L'Epreuve (complète)

*Désembrouillage imminent*


Bureau F.B.I. – Disparue depuis 23h.
Il était 17h3O, et ils étaient tous réunis autour de la grande table. Les choses devaient être éclaircies s’ils voulaient retrouver la disparue, alors ils regroupèrent tous les indices qui permettraient de faire toute la lumière.
- Première chose, commença Jack. Henry Becker dit que Beverly lui a dit qu’elle avait un mari, qu’il la battait, et qu’elle s’était échappée. Est-ce que McKoy serait son mari ?
- J’ai appelé ses sœurs, elles n’en ont jamais entendu parler, assura Elena.
Sam fit part de sa théorie, non sans toutefois avoir une pensée pour son propre passé :
- Ils ont put se marier en cachette. Sur un coup de tête peut être. Et puis elle s’est rendue compte de qui il était vraiment. Elle veut le quitter, mais il n’accepte pas.
Martin refusait de croire à cette éventualité.
- Non, non, lança-t-il avec une légère teinte d’agacement dans la voix
Alors que Danny le regardait bizarrement, il tentat de se justifier : « Ca ne tient pas debout ».
Jack connaissait un détail que les autres ignoraient. Il fallait chercher ailleurs.
- Très bien, fit-il. Martin a raison. La théorie a peu de chance d’être vérifiée, Beverly habite chez ses sœurs, ce qui serait bizarre pour une femme mariée.
- On reprend depuis le début alors, proposa Vivian. Cette fille travaille dans un café, où elle tisse des liens avec certains clients, dont un particulièrement généreux : Charles Norwood. Et puis elle commence à se sentir épiée par un homme : Jim McKoy. Il l’enlève peu après.
- Et on la retrouve dans un autre café avec un scénario horrible, à se faire donner de l’argent, continua Sam.
Jack se mit alors à réfléchir, tout en se murmurant à lui-même : « Un scénario… ».
- C’est là qu’on a un problème coupa Danny. L’histoire ne tient plus debout.
- Attendez, fit Jack en levant une main. On sait que Charles Norwood a offert à Beverly une robe qui vaut pas moins de 2000 dollars.
- Une fortune… commenta Danny, l’air dubitatif.
- Exactement, dit Jack. Je crois que le motif de McKoy est l’argent. L’argent martela-t-il.
- Comment ça ? demanda Sam, intriguée.
- Imaginons qu’il voit Charles offrir la robe à la fille, ou qu’il l’apprenne…
Martin suivit le raisonnement de son patron et ajouta :
- C’est un gosse de riche. Enfin en théorie. Et il connaît la valeur de la robe.
Ce fut au tour de Danny de comprendre la nouvelle logique :
- Tom Warner, le ptit malin, nous a dit que McKoy avait été viré de sa fraternité à cause de la faillite de son père… Il veut sûrement…
- Récupérer sa place, dit Elena en finissant sa phrase.
Martin venait de comprendre :
- Et pour ça il lui faut de l’argent. Mais au lieu de faire un truc aussi énorme comme de braquer une banque, il décide d’utiliser Beverly pour faire pleurer les petits vieux, qui ont de l’argent de préférence.
- Avec un scénario… finit Jack.
- On a des traces de McKoy très dispersées dit Vivian. On dirait qu’il est allé chercher ses pigeons. D’ailleurs si ça se trouve la comédie a lieu non-stop.
- C’est possible. Et il doit la séquestrer quelque part en attendant. Mais est-ce qu’elle n’aurait pas pu s’échapper avec toutes ces occasions ? nota Sam.
- Il a dut la menacer, déduisit Jack. En tout cas elle a donné son nom à Henry Becker. Elle espérait peut être qu’on retrouve sa piste. Mais on ne peux pas couvrir tous les cafés de Manhattan en espérant tomber sur elle...
Elena venait de pianoter un instant sur son ordinateur. Quand elle eut trouvé ce qu’elle cherchait, elle annonça :
- Il a un port d’arme. Et un 9mm.

Yayouuuu !!
Une suite !!!!

mercipour le desembrouillage !

tu veux pas nous réembrouiller ??? Vivement la suite !

Merci bcp les filles! La suite demain probablement!

Allez hop, je fais remonter la fanfic!
Voici la suite, bonne lecture .


***

Les heures qui suivirent l’éclaircissement de l’affaire furent désespérément vides. Aucune nouvelle information n’avait fait surface.
La nuit tombait sur Manhattan et Martin regardait à travers la fenêtre, les yeux perdus dans les lumières de la ville. Il avait l’air préoccupé pensa Danny. Il ne lui dirait pas pourquoi, il en était quasiment sûr. Alors lorsque tous finirent par quitter le bureau après avoir réalisé qu’il ne se passerait plus rien avant le lendemain, il alla le voir et lui dit simplement :
- Martin, tu devrais rentrer.
- Je sais, répondit son ami.
Jack lui avait donné sa parole qu’ils la retrouveraient. Il ne dormirait pas cette nuit.


Appartement de Martin – Upper City:
Flashback:
- Et si nous allions au musée? Demanda-t-elle d’une petite voix, en le regardant avec des yeux pétillants.
Ce mélange adorable de légèreté et de ferveur. Il commençait à s’habituer à ses légers sauts d’humeur, aux sourires mystérieux qui erraient sur ses lèvres, à ses yeux soudain perdus dans le vague. Il sentait parfois sa mélancolie douce et rêveuse l’envahir insidieusement. Etait-ce ça l’amour ? Il avait déjà aimé avant. Il la connaissait si peu, et pourtant ce qui n’avait commencé que par une simple aventure s’était vite transformé en quelque chose de plus profond. Peut être n’avait-elle jamais pensé à eux comme d’une simple aventure.
En fait, arriva presque instantanément ce moment où elle senti l’abandonner peu à peu l’envie d’aller ailleurs. Il lui fallu argumenter avec elle-même pour se dégager d’une étreinte très douce, trop agréablement insistante, et peut être, brisante.
Il n’avait pas eu le temps d’aller au musée. Hanter ces couloirs et ces salles à l’éclairage lugubre pour scruter inlassablement des peintures. Sa bouche était une peinture, d’un rouge si écarlate qu’il faisait apparaître à l’esprit des dédales de visions morbides.
Le réveil sonna.
Martin ouvrit les yeux. Il avait pensé, il avait rêvé, peut être les deux en même temps. Il était encore imprégné de toutes sortes de sensations, désagréablement imperceptibles.
La réalité l’attendait, et elle était parfois cruelle. Mais il était prêt à l’affronter.

cool ! une suite serai bien

la suite ! la suite !

Ah oui, une suite !!!

super!
une suite sera plus que la bienvenue

C'est parti pour la suite des évènements!


Bureau du FBI –9h30, disparue depuis 40h.
Une autre journée tristement pluvieuse, tristement identique à la précédente.
Ils n’étaient pas encore tous arrivés, seuls Jack, Vivian et Martin étaient présents pour le moment. Ce dernier observait les gouttes de pluie qui descendaient le long des vitres, quand Vivian s’approcha, lui tendant une tasse de café.
-Tu n’as pas l’air dans ton assiette, lui fit-elle remarquer.
-Mm… j’ai pas très bien dormis, reconnu-t-il. Merci d’avoir pensé à mon taux de caféine, il est dangereusement en baisse...
Elle sourit, puis l’air de rien se plaint du temps exécrable qu’il faisait dehors ; ça n’aidait pas à garder le moral… et Martin le savait bien. Il regarda Vivian d’éloigner. Elle avait souvent cet esprit maternel envers ses coéquipiers. Vivian percevait beaucoup de choses, mais Vivian était tout aussi discrète. Il se demanda si elle avait deviné quoi que ce soit.

***

Durant la matinée, les agents avaient apprit l’existence d’une petite-amie au suspect Jim McKoy. Ils l’avaient convoquée, ce qui leur permettrait –ils l’espéraient, d’en savoir plus sur la personnalité de l’homme qui avait enlevé de sang froid une jeune femme. Sam et Danny s’occupèrent de l’interroger.
- Mademoiselle Anna Simmons, depuis quand fréquentez-vous votre petit-ami ? commença Danny, en s’asseyant sur une chaise.
- Ex petit-ami, précisa son interlocutrice. Je l’ai rencontré en cours il y a un an à peu près. Mais j’ai mis un terme à cette relation il y a quelques semaines.
-Pouvez-vous nous dire pourquoi ? demanda Sam.
Remarquant l’air un peu gêné d’Anna, elle ajouta d’une voix basse : « si ce n’est pas trop indiscret ».
-Et bien… disons qu’il s’est révélé être tel qu’il était vraiment au fil du temps.
Elle baissa les yeux sur ses ongles qu’elle tripotait nerveusement. Son malaise n’échappait pas à Sam, qui l’encouragea à dévoiler ce qu’elle savait.
-Mademoiselle Simmons, nous avons besoin de toutes les informations possibles concernant Jim. Dites-nous ce qu’il s’est passé.
Anna leva les yeux sur Danny, puis s’arrêtant sur Sam, se résolut à parler.
- Il est devenu irrespectueux. Envers moi. Au début c’était bien, mais j’ai l’impression de m’être faite avoir. Je croyais que c’était un garçon gentil et sensible. Et puis il était riche ! Elle se mit à rire nerveusement. Un jour il a levé la main sur moi, annonça-t-elle la gorge nouée. L’argent et le pouvoir, c’est tout ce qui les intéresse. Et ils se croient tout permis.
-Vous parlez des membres du club? demanda Danny.
Elle acquiesca avant d’ajouter, non sans une pointe d’ironie :
- Les Delta Zêta Kappa, tous les mêmes à mon avis. Cette fraternité est un vivier de riches misogynes orgueilleux et légèrement crâneurs. Son regard se durcit. Ce ne sont pas des enfants de chœur.
- Vous ne savez pas où a pu passer Jim ? tenta Sam.
Bien sûr, Anna répondit par la négative.

***
Le type était donc un violent. Et un violent récidiviste. Ceux qui abusaient de leur supériorité physique pour s’en prendre aux femmes faisaient remonter en Danny des envies de violence. Alors qu’il venait de sortir de la salle d’interrogatoire, Martin vint à sa rencontre, tenant du bout des doigts un énième verre de café. Il lui demanda précipitamment :
-Qu’est-ce qu’on a de nouveau avec la petite-amie ?
-Elle ne sait pas où il est. Je crois qu'elle a peur de lui, c'est surement parce qu'il la brutalisait, apparemment. Ce mec est un sanguin on dirait, et il n’a pas du beaucoup se retenir avec la fille à mon avis.
Une ombre passa sur leurs visages. Martin murmura:
- Il faut que je la retrouve…
« Je »? Danny s’arrêta, surpris. Il fixa un moment son ami du regard, essayant de comprendre ce qui avait pu lui échapper. Ils avaient tous eu une affaire où ils s’étaient sentis plus concernés qu’ils n’auraient du. Et le poids constamment présent sur leurs épaules n’en était que plus lourd dans ces cas-là. Danny posa une main amicale sur le bras de Martin, qui ne laissait rien transparaître.
-On va la retrouver, et on va coincer ce type. Il eut un léger rire : Avec ses magouilles, il se croit malin mais…
-Mais il est encore plus taré, déclara Martin en finissant sa phrase.
Le portable de Danny sonna alors que son ami s’éloignait. « Taylor ? ».
C’est à ce moment là qu’on avertit Jack que McKoy venait d’être vu aux alentours de l’Université.

Danny entra en trombe dans la salle de réunion où son patron avait tout juste décidé de les réunir après la nouvelle.
-La police a retrouvé sa voiture! s'écria-t-il. Cachée dans un coin mort du campus.
-Ok, fit Jack, je crois qu’il n’y a plus de doute. C’est là-bas qu’on va le trouver, et sûrement la fille avec.

c'est mignon l'amitié entre danny et martin!!

A quand la suite ??

oui, a quand la suite ?
bravo pour ta fanfic, je suis moi aussi fan

Une petite suite alors... avant la dernière étape!

Rues de Manhattan.
Greenwich Village était tout près des bureaux du FBI, qui se trouvaient entre Tribeca et Chinatown. Dans la voiture, Sam ne put s’empêcher de remarquer que Martin était plus tendu qu’à l’accoutumée. Elle brisa alors le silence entre eux que seul le grincement des essuie-glasses troublait. A sa question « Quelque chose ne va pas ? », il répondit uniquement : « J’espère juste que ça ne va pas mal se finir ». Elle se contenta de cette réponse, préférant penser qu’elle s’inquiétait peut-être plus qu’elle ne devait. La tendresse qu’elle avait eut pour lui tendait parfois à remonter à la surface.
Martin échappa un soupir d’agacement. Le trafic lui semblait anormalement dense pour un milieu d’après-midi, et les feux tricolores avaient tendance à ne vouloir afficher que du rouge. Leurs voitures étaient bel et bien coincées.
Ils arrivèrent finalement à Soho. Prochaine et dernière étape : Greenwich Village. Les minutes passaient, inexorablement. Le temps n’était jamais leur allié, et se battre contre lui était quelque chose de parfois épuisant. Mais ce que Martin redoutait le plus à présent, c’est que McKoy décide de quitter sa tanière et d’emmener avec lui celle dont il avait fait sa prisonnière. Il voulait en finir.

Vite ! La suite !

pitite pitie, ta suite
tu aimes jouer avec nos nerfs.

Allez !!! je veux savoir la fin !!!

en tout cas :

Dernière ligne droite! En vous souhaitant tjs une bonne lecture .

Fac de New York, Greenwich Village.
L’université de New York était une des plus grandes au monde. Une telle ampleur ne pouvait qu’aider quelqu'un à s’y cacher. Au milieu de la marée d’étudiants présente sur la campus, ou dans les nombreux recoins existants. Ou bien dans les bâtiments désaffectés. Jim McKoy s’était caché dans une aile d’un de ces vieux bâtiments, dont les travaux avaient été interrompus.
Et maintenant des voitures de police n’allaient pas tarder à arriver. Mais Jack ne voulait pas laisser la police locale empiéter sur son terrain, et encore moins faire fuir le criminel. Il décida d’agir tout de suite, de le prendre par surprise.
- Je viens avec toi, dit Martin d’une voix ferme.
-Je crois que tu ferais mieux…
- Jack ! se défendit-il, laisse moi venir. S’il te plait.
Jack se résigna devant son insistance, cependant il lui fit promettre de rester derrière lui. Pendant que Sam et Elena attendaient les renforts, Danny et Vivian passeraient par derrière. La tension était palpable, ils devaient intervenir sans plus attendre.
Alors que Danny et Vivian longeaient les murs en se dirigeant vers l’arrière du bâtiment, Jack et Martin y pénétrèrent par l’entrée principale, laquelle donnait sur un hall.
Il faisait sombre à l’intérieur, les fenêtres ayant été condamnées. Mais celles qui avaient été bloquées avec des planches clouées laissaient passer quelques faisceaux de lumière. Du fait de leurs impers noirs, les deux agents se fondaient facilement dans le décor. Seuls les sigles jaunes FBI ressortaient de ce cadre lugubre.
Le bâtiment tombait en ruines. Tout n’était que béton, plâtre et poussière. On devinait tout juste la couleur des murs, desquels étaient tombés des morceaux de crépis qui crissaient en se brisant sous leurs pas. Attentifs au moindre mouvement, ils montaient maintenant l’escalier, lorsqu’ils entendirent un bruit qui venait du dessus. Ils levèrent la tête et distinguèrent une porte entre-ouverte, d’où était sûrement provenu le bruit. Jim McKoy s’est bien engouffré derrière cette porte. Jack se dirigea prudemment vers elle, puis, alors qu’il était dos au mur, il l’ouvrit d’un coup sec et pointa son arme, parcourant du regard le couloir devant lui.
Martin, qui le suivait, lui demanda alors dans un chuchotement :
-Où il est passé ?
Pour toute réponse, Jack se retourna vers lui et posa un index sur sa bouche.
Le silence. Jack fit un pas et passa furtivement la tête par une des portes qui donnaient sur des salles vides et délabrées. Personne. Martin le suivait toujours étroitement, balayant l’endroit des yeux, examinant les moindres recoins de ce couloir et de ces salles lugubres qu’il était en train de hanter. La tableau qu’il devait scruter se présenterait bientôt devant lui...
Alors qu’ils avançaient toujours, un vague gémissement parvint à leurs oreilles. Jack et Martin échangèrent un regard. D’un même geste ils se plaquèrent contre le mur, juste à côté d’une porte à battants ouverte. Et ils entrèrent.

souspense, souspense ...

Viiiiite une suite !

Nan mais c'est pas possible d'arrêter d'écrire comme ça !!
Je dèc' .... mais la suite stp !!

Voici la suite pour vous 2! Bonne lecture toujours.


Ils se trouvaient maintenant dans une très grande pièce, peut-être une ancienne cafétéria, qui n’avait pas non plus échappé à la dégradation. Soudain, une silhouette surgit de la pénombre, les faisant sursauter. Lorsqu’ils se retournèrent, ils discernèrent la large carrure d’un homme qui se trouvait à une dizaine de mètres d’eux. Il agrippait contre lui une jeune femme, entourant son cou de son bras. Sans dire un mot. Jack distingua dans la pénombre la regard ahuri de l’homme qui les fixait nerveusement. Il dit alors d’une voix ferme, son arme toujours au poing:
- C’est le FBI McKoy. Vous êtes cerné, laissez partir la fille.
Elle était là, toute tremblante contre lui, muette de peur.
-Laissez-la partir, répéta Martin non sans un effort.
Elle le reconnut, et une petite lueur apparut dans ses yeux.
McKoy recula de quelques pas, se retrouvant au milieu d’un faisceau de lumière. Brusquement, il dégaina d’un geste vif un automatique et le pointa sur la tempe de sa victime, son contact froid lui procurant un frisson encore plus glacial. Elle essaya de se dégager, faiblement, en vain.
-N’avancez pas ! hurla McKoy. Ou je la descend !!
C'est maintetant une lueur d’effroi qui passa dans les yeux de la fille, elle avait du mal à respirer, son cœur s’emballait. Celui de Martin aussi. C’était l’épreuve. Et l’adversaire. Ils n’avaient pas droit à l’erreur.
Une goutte de sueur coula du front du criminel. Il répéta : « N’avancez pas ! », le regard dur et plein de fureur. Puis il débloqua le cran de sécurité de son arme, visiblement prêt pour le pire. Jack réagit aussitôt en avançant d’un pas.
-N’aggravez pas les choses! Rendez-vous et tout se passera bien, articula-t-il. Il craignait l’impulsivité de cet homme, et préférait jouer la carte de la prudence.
Etrangement, sa victime avait abandonné toute résistance, se faisant quasiment docile. Martin chercha à plonger son regard dans ses yeux pour tenter de l’apaiser, mais elle les avait fermé. Son visage était maintenant dans le faisceau de lumière. Il pouvait distinguer ses bleus et ses blessures, le sang séché au coin de ses lèvres et de sa tempe. Son visage cristallin avait été souillé par les mains de son tortionnaire, celui-là même qui était en train de braquer avec agitation son arme sur elle. Martin essaya de contenir sa colère. Il aurait pu devenir fou de rage mais aussi faire une bêtise, et il ne voulait pas que les choses finissent mal.
Jack essayait toujours de raisonner McKoy, qui dans sa peur et sa virulence ne semblait pas l’entendre. Il attira la fille en arrière, et alors que les deux agents faisaient un pas en avant, il la jeta violemment sur une grande brèche dans le sol, lequel céda sous son poids pour la laisser tomber au-dessous dans un bruit sourd.
Martin fut alors saisi de stupeur pendant quelques secondes, l’empêchant de réagir. Puis il se précipita au-dessus du trou, hébété et étourdi par ce qui venait de se passer, pendant que Jack tirait sur McKoy sans pouvoir l’atteindre, gêné par l’obscurité.
Elle gisait là, à l’étage en dessous, au milieu des décombres, inanimée.

Oh là là le stress