Pour le meilleur...(compléte)
+5
Jenny
manon
Scrattounette
Ptit Dem Taylor
inanoa
9 participants
FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Général
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Pour le meilleur...(compléte)
Voici ma nouvelle fic (qui est en fait toujours la suite des mes autres, mais j'ai du mal à me lasser de Claire... si c'est votre cas, dites le moi !)
En fait, elle ne devrait pas être trop longue, puisqu'il s'agit plus d'une transition vers la prochaine fic (et la dernière avec Claire !)
Mais j'espère qu'elle vous plaira !
_ Je me demandes bien pourquoi Danny nous a demandé de regarder le match ce soir…
_ Ordonné serait plus juste, rectifia Viviane en soupirant.
_ Ordonné, oui, reprit Sam. Perso, je ne raffole pas de base-ball…
_ Moi j’ai appris à m’y faire, continua Viviane. Avec mon fils et mon mari…
_ C’est quoi ton truc ?
_ Je ne sais pas si je peux avouer ça en présence d’hommes, murmura-t-elle avec un sourire à Jack et Martin qui coupaient les pizzas dans la cuisine.
Elles venaient tout juste d’être livrées.
_ Mais étant donné qu’ils n’entendent pas… En fait, je ne me concentre pas sur le jeu.
_ Et tu te concentres sur quoi ? demanda candidement Sam.
_ Sur les beaux joueurs !
Elles partirent toutes deux dans un rire franc.
_ Mesdames, intervint Jack en posant les plats sur la table basse du salon de Martin que Danny avait pratiquement supplié d’accepter d’accueillir tout le monde. Le repas est servi !
_ Tant mieux ! s’écria Viviane. Je meures de faim !
Ils étaient en train de servir quand la pause de jeu arriva.
_ Regardez, murmura Martin en engouffrant déjà sa deuxième part. On dirait qu’il y en a encore un qui va faire sa demande.
_ Oh non, s’écria Sam. Je trouve ça nullissime ! Mais où est donc le romantisme là dedans ? Non mais c’est vrai quoi, c’est impersonnel de faire défiler un message sur un écran géant…
_ Moi j’adore quand elles disent non, ricana Martin.
_ Eh ! Mais attendez… murmura Viviane.
Alors tous les regards se fixèrent sur l’écran où le nom de Claire venait d’apparaître. Et la caméra montra les deux tourtereaux assis dans les premiers rangs. La jeune femme était aussi stupéfaite que l’équipe derrière l’écran et elle porta ses mains à sa bouche quand Danny ouvrit une petite boite avec une splendide bague qui brilla à la lumière des projecteurs.
_ Tu souhaites toujours qu’elle dise non ? lança Jack avec un coup d’œil pour Martin, qui était peut-être le plus bouche-bée de tous.
Mais il n’eut pas à répondre car le stade entier explosa en applaudissements. Claire venait d’accepter d’épouse Danny, nous étions le 28 janvier, il était 22h.
En fait, elle ne devrait pas être trop longue, puisqu'il s'agit plus d'une transition vers la prochaine fic (et la dernière avec Claire !)
Mais j'espère qu'elle vous plaira !
_ Je me demandes bien pourquoi Danny nous a demandé de regarder le match ce soir…
_ Ordonné serait plus juste, rectifia Viviane en soupirant.
_ Ordonné, oui, reprit Sam. Perso, je ne raffole pas de base-ball…
_ Moi j’ai appris à m’y faire, continua Viviane. Avec mon fils et mon mari…
_ C’est quoi ton truc ?
_ Je ne sais pas si je peux avouer ça en présence d’hommes, murmura-t-elle avec un sourire à Jack et Martin qui coupaient les pizzas dans la cuisine.
Elles venaient tout juste d’être livrées.
_ Mais étant donné qu’ils n’entendent pas… En fait, je ne me concentre pas sur le jeu.
_ Et tu te concentres sur quoi ? demanda candidement Sam.
_ Sur les beaux joueurs !
Elles partirent toutes deux dans un rire franc.
_ Mesdames, intervint Jack en posant les plats sur la table basse du salon de Martin que Danny avait pratiquement supplié d’accepter d’accueillir tout le monde. Le repas est servi !
_ Tant mieux ! s’écria Viviane. Je meures de faim !
Ils étaient en train de servir quand la pause de jeu arriva.
_ Regardez, murmura Martin en engouffrant déjà sa deuxième part. On dirait qu’il y en a encore un qui va faire sa demande.
_ Oh non, s’écria Sam. Je trouve ça nullissime ! Mais où est donc le romantisme là dedans ? Non mais c’est vrai quoi, c’est impersonnel de faire défiler un message sur un écran géant…
_ Moi j’adore quand elles disent non, ricana Martin.
_ Eh ! Mais attendez… murmura Viviane.
Alors tous les regards se fixèrent sur l’écran où le nom de Claire venait d’apparaître. Et la caméra montra les deux tourtereaux assis dans les premiers rangs. La jeune femme était aussi stupéfaite que l’équipe derrière l’écran et elle porta ses mains à sa bouche quand Danny ouvrit une petite boite avec une splendide bague qui brilla à la lumière des projecteurs.
_ Tu souhaites toujours qu’elle dise non ? lança Jack avec un coup d’œil pour Martin, qui était peut-être le plus bouche-bée de tous.
Mais il n’eut pas à répondre car le stade entier explosa en applaudissements. Claire venait d’accepter d’épouse Danny, nous étions le 28 janvier, il était 22h.
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Claire n’en croyait pas ses yeux. Tout était trop beau. Certes, ce n’était pas la demande en mariage dont elle avait toujours rêvé, mais le message avait largement rattrapé ce détail.
« C’est sur le parking de ce stade que nous nous sommes embrassés pour la première fois, et c’est à l’intérieur, avec les étoiles pour témoins (et tous les gens présents et ceux devant leur télé), que je te demandes si tu accepterais de partager ta vie avec moi pour le restant de nos jours en m’épousant ? »
Danny lui aurait volontiers écrit un poème d’une dizaine de pages, mais le nombre de mots était limité alors il avait fait avec les moyens du bord. Sa décision était prise depuis deux semaines, et il avait saison l’occasion des billets pour le match qu’elles avait acheté pour lui faire la surprise, cela faisait un an jour pour jour qu’ils s’étaient rencontré. Il l’avait pris comme un signe. Il ne lui restait plus alors qu’à tout arranger… Et à se lancer ! Il n’avait pas vraiment été nerveux, il était certain qu’elle accepterait… Au début tout du moins, parce qu’à mesure que les heures s’égrenaient, sa certitude en faisait de même.
Mais elle avait dit « oui » et il était le plus heureux des hommes ce soir. Les félicitations plurent tandis qu’ils sortaient après la fin du match (où son équipe avait gagné de surcroît). Des dizaines d’inconnus vinrent leur donner l’accolade, juste parce qu’ils partageaient leur bonheur. Et Danny était rayonnant. Claire semblait un peu plus perdue, mais le sourire né au moment de donner sa réponse ne l’avait pas quitté depuis.
Arrivé à sa vieille voiture (son « bijou » selon Danny, la « poubelle » selon Claire), le couple stoppa quelques instants pour reprendre ses esprits et s’embrassa avec passion. Oui, ils étaient heureux. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés, tout allait magnifiquement bien entre eux. Ils venaient même de trouver un appartement pour vivre ensemble. Tout allait vite, certes, mais tout se faisait naturellement. Ils étaient sortis des crises, et le bonheur leur souriait, enfin.
La sonnerie de portable de Danny les coupa dans leur élan et Claire entendit tour à tour tout les membres de l’équipe les féliciter. Danny se mit à rire, en expliquant à sa fiancée (il adorait le dire, même mentalement) qu’il avait obligé ses amis à regarder le match chez Martin, quitte à les y enfermer et les attacher devant la télé (il avait menacé de le faire d’ailleurs, ne plaisantant qu’à moitié) ! Claire prit le téléphone et raccrocha au nez d’elle ne sut pas qui. Cette soirée était leur soirée, et il était temps d’en profiter pleinement !
« C’est sur le parking de ce stade que nous nous sommes embrassés pour la première fois, et c’est à l’intérieur, avec les étoiles pour témoins (et tous les gens présents et ceux devant leur télé), que je te demandes si tu accepterais de partager ta vie avec moi pour le restant de nos jours en m’épousant ? »
Danny lui aurait volontiers écrit un poème d’une dizaine de pages, mais le nombre de mots était limité alors il avait fait avec les moyens du bord. Sa décision était prise depuis deux semaines, et il avait saison l’occasion des billets pour le match qu’elles avait acheté pour lui faire la surprise, cela faisait un an jour pour jour qu’ils s’étaient rencontré. Il l’avait pris comme un signe. Il ne lui restait plus alors qu’à tout arranger… Et à se lancer ! Il n’avait pas vraiment été nerveux, il était certain qu’elle accepterait… Au début tout du moins, parce qu’à mesure que les heures s’égrenaient, sa certitude en faisait de même.
Mais elle avait dit « oui » et il était le plus heureux des hommes ce soir. Les félicitations plurent tandis qu’ils sortaient après la fin du match (où son équipe avait gagné de surcroît). Des dizaines d’inconnus vinrent leur donner l’accolade, juste parce qu’ils partageaient leur bonheur. Et Danny était rayonnant. Claire semblait un peu plus perdue, mais le sourire né au moment de donner sa réponse ne l’avait pas quitté depuis.
Arrivé à sa vieille voiture (son « bijou » selon Danny, la « poubelle » selon Claire), le couple stoppa quelques instants pour reprendre ses esprits et s’embrassa avec passion. Oui, ils étaient heureux. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés, tout allait magnifiquement bien entre eux. Ils venaient même de trouver un appartement pour vivre ensemble. Tout allait vite, certes, mais tout se faisait naturellement. Ils étaient sortis des crises, et le bonheur leur souriait, enfin.
La sonnerie de portable de Danny les coupa dans leur élan et Claire entendit tour à tour tout les membres de l’équipe les féliciter. Danny se mit à rire, en expliquant à sa fiancée (il adorait le dire, même mentalement) qu’il avait obligé ses amis à regarder le match chez Martin, quitte à les y enfermer et les attacher devant la télé (il avait menacé de le faire d’ailleurs, ne plaisantant qu’à moitié) ! Claire prit le téléphone et raccrocha au nez d’elle ne sut pas qui. Cette soirée était leur soirée, et il était temps d’en profiter pleinement !
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Une semaine plus tard.
_ Ne me dis pas que tu as oublié la muscade ? !
Danny soupira en reposant les assiettes. Ce branle-bas de combat là était le pire qu’il ait jamais connu (et dieu sait s’il en avait connu à Quantico !). D’un pas rapide, il se rendit dans la cuisine, devenue véritable champs de bataille depuis le début de l’après-midi, avec Claire en directrice des opérations un tantinet débordée, donc stressée… Et stressante ! Même pour un agent fédéral entraîné.
_ Elle est là, amour, montra-t-il en sortant un petit sachet du tas de courses qu’elle lui avait expressément ordonnée de faire dans la matinée.
_ Mouais, murmura-t-elle avant de se remettre au travail.
Et Danny l’observa quelques instants. Elle se pliait en quatre pour ce qui n’était sommes toute qu’une soirée entre amis, sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi tout devait être aussi parfait. Le plan d’action avait été soigneusement préparé et ils étaient dans les temps.
_ Vas-tu donc te calmer ? lança l’homme en se collent contre son dos, glissant déjà ses mains autour de sa tailler. Tu n’en fais pas un peu trop là ?
Il n’aurait jamais dû dire cela et comprit aussitôt son erreur, mais c’était trop tard.
_ Oh ! Excuses-moi ! Je pensais que nos fiançailles et la pendaison de crémaillère méritaient qu’on en fasse trop, mais j’ai dû…
Il la retourna manu-militari et l’embrassa. D’habitude, ça marchait presque pour tout, mais Claire était particulièrement tendue ce soir-là.
_ Ne commence pas, bougonna-t-elle en revenant à son gratin qui était presque prêt. Si tu ne veux pas m’aider, au moins ne me retardes pas !
Danny ferma les yeux en soupirant. Il devait faire preuve de beaucoup de self-contrôle pour ne pas répondre que c’était elle qui ne le laisser pas faire quoi que ce fut. Il tenta à nouveau de relativiser, grosse erreur !
_ Ecoutes, murmura-t-il en lui massant les épaules. Je suis certain que tout se passera bien et…
_ Je ne veux pas que tout se passes bien ! Je veux que tout soit parfait ! Il faut que cela soit parfait parce que…
Claire se retint juste à temps, mais la curiosité de Danny avait été piquée. Son instinct aussi. C’était trop tard…
_ Parce que ? demanda-t-il d’un ton qui se voulait détache.
Elle chercha longtemps son mensonge, si bien qu’il sut que s’en était un avant même qu’elle ne le dise.
_ Parce que je suis française, bredouilla-t-elle. C’est dans ma culture de bien recevoir et…
_ Non, coupa-t-il lentement en la forant à lui faire face. Non, ce n’est pas ça.
Elle lutta un moment, mais ils étaient deux à être têtus.
_ Claire ? interrogea-t-il sans la lâcher du regard.
Maintenir la pression jusqu’à ce qu’elle craque… Foutue formation du F.B.I. !
_ Quant tu m’as en mariage, murmura-t-elle en lui caressant la joue. Ca a été le plus beau jour de ma vie et je crois que je voudrais prolonger le conte de fée…
Elle l’embrassa avec tendresse. Mais ça ne marchait pas non plus avec lui, dommage !
_ Claire, soupira-t-il en lui prenant doucement le visage. Je sais que tu me mens là, et je n’ai pas besoin d’être un agent fédéral pour le voir.
Elle pesta intérieurement.
_ Dis-moi ce qui te préoccupes vraiment ? demanda-t-il, conscient que l’interrogatoire avançait. Pourquoi tu te mets toute cette pression ? Tout n’a pas à être parfait…
Et brusquement, sans qu’il ne le vit venir, elle se mit à pleurer. Décontenancé, Danny lui laissa un peu de temps.
_ Claire ? Dis moi ce qui ne va pas…
Elle prit une profonde inspiration.
_ Je… J’ai toujours été une solitaire dans ma vie, dit-elle en détournant ses yeux embués de larmes. Je ne sais pas ce que c’est que d’avoir des attaches et… J’ai accepté les tiennes en te disant oui…
Danny fronça les sourcils, craignant un instant qu’elle ne fasse marche arrière.
_ Je… J’ai peur, reprit-elle douloureusement. Parce que je ne sais pas comment on fait et… J’ai peur de tout gâcher… De ne pas savoir…
Fermement, il releva son visage à sa hauteur pour qu’elle le regarde droit dans les yeux. Elle devait voir sa certitude.
_ Et c’est pour ça que tu te donnes autant de mal ?
Elle acquiesça sans rien dire, baissant à nouveau les yeux et se réfugia dans ses bras. Elle n’avait jamais accepté qu’on la voit pleurer, qu’on voit ses faiblesses, de peur qu’on l’atteigne plus facilement peut-être. En tous cas, elle avait toujours du mal à se laisser aller, même avec Danny. Et si le temps ne suffisait pas ?
_ Claire, affirma-t-il avec amour. Nous allons apprendre tous les deux. Moi aussi je ne sais pas comment on fait, mais je n’ai pas peur et tu sais pourquoi ? Parce que je t’aime et c’est tout ce qui compte…
_ Non, ça ne… commença-t-elle, mais il la coupa.
_ Si ; c’est tout ce qui compte. Le mariage est un acte d’amour, pas un contrat juridique, même si de nos jours il y ressemble de plus en plus. Tu sais, moi aussi j’ai dû apprendre à me reposer sur les autres quand je suis sorti des foyers, et j’y suis arrivé. Je comprend ta peur, mais tu dois me faire confiance. Tu dois nous faire confiance.
Lui aussi était très ému, mais il parvint à se contenir. Ce n’était pas dans sa nature de s’ouvrir comme ça, mais il apprendrait. Ces derniers jours, il n’avait pas été suffisamment présent. Il n’avait pas vu qu’elle allait mal…
_ Quand nous nous sommes rencontrés, tu ne croyais pas être capable d’aimer un homme, et aujourd’hui regardes où nous en sommes ! Tu as su me donner ton cœur, puis ton corps, et à présent nous allons nous donner nos… Je ne dis pas que ça sera facile, ni même que ça se fera sans heurts, mais nous y arriverons. Je t’aime… Je t’aime tellement…
Elle l’embrassa avec passion. Il sentit son cœur affolé palpiter contre le sien.
_ Tu n’es plus seule, mon amour, murmura-t-il en embrassant ses cheveux, pour s’enivrer de son odeur. Tu ne dois plus tout garder pour toi comme ça, il faut se parler, même si c’est difficile…
_ D’accord, répondit-elle en se reprenant. Mais toi aussi tu dois le faire, même s’il agit du boulot et…
_ C’est d’accord, concéda-t-il dans un sourire avec la pensée qu’elle avait décidément beaucoup d’influence sur lui.
Elle arrivait souvent à ses fins, tout comme lui…
_ Non, murmura-t-elle alors qu’il l’embrassait dans le cou en descendant doucement. Non, Danny… Pas maintenant, il…
Comme toujours, elle fondait sous ses baisers. Depuis qu’il lui avait fait découvrir les plaisirs de l’amour, Claire n’avait pas résisté une seule fois à ses avances. Et ce fut un corps tremblant d’excitation qu’il allongea sur le sol de la cuisine, détachant d’une main le tablier qu’elle portait. Elle avait un léger parfum de muscade… Et puis brusquement, il stoppa tout avec un rictus amusé de la voir ainsi penaude.
_ Quoi ? s’écria-t-elle en ouvrant les yeux. Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Non, répondit-il, en allant pour se relever. Ca ne serait pas sérieux maintenant… Je veux dire, on a encore la table à mettre, le repas qui termine de cuire, il faut encore laver la salade et…
Claire l’attrapa par le col de sa chemise et l’attira à elle pour l’embrasser à pleine bouche. Ses mains se dirigèrent d’autorité vers le pantalon de Danny qui se laissa faire sans rien dire. Sous le boxer, une bosse de désir se dessinait et claire la caressa en bougonnant :
_ Non mais franchement, qu’est-ce qu’il faut pas entendre ?
_ Ne me dis pas que tu as oublié la muscade ? !
Danny soupira en reposant les assiettes. Ce branle-bas de combat là était le pire qu’il ait jamais connu (et dieu sait s’il en avait connu à Quantico !). D’un pas rapide, il se rendit dans la cuisine, devenue véritable champs de bataille depuis le début de l’après-midi, avec Claire en directrice des opérations un tantinet débordée, donc stressée… Et stressante ! Même pour un agent fédéral entraîné.
_ Elle est là, amour, montra-t-il en sortant un petit sachet du tas de courses qu’elle lui avait expressément ordonnée de faire dans la matinée.
_ Mouais, murmura-t-elle avant de se remettre au travail.
Et Danny l’observa quelques instants. Elle se pliait en quatre pour ce qui n’était sommes toute qu’une soirée entre amis, sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi tout devait être aussi parfait. Le plan d’action avait été soigneusement préparé et ils étaient dans les temps.
_ Vas-tu donc te calmer ? lança l’homme en se collent contre son dos, glissant déjà ses mains autour de sa tailler. Tu n’en fais pas un peu trop là ?
Il n’aurait jamais dû dire cela et comprit aussitôt son erreur, mais c’était trop tard.
_ Oh ! Excuses-moi ! Je pensais que nos fiançailles et la pendaison de crémaillère méritaient qu’on en fasse trop, mais j’ai dû…
Il la retourna manu-militari et l’embrassa. D’habitude, ça marchait presque pour tout, mais Claire était particulièrement tendue ce soir-là.
_ Ne commence pas, bougonna-t-elle en revenant à son gratin qui était presque prêt. Si tu ne veux pas m’aider, au moins ne me retardes pas !
Danny ferma les yeux en soupirant. Il devait faire preuve de beaucoup de self-contrôle pour ne pas répondre que c’était elle qui ne le laisser pas faire quoi que ce fut. Il tenta à nouveau de relativiser, grosse erreur !
_ Ecoutes, murmura-t-il en lui massant les épaules. Je suis certain que tout se passera bien et…
_ Je ne veux pas que tout se passes bien ! Je veux que tout soit parfait ! Il faut que cela soit parfait parce que…
Claire se retint juste à temps, mais la curiosité de Danny avait été piquée. Son instinct aussi. C’était trop tard…
_ Parce que ? demanda-t-il d’un ton qui se voulait détache.
Elle chercha longtemps son mensonge, si bien qu’il sut que s’en était un avant même qu’elle ne le dise.
_ Parce que je suis française, bredouilla-t-elle. C’est dans ma culture de bien recevoir et…
_ Non, coupa-t-il lentement en la forant à lui faire face. Non, ce n’est pas ça.
Elle lutta un moment, mais ils étaient deux à être têtus.
_ Claire ? interrogea-t-il sans la lâcher du regard.
Maintenir la pression jusqu’à ce qu’elle craque… Foutue formation du F.B.I. !
_ Quant tu m’as en mariage, murmura-t-elle en lui caressant la joue. Ca a été le plus beau jour de ma vie et je crois que je voudrais prolonger le conte de fée…
Elle l’embrassa avec tendresse. Mais ça ne marchait pas non plus avec lui, dommage !
_ Claire, soupira-t-il en lui prenant doucement le visage. Je sais que tu me mens là, et je n’ai pas besoin d’être un agent fédéral pour le voir.
Elle pesta intérieurement.
_ Dis-moi ce qui te préoccupes vraiment ? demanda-t-il, conscient que l’interrogatoire avançait. Pourquoi tu te mets toute cette pression ? Tout n’a pas à être parfait…
Et brusquement, sans qu’il ne le vit venir, elle se mit à pleurer. Décontenancé, Danny lui laissa un peu de temps.
_ Claire ? Dis moi ce qui ne va pas…
Elle prit une profonde inspiration.
_ Je… J’ai toujours été une solitaire dans ma vie, dit-elle en détournant ses yeux embués de larmes. Je ne sais pas ce que c’est que d’avoir des attaches et… J’ai accepté les tiennes en te disant oui…
Danny fronça les sourcils, craignant un instant qu’elle ne fasse marche arrière.
_ Je… J’ai peur, reprit-elle douloureusement. Parce que je ne sais pas comment on fait et… J’ai peur de tout gâcher… De ne pas savoir…
Fermement, il releva son visage à sa hauteur pour qu’elle le regarde droit dans les yeux. Elle devait voir sa certitude.
_ Et c’est pour ça que tu te donnes autant de mal ?
Elle acquiesça sans rien dire, baissant à nouveau les yeux et se réfugia dans ses bras. Elle n’avait jamais accepté qu’on la voit pleurer, qu’on voit ses faiblesses, de peur qu’on l’atteigne plus facilement peut-être. En tous cas, elle avait toujours du mal à se laisser aller, même avec Danny. Et si le temps ne suffisait pas ?
_ Claire, affirma-t-il avec amour. Nous allons apprendre tous les deux. Moi aussi je ne sais pas comment on fait, mais je n’ai pas peur et tu sais pourquoi ? Parce que je t’aime et c’est tout ce qui compte…
_ Non, ça ne… commença-t-elle, mais il la coupa.
_ Si ; c’est tout ce qui compte. Le mariage est un acte d’amour, pas un contrat juridique, même si de nos jours il y ressemble de plus en plus. Tu sais, moi aussi j’ai dû apprendre à me reposer sur les autres quand je suis sorti des foyers, et j’y suis arrivé. Je comprend ta peur, mais tu dois me faire confiance. Tu dois nous faire confiance.
Lui aussi était très ému, mais il parvint à se contenir. Ce n’était pas dans sa nature de s’ouvrir comme ça, mais il apprendrait. Ces derniers jours, il n’avait pas été suffisamment présent. Il n’avait pas vu qu’elle allait mal…
_ Quand nous nous sommes rencontrés, tu ne croyais pas être capable d’aimer un homme, et aujourd’hui regardes où nous en sommes ! Tu as su me donner ton cœur, puis ton corps, et à présent nous allons nous donner nos… Je ne dis pas que ça sera facile, ni même que ça se fera sans heurts, mais nous y arriverons. Je t’aime… Je t’aime tellement…
Elle l’embrassa avec passion. Il sentit son cœur affolé palpiter contre le sien.
_ Tu n’es plus seule, mon amour, murmura-t-il en embrassant ses cheveux, pour s’enivrer de son odeur. Tu ne dois plus tout garder pour toi comme ça, il faut se parler, même si c’est difficile…
_ D’accord, répondit-elle en se reprenant. Mais toi aussi tu dois le faire, même s’il agit du boulot et…
_ C’est d’accord, concéda-t-il dans un sourire avec la pensée qu’elle avait décidément beaucoup d’influence sur lui.
Elle arrivait souvent à ses fins, tout comme lui…
_ Non, murmura-t-elle alors qu’il l’embrassait dans le cou en descendant doucement. Non, Danny… Pas maintenant, il…
Comme toujours, elle fondait sous ses baisers. Depuis qu’il lui avait fait découvrir les plaisirs de l’amour, Claire n’avait pas résisté une seule fois à ses avances. Et ce fut un corps tremblant d’excitation qu’il allongea sur le sol de la cuisine, détachant d’une main le tablier qu’elle portait. Elle avait un léger parfum de muscade… Et puis brusquement, il stoppa tout avec un rictus amusé de la voir ainsi penaude.
_ Quoi ? s’écria-t-elle en ouvrant les yeux. Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Non, répondit-il, en allant pour se relever. Ca ne serait pas sérieux maintenant… Je veux dire, on a encore la table à mettre, le repas qui termine de cuire, il faut encore laver la salade et…
Claire l’attrapa par le col de sa chemise et l’attira à elle pour l’embrasser à pleine bouche. Ses mains se dirigèrent d’autorité vers le pantalon de Danny qui se laissa faire sans rien dire. Sous le boxer, une bosse de désir se dessinait et claire la caressa en bougonnant :
_ Non mais franchement, qu’est-ce qu’il faut pas entendre ?
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
_ C’est excellent, complimenta le mari de Viviane. Et je ne dis pas cela que par politesse, il va nous falloir la recette !
_ Et c’est toi qui passera deux heures à le préparer mon chéri, ajouta Viviane avec un sourire.
_ Oh, en fait, c’est très facile à faire, répondit Claire qui rayonnait. Il faut s’y prendre un peu à l’avance mais comme la cuisson est longue, ça laisse du temps…
Elle se termina pas sa phrase. Personne n’y prêta attention, mais son visage s’empourpra brusquement en songeant ce que la cuisson lui avait laissé le temps de faire. Cela expliquait aussi pourquoi la viande était un peu trop cuite…
_ En tous cas, reprit Jack qui était venue avec sa nouvelle amie. Si tous les Français cuisinent aussi bien, on peut dire qu’ils n’ont pas volé leur réputation !
_ A ceci près que c’est un peu trop assaisonné, osa Danny sans malice.
Personne ne le confirma oralement, mais tous étaient d’accord.
_ Ah ? s’étonna sincèrement Claire. Je ne trouve pas… Tu dois être fine bouche, mo rùin…
_ Je te ferais des plats cubains et on verra qui est fine bouche, répliqua-t-il presque avec défi. En tous cas je le maintiens, tu as mis trop d’épices !
_ D’où vient le nom que tu lui as donné ? coupa Sam en détournant ainsi la conversation.
_ Mo rùin ? Oh ! C’est du gaélique.
Devant l’expression de toute la tablée. Claire se sentit obligée de préciser.
_ C’est une ancienne langue celte, la deuxième langue du pays. Enfin bref ! Mo rùin signifie « mon aimé » et ça m’a vraiment plus parce qu’en française, il y a un mot très proche « ruine » qui signifie « ruine ». Alors ça m’a amusé.
Il y eut un léger silence tandis que Claire posait tendrement sa main sur celle d’un Danny énamouré. Et puis Martin relança la conversation.
_ Le vin est excellent, dit-il en se resservant. Je me demandes où tu as pu le trouver…
_ J’ai toujours des connaissances en France, répondit la jeune femme avec un clin d’œil. Il m’a suffit d’un coup de fil et d’un saut à la poste !
_ importation illégale, commença Jack pour plaisanter, mais Claire lui coupa l’herbe sous le pied.
_ Que vous consommez avec moi, ce qui fait de vous tous mes complices, et ça la fous mal pour des agents fédéraux…
Le rire fut général et Jack salua le trait d’esprit. Danny ne put s’empêcher de faire remarquer qu’il ne consommait pas lui, et que le mari de Viviane n’était pas agent fédéral.
_ Oui, répliqua Sam. Mais n’oublie pas que tout ce passe chez toi, ce qui te rend complice de toute façon.
_ En tous cas, reprit Claire en se levant. Gardez le vin rouge, j’amène la salade pour le finir ! On attaquera le blanc avec le fromage…
Alors qu’elle débarrassait, Viviane lui proposa son aide. Claire hésita un instant en songeant plutôt à Danny mais ce dernier était en grande conversation avec le mari de Viviane, et elle lui en avait déjà fait voir de toutes les couleurs depuis le début de la semaine… Ce fut donc Viviane qui la suivit dans la cuisine.
_ Vous avez vraiment un très bel appartement, dit-elle en posant les plats. Un parfait nid d’amour.
_ Oui, acquiesça la jeune femme avec un sourire crispé brusquement. Mais ça me fait bizarre parce qu’il est vraiment grand ! Ca faisait des années que j’étais seule dans une petite chambre d’étudiante…
_ Tu t’y habitueras, assura Viviane avec la douceur qui la caractérisait toujours, et qui avait le don de rassurer Claire. Vous trouverez vos marques petit à petit…
Puis elle ajouta avec un petit clin d’œil :
_ Et puis, vous aurez vite fait de le remplir un peu…
Le bruit du verre qui se brisait attira l’attention de toute la tablée qui se tut aussitôt. Danny alla voir ce qu’il se passait et trouva Viviane et Claire penchées sur les débris de ce qui avait été un plat de salade.
_ Tout va bien ? demanda-t-il étonné.
_ Ce n’est rien, assura Claire, mal à l’aise cependant. Je.. Je crois que j’ai un peu abusé du vin, c’est tout.
_ Va t’asseoir, dit-il en s’approchant. On va s’en occuper, tu en as déjà fait beaucoup ce soir.
_ Euh, d’accord…
Martin la trouva plus pâle quand elle les rejoignit mais s’abstint de tous commentaires. Pourtant, il remarqua son air préoccupé. Mais ce n’était pas vraiment le moment…
_ Bah ça commence bien si vous cassez déjà la vaisselle ! lança Jack dans un rire.
_ Et c’est toi qui passera deux heures à le préparer mon chéri, ajouta Viviane avec un sourire.
_ Oh, en fait, c’est très facile à faire, répondit Claire qui rayonnait. Il faut s’y prendre un peu à l’avance mais comme la cuisson est longue, ça laisse du temps…
Elle se termina pas sa phrase. Personne n’y prêta attention, mais son visage s’empourpra brusquement en songeant ce que la cuisson lui avait laissé le temps de faire. Cela expliquait aussi pourquoi la viande était un peu trop cuite…
_ En tous cas, reprit Jack qui était venue avec sa nouvelle amie. Si tous les Français cuisinent aussi bien, on peut dire qu’ils n’ont pas volé leur réputation !
_ A ceci près que c’est un peu trop assaisonné, osa Danny sans malice.
Personne ne le confirma oralement, mais tous étaient d’accord.
_ Ah ? s’étonna sincèrement Claire. Je ne trouve pas… Tu dois être fine bouche, mo rùin…
_ Je te ferais des plats cubains et on verra qui est fine bouche, répliqua-t-il presque avec défi. En tous cas je le maintiens, tu as mis trop d’épices !
_ D’où vient le nom que tu lui as donné ? coupa Sam en détournant ainsi la conversation.
_ Mo rùin ? Oh ! C’est du gaélique.
Devant l’expression de toute la tablée. Claire se sentit obligée de préciser.
_ C’est une ancienne langue celte, la deuxième langue du pays. Enfin bref ! Mo rùin signifie « mon aimé » et ça m’a vraiment plus parce qu’en française, il y a un mot très proche « ruine » qui signifie « ruine ». Alors ça m’a amusé.
Il y eut un léger silence tandis que Claire posait tendrement sa main sur celle d’un Danny énamouré. Et puis Martin relança la conversation.
_ Le vin est excellent, dit-il en se resservant. Je me demandes où tu as pu le trouver…
_ J’ai toujours des connaissances en France, répondit la jeune femme avec un clin d’œil. Il m’a suffit d’un coup de fil et d’un saut à la poste !
_ importation illégale, commença Jack pour plaisanter, mais Claire lui coupa l’herbe sous le pied.
_ Que vous consommez avec moi, ce qui fait de vous tous mes complices, et ça la fous mal pour des agents fédéraux…
Le rire fut général et Jack salua le trait d’esprit. Danny ne put s’empêcher de faire remarquer qu’il ne consommait pas lui, et que le mari de Viviane n’était pas agent fédéral.
_ Oui, répliqua Sam. Mais n’oublie pas que tout ce passe chez toi, ce qui te rend complice de toute façon.
_ En tous cas, reprit Claire en se levant. Gardez le vin rouge, j’amène la salade pour le finir ! On attaquera le blanc avec le fromage…
Alors qu’elle débarrassait, Viviane lui proposa son aide. Claire hésita un instant en songeant plutôt à Danny mais ce dernier était en grande conversation avec le mari de Viviane, et elle lui en avait déjà fait voir de toutes les couleurs depuis le début de la semaine… Ce fut donc Viviane qui la suivit dans la cuisine.
_ Vous avez vraiment un très bel appartement, dit-elle en posant les plats. Un parfait nid d’amour.
_ Oui, acquiesça la jeune femme avec un sourire crispé brusquement. Mais ça me fait bizarre parce qu’il est vraiment grand ! Ca faisait des années que j’étais seule dans une petite chambre d’étudiante…
_ Tu t’y habitueras, assura Viviane avec la douceur qui la caractérisait toujours, et qui avait le don de rassurer Claire. Vous trouverez vos marques petit à petit…
Puis elle ajouta avec un petit clin d’œil :
_ Et puis, vous aurez vite fait de le remplir un peu…
Le bruit du verre qui se brisait attira l’attention de toute la tablée qui se tut aussitôt. Danny alla voir ce qu’il se passait et trouva Viviane et Claire penchées sur les débris de ce qui avait été un plat de salade.
_ Tout va bien ? demanda-t-il étonné.
_ Ce n’est rien, assura Claire, mal à l’aise cependant. Je.. Je crois que j’ai un peu abusé du vin, c’est tout.
_ Va t’asseoir, dit-il en s’approchant. On va s’en occuper, tu en as déjà fait beaucoup ce soir.
_ Euh, d’accord…
Martin la trouva plus pâle quand elle les rejoignit mais s’abstint de tous commentaires. Pourtant, il remarqua son air préoccupé. Mais ce n’était pas vraiment le moment…
_ Bah ça commence bien si vous cassez déjà la vaisselle ! lança Jack dans un rire.
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Revoir Martin l’avait complètement chamboulée. Non pas que Claire avait le moindre doute sur le choix qu’elle avait fait d’épouser Danny, ni même sur son amour pour lui. Mais étrangement, ses sentiments pour Martin avaient évolués depuis la dernière fois où elle l’avait vu, deux mois plus tôt, dans les bureaux du F.B.I., quand elle lui avait dit qu’ils ne devaient plus jamais parler de la nuit passée ensemble. Après, entre le voyage en Ecosse et les fêtes, ils n’avaient pas eu l’occasion de se revoir.
Il n’y avait plus vraiment de malaise entre aux, même lorsqu’il l’avait pris dans ses bras pour la féliciter de son mariage. Tout deux avaient compris et effacé en quelque sorte de leur mémoire cette nuit-là. Ils faisaient naturellement comme si de rien n’était en tous cas. Mais elle avait lu dans ses yeux un désir évident de la protéger, et elle avait presque la sensation de s’être trouvé un grand frère, même si la tournure des choses ne le laissait pas présager. Cela les avait en un sens rapprochés, liés qu’ils étaient par ce secret. Et ils savaient qu’ils ne pourraient se confier sur le sujet qu’à eux deux, bien qu’aucun n’en ait encore exprimé le désir. Elle ressentait une tendresse ineffable pour Martin, et elle savait que c’était réciproque.
Pourtant, Claire ne dormit presque pas cette nuit là. Elle somnola vaguement après que Danny lui ait fait passionnément l’amour (ils n’arrêtaient pas depuis qu’ils avaient emménagés et Claire plaisantait intérieurement sur l’effet aphrodisiaque que cet appartement avait sur eux, mais ne s’en plaignait pas). Non, ce qui la fit se lever très tôt, ce fut un doute, insinueux, au plus profond d’elle-même. Une certitude en fait, accompagné d’un doute.
Viviane lui avait fait réaliser, elle avait réunis en une phrase tous les éléments que Claire n’avait pas vu depuis des semaines. Qu’elle n’avait pas vu ou qu’elle n’avait pas voulu voir… Ce qui était paradoxal, c’est qu’elle était à la fois gagnée par une grande et étrange sérénité, mais aussi envahie par une incertitude dérangeante, glaçante. Une question à laquelle elle devrait répondre bientôt, quand elle en trouverait seulement le courage.
Danny serait comblé, elle le savait. Elle le sentait. La raison de tout son stress, sa fatigue, son malaise de ces derniers temps allait changer à jamais leur vie, mais elle ne le craignait pas vraiment. Elle aussi était comblée, mais tout ne serait parfait que lorsqu’elle serait certaine, absolument certaine. C’est pourquoi, sa décision se prit. Demain. Dès que possible.
Pour Danny, elle verrait après.
Il n’y avait plus vraiment de malaise entre aux, même lorsqu’il l’avait pris dans ses bras pour la féliciter de son mariage. Tout deux avaient compris et effacé en quelque sorte de leur mémoire cette nuit-là. Ils faisaient naturellement comme si de rien n’était en tous cas. Mais elle avait lu dans ses yeux un désir évident de la protéger, et elle avait presque la sensation de s’être trouvé un grand frère, même si la tournure des choses ne le laissait pas présager. Cela les avait en un sens rapprochés, liés qu’ils étaient par ce secret. Et ils savaient qu’ils ne pourraient se confier sur le sujet qu’à eux deux, bien qu’aucun n’en ait encore exprimé le désir. Elle ressentait une tendresse ineffable pour Martin, et elle savait que c’était réciproque.
Pourtant, Claire ne dormit presque pas cette nuit là. Elle somnola vaguement après que Danny lui ait fait passionnément l’amour (ils n’arrêtaient pas depuis qu’ils avaient emménagés et Claire plaisantait intérieurement sur l’effet aphrodisiaque que cet appartement avait sur eux, mais ne s’en plaignait pas). Non, ce qui la fit se lever très tôt, ce fut un doute, insinueux, au plus profond d’elle-même. Une certitude en fait, accompagné d’un doute.
Viviane lui avait fait réaliser, elle avait réunis en une phrase tous les éléments que Claire n’avait pas vu depuis des semaines. Qu’elle n’avait pas vu ou qu’elle n’avait pas voulu voir… Ce qui était paradoxal, c’est qu’elle était à la fois gagnée par une grande et étrange sérénité, mais aussi envahie par une incertitude dérangeante, glaçante. Une question à laquelle elle devrait répondre bientôt, quand elle en trouverait seulement le courage.
Danny serait comblé, elle le savait. Elle le sentait. La raison de tout son stress, sa fatigue, son malaise de ces derniers temps allait changer à jamais leur vie, mais elle ne le craignait pas vraiment. Elle aussi était comblée, mais tout ne serait parfait que lorsqu’elle serait certaine, absolument certaine. C’est pourquoi, sa décision se prit. Demain. Dès que possible.
Pour Danny, elle verrait après.
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Ouaiiiiiii!!! la suite la suite la suite !!
Ptit Dem Taylor- Agent spécial
- Nombre de messages : 1474
Age : 37
Localisation : sur les genoux d'Eric Szmanda
Date d'inscription : 01/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
une petite suite...
Vive Martin !!!
_ Surprise !
Martin eut la satisfaction de voir le visage de Claire s’illuminer en un sourire radieux quand il ouvrit ses bras et lui tendit précautionneusement la petite boule de poil qui s’était à moitié endormie pendant qu’il montait l’escalier.
_ Oh ! Il est trop mignon ! s’écria-t-elle en le prenant tout doucement.
Le petit animal se mit à bailler et il les fit fondre tous les deux.
_ Oh…
Martin la regarda avec un très large sourire. Il savait que plus rien ne se passerait entre eux, mais ça le touchait de la voir si heureuse… Ou préoccupée, comme deux jours plus tôt. En fait, ça le troublait de la voir tout simplement. Alors il avait trouvé l’occasion de la « petite boule de poil » (comme il l’avait mentalement surnommé) pour passer la voir pendant que Danny témoignait au tribunal avec Viviane.
_ Oh Martin, soupira la jeune femme qui ne pouvait détourner son attention du petit être qui la fixait avec des yeux grands étonnés. Il est trop… Merci. Merci beaucoup !
L’accolade fut sincère et son raclement de gorge pour signifier qu’ils se trouvaient toujours sur le perron aussi.
_ Oh mais que je suis bête ! Va-y entre, se reprit-elle aussitôt. Moi qui te barre le passage… Entre. Pose ton manteau et fais comme chez toi. Tu veux boire quelque chose ?
_ Si tu as du café, répondit-il en s’exécutant, alors que déjà son attention était détournée.
_ Non, décida-t-elle en jouant du bout du doigt avec le chat qui c’était complètement réveillé. Vous en buvez déjà assez au bureau ! Je vais plutôt te faire une tisane !
L’homme ne répondit rien mais s’attendrit du spectacle. Claire eut en effet beaucoup de mal pour poser l’animal par terre et garda un œil attentif sur le galopin qui partit explorer les environs au pas de course.
_ C’est vraiment géniale, dit-elle en servant les tasses dans le salon.
_ Content que ça te fasse plaisir, répondit-il en souriant toujours. Dis-donc, tu as bien avancé dans la déco depuis samedi soir !
_ Disons qu’il n’y avait qu’à déballer des cartons, minimisa-t-elle en touillant pensivement sa boisson. Et puis, ça m’a changé les idées…
Elle se mordit la lèvre. Mais où avait-elle donc la tête ? Martin attendit un moment, mais finit par comprendre qu’elle ne continuerait pas d’elle-même, alors il se lança.
_ Qu’est-ce qui te préoccupes ? demanda-t-il sur le ton de la conversation en l’imitant.
Elle soupira. Oh non ! Il n’allait pas s’y mettre lui aussi !
_ Rien, rien, répondit-il un peu énervée (ce qui la trahit). J’ai juste beaucoup de choses à gérer en même temps et…
_ Claire coupa-t-il sur un ton de léger reproche. Pas à moi, tu le sais. J’ai bien remarqué que quelque chose clochait l’autre soir, et c’est toujours le cas ce matin.
Elle soupira à nouveau.
_ J’en ais mare du F.B.I. ! pesta-t-elle. Pourquoi est-ce que chacune de mes conversations doit forcément virer en interrogatoire ? ! Vous pourriez pas faire comme tout le monde et me laisser mentir tranquillement, non ? Hein ? C’est trop demandé ?
Martin partit d’un rire tellement franc qu’elle finir par le partager avec lui. La complicité qui les unissait n’avait pas de nom. C’était plus que de l’amitié, plus que de la fraternité, mais pas de l’amour. Ils étaient sur la même longueur d’onde et se comprenaient, sans avoir besoin de se parler, ni même de se voir. La preuve ! Cale faisait presque deux mois qu’ils ne s’étaient pas parlé, mais on aurait dit qu’ils les avaient passé ensemble.
Non, c’était autre chose, autre chose que Claire ne connaissait pas. Avant de rencontrer Danny, elle n’avait jamais eu de véritables amis, ceux qui savent lire en vous, ceux à qui vous pouvez tout dire, ceux qui sont là pour les rires comme pour les pleurs, ceux qui vous manquent quand vous êtes séparés, mais ceux que vous pouvez ne pas voir pendant des semaines sans rien perdre de votre relation, de véritables amis… Maintenant, avec les deux hommes, elles en avait deux d’un coup ! Avec Viviane et Sam non loin derrière.
Claire regarda Martin dans les yeux. Maintenant que le rire était passé, ils se fixaient en silence. Ils se disaient tant pourtant… Et c’est là que, sans savoir pourquoi alors que quelques minutes avant elle avait refusé de lui répondre, Claire se confia, totalement. Ca faisait du bien, elle commençait à le comprendre.
_ C’est stupide, murmura-t-elle brusquement, un peu gênée, comme toujours quand elle devait parler d’elle-même. C’est une bonne nouvelle et je me sens vraiment bien en y pensant ! Mais en même temps, je n’arrive pas à être simplement heureuse.
_ Tu es une femme, plaisanta Martin pour qu’elle se détende, croyant qu’elle parlait du mariage ou de l’emménagement avec Danny. Et Française en plus…
Elle lui cogna l’épaule du poing et lui tira la langue. Elle fit mine de bouder quelques instants. Finalement, se confier à lui était facile, naturel presque. C’est pourquoi, elle n’hésita pas.
_ Je suis enceinte Martin, annonça-t-elle de but en blanc.
Il eut besoin de quelques secondes pour encaisser et comprendre la nouvelle, puis il explosa ;
_ Mais c’est génial ! s’écria-t-il en la prenant dans ses bras pour la féliciter. C’est Danny qui doit…
_ Il n’est pas au courant, coupa-t-elle brusquement.
Mes effusions stoppèrent au même moment.
_ Pourquoi ne lui as-tu rien dit ? demanda gravement Martin.
_ Je ne sais pas trop, hésita-t-elle, confuse. J’attend le bon moment je crois et…
_ Claire, reprit-il sur un ton de reproche. Avec Danny, n’importe quel moment serait le bon.
Elle acquiesça et mit un moment pour continuer.
_ J’en sais rien ! murmura-t-elle, la gorge nouée ; Tout va tellement vite ! Je veux dire… Je sais que j’aime Danny, mais je ne sais pas si je suis prête pour tout ça, alors… Je crois que j’ai besoin de quelques jours à moi pour retomber sur mes pattes avant de tout chambouler encore une fois…
Il prit sa main qui s’était mis à trembler et l’embrassa doucement.
_ Mais toi, est-ce que ça te fait plaisir ? demanda-t-il en la transperçant du regard.
Elle hoqueta de surprise.
_ Moi ? répéta-t-elle, perdue.
Il acquiesça sans la lâcher du regard. Il devait être certain qu’elle n’essaierait pas de lui mentir à nouveau, c’était trop important.
_ Moi, ça me fait plus que plaisir, beaucoup plus ! Je crois que je suis faite pour ça au plus profond, je veux dire, j’ai toujours voulu être mère et… Moi, je n’ais jamais été aussi heureuse de ma vie !
_ Alors où est le problème ? demanda Martin avec douceur, soulagé d’avoir entendu cette réponse.
_ C’est pas vraiment un problème, murmura-t-elle en hésitant. C’est juste que… J’ai… Oh merde ! J’ai la trouille voilà ! Je suis à peine capable de m’occuper de moi depuis un an, je commence seulement à m’ouvrir aux autres et je ne sais pas si je saurais…
_ Tu seras une excellente mère, assura Martin avec une telle conviction qu’elle demeura un moment déstabilisée.
_ Et comment tu sais ça toi ? demanda-t-elle sur un ton faussement suspect, reniflant pour ne pas pleurer.
Il n’hésita pas une seconde.
_ Parce que je commence à bien te connaître ma jolie, répondit-il avec un clin d’œil. Et parce que je t’ai vu tout à l’heure quand tu as vu le bébé chat. Tu as eu une attitude très maternelle quand tu l’as pris et même depuis puisque tu n’arrêtes pas de le surveiller du coup de l’œil, exactement comme une mère le ferait.
Elle ne put que sourire en admettant que c’était bien vrai.
_ En plus, ajouta-t-il d’un ton qui se voulait sérieux, uniquement pour qu’elle se détende. N’oublie pas que je suis un agent spécial du F.B.I. comme tu me le reprochais tout à l’heure ! Je sais cerner les gens…
Ils partagèrent un sourire.
_ Tu as raison, reprit-elle en essuyant ses yeux humides.
Il faudrait qu’elle remédie à cette tendance de pleurer devant toute l’équipe à tort et à travers, se dit-elle mentalement.
_ J’ai bien le temps de m’en faire ! Encore six mois, ajouta-t-elle en portant ses mains à son ventre.
_ Oui, et puis dis-toi que t’auras aux bas mots les vingt prochaines années pour te rattraper si jamais tu fais des erreurs, alors ça laisse de la marge… Aïe !
Elle lui avait à nouveau cogner l’épaule du point.
_ Attention, menaça-t-il. Agression sur un agent fédéral ça va chercher loin !
Elle lui tira la langue avant d’éclater de rire.
_ Bon, maintenant que ça c’est réglé, conclut Martin en souriant malgré l’air sérieux qu’il voulait prendre. Est-ce que je vais avoir droit à un vrai café ou vais-je devoir subir ta lubie de femme enceinte des tisanes jusqu’au bout ? Parce que je n’en bois pas en temps normal, moi, mais comme tu étais bouleversée… Aïe !! Agression caractérisée ? Attention ! Je ne le répèterais plus là !
_ Faudra t’y faire mon coco, répliqua-t-elle. Ici, c’est moi qui commande, enceinte ou pas ! T’as qu’à demander à Danny si tu ne me crois pas !
Dans un nouvel éclat de rire, l’homme dut se résoudre à avaler la tisane (qui n’était pas si mauvaise que ça, mais il ne l’admettrait pour rien au monde, même sous la torture !). Il se promit mentalement un bon café en arrivant au bureau.
Café qu’il prit en compagnie d’un Danny toujours d’excellent humeur ces derniers temps. Il remarqua illico qu’il lui cachait quelque chose.
_ Tu verras en rentrant, taquina Martin d’un ton évasif avant de s’éloigner. Mais je ne savais pas que Claire te menait à la baguette comme ça…
Evidemment, toute l’équipe se délecta de la remarque.
_ Quoi ? s’écria Danny sans comprendre. Répètes un peu pour voir !
Vive Martin !!!
_ Surprise !
Martin eut la satisfaction de voir le visage de Claire s’illuminer en un sourire radieux quand il ouvrit ses bras et lui tendit précautionneusement la petite boule de poil qui s’était à moitié endormie pendant qu’il montait l’escalier.
_ Oh ! Il est trop mignon ! s’écria-t-elle en le prenant tout doucement.
Le petit animal se mit à bailler et il les fit fondre tous les deux.
_ Oh…
Martin la regarda avec un très large sourire. Il savait que plus rien ne se passerait entre eux, mais ça le touchait de la voir si heureuse… Ou préoccupée, comme deux jours plus tôt. En fait, ça le troublait de la voir tout simplement. Alors il avait trouvé l’occasion de la « petite boule de poil » (comme il l’avait mentalement surnommé) pour passer la voir pendant que Danny témoignait au tribunal avec Viviane.
_ Oh Martin, soupira la jeune femme qui ne pouvait détourner son attention du petit être qui la fixait avec des yeux grands étonnés. Il est trop… Merci. Merci beaucoup !
L’accolade fut sincère et son raclement de gorge pour signifier qu’ils se trouvaient toujours sur le perron aussi.
_ Oh mais que je suis bête ! Va-y entre, se reprit-elle aussitôt. Moi qui te barre le passage… Entre. Pose ton manteau et fais comme chez toi. Tu veux boire quelque chose ?
_ Si tu as du café, répondit-il en s’exécutant, alors que déjà son attention était détournée.
_ Non, décida-t-elle en jouant du bout du doigt avec le chat qui c’était complètement réveillé. Vous en buvez déjà assez au bureau ! Je vais plutôt te faire une tisane !
L’homme ne répondit rien mais s’attendrit du spectacle. Claire eut en effet beaucoup de mal pour poser l’animal par terre et garda un œil attentif sur le galopin qui partit explorer les environs au pas de course.
_ C’est vraiment géniale, dit-elle en servant les tasses dans le salon.
_ Content que ça te fasse plaisir, répondit-il en souriant toujours. Dis-donc, tu as bien avancé dans la déco depuis samedi soir !
_ Disons qu’il n’y avait qu’à déballer des cartons, minimisa-t-elle en touillant pensivement sa boisson. Et puis, ça m’a changé les idées…
Elle se mordit la lèvre. Mais où avait-elle donc la tête ? Martin attendit un moment, mais finit par comprendre qu’elle ne continuerait pas d’elle-même, alors il se lança.
_ Qu’est-ce qui te préoccupes ? demanda-t-il sur le ton de la conversation en l’imitant.
Elle soupira. Oh non ! Il n’allait pas s’y mettre lui aussi !
_ Rien, rien, répondit-il un peu énervée (ce qui la trahit). J’ai juste beaucoup de choses à gérer en même temps et…
_ Claire coupa-t-il sur un ton de léger reproche. Pas à moi, tu le sais. J’ai bien remarqué que quelque chose clochait l’autre soir, et c’est toujours le cas ce matin.
Elle soupira à nouveau.
_ J’en ais mare du F.B.I. ! pesta-t-elle. Pourquoi est-ce que chacune de mes conversations doit forcément virer en interrogatoire ? ! Vous pourriez pas faire comme tout le monde et me laisser mentir tranquillement, non ? Hein ? C’est trop demandé ?
Martin partit d’un rire tellement franc qu’elle finir par le partager avec lui. La complicité qui les unissait n’avait pas de nom. C’était plus que de l’amitié, plus que de la fraternité, mais pas de l’amour. Ils étaient sur la même longueur d’onde et se comprenaient, sans avoir besoin de se parler, ni même de se voir. La preuve ! Cale faisait presque deux mois qu’ils ne s’étaient pas parlé, mais on aurait dit qu’ils les avaient passé ensemble.
Non, c’était autre chose, autre chose que Claire ne connaissait pas. Avant de rencontrer Danny, elle n’avait jamais eu de véritables amis, ceux qui savent lire en vous, ceux à qui vous pouvez tout dire, ceux qui sont là pour les rires comme pour les pleurs, ceux qui vous manquent quand vous êtes séparés, mais ceux que vous pouvez ne pas voir pendant des semaines sans rien perdre de votre relation, de véritables amis… Maintenant, avec les deux hommes, elles en avait deux d’un coup ! Avec Viviane et Sam non loin derrière.
Claire regarda Martin dans les yeux. Maintenant que le rire était passé, ils se fixaient en silence. Ils se disaient tant pourtant… Et c’est là que, sans savoir pourquoi alors que quelques minutes avant elle avait refusé de lui répondre, Claire se confia, totalement. Ca faisait du bien, elle commençait à le comprendre.
_ C’est stupide, murmura-t-elle brusquement, un peu gênée, comme toujours quand elle devait parler d’elle-même. C’est une bonne nouvelle et je me sens vraiment bien en y pensant ! Mais en même temps, je n’arrive pas à être simplement heureuse.
_ Tu es une femme, plaisanta Martin pour qu’elle se détende, croyant qu’elle parlait du mariage ou de l’emménagement avec Danny. Et Française en plus…
Elle lui cogna l’épaule du poing et lui tira la langue. Elle fit mine de bouder quelques instants. Finalement, se confier à lui était facile, naturel presque. C’est pourquoi, elle n’hésita pas.
_ Je suis enceinte Martin, annonça-t-elle de but en blanc.
Il eut besoin de quelques secondes pour encaisser et comprendre la nouvelle, puis il explosa ;
_ Mais c’est génial ! s’écria-t-il en la prenant dans ses bras pour la féliciter. C’est Danny qui doit…
_ Il n’est pas au courant, coupa-t-elle brusquement.
Mes effusions stoppèrent au même moment.
_ Pourquoi ne lui as-tu rien dit ? demanda gravement Martin.
_ Je ne sais pas trop, hésita-t-elle, confuse. J’attend le bon moment je crois et…
_ Claire, reprit-il sur un ton de reproche. Avec Danny, n’importe quel moment serait le bon.
Elle acquiesça et mit un moment pour continuer.
_ J’en sais rien ! murmura-t-elle, la gorge nouée ; Tout va tellement vite ! Je veux dire… Je sais que j’aime Danny, mais je ne sais pas si je suis prête pour tout ça, alors… Je crois que j’ai besoin de quelques jours à moi pour retomber sur mes pattes avant de tout chambouler encore une fois…
Il prit sa main qui s’était mis à trembler et l’embrassa doucement.
_ Mais toi, est-ce que ça te fait plaisir ? demanda-t-il en la transperçant du regard.
Elle hoqueta de surprise.
_ Moi ? répéta-t-elle, perdue.
Il acquiesça sans la lâcher du regard. Il devait être certain qu’elle n’essaierait pas de lui mentir à nouveau, c’était trop important.
_ Moi, ça me fait plus que plaisir, beaucoup plus ! Je crois que je suis faite pour ça au plus profond, je veux dire, j’ai toujours voulu être mère et… Moi, je n’ais jamais été aussi heureuse de ma vie !
_ Alors où est le problème ? demanda Martin avec douceur, soulagé d’avoir entendu cette réponse.
_ C’est pas vraiment un problème, murmura-t-elle en hésitant. C’est juste que… J’ai… Oh merde ! J’ai la trouille voilà ! Je suis à peine capable de m’occuper de moi depuis un an, je commence seulement à m’ouvrir aux autres et je ne sais pas si je saurais…
_ Tu seras une excellente mère, assura Martin avec une telle conviction qu’elle demeura un moment déstabilisée.
_ Et comment tu sais ça toi ? demanda-t-elle sur un ton faussement suspect, reniflant pour ne pas pleurer.
Il n’hésita pas une seconde.
_ Parce que je commence à bien te connaître ma jolie, répondit-il avec un clin d’œil. Et parce que je t’ai vu tout à l’heure quand tu as vu le bébé chat. Tu as eu une attitude très maternelle quand tu l’as pris et même depuis puisque tu n’arrêtes pas de le surveiller du coup de l’œil, exactement comme une mère le ferait.
Elle ne put que sourire en admettant que c’était bien vrai.
_ En plus, ajouta-t-il d’un ton qui se voulait sérieux, uniquement pour qu’elle se détende. N’oublie pas que je suis un agent spécial du F.B.I. comme tu me le reprochais tout à l’heure ! Je sais cerner les gens…
Ils partagèrent un sourire.
_ Tu as raison, reprit-elle en essuyant ses yeux humides.
Il faudrait qu’elle remédie à cette tendance de pleurer devant toute l’équipe à tort et à travers, se dit-elle mentalement.
_ J’ai bien le temps de m’en faire ! Encore six mois, ajouta-t-elle en portant ses mains à son ventre.
_ Oui, et puis dis-toi que t’auras aux bas mots les vingt prochaines années pour te rattraper si jamais tu fais des erreurs, alors ça laisse de la marge… Aïe !
Elle lui avait à nouveau cogner l’épaule du point.
_ Attention, menaça-t-il. Agression sur un agent fédéral ça va chercher loin !
Elle lui tira la langue avant d’éclater de rire.
_ Bon, maintenant que ça c’est réglé, conclut Martin en souriant malgré l’air sérieux qu’il voulait prendre. Est-ce que je vais avoir droit à un vrai café ou vais-je devoir subir ta lubie de femme enceinte des tisanes jusqu’au bout ? Parce que je n’en bois pas en temps normal, moi, mais comme tu étais bouleversée… Aïe !! Agression caractérisée ? Attention ! Je ne le répèterais plus là !
_ Faudra t’y faire mon coco, répliqua-t-elle. Ici, c’est moi qui commande, enceinte ou pas ! T’as qu’à demander à Danny si tu ne me crois pas !
Dans un nouvel éclat de rire, l’homme dut se résoudre à avaler la tisane (qui n’était pas si mauvaise que ça, mais il ne l’admettrait pour rien au monde, même sous la torture !). Il se promit mentalement un bon café en arrivant au bureau.
Café qu’il prit en compagnie d’un Danny toujours d’excellent humeur ces derniers temps. Il remarqua illico qu’il lui cachait quelque chose.
_ Tu verras en rentrant, taquina Martin d’un ton évasif avant de s’éloigner. Mais je ne savais pas que Claire te menait à la baguette comme ça…
Evidemment, toute l’équipe se délecta de la remarque.
_ Quoi ? s’écria Danny sans comprendre. Répètes un peu pour voir !
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
C'est vraiment trop trop mignon...
Un mini Danny... hihihi!
Un mini Danny... hihihi!
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
C'es les promos en ce moment ! Deux pour le prix d'un ! Mais chaque chose en son temps...
_ Mon amour, je suis rentré !
Danny referma la porte et balança ses clefs sur la table basse de l’entrée. Claire vint à sa rencontre avec une mine radieuse et l’embrassa passionnément. Quel accueil !
_ Attends, attends, murmura-t-il, en la repoussant légèrement. Dois-je prendre cela comme une lâche tentative de me faire oublier ou de te faire pardonner ce que tu as dit à Martin ? Je trouve ton attitude très suspecte…
_ Ce que j’ai dit à Martin ? répéta-t-elle prise d’un sérieux doute qui la fit blêmir.
_ C’est quoi cette histoire que tu me mènes à la baguette ? demanda-t-il. J’ai rien pu tirer de plus de Martin, mais je compte bien y arriver avec toi. Après tout, de nous deux, ce n’est pas toi l’agent entraîné…
Elle se mit à rire nerveusement en se disant combien elle pouvait être stupide ! Non, Martin n’aurait jamais trahi leur petit secret.
_ Refus d’obtempérer ? constata Danny. Très bien ! Je vais devoir passer à un interrogatoire dans les règles de l’art et un peu plus musclé, si nécessaire !
Joignant le geste à la parole, il la plaque contre le mur et lui cloua fermement les poignets. Elle était à lui ! Une vague de désir les submergea.
_ Répondez-moi, madame, dit-il avec sérieux, sans relâcher la pression sur ses mains. Répondez-moi ou je me verrais contraint d’employer la manière forte.
Elle releva la tête avec défi.
_ Avouez tout maintenant et tout se passera en douceur…
_ Mais qui as dit que je voulais que tout se passe en douceur ? susurra-t-elle, les yeux dans ses yeux, ce qui surprit vraiment Danny.
A cause de son passé, il lui avait toujours fait l’amour avec douceur, sans aucun brusquerie qui aurait pu lui rappeler son viol. Il n’aurait jamais pensé qu’elle voudrait…
_ Eh bien monsieur l’agent ? lança-t-elle avec un petit rire. On dirait que c’est moi qui vous déstabilise…
_ C’est ce qu’on va voir !
Le combat s’engagea alors qu’il sortait ses menottes qu’elle ne le laissa pas lui passer. Claire avait de la ressource, mais Danny avait de l’expérience. Après de longues minutes, il parvint à l’allonger et (plus difficilement) à l’immobiliser à peu près sous lui.
_ Alors, reprit-il, essoufflé. Vous vous rendez, madame ?
_ Mademoiselle ! répliqua-t-elle en reprenant du service.
La sentir s’agiter, se tortiller ainsi, ne fit qu’exciter plus encore le jeune homme qui se décida à lui passer bel et bien les menottes pour se faciliter la tâche. Il devait bel et bien user le la force pour se maintenir sur elle, mais ça en valait le coup ! Il la voyait, il la sentait jubiler… Mais brusquement, alors qu’il allait s’attaquer à son chemisier, quelque chose le piqua au mollet, à plusieurs endroits du mollet en fait. Il lança sa main pour pousser la cause du désagrément et rencontra une grosse touffe de poil. Très surpris, il tourna le visage pour identifier son assaillant et découvrit le jeune chat, qui revenait déjà à la charge pour défendre une Claire partie dans un fou rire incontrôlable.
_ Mais qu’est-ce que c’est que ça ? s’écria le jeune homme, frustré qu’on le dérange en cet instant. Qu’est-ce qu’il fout là celui-là ?
Il dut repousser à nouveau l’animal qui attaquait férocement avec ses petites griffes et ses dentes, qui faisaient mal pourtant !
_ Cadeau de Martin ! répondit Claire entre deux fous-rires.
_ C’est pas vrai ! pesta Danny en se relevant pour attraper le chaton. Viens par là toi !
Et le petit monstre se retrouva enfermé dans la cuisine d’où ils l’entendirent grogner.
_ Martin ne perd rien pour attendre, c’est moi qui te le dis ! grommela-t-il en regardant son pouce qui saignait à plusieurs endroits.
Claire parvint enfin à cesser de rire.
_ Mais pour le moment, je vais m’occuper de sa complice !
Et il se rua sur la jeune femme toujours menottée. Et il lui fit l’amour avec fougue, sans prendre le temps de les déshabiller vraiment l’un ou l’autre. Mais la bestialité même les transporta bien plus loin qu’à l’ordinaire.
_ Wouah ! s’écria-t-il un peu plus tard, allongé dans l’entrée, encore essoufflé et un peu engourdi, comme toujours après l’amour. Eh ben si c’est ça la récompense depuis samedi, je veux bien pendre ta crémière toute les semaines, moi !
Claire pouffa à nouveau de rire.
_ La crémaillère, rectifia-t-elle. Oui, moi aussi.
_ Mon amour, je suis rentré !
Danny referma la porte et balança ses clefs sur la table basse de l’entrée. Claire vint à sa rencontre avec une mine radieuse et l’embrassa passionnément. Quel accueil !
_ Attends, attends, murmura-t-il, en la repoussant légèrement. Dois-je prendre cela comme une lâche tentative de me faire oublier ou de te faire pardonner ce que tu as dit à Martin ? Je trouve ton attitude très suspecte…
_ Ce que j’ai dit à Martin ? répéta-t-elle prise d’un sérieux doute qui la fit blêmir.
_ C’est quoi cette histoire que tu me mènes à la baguette ? demanda-t-il. J’ai rien pu tirer de plus de Martin, mais je compte bien y arriver avec toi. Après tout, de nous deux, ce n’est pas toi l’agent entraîné…
Elle se mit à rire nerveusement en se disant combien elle pouvait être stupide ! Non, Martin n’aurait jamais trahi leur petit secret.
_ Refus d’obtempérer ? constata Danny. Très bien ! Je vais devoir passer à un interrogatoire dans les règles de l’art et un peu plus musclé, si nécessaire !
Joignant le geste à la parole, il la plaque contre le mur et lui cloua fermement les poignets. Elle était à lui ! Une vague de désir les submergea.
_ Répondez-moi, madame, dit-il avec sérieux, sans relâcher la pression sur ses mains. Répondez-moi ou je me verrais contraint d’employer la manière forte.
Elle releva la tête avec défi.
_ Avouez tout maintenant et tout se passera en douceur…
_ Mais qui as dit que je voulais que tout se passe en douceur ? susurra-t-elle, les yeux dans ses yeux, ce qui surprit vraiment Danny.
A cause de son passé, il lui avait toujours fait l’amour avec douceur, sans aucun brusquerie qui aurait pu lui rappeler son viol. Il n’aurait jamais pensé qu’elle voudrait…
_ Eh bien monsieur l’agent ? lança-t-elle avec un petit rire. On dirait que c’est moi qui vous déstabilise…
_ C’est ce qu’on va voir !
Le combat s’engagea alors qu’il sortait ses menottes qu’elle ne le laissa pas lui passer. Claire avait de la ressource, mais Danny avait de l’expérience. Après de longues minutes, il parvint à l’allonger et (plus difficilement) à l’immobiliser à peu près sous lui.
_ Alors, reprit-il, essoufflé. Vous vous rendez, madame ?
_ Mademoiselle ! répliqua-t-elle en reprenant du service.
La sentir s’agiter, se tortiller ainsi, ne fit qu’exciter plus encore le jeune homme qui se décida à lui passer bel et bien les menottes pour se faciliter la tâche. Il devait bel et bien user le la force pour se maintenir sur elle, mais ça en valait le coup ! Il la voyait, il la sentait jubiler… Mais brusquement, alors qu’il allait s’attaquer à son chemisier, quelque chose le piqua au mollet, à plusieurs endroits du mollet en fait. Il lança sa main pour pousser la cause du désagrément et rencontra une grosse touffe de poil. Très surpris, il tourna le visage pour identifier son assaillant et découvrit le jeune chat, qui revenait déjà à la charge pour défendre une Claire partie dans un fou rire incontrôlable.
_ Mais qu’est-ce que c’est que ça ? s’écria le jeune homme, frustré qu’on le dérange en cet instant. Qu’est-ce qu’il fout là celui-là ?
Il dut repousser à nouveau l’animal qui attaquait férocement avec ses petites griffes et ses dentes, qui faisaient mal pourtant !
_ Cadeau de Martin ! répondit Claire entre deux fous-rires.
_ C’est pas vrai ! pesta Danny en se relevant pour attraper le chaton. Viens par là toi !
Et le petit monstre se retrouva enfermé dans la cuisine d’où ils l’entendirent grogner.
_ Martin ne perd rien pour attendre, c’est moi qui te le dis ! grommela-t-il en regardant son pouce qui saignait à plusieurs endroits.
Claire parvint enfin à cesser de rire.
_ Mais pour le moment, je vais m’occuper de sa complice !
Et il se rua sur la jeune femme toujours menottée. Et il lui fit l’amour avec fougue, sans prendre le temps de les déshabiller vraiment l’un ou l’autre. Mais la bestialité même les transporta bien plus loin qu’à l’ordinaire.
_ Wouah ! s’écria-t-il un peu plus tard, allongé dans l’entrée, encore essoufflé et un peu engourdi, comme toujours après l’amour. Eh ben si c’est ça la récompense depuis samedi, je veux bien pendre ta crémière toute les semaines, moi !
Claire pouffa à nouveau de rire.
_ La crémaillère, rectifia-t-elle. Oui, moi aussi.
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
je dois avouer que je n'ais pas suivie toutes les aventures de Claire je sais c'est trop la honte
la je mis suis mis et evidement j'ai commencé par la fin....faut pas chercher a comprendre...
en tout cas cete fanfic est trop bien et j'atends la suite avec impacience...
la je mis suis mis et evidement j'ai commencé par la fin....faut pas chercher a comprendre...
en tout cas cete fanfic est trop bien et j'atends la suite avec impacience...
manon- Stagiaire au FBI
- Nombre de messages : 799
Age : 35
Localisation : st etienne
Date d'inscription : 30/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
merci mais sans vouloir faire prétentieuse ou quoi que ce soit j'avoue que cette fic n'est pas ma préférée elle me sert juste de transition pour la fin !!!
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
moi je l'adore trop cette fanfic je vais me mettre a lire le debut...
vivement la suite...
mais dans ton autre fanfic il y aura tjs claire ou pas?
vivement la suite...
mais dans ton autre fanfic il y aura tjs claire ou pas?
manon- Stagiaire au FBI
- Nombre de messages : 799
Age : 35
Localisation : st etienne
Date d'inscription : 30/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
hohohoho il me faut la suite la !!!! mdr
Ptit Dem Taylor- Agent spécial
- Nombre de messages : 1474
Age : 37
Localisation : sur les genoux d'Eric Szmanda
Date d'inscription : 01/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
manon a écrit:
mais dans ton autre fanfic il y aura tjs claire ou pas?
justement c'est toute l'histoire de claire
à partir de sa rencontre avec danny (rencontre un peu spéciale d'ailleurs)
jusqu'à maintenant !
la suite, bah faudra attendre un peu parce que j'ai un peu de mal à écrire en ce moment ( 30 000 choses à faire comme tout le monde )
mais je promet de m'y mettre !
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Ah oui c'est sur il faut une suite ! C'est moi ou la température a augmenté ?
Re: Pour le meilleur...(compléte)
la température a augmenté, je ne sais pas pourquoi...
Promis je m'y mets !!
mais c'est la rentrée pour tout le monde...
Promis je m'y mets !!
mais c'est la rentrée pour tout le monde...
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Allez une p'tite suite
dsl pour l'attente
_ Et vous en êtes absolument sûr ? Je veux dire, il n’y a pas de marge d’erreur ou je ne sais quoi ?
Claire suppliait le médecin du regard de lui répondre que si, qu’elle n’avait pas à s’en faire, que Danny était le père de son enfant…
_ J’en suis certain mademoiselle. Pourquoi ne me diriez-vous pas quel est le problème ? Vous avez trompé votre fiancé, c’est ça ?
Le coup l’atteignit en plein visage.
_ Ce n’est pas ce que vous pensez, commença-t-elle, mal à l’aise. Nous étions séparés à ce moment là et…
_ Je ne vous juge pas, assura l’homme.
Claire devait réfléchir. Ce jour là, elle avait aussi fait l’amour avec Danny… Oui, c’était forcément son enfant !
_ Merci docteur, conclut-elle en se relevant.
_ Qu’allez-vous faire ? demanda-t-il en la raccompagnant.
_ Je vais annoncer à mon fiancé qu’il va être père, répondit-elle avec détermination. Bonne journée.
_ Bonne journée…
Oui, elle serait bonne cette journée. Comment ne pouvait-elle pas l’être ? Elle allait rendre Danny heureux, très heureux, il n’y avait que cela qui comptait.
Il n’y avait que cela qui comptait… Mais qui essayait-elle de convaincre ?
dsl pour l'attente
_ Et vous en êtes absolument sûr ? Je veux dire, il n’y a pas de marge d’erreur ou je ne sais quoi ?
Claire suppliait le médecin du regard de lui répondre que si, qu’elle n’avait pas à s’en faire, que Danny était le père de son enfant…
_ J’en suis certain mademoiselle. Pourquoi ne me diriez-vous pas quel est le problème ? Vous avez trompé votre fiancé, c’est ça ?
Le coup l’atteignit en plein visage.
_ Ce n’est pas ce que vous pensez, commença-t-elle, mal à l’aise. Nous étions séparés à ce moment là et…
_ Je ne vous juge pas, assura l’homme.
Claire devait réfléchir. Ce jour là, elle avait aussi fait l’amour avec Danny… Oui, c’était forcément son enfant !
_ Merci docteur, conclut-elle en se relevant.
_ Qu’allez-vous faire ? demanda-t-il en la raccompagnant.
_ Je vais annoncer à mon fiancé qu’il va être père, répondit-elle avec détermination. Bonne journée.
_ Bonne journée…
Oui, elle serait bonne cette journée. Comment ne pouvait-elle pas l’être ? Elle allait rendre Danny heureux, très heureux, il n’y avait que cela qui comptait.
Il n’y avait que cela qui comptait… Mais qui essayait-elle de convaincre ?
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
J'attends la suite avec impatience!
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Vivement la suite !!
Ptit Dem Taylor- Agent spécial
- Nombre de messages : 1474
Age : 37
Localisation : sur les genoux d'Eric Szmanda
Date d'inscription : 01/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Le jour était déjà bien avancé lorsque Claire passa la porte du bureau du F.B.I. Elle remarqua pour elle-même que c’était la première fois qu’elle y venait seule et se demanda quelle était la procédure. Elle se présenta gauchement à un agent de la sécurité de l’entrée et eut la sensation qu’elle le dérangeait plus qu’autre chose.
_ Bonjour, dit-elle. Je voudrais voir l’agent Danny Taylor, il travaille au département des personnes disparues.
_ Une minute, marmonna-t-il en décrochant son téléphone. Vous êtes ?
_ Sa fiancée, s’empressa-t-elle de répondre.
Décidément, elle ne supportait pas bien l’ambiance de ce bâtiment ! C’était certainement à cause de ce qu’elle y avait vécu. Un frisson la secoua quand elle repensa à Roza…
_ Il n’est pas là, reprit l’homme. Vous voulez que je contacte un de ses collègues ?
Claire hésita. Ce n’était pas un de ses collègues qu’elle voulait voir, en même temps elle pourrait l’attendre directement dans son bureau et le verrait donc dès son retour. Mais si elle avait le malheur de tomber sur Martin…
_ Oui, s’il vous plaît, dit-elle finalement.
_ Attendez là-bas, grommela l’homme en décrochant à nouveau son téléphone.
Claire s’exécuta nerveusement. Pas Martin, suppliait-elle. Pas Martin, pas Martin… Pas maintenant, pas comme ça… Jamais en fait ! Jamais aurait été l’idéal ! A chaque fois qu’elle le verrait, il lui rappellerait cette réalité, ce doute, cette erreur…
_ Claire ?
Elle ne connaissait pas la jeune femme qui se tenait devant elle. Une splendide latino, la trentaine, l’air pas très commode. Claire se dit qu’elle devait être chargée de l’escorter jusqu’en haut. Pas Martin, pas Martin…
_ Oui, répondit-elle en se levant.
_ Contente de vous rencontrer, reprit la jeune femme qui parlait vite et avec un accent qui rendait ses paroles difficiles à comprendre pour la pauvre Claire, qui avait encore du mal parfois avec l’anglais. Je suis Elena Delgado.
Claire serra machinalement la main qu’elle lui tendait en se demandant si elle était censée reconnaître son nom.
_ Danny est parti interpeller un suspect, continua-t-elle en parlant toujours très vite comme si chaque seconde comptait.
Ce qui appuya la théorie de Claire comme quoi cette Elena ne faisait qu’accompagner les gens, et qu’elle devait en avoir d’autres qui attendaient pour être aussi pressée.
_ Il devrait revenir d’ici une demie-heure. Vous voulez l’attendre en haut ?
_ Oui, répondit Claire. S’il vous plaît.
_ Bien sûr. Suivez-moi.
Il leur fallut passer deux postes de sécurité et utiliser quinze fois le badge d’Elena pour ne serait-ce qu’arriver à l’ascenseur. C’était typiquement américain ça… Claire remarqua mentalement que le soir où Danny l’avait ramenée après son enlèvement, elle avait échappée à tout ça. La jeune femme ne tenait pas en place et se balançait d’un pied sur l’autre tandis que l’ascenseur montait, ce qui stressa plus encore Claire, qui n’en avait pas besoin ! Pas Martin, pas Martin… Tout sauf Martin…
Claire sourit. Pauvre Martin, c’était pas très aimable ça !
_ Danny m’a dit que vous étiez française ? lança Elena pour faire la conversation.
Ils se connaissaient donc…
_ Oui, je suis venue ici pour travailler à l’université de New York.
_ Vous êtes historienne, c’est ça ?
_ Exact, répondit Claire, très étonnée, avec l’impression de subir un nouvel interrogatoire.
Une pointe de jalousie la piqua. Qui était donc cette femme ? Pourquoi Danny lui avait-il tant parlé, sans rien lui dire, à elle ?
_ J’aimais beaucoup l’histoire au lycée, mais je n’étais pas faite pour ça. Je crois qu’il me fallait plus d’action !
Ca m’en a tout l’air… se dit Claire, sans parvenir à chasser la question : quel type d’action ?
_ Excusez-moi, se décida-t-elle à demander. Mais vous êtes quoi exactement pour Danny ? Je veux dire, est-ce que vous travaillez avec lui ?
Elena s’étonna de la question.
_ Oui, répondit-elle d’un ton évident. J’ai intégré l’équipe il y a un mois…
Claire demeura bouche-bée. Mais pourquoi n’avait-elle donc jamais entendu parler de cette splendide Bomba-Latina ? !
_ Danny ne vous l’avez pas dit ?
_ Hein ? Euh… balbutia Claire en se reprenant. Non, mais vous savez entre les fiançailles, l’appartement et le bébé, on…
_ Vous êtes enceinte ? Toutes mes félicitations !
_ Mince ! s’écria Claire. Je viens tout juste de l’apprendre et en fait… Euh… Danny n’est pas encore au courant, je viens lui annoncer…
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent.
_ D’accord, assura Elena en sortant. Ne vous inquiétez pas, votre secret est bien gardé avec moi ! Vous n’avez qu’à vous installer là. Est-ce que je peux vous offrir quelque chose à boire ? Un thé ? Un café ?
_ Un thé serait parfait, répondit Claire en se disant qu’un bon whisky aussi.
Danny allait entendre parler du pays !
_ Bonjour, dit-elle. Je voudrais voir l’agent Danny Taylor, il travaille au département des personnes disparues.
_ Une minute, marmonna-t-il en décrochant son téléphone. Vous êtes ?
_ Sa fiancée, s’empressa-t-elle de répondre.
Décidément, elle ne supportait pas bien l’ambiance de ce bâtiment ! C’était certainement à cause de ce qu’elle y avait vécu. Un frisson la secoua quand elle repensa à Roza…
_ Il n’est pas là, reprit l’homme. Vous voulez que je contacte un de ses collègues ?
Claire hésita. Ce n’était pas un de ses collègues qu’elle voulait voir, en même temps elle pourrait l’attendre directement dans son bureau et le verrait donc dès son retour. Mais si elle avait le malheur de tomber sur Martin…
_ Oui, s’il vous plaît, dit-elle finalement.
_ Attendez là-bas, grommela l’homme en décrochant à nouveau son téléphone.
Claire s’exécuta nerveusement. Pas Martin, suppliait-elle. Pas Martin, pas Martin… Pas maintenant, pas comme ça… Jamais en fait ! Jamais aurait été l’idéal ! A chaque fois qu’elle le verrait, il lui rappellerait cette réalité, ce doute, cette erreur…
_ Claire ?
Elle ne connaissait pas la jeune femme qui se tenait devant elle. Une splendide latino, la trentaine, l’air pas très commode. Claire se dit qu’elle devait être chargée de l’escorter jusqu’en haut. Pas Martin, pas Martin…
_ Oui, répondit-elle en se levant.
_ Contente de vous rencontrer, reprit la jeune femme qui parlait vite et avec un accent qui rendait ses paroles difficiles à comprendre pour la pauvre Claire, qui avait encore du mal parfois avec l’anglais. Je suis Elena Delgado.
Claire serra machinalement la main qu’elle lui tendait en se demandant si elle était censée reconnaître son nom.
_ Danny est parti interpeller un suspect, continua-t-elle en parlant toujours très vite comme si chaque seconde comptait.
Ce qui appuya la théorie de Claire comme quoi cette Elena ne faisait qu’accompagner les gens, et qu’elle devait en avoir d’autres qui attendaient pour être aussi pressée.
_ Il devrait revenir d’ici une demie-heure. Vous voulez l’attendre en haut ?
_ Oui, répondit Claire. S’il vous plaît.
_ Bien sûr. Suivez-moi.
Il leur fallut passer deux postes de sécurité et utiliser quinze fois le badge d’Elena pour ne serait-ce qu’arriver à l’ascenseur. C’était typiquement américain ça… Claire remarqua mentalement que le soir où Danny l’avait ramenée après son enlèvement, elle avait échappée à tout ça. La jeune femme ne tenait pas en place et se balançait d’un pied sur l’autre tandis que l’ascenseur montait, ce qui stressa plus encore Claire, qui n’en avait pas besoin ! Pas Martin, pas Martin… Tout sauf Martin…
Claire sourit. Pauvre Martin, c’était pas très aimable ça !
_ Danny m’a dit que vous étiez française ? lança Elena pour faire la conversation.
Ils se connaissaient donc…
_ Oui, je suis venue ici pour travailler à l’université de New York.
_ Vous êtes historienne, c’est ça ?
_ Exact, répondit Claire, très étonnée, avec l’impression de subir un nouvel interrogatoire.
Une pointe de jalousie la piqua. Qui était donc cette femme ? Pourquoi Danny lui avait-il tant parlé, sans rien lui dire, à elle ?
_ J’aimais beaucoup l’histoire au lycée, mais je n’étais pas faite pour ça. Je crois qu’il me fallait plus d’action !
Ca m’en a tout l’air… se dit Claire, sans parvenir à chasser la question : quel type d’action ?
_ Excusez-moi, se décida-t-elle à demander. Mais vous êtes quoi exactement pour Danny ? Je veux dire, est-ce que vous travaillez avec lui ?
Elena s’étonna de la question.
_ Oui, répondit-elle d’un ton évident. J’ai intégré l’équipe il y a un mois…
Claire demeura bouche-bée. Mais pourquoi n’avait-elle donc jamais entendu parler de cette splendide Bomba-Latina ? !
_ Danny ne vous l’avez pas dit ?
_ Hein ? Euh… balbutia Claire en se reprenant. Non, mais vous savez entre les fiançailles, l’appartement et le bébé, on…
_ Vous êtes enceinte ? Toutes mes félicitations !
_ Mince ! s’écria Claire. Je viens tout juste de l’apprendre et en fait… Euh… Danny n’est pas encore au courant, je viens lui annoncer…
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent.
_ D’accord, assura Elena en sortant. Ne vous inquiétez pas, votre secret est bien gardé avec moi ! Vous n’avez qu’à vous installer là. Est-ce que je peux vous offrir quelque chose à boire ? Un thé ? Un café ?
_ Un thé serait parfait, répondit Claire en se disant qu’un bon whisky aussi.
Danny allait entendre parler du pays !
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
Elena la Bomba-Latina... beurk !!
La suite please !!
La suite please !!
Ptit Dem Taylor- Agent spécial
- Nombre de messages : 1474
Age : 37
Localisation : sur les genoux d'Eric Szmanda
Date d'inscription : 01/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
bah faut admettre qu'elle est bien foutue !
HS non non non je ne suis pas lesbienne ! HS
HS non non non je ne suis pas lesbienne ! HS
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
allez une p'tite suite !
_ Non mais franchement merci du cadeau !
Martin éclata de rire tandis que Sam conduisait le coupable en salle d’interrogatoire. Danny n’avait pas eut l’occasion de lui reparler du chat avant la fin de l’enquête.
_ Tu ne le trouves pas mignon ? demanda Martin en essayant de se retenir de rire.
Depuis que Danny lui avait expliqué les évènements de la veille, l’image mentale qu’il s’en faisait le faisait marrer.
_ Mignon, ouais, bien sûr ! Tu veux voir les griffures sur mes mollets ?
_ Je m’en passerais. J’ai vu assez d’horreurs pour la journée !
_ Très drôle, n’empêche que t’aurais pu me demander mon avis avant et…
_ Danny, coupa Elena en passant. Il y a quelqu’un pour toi dans l’open space.
_ Ah ? s’étonna-t-il mais elle était presque déjà au bout du couloir. Merci ! Cette fille, elle court tout le temps.
_ J’aimerais bien l’attraper un de ses jours, murmura Martin avec un éclair dans le regard.
_ Bon courage, se moqua Danny en se dirigeant vers son bureau.
_ Euh… Je dirais plutôt bon courage à toi, corrigea Martin en faisant un signe de la tête en direction d’une Claire qui semblait furieuse.
_ Oh non, murmura Danny, conscient qu’il n’échapperait pas à un savon dans les règles de l’art. Qu’est-ce que j’ai fait cette fois ?
_ C’est pas à moi qu’il faut le demander…
Et Martin s’éclipsa vite fait bien fait en laissant Danny seul face à son destin. Après tout, il l’avait demandé en mariage, à lui d’assumer !
_ Eh ! s’écria Danny en s’approchant comme si de rien n’était. Qu’est-ce que tu fais ici ? Il y a un problème ?
_ Parce que tu oses me le demander en plus ! explosa-t-elle, attirant les regards de toutes les personnes présentes. Tu as vraiment un sacré culot !
_ Et toi tu parles très fort, coupa Danny en l’attirant à l’écart. Viens par ici.
La terrasse était déserte, fort heureusement. Claire croisa les bras en le toisant de haut. Pas de doute, elle était furieuse.
_ Alors ? lança-t-elle. Quelle excuse bidon tu vas me sortir pour te justifier ?
_ Mais, mon amour, demanda-t-il d’un ton mielleux. Me justifier de quoi ?
_ Ne te fous pas de moi ! explosa-t-elle en le menaçant de son doigt levé. Qui c’est cette Elena ? Et pourquoi ne m’as-tu pas dit qu’elle travaillait avec toi ?
Danny hésita. Il était pris…
_ Claire, murmura-t-il dans un soupir. Elena est une collègue. Je ne vais quand même pas te parler de tous les gens qui travaillent ici et…
_ Elle est dans votre équipe ! cria-t-elle. Tu la vois tous les jours !
Danny leva les bras pour qu’elle parle moins fort.
_ Oui, oui, c’est vrai, avoua-t-il en cherchant ses mots.
_ Et ça fait un mois qu’elle vous a rejoint ! Alors pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
Il hésita puis décida que la vérité valait peut-être mieux.
_ Parce que je sais qu’au début tu étais jalouse de Sam, répondit-il. Et je ne voulais pas que tu t’inquiètes à cause d’elle, surtout en ce moment. Tu es suffisamment sur les nerfs sans qu’en plus je…
_ Alors tu as préféré me mentir ? s’écria-t-elle sans y croire. Et tu veux me faire croire que c’était pour mon bien ?
_ Ecoute, murmura-t-il dans un soupir en la prenant dans ses bras. Je sais que tu n’as pas beaucoup de confiance en toi en ce qui me concerne. Je ne sais pas bien pourquoi mais tu te sens toujours menacée par d’autres femmes, parce que tu ne te sens pas à leur hauteur ou je ne sais quoi ; mais tu as tort. C’est toi que j’ai demandé en mariage et c’est avec toi que je vis. Alors je me suis dit que si tu savais pour Elena tu allais encore t’inquiéter et je voulais juste t’éviter ça. Parce que jamais je ne te tromperais, tu m’entends ? Je t’aime trop pour ça…
Claire se mordit la lèvre en songeant que malgré tout son amour, elle l’avait bien trompé, elle, et si jamais il faisait de même, elle n’aurait pas sa grandeur d’âme pour lui pardonner.
_ Je sens bien que tout ce qui se passe entre nous te préoccupes, reprit-il en la regardant dans les yeux. Mais je te demande de me faire confiance, de te faire confiance et de nous faire confiance. Tout va bien se passer. Crois-moi…
Il la serra contre lui. Et brusquement Claire réalisa qu’il avait changé de sujet d’une façon très adroite.
_ Quand je serais grosse, murmura-t-elle. Tu es certain que tu ne voudras pas lui faire l’amour ?
Danny soupira et la regarda dans les yeux.
_ Tu n’es pas grosse, assura-t-il. Et j’ai toujours aimé tes formes telles qu’elles sont.
Claire tremblait brusquement.
_ Elles sont sur le point de changer pourtant… bredouilla-t-elle.
Danny ne comprit pas, pas tout de suite. Après un long moment à fouiller son regard pour y lire des indices, il demanda d’une toute petite voix :
_ Tu… Tu es enceinte ?
Son visage s’illumina d’un sourire radieux et Claire sentit des larmes de joie lui piquer les yeux.
_ Oui, murmura-t-elle.
Danny se rua sur elle, la prit dans ses bras, la fit tourner, pleura, rit, murmura, cria. Le bonheur qui le transportait brusquement n’avait pas de nom.
_ Non mais franchement merci du cadeau !
Martin éclata de rire tandis que Sam conduisait le coupable en salle d’interrogatoire. Danny n’avait pas eut l’occasion de lui reparler du chat avant la fin de l’enquête.
_ Tu ne le trouves pas mignon ? demanda Martin en essayant de se retenir de rire.
Depuis que Danny lui avait expliqué les évènements de la veille, l’image mentale qu’il s’en faisait le faisait marrer.
_ Mignon, ouais, bien sûr ! Tu veux voir les griffures sur mes mollets ?
_ Je m’en passerais. J’ai vu assez d’horreurs pour la journée !
_ Très drôle, n’empêche que t’aurais pu me demander mon avis avant et…
_ Danny, coupa Elena en passant. Il y a quelqu’un pour toi dans l’open space.
_ Ah ? s’étonna-t-il mais elle était presque déjà au bout du couloir. Merci ! Cette fille, elle court tout le temps.
_ J’aimerais bien l’attraper un de ses jours, murmura Martin avec un éclair dans le regard.
_ Bon courage, se moqua Danny en se dirigeant vers son bureau.
_ Euh… Je dirais plutôt bon courage à toi, corrigea Martin en faisant un signe de la tête en direction d’une Claire qui semblait furieuse.
_ Oh non, murmura Danny, conscient qu’il n’échapperait pas à un savon dans les règles de l’art. Qu’est-ce que j’ai fait cette fois ?
_ C’est pas à moi qu’il faut le demander…
Et Martin s’éclipsa vite fait bien fait en laissant Danny seul face à son destin. Après tout, il l’avait demandé en mariage, à lui d’assumer !
_ Eh ! s’écria Danny en s’approchant comme si de rien n’était. Qu’est-ce que tu fais ici ? Il y a un problème ?
_ Parce que tu oses me le demander en plus ! explosa-t-elle, attirant les regards de toutes les personnes présentes. Tu as vraiment un sacré culot !
_ Et toi tu parles très fort, coupa Danny en l’attirant à l’écart. Viens par ici.
La terrasse était déserte, fort heureusement. Claire croisa les bras en le toisant de haut. Pas de doute, elle était furieuse.
_ Alors ? lança-t-elle. Quelle excuse bidon tu vas me sortir pour te justifier ?
_ Mais, mon amour, demanda-t-il d’un ton mielleux. Me justifier de quoi ?
_ Ne te fous pas de moi ! explosa-t-elle en le menaçant de son doigt levé. Qui c’est cette Elena ? Et pourquoi ne m’as-tu pas dit qu’elle travaillait avec toi ?
Danny hésita. Il était pris…
_ Claire, murmura-t-il dans un soupir. Elena est une collègue. Je ne vais quand même pas te parler de tous les gens qui travaillent ici et…
_ Elle est dans votre équipe ! cria-t-elle. Tu la vois tous les jours !
Danny leva les bras pour qu’elle parle moins fort.
_ Oui, oui, c’est vrai, avoua-t-il en cherchant ses mots.
_ Et ça fait un mois qu’elle vous a rejoint ! Alors pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
Il hésita puis décida que la vérité valait peut-être mieux.
_ Parce que je sais qu’au début tu étais jalouse de Sam, répondit-il. Et je ne voulais pas que tu t’inquiètes à cause d’elle, surtout en ce moment. Tu es suffisamment sur les nerfs sans qu’en plus je…
_ Alors tu as préféré me mentir ? s’écria-t-elle sans y croire. Et tu veux me faire croire que c’était pour mon bien ?
_ Ecoute, murmura-t-il dans un soupir en la prenant dans ses bras. Je sais que tu n’as pas beaucoup de confiance en toi en ce qui me concerne. Je ne sais pas bien pourquoi mais tu te sens toujours menacée par d’autres femmes, parce que tu ne te sens pas à leur hauteur ou je ne sais quoi ; mais tu as tort. C’est toi que j’ai demandé en mariage et c’est avec toi que je vis. Alors je me suis dit que si tu savais pour Elena tu allais encore t’inquiéter et je voulais juste t’éviter ça. Parce que jamais je ne te tromperais, tu m’entends ? Je t’aime trop pour ça…
Claire se mordit la lèvre en songeant que malgré tout son amour, elle l’avait bien trompé, elle, et si jamais il faisait de même, elle n’aurait pas sa grandeur d’âme pour lui pardonner.
_ Je sens bien que tout ce qui se passe entre nous te préoccupes, reprit-il en la regardant dans les yeux. Mais je te demande de me faire confiance, de te faire confiance et de nous faire confiance. Tout va bien se passer. Crois-moi…
Il la serra contre lui. Et brusquement Claire réalisa qu’il avait changé de sujet d’une façon très adroite.
_ Quand je serais grosse, murmura-t-elle. Tu es certain que tu ne voudras pas lui faire l’amour ?
Danny soupira et la regarda dans les yeux.
_ Tu n’es pas grosse, assura-t-il. Et j’ai toujours aimé tes formes telles qu’elles sont.
Claire tremblait brusquement.
_ Elles sont sur le point de changer pourtant… bredouilla-t-elle.
Danny ne comprit pas, pas tout de suite. Après un long moment à fouiller son regard pour y lire des indices, il demanda d’une toute petite voix :
_ Tu… Tu es enceinte ?
Son visage s’illumina d’un sourire radieux et Claire sentit des larmes de joie lui piquer les yeux.
_ Oui, murmura-t-elle.
Danny se rua sur elle, la prit dans ses bras, la fit tourner, pleura, rit, murmura, cria. Le bonheur qui le transportait brusquement n’avait pas de nom.
inanoa- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 315
Age : 38
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Pour le meilleur...(compléte)
"Parce que jamais je ne te tromperais, tu m’entends ? Je t’aime trop pour ça…"
Hum je n'es srais pas si sur moi
La suite please !
Hum je n'es srais pas si sur moi
La suite please !
Ptit Dem Taylor- Agent spécial
- Nombre de messages : 1474
Age : 37
Localisation : sur les genoux d'Eric Szmanda
Date d'inscription : 01/08/2006
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Tous pour eux- Complète
» Pour l'amour d'une mère. (complète)
» Un temps pour tout (complète)- R-
» Des mensonges pour la bonne cause... (complète)
» Le meilleur des séries par Martin Winckler
» Pour l'amour d'une mère. (complète)
» Un temps pour tout (complète)- R-
» Des mensonges pour la bonne cause... (complète)
» Le meilleur des séries par Martin Winckler
FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Les Créations des Fans :: Fanfictions :: Complètes :: Général
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum