Pour l'amour d'une mère. (complète)
+10
milaya
ludi
kookieshtroumphs
loupiote
Keancy
larissa
danny327
Chtite Sqwé
Adeline
Scrattounette
14 participants
FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Drama
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Pour l'amour d'une mère. (complète)
bonjour à tous, je me lance dans ma deuxième fic... J'espère que vous apprécirez. bonne lecture
Chapitre 1 : Une journée difficile.
Danny rajusta ses lunettes de soleil en repensant tristement à cet adolescent qu’ils n’avaient pas réussi à retrouver à temps. En début d’après midi, Jack et lui avaient découvert son cadavre mutilé, à peine dissimulé dans Central Park. Il savait que les échecs n’étaient pas exclus dans son travail, mais il avait toujours eu du mal à l’accepter. Surtout quand la vie d’enfants était en jeu.
Après leur découverte macabre et l’arrestation du coupable, Jack avait permis à ces hommes de rentrer chez eux même s’il était encore très tôt. Cette enquête avait été difficile à surmonter pour chacun d’entre eux. Danny avait ressenti le besoin de se vider la tête. Il avait donc pris sa voiture et roulait au hasard depuis des heures. Sa colère commençait seulement à s’apaiser, mais il revoyait sans cesse le corps torturé de l’adolescent au milieu des buissons, tel qu’il l’avait trouvé.
Sa voiture avalait les kilomètres sur une petite route déserte. Il ne rappelait plus depuis combien de temps il avait quitté la ville, et cela n’avait pas d’importance. Autour de la route, les arbres défilaient rapidement les uns après les autres.
Son regard fut brutalement attiré par une fumée qui sortait des arbres loin devant lui. Il n’arrivait pas bien à distinguer de quoi il s’agissait. Son instinct le poussa à accélérer. En approchant, il commença à entrevoir l’arrière d’une voiture qui dépassait du fossé qui séparait la route de la forêt.
Il gara son véhicule à distance et en descendit rapidement. Il courut vers la voiture accidentée et réalisa que le capot avant était totalement défoncé. Il pouvait distinguer des pleures à l’intérieur mais ne voyait pas d’où il provenaient. Il retira ses lunettes de soleil et se pencha à l’intérieur par une vitre brisée. Les deux passagers avant étaient inconscients, mais ils étaient encore vivants. Il distingua à l’arrière une petite forme recroquevillée. Il ouvrit doucement une porte arrière et tourna lentement vers lui le visage en pleure d’une petite fille qui ne devait pas être âgée de plus de huit ans.
Le jeune agent commença par vérifier rapidement si elle était blessée. Elle semblait en état de choc, mais indemne physiquement.
« Ca va aller, dit-il aussi gentiment qu’il pût. Viens avec moi, il ne faut pas rester là. »
Il la prit doucement dans ses bras, et l’emmena jusqu’à sa propre voiture. Il la recouvrit avec son manteau et la posa sur un des sièges arrière. A bout de force, la petite fille se laissa faire, sans s’arrêter de pleurer.
« Ne bouge pas, je vais revenir, d’accord ? »
Danny retourna à l’autre véhicule pour vérifier l’état de ceux qui devaient être les parents de la petite fille. Le père semblait être en plus mauvais état que la femme. Ils sortit son portable et appela les secours.
Quelques minutes plus tard, deux ambulances étaient là, accompagnées de patrouilles de polices qui balisaient le terrain. Danny surveillait de loin l’opération des ambulanciers, adossé à sa voiture, en vérifiant du coin de l’œil la petite fille qui se trouvait toujours à l’intérieur.
L’intervention des médecins ne dura que quelques minutes. Très vite, ils évacuèrent les deux victimes de la carcasse de la voiture et les placèrent dans deux ambulances. L’un des brancardiers vînt voir Danny pendant cette opération.
« On m’a dit qu’il y avait une petite fille aussi.
-Oui, elle est dans ma voiture, dit-il en la désignant. Elle n’est pas blessée, mais je crois qu’elle est en état de choc.
-D’accord. Nous allons avoir besoin de toute la place dans l’ambulance, donc ça va être difficile de l’emmener avec nous. Pourriez-vous s’il vous plait la conduire à l’hôpital ?
-Bien sûr.
-Je vous remercie. »
Danny regarda l’ambulance s’éloigner, et monta dans sa voiture à coté de la petite fille.
« Les médecins ont emmené tes parents à l’hôpital pour s’occuper d’eux. Je vais t’y conduire aussi, pour que l’on soit sûr que tu n’aies rien, d’accord ? »
La petite resta silencieuse.
« Si tu me disais comment tu t’appelles, hein ? Moi c’est Danny. »
Elle hésita quelques secondes, regardant un petit bracelet en plastique bleu dans ses mains. Puis elle tourna ses yeux bleus encore remplis de larmes vers Danny.
« Mélissa, chuchota t-elle.
-D’accord, Mélissa. »
Danny lui lança un sourire rassurant avant de reprendre sa place de conducteur et de partir pour l’hôpital.
Dites-moi ce que vous en pensez, et si vous voulez une suite.
Chapitre 1 : Une journée difficile.
Danny rajusta ses lunettes de soleil en repensant tristement à cet adolescent qu’ils n’avaient pas réussi à retrouver à temps. En début d’après midi, Jack et lui avaient découvert son cadavre mutilé, à peine dissimulé dans Central Park. Il savait que les échecs n’étaient pas exclus dans son travail, mais il avait toujours eu du mal à l’accepter. Surtout quand la vie d’enfants était en jeu.
Après leur découverte macabre et l’arrestation du coupable, Jack avait permis à ces hommes de rentrer chez eux même s’il était encore très tôt. Cette enquête avait été difficile à surmonter pour chacun d’entre eux. Danny avait ressenti le besoin de se vider la tête. Il avait donc pris sa voiture et roulait au hasard depuis des heures. Sa colère commençait seulement à s’apaiser, mais il revoyait sans cesse le corps torturé de l’adolescent au milieu des buissons, tel qu’il l’avait trouvé.
Sa voiture avalait les kilomètres sur une petite route déserte. Il ne rappelait plus depuis combien de temps il avait quitté la ville, et cela n’avait pas d’importance. Autour de la route, les arbres défilaient rapidement les uns après les autres.
Son regard fut brutalement attiré par une fumée qui sortait des arbres loin devant lui. Il n’arrivait pas bien à distinguer de quoi il s’agissait. Son instinct le poussa à accélérer. En approchant, il commença à entrevoir l’arrière d’une voiture qui dépassait du fossé qui séparait la route de la forêt.
Il gara son véhicule à distance et en descendit rapidement. Il courut vers la voiture accidentée et réalisa que le capot avant était totalement défoncé. Il pouvait distinguer des pleures à l’intérieur mais ne voyait pas d’où il provenaient. Il retira ses lunettes de soleil et se pencha à l’intérieur par une vitre brisée. Les deux passagers avant étaient inconscients, mais ils étaient encore vivants. Il distingua à l’arrière une petite forme recroquevillée. Il ouvrit doucement une porte arrière et tourna lentement vers lui le visage en pleure d’une petite fille qui ne devait pas être âgée de plus de huit ans.
Le jeune agent commença par vérifier rapidement si elle était blessée. Elle semblait en état de choc, mais indemne physiquement.
« Ca va aller, dit-il aussi gentiment qu’il pût. Viens avec moi, il ne faut pas rester là. »
Il la prit doucement dans ses bras, et l’emmena jusqu’à sa propre voiture. Il la recouvrit avec son manteau et la posa sur un des sièges arrière. A bout de force, la petite fille se laissa faire, sans s’arrêter de pleurer.
« Ne bouge pas, je vais revenir, d’accord ? »
Danny retourna à l’autre véhicule pour vérifier l’état de ceux qui devaient être les parents de la petite fille. Le père semblait être en plus mauvais état que la femme. Ils sortit son portable et appela les secours.
Quelques minutes plus tard, deux ambulances étaient là, accompagnées de patrouilles de polices qui balisaient le terrain. Danny surveillait de loin l’opération des ambulanciers, adossé à sa voiture, en vérifiant du coin de l’œil la petite fille qui se trouvait toujours à l’intérieur.
L’intervention des médecins ne dura que quelques minutes. Très vite, ils évacuèrent les deux victimes de la carcasse de la voiture et les placèrent dans deux ambulances. L’un des brancardiers vînt voir Danny pendant cette opération.
« On m’a dit qu’il y avait une petite fille aussi.
-Oui, elle est dans ma voiture, dit-il en la désignant. Elle n’est pas blessée, mais je crois qu’elle est en état de choc.
-D’accord. Nous allons avoir besoin de toute la place dans l’ambulance, donc ça va être difficile de l’emmener avec nous. Pourriez-vous s’il vous plait la conduire à l’hôpital ?
-Bien sûr.
-Je vous remercie. »
Danny regarda l’ambulance s’éloigner, et monta dans sa voiture à coté de la petite fille.
« Les médecins ont emmené tes parents à l’hôpital pour s’occuper d’eux. Je vais t’y conduire aussi, pour que l’on soit sûr que tu n’aies rien, d’accord ? »
La petite resta silencieuse.
« Si tu me disais comment tu t’appelles, hein ? Moi c’est Danny. »
Elle hésita quelques secondes, regardant un petit bracelet en plastique bleu dans ses mains. Puis elle tourna ses yeux bleus encore remplis de larmes vers Danny.
« Mélissa, chuchota t-elle.
-D’accord, Mélissa. »
Danny lui lança un sourire rassurant avant de reprendre sa place de conducteur et de partir pour l’hôpital.
Dites-moi ce que vous en pensez, et si vous voulez une suite.
Dernière édition par le Sam 17 Juin - 0:48, édité 1 fois
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Bien sûr qu'on veut une suite
Adeline- Stagiaire au FBI
- Nombre de messages : 524
Age : 38
Localisation : A Brighton (UK) jusqu'en juin !!!
Date d'inscription : 03/09/2005
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Sealane a écrit:Bien sûr qu'on veut une suite
bah, oui, moi aussi j'en veux bien une
Chtite Sqwé- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 150
Date d'inscription : 01/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
DannyEnForce a écrit:Sealane a écrit:Bien sûr qu'on veut une suite
bah, oui, moi aussi j'en veux bien une
Tout pareil !!!
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
c'est tres mignon comme debut (bien qu'il s'agisse d'un accident mais heureusement personne n'est mort pour le moment)!!!
j'attends la suite
j'attends la suite
larissa- Agent spécial
- Nombre de messages : 1169
Age : 36
Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Chapitre 2 :
Il s’avançait dans le couloir des urgences, Mélissa dans les bras quand une infirmière vînt à sa rencontre.
« Est-ce que je peux vous aider, monsieur ?
-Oui, cette jeune fille vient d’avoir un accident de voiture. Ses parents ont dû être amenés ici il y a peu de temps.
-Oui, je vois de quoi vous parlez. Suivez-moi, un médecin va venir s’occuper de cette petite fille. »
Danny suivit l’infirmière jusque dans une chambre où il posa doucement Mélissa sur un lit. Il resta près d’elle jusqu’à ce que le médecin fasse son apparition et demande à Danny de sortir le temps de l’examiner.
Le jeune agent s’approcha d’une infirmière qui rangeait des papiers près de l’accueil.
« Excusez-moi, dit-il. J’aimerais avoir des nouvelles des deux personnes qui viennent d’être admises ici, après un accident de voiture.
-Et vous êtes ?
-Danny Taylor, c’est moi qui les ai trouvées.
-D’accord. L’homme est toujours au bloc opératoire, je ne peux rien vous dire de plus sur lui. Et la femme s’est réveillée à son arrivée ici. Elle ne souffre d’aucune grave blessure, juste quelques contusions.
-Est-ce qu’il serait possible de la voir.
-Oui, suivez-moi, je vais vous montrer sa chambre.
-Merci. »
Ils traversèrent un long couloir et l’infirmière s’arrêta devant une porte avant de l’ouvrir.
« Je vais juste vous demander de ne pas rester trop longtemps. »
Ils pénétrèrent silencieusement dans la chambre, mais à la grande surprise de Danny, ils découvrirent un lit vide. Les draps à moitié défaits pendaient sur le coté et une perfusion traînait par terre. Soudain prise de panique, l’infirmière fit le tour de la chambre.
« Je ne comprends pas, elle devrait être là !
-Elle est peut être sortie pour avoir des nouvelles de son mari ou de sa fille ?
-Elle n’aurait pas arraché sa perfusion. Et puis, elle n’était pas vraiment en état, avec tous les calmants que nous lui avons donnés.
-D’accord, calmez-vous, et essayez de savoir si certains de vos collègues l’ont aperçut ! »
Un peu étonnée par le calme apparent du jeune homme, l’infirmière acquiesça et partit. Danny sortit son portable et composa le numéro de son patron.
« Malone ?
-Allô, Jack, c’est Danny. Excuse-moi de te déranger.
-Danny ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
-Je crois qu’on a une nouvelle affaire. Est-ce que tu pourrais me rejoindre à l’hôpital Kennedy ?
-Mm, je serai là dans un quart d’heure. »
Il s’avançait dans le couloir des urgences, Mélissa dans les bras quand une infirmière vînt à sa rencontre.
« Est-ce que je peux vous aider, monsieur ?
-Oui, cette jeune fille vient d’avoir un accident de voiture. Ses parents ont dû être amenés ici il y a peu de temps.
-Oui, je vois de quoi vous parlez. Suivez-moi, un médecin va venir s’occuper de cette petite fille. »
Danny suivit l’infirmière jusque dans une chambre où il posa doucement Mélissa sur un lit. Il resta près d’elle jusqu’à ce que le médecin fasse son apparition et demande à Danny de sortir le temps de l’examiner.
Le jeune agent s’approcha d’une infirmière qui rangeait des papiers près de l’accueil.
« Excusez-moi, dit-il. J’aimerais avoir des nouvelles des deux personnes qui viennent d’être admises ici, après un accident de voiture.
-Et vous êtes ?
-Danny Taylor, c’est moi qui les ai trouvées.
-D’accord. L’homme est toujours au bloc opératoire, je ne peux rien vous dire de plus sur lui. Et la femme s’est réveillée à son arrivée ici. Elle ne souffre d’aucune grave blessure, juste quelques contusions.
-Est-ce qu’il serait possible de la voir.
-Oui, suivez-moi, je vais vous montrer sa chambre.
-Merci. »
Ils traversèrent un long couloir et l’infirmière s’arrêta devant une porte avant de l’ouvrir.
« Je vais juste vous demander de ne pas rester trop longtemps. »
Ils pénétrèrent silencieusement dans la chambre, mais à la grande surprise de Danny, ils découvrirent un lit vide. Les draps à moitié défaits pendaient sur le coté et une perfusion traînait par terre. Soudain prise de panique, l’infirmière fit le tour de la chambre.
« Je ne comprends pas, elle devrait être là !
-Elle est peut être sortie pour avoir des nouvelles de son mari ou de sa fille ?
-Elle n’aurait pas arraché sa perfusion. Et puis, elle n’était pas vraiment en état, avec tous les calmants que nous lui avons donnés.
-D’accord, calmez-vous, et essayez de savoir si certains de vos collègues l’ont aperçut ! »
Un peu étonnée par le calme apparent du jeune homme, l’infirmière acquiesça et partit. Danny sortit son portable et composa le numéro de son patron.
« Malone ?
-Allô, Jack, c’est Danny. Excuse-moi de te déranger.
-Danny ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
-Je crois qu’on a une nouvelle affaire. Est-ce que tu pourrais me rejoindre à l’hôpital Kennedy ?
-Mm, je serai là dans un quart d’heure. »
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Super !! je veux une suite le plus vite possible !!!
Keancy- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 186
Age : 35
Date d'inscription : 11/04/2006
larissa- Agent spécial
- Nombre de messages : 1169
Age : 36
Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
La suite la suite la suittttttttttttttttttttttteeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuhhhhhhhh!!!
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
La suite la suite.
ludi- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 483
Age : 51
Localisation : Bureau du FBI à Quantico (76)
Date d'inscription : 15/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Chapitre 3 : Une nouvelle enquête.
Jack parcoura les couloirs de l’hôpital à la recherche de son collègue qu’il trouva assis sur un lit à coté d’une petite fille. Intrigué, il les regarda quelques instants, laissant à Danny le temps de finir ce qu’il était en train de faire. Le jeune agent avait toujours été doué avec les enfants, les mettant rapidement en confiance.
Au bout d’un moment, Jack frappa doucement à la vitre de la chambre et Danny leva les yeux vers lui, lui faisant savoir qu’il l’avait vu. Puis il reporta son attention vers la petite fille. Il lui parla en lui souriant amicalement et sortit de la chambre.
« Alors, que se passe t-il ?
-Je faisais un tour en voiture en dehors de la ville, et je suis arrivé par hasard sur les lieux d’un accident.
-Un accident ?
-Oui, une voiture dans le fossé. A bord, il y avait trois personnes : Mélissa, la petite fille qui est là, et ses parent. Ils étaient plutôt en mauvais état. Mais Mélissa n’a rien, elle est juste choquée. Les ambulanciers n’avaient pas la place de l’emmener avec eux, donc je l’ai amenée moi-même ici. J’ai voulu prendre des nouvelles des parents et une infirmière m’a dit que la mère s’était réveillée. En allant dans sa chambre, on s’est aperçut qu’elle avait disparu. L’infirmière est catégorique : elle n’avait pas la force de partir seul à cause des calmants qu’elle a reçus.
-D’accord. Où est le père ?
-Il est encore au bloc.
-Est-ce que tu as demandé à d’autres infirmières si on l’avait vu ?
-Pas encore, je voulais voir la petite avant. Je lui avais promis que je repasserai la voir.
-Tu as bien fait de m’appeler. Je vais prévenir les autres et Van Doran.
-Je vais aller me renseigner sur cette famille. »
Danny laissa Jack et s’approcha de l’accueil où on pourrait sûrement lui dire le nom de famille des victimes. Un jeune infirmier lui tendit un sachet en plastique transparent dans lequel avait été placé un portefeuille en cuire, celui du père. Il remercia l’infirmier et retourna près de Jack qui demandait à Martin de retourner au bureau. Il raccrocha et observa le sachet en plastique que lui tendait son jeune collègue.
« C’est le portefeuille du père, les médecins l’ont récupéré avec le reste de ses affaires avant qu’il n’aille se faire opérer. J’ai aussi demandé à ce qu’on me prévienne dés qu’il sortira du bloc.
-Bien on va aller faire un saut dans la chambre où était sensée se reposer la mère et après on va au bureau où les autres vont nous attendre.
-Je voudrais aussi repasser voir Melissa avant qu’on parte.
-Bien sûr. »
Une heure plus tard, Danny et Jack rejoignaient leurs collègues au bureau.
« Jack ! Pourquoi est-ce que tu nous a fait revenir ?
-Nous avons une nouvelle affaire.
-Déjà ! Mais nous avons à peine d’en boucler une ! Van Doran n’aurait pas pût la confier à une autre équipe ?
-C’est un peu particulier, je vais vous expliquer. »
Jack exposa la situation à ces collègues qui l’écoutèrent attentivement sans l’interrompre pendant que Danny revivait la scène dans sa tête.
« Martin, je veux que tu appelles le labo pour qu’une enquête s’occupe de la voiture. L’accident n’est peut être pas sans rapport avec la disparition de cette femme. Les autres, vous commencez à chercher des infos sur cette famille. On ne sait pratiquement rien d’elle. Moi, je vais aller voir Van Doran. Prochain briefing dans une heure. Au travail tout le monde ! »
Jack parcoura les couloirs de l’hôpital à la recherche de son collègue qu’il trouva assis sur un lit à coté d’une petite fille. Intrigué, il les regarda quelques instants, laissant à Danny le temps de finir ce qu’il était en train de faire. Le jeune agent avait toujours été doué avec les enfants, les mettant rapidement en confiance.
Au bout d’un moment, Jack frappa doucement à la vitre de la chambre et Danny leva les yeux vers lui, lui faisant savoir qu’il l’avait vu. Puis il reporta son attention vers la petite fille. Il lui parla en lui souriant amicalement et sortit de la chambre.
« Alors, que se passe t-il ?
-Je faisais un tour en voiture en dehors de la ville, et je suis arrivé par hasard sur les lieux d’un accident.
-Un accident ?
-Oui, une voiture dans le fossé. A bord, il y avait trois personnes : Mélissa, la petite fille qui est là, et ses parent. Ils étaient plutôt en mauvais état. Mais Mélissa n’a rien, elle est juste choquée. Les ambulanciers n’avaient pas la place de l’emmener avec eux, donc je l’ai amenée moi-même ici. J’ai voulu prendre des nouvelles des parents et une infirmière m’a dit que la mère s’était réveillée. En allant dans sa chambre, on s’est aperçut qu’elle avait disparu. L’infirmière est catégorique : elle n’avait pas la force de partir seul à cause des calmants qu’elle a reçus.
-D’accord. Où est le père ?
-Il est encore au bloc.
-Est-ce que tu as demandé à d’autres infirmières si on l’avait vu ?
-Pas encore, je voulais voir la petite avant. Je lui avais promis que je repasserai la voir.
-Tu as bien fait de m’appeler. Je vais prévenir les autres et Van Doran.
-Je vais aller me renseigner sur cette famille. »
Danny laissa Jack et s’approcha de l’accueil où on pourrait sûrement lui dire le nom de famille des victimes. Un jeune infirmier lui tendit un sachet en plastique transparent dans lequel avait été placé un portefeuille en cuire, celui du père. Il remercia l’infirmier et retourna près de Jack qui demandait à Martin de retourner au bureau. Il raccrocha et observa le sachet en plastique que lui tendait son jeune collègue.
« C’est le portefeuille du père, les médecins l’ont récupéré avec le reste de ses affaires avant qu’il n’aille se faire opérer. J’ai aussi demandé à ce qu’on me prévienne dés qu’il sortira du bloc.
-Bien on va aller faire un saut dans la chambre où était sensée se reposer la mère et après on va au bureau où les autres vont nous attendre.
-Je voudrais aussi repasser voir Melissa avant qu’on parte.
-Bien sûr. »
Une heure plus tard, Danny et Jack rejoignaient leurs collègues au bureau.
« Jack ! Pourquoi est-ce que tu nous a fait revenir ?
-Nous avons une nouvelle affaire.
-Déjà ! Mais nous avons à peine d’en boucler une ! Van Doran n’aurait pas pût la confier à une autre équipe ?
-C’est un peu particulier, je vais vous expliquer. »
Jack exposa la situation à ces collègues qui l’écoutèrent attentivement sans l’interrompre pendant que Danny revivait la scène dans sa tête.
« Martin, je veux que tu appelles le labo pour qu’une enquête s’occupe de la voiture. L’accident n’est peut être pas sans rapport avec la disparition de cette femme. Les autres, vous commencez à chercher des infos sur cette famille. On ne sait pratiquement rien d’elle. Moi, je vais aller voir Van Doran. Prochain briefing dans une heure. Au travail tout le monde ! »
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Super !!! J'attend la suite avec impatience !!!
Keancy- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 186
Age : 35
Date d'inscription : 11/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Chapitre 4 : Premières informations et premiers doutes.
« Très bien, écoutez tous ! »
Les quatre agents tournèrent simultanément la tête vers leur patron qui venait de réapparaître.
« Van Doran nous a donné son accord pour cette affaire. A partir de maintenant, nous enquêtons officiellement. Et de votre coté ? Qu’avez-vous trouvé ?
-Patrick et Sarah Iggins sont mariés depuis six ans, commença Sam. Ils n’ont qu’un enfant, Melissa, âgée de huit ans.
-En réalité, intervînt Vivian, Sarah est bien sa mère, mais Patrick n’a aucun lien biologique avec Melissa. Mais il l’a adopté juste après leur mariage.
-On sait qui est son père biologique ?
-Non, je cherche encore.
-Où en est-on avec la voiture ?
-Elle vient d’être remorquée jusqu’au labo. Les scientifiques nous enverrons dés que possible ce qu’ils ont trouvé.
-Bien, Danny ? Qu’est-ce que tu as trouvé ?
-Pas grand-chose. Ca a l’air d’être à première vue une famille tout ce qu’il y a de plus normal. Coté financier, ils s’en sortent plutôt bien avec deux revenus. Sarah est professeur dans une petite école de quartier et Patrick vend des assurances. Ca leur a permis d’acheter un petit appartement dans le West Side il y a trois ans.
-Sam et Vivian, vous allez y faire un tour. Danny je veux que tu retournes à l’hôpital voir Melissa. J’aimerais avoir sa version de l’accident. Martin, tu me cherches l’identité du père biologique de Melissa. Moi, je vais aller rencontrer les collègues de Madame Iggins. »
« Merci, vous pouvez nous laisser ! »
Après avoir ouvert la porte à Sam et à Vivian, le gardien de l’immeuble repartit en haussant les épaules. Les deux agents pénétrèrent dans le petit appartement des Iggins et refermèrent la porte derrière eux. Vivian feuilleta rapidement une pile de courrier posé sur une petite table près de la porte d’entrée mais n’y trouva rien de significatif.
Sam, elle, faisait le tour du salon. Elle s’arrêta devant quelques photos encadrées et accrochées au mur. Elles représentaient tourtes les trois membres de la famille serrés les uns contre les autres et souriants.
Reprenant son inspection, la jeune femme s’approcha d’un bureau recouvert de dossiers, de livres et de stylos. Elle ouvrit un des tiroirs qui ne contenait que des feuilles blanches et des enveloppes vides. Elle voulut ouvrir un autre tiroir mais il lui résista. Il était fermé à clé. Elle balaya le bureau et la pièce du regard mais ne trouva aucune clé susceptible de correspondre à la serrure du tiroir.
« Tu as trouvé quelque chose ? lui demanda sa collègue.
-Je ne sais pas. Ce tiroir est fermé à clé, mais je ne trouve pas la clé qui l’ouvre.
-Continuons de fouiller l’appartement, peut être que nous la trouverons. »
Jack laissa échapper un petit sourire en apercevant rapidement les peintures d’enfant qui ornaient les murs de cette école. Il traversa un couloir et s’arrêta devant une classe vide. Une jeune femme penchée sur des cahiers releva la tête à l’arrivée de Jack.
« Agent Malone ?
-Oui, je vous remercie de m’avoir attendu. Je sais qu’il est tard.
-Ce n’est pas grave, vous disiez que c’était important !
-J’aimerais que vous me parliez u peu de Madame Iggins.
-Sarah ? Il lui est arrivé quelque chose ?
-Elle a eu un accident de voiture avec sa famille, et elle a disparu à l’hôpital.
-Quoi ?! Quand est-ce que ça s’est produit ? Je l’ai vu cet après midi !
-C’est arrivé en début de soirée. Comment était-elle la dernière fois que vous l’avez vu ?
-Un peu à cran, mais j’ai supposé que c’était à cause du travail, elle est débordée en ce moment.
-Vous ne lui avez pas demandé ce qui la mettait dans cet état.
-Je n’ai pas eu le temps. Vous savez avec les préparatifs de la fête de fin d’année…
-Je vois. Que pouvez me dire au sujet du père de Melissa ?
-Patrick ? C’est un très bon mari et père. J’avoue que j’envie un peu cette famille parfois.
-Je ne parlais pas de monsieur Iggins.
-Que voulez-vous dire ? Patrick n’est pas le père de Melissa ?
-Vous l’ignoriez ?
-Bien sûr que oui !
-Pourtant vous sembliez très liées vous et Sarah, pourquoi vous l’a-t-elle caché ?
-Je l’ignore. Vous savez parfois on veut laisser le passé derrière soi ! »
« Très bien, écoutez tous ! »
Les quatre agents tournèrent simultanément la tête vers leur patron qui venait de réapparaître.
« Van Doran nous a donné son accord pour cette affaire. A partir de maintenant, nous enquêtons officiellement. Et de votre coté ? Qu’avez-vous trouvé ?
-Patrick et Sarah Iggins sont mariés depuis six ans, commença Sam. Ils n’ont qu’un enfant, Melissa, âgée de huit ans.
-En réalité, intervînt Vivian, Sarah est bien sa mère, mais Patrick n’a aucun lien biologique avec Melissa. Mais il l’a adopté juste après leur mariage.
-On sait qui est son père biologique ?
-Non, je cherche encore.
-Où en est-on avec la voiture ?
-Elle vient d’être remorquée jusqu’au labo. Les scientifiques nous enverrons dés que possible ce qu’ils ont trouvé.
-Bien, Danny ? Qu’est-ce que tu as trouvé ?
-Pas grand-chose. Ca a l’air d’être à première vue une famille tout ce qu’il y a de plus normal. Coté financier, ils s’en sortent plutôt bien avec deux revenus. Sarah est professeur dans une petite école de quartier et Patrick vend des assurances. Ca leur a permis d’acheter un petit appartement dans le West Side il y a trois ans.
-Sam et Vivian, vous allez y faire un tour. Danny je veux que tu retournes à l’hôpital voir Melissa. J’aimerais avoir sa version de l’accident. Martin, tu me cherches l’identité du père biologique de Melissa. Moi, je vais aller rencontrer les collègues de Madame Iggins. »
« Merci, vous pouvez nous laisser ! »
Après avoir ouvert la porte à Sam et à Vivian, le gardien de l’immeuble repartit en haussant les épaules. Les deux agents pénétrèrent dans le petit appartement des Iggins et refermèrent la porte derrière eux. Vivian feuilleta rapidement une pile de courrier posé sur une petite table près de la porte d’entrée mais n’y trouva rien de significatif.
Sam, elle, faisait le tour du salon. Elle s’arrêta devant quelques photos encadrées et accrochées au mur. Elles représentaient tourtes les trois membres de la famille serrés les uns contre les autres et souriants.
Reprenant son inspection, la jeune femme s’approcha d’un bureau recouvert de dossiers, de livres et de stylos. Elle ouvrit un des tiroirs qui ne contenait que des feuilles blanches et des enveloppes vides. Elle voulut ouvrir un autre tiroir mais il lui résista. Il était fermé à clé. Elle balaya le bureau et la pièce du regard mais ne trouva aucune clé susceptible de correspondre à la serrure du tiroir.
« Tu as trouvé quelque chose ? lui demanda sa collègue.
-Je ne sais pas. Ce tiroir est fermé à clé, mais je ne trouve pas la clé qui l’ouvre.
-Continuons de fouiller l’appartement, peut être que nous la trouverons. »
Jack laissa échapper un petit sourire en apercevant rapidement les peintures d’enfant qui ornaient les murs de cette école. Il traversa un couloir et s’arrêta devant une classe vide. Une jeune femme penchée sur des cahiers releva la tête à l’arrivée de Jack.
« Agent Malone ?
-Oui, je vous remercie de m’avoir attendu. Je sais qu’il est tard.
-Ce n’est pas grave, vous disiez que c’était important !
-J’aimerais que vous me parliez u peu de Madame Iggins.
-Sarah ? Il lui est arrivé quelque chose ?
-Elle a eu un accident de voiture avec sa famille, et elle a disparu à l’hôpital.
-Quoi ?! Quand est-ce que ça s’est produit ? Je l’ai vu cet après midi !
-C’est arrivé en début de soirée. Comment était-elle la dernière fois que vous l’avez vu ?
-Un peu à cran, mais j’ai supposé que c’était à cause du travail, elle est débordée en ce moment.
-Vous ne lui avez pas demandé ce qui la mettait dans cet état.
-Je n’ai pas eu le temps. Vous savez avec les préparatifs de la fête de fin d’année…
-Je vois. Que pouvez me dire au sujet du père de Melissa ?
-Patrick ? C’est un très bon mari et père. J’avoue que j’envie un peu cette famille parfois.
-Je ne parlais pas de monsieur Iggins.
-Que voulez-vous dire ? Patrick n’est pas le père de Melissa ?
-Vous l’ignoriez ?
-Bien sûr que oui !
-Pourtant vous sembliez très liées vous et Sarah, pourquoi vous l’a-t-elle caché ?
-Je l’ignore. Vous savez parfois on veut laisser le passé derrière soi ! »
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
La suite et décidément tu écris vraiment très bien
( c'est pas comme moi lol !!)
( c'est pas comme moi lol !!)
milaya- Enquêtes internes
- Nombre de messages : 2111
Age : 48
Localisation : le mans
Date d'inscription : 21/01/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
milaya a écrit:La suite et décidément tu écris vraiment très bien
( c'est pas comme moi lol !!)
c'est très gentil mais je trouve que tu écris bien! J'ai d'ailleurs hâte de lire la suite de ta fic
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Super, j'adore !!!
