

Martin somnolait quand sa fille entra. Il se redressa péniblement dans son lit.
Martin : Lizzie !
Lizzie : Je... Je peux repasser plus tard si tu veux dormir.
Martin : Tu plaisantes ?! Non, viens par là.
La jeune fille s'assit sur une chaise, laissant une certaines distance entre son père et elle.
Martin : Ta journée s'est bien passée ?
Lizzie : Oui. Rien d'exceptionnel en fait...
Martin : Tes professeurs ne t'ont pas rendu de devoirs ?
Lizzie releva brusquement la tête, étonnée.
Lizzie : Euh... Si.
Martin : Alors ? Ca a donné quoi ?
Lizzie était de plus en plus surprise par cette conversation normale.
Lizzie : J'ai eu un A en histoire et un A+ en littérature.
Martin hocha silencieusement la tête, détournant le regard. Lui aussi réalisait avec douleur combien ces quelques phrases pourtant anodines étaient nouvelles entre eux.
Martin : Je ne sais pas quelle valeur ça peut avoir pour toi, mais je tiens à ce que tu saches que je suis fier de toi. Vraiment.
Lizzie : Papa, qu'est-ce qui se passe ?
Martin : Pourquoi ? Je n'ai pas le droit d'être fier de ma fille et de le lui dire ?
La suite acheva Martin.
Lizzie : Non.
Sa respiration se coupa un moment en entendant ce simple mot, et il eut du mal à la reprendre en écoutant la suite.
Lizzie : Je te connais trop pour avoir la naïveté d'y croire.
Martin : Très bien. Le médecin pense que je devrais entrer en centre de désintoxication.
Lizzie : C'est pas comme si ça faisait six mois que je te le répète...
Martin : J'ai accepté Lizzie.
La jeune fille eut à son tour la respiration coupée.
Martin : Je pars dans deux jours. J'en aurai pour plusieurs mois. C'est à l'extérieur de la ville.
Comprenant qu'il n'aurait pas de réponse, il poursuivit.
Martin : Je suppose que ta mère voudra te reprendre chez elle... De toute façon tu devras déménager. Je ne pourrai pas garder l'appartement.
Lizzie : On dirait qu'on va devoir apprendre à vivre l'un sans l'autre...
A ce moment seulement, Martin comprit que, de la même manière qu'il n'aurait pu survivre sans Lizzie, elle avait besoin de lui.
Martin : On va s'en sortir ma grande.
La jeune fille commença à pleurer doucement.
Lizzie : Est-ce qu'on a le choix ?

Aucun choix! On vous veut tous les deux bien vivant, mais un Martin un peu abîmé par la vie.

Excellente suite.

Suite petite, mais toute touchante C'est beau ce lien entre Martin et sa fille

Petite suite, mais entre Martin et Lizzie, alors tu es pardonnée et puis c'était mignon comme tout même s'il y a des paroles qui doivent faire mal...

C'est quand que tu reviens ????

Clairounett, c'est demain soir que je reviens, mais aujourd'hui j'ai un
peu de temps devant moi alors j'en profite pour poster une microsuite !




Alors que Martin se reposait, Lizzie étant partie boire un café avec Danny, il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir.
... : Bonjour Martin.
Il ouvrit les yeux et les écarquilla sous l'effet de la surprise.
Martin : Ca faisait longtemps... Kate.
Son ex-femme lui répondit par un sourire gêné.
Martin : Qu'est-ce que tu as fait des garçons ?
Kate : Ils sont chez ma mère. Je ne voulais pas... Pas ici...
Martin : Ici ou ailleurs, ça ne change pas grand chose. Tu ne veux pas que je les voie, peu importe le lieu.
Kate : Ce qui vient de se passer prouve que j'ai raison, non ?
Martin : Je sais que je suis responsable de tout, mais ne te cherche pas d'excuses pour autant Kate.
Kate : Où est Lizzie ?
Martin : Avec Danny.
Kate : Ca fait des semaines que je ne l'ai pas vue.
Son ton avait une nuance accusatrice qui toucha directement Martin.
Martin : Ca fait des mois que je n'ai pas vu Chris et Justin. Et le dernière fois que tu l'a vue ne remonte pas à si loin que ça...
Kate : J'ai vu le médecin. Il m'a dit que tu partais en désintox dans deux jours.
Martin : Oui.
Kate : Donc Lizzie va devoir revenir à la maison.
Martin : Tu n'attendais que ça, pas vrai ?
Kate détourna le regard un instant.
Martin : Depuis le divorce ton seul désir est de l'avoir rien que pour toi. De me l'arracher.
Kate : Tu te trompes. Tout ce que je voulais c'était la protéger.
Martin : Si ça avait été le cas tu n'aurais pas lancé cette
ridicule bataille judiciaire contre moi. Elle en a autant souffert que
de ma maladie...

Alors que Kate s'apprêtait à lancer une réplique cinglante, quelqu'un
frappa à la porte avant de l'ouvrir. Il s'agissait de Danny, accompagné
de Lizzie.
Danny : Kate...
Kate : Danny. Oh, Lizzie, ma puce !
Lizzie : Bonjour maman.
La jeune femme s'approcha de sa fille, l'entoura de son bras et la poussa vers la sortie.
Kate : On va récupérer tes affaires chez Danny et ce qui reste
chez ton père et ensuite on rentrera directement à la maison, d'accord
? Je suis contente que tu reviennes !
Lizzie se dégagea doucement de l'emprise de sa mère.
Lizzie : Justement, il faut qu'on parle.
Kate et Danny échangèrent un regard glacial.
Kate : Et il faut qu'on parle de quoi exactement ?
Danny : Lizzie voudrait rester chez nous.
L'effet fut immédiat. Kate, choquée, fixa sa fille sans comprendre avant de reprendre ses esprits.
Kate : C'est hors de question !
Lizzie : Maman, écoute -
Kate : Toi, tais-toi ! Tu n'as pas ton mot à dire dans cette histoire !
Lizzie : Oh, vraiment ?! C'est étrange, j'avais pourtant l'impression qu'on parlait plus ou moins de moi !
Danny : Kate, tu devrais écouter ce qu'elle a à te dire...
Kate se calma un peu.
Kate : Très bien. Vas-y.
Lizzie : Je me sens bien chez eux, c'est à quelques rues de mon
lycée et j'ai pris mes marques là-bas. Ca ne changera rien, je viendrai
toujours à la maison le week-end et pendant les vacances. Seulement
j'aimerais habiter avec eux. On en a déjà parlé, papa est d'accord et
ça ne pose pas de problème à Danny et Elena.
Kate : Tout ce qu'il faut, c'est que je signe, c'est ça ?
Danny : C'est à peu près ça, oui.
Kate : Je veux que tu viennes de manière régulière maintenant.
Un week-end sur deux, la moitié des vacances. Sans exception. Et je
veux pouvoir t'appeler plusieurs fois dans la semaine. Je veux aussi
être tenue au courant de tout ce qui se passe au lycée.
Lizzie : C'est un "oui" ?
Kate : Ce sont mes conditions.
La jeune fille soupira de soulagement et sourit à Danny, puis à son père.

Deux jours plus tard, Lizzie arriva à l'hôpital après ses cours. En
entrant dans la chambre de son père, elle vit que sa valise était
prête.
Lizzie : Tu pars quand ?
Martin : Dans la soirée...
Lizzie : Je vais attendre avec toi.
Martin : Non ma grande, il vaut mieux que tu rentres. Tu as certainement des devoirs à faire.
Lizzie : J'ai -
Martin : Je sais ce que tu vas me dire, tu as l'habitude,
et je suis vraiment désolé que tu aies cette habitude de faire des
nuits de trois heures pour finir tes devoirs par ma faute, mais
maintenant les choses vont changer, pour toi comme pour moi.
Lizzie : Alors au revoir...
Martin : Au revoir Lizzie.
Ils se regardèrent un moment, puis la jeune fille sortit de la pièce.
Martin s'attendait à une séparation plus chaleureuse, moins froide...
Mais il savait que, comme toujours, Lizzie se protégeait de lui et de
sa maladie en gardant ses distances.
Il fut tiré de ses réflexions par les infirmiers qui vinrent le chercher. Il était temps pour lui de réparer ses erreurs...

J'ai eu peur que ça soit plus "violent" avec Kate, mais finalement, ça ne s'est pas trop mal passé.
C'est difficile de voir Lizzie et Martin ainsi, lors de leur séparation. J'espère que Martin aura la force d'aller jusqu'au bout!

Comme Mouchette, j'ai eu peur de la confrontation entre Martin et Kate, mais ça s'est plutôt bien passé.. M'enfin, c'est dégueulasse ce qu'elle fait à Martin...

Après, Martin part quand même dans des conditions douloureuses... sa fille même si elle se protège, lui dit à peine au revoir, ça doit faire mal...

Ben vivement la suite sinon !!