La dernière chance - En cours
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Re: La dernière chance - En cours
Hello ! Bon, cette suite va peut-être vous déconcerter et aller un peu trop vite pour vous, mais je vous rassure, tout est prévu ! Je ne vous épargnerai aucun détail !
Bonne lecture...
Martin inspira profondément l'air frais qui l'entourait. Le sourire aux lèvres, il se retourna vers le portail en fer forgé qu'il venait de franchir et lut une dernière fois le panneau accroché à son sommet :
Inconsciemment, ses pas le menèrent à son ancien appartement. Il vit de la lumière, et comprit que d'autres habitants avaient pris sa place. Il décida alors de prendre la direction de chez Danny. Il voulait revoir sa petite Lizzie.
Plus si petite, se dit-il...
Arrivé dans la rue où vivait son ami, Martin remarqua deux personnes devant l'immeuble qu'il cherchait. Il y avait un garçon métisse, et contre le mur, une adolescente qui ressemblait fortement à sa fille. Qui était sa fille. Le garçon, de toute évidence son petit-ami, se pencha doucement vers Lizzie, les mains sur ses hanches, et l'embrassa avec tendresse tandis qu'elle passait ses bras autour de son cou. Ils avaient l'air heureux, amoureux.
FLASH-BACK
Martin ouvrit la porte de son appartement et tâtonna pour trouver l'interrupteur pendant qu'une jeune femme couvrait son corps de baisers et le déshabillait. Il parvint finalement à allumer la lumière et le couple se dirigea vers le canapé sans même prendre la peine d'aller jusqu'à la chambre.
Une fois leur passion apaisée, il restèrent couchés, fixant le plafond blanc en silence.
... : Je veux venir vivre chez toi. Avec toi.
Martin : Pardon ?!
... : C'est vrai, ça fait plus d'un an qu'on est ensemble et on a toujours nos deux appartements. Tu ne crois pas qu'il serait temps de franchir le pas ?
Martin : On en a déjà parlé Kate, j'ai un métier -
Kate : Je sais chéri, tu as un métier difficile et dangereux, tu passes souvent la nuit au travail, bla bla bla... Est-ce qu'il t'arrive de m'écouter Martin ?
Martin : Kate...
Kate : Parce que si c'est le cas, alors tu dois savoir que je me fous de tout ça. Je veux juste être avec toi.
Elle se blottit un peu plus contre son conjoint.
Kate : Laisse-nous une chance d'être heureux ensemble...
Martin : Tu sais que je ne demande que ça.
Kate : Alors où est le problème ?
La voix de Martin devint un murmure.
Martin : Je ne veux pas que tu en souffres.
Kate : C'est quand je suis loin de toi que je souffre...
Les deux amants se sourirent et s'embrassèrent avec fougue, reprenant avec ardeur leur nuit de folie.
FIN FLASH-BACK
Martin ne savait pas ce qu'il devait faire. Un père était-il censé interrompre sa fille lorsqu'elle était avec son petit-ami ? Il prit rapidement sa décision et marcha vers le jeune couple.
Lizzie ne le vit pas tout de suite, prise dans un doux calin.
Martin : Bonjour Lizzie.
Elle sursauta et repoussa légèrement son partenaire en reconnaissant son père.
Lizzie : Papa ?! Tu... Tu es sorti quand ?
Martin : Il y a plus ou moins deux heures. Je suis venu ici immédiatement.
Un silence gêné s'installa quelques instants. Martin désigna l'adolescent du menton.
Martin : Tu ne fais pas les présentations ?
Lizzie : Euh... Si. Charlie, voici mon père. Et, papa, Charlie Obson.
Charlie : C'est un honneur de vous rencontrer Monsieur Fitzgerald.
Martin : Ravi de faire ta connaissance...
Lizzie était visiblement mal à l'aise entre son père et son petit-ami.
Lizzie : Charlie, tu devrais rentrer chez toi maintenant...
Martin : Oh non ! On pourrait plutôt discuter un peu autour d'un café !
Lizzie : En fait, je crois que Charlie a quelque chose de prévu alors...
Elle échangea un regard avec le jeune homme.
Charlie : Oui. Ca aurait été avec plaisir mais je suis attendu ailleurs. J'en suis navré Monsieur Fitzgerald.
Martin : Bon. Ce sera pour une autre fois !
Lizzie : Oui, on verra.
Charlie serra poliment la main à Martin, embrassa furtivement Lizzie et s'éloigna vers la centre-ville.
Martin : Il a l'air très gentil.
Lizzie : Oui... Je suppose que tu veux entrer ?
Martin : C'est une idée...
Martin n'avait pas l'impression de retrouver sa fille après quatre mois d'absence. Elle était distante, presque timide, comme s'ils ne se connaissaient plus.
Il entra dans l'appartement après une courte hésitation. Quelqu'un sifflait un air connu dans la cuisine et s'arrêta en entendant la porte se fermer.
... : Lizzie ? Tu es rentrée ?
La personne en question apparut dans l'encadrement de la porte, un chiffon à la main.
Elena : Tu as passé une bonne journée ?
Martin avança alors de quelques pas, se rendant visible aux yeux de son ancienne collègue.
Elena : Martin ?!
Martin : Surprise...
Elena : Ca fait plaisir de te voir en forme. Installez-vous au salon, je vais chercher Danny.
Toujours avec froideur, Lizzie amena son père jusqu'au canapé et ils attendirent en silence que quelqu'un d'autre arrive.
... : Martin Fitzgerald ! Alors comme ça on se tire sans prévenir personne ?
Martin : Salut vieux !
Danny prit son ami dans les bras, un grand sourire illuminant son visage.
Danny : On va régler un petit détail tout de suite : tu sais où aller ce soir ?
Martin : Pas vraiment... Je pensais me prendre une chambre à l'hôtel.
Danny : Hors de question. Tu dors ici jusqu'à ce que tu te trouves un nouvel appartement.
Martin : Merci Danny...
Lizzie, quant à elle, se leva discrètement de son fauteuil et se dirigea vers la sortie.
Lizzie : Je vais dans ma chambre. J'ai du travail.
Danny et Elena lui lancèrent un regard surpris, Martin n'osa même pas tourner les yeux vers elle.
Martin : Je ne comprends pas...
Danny : Il ne faut pas lui en vouloir. C'est pas évident pour elle, tu sais.
Martin : Pourtant maintenant je ne suis plus malade.
Danny : Martin, ça fait quatre mois. C'est énorme. Elle a pris ses marques ici, elle est amoureuse, elle va régulièrement en ville avec ses amis...
Martin : Tout ce qu'elle ne pouvait pas faire quand elle vivait avec moi.
Danny : Il lui faut juste un peu de temps.
Martin : J'ai croisé son petit-ami en arrivant.
Danny et Elena sourirent.
Elena : Charlie. C'est quelqu'un de bien, vraiment. Il est poli, intelligent, très doux, très prévenant. Quand il vient ici il aide à mettre la table, à la débarrasser, à préparer le repas... D'ailleurs c'est un excellent cuisinier !
Martin : Ca fait longtemps ?
Danny : Un peu plus de trois mois. Ils s'aiment sincèrement, ça se voit.
Martin : C'est un garçon de sa classe ?
Danny : Non. Il a été diplômé l'année dernière. Il est à l'université maintenant, en première année.
Elena : Oui, il fait médecine. Il veut devenir chirurgien.
Martin esquissa à son tour un sourire, cependant tinté de tristesse.
Elena : Danny a raison, laisse-lui un peu de temps.
Bonne lecture...
Quatre mois plus tard...
Martin inspira profondément l'air frais qui l'entourait. Le sourire aux lèvres, il se retourna vers le portail en fer forgé qu'il venait de franchir et lut une dernière fois le panneau accroché à son sommet :
- Centre de désintoxication Barckley -
Personne ne l'attendait. Il n'avait pas souhaité prévenir ses proches de la date de sa sortie. De toute manière, quels proches lui restait-il ? C'est donc seul qu'il fit ses premiers pas à l'extérieur, après des mois d'internement, entièrement sobre. Inconsciemment, ses pas le menèrent à son ancien appartement. Il vit de la lumière, et comprit que d'autres habitants avaient pris sa place. Il décida alors de prendre la direction de chez Danny. Il voulait revoir sa petite Lizzie.
Plus si petite, se dit-il...
Arrivé dans la rue où vivait son ami, Martin remarqua deux personnes devant l'immeuble qu'il cherchait. Il y avait un garçon métisse, et contre le mur, une adolescente qui ressemblait fortement à sa fille. Qui était sa fille. Le garçon, de toute évidence son petit-ami, se pencha doucement vers Lizzie, les mains sur ses hanches, et l'embrassa avec tendresse tandis qu'elle passait ses bras autour de son cou. Ils avaient l'air heureux, amoureux.
FLASH-BACK
Martin ouvrit la porte de son appartement et tâtonna pour trouver l'interrupteur pendant qu'une jeune femme couvrait son corps de baisers et le déshabillait. Il parvint finalement à allumer la lumière et le couple se dirigea vers le canapé sans même prendre la peine d'aller jusqu'à la chambre.
Une fois leur passion apaisée, il restèrent couchés, fixant le plafond blanc en silence.
... : Je veux venir vivre chez toi. Avec toi.
Martin : Pardon ?!
... : C'est vrai, ça fait plus d'un an qu'on est ensemble et on a toujours nos deux appartements. Tu ne crois pas qu'il serait temps de franchir le pas ?
Martin : On en a déjà parlé Kate, j'ai un métier -
Kate : Je sais chéri, tu as un métier difficile et dangereux, tu passes souvent la nuit au travail, bla bla bla... Est-ce qu'il t'arrive de m'écouter Martin ?
Martin : Kate...
Kate : Parce que si c'est le cas, alors tu dois savoir que je me fous de tout ça. Je veux juste être avec toi.
Elle se blottit un peu plus contre son conjoint.
Kate : Laisse-nous une chance d'être heureux ensemble...
Martin : Tu sais que je ne demande que ça.
Kate : Alors où est le problème ?
La voix de Martin devint un murmure.
Martin : Je ne veux pas que tu en souffres.
Kate : C'est quand je suis loin de toi que je souffre...
Les deux amants se sourirent et s'embrassèrent avec fougue, reprenant avec ardeur leur nuit de folie.
FIN FLASH-BACK
Martin ne savait pas ce qu'il devait faire. Un père était-il censé interrompre sa fille lorsqu'elle était avec son petit-ami ? Il prit rapidement sa décision et marcha vers le jeune couple.
Lizzie ne le vit pas tout de suite, prise dans un doux calin.
Martin : Bonjour Lizzie.
Elle sursauta et repoussa légèrement son partenaire en reconnaissant son père.
Lizzie : Papa ?! Tu... Tu es sorti quand ?
Martin : Il y a plus ou moins deux heures. Je suis venu ici immédiatement.
Un silence gêné s'installa quelques instants. Martin désigna l'adolescent du menton.
Martin : Tu ne fais pas les présentations ?
Lizzie : Euh... Si. Charlie, voici mon père. Et, papa, Charlie Obson.
Charlie : C'est un honneur de vous rencontrer Monsieur Fitzgerald.
Martin : Ravi de faire ta connaissance...
Lizzie était visiblement mal à l'aise entre son père et son petit-ami.
Lizzie : Charlie, tu devrais rentrer chez toi maintenant...
Martin : Oh non ! On pourrait plutôt discuter un peu autour d'un café !
Lizzie : En fait, je crois que Charlie a quelque chose de prévu alors...
Elle échangea un regard avec le jeune homme.
Charlie : Oui. Ca aurait été avec plaisir mais je suis attendu ailleurs. J'en suis navré Monsieur Fitzgerald.
Martin : Bon. Ce sera pour une autre fois !
Lizzie : Oui, on verra.
Charlie serra poliment la main à Martin, embrassa furtivement Lizzie et s'éloigna vers la centre-ville.
Martin : Il a l'air très gentil.
Lizzie : Oui... Je suppose que tu veux entrer ?
Martin : C'est une idée...
Martin n'avait pas l'impression de retrouver sa fille après quatre mois d'absence. Elle était distante, presque timide, comme s'ils ne se connaissaient plus.
Il entra dans l'appartement après une courte hésitation. Quelqu'un sifflait un air connu dans la cuisine et s'arrêta en entendant la porte se fermer.
... : Lizzie ? Tu es rentrée ?
La personne en question apparut dans l'encadrement de la porte, un chiffon à la main.
Elena : Tu as passé une bonne journée ?
Martin avança alors de quelques pas, se rendant visible aux yeux de son ancienne collègue.
Elena : Martin ?!
Martin : Surprise...
Elena : Ca fait plaisir de te voir en forme. Installez-vous au salon, je vais chercher Danny.
Toujours avec froideur, Lizzie amena son père jusqu'au canapé et ils attendirent en silence que quelqu'un d'autre arrive.
... : Martin Fitzgerald ! Alors comme ça on se tire sans prévenir personne ?
Martin : Salut vieux !
Danny prit son ami dans les bras, un grand sourire illuminant son visage.
Danny : On va régler un petit détail tout de suite : tu sais où aller ce soir ?
Martin : Pas vraiment... Je pensais me prendre une chambre à l'hôtel.
Danny : Hors de question. Tu dors ici jusqu'à ce que tu te trouves un nouvel appartement.
Martin : Merci Danny...
Lizzie, quant à elle, se leva discrètement de son fauteuil et se dirigea vers la sortie.
Lizzie : Je vais dans ma chambre. J'ai du travail.
Danny et Elena lui lancèrent un regard surpris, Martin n'osa même pas tourner les yeux vers elle.
Martin : Je ne comprends pas...
Danny : Il ne faut pas lui en vouloir. C'est pas évident pour elle, tu sais.
Martin : Pourtant maintenant je ne suis plus malade.
Danny : Martin, ça fait quatre mois. C'est énorme. Elle a pris ses marques ici, elle est amoureuse, elle va régulièrement en ville avec ses amis...
Martin : Tout ce qu'elle ne pouvait pas faire quand elle vivait avec moi.
Danny : Il lui faut juste un peu de temps.
Martin : J'ai croisé son petit-ami en arrivant.
Danny et Elena sourirent.
Elena : Charlie. C'est quelqu'un de bien, vraiment. Il est poli, intelligent, très doux, très prévenant. Quand il vient ici il aide à mettre la table, à la débarrasser, à préparer le repas... D'ailleurs c'est un excellent cuisinier !
Martin : Ca fait longtemps ?
Danny : Un peu plus de trois mois. Ils s'aiment sincèrement, ça se voit.
Martin : C'est un garçon de sa classe ?
Danny : Non. Il a été diplômé l'année dernière. Il est à l'université maintenant, en première année.
Elena : Oui, il fait médecine. Il veut devenir chirurgien.
Martin esquissa à son tour un sourire, cependant tinté de tristesse.
Elena : Danny a raison, laisse-lui un peu de temps.
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: La dernière chance - En cours
Bon, pas de lecteurs pour le moment mais je poste quand même la suite... (Ah au fait, ça se corse un peu !)
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
... : Ce que je ne comprends pas Lizzie, c'est pourquoi tu ne veux pas que je fasse connaissance avec ton père. On sait tous les deux que je n'avais rien à faire tout à l'heure.
Lizzie : C'est juste que... Charlie, je ne l'ai pas vu depuis des mois et là il débarque et... C'est une situation un peu délicate pour les présentations officielles, tu ne crois pas ?
La jeune fille, assise sur son lit tandis qu'elle parlait à son petit-ami, sursauta en entendant une voix l'appeler.
Lizzie : Je dois te laisser mon coeur. A demain.
Danny : Lizzie ? Viens ma belle, on passe à table.
Elle se dirigea vers la cuisine sans lever les yeux, de peur de croiser ceux de son père.
Elena : Bon appétit.
Personne ne répondit. L'ambiance était très tendue.
Martin : J'aimerais qu'on parle un peu après le repas, Lizzie.
Danny : Martin !
Il n'osa pas aller plus loin. Lizzie était piégée. Elle hocha simplement la tête. Le reste du dîner se déroula en silence.
Lizzie et Martin étaient à présent seuls au salon. Aucun des deux ne semblait vouloir se lancer.
Lizzie : Drôle de manière de "parler"...
Martin : Ton ami n'avait rien de prévu, n'est-ce pas ?
La jeune fille eut un rictus nerveux.
Martin : Pourquoi Lizzie ?
Lizzie : Tu ne peux pas débarquer comme ça, quatre mois après être parti. Tu ne peux pas, et moi non plus je ne peux pas...
Martin : Tu te trompes. Moi, je sais qu'on peut y arriver. J'aimerais vraiment apprendre à connaître Charlie.
Lizzie : Et moi j'aimerais vraiment que tu restes éloigné de Charlie. D'ailleurs, si j'avais eu le choix tu ne l'aurais jamais rencontré.
A ces mots, Martin s'énerva un peu.
Martin : Mais c'est quoi le problème avec Charlie à la fin ?!
Lizzie : Il n'y a aucun problème avec Charlie, le problème il est avec toi !
Martin : Oh, alors quand j'étais malade tu ne voulais surtout pas partir, surtout pas me laisser, et maintenant que je suis sobre tu ne veux surtout pas me voir ni même me mêler à ta vie, c'est ça ?!
Lizzie : Quand j'étais occupée à ramasser tes conneries je ne voyais pas ce que je manquais ! Mais depuis quatre mois je vois tout ce à quoi je n'ai pas eu droit !
Martin : Je ne t'ai jamais interdit d'avoir un petit copain ou d'inviter des amis Lizzie !
Lizzie : Parce que tu crois vraiment que j'aurais osé ramener quelqu'un à la maison ?! Je t'en prie papa, imagine un peu : le beau-père en pleine overdose au milieu du salon, génial pour un premier rendez-vous !
Martin se prenait les paroles de sa fille en pleine figure. Leurs discussions n'avaient jamais été aussi violentes.
Lizzie : Tu veux savoir pourquoi je te tiens à te garder éloigné de Charlie ? Parce que j'ai peur que tu m'enlèves ce qui me rends heureuse ! Je suis morte de trouille à l'idée que tu te mettes à nouveau entre moi et le monde, je refuse de vivre ça une seconde fois !
Elle prit un instant pour respirer et poursuivit d'une voix plus calme, pleine de tristesse.
Lizzie : Tout ce que je demande c'est qu'on me laisse ma vie...
Martin : Donc tu veux que je reste en dehors, si j'ai bien compris ?
Lizzie ne répondit pas mais son silence était plein de sens. Martin se leva doucement. Lorsqu'il parla, ce fut d'une voix nouée par les larmes qu'il tentait de retenir.
Martin : A l'origine je voulais te demander si tu accepterais qu'on emménage ensemble dès que j'aurai un nouvel appartement.
Il baissa les yeux.
Martin : Je suppose que j'ai ma réponse...
En voyant son ami sortir du salon en piteux état, Danny s'approcha.
Danny : Je suis désolé que ça ce soit passé comme ça Martin. Elle changera peut-être d'avis, tu n'es là que depuis quelques heures...
Martin : Toi ça t'arrange, hein ?
Danny recula instinctivement, sans comprendre.
Martin : T'as toujours voulu Lizzie, et ça y est. Elle est chez toi et elle ne veut plus en partir. T'es un beau connard Taylor.
Danny : Ce n'est pas ce que tu disais juste avant de partir, ni toutes les fois où je me suis occupé d'elle à ta place...
Martin : J'étais trop stone pour voir ton vrai visage, voilà la vérité ! Mais aujourd'hui je comprends tout Danny ! Kate avait raison, ce n'était absolument pas ton rôle de la prendre avec toi ! Et maintenant je n'ai plus de fille, plus d'ami. Franchement, cette cure m'a fait un bien fou !
Il attrappa son sac resté dans l'entrée et tourna le dos à Danny.
Danny : Qu'est-ce que tu fais ?!
Martin : Je vais à l'hôtel.
Danny : Certainement pas !
Martin frappa brusquement Danny au visage. Le temps que celui-ci se redresse, la porte avait déjà claqué. Derrière lui, Elena observait la scène, serrant Lizzie dans ses bras.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
... : Ce que je ne comprends pas Lizzie, c'est pourquoi tu ne veux pas que je fasse connaissance avec ton père. On sait tous les deux que je n'avais rien à faire tout à l'heure.
Lizzie : C'est juste que... Charlie, je ne l'ai pas vu depuis des mois et là il débarque et... C'est une situation un peu délicate pour les présentations officielles, tu ne crois pas ?
La jeune fille, assise sur son lit tandis qu'elle parlait à son petit-ami, sursauta en entendant une voix l'appeler.
Lizzie : Je dois te laisser mon coeur. A demain.
Danny : Lizzie ? Viens ma belle, on passe à table.
Elle se dirigea vers la cuisine sans lever les yeux, de peur de croiser ceux de son père.
Elena : Bon appétit.
Personne ne répondit. L'ambiance était très tendue.
Martin : J'aimerais qu'on parle un peu après le repas, Lizzie.
Danny : Martin !
Il n'osa pas aller plus loin. Lizzie était piégée. Elle hocha simplement la tête. Le reste du dîner se déroula en silence.
Lizzie et Martin étaient à présent seuls au salon. Aucun des deux ne semblait vouloir se lancer.
Lizzie : Drôle de manière de "parler"...
Martin : Ton ami n'avait rien de prévu, n'est-ce pas ?
La jeune fille eut un rictus nerveux.
Martin : Pourquoi Lizzie ?
Lizzie : Tu ne peux pas débarquer comme ça, quatre mois après être parti. Tu ne peux pas, et moi non plus je ne peux pas...
Martin : Tu te trompes. Moi, je sais qu'on peut y arriver. J'aimerais vraiment apprendre à connaître Charlie.
Lizzie : Et moi j'aimerais vraiment que tu restes éloigné de Charlie. D'ailleurs, si j'avais eu le choix tu ne l'aurais jamais rencontré.
A ces mots, Martin s'énerva un peu.
Martin : Mais c'est quoi le problème avec Charlie à la fin ?!
Lizzie : Il n'y a aucun problème avec Charlie, le problème il est avec toi !
Martin : Oh, alors quand j'étais malade tu ne voulais surtout pas partir, surtout pas me laisser, et maintenant que je suis sobre tu ne veux surtout pas me voir ni même me mêler à ta vie, c'est ça ?!
Lizzie : Quand j'étais occupée à ramasser tes conneries je ne voyais pas ce que je manquais ! Mais depuis quatre mois je vois tout ce à quoi je n'ai pas eu droit !
Martin : Je ne t'ai jamais interdit d'avoir un petit copain ou d'inviter des amis Lizzie !
Lizzie : Parce que tu crois vraiment que j'aurais osé ramener quelqu'un à la maison ?! Je t'en prie papa, imagine un peu : le beau-père en pleine overdose au milieu du salon, génial pour un premier rendez-vous !
Martin se prenait les paroles de sa fille en pleine figure. Leurs discussions n'avaient jamais été aussi violentes.
Lizzie : Tu veux savoir pourquoi je te tiens à te garder éloigné de Charlie ? Parce que j'ai peur que tu m'enlèves ce qui me rends heureuse ! Je suis morte de trouille à l'idée que tu te mettes à nouveau entre moi et le monde, je refuse de vivre ça une seconde fois !
Elle prit un instant pour respirer et poursuivit d'une voix plus calme, pleine de tristesse.
Lizzie : Tout ce que je demande c'est qu'on me laisse ma vie...
Martin : Donc tu veux que je reste en dehors, si j'ai bien compris ?
Lizzie ne répondit pas mais son silence était plein de sens. Martin se leva doucement. Lorsqu'il parla, ce fut d'une voix nouée par les larmes qu'il tentait de retenir.
Martin : A l'origine je voulais te demander si tu accepterais qu'on emménage ensemble dès que j'aurai un nouvel appartement.
Il baissa les yeux.
Martin : Je suppose que j'ai ma réponse...
En voyant son ami sortir du salon en piteux état, Danny s'approcha.
Danny : Je suis désolé que ça ce soit passé comme ça Martin. Elle changera peut-être d'avis, tu n'es là que depuis quelques heures...
Martin : Toi ça t'arrange, hein ?
Danny recula instinctivement, sans comprendre.
Martin : T'as toujours voulu Lizzie, et ça y est. Elle est chez toi et elle ne veut plus en partir. T'es un beau connard Taylor.
Danny : Ce n'est pas ce que tu disais juste avant de partir, ni toutes les fois où je me suis occupé d'elle à ta place...
Martin : J'étais trop stone pour voir ton vrai visage, voilà la vérité ! Mais aujourd'hui je comprends tout Danny ! Kate avait raison, ce n'était absolument pas ton rôle de la prendre avec toi ! Et maintenant je n'ai plus de fille, plus d'ami. Franchement, cette cure m'a fait un bien fou !
Il attrappa son sac resté dans l'entrée et tourna le dos à Danny.
Danny : Qu'est-ce que tu fais ?!
Martin : Je vais à l'hôtel.
Danny : Certainement pas !
Martin frappa brusquement Danny au visage. Le temps que celui-ci se redresse, la porte avait déjà claqué. Derrière lui, Elena observait la scène, serrant Lizzie dans ses bras.
Heidi- Elève à Quantico
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Date d'inscription : 01/04/2008
Re: La dernière chance - En cours
Ouch! Difficile sortie de cure... Ce n'est pas une raison pour retomber dans de vilains travers, hein Martin?!
Mouchette- Directeur Adjoint
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Localisation : Suisse
Date d'inscription : 15/09/2006
Re: La dernière chance - En cours
Ça brasse, ça brasse. Pauvre eux! Y en aura pas de facile! Bravo, les émotions sont vraiment bien exprimées.
Pandi- Elève à Quantico
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Age : 50
Localisation : Québec
Date d'inscription : 07/04/2008
Re: La dernière chance - En cours
Merci à mes fidèles lectrices !!!
Je vous avais prévenu(e)s, je n'épargnerai pas notre cher Martin...
Allez, une petite suite pour aujourd'hui !
Quelqu'un tambourina à la porte. Après plus d'un quart d'heure à feindre l'ignorance, Martin se décida à aller ouvrir.
Martin : Qu'est-ce que tu veux Danny ?
Son ami força le passage pour entrer dans la chambre d'hôtel.
Martin : Je t'en prie, fais comme chez toi !
Danny : Regarde-moi dans les yeux mec.
Martin : Je n'ai rien pris, si c'est la question. J'ai trop morflé au centre pour replonger aussi facilement...
Danny : Alors maintenant on pourrait peut-être reparler de ce qui s'est passé hier soir ?
Martin : Y a rien à dire.
Danny : Tu sais...
Semblant gêné par ce qu'il allait dire, Danny s'assit dans un fauteuil et appuya sa tête sur ses poings fermés.
Danny : Tu sais, à chaque fois que j'allais te voir, je lui proposais de venir. La première fois elle m'a accompagné. Mais arrivée devant le portail, elle s'est arrêtée et elle m'a dit que c'était trop difficile pour elle, que je devais y aller seul.
Martin, désormais beaucoup plus calme, buvait les paroles de son ami.
Danny : Les semaines d'après ça a été pareil. Elle m'attendait dans la voiture pendant que je te rendais visite. Mais à chaque fois, elle voulait venir avec moi dans l'espoir qu'elle oserait enfin passer ce foutu portail.
Martin hocha la tête, incitant Danny à continuer.
Danny : En dehors de ça, elle s'est épanouie.
Martin : Charlie...
Danny : Ils se sont mis ensemble à peu près trois semaines après ton départ. Il a un appartement près du campus mais comme il ne veut pas de problèmes avec nous, là plupart du temps ils se voient à la maison. Une sorte de relation de confiance s'est installée... Tous les soirs il l'attend à la sortie du lycée, ils reviennent tous les deux et soit il reste un peu avec elle, soit il rentre directement chez lui.
Danny leva lentement les yeux vers son ami.
Danny : Parle-moi un peu de toi. Comment tu te sens ?
Martin : Stupide. Je voulais tellement que mon retour se passe bien... J'en ai complètement oublié que je n'étais pas le seul à avoir changé.
Danny : Personne ne t'en veux pour ça, crois-moi.
Martin : J'ai rendez-vous avec l'assistante sociale en fin d'après-midi. Elle doit m'aider à trouver un appartement et un travail. Je pensais appeler Jack pour...
Danny : On serait tous ravis que tu reviennes dans l'équipe Martin.
Martin : Ouais. J'espère qu'il acceptera, après tout ce que j'ai fait...
FLASH-BACK
L'affaire était particulièrement difficile. Tous les agents étaient épuisés, à bout de nerfs. Martin commençait à se sentir en état de manque ; il avait réduit son stock à néant en quelques jours d'enquête.
Il était chargé d'interroger un suspect avec Sam, mais l'homme en question n'était pas très coopératif...
Martin : Cette petite fille n'a que 5 ans, elle doit être terrifiée et vous, vous faites de l'humour ?! Vous savez ce que vous êtes : un beau salaud ! Pour la dernière fois, où est-elle ?
L'homme rit mais ne répondit rien.
Excédé, Martin l'attrapa par le col, le souleva et le plaqua contre le mur. Sam, pétrifiée, ne savait plus quoi faire pour calmer son collègue.
Martin : Espèce d'enfoiré, la vie d'une gamine est en jeu ! Tu comprends ça ?! Une gamine !
Il frappa le suspect plusieurs fois avant que Jack n'entre brusquement dans la pièce.
Jack : Martin, arrête !
Il saisit son agent par la taille et l'éloigna de l'homme en sang.
Jack : T'es malade ou quoi ?! Tu veux une nouvelle mise à pied ?
Martin : Fous-moi la paix Jack !
Jack : Même pas en rêve. Pas tant que tu ne te seras pas calmé.
Martin se dégagea subitement de l'emprise de son patron et lui donna un violent coup de poing au visage qui le fit tomber à terre. Fou de rage, il prit une chaise qu'il fit voler à travers la vitre teintée et quitta la salle d'interrogatoire en claquant la porte.
FIN FLASH-BACK
Danny : C'est de l'histoire ancienne.
Martin : Si tu savais, Danny, ces derniers mois ont été un enfer...
Danny : Je sais vieux, je sais.
Il prit son frère dans ses bras et l'écouta vider son sac.
FLASH-BACK
Martin hurlait tandis que l'infirmier fermait sa porte à clé, le laissant seul et sans alcool ni médicaments à sa portée.
Au bout de quelques heures, n'en pouvant plus, il se mit en boule dans un coin de la pièce. Le manque se faisait cruellement sentir. Il le rongeait de l'intérieur, l'empêchant de penser et ne lui transmettant que de la douleur.
Il ne comptait plus le nombre de fois qu'il avait dû se précipiter aux toilettes pour vomir le peu de nourriture qu'ils avaient pu lui faire avaler.
Les médecins disaient que cette période ne durerait que quelques jours, qu'ensuite il se sentirait de mieux en mieux. C'était aussi ce que disait le psychologue qui venait le voir chaque jour pour qu'ils puissent se taire à deux.
Mais Martin, lui, ne voyait pas comment il pourrait s'en sortir. Il avait mal, atrocement mal. Une douleur insoutenable, et s'il avait eu quelque chose, n'importe quoi, pour mettre fin à ses jours, il l'aurait fait sans une seule hésitation. Tout valait mieux que la souffrance qu'il ressentait.
FIN FLASH-BACK
Je vous avais prévenu(e)s, je n'épargnerai pas notre cher Martin...
Allez, une petite suite pour aujourd'hui !
Quelqu'un tambourina à la porte. Après plus d'un quart d'heure à feindre l'ignorance, Martin se décida à aller ouvrir.
Martin : Qu'est-ce que tu veux Danny ?
Son ami força le passage pour entrer dans la chambre d'hôtel.
Martin : Je t'en prie, fais comme chez toi !
Danny : Regarde-moi dans les yeux mec.
Martin : Je n'ai rien pris, si c'est la question. J'ai trop morflé au centre pour replonger aussi facilement...
Danny : Alors maintenant on pourrait peut-être reparler de ce qui s'est passé hier soir ?
Martin : Y a rien à dire.
Danny : Tu sais...
Semblant gêné par ce qu'il allait dire, Danny s'assit dans un fauteuil et appuya sa tête sur ses poings fermés.
Danny : Tu sais, à chaque fois que j'allais te voir, je lui proposais de venir. La première fois elle m'a accompagné. Mais arrivée devant le portail, elle s'est arrêtée et elle m'a dit que c'était trop difficile pour elle, que je devais y aller seul.
Martin, désormais beaucoup plus calme, buvait les paroles de son ami.
Danny : Les semaines d'après ça a été pareil. Elle m'attendait dans la voiture pendant que je te rendais visite. Mais à chaque fois, elle voulait venir avec moi dans l'espoir qu'elle oserait enfin passer ce foutu portail.
Martin hocha la tête, incitant Danny à continuer.
Danny : En dehors de ça, elle s'est épanouie.
Martin : Charlie...
Danny : Ils se sont mis ensemble à peu près trois semaines après ton départ. Il a un appartement près du campus mais comme il ne veut pas de problèmes avec nous, là plupart du temps ils se voient à la maison. Une sorte de relation de confiance s'est installée... Tous les soirs il l'attend à la sortie du lycée, ils reviennent tous les deux et soit il reste un peu avec elle, soit il rentre directement chez lui.
Danny leva lentement les yeux vers son ami.
Danny : Parle-moi un peu de toi. Comment tu te sens ?
Martin : Stupide. Je voulais tellement que mon retour se passe bien... J'en ai complètement oublié que je n'étais pas le seul à avoir changé.
Danny : Personne ne t'en veux pour ça, crois-moi.
Martin : J'ai rendez-vous avec l'assistante sociale en fin d'après-midi. Elle doit m'aider à trouver un appartement et un travail. Je pensais appeler Jack pour...
Danny : On serait tous ravis que tu reviennes dans l'équipe Martin.
Martin : Ouais. J'espère qu'il acceptera, après tout ce que j'ai fait...
FLASH-BACK
L'affaire était particulièrement difficile. Tous les agents étaient épuisés, à bout de nerfs. Martin commençait à se sentir en état de manque ; il avait réduit son stock à néant en quelques jours d'enquête.
Il était chargé d'interroger un suspect avec Sam, mais l'homme en question n'était pas très coopératif...
Martin : Cette petite fille n'a que 5 ans, elle doit être terrifiée et vous, vous faites de l'humour ?! Vous savez ce que vous êtes : un beau salaud ! Pour la dernière fois, où est-elle ?
L'homme rit mais ne répondit rien.
Excédé, Martin l'attrapa par le col, le souleva et le plaqua contre le mur. Sam, pétrifiée, ne savait plus quoi faire pour calmer son collègue.
Martin : Espèce d'enfoiré, la vie d'une gamine est en jeu ! Tu comprends ça ?! Une gamine !
Il frappa le suspect plusieurs fois avant que Jack n'entre brusquement dans la pièce.
Jack : Martin, arrête !
Il saisit son agent par la taille et l'éloigna de l'homme en sang.
Jack : T'es malade ou quoi ?! Tu veux une nouvelle mise à pied ?
Martin : Fous-moi la paix Jack !
Jack : Même pas en rêve. Pas tant que tu ne te seras pas calmé.
Martin se dégagea subitement de l'emprise de son patron et lui donna un violent coup de poing au visage qui le fit tomber à terre. Fou de rage, il prit une chaise qu'il fit voler à travers la vitre teintée et quitta la salle d'interrogatoire en claquant la porte.
FIN FLASH-BACK
Danny : C'est de l'histoire ancienne.
Martin : Si tu savais, Danny, ces derniers mois ont été un enfer...
Danny : Je sais vieux, je sais.
Il prit son frère dans ses bras et l'écouta vider son sac.
FLASH-BACK
Martin hurlait tandis que l'infirmier fermait sa porte à clé, le laissant seul et sans alcool ni médicaments à sa portée.
Au bout de quelques heures, n'en pouvant plus, il se mit en boule dans un coin de la pièce. Le manque se faisait cruellement sentir. Il le rongeait de l'intérieur, l'empêchant de penser et ne lui transmettant que de la douleur.
Il ne comptait plus le nombre de fois qu'il avait dû se précipiter aux toilettes pour vomir le peu de nourriture qu'ils avaient pu lui faire avaler.
Les médecins disaient que cette période ne durerait que quelques jours, qu'ensuite il se sentirait de mieux en mieux. C'était aussi ce que disait le psychologue qui venait le voir chaque jour pour qu'ils puissent se taire à deux.
Mais Martin, lui, ne voyait pas comment il pourrait s'en sortir. Il avait mal, atrocement mal. Une douleur insoutenable, et s'il avait eu quelque chose, n'importe quoi, pour mettre fin à ses jours, il l'aurait fait sans une seule hésitation. Tout valait mieux que la souffrance qu'il ressentait.
FIN FLASH-BACK
Heidi- Elève à Quantico
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Re: La dernière chance - En cours
Une chose est sûre, tu n'épargne rien à Martychou...
J'espère que ça va un peu s'arranger pour lui quand même...
J'espère que ça va un peu s'arranger pour lui quand même...
mimi- Directeur du FBI
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Re: La dernière chance - En cours
Heidi a écrit:
Martin frappa brusquement Danny au visage. Le temps que celui-ci se redresse, la porte avait déjà claqué. Derrière lui, Elena observait la scène, serrant Lizzie dans ses bras.
Ouuuch non mais comment Marty ose t-il frapper Danny??? Pas bien
Pauvre Marty c'est vrai, tu le fais morfler lol.
Re: La dernière chance - En cours
3 suites pour moi, le bonheur !!!
Mon pauvre Martychou, bon il réagit pas comme il le faudrait avec Danny....
ça fait mal au coeur de lire tout ce qui lui arrive...
Vivement la suite !!
Mon pauvre Martychou, bon il réagit pas comme il le faudrait avec Danny....
ça fait mal au coeur de lire tout ce qui lui arrive...
Vivement la suite !!
Re: La dernière chance - En cours
Génial, un petit retour vers le passé. Pauvre Martin, la cure a eu ces pénibles moments. Et Danny qui revient malgré tout, un véritable ami.
Bravo!
Bravo!
Pandi- Elève à Quantico
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Re: La dernière chance - En cours
J'ai beaucoup aimé ces deux retours vers le passé. Et si on en doutait, ça nous montre que Martin a vécu des choses vraiment très difficiles... Mais j'espère comme tout le monde que ça va quand même s'améliorer pour lui
Et chapeau bas à Danny qui n'abandonne pas
Et chapeau bas à Danny qui n'abandonne pas
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: La dernière chance - En cours
Merci pour vos commentaires les gens ! Ca fait plaisir !
Bon, ben c'est reparti pour une nouvelle suite... Bonne lecture !
Les jours passèrent. Martin n'avait pas revu sa fille et n'était pas retourné chez les Taylor, mais Danny l'appelait tous les soirs. Il avait trouvé un nouvel appartement dans lequel il venait d'emménager. Il ne lui restait plus qu'à convaincre Jack de lui redonner un travail.
Martin : Bonjour papa.
Victor : Martin ?! J'ignorais que tu étais sorti !
Martin : Maintenant tu le sais. Ca fait une dizaine de jours.
Victor : Comment vas-tu ?
Martin : Inutile de faire semblant de te préoccuper de ma santé, je ne suis pas là pour ça.
Victor : Je vois...
Il tendit un dossier à son père.
Martin : Tu trouveras là-dedans le rapport du médecin qui m'a autorisé à quitter le centre, le compte-rendu du psychologue qui m'a suivi et une lettre d'excuses adressée à Jack.
Victor : Qu'est-ce que ça signifie ?
Martin : Je sais que personne n'a pris ma place depuis que j'ai été viré. Je veux réintégrer l'équipe.
Un long silence suivit les derniers mots de Martin.
Martin : On sait tous les deux que tu me dois bien ça, mais ce sera à Jack d'accepter ou de refuser. Il a toutes les cartes en main.
Victor : Je lui en parlerai dès que possible.
FLASH-BACK
Les agents enfilèrent rapidement leurs gilets pare-balles. Il faisait nuit, mais la lune éclairait fortement le ciel.
Tous se dirigèrent vers l'entrepôt sinistre qui trônait sur le quai, prêts à tirer au moindre mouvement. Ils se séparèrent, puis Martin et Danny entrèrent sur un signe de Jack.
En avançant dans la pénombre, ils remarquèrent un corps allongé sur le sol. Ils reconnurent alors au même moment l'adolescent qu'ils recherchaient depuis de nombreux jours. Le corps semblait sans vie.
Danny retourna à l'extérieur après avoir échangé un court regard avec son collègue. Il devait prévenir les autres que c'était fini. Lorsqu'il ouvrit la porte de l'entrepôt, un souffle le projeta plusieurs mètres plus loin tandis que le bâtiment s'enflammait.
Elena : DANNY !!!
Danny vit plusieurs personnes s'approcher en courant et lui poser des questions qu'il peinait à comprendre.
Jack : Danny, est-ce que tu m'entends ?!
Danny : Martin ! Martin est à l'intérieur !
Les agents se retournèrent brusquement à ces mots. Danny s'était déjà précipité vers l'entrepôt. Il devait retrouver son ami. Il refusait de le perdre, pas comme ça...
Malgré les voix qui lui ordonnaient de revenir, il poursuivit sa course et sentit deux bras l'arrêter et le tirer en arrière.
Pompier : Monsieur, rejoignez l'ambulance, un médecin va vous examiner !
Danny : Non, Martin... L'agent Fitzgerald, il est là-dedans !
Pompier : On le sait, et on va s'en occuper mais vous ne pouvez rien faire de plus pour le moment !
Le moniteur cardiaque faisait beaucoup de bruit. En tout cas, Danny n'entendit pas la porte s'ouvrir et il ne se retourna que lorsqu'il comprit que quelqu'un lui parlait.
Jack : Danny, tu devrais sortir, maintenant.
Kate : Oh mon Dieu...
Danny : Kate je... Je suis désolé...
Kate : Laisse-moi. Je veux être seule avec lui.
Danny : Très bien. Mais tu sais que c'est mon meilleur ami. Je ne quitterai pas cet hôpital tant que je ne serai pas sûr qu'il s'en tirera.
Kate : S'il te plaît...
Danny quitta la pièce à regrets et se retrouva dans la salle d'attente presque vide. Sam et Vivian étaient rentrées chez elles après que Martin soit sorti du bloc. Il ne restait qu'Elena, qui se dirigea vers lui dès qu'elle le vit.
Elena : Chéri...
En voyant son air anxieux et ses traits tirés, elle le serra contre elle de toutes ses forces.
Elena : Ca va aller Danny. Il va s'en sortir. Ca va aller.
Jack : Kate...
Il s'approcha un peu plus du lit où gisait son agent.
Kate : Quand ça a commencé à devenir sérieux entre nous, il m'a dit qu'il faisait un métier dangereux, qu'il y avait des... des risques. Je savais, j'aurais dû savoir que ça finirait par arriver. Et quand on a eu Lizzie, puis Justin, puis Chris, à chaque fois il m'a répété que du jour au lendemain je pourrais avoir à les élever seule...
Jack : Kate, écoute...
Kate : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Jack : Nous... Nous avions trouvé le lieu où était séquestré le jeune garçon que nous cherchions. Chase Bever. Martin et Danny sont entrés les premiers. Nous ignorions que l'entrepôt était piégé jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'il explose.
Kate : Mais Danny est là, lui, et il n'a qu'un pansement sur le front !
La discussion devenait de plus en plus pénible pour Jack qui portait sur ses épaules le lourd poids de la culpabilité. Il se sentait responsable de ce qui était arrivé à son agent, et la peine de l'épouse de Martin le touchait directement.
Jack : Ils sont trouvé le... corps avant que la bombe n'explose. Danny était parti pour nous prévenir quand...
Kate ne pouvait plus retenir ses larmes. Elle gardait les yeux rivés sur le visage de son mari.
Kate : Ce garçon... Chase Bever, quel âge avait-il ?
Jack : 13 ans.
Pour la première fois, la jeune femme regarda Jack.
Kate : C'est l'âge de Lizzie.
FIN FLASH-BACK
En sortant du bureau de son père, Martin hésita à faire ce qu'il avait prévu. Il se décida finalement et accéléra le pas pour arriver à temps.
Il n'avait jamais vu le lycée de sa fille. Il se mit un peu à l'écart et remarqua le petit-ami de sa fille. Charlie... Il prit le temps d'observer. Grand, métisse, des cheveux très foncés qui partaient dans tous les sens, des yeux d'un bleu très profond.
C'est quelqu'un de bien, vraiment. Poli, intelligent, très doux, très prévenant... Médecine... Veut devenir chirurgien.
Sa fille l'avait bien choisi...
Martin sursauta en entendant la sonnerie retentir. Une masse d'élèves passa la grille avant qu'il ne repère celle qu'il cherchait. Il vit sa fille se diriger vers Charlie qui la souleva de terre quelques secondes avant de l'embrasser tendrement.
Il esquissa un sourire en voyant sa fille rayonner de bonheur et prit son courage à deux mains pour enfin aller lui parler.
Bon, ben c'est reparti pour une nouvelle suite... Bonne lecture !
Les jours passèrent. Martin n'avait pas revu sa fille et n'était pas retourné chez les Taylor, mais Danny l'appelait tous les soirs. Il avait trouvé un nouvel appartement dans lequel il venait d'emménager. Il ne lui restait plus qu'à convaincre Jack de lui redonner un travail.
Martin : Bonjour papa.
Victor : Martin ?! J'ignorais que tu étais sorti !
Martin : Maintenant tu le sais. Ca fait une dizaine de jours.
Victor : Comment vas-tu ?
Martin : Inutile de faire semblant de te préoccuper de ma santé, je ne suis pas là pour ça.
Victor : Je vois...
Il tendit un dossier à son père.
Martin : Tu trouveras là-dedans le rapport du médecin qui m'a autorisé à quitter le centre, le compte-rendu du psychologue qui m'a suivi et une lettre d'excuses adressée à Jack.
Victor : Qu'est-ce que ça signifie ?
Martin : Je sais que personne n'a pris ma place depuis que j'ai été viré. Je veux réintégrer l'équipe.
Un long silence suivit les derniers mots de Martin.
Martin : On sait tous les deux que tu me dois bien ça, mais ce sera à Jack d'accepter ou de refuser. Il a toutes les cartes en main.
Victor : Je lui en parlerai dès que possible.
FLASH-BACK
Les agents enfilèrent rapidement leurs gilets pare-balles. Il faisait nuit, mais la lune éclairait fortement le ciel.
Tous se dirigèrent vers l'entrepôt sinistre qui trônait sur le quai, prêts à tirer au moindre mouvement. Ils se séparèrent, puis Martin et Danny entrèrent sur un signe de Jack.
En avançant dans la pénombre, ils remarquèrent un corps allongé sur le sol. Ils reconnurent alors au même moment l'adolescent qu'ils recherchaient depuis de nombreux jours. Le corps semblait sans vie.
Danny retourna à l'extérieur après avoir échangé un court regard avec son collègue. Il devait prévenir les autres que c'était fini. Lorsqu'il ouvrit la porte de l'entrepôt, un souffle le projeta plusieurs mètres plus loin tandis que le bâtiment s'enflammait.
Elena : DANNY !!!
Danny vit plusieurs personnes s'approcher en courant et lui poser des questions qu'il peinait à comprendre.
Jack : Danny, est-ce que tu m'entends ?!
Danny : Martin ! Martin est à l'intérieur !
Les agents se retournèrent brusquement à ces mots. Danny s'était déjà précipité vers l'entrepôt. Il devait retrouver son ami. Il refusait de le perdre, pas comme ça...
Malgré les voix qui lui ordonnaient de revenir, il poursuivit sa course et sentit deux bras l'arrêter et le tirer en arrière.
Pompier : Monsieur, rejoignez l'ambulance, un médecin va vous examiner !
Danny : Non, Martin... L'agent Fitzgerald, il est là-dedans !
Pompier : On le sait, et on va s'en occuper mais vous ne pouvez rien faire de plus pour le moment !
Le moniteur cardiaque faisait beaucoup de bruit. En tout cas, Danny n'entendit pas la porte s'ouvrir et il ne se retourna que lorsqu'il comprit que quelqu'un lui parlait.
Jack : Danny, tu devrais sortir, maintenant.
Kate : Oh mon Dieu...
Danny : Kate je... Je suis désolé...
Kate : Laisse-moi. Je veux être seule avec lui.
Danny : Très bien. Mais tu sais que c'est mon meilleur ami. Je ne quitterai pas cet hôpital tant que je ne serai pas sûr qu'il s'en tirera.
Kate : S'il te plaît...
Danny quitta la pièce à regrets et se retrouva dans la salle d'attente presque vide. Sam et Vivian étaient rentrées chez elles après que Martin soit sorti du bloc. Il ne restait qu'Elena, qui se dirigea vers lui dès qu'elle le vit.
Elena : Chéri...
En voyant son air anxieux et ses traits tirés, elle le serra contre elle de toutes ses forces.
Elena : Ca va aller Danny. Il va s'en sortir. Ca va aller.
Jack : Kate...
Il s'approcha un peu plus du lit où gisait son agent.
Kate : Quand ça a commencé à devenir sérieux entre nous, il m'a dit qu'il faisait un métier dangereux, qu'il y avait des... des risques. Je savais, j'aurais dû savoir que ça finirait par arriver. Et quand on a eu Lizzie, puis Justin, puis Chris, à chaque fois il m'a répété que du jour au lendemain je pourrais avoir à les élever seule...
Jack : Kate, écoute...
Kate : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Jack : Nous... Nous avions trouvé le lieu où était séquestré le jeune garçon que nous cherchions. Chase Bever. Martin et Danny sont entrés les premiers. Nous ignorions que l'entrepôt était piégé jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'il explose.
Kate : Mais Danny est là, lui, et il n'a qu'un pansement sur le front !
La discussion devenait de plus en plus pénible pour Jack qui portait sur ses épaules le lourd poids de la culpabilité. Il se sentait responsable de ce qui était arrivé à son agent, et la peine de l'épouse de Martin le touchait directement.
Jack : Ils sont trouvé le... corps avant que la bombe n'explose. Danny était parti pour nous prévenir quand...
Kate ne pouvait plus retenir ses larmes. Elle gardait les yeux rivés sur le visage de son mari.
Kate : Ce garçon... Chase Bever, quel âge avait-il ?
Jack : 13 ans.
Pour la première fois, la jeune femme regarda Jack.
Kate : C'est l'âge de Lizzie.
FIN FLASH-BACK
En sortant du bureau de son père, Martin hésita à faire ce qu'il avait prévu. Il se décida finalement et accéléra le pas pour arriver à temps.
Il n'avait jamais vu le lycée de sa fille. Il se mit un peu à l'écart et remarqua le petit-ami de sa fille. Charlie... Il prit le temps d'observer. Grand, métisse, des cheveux très foncés qui partaient dans tous les sens, des yeux d'un bleu très profond.
C'est quelqu'un de bien, vraiment. Poli, intelligent, très doux, très prévenant... Médecine... Veut devenir chirurgien.
Sa fille l'avait bien choisi...
Martin sursauta en entendant la sonnerie retentir. Une masse d'élèves passa la grille avant qu'il ne repère celle qu'il cherchait. Il vit sa fille se diriger vers Charlie qui la souleva de terre quelques secondes avant de l'embrasser tendrement.
Il esquissa un sourire en voyant sa fille rayonner de bonheur et prit son courage à deux mains pour enfin aller lui parler.
Heidi- Elève à Quantico
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Re: La dernière chance - En cours
Bon maintenant on sait de quoi tout est parti...
Martin qui positive, et va de l'avant, c'est une nouveauté et ça fait plaisir !!
Prochaine rencontre avec Lizzie, je me demande comment cela va se passer, bien ? mal ? Lui semble décidé à faire le pas vers elle, mais de son côté, elle s'éloigne de plus en plus.. alors..
Ben on saura avec la suite.. ... qui viendra demain, hein Heidi ??
Martin qui positive, et va de l'avant, c'est une nouveauté et ça fait plaisir !!
Prochaine rencontre avec Lizzie, je me demande comment cela va se passer, bien ? mal ? Lui semble décidé à faire le pas vers elle, mais de son côté, elle s'éloigne de plus en plus.. alors..
Ben on saura avec la suite.. ... qui viendra demain, hein Heidi ??
Re: La dernière chance - En cours
Oui, moi aussi j'ai quelques doutes sur la réaction de Lizzie, maintenant.
Mais je suis fière (si, si) de la façon de réagir de Martin (pour l'instant).
Une suite demain, c'est bien vrai, ça?
Mais je suis fière (si, si) de la façon de réagir de Martin (pour l'instant).
Une suite demain, c'est bien vrai, ça?
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: La dernière chance - En cours
Très bon passage ce retour dans le temps. Bravo. C'est pas très gentil de nous abandonner sur un doute, comment va se passer la rencontre père/fille? Je me poste en attente...
Pandi- Elève à Quantico
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Re: La dernière chance - En cours
Je sais, je ne suis pas gentille, je coupe toujours les passages quand ça devient intéressant...
Sinon, très contente que ça vous ai plu ! J'espère qu'il en sera de même pour la suite ! (Soit dit en passant, vous ne seriez pas les seuls pour qui ce n'est pas le cas )
Sur ce, bonne lecture...
FLASH-BACK
Danny : Bonjour Kate.
Kate : Danny !
L'agent désigna son ami, toujours inconscient, d'un coup de tête.
Danny : Tu as vu le médecin ?
Kate : Ca se présente mal...
Danny : Mais est-ce qu'il t'a dit quelque chose de précis, est-ce qu'il t'a expliqué ce qui n'allait pas, pourquoi il ne se réveillait pas ? C'est vrai, peut-être que -
La jeune femme le coupa.
Kate : Danny, ça se présente mal.
FIN FLASH-BACK
Martin slalomait parmi les élèves. Il se sentait tout petit et vulnérable. Il avait perdu l'habitude d'être confronté à la foule.
C'est Charlie qui le remarqua en premier, Lizzie lui tournant le dos. Il le fixa quelques secondes, l'air surpris, et fit un signe à la jeune fille qui sembla comprendre immédiatement.
Lizzie : Papa ?
Martin : Salut.
Il se gifla mentalement pour avoir prononcé cette banalité alors qu'il avait tellement plus à lui dire.
Lizzie : Comment est-ce que tu as trouvé mon lycée ?
Martin : Danny...
Lizzie : Je vois.
Martin : En fait, je suis venu parce que je voudrais qu'on prenne le temps de parler, juste toi et moi.
Lizzie baissa légèrement la tête, visiblement gênée et partagée.
Charlie : Vas-y ma puce. Tu n'auras qu'à m'appeler quand tu seras prête...
Elle acquiesça silencieusement.
Martin : Merci Charlie.
Charlie : Ravi de vous avoir revu Monsieur Fitzgerald.
Il passa une main dans les cheveux de Lizzie et l'embrassa avant de partir.
Martin : Un café au parc, ça te va ?
Lizzie : Parfait.
Le trajet se fit dans un échange de banalités. Arrivés à destination, Martin se lança.
Martin : J'ai été stupide. Je pensais que, parce que moi j'allais mieux, alors tout irait mieux entre nous. Je n'ai pas pris en compte un seul instant ce que toi tu pouvais ressentir. Je suis désolé Lizzie, vraiment. Je suis bien loin du père idéal...
Lizzie : Je n'ai jamais voulu un père idéal, je voulais juste un père.
Encore une fois, la jeune fille savait toucher exactement là où ça faisait e plus mal. Mais cette fois-ci, Martin était bien décidé à aller jusqu'au bout.
Martin : Je le sais. On ne pourra pas rattraper tout ce temps perdu, j'en suis bien conscient aujourd'hui. Mais en revanche, si tu es d'accord, on pourrait recommencer à zéro toi et moi, y aller doucement, passer du temps ensemble, discuter de choses et d'autres...
Lizzie : Je...
Martin : Tu ne veux pas, c'est ça ? Je savais que c'était stupide de venir te voir, comme ça.
Lizzie : J'aimerais beaucoup apprendre à connaître mon père.
A ces mots, Martin sourit.
Lizzie : Ce soir je n'ai pas trop de temps, on va au cinéma avec Charlie. Mais un autre jour, n'hésite pas.
Martin : Fais attention à toi Lizzie.
Lizzie : Ouais... Toi aussi !
Elle se leva, fit un signe de la main à son père et quitta le parc, le laissant certes seul mais soulagé que cette discussion soit passée.
Kate : Allo ?
Martin : Bonsoir.
Kate : Oh, Martin ! Quelle... surprise...
Martin : Plutôt mauvaise, je présume ? Enfin, ça n'a pas d'importance. Je voulais juste te mettre au courant.
Kate : Au courant de quoi ?
Martin : Je vais lancer une requête auprès du juge. Maintenant que je suis sobre, je compte demander la garde partagée des garçons. Il n'y a plus aucune raison pour que je ne puisse pas les voir.
Kate : Tu ne peux pas faire ça Martin !
Martin : Bien sûr que si Kate. Je pense commencer toutes les démarches la semaine prochaine. Tu ne pourras pas dire que tu n'en savais rien.
Kate : J'ai d'excellents avocats.
Martin : Ecoute-moi bien. On peut faire ça de deux manières différentes : soit on sort chacun notre tripotée d'avocats qui s'entretuent et entretuent notre famille par la même occasion, soit on agit en adultes responsables pour le bien de nos enfants. On a déjà testé la première méthode avec Lizzie. Tu n'as qu'à regarder ce que ça a donné ; elle vit chez Danny.
Kate : A très bientôt Martin.
La conversation s'acheva ainsi, sans un mot de plus. Lorsqu'il raccrocha, Martin inspira profondément à plusieurs reprises avant de calmer les battements de son coeur. Il allait revoir ses fils. Ses petits garçons. Il allait les revoir. Enfin. Il allait les revoir.
Sinon, très contente que ça vous ai plu ! J'espère qu'il en sera de même pour la suite ! (Soit dit en passant, vous ne seriez pas les seuls pour qui ce n'est pas le cas )
Sur ce, bonne lecture...
FLASH-BACK
Danny : Bonjour Kate.
Kate : Danny !
L'agent désigna son ami, toujours inconscient, d'un coup de tête.
Danny : Tu as vu le médecin ?
Kate : Ca se présente mal...
Danny : Mais est-ce qu'il t'a dit quelque chose de précis, est-ce qu'il t'a expliqué ce qui n'allait pas, pourquoi il ne se réveillait pas ? C'est vrai, peut-être que -
La jeune femme le coupa.
Kate : Danny, ça se présente mal.
FIN FLASH-BACK
Martin slalomait parmi les élèves. Il se sentait tout petit et vulnérable. Il avait perdu l'habitude d'être confronté à la foule.
C'est Charlie qui le remarqua en premier, Lizzie lui tournant le dos. Il le fixa quelques secondes, l'air surpris, et fit un signe à la jeune fille qui sembla comprendre immédiatement.
Lizzie : Papa ?
Martin : Salut.
Il se gifla mentalement pour avoir prononcé cette banalité alors qu'il avait tellement plus à lui dire.
Lizzie : Comment est-ce que tu as trouvé mon lycée ?
Martin : Danny...
Lizzie : Je vois.
Martin : En fait, je suis venu parce que je voudrais qu'on prenne le temps de parler, juste toi et moi.
Lizzie baissa légèrement la tête, visiblement gênée et partagée.
Charlie : Vas-y ma puce. Tu n'auras qu'à m'appeler quand tu seras prête...
Elle acquiesça silencieusement.
Martin : Merci Charlie.
Charlie : Ravi de vous avoir revu Monsieur Fitzgerald.
Il passa une main dans les cheveux de Lizzie et l'embrassa avant de partir.
Martin : Un café au parc, ça te va ?
Lizzie : Parfait.
Le trajet se fit dans un échange de banalités. Arrivés à destination, Martin se lança.
Martin : J'ai été stupide. Je pensais que, parce que moi j'allais mieux, alors tout irait mieux entre nous. Je n'ai pas pris en compte un seul instant ce que toi tu pouvais ressentir. Je suis désolé Lizzie, vraiment. Je suis bien loin du père idéal...
Lizzie : Je n'ai jamais voulu un père idéal, je voulais juste un père.
Encore une fois, la jeune fille savait toucher exactement là où ça faisait e plus mal. Mais cette fois-ci, Martin était bien décidé à aller jusqu'au bout.
Martin : Je le sais. On ne pourra pas rattraper tout ce temps perdu, j'en suis bien conscient aujourd'hui. Mais en revanche, si tu es d'accord, on pourrait recommencer à zéro toi et moi, y aller doucement, passer du temps ensemble, discuter de choses et d'autres...
Lizzie : Je...
Martin : Tu ne veux pas, c'est ça ? Je savais que c'était stupide de venir te voir, comme ça.
Lizzie : J'aimerais beaucoup apprendre à connaître mon père.
A ces mots, Martin sourit.
Lizzie : Ce soir je n'ai pas trop de temps, on va au cinéma avec Charlie. Mais un autre jour, n'hésite pas.
Martin : Fais attention à toi Lizzie.
Lizzie : Ouais... Toi aussi !
Elle se leva, fit un signe de la main à son père et quitta le parc, le laissant certes seul mais soulagé que cette discussion soit passée.
Kate : Allo ?
Martin : Bonsoir.
Kate : Oh, Martin ! Quelle... surprise...
Martin : Plutôt mauvaise, je présume ? Enfin, ça n'a pas d'importance. Je voulais juste te mettre au courant.
Kate : Au courant de quoi ?
Martin : Je vais lancer une requête auprès du juge. Maintenant que je suis sobre, je compte demander la garde partagée des garçons. Il n'y a plus aucune raison pour que je ne puisse pas les voir.
Kate : Tu ne peux pas faire ça Martin !
Martin : Bien sûr que si Kate. Je pense commencer toutes les démarches la semaine prochaine. Tu ne pourras pas dire que tu n'en savais rien.
Kate : J'ai d'excellents avocats.
Martin : Ecoute-moi bien. On peut faire ça de deux manières différentes : soit on sort chacun notre tripotée d'avocats qui s'entretuent et entretuent notre famille par la même occasion, soit on agit en adultes responsables pour le bien de nos enfants. On a déjà testé la première méthode avec Lizzie. Tu n'as qu'à regarder ce que ça a donné ; elle vit chez Danny.
Kate : A très bientôt Martin.
La conversation s'acheva ainsi, sans un mot de plus. Lorsqu'il raccrocha, Martin inspira profondément à plusieurs reprises avant de calmer les battements de son coeur. Il allait revoir ses fils. Ses petits garçons. Il allait les revoir. Enfin. Il allait les revoir.
Heidi- Elève à Quantico
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Re: La dernière chance - En cours
Kate it's a B**** !
Heureusement que sa fille ne semble pas lui ressembler...
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mimi- Directeur du FBI
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Re: La dernière chance - En cours
J'espère que ça ira entre Martin et Lizzie... parce que maintenant, s'il doit se battre avec sa femme par avocats interposés, ça va vraiment être difficile pour Martin
J'espère qu'il pourra revoir ses fils
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Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: La dernière chance - En cours
des passages entrecoupés de flash-back, c'est toujours bon à lire.. On apprend donc que Martin est passé par un passage critique médicalement...
Ensuite, la discussion avec sa fille, avec une nouvelle fois des phrases terribles de sa fille mais ce coup-ci il encaisse mieux..
Enfin, la discussion avec son ex, quelle sal**** !!! Comment il a fait pour être avec une personne comme ça !! Tu me diras, elle a peut-être changé après un incident entre eux...
Et la fin, où il pense à ses deux garçons... Mais te connaissant, ça va sûrement être semé d'embuches ce parcours pour revoir ses deux bonhommes..
Une suite aujourd'hui Heidi ???
Ensuite, la discussion avec sa fille, avec une nouvelle fois des phrases terribles de sa fille mais ce coup-ci il encaisse mieux..
Enfin, la discussion avec son ex, quelle sal**** !!! Comment il a fait pour être avec une personne comme ça !! Tu me diras, elle a peut-être changé après un incident entre eux...
Et la fin, où il pense à ses deux garçons... Mais te connaissant, ça va sûrement être semé d'embuches ce parcours pour revoir ses deux bonhommes..
Une suite aujourd'hui Heidi ???
Re: La dernière chance - En cours
J'ai essayé de poster une suite hier, mais l'inspiration ne venait pas... J'ai mis une demi-heure à écrire trois lignes pour finalement appuyer sur la touche Suppr du clavier, et quand j'ai voulu m'y remettre mon fils s'est réveillé...
Tout ça pour dire que, du coup, me voici aujourd'hui avec une nouvelle (et grande) suite !
Ah, un dernier truc : vous avez remarqué que depuis quelques temps on est quatre sur le forum ?
Martin inspira profondément avant de pousser la porte d'entrée du FBI. Il ne croisa aucun de ses collègues avant d'arriver devant le bureau de Jack, qui l'attendait à l'intérieur.
Jack : Bonjour Martin. Entre, je t'en prie. Je suis content de te voir.
Ils se serrèrent chaleureusement la main.
Martin : Merci infiniment d'avoir accepté de me voir Jack...
Jack : Depuis plus d'un an que tu as quitté l'équipe j'attends ce moment avec impatience. C'est oui.
Martin : Oui quoi ?
Jack : Oui, je veux que tu réintègres ton poste. Le plus tôt sera le mieux. Lundi prochain, ça te va ?
Martin était réellement surpris. Il n'aurait jamais pensé que ça puisse être aussi simple de reprendre son travail.
Martin : Attends, Jack, tu ne crois pas qu'on devrait d'abbord en parler ?
Jack : A quoi bon ? J'ai lu le dossier que ton père m'a transmis. Les rapports de tes médecins sont excellents, j'ai vu que tu allais régulièrement à des réunions... Je n'ai aucune raison de ne pas te faire confiance. Tu as repris ta vie en main et ça se voit.
Martin : Ben... Merci, vraiment.
Jack : Tu n'as pas à me remercier. Il serait stupide de ma part de laisser filer un agent aussi doué que toi.
Les deux hommes se levèrent en même temps.
Jack : Je t'aurais bien proposé d'aller dire bonjour aux autres, mais ils sont sur le terrain...
Martin : Je les verrai lundi de toute manière.
Jack lui sourit.
Jack : Ne sois pas en retard !
Martin lui rendit son sourire et s'éloigna en direction de l'ascenceur.
Bonjour, vous êtes sur le répondeur de Lizzie. Je ne peux pas vous répondre pour le moment, mais laissez-moi un message et je vous rappellerai dès que possible. Biiip...
Kate : Bonjour ma chérie, c'est maman. Ecoute, ton père m'a téléphoné hier et j'aimerais t'en parler assez vite. J'ai besoin de toi pour prendre une décision, c'est très important. Je serai à mon travail toute la soirée. Contacte-moi dès que tu auras ce message s'il te plaît. Bisous.
Bonjour, vous êtes sur le répondeur de Lizzie. Je ne peux pas vous répondre pour le moment, mais laissez-moi un message et je vous rappellerai dès que possible. Biiip...
Martin : Bonjour Lizzie. Voilà, je voulais juste t'annoncer la bonne nouvelle : je sors du bureau de Jack et je vais reprendre ma place au FBI. Ca y est, j'ai un travail ! J'aimerais beaucoup fêter ça avec toi autour d'un petit dîner. Rappelle-moi vite.
Bonjour, vous êtes sur le répondeur de Lizzie. Je ne peux pas vous répondre pour le moment, mais laissez-moi un message et je vous rappellerai dès que possible. Biiip...
Danny : Coucou Lizzie ! Elena m'a prévenu que tu passais la soirée chez Charlie, mais on a un petit problème et il faudrait que tu rentres à la maison rapidement... On a trouvé Justin et Chris devant la porte il y a dix minutes. Voilà... Désolé de casser votre rendez-vous...
Charlie interrompit à contre-coeur un baiser passioné et se redressa un peu sur son lit en entendant le téléphone de Lizzie sonner encore une fois.
Charlie : Mon amour, tu devrais peut-être regarder qui essaie désespérément de te joindre depuis quarante minutes...
Lizzie : Plus tard...
Visiblement, la jeune fille n'avait pas très envie de s'arrêter en si bon chemin. Cependant Charlie refusa gentiment ses caresses et insista.
Charlie : S'il te plaît, règle ça tout de suite et après on sera tranquille pour toute la soirée.
Lizzie : D'accord, chef !
Elle descendit du lit et fouilla quelques instants pour retrouver son jean et en sortir son portable. Elle vit alors qu'elle avait seize appels en absence et trois messages sur son répondeur. Elle les écouta rapidement et soupira.
Charlie : Quoi ?
Lizzie : J'ai un message de Danny, entre autres. Je dois retourner chez moi.
Charlie : Pourquoi ? Il y a un problème ?
Lizzie : Non, il y en a deux et ils s'appellent Chris et Justin.
Charlie : Attends, tu dois rentrer chez toi parce qu'il y a un problème avec tes frères qui ne vivent absolument pas avec toi mais avec ta mère ? Tu m'excuses si je ne comprends pas tout ?
Lizzie : C'est bien ça le problème Charlie, mes frères sont chez Danny alors qu'ils n'ont rien à y faire !
Pendant qu'elle parlait, Lizzie s'habillait et rassemblait toutes ses affaires, se préparant à quitter la pièce.
Lizzie : Je suis vraiment désolée mon coeur... Je t'appelle dès que je peux, c'est promis.
Charlie : Laisse-moi cinq secondes, je t'accompagne.
Lizzie : C'est vraiment pas la peine...
Charlie : Si, c'est la peine Lizzie. Il fait nuit et je ne veux pas que tu traverses la ville toute seule aussi tard.
Danny et Elena entendirent avec soulagement la porte d'entrée s'ouvrir et virent arriver Lizzie et Charlie.
Charlie : Bonsoir Danny, bonsoir Elena.
Lizzie : Salut.
Avant même qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, la jeune fille faillit tomber en arrière lorsque deux monstres lui sautèrent dessus.
Lizzie : Bonjour vous !
Elle posa ses frères à terre, ôta son manteau et son sac et vint s'asseoir près d'eux.
Lizzie : Je peux savoir ce que vous faites ici ?
Justin : Maman a dit qu'elle rentrerait très tard ce soir, et la nounou est partie après le repas. Maman elle est jamais là de toute façon !
Chris : On avait envie de te voir ! En plus maman elle a rappelé le méchant monsieur en noir ! J'aime pas le méchant monsieur en noir !
Lizzie comprit immédiatement que son petit frère parlait de l'avocat de sa mère, et elle savait que ça ne présageait rien de bon.
Danny : Ils sont arrivés ici un peu avant 21 heures, visiblement en bus. On a laissé un message à ta mère mais elle ne rappelle pas...
Lizzie : Je vois. Ecoutez les garçons, vous ne pouvez pas quitter la maison sans rien dire, et surtout pas sans personne avec vous ! Il aurait pu vous arriver quelque chose de très grave ! Promettez-moi que vous ne recommencerez pas.
Justin : Promis !
Chris : Promis !
Elle tapa dans la main de chacun de ses frères avant de les serrer contre elle.
Elena : Qu'est-ce que tu comptes faire ?
Lizzie : Je vais les ramener et attendre ma mère. De toute façon elle voulait me parler...
Danny : D'accord. Charlie, tu veux bien aller avec elle ?
Charlie : Bien sûr !
Lizzie : Bon, on file, vous devriez être au lit depuis très longtemps les petits monstres !
La porte claqua. Kate, exténuée, posa ses affaires dans l'entrée avant de se diriger vers le salon.
Lizzie : Surprise...
Kate : Lizzie ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Lizzie : Justin et Chris sont allés seuls chez Danny.
La panique envahit subitement Kate.
Lizzie : Heureusement, ils vont bien. Mais la nounou que tu as engagé est partie à 20 heures alors ils ont décidé de me rendre une petite visite à l'improviste...
Kate : Ils sont où ?
Lizzie : Dans leur lit. Ils dorment depuis une petite heure.
Kate s'affala dans le canapé tandis que Lizzie restait debout à l'observer.
Kate : Merci de les avoir ramenés...
Lizzie : C'est rien. J'ai eu ton message. De quoi est-ce que tu voulais me parler ? Chris m'a dit que tu avais contacté ton avocat.
Kate : Lizzie, ton père veut récupérer la garde de tes frères.
La nouvelle surprit la jeune fille.
Lizzie : Wow... C'est... C'est une très bonne nouvelle !
Kate : Pardon ?!
Lizzie : Tu ne trouves pas que c'est une bonne chose que les garçons voient enfin leur père ?
Kate : Non, pas quand ce fameux père est un drogué irresponsable !
Le ton était sec.
Lizzie : Oh, tu n'as pas eu les dernières nouvelles ?! Il sort de désintox, il est clean maintenant !
Kate : Rien ne pourra effacer ce qu'il a fait !
FLASH-BACK
Kate rentrait du travail. Elle devait faire des heures supplémentaires depuis le licenciement de Martin. Lorsqu'elle pénétra dans le salon, elle découvrit son mari allongé par terre et trouva plusieurs bouteilles d'alcool vides autour de lui. Elle se précipita pour vérifier son pouls et, une fois rassurée, appela ses enfants. Lizzie passait la nuit chez une amie, mais elle avait laissé ses fils avec leur père.
Kate : Chris ? Justin ?
Face au silence, elle se releva et sortit du salon.
Kate : Chris ?! Justin ?! Les garçons !
De plus en plus inquiète, elle traversa le couloir en direction de l'escalier et vit avec horreur ses deux petits garçons, inconscients, gisants sur les marches.
Dr Geen : Madame Fitzgerald ?
Kate : Oui !
Dr Geen : Enchanté, je suis le Docteur Geen. Je me suis occupé de votre mari.
Kate : Oh...
Dr Geen : Nous lui avons administré un léger sédatif afin qu'il se repose, mais vous pouvez aller le voir. Il est dans la chambre 685.
Kate : Est-ce que vous avez des nouvelles de mes enfants ?
Dr Geen : Je suis navré, je ne suis pas chargé de leurs dossiers. Mais je suis certain que les médecins responsables viendront vous voir dès qu'ils auront quelque chose.
Dr Weavel : Bonjour Madame Fitzgerald. Votre fils Justin n'a pas fait une grosse chute. Il a une très légère commotion cérébrale et il s'est déboité une épaule mais il s'en remettra très bien. Nous voulons simplement le garder 24 heures en observation. Cependant, je dois vous parler du petit, Chris.
Kate : Oh mon Dieu ! Il y a un problème ?!
Elle était à bout de nerfs, épuisée et extrêmement inquiète pour ses enfants. Elle se concentrait à chaque instant pour tenter de retenir ses larmes.
Dr Weavel : Chris est visiblement tombé de plus haut. Il a trois côtes cassées, dont une qui est venue perforer son poumon droit. Nous l'avons opéré immédiatement mais pour le moment il a du mal à respirer seul. Il est donc sous assistance respiratoire. Son bras gauche est également cassé, et il aura une belle bosse au crâne...
Kate : Attendez, soyez clair : est-ce que mon fils va s'en sortir ?
Le médecin sembla hésiter avant de répondre.
Dr Weavel : Ses chances sont plutôt bonnes, mais nous ne pourrons nous prononcer que demain matin...
Martin était à présent réveillé, et sa femme était auprès de lui. Dès que les médecins eurent quitté la pièce, elle se leva et commença à hurler tout en pleurant.
Kate : Tu n'es qu'un irresponsable Martin ! Je t'ai laissé une soirée avec tes gamins et ils sont à l'hôpital par TA faute ! Je te préviens que si jamais Chris ne s'en sort pas je te tuerai de mes propres mains !
Elle s'arrêta quelques secondes pour respirer.
Kate : Je savais que tu avais replongé mais j'ai voulu te faire confiance... Et j'ai eu tort ! Jamais, tu m'entends, jamais je ne te laisserai toucher à un seul cheveux des enfants !
Encore à moitié endormi, Martin encaissait toutes les paroles de son épouse, les larmes aux yeux.
FIN FLASH-BACK
Lizzie secoua la tête.
Lizzie : Tu refuses de lui laisser une seule chance ! Tu me déçois vraiment...
Kate : Je lui ai déjà laissé une chance Lizzie, je l'ai fait, et il a failli tuer tes frères !
Lizzie : Il a changé depuis. Seulement tu ne veux pas le voir... Avec tous les efforts qu'il fait, il mérite une dernière chance.
La jeune fille attrapa son sac et sa veste.
Lizzie : Charlie m'attend.
Elle sortit, laissant sa mère seule face au choix qu'elle devait faire.
Tout ça pour dire que, du coup, me voici aujourd'hui avec une nouvelle (et grande) suite !
Ah, un dernier truc : vous avez remarqué que depuis quelques temps on est quatre sur le forum ?
Martin inspira profondément avant de pousser la porte d'entrée du FBI. Il ne croisa aucun de ses collègues avant d'arriver devant le bureau de Jack, qui l'attendait à l'intérieur.
Jack : Bonjour Martin. Entre, je t'en prie. Je suis content de te voir.
Ils se serrèrent chaleureusement la main.
Martin : Merci infiniment d'avoir accepté de me voir Jack...
Jack : Depuis plus d'un an que tu as quitté l'équipe j'attends ce moment avec impatience. C'est oui.
Martin : Oui quoi ?
Jack : Oui, je veux que tu réintègres ton poste. Le plus tôt sera le mieux. Lundi prochain, ça te va ?
Martin était réellement surpris. Il n'aurait jamais pensé que ça puisse être aussi simple de reprendre son travail.
Martin : Attends, Jack, tu ne crois pas qu'on devrait d'abbord en parler ?
Jack : A quoi bon ? J'ai lu le dossier que ton père m'a transmis. Les rapports de tes médecins sont excellents, j'ai vu que tu allais régulièrement à des réunions... Je n'ai aucune raison de ne pas te faire confiance. Tu as repris ta vie en main et ça se voit.
Martin : Ben... Merci, vraiment.
Jack : Tu n'as pas à me remercier. Il serait stupide de ma part de laisser filer un agent aussi doué que toi.
Les deux hommes se levèrent en même temps.
Jack : Je t'aurais bien proposé d'aller dire bonjour aux autres, mais ils sont sur le terrain...
Martin : Je les verrai lundi de toute manière.
Jack lui sourit.
Jack : Ne sois pas en retard !
Martin lui rendit son sourire et s'éloigna en direction de l'ascenceur.
Bonjour, vous êtes sur le répondeur de Lizzie. Je ne peux pas vous répondre pour le moment, mais laissez-moi un message et je vous rappellerai dès que possible. Biiip...
Kate : Bonjour ma chérie, c'est maman. Ecoute, ton père m'a téléphoné hier et j'aimerais t'en parler assez vite. J'ai besoin de toi pour prendre une décision, c'est très important. Je serai à mon travail toute la soirée. Contacte-moi dès que tu auras ce message s'il te plaît. Bisous.
Bonjour, vous êtes sur le répondeur de Lizzie. Je ne peux pas vous répondre pour le moment, mais laissez-moi un message et je vous rappellerai dès que possible. Biiip...
Martin : Bonjour Lizzie. Voilà, je voulais juste t'annoncer la bonne nouvelle : je sors du bureau de Jack et je vais reprendre ma place au FBI. Ca y est, j'ai un travail ! J'aimerais beaucoup fêter ça avec toi autour d'un petit dîner. Rappelle-moi vite.
Bonjour, vous êtes sur le répondeur de Lizzie. Je ne peux pas vous répondre pour le moment, mais laissez-moi un message et je vous rappellerai dès que possible. Biiip...
Danny : Coucou Lizzie ! Elena m'a prévenu que tu passais la soirée chez Charlie, mais on a un petit problème et il faudrait que tu rentres à la maison rapidement... On a trouvé Justin et Chris devant la porte il y a dix minutes. Voilà... Désolé de casser votre rendez-vous...
Charlie interrompit à contre-coeur un baiser passioné et se redressa un peu sur son lit en entendant le téléphone de Lizzie sonner encore une fois.
Charlie : Mon amour, tu devrais peut-être regarder qui essaie désespérément de te joindre depuis quarante minutes...
Lizzie : Plus tard...
Visiblement, la jeune fille n'avait pas très envie de s'arrêter en si bon chemin. Cependant Charlie refusa gentiment ses caresses et insista.
Charlie : S'il te plaît, règle ça tout de suite et après on sera tranquille pour toute la soirée.
Lizzie : D'accord, chef !
Elle descendit du lit et fouilla quelques instants pour retrouver son jean et en sortir son portable. Elle vit alors qu'elle avait seize appels en absence et trois messages sur son répondeur. Elle les écouta rapidement et soupira.
Charlie : Quoi ?
Lizzie : J'ai un message de Danny, entre autres. Je dois retourner chez moi.
Charlie : Pourquoi ? Il y a un problème ?
Lizzie : Non, il y en a deux et ils s'appellent Chris et Justin.
Charlie : Attends, tu dois rentrer chez toi parce qu'il y a un problème avec tes frères qui ne vivent absolument pas avec toi mais avec ta mère ? Tu m'excuses si je ne comprends pas tout ?
Lizzie : C'est bien ça le problème Charlie, mes frères sont chez Danny alors qu'ils n'ont rien à y faire !
Pendant qu'elle parlait, Lizzie s'habillait et rassemblait toutes ses affaires, se préparant à quitter la pièce.
Lizzie : Je suis vraiment désolée mon coeur... Je t'appelle dès que je peux, c'est promis.
Charlie : Laisse-moi cinq secondes, je t'accompagne.
Lizzie : C'est vraiment pas la peine...
Charlie : Si, c'est la peine Lizzie. Il fait nuit et je ne veux pas que tu traverses la ville toute seule aussi tard.
Danny et Elena entendirent avec soulagement la porte d'entrée s'ouvrir et virent arriver Lizzie et Charlie.
Charlie : Bonsoir Danny, bonsoir Elena.
Lizzie : Salut.
Avant même qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, la jeune fille faillit tomber en arrière lorsque deux monstres lui sautèrent dessus.
Lizzie : Bonjour vous !
Elle posa ses frères à terre, ôta son manteau et son sac et vint s'asseoir près d'eux.
Lizzie : Je peux savoir ce que vous faites ici ?
Justin : Maman a dit qu'elle rentrerait très tard ce soir, et la nounou est partie après le repas. Maman elle est jamais là de toute façon !
Chris : On avait envie de te voir ! En plus maman elle a rappelé le méchant monsieur en noir ! J'aime pas le méchant monsieur en noir !
Lizzie comprit immédiatement que son petit frère parlait de l'avocat de sa mère, et elle savait que ça ne présageait rien de bon.
Danny : Ils sont arrivés ici un peu avant 21 heures, visiblement en bus. On a laissé un message à ta mère mais elle ne rappelle pas...
Lizzie : Je vois. Ecoutez les garçons, vous ne pouvez pas quitter la maison sans rien dire, et surtout pas sans personne avec vous ! Il aurait pu vous arriver quelque chose de très grave ! Promettez-moi que vous ne recommencerez pas.
Justin : Promis !
Chris : Promis !
Elle tapa dans la main de chacun de ses frères avant de les serrer contre elle.
Elena : Qu'est-ce que tu comptes faire ?
Lizzie : Je vais les ramener et attendre ma mère. De toute façon elle voulait me parler...
Danny : D'accord. Charlie, tu veux bien aller avec elle ?
Charlie : Bien sûr !
Lizzie : Bon, on file, vous devriez être au lit depuis très longtemps les petits monstres !
La porte claqua. Kate, exténuée, posa ses affaires dans l'entrée avant de se diriger vers le salon.
Lizzie : Surprise...
Kate : Lizzie ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Lizzie : Justin et Chris sont allés seuls chez Danny.
La panique envahit subitement Kate.
Lizzie : Heureusement, ils vont bien. Mais la nounou que tu as engagé est partie à 20 heures alors ils ont décidé de me rendre une petite visite à l'improviste...
Kate : Ils sont où ?
Lizzie : Dans leur lit. Ils dorment depuis une petite heure.
Kate s'affala dans le canapé tandis que Lizzie restait debout à l'observer.
Kate : Merci de les avoir ramenés...
Lizzie : C'est rien. J'ai eu ton message. De quoi est-ce que tu voulais me parler ? Chris m'a dit que tu avais contacté ton avocat.
Kate : Lizzie, ton père veut récupérer la garde de tes frères.
La nouvelle surprit la jeune fille.
Lizzie : Wow... C'est... C'est une très bonne nouvelle !
Kate : Pardon ?!
Lizzie : Tu ne trouves pas que c'est une bonne chose que les garçons voient enfin leur père ?
Kate : Non, pas quand ce fameux père est un drogué irresponsable !
Le ton était sec.
Lizzie : Oh, tu n'as pas eu les dernières nouvelles ?! Il sort de désintox, il est clean maintenant !
Kate : Rien ne pourra effacer ce qu'il a fait !
FLASH-BACK
Kate rentrait du travail. Elle devait faire des heures supplémentaires depuis le licenciement de Martin. Lorsqu'elle pénétra dans le salon, elle découvrit son mari allongé par terre et trouva plusieurs bouteilles d'alcool vides autour de lui. Elle se précipita pour vérifier son pouls et, une fois rassurée, appela ses enfants. Lizzie passait la nuit chez une amie, mais elle avait laissé ses fils avec leur père.
Kate : Chris ? Justin ?
Face au silence, elle se releva et sortit du salon.
Kate : Chris ?! Justin ?! Les garçons !
De plus en plus inquiète, elle traversa le couloir en direction de l'escalier et vit avec horreur ses deux petits garçons, inconscients, gisants sur les marches.
Dr Geen : Madame Fitzgerald ?
Kate : Oui !
Dr Geen : Enchanté, je suis le Docteur Geen. Je me suis occupé de votre mari.
Kate : Oh...
Dr Geen : Nous lui avons administré un léger sédatif afin qu'il se repose, mais vous pouvez aller le voir. Il est dans la chambre 685.
Kate : Est-ce que vous avez des nouvelles de mes enfants ?
Dr Geen : Je suis navré, je ne suis pas chargé de leurs dossiers. Mais je suis certain que les médecins responsables viendront vous voir dès qu'ils auront quelque chose.
Dr Weavel : Bonjour Madame Fitzgerald. Votre fils Justin n'a pas fait une grosse chute. Il a une très légère commotion cérébrale et il s'est déboité une épaule mais il s'en remettra très bien. Nous voulons simplement le garder 24 heures en observation. Cependant, je dois vous parler du petit, Chris.
Kate : Oh mon Dieu ! Il y a un problème ?!
Elle était à bout de nerfs, épuisée et extrêmement inquiète pour ses enfants. Elle se concentrait à chaque instant pour tenter de retenir ses larmes.
Dr Weavel : Chris est visiblement tombé de plus haut. Il a trois côtes cassées, dont une qui est venue perforer son poumon droit. Nous l'avons opéré immédiatement mais pour le moment il a du mal à respirer seul. Il est donc sous assistance respiratoire. Son bras gauche est également cassé, et il aura une belle bosse au crâne...
Kate : Attendez, soyez clair : est-ce que mon fils va s'en sortir ?
Le médecin sembla hésiter avant de répondre.
Dr Weavel : Ses chances sont plutôt bonnes, mais nous ne pourrons nous prononcer que demain matin...
Martin était à présent réveillé, et sa femme était auprès de lui. Dès que les médecins eurent quitté la pièce, elle se leva et commença à hurler tout en pleurant.
Kate : Tu n'es qu'un irresponsable Martin ! Je t'ai laissé une soirée avec tes gamins et ils sont à l'hôpital par TA faute ! Je te préviens que si jamais Chris ne s'en sort pas je te tuerai de mes propres mains !
Elle s'arrêta quelques secondes pour respirer.
Kate : Je savais que tu avais replongé mais j'ai voulu te faire confiance... Et j'ai eu tort ! Jamais, tu m'entends, jamais je ne te laisserai toucher à un seul cheveux des enfants !
Encore à moitié endormi, Martin encaissait toutes les paroles de son épouse, les larmes aux yeux.
FIN FLASH-BACK
Lizzie secoua la tête.
Lizzie : Tu refuses de lui laisser une seule chance ! Tu me déçois vraiment...
Kate : Je lui ai déjà laissé une chance Lizzie, je l'ai fait, et il a failli tuer tes frères !
Lizzie : Il a changé depuis. Seulement tu ne veux pas le voir... Avec tous les efforts qu'il fait, il mérite une dernière chance.
La jeune fille attrapa son sac et sa veste.
Lizzie : Charlie m'attend.
Elle sortit, laissant sa mère seule face au choix qu'elle devait faire.
Heidi- Elève à Quantico
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Re: La dernière chance - En cours
Heidi a écrit:Ah, un dernier truc : vous avez remarqué que depuis quelques temps on est quatre sur le forum ?
Et oui, le fofo de dépeuple de jour en jour... Ou tout du moins, peu de personnes prennent la peine de poster...
Bon, cette suite confirme ce que j'ai dis plus haut : Kate's a B**** J'espère que tout vas lui péter à la figure bientôt...parce que...Martin's back !
mimi- Directeur du FBI
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Re: La dernière chance - En cours
Je suis du côté de Martin, sur ce coup-là, mais... je peux comprendre la position de Kate... avec ce que le flash-back nous montre... mais je ne pense pas qu'appeler son avocat soit une bonne chose. Elle devrait laisser une chance à Martin, il est clean, maintenant... ce qui n'était pas le cas lors de l'accident, et elle le savait... alors on va dire responsabilités partagées?
J'espère vraiment que Martin pourra revoir ses fils
J'espère vraiment que Martin pourra revoir ses fils
Mouchette- Directeur Adjoint
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Re: La dernière chance - En cours
Martin va reprendre le boulot
Les Fitzgerald Minus font des leurs...
Et on en a encore appris sur l'histoire de Martin..
A quand la suite Heidi ??
Les Fitzgerald Minus font des leurs...
Et on en a encore appris sur l'histoire de Martin..
A quand la suite Heidi ??
Re: La dernière chance - En cours
Je vous avais prévenues, toute l'histoire se dévoile petit à petit...
Une petite suite qui ne fait pas avancer grand chose pour aujourd'hui... ... ...
Bonne lecture !
Charlie était assis sur son lit, la tête de Lizzie posée contre son torse. Il passait doucement sa main dans les cheveux de la jeune fille, cherchant à l'apaiser. Il sentait sur sa peau son souffle désormais plus lent et régulier. Il ignorait depuis combien de temps ils étaient ainsi, sans bouger. Il savait seulement qu'il était plus de quatre heures du matin, mais Lizzie ne pouvait pas dormir et il refusait de la laisser seule. Alors il la caressait en silence, écoutant leur respiration se mêler.
Lorsque le réveil sonna, les deux jeunes amoureux étaient toujours dans la même position, et toujours éveillés. Charlie arrêta la sonnerie très vite et prit la main de Lizzie pour lui faire comprendre qu'il était temps de se lever. Elle releva la tête, plongea son regard dans le sien et l'embrassa tendrement avant de se diriger vers la douche, où il la rejoignit rapidement.
Charlie : Je serai peut-être un peu en retard ce soir, il faut que je parle à l'un de mes profs d'un problème d'anatomie...
Lizzie : Dans ce cas, tu ne devrais peut-être pas venir. Ca fait longtemps que je n'ai pas parlé avec Danny et j'aimerais en profiter...
Charlie : D'accord. On s'appelle en fin de soirée ?
Lizzie hocha la tête, se blottit contre lui, l'embrassa dans le cou, et partit en direction des salles de classe. La journée s'annonçait difficile...
En fin d'après-midi, Lizzie rentra, seule pour la première fois depuis longtemps, chez elle. Epuisée, elle déposa ses affaires dans l'entrée avant de rejoindre Danny sur le canapé.
Danny : Bonjour ma belle !
Il remarqua immédiatement ses cernes et ses traits tirés. La jeune fille s'assit à ses côtés et il l'attira dans ses bras. Ils savouraient tous deux ces petits moments de complicité, reposants, qui leur redonnaient le courage de se lever et d'affronter le quotidien. Danny savait que Lizzie en avait besoin, et lui aussi en retirait quelque chose de positif. Comme toujours, il attendit qu'elle prononce le premier mot.
Lizzie : Elle a déjà appelé ses avocats...
Danny : Je suis sûr qu'elle va changer d'avis. Ton départ... Je crois que ça l'a fait réfléchir et qu'elle a compris beaucoup de choses depuis.
Danny sentit des larmes couler le long des joues de Lizzie pour finir sur sa chemise.
Lizzie : C'est ce que je pensais, mais c'est faux... Elle n'a rien compris... Et si papa rentre dans son jeu - parce que c'est ce qu'il s'apprête à faire - je sais que Chris et Justin vont vivre ce que j'ai vécu l'année dernière... C'est exactement ce que je voulais éviter, j'avais peur que tout ça ne recommence...
Danny resserra son étreinte. Que pouvait-il dire ?
Un bruit presque imperceptible le fit tourner la tête et il vit Martin à l'entrée du salon, deux verres d'eau à la main. Il comprit à son regard la douleur qui le rongeait à l'intérieur à la vision de sa fille dans les bras de son meilleur ami. Au fond de lui, Martin n'avait toujours pas admis la relation qui les liait et qui les rendait si proches et il souffrait encore de la situation, bien qu'il sache à quel point c'était important pour Lizzie.
Martin fit demi-tour en silence et retourna dans la cuisine. Il avala son verre d'eau d'une seule gorgée, ouvrit la fenêtre et s'y accouda. L'air frais lui faisait du bien.
Elena : Ca ne veut rien dire, tu sais.
La voix pourtant très douce le fit sursauter.
Elena : A propos de toi et Lizzie. Ca ne veut vraiment rien dire. Elle est proche de Danny, mais tu es son père.
Martin : Ouais... On dirait que ce mot n'a plus beaucoup de signification ces temps-ci...
Elena : Au contraire. C'est le moment ou jamais de prouver que tu es un bon père.
Martin : Parce que tu crois vraiment qu'un drogué au chômage qui a perdu la garde de ses enfants est un bon père ?
Elena : Où est passée toute ton envie de reprendre ta vie en main Martin ?!
Elle fit quelques pas vers lui.
Elena : Un drogué ? Tu sors de désintox, tu es clean et tu as intérêt à le rester ! Au chômage ? Tu reprends le boulot lundi ! Quant à tes enfants, il vaudrait mieux pour tes jolies petites fesses que tu récupères leur garde rapidement, sinon je m'occuperai personnellement de ton cas !
Martin sourit face à la détermination d'Elena.
Elena : Compris ?
Martin : Compris !
M. Miller : Est-ce que vous êtes bien sûre de vous ?
Kate : Absolument. Je dois le faire, pour le bien de mes enfants. Merci pour tout, Maître Miller. Je vous recontacterai plus tard.
Une petite suite qui ne fait pas avancer grand chose pour aujourd'hui... ... ...
Bonne lecture !
Charlie était assis sur son lit, la tête de Lizzie posée contre son torse. Il passait doucement sa main dans les cheveux de la jeune fille, cherchant à l'apaiser. Il sentait sur sa peau son souffle désormais plus lent et régulier. Il ignorait depuis combien de temps ils étaient ainsi, sans bouger. Il savait seulement qu'il était plus de quatre heures du matin, mais Lizzie ne pouvait pas dormir et il refusait de la laisser seule. Alors il la caressait en silence, écoutant leur respiration se mêler.
Lorsque le réveil sonna, les deux jeunes amoureux étaient toujours dans la même position, et toujours éveillés. Charlie arrêta la sonnerie très vite et prit la main de Lizzie pour lui faire comprendre qu'il était temps de se lever. Elle releva la tête, plongea son regard dans le sien et l'embrassa tendrement avant de se diriger vers la douche, où il la rejoignit rapidement.
Charlie : Je serai peut-être un peu en retard ce soir, il faut que je parle à l'un de mes profs d'un problème d'anatomie...
Lizzie : Dans ce cas, tu ne devrais peut-être pas venir. Ca fait longtemps que je n'ai pas parlé avec Danny et j'aimerais en profiter...
Charlie : D'accord. On s'appelle en fin de soirée ?
Lizzie hocha la tête, se blottit contre lui, l'embrassa dans le cou, et partit en direction des salles de classe. La journée s'annonçait difficile...
En fin d'après-midi, Lizzie rentra, seule pour la première fois depuis longtemps, chez elle. Epuisée, elle déposa ses affaires dans l'entrée avant de rejoindre Danny sur le canapé.
Danny : Bonjour ma belle !
Il remarqua immédiatement ses cernes et ses traits tirés. La jeune fille s'assit à ses côtés et il l'attira dans ses bras. Ils savouraient tous deux ces petits moments de complicité, reposants, qui leur redonnaient le courage de se lever et d'affronter le quotidien. Danny savait que Lizzie en avait besoin, et lui aussi en retirait quelque chose de positif. Comme toujours, il attendit qu'elle prononce le premier mot.
Lizzie : Elle a déjà appelé ses avocats...
Danny : Je suis sûr qu'elle va changer d'avis. Ton départ... Je crois que ça l'a fait réfléchir et qu'elle a compris beaucoup de choses depuis.
Danny sentit des larmes couler le long des joues de Lizzie pour finir sur sa chemise.
Lizzie : C'est ce que je pensais, mais c'est faux... Elle n'a rien compris... Et si papa rentre dans son jeu - parce que c'est ce qu'il s'apprête à faire - je sais que Chris et Justin vont vivre ce que j'ai vécu l'année dernière... C'est exactement ce que je voulais éviter, j'avais peur que tout ça ne recommence...
Danny resserra son étreinte. Que pouvait-il dire ?
Un bruit presque imperceptible le fit tourner la tête et il vit Martin à l'entrée du salon, deux verres d'eau à la main. Il comprit à son regard la douleur qui le rongeait à l'intérieur à la vision de sa fille dans les bras de son meilleur ami. Au fond de lui, Martin n'avait toujours pas admis la relation qui les liait et qui les rendait si proches et il souffrait encore de la situation, bien qu'il sache à quel point c'était important pour Lizzie.
Martin fit demi-tour en silence et retourna dans la cuisine. Il avala son verre d'eau d'une seule gorgée, ouvrit la fenêtre et s'y accouda. L'air frais lui faisait du bien.
Elena : Ca ne veut rien dire, tu sais.
La voix pourtant très douce le fit sursauter.
Elena : A propos de toi et Lizzie. Ca ne veut vraiment rien dire. Elle est proche de Danny, mais tu es son père.
Martin : Ouais... On dirait que ce mot n'a plus beaucoup de signification ces temps-ci...
Elena : Au contraire. C'est le moment ou jamais de prouver que tu es un bon père.
Martin : Parce que tu crois vraiment qu'un drogué au chômage qui a perdu la garde de ses enfants est un bon père ?
Elena : Où est passée toute ton envie de reprendre ta vie en main Martin ?!
Elle fit quelques pas vers lui.
Elena : Un drogué ? Tu sors de désintox, tu es clean et tu as intérêt à le rester ! Au chômage ? Tu reprends le boulot lundi ! Quant à tes enfants, il vaudrait mieux pour tes jolies petites fesses que tu récupères leur garde rapidement, sinon je m'occuperai personnellement de ton cas !
Martin sourit face à la détermination d'Elena.
Elena : Compris ?
Martin : Compris !
M. Miller : Est-ce que vous êtes bien sûre de vous ?
Kate : Absolument. Je dois le faire, pour le bien de mes enfants. Merci pour tout, Maître Miller. Je vous recontacterai plus tard.
Heidi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 359
Age : 35
Localisation : Probablement là où je me trouve...
Date d'inscription : 01/04/2008
Re: La dernière chance - En cours
Heidi a écrit:
Martin sourit face à la détermination d'Elena.
Elena : Compris ?
Martin : Compris !
Elle est chou avec Martin ma petite Elena I love sa determination too!
Re: La dernière chance - En cours
À chaque nouvelle partie, je déteste un peu plus Kate. Heureusement pour lui, il a de très bons amis. Merci à Danny et Elena. Grâce à ta fic, j'apprend à aimer Elena qui est loin d'être un de mes personnages préférés.
Merci pour cette très belle fic remplie d'émotions.
Merci pour cette très belle fic remplie d'émotions.
Pandi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 222
Age : 50
Localisation : Québec
Date d'inscription : 07/04/2008
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