Keancy- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 186
Age : 35
Date d'inscription : 11/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
MerciScrattounette a écrit:milaya a écrit:La suite et décidément tu écris vraiment très bien
( c'est pas comme moi lol !!)
c'est très gentil mais je trouve que tu écris bien! J'ai d'ailleurs hâte de lire la suite de ta fic
milaya- Enquêtes internes
- Nombre de messages : 2111
Age : 48
Localisation : le mans
Date d'inscription : 21/01/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Oui c'est vrai que tu écris très bien, on voudrait pouvoir faire pareil! lol, continue comme ça .
Nanouille- Agent spécial
- Nombre de messages : 1162
Date d'inscription : 05/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
merci, merci c'est très gentil tout ça!
Chapitre 5 :
Danny détestait les hôpitaux. Ils lui rappelaient trop de mauvais souvenirs qu’il s’efforçait pourtant d’oublier à chaque instant.
« Agent Taylor ?
-Oui.
-Docteur Johnson. Je suis le médecin de Melissa. On m’a dit que vous vouliez me parler.
-Oui, comment va-t-elle ?
-Suivez-moi ! »
Le médecin conduisit Danny à travers plusieurs couloirs jusqu’à une vitre. De l’autre coté il put voir la Melissa qui semblait dormir allongée sur un lit d’hôpital.
« Nous avons été obligé de lui donner des calmants. Depuis votre départ tout à l’heure, elle est très agitée. Elle a refusé de se nourrir et elle n’a pas prononcé un mot. Je me doute que vous voudriez lui parler, mais il est tard et elle a enfin réussi à s’endormir.
-Je comprends. Voici ma carte. Si elle dit quelque chose, s’il vous plait appelez-moi ! Je repasserai demain matin. »
Danny sentit une petite main froide se poser sur la sienne. Il baissa la tête et aperçut avec étonnement Melissa, debout à coté de lui, habillée en pyjama d’hôpital et pieds nus.
« Melissa ?
-Il faut dormir, Melissa », dit le médecin en se mettant à sa hauteur.
Mais au lieu de lui faire confiance, elle recula un peu et serra la main de Danny. Le médecin se releva et sourit à Danny.
« Je crois qu’elle vous fait confiance. Est-ce que je peux vous demander de la ramener dans sa chambre ?
-Bien sûr.
-Ne restez pas trop longtemps avec elle, s’il vous plait, elle a besoin de se reposer.
- D’accord. »
Au même moment, Martin recevait un coup de téléphone de l’équipe scientifique qui devait examiner la voiture accidentée des Iggins.
« Nous avons trouvé des traces de peinture rouge sur la voiture. Donc soit ils vont vraiment eu un accident avec une autre voiture rouge qui a ensuite pris la fuite, soit…
-quelqu’un les a aidés à sortir de la route.
-Exactement.
-D’accord, merci. Tenez-moi au courant si vous trouvez autre chose.
-Qu’est-ce qu’il se passe ? »
Danny venait d’arriver derrière lui et avait attendu que Martin raccroche son téléphone pour se montrer.
« C’était le labo. Ils ont trouvé des traces de peinture rouge appartenant à un autre véhicule sur la voiture des Iggins. Et toi, tu as appris quelque chose avec Melissa ?
-Non, elle est encore sous le choc. Elle m’a juste dit qu’elle n’avait rien vu de l’accident parce qu’elle dormait au moment où ça s’est produit.
-Et monsieur Iggins, est-ce qu’on a des nouvelles de lui ?
-Il est sortit du bloc, mais il ne nous apprendra rien pour le moment, il est dans le coma.
Chapitre 5 :
Danny détestait les hôpitaux. Ils lui rappelaient trop de mauvais souvenirs qu’il s’efforçait pourtant d’oublier à chaque instant.
« Agent Taylor ?
-Oui.
-Docteur Johnson. Je suis le médecin de Melissa. On m’a dit que vous vouliez me parler.
-Oui, comment va-t-elle ?
-Suivez-moi ! »
Le médecin conduisit Danny à travers plusieurs couloirs jusqu’à une vitre. De l’autre coté il put voir la Melissa qui semblait dormir allongée sur un lit d’hôpital.
« Nous avons été obligé de lui donner des calmants. Depuis votre départ tout à l’heure, elle est très agitée. Elle a refusé de se nourrir et elle n’a pas prononcé un mot. Je me doute que vous voudriez lui parler, mais il est tard et elle a enfin réussi à s’endormir.
-Je comprends. Voici ma carte. Si elle dit quelque chose, s’il vous plait appelez-moi ! Je repasserai demain matin. »
Danny sentit une petite main froide se poser sur la sienne. Il baissa la tête et aperçut avec étonnement Melissa, debout à coté de lui, habillée en pyjama d’hôpital et pieds nus.
« Melissa ?
-Il faut dormir, Melissa », dit le médecin en se mettant à sa hauteur.
Mais au lieu de lui faire confiance, elle recula un peu et serra la main de Danny. Le médecin se releva et sourit à Danny.
« Je crois qu’elle vous fait confiance. Est-ce que je peux vous demander de la ramener dans sa chambre ?
-Bien sûr.
-Ne restez pas trop longtemps avec elle, s’il vous plait, elle a besoin de se reposer.
- D’accord. »
Au même moment, Martin recevait un coup de téléphone de l’équipe scientifique qui devait examiner la voiture accidentée des Iggins.
« Nous avons trouvé des traces de peinture rouge sur la voiture. Donc soit ils vont vraiment eu un accident avec une autre voiture rouge qui a ensuite pris la fuite, soit…
-quelqu’un les a aidés à sortir de la route.
-Exactement.
-D’accord, merci. Tenez-moi au courant si vous trouvez autre chose.
-Qu’est-ce qu’il se passe ? »
Danny venait d’arriver derrière lui et avait attendu que Martin raccroche son téléphone pour se montrer.
« C’était le labo. Ils ont trouvé des traces de peinture rouge appartenant à un autre véhicule sur la voiture des Iggins. Et toi, tu as appris quelque chose avec Melissa ?
-Non, elle est encore sous le choc. Elle m’a juste dit qu’elle n’avait rien vu de l’accident parce qu’elle dormait au moment où ça s’est produit.
-Et monsieur Iggins, est-ce qu’on a des nouvelles de lui ?
-Il est sortit du bloc, mais il ne nous apprendra rien pour le moment, il est dans le coma.
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
La SUITE!!! Ah ce Danny, un amour avec les pitits n'enfants
LA SUITE!!!
LA SUITE!!!
jabamiah- Agent spécial
- Nombre de messages : 1520
Age : 37
Localisation : en los brazos de enrique! RRRrrr!!
Date d'inscription : 27/03/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
c'est trop beau, adorable
continue comme ça
continue comme ça
larissa- Agent spécial
- Nombre de messages : 1169
Age : 36
Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Chapitre 6 :
La journée avait vraiment été très longue, pensait Jack en regardant sa montre. Il se frotta les yeux et soupira. Il savait qu’ils n’avanceraient pas davantage pour l’instant. Ils avaient tous besoin d’aller se reposer pour s’éclaircir les idées. Il sortit de son bureau et s’avança vers son équipe.
« Ca va aller pour ce soir. Il est déjà tard, rentrez chez vous et reposez vous. Nous reprendrons les recherches demain matin. »
Ses collègues acquiescèrent en silence pendant que lui-même retournait dans son bureau pour prendre son manteau. Il s’attarda sur la photo de ces deux filles en repensant au cadavre mutilé du jeune garçon qu’ils avaient retrouvé le jour même. Après de telles affaires, il se demandait toujours comment il réagirait si une tragédie comme celle-là touchait une de ses propres filles. Il reposa le cadre de la photo sur son bureau et enfila son manteau. Il poussa la porte de son bureau et commença à arpenter le couloir vers l’ascenseur. Il pensait que tous ses hommes étaient déjà partis mais en passant devant l’open space il trouva Danny encore assis à son bureau en train de pianoter à son ordinateur.
« Qu’est-ce que tu fais encore là ? Lui demanda t-il.
-Je voulais juste vérifier un détail.
-Ca peut attendre demain, non ?
-Je n’en ai que pour quelques minutes, après je rentre chez moi.
-D’accord, à demain. »
Le lendemain matin, Martin croyait bien être le premier arrivé au travail, mais il ne fut guère étonné d’y voir Danny déjà au travail.
« Salut ! Comment fais-tu pour arriver si tôt le matin ?
-Secret d’état !
-Vu ta tête, je dirais plutôt que tu n’as pas beaucoup dormi, je me trompe ?
-Non, c’est vrai que j’ai eu beaucoup de mal à fermer l’œil cette nuit.
-Tu veux en parler ?
-Non, mais merci. Par contre, je pense avoir trouvé qui est le père biologique de Melissa.
-C’est vrai ?
-Je jetais un coup d’œil dans les papiers que Vivian et Sam ont trouvés cachés dans un tiroir fermé à clé chez les Iggins. Il y a parmi eux des documents qui remontent à plus de sept ans pour certains. Apparemment, madame Iggins recevait tous les mois une certaine somme d’argent, toujours la même.
-Une pension ?
-C’est ce à quoi je pensais. Mais tout c’est arrêté il y a six ans, comme par hasard le mois précis où Sarah a épousé Patrick.
-Attends une minute ! »
Martin alluma son ordinateur et pianota quelques secondes sur le clavier. Impatient, Danny quitta son bureau et s’approcha de son collègue.
« Voilà, j’ai trouvé ce que je cherchais. Madame Iggins s’est marié une première fois avec un certain Léon White il y a dix ans tout juste.
-L’ex-mari… C’est dingue, pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ?!
-Nous étions sûrement trop fatigués hier… Ils ont divorcé peu de temps après la naissance de Melissa. Et je paris que c’est sa fille.
-Il faut le retrouver.
-C’est là que ça se complique : pas d’adresse connue. »
La journée avait vraiment été très longue, pensait Jack en regardant sa montre. Il se frotta les yeux et soupira. Il savait qu’ils n’avanceraient pas davantage pour l’instant. Ils avaient tous besoin d’aller se reposer pour s’éclaircir les idées. Il sortit de son bureau et s’avança vers son équipe.
« Ca va aller pour ce soir. Il est déjà tard, rentrez chez vous et reposez vous. Nous reprendrons les recherches demain matin. »
Ses collègues acquiescèrent en silence pendant que lui-même retournait dans son bureau pour prendre son manteau. Il s’attarda sur la photo de ces deux filles en repensant au cadavre mutilé du jeune garçon qu’ils avaient retrouvé le jour même. Après de telles affaires, il se demandait toujours comment il réagirait si une tragédie comme celle-là touchait une de ses propres filles. Il reposa le cadre de la photo sur son bureau et enfila son manteau. Il poussa la porte de son bureau et commença à arpenter le couloir vers l’ascenseur. Il pensait que tous ses hommes étaient déjà partis mais en passant devant l’open space il trouva Danny encore assis à son bureau en train de pianoter à son ordinateur.
« Qu’est-ce que tu fais encore là ? Lui demanda t-il.
-Je voulais juste vérifier un détail.
-Ca peut attendre demain, non ?
-Je n’en ai que pour quelques minutes, après je rentre chez moi.
-D’accord, à demain. »
Le lendemain matin, Martin croyait bien être le premier arrivé au travail, mais il ne fut guère étonné d’y voir Danny déjà au travail.
« Salut ! Comment fais-tu pour arriver si tôt le matin ?
-Secret d’état !
-Vu ta tête, je dirais plutôt que tu n’as pas beaucoup dormi, je me trompe ?
-Non, c’est vrai que j’ai eu beaucoup de mal à fermer l’œil cette nuit.
-Tu veux en parler ?
-Non, mais merci. Par contre, je pense avoir trouvé qui est le père biologique de Melissa.
-C’est vrai ?
-Je jetais un coup d’œil dans les papiers que Vivian et Sam ont trouvés cachés dans un tiroir fermé à clé chez les Iggins. Il y a parmi eux des documents qui remontent à plus de sept ans pour certains. Apparemment, madame Iggins recevait tous les mois une certaine somme d’argent, toujours la même.
-Une pension ?
-C’est ce à quoi je pensais. Mais tout c’est arrêté il y a six ans, comme par hasard le mois précis où Sarah a épousé Patrick.
-Attends une minute ! »
Martin alluma son ordinateur et pianota quelques secondes sur le clavier. Impatient, Danny quitta son bureau et s’approcha de son collègue.
« Voilà, j’ai trouvé ce que je cherchais. Madame Iggins s’est marié une première fois avec un certain Léon White il y a dix ans tout juste.
-L’ex-mari… C’est dingue, pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ?!
-Nous étions sûrement trop fatigués hier… Ils ont divorcé peu de temps après la naissance de Melissa. Et je paris que c’est sa fille.
-Il faut le retrouver.
-C’est là que ça se complique : pas d’adresse connue. »
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour l'amour d'une mère. (complète)
Chapitre 7:
« Jack ? J’ai peut être quelque chose !lança Vivian à son patron.
-Vas-y je t’écoute !
-J’ai découvert que Léo White avait une sœur. Elle habite ici même, à New York.
-Intéressant, elle pourras peut être nous dire quelque chose ! Prend Danny avec toi et allez l’interroger. Ensuite, vous me retrouverez à l’hôpital. Patrick Iggins vient de sortir du coma.
-D’accord. »
Vivian conduisait en silence, mais elle jetait de temps en temps un coup d’œil à son collègue qui avait l’ai exténué.
« Il y a quelque chose que je ne comprends pas, lâcha t-il brusquement mais d’une voix lointaine. Si c’est bien White qui est à l’origine de l’accident puis de la disparition de son ex-femme…
-… ce dont nous ne sommes pas sûrs pour l’instant. Ce n’est qu’une hypothèse.
-Oui, mais c’est la seule que nous ayons… Bref, si c’est lui, pourquoi a-t-il risqué la vie de sa fille ? Melissa aurait pu être blessée dans l’accident.
-C’est juste. Nous lui poserons la question quand nous l’aurons retrouvé… Tiens regarde, nous y sommes. »
Danny sortit le premier de leur véhicule et observa l’immeuble qui se dressait devant lui. C’était un vieux bâtiment des années soixante ou soixante-dix, comme il en existait beaucoup dans cette partie de la ville. Il s’apprêtait à traverser la rue avec sa collègue lorsque son regard tomba sur une voiture rouge. Repensant aux traces de peinture de la même couleur retrouvée sur la carcasse de la voiture des Iggins, il la montra discrètement à Vivian et en fit le tour. Il aperçut de nombreuses rayures sur l’aile droite et haussa un sourcil.
« Je paris que c’est la voiture de Léon White…
-Ou de sa sœur… Allons-y ! »
Au même moment et à quelques mètres de là, Léon observait l’homme qui faisait le tour de la voiture de sa sœur en pestant. Il fallait qu’il trouve rapidement une solution. Il sentit une main se poser sur épaule.
« Qu’est-ce qu’il se passe, Léon ?
-Des flics, ils m’ont retrouvé !
-Quoi ?!
-Calme toi ! Je vais m’en occuper, dit-il sans quitter Danny et Vivian des yeux.
-Qu’est-ce que tu vas faire ? Léon tu devrais te rendre, dire que ce n’était qu’un accident !
-Si seulement c’était aussi simple…
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Qu’est-ce que tu as fait ?
-T’occupes ! Tu vas faire exactement ce que je vais te dire !
-Pourquoi ?
-Parce que je suis ton frère, parce que c’est ta voiture qui a été impliquée dans l’accident, et parce que je te le dis.
-D’accord. »
Léon vit les deux agents quitter sa voiture et se diriger vers l’immeuble. Il n’avait plus beaucoup de temps. Il se tourna vers sa sœur en sortant une arme qu’il avait jusqu’à présent tenu cachée dans la ceinture de son pantalon sous sa veste.
« Qu’est-ce que c’est que ça ?
-T’inquiètes pas je te dis. Je ne vais pas vraiment m’en servir, enfin j’espère.
-Léon ! Tu me fais peur ! »
« Jack ? J’ai peut être quelque chose !lança Vivian à son patron.
-Vas-y je t’écoute !
-J’ai découvert que Léo White avait une sœur. Elle habite ici même, à New York.
-Intéressant, elle pourras peut être nous dire quelque chose ! Prend Danny avec toi et allez l’interroger. Ensuite, vous me retrouverez à l’hôpital. Patrick Iggins vient de sortir du coma.
-D’accord. »
Vivian conduisait en silence, mais elle jetait de temps en temps un coup d’œil à son collègue qui avait l’ai exténué.
« Il y a quelque chose que je ne comprends pas, lâcha t-il brusquement mais d’une voix lointaine. Si c’est bien White qui est à l’origine de l’accident puis de la disparition de son ex-femme…
-… ce dont nous ne sommes pas sûrs pour l’instant. Ce n’est qu’une hypothèse.
-Oui, mais c’est la seule que nous ayons… Bref, si c’est lui, pourquoi a-t-il risqué la vie de sa fille ? Melissa aurait pu être blessée dans l’accident.
-C’est juste. Nous lui poserons la question quand nous l’aurons retrouvé… Tiens regarde, nous y sommes. »
Danny sortit le premier de leur véhicule et observa l’immeuble qui se dressait devant lui. C’était un vieux bâtiment des années soixante ou soixante-dix, comme il en existait beaucoup dans cette partie de la ville. Il s’apprêtait à traverser la rue avec sa collègue lorsque son regard tomba sur une voiture rouge. Repensant aux traces de peinture de la même couleur retrouvée sur la carcasse de la voiture des Iggins, il la montra discrètement à Vivian et en fit le tour. Il aperçut de nombreuses rayures sur l’aile droite et haussa un sourcil.
« Je paris que c’est la voiture de Léon White…
-Ou de sa sœur… Allons-y ! »
Au même moment et à quelques mètres de là, Léon observait l’homme qui faisait le tour de la voiture de sa sœur en pestant. Il fallait qu’il trouve rapidement une solution. Il sentit une main se poser sur épaule.
« Qu’est-ce qu’il se passe, Léon ?
-Des flics, ils m’ont retrouvé !
-Quoi ?!
-Calme toi ! Je vais m’en occuper, dit-il sans quitter Danny et Vivian des yeux.
-Qu’est-ce que tu vas faire ? Léon tu devrais te rendre, dire que ce n’était qu’un accident !
-Si seulement c’était aussi simple…
-Qu’est-ce que tu veux dire ? Qu’est-ce que tu as fait ?
-T’occupes ! Tu vas faire exactement ce que je vais te dire !
-Pourquoi ?
-Parce que je suis ton frère, parce que c’est ta voiture qui a été impliquée dans l’accident, et parce que je te le dis.
-D’accord. »
Léon vit les deux agents quitter sa voiture et se diriger vers l’immeuble. Il n’avait plus beaucoup de temps. Il se tourna vers sa sœur en sortant une arme qu’il avait jusqu’à présent tenu cachée dans la ceinture de son pantalon sous sa veste.
« Qu’est-ce que c’est que ça ?
-T’inquiètes pas je te dis. Je ne vais pas vraiment m’en servir, enfin j’espère.
-Léon ! Tu me fais peur ! »
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Tous pour eux- Complète
» Pour le meilleur...(compléte)
» Un temps pour tout (complète)- R-
» Des mensonges pour la bonne cause... (complète)
» Pour les feedbacks ...
» Pour le meilleur...(compléte)
» Un temps pour tout (complète)- R-
» Des mensonges pour la bonne cause... (complète)
» Pour les feedbacks ...
FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Drama
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum