L'Epreuve (complète)
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L'Epreuve (complète)
Bonjour tout le monde!
Comme vous pouvez le constater, je me suis mise à la fanfiction, et je me sens comme un peu obligée de partager ma petite première avec vous, l'arrêt de la diffusion de la série laissant place à un incommensurable vide sibérien! Car je crois que les fanfictions sont très utiles en ces temps durs pour continuer à faire vivre notre série.
Voici donc le début de mon histoire. Il y aura peut etre une suite, tout dépend de si j'arrive à l'écrire...
Touts les commentaires sont les bienvenus!
Ah, une dernière chose, sachez que par soucis de réalisme, tous les lieus existent réellement.
Bonne lecture à tous, en espérant que ça vous plaise .
***
Bureau FBI - 12e étage.
Ce matin-là, et le fait était plutôt inhabituel, chaque membre de l’équipe était sagement assis à son bureau, en train de rédiger fébrilement un rapport dans un calme qui ne pouvait que s’abréger. Tout à coup ils entendirent le pas lourd et assuré de leur patron venir dans leur direction.
Ils savaient déjà qu’ils devraient remettre la rédaction à plus tard.
- C’est reparti, fit Jack.
Salle de réunion -10h15.
- Beverly Leblanc. 23 ans. Etudiante à la Fac de Columbia. Elle travaille à temps partiel dans un bar-restaurant. Ce sont ses sœurs avec qui elle vit qui ont donné l’alerte. Elle aurait dû rentrer chez elle hier soir.
- Est-ce qu’on sait où elle a été vue pour la dernière fois? demanda Vivian.
- Ses sœurs l’ont vue dans l’après-midi, juste avant qu’elle ne parte travailler.
- Il s’agit de savoir si elle s’y est effectivement rendue, dit Danny avec un demi-sourire.
- Ok, Martin et Sam, vous allez interroger les sœurs et tâcher d’en savoir plus. Danny, avec moi. On va sur son lieu de travail. Vivian ?..
- … Je m’occupe des hôpitaux et des morgues.
Ils attrapèrent leurs manteaux et se dirigèrent vers l’ascenseur pendant que Vivian décrochait le téléphone. Martin et Sam étaient restés en arrière, manquant visiblement de l’entrain de leurs coéquipiers.
- Je suis lessivée ce matin, souffla Sam.
- Je sais ce que tu veux dire, lui sourit Martin. Une fois qu’on sera dans le bain ça ira mieux.
- Et en plus je n’aurai jamais fini mon rapport à temps. Elle continua à grommeler: la paperasse, c’est vraiment rasoir.
Il pleuvait dehors, et les gouttes qui leur chatouillaient désagréablement la nuque les incitèrent à s’engouffrer rapidement dans leur voiture. Martin prit naturellement le volant pour la direction de Upper West Side, où la disparue habitait.
Il ne se doutait pas de ce qui l’attendait là-bas.
Comme vous pouvez le constater, je me suis mise à la fanfiction, et je me sens comme un peu obligée de partager ma petite première avec vous, l'arrêt de la diffusion de la série laissant place à un incommensurable vide sibérien! Car je crois que les fanfictions sont très utiles en ces temps durs pour continuer à faire vivre notre série.
Voici donc le début de mon histoire. Il y aura peut etre une suite, tout dépend de si j'arrive à l'écrire...
Touts les commentaires sont les bienvenus!
Ah, une dernière chose, sachez que par soucis de réalisme, tous les lieus existent réellement.
Bonne lecture à tous, en espérant que ça vous plaise .
***
Bureau FBI - 12e étage.
Ce matin-là, et le fait était plutôt inhabituel, chaque membre de l’équipe était sagement assis à son bureau, en train de rédiger fébrilement un rapport dans un calme qui ne pouvait que s’abréger. Tout à coup ils entendirent le pas lourd et assuré de leur patron venir dans leur direction.
Ils savaient déjà qu’ils devraient remettre la rédaction à plus tard.
- C’est reparti, fit Jack.
Salle de réunion -10h15.
- Beverly Leblanc. 23 ans. Etudiante à la Fac de Columbia. Elle travaille à temps partiel dans un bar-restaurant. Ce sont ses sœurs avec qui elle vit qui ont donné l’alerte. Elle aurait dû rentrer chez elle hier soir.
- Est-ce qu’on sait où elle a été vue pour la dernière fois? demanda Vivian.
- Ses sœurs l’ont vue dans l’après-midi, juste avant qu’elle ne parte travailler.
- Il s’agit de savoir si elle s’y est effectivement rendue, dit Danny avec un demi-sourire.
- Ok, Martin et Sam, vous allez interroger les sœurs et tâcher d’en savoir plus. Danny, avec moi. On va sur son lieu de travail. Vivian ?..
- … Je m’occupe des hôpitaux et des morgues.
Ils attrapèrent leurs manteaux et se dirigèrent vers l’ascenseur pendant que Vivian décrochait le téléphone. Martin et Sam étaient restés en arrière, manquant visiblement de l’entrain de leurs coéquipiers.
- Je suis lessivée ce matin, souffla Sam.
- Je sais ce que tu veux dire, lui sourit Martin. Une fois qu’on sera dans le bain ça ira mieux.
- Et en plus je n’aurai jamais fini mon rapport à temps. Elle continua à grommeler: la paperasse, c’est vraiment rasoir.
Il pleuvait dehors, et les gouttes qui leur chatouillaient désagréablement la nuque les incitèrent à s’engouffrer rapidement dans leur voiture. Martin prit naturellement le volant pour la direction de Upper West Side, où la disparue habitait.
Il ne se doutait pas de ce qui l’attendait là-bas.
Dernière édition par le Dim 18 Juin - 20:01, édité 1 fois
Nanouille- Agent spécial
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Re: L'Epreuve (complète)
Moi aussi j'attend la suite...
Keancy- Nouvelle recrue
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Age : 35
Date d'inscription : 11/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
ah ah quel suspense!!!
ça commence tres bien nanouille!!!
continue comme ça!!!
ça commence tres bien nanouille!!!
continue comme ça!!!
larissa- Agent spécial
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Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Une petite suite alors...
Upper West Side, chez les sœurs Leblanc.
Martin et Sam étaient arrivés devant une maison résidentielle, plutot coquette, puis avaient monté les marches menant à la porte. Il sonna. Elle avait froid, et on tardait à venir leur ouvrir.
Soudain la porte s’ouvrit sur un visage, anxieux.
- Bonjour Mademoiselle, je suis l’agent spécial Fitzgerald, et voici l’agent spécial Spade.
- Oh c’est vous. Entrez, je vous en prie. Je suis Eliza ! continua-t-elle en leur tendant sa main. Asseyez-vous. Ma sœur Rose ne va pas tarder à arriver. Elle ne se sentait pas très bien… c’est elle qui vous a appelé. Je ne sais pas si je devrais m’inquiéter comme elle. En fait je crois que je ne veux pas.
- Mademoiselle Leblanc, commença Martin ave courtoisie, vers quelle heure avez-vous vu votre sœur pour la dernière fois ?
- Euh… vers 18h je crois.
Il avait toujours ce petit calepin noir avec lui ; il nota consciencieusement l’info. Sam prit alors le relais.
- Est-ce que Beverly avait un petit-ami, quelqu'un avec qui elle aurait pu partir soudainement ?
- Non… en fait c’est une fille très secrète, elle ne nous parle pas beaucoup. Enfin, de ces choses-là. Mais je ne crois pas que Bebe ait de petit-ami.
Martin eut tout à coup un regard surpris. Il fronça les sourcils et sans regarder son interlocutrice répéta : « Bebe ».
- C’est comme ça qu’on l’appelle sourit la sœur.
Il ne put s’empêcher de frissonner. Ni Sam ni Eliza ne le remarquèrent.
Café Central – Colombus Avenue.
Ce genre d’endroit n’était pas étranger à Danny. Il avait connu une fille avant, qui fréquentait les restos dits « casual », d’où se dégageait une certaine décontraction, mais savamment étudiée. Le Café Central était l’établissement type du nouveau West Side Chic. Décor déco, prix décents et clientèle typique : édition, pub, artistes, bobos branchés.
Jack était en train d’interroger le patron :
- Donc elle n’a pas fait son service du soir ?
- Non ! Elle m’a laissé en plan sans rien dire. Et il a fallu que je me débrouille pour ramener une autre serveuse !
Il mastiquait son chewing-gum tranquillement, ce qui avait le don d’exaspérer Jack. Danny continuait de l’interroger :
- Comment vous la décririez ?
- Sérieuse. Enfin jusqu’à hier. Jolie fille. Elle faisait pas d’histoires. Et puis… il parut réfléchir.
- Oui ?
- Ouais, elle avait un truc avec certains clients. J’sais pas trop, un contact quoi. Ca lui faisait de bons pourboires je crois !
- Quel genre de clients ? demanda Jack.
- Mm… pas très jeune. Le patron sourit. Y’en a un qui l’aime bien ; il vient souvent.
- Son nom ?
- Charles. Il était dans la pub avant. Je connais pas son nom de famille. Mais vous devriez pas tarder à le croiser, s’il vous intéresse.
- Merci, fit Danny. On va l’attendre. Faites-nous signe.
Upper West Side, chez les sœurs Leblanc.
Martin et Sam étaient arrivés devant une maison résidentielle, plutot coquette, puis avaient monté les marches menant à la porte. Il sonna. Elle avait froid, et on tardait à venir leur ouvrir.
Soudain la porte s’ouvrit sur un visage, anxieux.
- Bonjour Mademoiselle, je suis l’agent spécial Fitzgerald, et voici l’agent spécial Spade.
- Oh c’est vous. Entrez, je vous en prie. Je suis Eliza ! continua-t-elle en leur tendant sa main. Asseyez-vous. Ma sœur Rose ne va pas tarder à arriver. Elle ne se sentait pas très bien… c’est elle qui vous a appelé. Je ne sais pas si je devrais m’inquiéter comme elle. En fait je crois que je ne veux pas.
- Mademoiselle Leblanc, commença Martin ave courtoisie, vers quelle heure avez-vous vu votre sœur pour la dernière fois ?
- Euh… vers 18h je crois.
Il avait toujours ce petit calepin noir avec lui ; il nota consciencieusement l’info. Sam prit alors le relais.
- Est-ce que Beverly avait un petit-ami, quelqu'un avec qui elle aurait pu partir soudainement ?
- Non… en fait c’est une fille très secrète, elle ne nous parle pas beaucoup. Enfin, de ces choses-là. Mais je ne crois pas que Bebe ait de petit-ami.
Martin eut tout à coup un regard surpris. Il fronça les sourcils et sans regarder son interlocutrice répéta : « Bebe ».
- C’est comme ça qu’on l’appelle sourit la sœur.
Il ne put s’empêcher de frissonner. Ni Sam ni Eliza ne le remarquèrent.
Café Central – Colombus Avenue.
Ce genre d’endroit n’était pas étranger à Danny. Il avait connu une fille avant, qui fréquentait les restos dits « casual », d’où se dégageait une certaine décontraction, mais savamment étudiée. Le Café Central était l’établissement type du nouveau West Side Chic. Décor déco, prix décents et clientèle typique : édition, pub, artistes, bobos branchés.
Jack était en train d’interroger le patron :
- Donc elle n’a pas fait son service du soir ?
- Non ! Elle m’a laissé en plan sans rien dire. Et il a fallu que je me débrouille pour ramener une autre serveuse !
Il mastiquait son chewing-gum tranquillement, ce qui avait le don d’exaspérer Jack. Danny continuait de l’interroger :
- Comment vous la décririez ?
- Sérieuse. Enfin jusqu’à hier. Jolie fille. Elle faisait pas d’histoires. Et puis… il parut réfléchir.
- Oui ?
- Ouais, elle avait un truc avec certains clients. J’sais pas trop, un contact quoi. Ca lui faisait de bons pourboires je crois !
- Quel genre de clients ? demanda Jack.
- Mm… pas très jeune. Le patron sourit. Y’en a un qui l’aime bien ; il vient souvent.
- Son nom ?
- Charles. Il était dans la pub avant. Je connais pas son nom de famille. Mais vous devriez pas tarder à le croiser, s’il vous intéresse.
- Merci, fit Danny. On va l’attendre. Faites-nous signe.
Nanouille- Agent spécial
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Re: L'Epreuve (complète)
Bravo.
ludi- Elève à Quantico
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larissa- Agent spécial
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Date d'inscription : 18/03/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Une suite vous tente? Ayé c'est fait. En espérant que le mini suspense se tienne lol.
Maison des sœurs.
- Nous aurions besoin de photos de votre sœur.
Sam s’était dirigé vers Eliza et son ton s’était adouci.
- Oh oui, bien sûr. Je vais vous chercher ça.
Elle tourna la tête en entendant sa sœur descendre les escaliers. Rose s’excusa auprès des agents :
- Je suis désolée, je ne vous avais pas entendu arriver.
- Y’a pas de mal la rassura Martin. Vous pourriez me montrer la chambre de Beverly ?
- Suivez-moi.
Il lui emboîta le pas et ils entrèrent dans une jolie chambre où la lumière rentrait, malgré le ciel couvert. Il n’osait pas trop se mettre à fouiller et chercher des indices. Quelque chose lui disait qu’il pourrait trouver…
- Tiens Martin, jette un coup d’œil. Sam revenait avec des photos de la disparue. Martin les prit sans les regarder.
L’attention de Sam se porta sur une dizaine de feuilles éparpillées sur le lit.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.
C’est à moi répondit la sœur aînée. On parlait de ses rêves…c’est pour le doctorat de psychologie que je prépare.
- Le genre de choses un peu obscures sourit Sam.
- Oui c’est vrai, confirma Eliza en lui rendant son sourire.
Ses rêves… elle croyait à leur importance. Elle croyait aux signes, disait-elle.
Cette fois, les signes ne présageaient rien de bon. Alors Martin se décida à regarder les photos. Rose le vit s’attarder dessus.
- Bebe change souvent de couleur de cheveux. Et même de coupe…
- Elle a un truc avec ses cheveux ajouta Eliza avec un demi-sourire.
- Est-ce qu’elle aurait pu changer depuis hier ? demanda Sam, intriguée.
- Ca se pourrait bien !
C’est à se moment-là que Rose ne put s’empêcher de faire part se son inquiétude aux deux agents.
- Je suis sûre qu’il est arrivé quelque chose.
- On va tout faire pour la retrouver.
Sam se voulait rassurante, même si elle savait que parfois il arrivait que des disparus ne soient jamais retrouvés. Mais elle ne voulait pas envisager une telle éventualité pour ce cas-ci.
- Bien. Si vous avez besoin de nous, on est dans le salon.
Les deux sœurs s’éloignèrent, collées l’une à l’autre.
- Tu trouves quelque chose ? demanda Sam à Martin.
- Rien qui pourrait nous aider à savoir où elle est.
Alors que Martin effleurait les voilages du bout des doigts, Sam se dirigea vers la penderie, et après avoir fouillé un peu, elle laissa échapper un « whoa », avant de sortir une somptueuse robe noire, toute en ampleur.
- Qu’est-ce que c’est ce « Whoa » ? Martin s’approcha.
- C’est Français. Haute couture. Environ 2000 dollars je dirais.
- Ca fait un peu anomalie dans le décor… Bon, on a plus qu’à rentrer au QG. Il fronçait encore les sourcils.
Café Central.
Jack et Danny étaient assis à une table dans un coin du café. Ils attendaient le dénommé Charles et espéraient que celui-ci leur apporterait des infos sur la disparue.
- Un café ? offrit Jack.
- Pendant le service ? répondit Danny, légèrement étonné. D’accord !
Jack leva la main pour passer commande, mais la serveuse à qui il allait s’adresser s’était éclipsée, laissant la place à une autre fille. S’approchant d’eux elle dit simplement :
- Bebe est venue hier.
Danny jeta un coup d’œil à Jack, lequel demanda :
- Quand ça ?
- Vers 18h30. On était en train de préparer les tables pour le service du soir. J’ai du la voir dix minutes, et puis après plus rien.
Elle retourna discrètement à son travail.
- C’est bizarre que personne ne l’a vue partir…
- Son patron n’a même pas remarqué qu’elle était venue, s’étonna Danny en regardant l’intéressé d’un air dubitatif.
C’est alors que le patron fit un signe de la tête vers un homme d’un certain âge qui venait d’entrer.
Danny se leva et, s’approchant de lui, sortit son insigne.
- F.B.I. Bonjour Monsieur. Nous aurions besoin de vous parler. À propos de Beverly Leblanc.
Maison des sœurs.
- Nous aurions besoin de photos de votre sœur.
Sam s’était dirigé vers Eliza et son ton s’était adouci.
- Oh oui, bien sûr. Je vais vous chercher ça.
Elle tourna la tête en entendant sa sœur descendre les escaliers. Rose s’excusa auprès des agents :
- Je suis désolée, je ne vous avais pas entendu arriver.
- Y’a pas de mal la rassura Martin. Vous pourriez me montrer la chambre de Beverly ?
- Suivez-moi.
Il lui emboîta le pas et ils entrèrent dans une jolie chambre où la lumière rentrait, malgré le ciel couvert. Il n’osait pas trop se mettre à fouiller et chercher des indices. Quelque chose lui disait qu’il pourrait trouver…
- Tiens Martin, jette un coup d’œil. Sam revenait avec des photos de la disparue. Martin les prit sans les regarder.
L’attention de Sam se porta sur une dizaine de feuilles éparpillées sur le lit.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.
C’est à moi répondit la sœur aînée. On parlait de ses rêves…c’est pour le doctorat de psychologie que je prépare.
- Le genre de choses un peu obscures sourit Sam.
- Oui c’est vrai, confirma Eliza en lui rendant son sourire.
Ses rêves… elle croyait à leur importance. Elle croyait aux signes, disait-elle.
Cette fois, les signes ne présageaient rien de bon. Alors Martin se décida à regarder les photos. Rose le vit s’attarder dessus.
- Bebe change souvent de couleur de cheveux. Et même de coupe…
- Elle a un truc avec ses cheveux ajouta Eliza avec un demi-sourire.
- Est-ce qu’elle aurait pu changer depuis hier ? demanda Sam, intriguée.
- Ca se pourrait bien !
C’est à se moment-là que Rose ne put s’empêcher de faire part se son inquiétude aux deux agents.
- Je suis sûre qu’il est arrivé quelque chose.
- On va tout faire pour la retrouver.
Sam se voulait rassurante, même si elle savait que parfois il arrivait que des disparus ne soient jamais retrouvés. Mais elle ne voulait pas envisager une telle éventualité pour ce cas-ci.
- Bien. Si vous avez besoin de nous, on est dans le salon.
Les deux sœurs s’éloignèrent, collées l’une à l’autre.
- Tu trouves quelque chose ? demanda Sam à Martin.
- Rien qui pourrait nous aider à savoir où elle est.
Alors que Martin effleurait les voilages du bout des doigts, Sam se dirigea vers la penderie, et après avoir fouillé un peu, elle laissa échapper un « whoa », avant de sortir une somptueuse robe noire, toute en ampleur.
- Qu’est-ce que c’est ce « Whoa » ? Martin s’approcha.
- C’est Français. Haute couture. Environ 2000 dollars je dirais.
- Ca fait un peu anomalie dans le décor… Bon, on a plus qu’à rentrer au QG. Il fronçait encore les sourcils.
Café Central.
Jack et Danny étaient assis à une table dans un coin du café. Ils attendaient le dénommé Charles et espéraient que celui-ci leur apporterait des infos sur la disparue.
- Un café ? offrit Jack.
- Pendant le service ? répondit Danny, légèrement étonné. D’accord !
Jack leva la main pour passer commande, mais la serveuse à qui il allait s’adresser s’était éclipsée, laissant la place à une autre fille. S’approchant d’eux elle dit simplement :
- Bebe est venue hier.
Danny jeta un coup d’œil à Jack, lequel demanda :
- Quand ça ?
- Vers 18h30. On était en train de préparer les tables pour le service du soir. J’ai du la voir dix minutes, et puis après plus rien.
Elle retourna discrètement à son travail.
- C’est bizarre que personne ne l’a vue partir…
- Son patron n’a même pas remarqué qu’elle était venue, s’étonna Danny en regardant l’intéressé d’un air dubitatif.
C’est alors que le patron fit un signe de la tête vers un homme d’un certain âge qui venait d’entrer.
Danny se leva et, s’approchant de lui, sortit son insigne.
- F.B.I. Bonjour Monsieur. Nous aurions besoin de vous parler. À propos de Beverly Leblanc.
Nanouille- Agent spécial
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Re: L'Epreuve (complète)
Super !!! J'attend la suite !!
Keancy- Nouvelle recrue
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Re: L'Epreuve (complète)
Voilà la suite pour toi Keancy!
***
Ils étaient assis tous les trois à la table. Charles Norwood venait de révéler qu’il avait une affection toute particulière pour la disparue.
- C’état une fille un peu triste, pas vraiment bavarde. Mais avec certains d’entre nous elle était gentille et à l’écoute. J’aime à croire que j’étais son préféré, ria-t-il. Puis son regard se durcit. Elle a vraiment disparu alors?
- Est-ce que ça vous surprend ? Vous dites qu’elle était triste.
- Oui enfin… elle ne parlait pas trop d’elle comme je vous l’ai dis. Ca me faisait plaisir quand elle souriait. J’avais l’intention de l’emmener au Roosevelt Raceway voir les courses !
Devant l’air un peu perplexe des agents assis en face de lui, il ne put s’empêcher de leur expliquer.
- Elle me rappelle ma fille quand elle avait son âge, soupira-t-il. Ma fille décédée. Je sais c’est stupide, mais que voulez-vous.
- Ce n’est pas stupide, lui dit Danny, de la compassion dans les yeux.
- Croyez bien que nous sommes désolés, dit Jack. Y’avait-il quelque chose de changé chez elle ces derniers temps ?
- Non… Cela dit, il y avait bien un type. Elle m’en avait parlé une fois. Apparemment il venait souvent des derniers temps et il ne la quittait pas des yeux.
Flashback:
- Qu’est-ce qu’il se passe Bebe, tu as l’air soucieuse ?
Elle jeta un coup d’œil furtif autour d’elle.
- Il a un type bizarre. J’ai l’impression qu’il me rôde autour. Ca ne fait pas longtemps… mais je le vois souvent ici. Elle versa du café dans sa tasse.
- Ne t’en fais pas, il a du tomber amoureux de toi comme nous tous ici, plaisanta Charles.
Elle ne laissa pas échapper un sourire.
- Est-ce qu’elle se sentait menacée ? demanda Jack.
- Inquiète je dirais.
- Vous l’avez vu ? tenta Danny.
- Je l’ai aperçu il a quelques jours lorsqu’il partait. Jeune, grand, brun je crois.
Jack et Danny en savaient maintenant assez pour retourner au bureau et commencer le briefing. Cependant ils devaient emmener l’homme avec eux pour établir un portrait-robot de leur nouveau suspect. Ce que ce dernier s’empressa d’accepter.
***
Ils étaient assis tous les trois à la table. Charles Norwood venait de révéler qu’il avait une affection toute particulière pour la disparue.
- C’état une fille un peu triste, pas vraiment bavarde. Mais avec certains d’entre nous elle était gentille et à l’écoute. J’aime à croire que j’étais son préféré, ria-t-il. Puis son regard se durcit. Elle a vraiment disparu alors?
- Est-ce que ça vous surprend ? Vous dites qu’elle était triste.
- Oui enfin… elle ne parlait pas trop d’elle comme je vous l’ai dis. Ca me faisait plaisir quand elle souriait. J’avais l’intention de l’emmener au Roosevelt Raceway voir les courses !
Devant l’air un peu perplexe des agents assis en face de lui, il ne put s’empêcher de leur expliquer.
- Elle me rappelle ma fille quand elle avait son âge, soupira-t-il. Ma fille décédée. Je sais c’est stupide, mais que voulez-vous.
- Ce n’est pas stupide, lui dit Danny, de la compassion dans les yeux.
- Croyez bien que nous sommes désolés, dit Jack. Y’avait-il quelque chose de changé chez elle ces derniers temps ?
- Non… Cela dit, il y avait bien un type. Elle m’en avait parlé une fois. Apparemment il venait souvent des derniers temps et il ne la quittait pas des yeux.
Flashback:
- Qu’est-ce qu’il se passe Bebe, tu as l’air soucieuse ?
Elle jeta un coup d’œil furtif autour d’elle.
- Il a un type bizarre. J’ai l’impression qu’il me rôde autour. Ca ne fait pas longtemps… mais je le vois souvent ici. Elle versa du café dans sa tasse.
- Ne t’en fais pas, il a du tomber amoureux de toi comme nous tous ici, plaisanta Charles.
Elle ne laissa pas échapper un sourire.
- Est-ce qu’elle se sentait menacée ? demanda Jack.
- Inquiète je dirais.
- Vous l’avez vu ? tenta Danny.
- Je l’ai aperçu il a quelques jours lorsqu’il partait. Jeune, grand, brun je crois.
Jack et Danny en savaient maintenant assez pour retourner au bureau et commencer le briefing. Cependant ils devaient emmener l’homme avec eux pour établir un portrait-robot de leur nouveau suspect. Ce que ce dernier s’empressa d’accepter.
Nanouille- Agent spécial
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Re: L'Epreuve (complète)
F.B.I. – Disparue depuis 19h
Martin, Sam et Vivian attendaient le reste de l’équipe pour commencer la réunion, ce qui ne les empêchèrent pas de partager les infos qu’ils avaient trouvé. Il n’y avait de trace de la disparue ni dans les morgues, ni dans les hôpitaux. Aucun retrait d’argent n’avait été fait. Elle n’avait pas de voiture.
- A part une robe très chère, on n’a rien trouvé d’intéressant, soupira Sam. On sait juste qu’elle a pu changer de tête entre temps, ce qui n’est pas pour nous aider.
- Et ses sœurs qu’est-ce qu’elles en disent ?
- Pas grand chose, elles sont un peu perdues. C’est la première fois qu’elle disparaît sans rien dire.
- Donc, il y a peu de chances pour que ce soit une fugue. Il s’est passé autre chose… c’est à nous de trouvé quoi.
Martin s’était éloigné. Et maintenant il accrochait la photo de la disparue au grand tableau blanc, lisse et froid. Un visage dans un désert, un visage pâle avec des yeux bleus et de longs cheveux châtains.
Il était maintenant perdu dans ses pensées.
Il pouvait presque sentir son parfum, subtil et fleuri. Il l’avait tout de suite senti lorsqu’il s’était approché d’elle la première fois. C’était près de Central Park et il était sur une enquête. Il ne sait plus comment ils en étaient venus à se parler. Elle était partie vite, et il ne l’avait jamais recroisée et pensait ne jamais le faire jusqu’à ce qu’elle réapparaisse devant lui, il y a quelques temps. Elle avait dit que c’était sûrement un signe. Que les coïncidences n’arrivent pas par hasard. Lui qui était plutôt rationnel, ça l’avait légèrement amusé. Elle était juste sensible aux choses…Il l’avait invitée prendre un verre à la terrasse d’un café. Il se souvient avoir trouve le rouge sur ses ongles et ses lèvres sophistiqué. A ce moment-là ses cheveux étaient bruns, ce qui contrastait avec la pâleur de son visage, tout en faisant ressortir une certaine fragilité. Elle lui avait dit trouver les New Yorkais trop speed et trop fiers, que pour eux le reste du monde était un peu comme une sous-banlieue paumée et retardataire.
Et puis les choses avaient accéléré…
- Martin ?
La voix ferme de Jack le tira de ses pensées. Il venait d’arriver et de s’asseoir à la table de réunion. Tous firent de même.
- Bon, on a récupéré les vidéos de surveillance du café. Martin, tu les visionneras avec Danny. On a aussi un éventuel suspect. Le portrait robot ne va pas tarder à arriver. Qu’est-ce qu’on a d’autre ?
- Un robe très chère dans sa penderie, dit Sam en posant les coudes sur la table. Mais elle n’a pas les moyens.
- Et elle n’a pas pu faire de fugue, ajouta Martin.
- D’autant plus qu’elle n’a pas fait de retrait d’argent, continua Vivian. C’est quoi ce suspect ?
- Peut être un déséquilibré qui la suivrait partout. En tout cas elle se sentait épiée à son travail ces derniers temps, lui dit Danny d’un air sérieux.
- On va attendre d’en savoir plus ordonna Jack. Ce type est pour l’instant notre seul suspect. Sam, va faire un tour du côté de notre témoin. Je pense que c’est lui qui a acheté a robe.
***
Martin et Danny étaient côte à côte et visionnaient les vidéos de surveillance du café. La bande allait bientôt arriver au moment où Beverly avait été vue pour la dernière fois.
Danny était en train de mordre dans un sandwich plein de mayonnaise (!!), tout en faisant des commentaires sur le dernier match des Yankees. Mais il s’aperçut vite que Martin n’écoutait pas.
- T’as pas faim ? commença-t-il.
- Non, pas vraiment.
Tout à coup la disparue apparu sur un des écrans.
- Ah ! fit Danny avec un sourire satisfait. La voilà !
Elle était derrière le comptoir, tranquillement à ses affaires. Puis elle regardait avec insistance du coté de l’entrée.
- Il y a quelqu'un à la porte, devina Martin.
Quand elle disparut du champs, ils scrutèrent l’autre écran. Elle passait maintenant la porte à côté d’un homme qui la tenait par le bras et qui avait l’air de l’emmener de force.
- On ne voit pas bien son visage, constata Danny.
- Ce type l’a enlevée, fulmina Martin.
Cette fois, il n’y tînt plus.
Il se dirigea vers le bureau de Jack, et en ouvrant la porte, demanda d’une voix mal assurée :
- Jack, je peux te parler ?
- Je t’écoute.
- Voilà. Il faut que je te dise… Je connais la disparue.
Il y eut quelques secondes de silence.
- Quand est-ce que tu l’as vue la dernière fois ?
- Il y a semaine environ. Ecoute… je préfèrerai que ça reste entre nous.
- D’accord, bon écoute Martin. Ça ne m’intéresse pas de connaître la nature de votre relation. Tu restes sur l’enquête, ça ne change rien. Mais au moindre problème, je me passerai de toi.
- On a du nouveau sinon, annonça Martin, soulagé. Un type l’a emmenée de force.
Jack se leva de son siège, sortit du bureau et se dirigea vers celui de Danny, qui lui tendait la photo de l’homme prise d’après la vidéo.
Martin, Sam et Vivian attendaient le reste de l’équipe pour commencer la réunion, ce qui ne les empêchèrent pas de partager les infos qu’ils avaient trouvé. Il n’y avait de trace de la disparue ni dans les morgues, ni dans les hôpitaux. Aucun retrait d’argent n’avait été fait. Elle n’avait pas de voiture.
- A part une robe très chère, on n’a rien trouvé d’intéressant, soupira Sam. On sait juste qu’elle a pu changer de tête entre temps, ce qui n’est pas pour nous aider.
- Et ses sœurs qu’est-ce qu’elles en disent ?
- Pas grand chose, elles sont un peu perdues. C’est la première fois qu’elle disparaît sans rien dire.
- Donc, il y a peu de chances pour que ce soit une fugue. Il s’est passé autre chose… c’est à nous de trouvé quoi.
Martin s’était éloigné. Et maintenant il accrochait la photo de la disparue au grand tableau blanc, lisse et froid. Un visage dans un désert, un visage pâle avec des yeux bleus et de longs cheveux châtains.
Il était maintenant perdu dans ses pensées.
Il pouvait presque sentir son parfum, subtil et fleuri. Il l’avait tout de suite senti lorsqu’il s’était approché d’elle la première fois. C’était près de Central Park et il était sur une enquête. Il ne sait plus comment ils en étaient venus à se parler. Elle était partie vite, et il ne l’avait jamais recroisée et pensait ne jamais le faire jusqu’à ce qu’elle réapparaisse devant lui, il y a quelques temps. Elle avait dit que c’était sûrement un signe. Que les coïncidences n’arrivent pas par hasard. Lui qui était plutôt rationnel, ça l’avait légèrement amusé. Elle était juste sensible aux choses…Il l’avait invitée prendre un verre à la terrasse d’un café. Il se souvient avoir trouve le rouge sur ses ongles et ses lèvres sophistiqué. A ce moment-là ses cheveux étaient bruns, ce qui contrastait avec la pâleur de son visage, tout en faisant ressortir une certaine fragilité. Elle lui avait dit trouver les New Yorkais trop speed et trop fiers, que pour eux le reste du monde était un peu comme une sous-banlieue paumée et retardataire.
Et puis les choses avaient accéléré…
- Martin ?
La voix ferme de Jack le tira de ses pensées. Il venait d’arriver et de s’asseoir à la table de réunion. Tous firent de même.
- Bon, on a récupéré les vidéos de surveillance du café. Martin, tu les visionneras avec Danny. On a aussi un éventuel suspect. Le portrait robot ne va pas tarder à arriver. Qu’est-ce qu’on a d’autre ?
- Un robe très chère dans sa penderie, dit Sam en posant les coudes sur la table. Mais elle n’a pas les moyens.
- Et elle n’a pas pu faire de fugue, ajouta Martin.
- D’autant plus qu’elle n’a pas fait de retrait d’argent, continua Vivian. C’est quoi ce suspect ?
- Peut être un déséquilibré qui la suivrait partout. En tout cas elle se sentait épiée à son travail ces derniers temps, lui dit Danny d’un air sérieux.
- On va attendre d’en savoir plus ordonna Jack. Ce type est pour l’instant notre seul suspect. Sam, va faire un tour du côté de notre témoin. Je pense que c’est lui qui a acheté a robe.
***
Martin et Danny étaient côte à côte et visionnaient les vidéos de surveillance du café. La bande allait bientôt arriver au moment où Beverly avait été vue pour la dernière fois.
Danny était en train de mordre dans un sandwich plein de mayonnaise (!!), tout en faisant des commentaires sur le dernier match des Yankees. Mais il s’aperçut vite que Martin n’écoutait pas.
- T’as pas faim ? commença-t-il.
- Non, pas vraiment.
Tout à coup la disparue apparu sur un des écrans.
- Ah ! fit Danny avec un sourire satisfait. La voilà !
Elle était derrière le comptoir, tranquillement à ses affaires. Puis elle regardait avec insistance du coté de l’entrée.
- Il y a quelqu'un à la porte, devina Martin.
Quand elle disparut du champs, ils scrutèrent l’autre écran. Elle passait maintenant la porte à côté d’un homme qui la tenait par le bras et qui avait l’air de l’emmener de force.
- On ne voit pas bien son visage, constata Danny.
- Ce type l’a enlevée, fulmina Martin.
Cette fois, il n’y tînt plus.
Il se dirigea vers le bureau de Jack, et en ouvrant la porte, demanda d’une voix mal assurée :
- Jack, je peux te parler ?
- Je t’écoute.
- Voilà. Il faut que je te dise… Je connais la disparue.
Il y eut quelques secondes de silence.
- Quand est-ce que tu l’as vue la dernière fois ?
- Il y a semaine environ. Ecoute… je préfèrerai que ça reste entre nous.
- D’accord, bon écoute Martin. Ça ne m’intéresse pas de connaître la nature de votre relation. Tu restes sur l’enquête, ça ne change rien. Mais au moindre problème, je me passerai de toi.
- On a du nouveau sinon, annonça Martin, soulagé. Un type l’a emmenée de force.
Jack se leva de son siège, sortit du bureau et se dirigea vers celui de Danny, qui lui tendait la photo de l’homme prise d’après la vidéo.
Nanouille- Agent spécial
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Date d'inscription : 05/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Une suite juste pour moi lool merki !! C'est super, j'attend la suite !
Keancy- Nouvelle recrue
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Age : 35
Date d'inscription : 11/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Tu as déjà tout lu!? Euh... bon allez, comme j'ai l'air d'avoir une fan lol, je te poste une petite suite . Mais à ce rythme là ca sera bientot fini ...
Une pièce au F.B.I. :
- Charles, est-ce que vous reconnaissez cette personne ?
Le vieil homme prit la photo des mains de Jack, et après l’avoir fixée quelques secondes :
- Je crois que c’est lui, dit-il d’une voix faible.
- Très bien, vous pouvez rentrer chez vous maintenant. On va diffuser le portrait robot.
- Merci de votre coopération, sourit Vivian.
Elle emboîta le pas de Jack qui était déjà dans le couloir.
- Mais pourquoi diable l’a-t-il enlevée ? s’exclama-t-elle.
- J’en ai pas la moindre idée grogna Jack. Il n’y a pas de logique là dedans. Je crois qu’on a affaire à un type imprévisible.
***
Le portrait robot du suspect avait été diffusé et la police n’avait pas tardé à recevoir des informations. D’après eux le type était étudiant en dernière année à la Fac de New York, d’où on ne l’avait plus vu depuis quelques jours. Son nom : Jim McKoy.
- Tiens, une revenante !
Danny venait d’apercevoir Elena, qui lui lançait déjà un de ses regards froids.
- Etre coincé au fond de son lit avec 40 de fièvre, je ne le souhaite à personne. Même pas à toi.
- J’adore ton humour, répliqua-t-il.
Elle balança ses cheveux derrière son épaule d’un air nonchalant et lui demanda :
- Qu’est-ce qu’on a ?
- Une fille enlevée. Et voici le principal et seul suspect. Elena s’approcha de l’écran de son ordinateur, sur lequel apparaissait en gros plan le visage de l’homme. Brun, yeux sombres, mâchoire carrée, pas forcément l’air commode. Suspecté de coups et blessures, les poursuites avaient été abandonnées pour vice de procédure.
- Je propose qu’on aille à la Fac.
- C’est parti ! s’exclama-t-il en prenant sa veste au vol.
***
Sam entra dans le bureau de Jack sans frapper, elle avait du nouveau.
- McKoy a utilisé sa carte de crédit dans une station service entre Park Village et la 100ème, y’a une heure.
- Emmène Martin avec toi. Vivian et moi on va vérifier une autre piste. Un homme a appelé disant qu’il avait vu la fille… et qu’il avait même parlé avec elle.
Une pièce au F.B.I. :
- Charles, est-ce que vous reconnaissez cette personne ?
Le vieil homme prit la photo des mains de Jack, et après l’avoir fixée quelques secondes :
- Je crois que c’est lui, dit-il d’une voix faible.
- Très bien, vous pouvez rentrer chez vous maintenant. On va diffuser le portrait robot.
- Merci de votre coopération, sourit Vivian.
Elle emboîta le pas de Jack qui était déjà dans le couloir.
- Mais pourquoi diable l’a-t-il enlevée ? s’exclama-t-elle.
- J’en ai pas la moindre idée grogna Jack. Il n’y a pas de logique là dedans. Je crois qu’on a affaire à un type imprévisible.
***
Le portrait robot du suspect avait été diffusé et la police n’avait pas tardé à recevoir des informations. D’après eux le type était étudiant en dernière année à la Fac de New York, d’où on ne l’avait plus vu depuis quelques jours. Son nom : Jim McKoy.
- Tiens, une revenante !
Danny venait d’apercevoir Elena, qui lui lançait déjà un de ses regards froids.
- Etre coincé au fond de son lit avec 40 de fièvre, je ne le souhaite à personne. Même pas à toi.
- J’adore ton humour, répliqua-t-il.
Elle balança ses cheveux derrière son épaule d’un air nonchalant et lui demanda :
- Qu’est-ce qu’on a ?
- Une fille enlevée. Et voici le principal et seul suspect. Elena s’approcha de l’écran de son ordinateur, sur lequel apparaissait en gros plan le visage de l’homme. Brun, yeux sombres, mâchoire carrée, pas forcément l’air commode. Suspecté de coups et blessures, les poursuites avaient été abandonnées pour vice de procédure.
- Je propose qu’on aille à la Fac.
- C’est parti ! s’exclama-t-il en prenant sa veste au vol.
***
Sam entra dans le bureau de Jack sans frapper, elle avait du nouveau.
- McKoy a utilisé sa carte de crédit dans une station service entre Park Village et la 100ème, y’a une heure.
- Emmène Martin avec toi. Vivian et moi on va vérifier une autre piste. Un homme a appelé disant qu’il avait vu la fille… et qu’il avait même parlé avec elle.
Nanouille- Agent spécial
- Nombre de messages : 1162
Date d'inscription : 05/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
tu as une autre fan, lol, j'attends vivement la suite!
Scrattounette- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 355
Age : 36
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Vous allez me faire rosir les filles... vous aurez la suite demain!
Nanouille- Agent spécial
- Nombre de messages : 1162
Date d'inscription : 05/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Fac de New York – Greenwich Village:
La pluie avait cessé de tomber, laissant après son passage un sol mouillé qui luisait sous une éclaircie éphémère. Danny et Elena avaient traversé le campus, puis avaient demandé à voir la chambre de Jim McKoy, car celui-ci habitait dans la résidence étudiante.
Ils arrivèrent devant la porte. Danny frappa. Aucune réponse. Alors il introduisit la clé qu’on leur avait donné dans la serrure. Elena le regarda faire puis le suivit à l’intérieur. Un chambre d’étudiant on ne peut plus normale, à cela près que celui-ci collectionnait les Porsches miniatures et les vêtements sales éparpillés un peu partout. Il n’était pas venu depuis plusieurs jours. Quand ils eurent fini de chercher de quelconques indices et n’ayant rien trouvé, il sortirent. Une jeune fille passait dans le couloir. Danny l’apostropha:
- Excusez-moi Mademoiselle, vous connaissez Jim McKoy ? On le cherche.
- Pas trop, répondit la fille en faisant la moue. Mais demandez au garçon qui partage sa chambre. Elle fit un signe en direction de l’autre côté du couloir, derrière eux. C’est lui, là.
- Merci, fit Elena.
Le type en question les avait vu et avait détourné les talons, elle en était sûre.
Ils le suivirent jusque dehors. Quand il se fut rapproché de lui, Danny l’interpella :
- F.B.I., on peut vous parler ?
Ce à quoi le type répondit par un regard légèrement inquiet avant de prendre ses jambes à son coup.
- Arrêtez-vous ! cria Elena, le prenant en chasse.
Avait-il fait une centaine de mètres que le fugitif glissa sur le bitume mouillé et tomba à terre. Danny lui tomba dessus.
- Fini de jouer, on vous emmène, lui dit-il avec un de ses sourires malins.
F.B.I. – Salle d’interrogatoire.
- Alors Monsieur Warner, on n’aime pas le F.B.I . ?
Tom Warner regarda Danny s’asseoir à côté de sa collègue.
- J’ai juste flippé, c’est tout. J’ai rien à me reprocher !
- On n’en doute pas, sourit Elena.
Danny sentait que l’homme mentait, et son petit air suffisant ne l’aidait pas à ce qu’on se fasse une bonne opinion de lui. L’étudiant toisa Elena du regard et dit :
- J’imaginais pas qu’il y avait des filles au F.B.I…
- Vous vous coucherez moins bête ce soir alors. Dites nous ce que vous savez sur Jim McKoy.
- McKoy ? Ca fait un moment que je l’ai pas vu. Depuis qu’il s’est fait… en quelque sorte viré de la fraternité. Y’a une semaine je dirai.
- Quelle fraternité ? demanda Danny.
L’homme regarda ailleurs, puis s’expliqua avec un air impassible :
- C’est juste un club. Mais il ne pouvait plus en faire partie ; son père a fait faillite. Il avait plus la carrure, vous voyez.
- Un club de fils à papas riches, donc.
- Exactement, sourit Warner avec arrogance. D’ailleurs vous feriez mieux de me laisser partir.
Danny lui rendit son sourire.
La pluie avait cessé de tomber, laissant après son passage un sol mouillé qui luisait sous une éclaircie éphémère. Danny et Elena avaient traversé le campus, puis avaient demandé à voir la chambre de Jim McKoy, car celui-ci habitait dans la résidence étudiante.
Ils arrivèrent devant la porte. Danny frappa. Aucune réponse. Alors il introduisit la clé qu’on leur avait donné dans la serrure. Elena le regarda faire puis le suivit à l’intérieur. Un chambre d’étudiant on ne peut plus normale, à cela près que celui-ci collectionnait les Porsches miniatures et les vêtements sales éparpillés un peu partout. Il n’était pas venu depuis plusieurs jours. Quand ils eurent fini de chercher de quelconques indices et n’ayant rien trouvé, il sortirent. Une jeune fille passait dans le couloir. Danny l’apostropha:
- Excusez-moi Mademoiselle, vous connaissez Jim McKoy ? On le cherche.
- Pas trop, répondit la fille en faisant la moue. Mais demandez au garçon qui partage sa chambre. Elle fit un signe en direction de l’autre côté du couloir, derrière eux. C’est lui, là.
- Merci, fit Elena.
Le type en question les avait vu et avait détourné les talons, elle en était sûre.
Ils le suivirent jusque dehors. Quand il se fut rapproché de lui, Danny l’interpella :
- F.B.I., on peut vous parler ?
Ce à quoi le type répondit par un regard légèrement inquiet avant de prendre ses jambes à son coup.
- Arrêtez-vous ! cria Elena, le prenant en chasse.
Avait-il fait une centaine de mètres que le fugitif glissa sur le bitume mouillé et tomba à terre. Danny lui tomba dessus.
- Fini de jouer, on vous emmène, lui dit-il avec un de ses sourires malins.
F.B.I. – Salle d’interrogatoire.
- Alors Monsieur Warner, on n’aime pas le F.B.I . ?
Tom Warner regarda Danny s’asseoir à côté de sa collègue.
- J’ai juste flippé, c’est tout. J’ai rien à me reprocher !
- On n’en doute pas, sourit Elena.
Danny sentait que l’homme mentait, et son petit air suffisant ne l’aidait pas à ce qu’on se fasse une bonne opinion de lui. L’étudiant toisa Elena du regard et dit :
- J’imaginais pas qu’il y avait des filles au F.B.I…
- Vous vous coucherez moins bête ce soir alors. Dites nous ce que vous savez sur Jim McKoy.
- McKoy ? Ca fait un moment que je l’ai pas vu. Depuis qu’il s’est fait… en quelque sorte viré de la fraternité. Y’a une semaine je dirai.
- Quelle fraternité ? demanda Danny.
L’homme regarda ailleurs, puis s’expliqua avec un air impassible :
- C’est juste un club. Mais il ne pouvait plus en faire partie ; son père a fait faillite. Il avait plus la carrure, vous voyez.
- Un club de fils à papas riches, donc.
- Exactement, sourit Warner avec arrogance. D’ailleurs vous feriez mieux de me laisser partir.
Danny lui rendit son sourire.
Nanouille- Agent spécial
- Nombre de messages : 1162
Date d'inscription : 05/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Encore une fan !
Ta fanfic est géniale pour l'instant. Et puis, c'est pas souvent que Martin est mis en avant, parce qu'il connaissais deja la fille.
J'ai hate de lire la suite !
Ta fanfic est géniale pour l'instant. Et puis, c'est pas souvent que Martin est mis en avant, parce qu'il connaissais deja la fille.
J'ai hate de lire la suite !
histerik2Spidey- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 397
Localisation : NYC (enfin... j'aimerais bien !!)
Date d'inscription : 02/05/2006
Re: L'Epreuve (complète)
c'est super bien ecrit et c'est une bonne hisoie: bravo
larissa- Agent spécial
- Nombre de messages : 1169
Age : 36
Localisation : FBI, service des personnes disparus
Date d'inscription : 18/03/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Une nouvelle recrue qui veut une suite !!!
J'adore quand Marty est mis en avant...
J'adore quand Marty est mis en avant...
agent Moustik- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 124
Age : 36
Localisation : disparue aux environs de Lille
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Merci les filles, ça me fait plaisir. C'est vrai que presque ttes les fanfics tournent autour de Danny et de trucs horribles qui lui arrivent lol. Je voulais faire différent . Voici la suite pour vous:
Station Service – Park Village:
Elle était en vie. Quelqu'un l’avait vue d’après Jack. S’il ne la retrouvait pas vivante, il ne se le pardonnerait pas. Martin essaya de se concentrer. Ce n’était pas le moment de lâcher prise.
Sam venait de montrer la photo du suspect à l’homme derrière le comptoir de la station service, et celui-ci l’avait formellement reconnu.
- Il a prit de l’essence et des sandwichs. L’air bizarre.
- Qu’est-ce que vous entendez par là ? demanda Sam.
- Il avait l’air stressé. Pressé aussi. Bizarre.
Martin ouvrit son calepin puis, après avoir réfléchi une seconde, voulu vérifier quelque chose.
- Vous vous souvenez de sa voiture ?
- Oh que oui. Il avait un look banal, mais par contre sa voiture c’était la classe. Lincoln noire, dernier modèle.
Les deux agents sortirent dehors après avoir remercié l’homme.
- C’est sa voiture annonça Martin.
- Oui et alors ?
- Alors c’est bizarre. Ce type enlève une fille, mais va faire ses courses avec sa propre voiture, facilement identifiable. A quoi il pense ? s’étonna-t-il.
- Soit il n’est vraiment pas malin, soit il y a quelque chose qui le préoccupe davantage.
A mesure qu’ils récoltaient des indices les choses semblaient perdre de leur sens et leur échapper, et ils n’aimaient pas cette sensation. Mais peut être était-ce juste l’odeur de l’essence qui leur montait à la tête.
Appartement de Henry Becker:
Henry Becker était un homme d’un certain âge, ses cheveux presque blanc en témoignaient. Depuis que sa femme était morte et ses enfants partis, il se sentait seul. Et sa solitude avait fait accroître son empathie et sa générosité. Henry Becker avait vu la disparue dans la matinée.
- Racontez-nous, l’encouragea Jack, assisté de Vivian. Comment avez-vous rencontré cette jeune fille ?
- C’était vers 10h ce matin. Je buvais un café dans un petit bar-restaurant, à côté du Queensboro Bridge. Elle a trébuché en passant devant moi et a renversé son café sur ma table.
Flashback:
- Oh mon dieu ! s’écria-t-elle. Oh pardon, je suis désolée, je suis tellement maladroite
- Ce n’est rien, sourit Henry Becker.
Alors qu’elle continuait à se confondre en excuses, il remarqua sa mauvaise mine.
- Asseyez-vous avec moi, lui proposa-t-il.
- D’accord, fit-elle après une hésitation.
Ce qu’il remarqua alors lui fit perdre son sourire.
- Elle avait un cocard à l’œil, raconta-t-il en illustrant ses mots d’un geste de la main vers ses yeux.
- Elle vous a dit qui lui avait fait ça ? questionna Vivian après avoir jeté un coup d’œil à Jack.
- J’ai réussi à lui tirer les vers du nez, soupira le vieil homme. Quand je lui ai posé la question elle a éclaté en sanglots. Elle tremblait de tout son corps. Elle m’a d’abord dit son nom, et puis elle m’a raconté que son mari la battait et qu’elle venait de se sauver. La pauvre petite, elle n’en pouvait vraiment plus.
Jack ne put s’empêcher d’émettre une petite note d’impatience. Il ne saisissait pas ce revirement de situation.
- Et ensuite, qu’est-ce qui s’est passé ?
- Elle m’a dit qu’elle n’avait nulle part où aller. Je lui ai dis qu’il existait des endroits pour les femmes dans sa situation, mais elle n’a rien voulu savoir. Alors… je lui ai donné de l’argent.
- Combien ?
- 500 dollars.
- Ca fait une somme remarqua Jack.
- C’est tout ce que je pouvais faire ! sourit tristement Henry Becker.
- Et puis elle est partie, devina Vivian.
- Oui.
Jack n’avait pas dit plus d’un mot sur le trajet du retour au bureau. Il réfléchissait à tous les nouveaux éléments qui s’accumulaient dans son esprit, dont il ne pouvait déceler la logique.
Ca n’allait pas durer.
Station Service – Park Village:
Elle était en vie. Quelqu'un l’avait vue d’après Jack. S’il ne la retrouvait pas vivante, il ne se le pardonnerait pas. Martin essaya de se concentrer. Ce n’était pas le moment de lâcher prise.
Sam venait de montrer la photo du suspect à l’homme derrière le comptoir de la station service, et celui-ci l’avait formellement reconnu.
- Il a prit de l’essence et des sandwichs. L’air bizarre.
- Qu’est-ce que vous entendez par là ? demanda Sam.
- Il avait l’air stressé. Pressé aussi. Bizarre.
Martin ouvrit son calepin puis, après avoir réfléchi une seconde, voulu vérifier quelque chose.
- Vous vous souvenez de sa voiture ?
- Oh que oui. Il avait un look banal, mais par contre sa voiture c’était la classe. Lincoln noire, dernier modèle.
Les deux agents sortirent dehors après avoir remercié l’homme.
- C’est sa voiture annonça Martin.
- Oui et alors ?
- Alors c’est bizarre. Ce type enlève une fille, mais va faire ses courses avec sa propre voiture, facilement identifiable. A quoi il pense ? s’étonna-t-il.
- Soit il n’est vraiment pas malin, soit il y a quelque chose qui le préoccupe davantage.
A mesure qu’ils récoltaient des indices les choses semblaient perdre de leur sens et leur échapper, et ils n’aimaient pas cette sensation. Mais peut être était-ce juste l’odeur de l’essence qui leur montait à la tête.
Appartement de Henry Becker:
Henry Becker était un homme d’un certain âge, ses cheveux presque blanc en témoignaient. Depuis que sa femme était morte et ses enfants partis, il se sentait seul. Et sa solitude avait fait accroître son empathie et sa générosité. Henry Becker avait vu la disparue dans la matinée.
- Racontez-nous, l’encouragea Jack, assisté de Vivian. Comment avez-vous rencontré cette jeune fille ?
- C’était vers 10h ce matin. Je buvais un café dans un petit bar-restaurant, à côté du Queensboro Bridge. Elle a trébuché en passant devant moi et a renversé son café sur ma table.
Flashback:
- Oh mon dieu ! s’écria-t-elle. Oh pardon, je suis désolée, je suis tellement maladroite
- Ce n’est rien, sourit Henry Becker.
Alors qu’elle continuait à se confondre en excuses, il remarqua sa mauvaise mine.
- Asseyez-vous avec moi, lui proposa-t-il.
- D’accord, fit-elle après une hésitation.
Ce qu’il remarqua alors lui fit perdre son sourire.
- Elle avait un cocard à l’œil, raconta-t-il en illustrant ses mots d’un geste de la main vers ses yeux.
- Elle vous a dit qui lui avait fait ça ? questionna Vivian après avoir jeté un coup d’œil à Jack.
- J’ai réussi à lui tirer les vers du nez, soupira le vieil homme. Quand je lui ai posé la question elle a éclaté en sanglots. Elle tremblait de tout son corps. Elle m’a d’abord dit son nom, et puis elle m’a raconté que son mari la battait et qu’elle venait de se sauver. La pauvre petite, elle n’en pouvait vraiment plus.
Jack ne put s’empêcher d’émettre une petite note d’impatience. Il ne saisissait pas ce revirement de situation.
- Et ensuite, qu’est-ce qui s’est passé ?
- Elle m’a dit qu’elle n’avait nulle part où aller. Je lui ai dis qu’il existait des endroits pour les femmes dans sa situation, mais elle n’a rien voulu savoir. Alors… je lui ai donné de l’argent.
- Combien ?
- 500 dollars.
- Ca fait une somme remarqua Jack.
- C’est tout ce que je pouvais faire ! sourit tristement Henry Becker.
- Et puis elle est partie, devina Vivian.
- Oui.
Jack n’avait pas dit plus d’un mot sur le trajet du retour au bureau. Il réfléchissait à tous les nouveaux éléments qui s’accumulaient dans son esprit, dont il ne pouvait déceler la logique.
Ca n’allait pas durer.
Nanouille- Agent spécial
- Nombre de messages : 1162
Date d'inscription : 05/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Rien d'autre à dire.... Il me faut une suite ...
normal quoi !
normal quoi !
agent Moustik- Nouvelle recrue
- Nombre de messages : 124
Age : 36
Localisation : disparue aux environs de Lille
Date d'inscription : 30/04/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Ca m'embrouille tout ça. J'ai hate de lire ta suite !
histerik2Spidey- Elève à Quantico
- Nombre de messages : 397
Localisation : NYC (enfin... j'aimerais bien !!)
Date d'inscription : 02/05/2006
Re: L'Epreuve (complète)
Ca embrouille? Chouette . La suite sous peu.
Nanouille- Agent spécial
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