Doctor Who
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marli
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FBI : PORTES DISPARUS { Without a trace } :: Discussion générale de séries :: Séries fantastiques et de SF
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Doctor Who
A l'origine, il y avait une série britannique culte initiée dans les années 60 qui s'acheva en 1989. En 2005, la BBC a relancé la franchise avec une nouvelle série. C'est de celle(ci que je parle plus bas.
Elle est diffusée par France 4 en France. (évidemment, je n'ai pas France 4 )
Donc, je me suis calée devant mon petit écran ce soir pour visionner les deux premiers épisodes, avec plein de questions et d'a priori : hmm... ça c'est du vaisseau très design, voyager dans une cabine téléphonique franchement...
1.01-02
J'avais lu quelques articles pour voir où je mettais les pieds, et pourtant, j'ai été surprise. Par le ton de la série, il n'y a pas de sérieux excessif, les remarques du Docteur tombent souvent en trait d'humour involontaire. Il y a un côté si léger de traiter la fin du monde que l'on ne peut qu'adhérer à cette ambiance légère et lourde à la fois, ces piques de sérieux qui coupent deux tirades désopilantes.
C'est un savant mélange de comédie et de fantastique, très fun, qui fait passer un bon moment sans qu'on voit le temps passé.
Bon, je dois dire que cette histoire de manequins dans le premier épisode avait un réel charme (?) kitsh qui m'a fait un instant m'interroger sur l'endroit où j'étais tombée. Ca laisse un peu sceptique ce choix de plastique vivant d'entrée. Volonté de faire un lien avec l'ancienne série (dont j'avoue n'avoir aucun souvenir) ?
Néanmoins, le duo entre les deux personnages principaux se met en place rapidement et fait oublier ces hésitations en focalisant notre attention. Plus que le décor, c'est leur dynamique et réparties qui retient l'attention du téléspectateur.
Et puis, je l'ai toujours dit, il n'était pas possible qu'une volonté humaine rationnelle ait pu implanter cette horrible roue qui jure sur le paysage londonien comme ça ne devrait pas être permis. Je savais bien que ça se retournerait contre eux
Le deuxième épisode a un côté beaucoup plus fantastique et on entre sans doute plus dans le vif du sujet que le pilote d'introduction. De la SF très fun (qui s'éloigne du pur kitsh du premier épisode et qui bénéficie aussi de l'apport du côté off world), beaucoup d'autodérision, et cette femme (?) qui se présente comme la dernière humaine existante, elle vaut à elle seule le détour
Bilan de la soirée -> Je ne suis pas déçue du voyage. Ca m'a l'air d'être une bonne série pour se détendre, avec un savant mixage de SF et de comédie, reposant sur la dynamique très entraînante d'un duo de personnages principaux qui achève d'entraîner le téléspectateur dans cette univers.
Synopsis a écrit:Cette série relate les aventures du Docteur, un extraterrestre, un seigneur du temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Time and Relative Dimensions In Space),une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps.
Le TARDIS a l'apparence d'une cabine téléphonique, le système de camouflage étant resté bloqué. Comme tous les seigneurs du temps, il possède treize vies, ce qui explique sa capacité à changer de corps lorsqu'il est proche de la mort.
À l'origine, exilé de sa planète, le Docteur est, dans la nouvelle version, le dernier survivant de sa race, anéantie par la grande guerre du temps contre les Daleks, les pires ennemis du Docteur. Le Docteur voyage donc dans le temps et dans l'espace accompagnés par des compagnons, humains ou non.
Elle est diffusée par France 4 en France. (évidemment, je n'ai pas France 4 )
Donc, je me suis calée devant mon petit écran ce soir pour visionner les deux premiers épisodes, avec plein de questions et d'a priori : hmm... ça c'est du vaisseau très design, voyager dans une cabine téléphonique franchement...
1.01-02
J'avais lu quelques articles pour voir où je mettais les pieds, et pourtant, j'ai été surprise. Par le ton de la série, il n'y a pas de sérieux excessif, les remarques du Docteur tombent souvent en trait d'humour involontaire. Il y a un côté si léger de traiter la fin du monde que l'on ne peut qu'adhérer à cette ambiance légère et lourde à la fois, ces piques de sérieux qui coupent deux tirades désopilantes.
C'est un savant mélange de comédie et de fantastique, très fun, qui fait passer un bon moment sans qu'on voit le temps passé.
Bon, je dois dire que cette histoire de manequins dans le premier épisode avait un réel charme (?) kitsh qui m'a fait un instant m'interroger sur l'endroit où j'étais tombée. Ca laisse un peu sceptique ce choix de plastique vivant d'entrée. Volonté de faire un lien avec l'ancienne série (dont j'avoue n'avoir aucun souvenir) ?
Néanmoins, le duo entre les deux personnages principaux se met en place rapidement et fait oublier ces hésitations en focalisant notre attention. Plus que le décor, c'est leur dynamique et réparties qui retient l'attention du téléspectateur.
Et puis, je l'ai toujours dit, il n'était pas possible qu'une volonté humaine rationnelle ait pu implanter cette horrible roue qui jure sur le paysage londonien comme ça ne devrait pas être permis. Je savais bien que ça se retournerait contre eux
Le deuxième épisode a un côté beaucoup plus fantastique et on entre sans doute plus dans le vif du sujet que le pilote d'introduction. De la SF très fun (qui s'éloigne du pur kitsh du premier épisode et qui bénéficie aussi de l'apport du côté off world), beaucoup d'autodérision, et cette femme (?) qui se présente comme la dernière humaine existante, elle vaut à elle seule le détour
Bilan de la soirée -> Je ne suis pas déçue du voyage. Ca m'a l'air d'être une bonne série pour se détendre, avec un savant mixage de SF et de comédie, reposant sur la dynamique très entraînante d'un duo de personnages principaux qui achève d'entraîner le téléspectateur dans cette univers.
Dernière édition par le Ven 30 Mar - 9:33, édité 2 fois
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
La saison 3 inédite de Docteur Who -une saison 4 a d'hors et déjà été commandée - débute ce samedi (le 31) sur BBC1
(avec le retour de ReGenesis, ce week-end va être prolifique )
Les bandes-annonces :
https://www.youtube.com/watch?v=1WV7Sw9PQ7A
https://www.youtube.com/watch?v=eKSezyEwa2k
Le Docteur est désormais accompagné par Martha Jones. Rose va me manquer, je sens.
Mais cette saison s'annonce sous les meilleurs auspices.
(avec le retour de ReGenesis, ce week-end va être prolifique )
Les bandes-annonces :
https://www.youtube.com/watch?v=1WV7Sw9PQ7A
https://www.youtube.com/watch?v=eKSezyEwa2k
Le Docteur est désormais accompagné par Martha Jones. Rose va me manquer, je sens.
Mais cette saison s'annonce sous les meilleurs auspices.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
Juste comme ça, il me semble que c'est Doctor Who aussi pour le titre VF (même si on l'appelle Docteur dans les dialogues... ).
Il faudrait peut-être que je rattrape ma première saison un de ses jours... En tout cas, je suis content d'avoir fait sa connaissance sur France 4, c'est une très bonne série...
Donc ben j'attendrais avec impatience la diffusion sur France 4 en ce qui me concerne !
Il faudrait peut-être que je rattrape ma première saison un de ses jours... En tout cas, je suis content d'avoir fait sa connaissance sur France 4, c'est une très bonne série...
Donc ben j'attendrais avec impatience la diffusion sur France 4 en ce qui me concerne !
Re: Doctor Who
J'avais googleé rapidement le titre et j'étais tombée sur la fiche wikipedia, qui en effet semble être en désaccord avec le reste des sites.Nakayomi a écrit:Juste comme ça, il me semble que c'est Doctor Who aussi pour le titre VF (même si on l'appelle Docteur dans les dialogues... ).
Ah oui... Surtout que ça te permettait de rencontrer Captain Jack -si jamais Torchwood débarque un jour en France...Il faudrait peut-être que je rattrape ma première saison un de ses jours...
Mais il est sensé revenir vers la fin de la saison 3 de Doctor Who, donc, d'une façon ou d'une autre
Je voudrais attendre France 4...si j'avais France 4. Mais on nous a dit que Montélimar était située telle que l'installation de la TNT n'était pas viable/possible. Grosso modo : on installera un système de substitution d'ici 2011. J'aurais plus vite fait de déménager.En tout cas, je suis content d'avoir fait sa connaissance sur France 4, c'est une très bonne série...
Donc ben j'attendrais avec impatience la diffusion sur France 4 en ce qui me concerne !
Donc, tant pis, ça sera la diffusion BBC pour moi (et puis en mars toutes les séries de SF que je suis se sont terminées, donc...)
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
Ah là, là, c'est quand même mauvais tout ça...Heather a écrit:J'avais googleé rapidement le titre et j'étais tombée sur la fiche wikipedia, qui en effet semble être en désaccord avec le reste des sites.
Logiquement, France 4 devrait diffuser Torchwood... Donc, il faut que je m'y prépare... Et bon, je vais bien trouver le temps pour treize épisodes...Ah oui... Surtout que ça te permettait de rencontrer Captain Jack -si jamais Torchwood débarque un jour en France...
Mais il est sensé revenir vers la fin de la saison 3 de Doctor Who, donc, d'une façon ou d'une autre
Ah oui, donc vous allez l'avoir par satellite ou câble... Je comprends... Je compatis, heureusement que PC Channel existe... Je crois que le déménagement est effectivement à envisager...Je voudrais attendre France 4...si j'avais France 4. Mais on nous a dit que Montélimar était située telle que l'installation de la TNT n'était pas viable/possible. Grosso modo : on installera un système de substitution d'ici 2011. J'aurais plus vite fait de déménager.
Par contre, ça risque de me faire un peu drôle avec un autre Docteur... Mais c'est marrant, parce que d'une année sur l'autre l'équipe n'aura jamais été la même... Rose me manquera dans la saison 3...
Re: Doctor Who
Ca ne vaut pas Doctor Who (loin de là), mais ça a un côté débridé/border-line qui se laisse suivre. Et ceux qui cherchent un traitement égal de relations homosexuelles par rapport aux hétérosexuelles sont plus que servis (d'ailleurs, on peut dire que quasiment tout le monde est bisexuel au moins à Torchwood )Logiquement, France 4 devrait diffuser Torchwood... Donc, il faut que je m'y prépare... Et bon, je vais bien trouver le temps pour treize épisodes...
En effetPar contre, ça risque de me faire un peu drôle avec un autre Docteur... Mais c'est marrant, parce que d'une année sur l'autre l'équipe n'aura jamais été la même... Rose me manquera dans la saison 3...
Cela prouve quand même que la série repose avant tout sur un concept qui a fait ses preuves, un état d'esprit, une ambiance. Les acteurs, les personnages doivent être solides, mais la série a sa personnalité propre.
David Tennant a bien repris le rôle du Docteur et se l'est approprié très efficacement. Il a un côté beaucoup plus boy-ish que Christopher Eccleston, qui était plus sombre sans doute, mais chacun arrive vraiment à personnifier le Docteur. A la fois le même, mais aussi évoluant, différent...
3.01 - Smith and Jones
La saison 3 a commencé le samedi 31 mars sur BBC1. Cet épisode, selon les premiers chiffres de la chaîne, a été suivi par 8.2 millions de téléspectateurs. Autant vous prévenir que s'agissant de Doctor Who, j'ai tendance à être très bon public. C'est le genre de série, un peu comme Farscape, où la bonne humeur est communicative.
- Spoiler:
- Pour ce 3.01, nous avons donc un season premiere très orienté science-fiction, rythmé, très sympathique à suivre, qui permet d'introduire Martha dans l'univers Who-esque. Logiquement, c'est elle que l'on suit durant cet épisode, retrouvant le docteur lorsque leurs deux chemins se croisent. Martha est interne en médecine et a une vie familiale très compliquée où tous les membres de ladite famille aiment à se tirailler pendant qu'elle s'efforce de jouer les médiatrices, aujourd'hui pour l'organisation de l'anniversaire de son frère.
Sur le chemin du travail, ce matin-là, elle est heurté par un inconnu (pour elle), le Docteur. Qu'elle recroise quelques minutes plus tard à l'hôpital, où il lui apprend qu'il n'a pas bougé de son lit de toute la matinée. Cette scène sera expliquée à la fin de l'épisode, mais pour le moment, le plus important est ce qui est en train de se passer dans cet hôpital. Le temps se couvre progressivement, mais de manière très localisée.
Bientôt il commence à pleuvoir... vers le haut.
Devant des badauds éberlués dans les rues de Londres, avec à l'intérieur des patients et un personnel encore plus choqués, l'hôpital se retrouve téléporté sur la Lune.
C'est à ce moment-là où l'épisode prend véritablement son envol. Ce sont les premiers véritables échanges entre Martha et le docteur, qui font tout de suite mouche. Les explications lâchées de façon quasi négligeante par le docteur, l'incrédulité puis à peu l'aide apportée par Martha. On retrouve un schéma classique qui comme souvent se révèle très efficace. Les premiers dialogues sont savoureux.
Le docteur : Aw, look, you've got a little shop! I like a little shop.
Martha : Never mind that! What are Judoon?
Le docteur : They're like police. Well... Police for hire. More like interplanetary thugs.
Martha : And they brought us to the moon?
Le docteur : Neutral territory. According to Galactic Law, they've got no jurisdiction over the Earth.
Martha : That rain and lightning?
Le docteur : That was them using an H2O Scoop.
Martha : What are you on about, "Galactic Law"? Where d'you get that from?
Le docteur : Human.
Martha : If they're police, are we under arrest? Are we trespassing on the moon?
Le docteur : No, but I like that! Good thinking. No, wish it were that simple. They're making a catalogue.
That means they're after something non-human, which is bad news for me.
Martha : Why? Oh, you're kidding me.
Les Judoons -sorte de rhinocéros de l'espace- sont donc à la recherche d'un non humain qui se serait réfugié dans l'hôpital. Le Doctor enquêtait discrètement sur ce bâtiment, mais n'avait pas anticipé croiser les Judoons. S'ensuit donc une habituelle enquête, agayée des habituelles courses-poursuites dans lesquelles Martha s'intègre très bien. Le premier objectif est d'identifier l'alien recherché, qui se révèle être un Plasmavore prêt à tout pour survivre, buvant le sang de ses victimes... avec une paille, tenue toujours à portée de main. C'est bien dans DW où l'on peut frémir devant une paille en plastique.
Le problème est qu'elle assimile l'ADN des humains dont elle boit le sang, cela lui permet de passer le test des Judoons. Cependant, elle prépare un moyen de fuir, en construisant une de ces armes typiques des fins du monde que l'on frôle bien souvent. Elle tuera toutes les êtres vivants se trouvant sur la Lune, mais également tous les humains sur la face exposée de la Terre.
Le Docteur va volontairement provoquer l'alien, se faisant passer pour un patient effrayé, le flegme britannique teinté de panique. Extra ! Il l'amène à boire son sang. Comme Martha et les Judoons arrivent juste après, la Plasmavore ne peut cette fois passer le test, puisqu'elle a assimilé l'ADN du Docteur. Les Judoons la détruisent puis se replient alors que l'hôpital arrive à court d'oxygène.
Martha réanime le Docteur. Puis, le petit sauvetage planétaire habituel en débranchant la prise de la machine si dangereuse. Finalement, tout en vient à reposer sur les Judoons. Initialement, le Docteur avait dit que s'ils trouvaient l'alien recherché dans cet hôpital, il était probable qu'ils les laisseraient tous mourir ici de toute façon. Cependant, les Judoons renvoient l'hôpital sur Terre -devant des badauds toujours aussi ébahis. Un gratte-ciel qui disparait en plein centre-ville pour ensuite réapparaitre, cela n'est pas particulièrement discret.
Après l'avoir quittée discrètement, Le Docteur retourne voir Martha à la fin de la journée. Elle lui a sauvé la vie en le ranimant, en échange, il lui offre un voyage dans le Tardis.
Certes, on connaît quasiment par coeur ces répliques d'introduction, les commentaires sarcastiques sur l'apparence d'une cabine téléphonique des années 50, l'étonnement devant le gigantisme de l'intérieur par contraste avec l'extérieur... et la preuve que le Docteur apporte qu'il peut voyager non seulement dans l'espace, mais aussi dans le temps. C'était ce qu'il faisait, le matin, lorsqu'il l'a croisée sur le chemin de l'hôpital. Mais c'est l'unique voie à suivre et au fond, quand les dialogues et les acteurs jouent de manière aussi convaincante, cela ne pose de problème.
Cet air revêche vers la fin quand le Docteur mentionne Rose illustre à peine une blessure qu'on devine profonde suite au finale de la saison 2. Martha n'est pas là pour la remplacer. Mais elle offre un pendant appréciable et plein de répartis au Docteur. Son personnage trouve bien ses marques dans cet épisode, avec une série de répliques véritablement savoureuses.
Martha : Who are you, then?
Le docteur : I'm the Doctor.
Martha : Me too, if I ever pass my exams. (^_^) What is it, then - Dr Smith?
Le docteur : Just the Doctor.
Martha : How do you mean, "Just the Doctor"?
Le docteur : Just the Doctor.
Martha : What, people call you "the Doctor"?
Le docteur : Yeah.
Martha : Well, I'm not. Far as I'm concerned, you've got to earn that title.
***
Martha : But what sort of species? It's not every day I get to ask that.
Le docteur : I'm a Time Lord.
Martha : Right. Not pompous at all, then. ^_^
Le docteur : I just thought, since you saved my life, and I've got a brand new sonic screwdriver which needs road-testing, you might fancy a trip.
Bilan : Un bon épisode d'introduction, rythmé et savouré à suivre, avec une intrigue certes très classique mais qui contient un condensé de tout ce qui fait le charme de la série. Samedi prochain, Shakespeare au programme ! ^_^
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
3.02 - The Shakespeare Code
Au programme de samedi prochain : New New York. Huzza !
- Spoiler:
- Dans l'Angleterre Shakesperienne, ce nouvel épisode nous offre une sympathique remontée dans le temps très dynamique. On retrouve le charme de la série à travers des dialogues remplies de références culturelles, tandis que Shakespeare tire assez bien son épingle du jeu, figure historique et mythique de la littérature britannique tout autant que personnage à la fois mélancolique et sombre par moment, flirtant l'instant suivant avec Martha. Une personnification intéressante et bien pensée, très humaine finalement.
Excitée par son premier voyage à bord du TARDIS, l'enthousiasme de Martha est si communicatif qu'on crierait presque "huzza" derrière son écran, en assistant à la représentation d'une pièce de théâtre. Mais Shakespeare semble se trouver sous une influence mystérieuse. Le docteur enquête, Martha s'émerveille, et l'écrivain comprend vite qu'il n'a pas seulement à faire à des gens venant de "Freedonia". Les dialogues fusent, les citations célèbres aussi ('hmm... to be or not to be... tiens, je pourrais m'en resservir ^_^). Les échanges entre Shakespeare et le Docteur sont de véritables bijoux de dynamisme et d'humour, à commencer par l'introduction avec le classique papier psychique... qui se révèle sans effet sur l'écrivain.
Shakespeare se révèle être en fait sous l'influence d'aliens sorcières qui veulent utiliser le théâtre et la puissance des mots de l'auteur pour faire revivre leur race. Ces aliens très Hocus Pocus sont d'un kitchissisme d'horreur assumé dans la droite lignée de ce que nous a habitué la série. Jouant sur les codes du genre avec inspiration, l'épisode nous offre un bon équilibre des genres, permettant de mêler des éléments tirés du contexte historique de la Renaissance et une touche de science-fiction nécessaire. Certes, la série tombe dans quelques excès dans la scène où les créatures tentent de s'enfuir après l'incantation finale, mais c'est un détail.
Dernière touche d'humour : Le Docteur et Martha sont obligés de partir précipitament, comme la Reine Elizabeth Ier, venue féliciter Shakespeare reconnaît, avec horreur, sur scène, le Docteur...
Bilan : Un épisode sans doute très classique, mais qui reste efficace, avec une touche humouristique qui fait mouche et une mine de références culturelles.
Au programme de samedi prochain : New New York. Huzza !
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Re: Doctor Who
3.03 - Gridlock
- Spoiler:
- Plusieurs pistes soulevées ou évoquées en parallèle de l'intrigue principale permette de relancer l'intérêt pour un épisode qui est quand même sans doute le plus faible jusqu'à présent dans cette saison 3. Quelques scènes sont extras, certains passages très bien trouvés, mais l'ensemble offre un épisode correct, sympathique à suivre, mais sans plus.
Cet épisode s'inscrit dans la continuité du premier épisode de la saison 2, quelques dizaines d'années plus tard (plus ou moins). Le docteur et Martha arrivent dans les sous-sols d'une ville à la dérive dont la vie des habitants se résume aux patchs d'humeur dont ils usent et abusent pour toutes raisons et la quête quasi-transcendantale de la "vie au dessus", à l'air libre, paradis idéalisé, carte postale ensoleillée avec des offres d'emplois, entretenue par un hologramme télévisuel. La première déception de Martha passée devant ce décor guère inspirant, l'épisode démarre vraiment lorsqu'elle se fait "kidnapper" par un couple de futurs parents qui souhaient offrir à leur enfant la "vie à l'extérieur". Pour aller plus vite, ils doivent être trois adultes dans le transport. Commence donc une course-poursuite. Le docteur se lance à son tour sur une autoroute... très encombrée. Où 12 ans pour parcourir 5 miles est considéré comme une bonne moyenne. De Martha ou du docteur, lequel est le plus incrédule... En découlent quelques ressorts comiques assez bien exploités, même s'il y a quelques passages un peu longuets. Comme souvent, le docteur pointe les déficiences des raisonnements enracinés chez les voyageurs qu'il croise en passant de transport en transport. L'absurdité d'une situation où personne ne sait finalement s'il y a effectivement quelque chose dehors, l'hologramme télévisuel étant la seule chose qu'ils voient. Cet aveuglement généralisé, culturel pourrait-on dire, avec ce mythe auto-entretenu autour de cette autoroute, que certains fréquentent depuis 24 ans sans en voir le bout. C'est absurde, mais ça reste dans l'esprit de la série.
De son côté, les "kidnappeurs" pressés de Martha rencontrent leurs propres difficultés en tombant sur des Macra... qui rend fatalement tous les fans de la mythologie who-sienne immédiatement nostalgiques (référence à la Macra Terror de 1967). C'est le moment d'une profession de foi à l'égard du docteur pour Martha, et l'occasion pour elle de prendre conscience du peu de choses qu'elle sait finalement à son sujet.
Car en parallèle, ce qui va permettre de sauver la situation, est la storyline de fin de la Face de Boe. La saison dernière, elle/il avait une santé déclinante. Cette fois, elle/il attend à nouveau le docteur, avec son infirmière Novice Hame, qui fait amende honorable pour les dérives scientifiques mises à jour précédemment. Comme le découvre le docteur une fois téléporté par l'infirmière, il n'y a pas de vie à l'extérieur. Seuls la Face de Boe et Hame ont pu survivre. Tout le monde est mort plus d'une vingtaine d'années auparavant en raison d'un virus contracté à cause des patchs humeurs qui avaient énervé le docteur plus tôt dans l'épisode. La ville s'est éteinte en sept minutes, raconte Hame. La résolution des problèmes de tous les habitants coincés sur l'autoroute, comme de ceux de Martha, passe par une ouverture des toits scellés pour protéger ceux qui n'étaient pas à la surface quand le virus s'est déclaré. Mais il n'y a plus assez d'énergie. Un petit bricolage du docteur, un dernier souffle de la Face de Boe, et le tour est joué. Bien entendu, l'intérêt de ces dernières minutes ne réside pas dans cette résolution très facile.
L'épisode voit la mort de la Face de Boe. On re-essaye d'utiliser le côté un peu mystique de cet être iconoclasque qu'on a fini par s'habituer à croiser. Je trouve que c'était mieux réussi dans le premier épisode de New New Earth. Cependant, une variante intéressante, c'est que cette fois, le docteur n'est pas intéressé par entendre son fameux secret légendaire. La "révélation" se résumera en une seule phrase... "You're not the only one" (sous-entendu Time Lord, si j'ai bien saisi) Il fallait bien un jour que l'on arrive au terme de cette histoire, comme souvent, l'anticipation fut plus savoureuse que la résolution en elle-même.
Mais cela permet de rebondir sur un autre développement en suspens : la relation entre le docteur et Martha. Elle restait pour l'instant figée, un peu impersonnelle, au sens où le docteur se montrait quelque peu ambigü, par moment encore occupé à pleurer Rose, mais dans d'autres scènes, on sentait qu'un lien pouvait s'établir avec Martha. Cependant, dès le début de l'épisode, Martha le fait parler de Gallifrey... Il ne mentionne pas la Time War, la destruction. Une omission qui en dit long sur l'ambivalence actuelle. Et finalement, voilà l'intérêt majeur de cet épisode : permettre au docteur de s'ouvrir à Martha, pour la première fois s'établit réellement une certaine réciprocité entre eux. C'est le moment clé de l'épisode, qui pose les jalons du futur.
Bilan : L'épisode offre une conclusion au cycle sur New New Earth et à la Face de Boe. C'est du Doctor Who classique, assez drôle par moment, mais avec surtout un David Tennant en très grande forme qui habite totalement son personnage pour évoquer, déchiré et émouvant, Gallifrey et se confier à Martha. Si l'intrigue principale manquait un peu de piment (même si je peux comprendre la métaphore que constituent ces millions d'habitants aveuglés allant dans le même sens nourris du seul espoir d'un hypothétique futur), la dernière parole énigmatique de la Face de Boe et la nouvelle étape franchie dans la relation entre Martha et le docteur rattrappent les quelques faiblesses de ce bouchon sans fin. Un épisode donc sympathique sans être extraordinaire ^_^
Au programme de samedi prochain : Old New York et des Daleks... Parce que “they always survive… while I lose everything.” J'adore la façon dont le docteur prononce cette phrase.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
3.04 - Daleks in Manhattan
"I am a human Dalek, I am your future"
- Spoiler:
- Un épisode assez sombre qui nous introduit au coeur d'un New York en pleine Dépression. Comme c'est la première partie d'un double épisode, il est toujours difficile d'en tirer de réelles conclusions. Reste qu'à la fin de cet épisode, l'attente jusqu'au samedi suivant paraît bien longue.
Les mises au point entre le docteur et Martha à la fin de l'épisode précédent semblent avoir porté leur fruit, puisque d'un simple ticket passé/futur initial, Martha accompagne toujours le docteur. Ils arrivent au coeur de Manhattan comme l'Empire State Building est sur le point d'achever d'être construit. La première réussite de cet épisode est de nous introduire dans Hooverville. La série s'offre une reconstitution travaillée et forte des ravages de la crise dans l'Amérique des années 30. C'est très brut et de la même manière que cela choque Martha, on ne reste pas indifférent à cette détresse humaine que le docteur explique avec cette tristesse humaniste qui lui est caractéristique. J'ai trouvé que tous ces aspects sur la misère, sur l'exploitation ouvrière et l'exclusion sociale sonnaient très réels. (Ce qui n'est pas toujours un côté qui ressort dans Doctor Who) Hooverville est une sorte de campement au coeur de Central Park. Or, parmi ces exclus qui tentent de survivre, de nombreuses disparitions sont signalés. Les autorités ne se préoccupent évidemment pas de leur sort, mais le titre d'un journal attire le regard du Docteur qui décide d'enquêter.
Parallèlement, plusieurs scènes nous indiquent qu'il se trame quelque chose dans l'Empire State Building en cours d'achèvement. Les travaux sont accélérés par des patrons très stricts qui se révèlent particulièrement inquiétants quand sort de l'ascenseur... un Dalek, avec cette voix électronique horripilante si caractéristique. Leur homme de paille qui s'avère surtout porter par l'ambition va chercher des volontaires à Hooverville pour réparer un soi-disant affaissement. Le docteur comme le téléspectateur devine que c'est dans cette direction qu'il faut creuser. Dans les souterrains, ils croisent des humains transformés en "cochons géants" (sacré DW ^_^) qui manquent de les capturer. Des expériences sont menées en sous-sol, mais lesquels ? La route de nos héros croise un des symboles de ces années 30, une chanteuse de cabaret dont le fiancé a également disparu.
Quelques rebondissements plus tard, Martha -involontairement- et le Docteur -se glissant sans être remarqué (peut-être un peu gros quand même)- découvrent ce que prépare les Daleks. En effet, il s'agit à nouveau du Culte de Skaro. Ces Daleks sont décidément bien différents et surtout, c'est une petite révolution pour ces boîtes de métal : leur survie semble passer pour eux par leur évolution. Oui, il ne s'agit plus seulement de ces éternelles tonneurs en métal indestructible. Toutes les expériences menées dans les sous-sol sont destinées à leur permettre d'évoluer. C'est typiquement une pensée de ces Daleks du Culte de Skaro -qui tout en restant des Daleks offrent un ennemi quand même moins figé que l'éternelle figure du Dalek. Avec quelques lignes en plus remarquables, comme : "This day is ending. Humankind is weak. You shelter from the dark. And yet, you have built all this." ^_^
L'épisode se conclut par le chef de ces Daleks qui sort du métal, ayant assimilé un humain, il n'est plus cette petite créature à l'intérieur de cette forteresse de métal. C'est soudain, toujours un Dalek dans sa mentalité, mais qui peut offrir des possibilités intéressantes. Les Daleks sont un ennemi historique, l'ennemi par excellence, mais je trouve assez intéressant de ne pas non plus les laisser éternellement figer, ou du moins de tenter une certaine évolution. Le Culte de Skaro étant "créatif" par définition, c'est finalement assez logique que ce genre d'idée germe en eux.
Bilan : L'épisode est rythmé, la reconstitution du Manhattan de 1930 prenante, l'évolution des Daleks offre d'intéressantes possibilités... et permet à Martha de les rencontrer pour la première fois. Il s'agit d'un bon épisode, divertissant et sympathique.
"I am a human Dalek, I am your future"
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
3.05 - Evolution of the Daleks
3.06 - The Lazarus Experiment
- Spoiler:
- Un second épisode qui laisse une impression mitigée tout en trouvant une conclusion finalement très classique (peut-être la seule envisageable dans la lignée "puriste").
La première partie de l'épisode ne m'a guère enthousiasmé. Certes, des courses-poursuites dans les égouts poursuivi par des cochons, ça a son charme, mais ensuite, l'attaque d'Hooverville m'a laissé un peu perplexe, ainsi qu'un sauvetage un peu extrème du Docteur. Les états d'âme soudain de Dalek Sec depuis sa transformation permettent de donner une autre perspective aux Daleks. Reste que l'on doit supposer que l'évolution tienne uniquement à la génétique, au vu de l'humain absorbé dont le fort ne semblait pas être ni la compassion, ni le manque d'ambition. A écouter Dalek Sec soudain entrevoir un avenir pour la race des Daleks, une nouvelle façon de vivre pour survivre. La destruction mène à la destruction (que la sagesse populaire rapporte communément par un adage imagé "qui sème le vent, récole la tempête"). Seulement, des impressions contradictoires m'ont assaillies. Premièrement, le fait que le docteur accepte après un instant de tergiversation d'aider Sec à créer une nouvelle race de Dalek (Human Dalek) qui aurait les caractéristiques humanistes de ces derniers (enfin, j'admire cette série pour cette foi aveugle en l'optimisme de la nature humaine ^_^). C'est en quelque sorte un plan pour faire revivre la race des Daleks, certes une version évoluée, mais tout l'antagonisme du docteur peut-il s'effacer aussi rapidement ? On parle des Daleks, l'ennemi par excellence, auquel on n'applique pas les valeurs humanistes prônées dans tous les autres cas. C'est peut-être une caractéristique de ce Docteur d'être plus compatissant peut-être que le neuvième, mais je ne suis pas certaine d'adhérer à cela. A fortiori, enlever à un Dalek sa programmation de conquête et de supériorité sur tout être vivant, que reste-t-il si ce n'est un nom ? L'expression "Dalek humaniste" contient une opposition irréductible entre les deux termes. L'identité Dalek disparait, et je n'étais pas certaine d'apprécier ce brusque revirement. Mais, il apparaissait très vite que les trois autres compagnons de Sec n'allaient pas rester sans réagir face à la déviance manifeste de leur leader. Il restait simplement à attendre qu'ils agissent.
C'est à partir du moment où ils se révoltent et reprennent le contrôle que je me suis réconciliée avec cet épisode. On retombe sur une classique aventure who-esque, avec en plus une réunion d'équipe, ce qui est toujours appréciable. Si le docteur ne parvient pas à retirer le Dalekanium du sommet de l'Empire State Building, il se fait électrocuter (transmission originale d'ADN). Pour une confrontation finale, finalement enthousiasmante. Les Daleks lâchent leur armée de Daleks à forme humaine dans Manhattan, le docteur les attire avec sa technologie, pour une scène assez intense dans un théâtre vide où les humains se retournent contre leurs maîtres (ADN de Time Lord mixée dedans). Un seul survit, il a le temps de les faire s'autodétruire avant d'effectuer un saut temporel d'urgence. Caan reste donc le dernier Dalek survivant -réservé pour une confrontation future.
Bilan : Un épisode qui laisse donc une impression mitigée. Si théoriquement, cette soudain découverte d'une humanité dans Dalek Sec pouvait être intéressant, j'ai peut-être été assez perturbée par le changement de canon. Je ne connais de l'univers Who-esque que la nouvelle version de la BBC, mais un Dalek, sans ses cris horripilants d'extermination, n'est plus un Dalek -c'est ce qui fait leur identité plus que leurs gènes à mon sens. Le Docteur est quelqu'un à l'esprit très ouvert et compatissant, mais étendre cela à l'encontre des Daleks, je m'interroge encore. Reste que David Tennant livre encore une prestation très intense qui joue sur des émotions conflictuelles, aidant à crédibiliser le scénario.
3.06 - The Lazarus Experiment
- Spoiler:
- Après les expérimentations des épisodes précédents, les scénaristes reviennent aux fondamentaux pour un classique des classiques. Un retour en terrain balisé qui finalement se révèle très sympathique à suivre.
Il s'agit du premier retour de Martha depuis son départ avec le docteur. Cette fois, il ne mélange les dates comme pour Rose, et ramène Martha le lendemain de leur première rencontre. Le docteur apparait prêt à la quitter, le ticket "un voyage" ayant été pleinement rempli, laissant une Martha désolée, jusqu'à ce qu'un scientifique annonce à la télé une expérience qui va "changer le fait d'être humain". Evidemment, cela attire la curiosité du docteur qui, à bien y réfléchir, aimerait bien se rendre à cette soirée. Une coincidence heureuse fait bien les choses puisque la soeur de Martha travaille pour lui et peut fournir les invitations nécessaires. Ce sera donc la première rencontre entre le docteur et la famille de cette dernière. Si le souvenir des éclats de Jackie nous hante, il faut constater que la mère de Martha -comme nous l'avait déjà suggéré le premier épisode de la saison 3- est tout aussi méfiante, mais surtout la famille est plus nombreuse. La curiosité initiale générée par le docteur se change rapidement en hostilité très franche. Car, au-delà des divers problèmes et dangers de mort encourrus durant cette soirée fort mouvementée, la mère de Martha est approchée par un homme loin d'être un fan du docteur, lui glissant à l'oreille quelques informations. Une gifle plus tard -"toujours les mères", constate un docteur philosophe-, la tentative d'établir les bases d'une relation saine entre la famille et le docteur semble devoir être enterré. Quelle instrumentalisation pourra-t-il être fait de la famille de Martha ?On devine derrière des plans obscurs, avec des références à une figure qui commence à se faire une place, "M. Saxon" (dont on attend avec impatience la rencontre), et les thèmes directeurs de la saison qui s'esquissent. De quoi éveiller la curiosité du téléspectateur pour le futur qui se met en place.
Mais avant de faire des plans pour la seconde moitié de la saison (pas de Doctor Who ce samedi -le 3.07 sera diffusé le 19 mai), intéressons-nous d'abord à l'intrigue principale de cet épisode. Comme écrit précédemment, on revient à du basique : un scientifique avec un égo démeusuré et des rêves de grandeur se lance dans une expérience... qui va mal tourner. Heureusement le docteur est là, pour d'abord empêcher l'explosion de l'engin construit pour l'expérience, puis éviter que tous les invités ne finissent en cadavres desséchés. Tout commence lorsque le vieux scientifique pénètre dans un appareil pour "hyper-sonic sound waves to create a state of resonance". J'ai toujours un faible pour ces dialogues so geeky totalement incompréhensibles mais prononcés avec tant de sérieux. Le vieux professeur Lazarus ressort rajeuni de quarante ans -après que le docteur soit intervenu pour éviter que la surchauffe des appareils. Tous les échanges entre le docteur et lui sont incontestablement un des points forts de cet épisode. L'arrogance et le complexe de supériorité scientifique est parfaitement dépeint -avec un docteur qui rivalise tout autant, mais à juste titre lui, d'assurance. Le problème annoncé est rapidement identifié : les gènes de Lazarus sont encore en pleine mutation. Il a réveillé une mutation dormante dans les gènes humains et se transforme en sorte de monstre mythologique, se nourrissant des humains. Un sauvetage in extremis de Tish, la soeur de Martha, m'a fait penser à un étrange parallèle entre la paire formée par Martha et le docteur, et une Tish au fond guère différente qui est elle-aussi prête à suivre ce scientifique qu'elle découvre sous un autre jour.
Lazarus se réfugie dans une cathédrale. L'occasion d'aborder des thèmes déjà traités par la série, mais qui offre des dialogues très inspirés. L'humanité se définit-elle par sa mortalité ou par sa quête constante d'éviter, de vaincre la mort ? Le poids d'une longue vie est aussi évoquée à demi mot par le docteur, ainsi que la solitude générée. Mais comme il est récurrent, on ne s'y arrête pas. Finalement, un récital sur un orgue permet de se débarasser de la créature juste à temps pour sauver Martha et Tish.
L'épisode se termine sur la même scène que celle d'ouverture. Dans l'appartement de Martha, le docteur s'apprête à la quitter. Mais, finalement, pourquoi pas un voyage supplémentaire. Martha s'insurge contre cette dimension d'intérimaire. Le docteur l'accueille donc officiellement à bord du Tardis. C'était convenu, mais les échanges enlevés prouvent cependant que Martha offre une répartie intéressante au docteur. Reste que je garde certaines réserves sur les sentiments (trop?) évidents qu'elle manifeste à plusieurs reprises depuis le début.
Bilan : Une recette classique mais qui fonctionne pour le grand plaisir du téléspectateur qui passe un très bon moment de détente devant son écran.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
Ben, sont pas morts les daleks ? hâte de finir la s1, d'entamer la s2 et de voir la s3 !
Re: Doctor Who
Oups... Je te spoile avec les titres. Désolée.marli a écrit:Ben, sont pas morts les daleks ? hâte de finir la s1, d'entamer la s2 et de voir la s3 !
Les Daleks, depuis 1963, ils affrontent le docteur. C'est son ennemi personnifié... Il y a toujours une de ces carcasses métalliques qui réapparait à un moment ou à un autre. (pire que les cylons )
Comme le docteur le résumait dans une phrase superbe (dans le 3.04) :
"They always survive... while I lose everything."
Bienvenue dans la galaxie de la who-mania marli !
Oublie pas les épisodes de Noël entre les saisons !
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
En voilà une bonne nouvelle :
Billie Piper to return to Dr Who
Actress Billie Piper is to return to Doctor Who, the BBC has confirmed.
She will star in three episodes of the sci-fi drama, reprising her role as the Doctor's companion, Rose Tyler.
Rose's return will mean the Doctor has three assistants in next year's series - Donna, played by Catherine Tate, and Freema Agyeman as Martha. The new series begins in March and will run for 13 episodes. There will be three special editions in 2009 before the show takes a break until 2010.
Rose a laissé un vide.
Billie Piper to return to Dr Who
Actress Billie Piper is to return to Doctor Who, the BBC has confirmed.
She will star in three episodes of the sci-fi drama, reprising her role as the Doctor's companion, Rose Tyler.
Rose's return will mean the Doctor has three assistants in next year's series - Donna, played by Catherine Tate, and Freema Agyeman as Martha. The new series begins in March and will run for 13 episodes. There will be three special editions in 2009 before the show takes a break until 2010.
Rose a laissé un vide.
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
Je viens juste de revoir le final de la saison 2 ! (J'étais en plein dans ma période Doctor Who/Torchwood... Et j'attends avec impatience l'épisode de Noël... J'espère qu'il sera diffusé... à Noël sur France 4 comme l'année dernière)...
En tout cas, content de la voir réapparaître (y'a comme ça des personnages dont on est content de savoir qu'ils font un p'tit tour dans l'univers de la série... ). J'ai hâte de voir la saison 3 aussi...
En tout cas, content de la voir réapparaître (y'a comme ça des personnages dont on est content de savoir qu'ils font un p'tit tour dans l'univers de la série... ). J'ai hâte de voir la saison 3 aussi...
Re: Doctor Who
3x00 "Le Mariage de Noël"
Y’a pas à dire, le titre VO correspond bien au rythme de l’épisode qui ne nous laisse guère souffler, surtout dans la première partie, où les questions se bousculent, les hypothèses du Docteur aussi, où l’on se retrouve entraîné avec Donna dans cette folle équipée. Ce qui finit par épuiser le pauvre téléspectateur qui ne peut pas vraiment réveillonner tranquille pour le coup. On court du Tardis à la rue, de la rue au téléphone, du téléphone au distributeur, du distributeur à la réception… Pfiouh… Et avec tout ça, on a pas franchement avancé d’un iota dans l’intrigue générale. Alors voir le Docteur qui n’en rate pas une lors de sa discussion avec Donna (qui finit par le gifler à raison), c’est très sympa, le voir évoquer Rose, encore plus… Mais ça manque clairement de quelque chose…
Même quand la grande méchante (très cheap pour le coup, il me semblait pourtant que ça c’était amélioré durant la saison 2 point de vue effets spéciaux) arrive (avec un côté un peu agaçant dans sa façon de parler, de rire). D’ailleurs, si la réutilisation des Pères-Noëls robots est intéressante (encore un clin d’œil aux fans, comme quand on évoque les événements survenus à Londres avec Donna), ça reste quand même une méchante peu charismatique… Tant pis, le déluge est bon, elle semblait ne pas connaître le Docteur (c’est bien la seule) et en plus, on a le droit à la vision de la naissance de l’univers (rien que ça ! ), parasitée par des « trucs-muches-nos » (Arachnos ?).
Et puis il y a cette fin qui reste tout de même magistrale. Depuis le début de l’épisode (qui reprend exactement là où on avait quitté le Docteur à la fin de la saison 2) on évoque Rose, ce sentiment de perte qu’il a éprouvé. Mais on arrive très bien à comprendre que malgré (ou à cause de) son côté solitaire, il a besoin de quelqu’un à ses côtés. Et le dialogue final, sous la neige, devant le Tardis, nous prouve une nouvelle fois que ce Docteur est complexe… Qu’est-ce qu’il peut nous fendre le cœur quand Donna refuse de le suivre dans ces folles aventures (c’est peut-être l’une des rares à ne pas accepter l’invitation après y avoir goûté, non ?)… Le voilà donc reparti tout seul… Sans fêter Noël… Sniffouille…
Bilan : Un épisode de Noël un peu mitigé (mais je crois me souvenir que le précédent était un peu pareil de mon point de vue), avec d’excellentes choses par rapport au Docteur et aux clins d’œil aux fans de la série, mais l’histoire manque peut-être un peu de consistance, de magie (ou tout simplement de Rose et de ce lien qui l’unissait au Docteur ?)… Et bon, peut-être un peu d’esprit de Noël qui ne plane pas vraiment sur l’épisode, malgré quelques décorations et la neige qui finit tout de même par tomber… Ah ! Et j’adore cette chanson Love Don’t Roam qu’on entend lors de la réception et qui se trouve sur l’album de Doctor Who… Et dis donc… Qu’est-ce que le Tardis sait en faire des choses ! (Et le coup de la poche du Docteur « plus grande à l’intérieur » ! )
3x01 "La Loi des Judoons"
Epreuve du feu réussi pour la petite nouvelle compagne du Docteur. Il faut dire qu’on fait tout pour nous la rendre attachante, à commencer par cette phrase dans le final où le Docteur explique qu’elle n’est pas là pour remplacer Rose… Merci pour le clin d’œil aux fans. Et puis, avec cette famille de dingue qu’elle se paye, c’est finalement peu étonnant qu’on se dise qu’aller faire un tour ailleurs ne pourra pas lui faire de mal… Qu’elle ne regrettera sûrement pas trop d’être loin de sa famille. Son tempérament d’étudiante en médecine, frondeuse, devrait aussi la différencier de son illustre prédécesseuse ( ), d’ailleurs, il n’y a qu’à voir ce petit baiser et l’échange qu’il se passe ensuite à ce propos dans le Tardis. A voir comment cette relation va évoluer mais j’aime aussi cette dynamique pour le moment.
Quant au reste de l’épisode, on sent bien que c’est surtout histoire d’introduire ce nouveau personnage. J’avoue avoir eu assez peur à l’arrivée de ces Judoons, vu que leur démarche semblait assez similaire à des Cybermen (très marche militaire). Heureusement, on nous évite une nouvelle invasion pour en faire une police assez particulière, ce qui évacue les craintes mais pas forcément une certaine impression de déjà vu, légère (et pas trop dérangeante). Et puis, faut bien avouer que la voix de ces Judoons n’aide pas à les comprendre (même quand ils passent au langage terrien). Sinon, la tension est plutôt bonne tout au long de l’épisode avec ce sacrifice du Docteur, le tout toujours soutenu par la formidable musique de Murray Gold.
Bref, que demande le peuple ? Pas grand chose d’autre finalement. On s’attache bien vite à Martha Jones (qui nous vaut quelques scènes marrante comme quand elle ne croit pas que le Docteur est un alien… Ce que vient confirmer un Judoon la minute d’après ! ) et le Docteur s’avère toujours aussi déjantément sympathique, à sortir ces grandes phrases, ses grandes explications ou interrogations… On a même de la peine pour lui quand il perd son fameux tournevis, c’est dire ! Heureusement qu’il en récupère un tout neuf… ^_^ C’est un épisode épique qui met bien en place le nouveau personnage.
Et une dernière petite chose… Je ne sais pas si ça l’a fait qu’à moi mais lorsque le Docteur revient chercher Martha pour lui faire découvrir le Tardis, j’ai eu comme un sentiment de malaise quelque part. La technique du piège à filles semble bien rôdée… ^_^ ; Il leur fait découvrir un monde extraordinaire qu’il est difficile de refuser de découvrir plus par la suite (bon, là, c’était pas vraiment de sa faute pour une fois mais il n’était pas obligé de revenir). On sent que malgré ce qu’il veut bien dire, il a besoin d’avoir une compagne à ses côtés… Mais on ne peut pas trop lui en vouloir… Je veux bien être le prochain sur sa liste…
Y’a pas à dire, le titre VO correspond bien au rythme de l’épisode qui ne nous laisse guère souffler, surtout dans la première partie, où les questions se bousculent, les hypothèses du Docteur aussi, où l’on se retrouve entraîné avec Donna dans cette folle équipée. Ce qui finit par épuiser le pauvre téléspectateur qui ne peut pas vraiment réveillonner tranquille pour le coup. On court du Tardis à la rue, de la rue au téléphone, du téléphone au distributeur, du distributeur à la réception… Pfiouh… Et avec tout ça, on a pas franchement avancé d’un iota dans l’intrigue générale. Alors voir le Docteur qui n’en rate pas une lors de sa discussion avec Donna (qui finit par le gifler à raison), c’est très sympa, le voir évoquer Rose, encore plus… Mais ça manque clairement de quelque chose…
Même quand la grande méchante (très cheap pour le coup, il me semblait pourtant que ça c’était amélioré durant la saison 2 point de vue effets spéciaux) arrive (avec un côté un peu agaçant dans sa façon de parler, de rire). D’ailleurs, si la réutilisation des Pères-Noëls robots est intéressante (encore un clin d’œil aux fans, comme quand on évoque les événements survenus à Londres avec Donna), ça reste quand même une méchante peu charismatique… Tant pis, le déluge est bon, elle semblait ne pas connaître le Docteur (c’est bien la seule) et en plus, on a le droit à la vision de la naissance de l’univers (rien que ça ! ), parasitée par des « trucs-muches-nos » (Arachnos ?).
Et puis il y a cette fin qui reste tout de même magistrale. Depuis le début de l’épisode (qui reprend exactement là où on avait quitté le Docteur à la fin de la saison 2) on évoque Rose, ce sentiment de perte qu’il a éprouvé. Mais on arrive très bien à comprendre que malgré (ou à cause de) son côté solitaire, il a besoin de quelqu’un à ses côtés. Et le dialogue final, sous la neige, devant le Tardis, nous prouve une nouvelle fois que ce Docteur est complexe… Qu’est-ce qu’il peut nous fendre le cœur quand Donna refuse de le suivre dans ces folles aventures (c’est peut-être l’une des rares à ne pas accepter l’invitation après y avoir goûté, non ?)… Le voilà donc reparti tout seul… Sans fêter Noël… Sniffouille…
Bilan : Un épisode de Noël un peu mitigé (mais je crois me souvenir que le précédent était un peu pareil de mon point de vue), avec d’excellentes choses par rapport au Docteur et aux clins d’œil aux fans de la série, mais l’histoire manque peut-être un peu de consistance, de magie (ou tout simplement de Rose et de ce lien qui l’unissait au Docteur ?)… Et bon, peut-être un peu d’esprit de Noël qui ne plane pas vraiment sur l’épisode, malgré quelques décorations et la neige qui finit tout de même par tomber… Ah ! Et j’adore cette chanson Love Don’t Roam qu’on entend lors de la réception et qui se trouve sur l’album de Doctor Who… Et dis donc… Qu’est-ce que le Tardis sait en faire des choses ! (Et le coup de la poche du Docteur « plus grande à l’intérieur » ! )
3x01 "La Loi des Judoons"
Epreuve du feu réussi pour la petite nouvelle compagne du Docteur. Il faut dire qu’on fait tout pour nous la rendre attachante, à commencer par cette phrase dans le final où le Docteur explique qu’elle n’est pas là pour remplacer Rose… Merci pour le clin d’œil aux fans. Et puis, avec cette famille de dingue qu’elle se paye, c’est finalement peu étonnant qu’on se dise qu’aller faire un tour ailleurs ne pourra pas lui faire de mal… Qu’elle ne regrettera sûrement pas trop d’être loin de sa famille. Son tempérament d’étudiante en médecine, frondeuse, devrait aussi la différencier de son illustre prédécesseuse ( ), d’ailleurs, il n’y a qu’à voir ce petit baiser et l’échange qu’il se passe ensuite à ce propos dans le Tardis. A voir comment cette relation va évoluer mais j’aime aussi cette dynamique pour le moment.
Quant au reste de l’épisode, on sent bien que c’est surtout histoire d’introduire ce nouveau personnage. J’avoue avoir eu assez peur à l’arrivée de ces Judoons, vu que leur démarche semblait assez similaire à des Cybermen (très marche militaire). Heureusement, on nous évite une nouvelle invasion pour en faire une police assez particulière, ce qui évacue les craintes mais pas forcément une certaine impression de déjà vu, légère (et pas trop dérangeante). Et puis, faut bien avouer que la voix de ces Judoons n’aide pas à les comprendre (même quand ils passent au langage terrien). Sinon, la tension est plutôt bonne tout au long de l’épisode avec ce sacrifice du Docteur, le tout toujours soutenu par la formidable musique de Murray Gold.
Bref, que demande le peuple ? Pas grand chose d’autre finalement. On s’attache bien vite à Martha Jones (qui nous vaut quelques scènes marrante comme quand elle ne croit pas que le Docteur est un alien… Ce que vient confirmer un Judoon la minute d’après ! ) et le Docteur s’avère toujours aussi déjantément sympathique, à sortir ces grandes phrases, ses grandes explications ou interrogations… On a même de la peine pour lui quand il perd son fameux tournevis, c’est dire ! Heureusement qu’il en récupère un tout neuf… ^_^ C’est un épisode épique qui met bien en place le nouveau personnage.
Et une dernière petite chose… Je ne sais pas si ça l’a fait qu’à moi mais lorsque le Docteur revient chercher Martha pour lui faire découvrir le Tardis, j’ai eu comme un sentiment de malaise quelque part. La technique du piège à filles semble bien rôdée… ^_^ ; Il leur fait découvrir un monde extraordinaire qu’il est difficile de refuser de découvrir plus par la suite (bon, là, c’était pas vraiment de sa faute pour une fois mais il n’était pas obligé de revenir). On sent que malgré ce qu’il veut bien dire, il a besoin d’avoir une compagne à ses côtés… Mais on ne peut pas trop lui en vouloir… Je veux bien être le prochain sur sa liste…
Re: Doctor Who
3x02 "Peines d’Amour Gagnées"
Il y a un an, le Docteur et Rose rencontraient la reine d’Angleterre… Un an après, le voici qui continue les belles rencontres en la présence de Shakespeare lui-même… Rien que ça (et accessoirement d’Elisabeth Première… Ce qui nous vaut tout de même une jolie fin bien interrogatrice… Dont on reparlera par la suite ? Ce serait sympathique de voir que le Docteur lui a fait quelque chose… Il aurait alors un problème avec les reines de son pays ! ). Je dois dire que cette rencontre entre l’auteur dramatique et le Docteur s’avère tout aussi croustillante qu’avec la Reine. Je ne sais pas si c’est à cause du côté sorcellerie, mais j’ai beaucoup aimé cette ambiance clairement fantastique qui s’en dégageait. Toute la panoplie y était. Tous les clichés (nez crochus et le fameux passage de la sorcière chevauchant son balais… Totalement génial). Rien de remanié, si ce n’est l’origine de tout ça… Et c’est sûrement ce qui fait aussi la force de ce récit… On s’y attend tellement qu’on aurait été déçu sans ça…
Et puis, après tout, le plus important n’est pas tante cette histoire de sorcières qui veulent envahir notre monde (d’autant plus que soyons francs, celui qui y comprend quelque chose dès le premier visionnage, je lui tire mon chapeau… Tout ceci m’avait l’air plutôt confus quant à ce qui s’est réellement passé avec ces Cariolites -??-). Non, le plus important, c’est bien cette rencontre inoubliable avec Shakespeare, son monde, les découvertes de Martha qui ne connaît pas encore tous les tours de notre Docteur (dont le fameux papier psychique). Et la série s’en donne à cœur joie. Alors je ne vais sûrement pas nier mon inculture Shakespearienne (je suis de toute manière très fâché avec sa langue, ça lui apprendra ! ) même si je connais les grands classiques, mais l’aventure à l’air d’avoir fait la part belle aux grandes citations et s’amuse diablement avec… Et ça, ce petit jeu avec l’histoire, c’est formidable… Tout comme les réactions de Martha (et nous par la même occasion) sur ce monde qu’elle découvre… Pas si différent du nôtre finalement (ils recyclent et… « les hommes sont toujours déguisés en femme » ! Et il y a une remarque de glissée à propos de Shakespeare que j’ai peur d’avoir mal interprétée quand le Docteur parle de flirter plus tard… Il est à voile et à vapeur notre auteur du XVII ? ^_^ ; ).
Les aventures farfelues et spatio-temporelles du Docteur et de sa compagne sont donc toujours aussi excellentes. On navigue certes en terrain connu (toujours à trouver les embrouilles, hein !!), mais alors, qu’est-ce que ça peut être jouissif. On sent aussi que le Docteur a du mal à se remettre du départ de Rose… C’est bien de laisser traîner un peu les choses de cette manière. Ca a le mérite d’être moins brutal. En tout cas, très bon épisode, rythmé, avec beaucoup d’humour (de drague ! ) et l’ambiance très chouette (beau final au niveau des effets spéciaux en plus). Encore ! ^_^
3x03 "L’Embouteillage Sans Fin"
L’épisode de l’acceptation… Il semblait évident qu’il fallait en passer par là, que le Docteur avait un peu de mal à accepter vraiment cette nouvelle passagère… Et c’est fait de manière plutôt sympathique sur la terre même qui a vu la première (enfin deuxième ! ) véritable aventure du « new new Docteur » sur New New York avec Rose. Toujours au centre des émotions. Et je dois avouer que cette histoire qui permet au Docteur de se dévoiler un peu plus à Martha s’avère plutôt passionnante, à nouveau. J’aime déjà beaucoup l’idée du clin d’œil, tout comme celui de revenir sur Face de Boe (visiblement vraiment mort pour l’occasion… ) et sa légende. D’ailleurs, il force un peu la main au Docteur pour révéler ce qu’il est… Et le rythme est haletant, bien maîtrisé, avec cette superbe scène du Docteur qui descend les voitures pour retrouver sa nouvelle compagne. Drôle et émouvant. Le portrait du Docteur tout craché…
Et je crois avoir perçu dans cet épisode le point de départ du fil rouge de la saison. Après Torchwood en saison 2 et le Grand Méchant Loup en saison 1, il semblerait que le fait que le Docteur ne soit pas le seul de son espèce soit ce qui va nous occuper… A moins que je me trompe… A moins qu’il y ait autre chose encore… Mais c’est une perspective qui me séduit en tout cas particulièrement… Tout comme cette histoire assez effrayante d’embouteillage, assez hallucinante, avec ces vies qui sont dans des voitures depuis si longtemps (et dire qu’on se plaint quand on n’avance pas d’un kilomètre en une heure parfois ! ). On prend d’affection les passagers assez vite, comme ceux qui accueillent le Docteur (j’adore une nouvelle fois l’idée de reprendre le concept des chats et d’avoir les enfants ! ) ou bien même Milo et sa compagne, pas si méchants que ça, sans oublier l’inénarrable couple lesbien qui note tout et qui est d’un grand secours… ^_^ Bref, j’adore…
Au final, un épisode où l’on ne s’ennuie pas du tout, qui reprend une planète déjà visitée, à une époque qu’on a déjà vu aussi, mais avec tout juste quelques années en plus… Ce début de saison est très enthousiasmant… Et avec un peu d’humour au passage, comme quand Martha découvre comment sont recyclés les déchets corporels ! o__O ^_^ ; (Bon appétit bien sûr ! >_<)
Il y a un an, le Docteur et Rose rencontraient la reine d’Angleterre… Un an après, le voici qui continue les belles rencontres en la présence de Shakespeare lui-même… Rien que ça (et accessoirement d’Elisabeth Première… Ce qui nous vaut tout de même une jolie fin bien interrogatrice… Dont on reparlera par la suite ? Ce serait sympathique de voir que le Docteur lui a fait quelque chose… Il aurait alors un problème avec les reines de son pays ! ). Je dois dire que cette rencontre entre l’auteur dramatique et le Docteur s’avère tout aussi croustillante qu’avec la Reine. Je ne sais pas si c’est à cause du côté sorcellerie, mais j’ai beaucoup aimé cette ambiance clairement fantastique qui s’en dégageait. Toute la panoplie y était. Tous les clichés (nez crochus et le fameux passage de la sorcière chevauchant son balais… Totalement génial). Rien de remanié, si ce n’est l’origine de tout ça… Et c’est sûrement ce qui fait aussi la force de ce récit… On s’y attend tellement qu’on aurait été déçu sans ça…
Et puis, après tout, le plus important n’est pas tante cette histoire de sorcières qui veulent envahir notre monde (d’autant plus que soyons francs, celui qui y comprend quelque chose dès le premier visionnage, je lui tire mon chapeau… Tout ceci m’avait l’air plutôt confus quant à ce qui s’est réellement passé avec ces Cariolites -??-). Non, le plus important, c’est bien cette rencontre inoubliable avec Shakespeare, son monde, les découvertes de Martha qui ne connaît pas encore tous les tours de notre Docteur (dont le fameux papier psychique). Et la série s’en donne à cœur joie. Alors je ne vais sûrement pas nier mon inculture Shakespearienne (je suis de toute manière très fâché avec sa langue, ça lui apprendra ! ) même si je connais les grands classiques, mais l’aventure à l’air d’avoir fait la part belle aux grandes citations et s’amuse diablement avec… Et ça, ce petit jeu avec l’histoire, c’est formidable… Tout comme les réactions de Martha (et nous par la même occasion) sur ce monde qu’elle découvre… Pas si différent du nôtre finalement (ils recyclent et… « les hommes sont toujours déguisés en femme » ! Et il y a une remarque de glissée à propos de Shakespeare que j’ai peur d’avoir mal interprétée quand le Docteur parle de flirter plus tard… Il est à voile et à vapeur notre auteur du XVII ? ^_^ ; ).
Les aventures farfelues et spatio-temporelles du Docteur et de sa compagne sont donc toujours aussi excellentes. On navigue certes en terrain connu (toujours à trouver les embrouilles, hein !!), mais alors, qu’est-ce que ça peut être jouissif. On sent aussi que le Docteur a du mal à se remettre du départ de Rose… C’est bien de laisser traîner un peu les choses de cette manière. Ca a le mérite d’être moins brutal. En tout cas, très bon épisode, rythmé, avec beaucoup d’humour (de drague ! ) et l’ambiance très chouette (beau final au niveau des effets spéciaux en plus). Encore ! ^_^
3x03 "L’Embouteillage Sans Fin"
L’épisode de l’acceptation… Il semblait évident qu’il fallait en passer par là, que le Docteur avait un peu de mal à accepter vraiment cette nouvelle passagère… Et c’est fait de manière plutôt sympathique sur la terre même qui a vu la première (enfin deuxième ! ) véritable aventure du « new new Docteur » sur New New York avec Rose. Toujours au centre des émotions. Et je dois avouer que cette histoire qui permet au Docteur de se dévoiler un peu plus à Martha s’avère plutôt passionnante, à nouveau. J’aime déjà beaucoup l’idée du clin d’œil, tout comme celui de revenir sur Face de Boe (visiblement vraiment mort pour l’occasion… ) et sa légende. D’ailleurs, il force un peu la main au Docteur pour révéler ce qu’il est… Et le rythme est haletant, bien maîtrisé, avec cette superbe scène du Docteur qui descend les voitures pour retrouver sa nouvelle compagne. Drôle et émouvant. Le portrait du Docteur tout craché…
Et je crois avoir perçu dans cet épisode le point de départ du fil rouge de la saison. Après Torchwood en saison 2 et le Grand Méchant Loup en saison 1, il semblerait que le fait que le Docteur ne soit pas le seul de son espèce soit ce qui va nous occuper… A moins que je me trompe… A moins qu’il y ait autre chose encore… Mais c’est une perspective qui me séduit en tout cas particulièrement… Tout comme cette histoire assez effrayante d’embouteillage, assez hallucinante, avec ces vies qui sont dans des voitures depuis si longtemps (et dire qu’on se plaint quand on n’avance pas d’un kilomètre en une heure parfois ! ). On prend d’affection les passagers assez vite, comme ceux qui accueillent le Docteur (j’adore une nouvelle fois l’idée de reprendre le concept des chats et d’avoir les enfants ! ) ou bien même Milo et sa compagne, pas si méchants que ça, sans oublier l’inénarrable couple lesbien qui note tout et qui est d’un grand secours… ^_^ Bref, j’adore…
Au final, un épisode où l’on ne s’ennuie pas du tout, qui reprend une planète déjà visitée, à une époque qu’on a déjà vu aussi, mais avec tout juste quelques années en plus… Ce début de saison est très enthousiasmant… Et avec un peu d’humour au passage, comme quand Martha découvre comment sont recyclés les déchets corporels ! o__O ^_^ ; (Bon appétit bien sûr ! >_<)
Re: Doctor Who
3x04 "L’Expérience Finale"
Après New New York, visitons le New York tout court… Ce qui nous vaut quelques pointes d’humour bien vu, comme Martha qui voulait plutôt visiter celui-ci que l’autre ou encore quand le Docteur nous rappelle que la ville s’appelait New Amsterdam mais que c’était quand même beaucoup moins facile à chanter ! Toujours le mot pour rire… Et vaut mieux, parce qu’on pressent assez vite que le reste de l’épisode est assez mal barré. Non pas à cause des disparitions mystérieuses (dont on a assisté en guise de pré-générique) mais plutôt quand on voit ressurgir ces foutues machines de guerres, qu’on croit toujours exterminées mais qui restent, par on ne sait quel moyen, dans le coin… Les Dalek sont de retour… -_- Ces ennemis récurrents ne sont pas ceux que je préfère (leur côté boîte de ferraille, couplé à leur voix un brin crispante n’aidant pas), mais on a le droit, en général, à de bonnes histoires tout de même, mettant en lutte les ennemis éternels. Et le point intéressant de l’épisode reste sans doute cet Empire State Building qui va servir leur cause… Dans quel but… On le saura visiblement au prochain épisode…
La série continue un peu d’explorer le bestiaire animal de façon en revisitée en nous proposant de charmant esclaves cochons humains dont on devine déjà la provenance… Ce qui nous permet d’avoir le droit à une histoire d’amour difficile entre la jolie Tallulah ( « trois L un H » ), qui a beaucoup de caractère, et son Laslo, moins atteint que les autres, même si côté physique, lui qui était pas mal, en a souffert un peu… Une story-line pour le moment assez sympathique. D’autant plus que Tallulah permet que le Docteur ne soit pas seul quand Martha n’est pas dans le coin… Un Docteur toujours aussi exceptionnel par ailleurs puisqu’il se construit son petit scanner… Pendant que Martha confie son penchant prononcé pour le charmant Docteur… Au moins, depuis le début, elle met les pieds dans le plat, mais c’est vrai qu’on a plus de mal à voir un attachement particulier entre elle et le Docteur, par rapport au lien qui était assez vite perceptible entre Rose et lui… (Comparaison inévitable).
Du coup, si l’épisode s’avère toujours plaisant, je dois avouer que je l’ai trouvé un chouia en dessous… Peut-être à cause de ces foutus Daleks et du fait que ce soit en deux parties, donc un épisode qui sert d’exposition. Même si c’est assez intéressant de voir la race évoluer pour survivre (ce qui nous vaut par ailleurs un dialogue assez « marrant » sur la pureté)… Et que Tallulah nous vaut un dialogue que j’ai trouvé très drôle sur le fait que le Docteur serait homo parce qu’il était dans le spectacle (ce que viendrait confirmer la thèse de l’embrassade quand il rejoint Martha et l’p’tit jeunot enlevé auparavant ! ).
3x05 "DGM : Dalek Génétiquement Modifié"
Après une première partie plaisante mais pas inoubliable, j’avoue que ce second épisode reste dans la droit lignée inaugurée. Mais il s’avère assez original de par son approche un peu utopique où les Daleks seraient une nouvelle race, douée de conscience, qui pourrait vivre en paix. Etonné donc de voir le Docteur cédé au caprice de Dalek-Sek, de l’aider dans cette utilisation des humains, même si on comprend bien que la perspective de mettre un terme à cette guerre sans fin était séduisante et que, de toute manière, les humains étaient déjà morts. C’était aussi leur offrir une seconde chance, comme aux Daleks qui auraient enfin eu une conscience, n’étant plus des coquilles vides, machines à tuer. Cela dit, on s’aperçoit que sans aller jusqu’au sacrilège comme leur ancien maître, ils savent tout de même prendre des décisions et faire quelques réflexions…
Un épisode riche donc, du point de vue de la réflexion sur les Daleks et leur nature, qui rejoint par ailleurs ce sentiment de solitude éprouvé par le Docteur, puisqu’à la fin, il n’a plus qu’un Dalek. Tous deux sont les seuls survivants de leur peuple… Un point commun. Ce qui veut aussi dire que la guerre est loin d’être finie et qu’il y aura encore des rencontres (bon, j’avoue espérer ne pas le revoir cette saison quand même… ^_^ ; ). Les interrogations de Martha, ses doutes sur le Docteur, par rapport au fait d’être invisible commence à être un p’tit peu redondant peut-être… Je ne sais pas. Autant j’ai apprécié jusque-là qu’on prenne le temps pour remplacer Rose, les petites allusions, le fait qu’elle soit encore, logiquement, dans le cœur des téléspectateurs, mais là, c’est p’têt trop appuyé. A voir. Enfin, l’histoire d’amour entre Lazlo et Tallulah est plutôt sympathique, surtout que le Docteur est en grande forme après tant de morts, comme dans toute guerre.
Donc, un double épisode homogène dans l’ensemble mais moins passionnant que les épisodes mettant en scène des univers plus originaux, avec un traitement inattendu (avant de revenir au point de départ) des Daleks, le tout toujours soulignée par la superbe musique de Murray Gold (en espérant un second album d’ailleurs). On pourra aussi regretter que le beau gosse Ryan Carnes (Desperate Housewives et Eating Out) soit enlaidi pendant les deux épisodes en semi-cochon ! Ce qui fait qu’au départ je ne l’avais même pas forcément reconnu d’ailleurs ! ^_^ ;
Après New New York, visitons le New York tout court… Ce qui nous vaut quelques pointes d’humour bien vu, comme Martha qui voulait plutôt visiter celui-ci que l’autre ou encore quand le Docteur nous rappelle que la ville s’appelait New Amsterdam mais que c’était quand même beaucoup moins facile à chanter ! Toujours le mot pour rire… Et vaut mieux, parce qu’on pressent assez vite que le reste de l’épisode est assez mal barré. Non pas à cause des disparitions mystérieuses (dont on a assisté en guise de pré-générique) mais plutôt quand on voit ressurgir ces foutues machines de guerres, qu’on croit toujours exterminées mais qui restent, par on ne sait quel moyen, dans le coin… Les Dalek sont de retour… -_- Ces ennemis récurrents ne sont pas ceux que je préfère (leur côté boîte de ferraille, couplé à leur voix un brin crispante n’aidant pas), mais on a le droit, en général, à de bonnes histoires tout de même, mettant en lutte les ennemis éternels. Et le point intéressant de l’épisode reste sans doute cet Empire State Building qui va servir leur cause… Dans quel but… On le saura visiblement au prochain épisode…
La série continue un peu d’explorer le bestiaire animal de façon en revisitée en nous proposant de charmant esclaves cochons humains dont on devine déjà la provenance… Ce qui nous permet d’avoir le droit à une histoire d’amour difficile entre la jolie Tallulah ( « trois L un H » ), qui a beaucoup de caractère, et son Laslo, moins atteint que les autres, même si côté physique, lui qui était pas mal, en a souffert un peu… Une story-line pour le moment assez sympathique. D’autant plus que Tallulah permet que le Docteur ne soit pas seul quand Martha n’est pas dans le coin… Un Docteur toujours aussi exceptionnel par ailleurs puisqu’il se construit son petit scanner… Pendant que Martha confie son penchant prononcé pour le charmant Docteur… Au moins, depuis le début, elle met les pieds dans le plat, mais c’est vrai qu’on a plus de mal à voir un attachement particulier entre elle et le Docteur, par rapport au lien qui était assez vite perceptible entre Rose et lui… (Comparaison inévitable).
Du coup, si l’épisode s’avère toujours plaisant, je dois avouer que je l’ai trouvé un chouia en dessous… Peut-être à cause de ces foutus Daleks et du fait que ce soit en deux parties, donc un épisode qui sert d’exposition. Même si c’est assez intéressant de voir la race évoluer pour survivre (ce qui nous vaut par ailleurs un dialogue assez « marrant » sur la pureté)… Et que Tallulah nous vaut un dialogue que j’ai trouvé très drôle sur le fait que le Docteur serait homo parce qu’il était dans le spectacle (ce que viendrait confirmer la thèse de l’embrassade quand il rejoint Martha et l’p’tit jeunot enlevé auparavant ! ).
3x05 "DGM : Dalek Génétiquement Modifié"
Après une première partie plaisante mais pas inoubliable, j’avoue que ce second épisode reste dans la droit lignée inaugurée. Mais il s’avère assez original de par son approche un peu utopique où les Daleks seraient une nouvelle race, douée de conscience, qui pourrait vivre en paix. Etonné donc de voir le Docteur cédé au caprice de Dalek-Sek, de l’aider dans cette utilisation des humains, même si on comprend bien que la perspective de mettre un terme à cette guerre sans fin était séduisante et que, de toute manière, les humains étaient déjà morts. C’était aussi leur offrir une seconde chance, comme aux Daleks qui auraient enfin eu une conscience, n’étant plus des coquilles vides, machines à tuer. Cela dit, on s’aperçoit que sans aller jusqu’au sacrilège comme leur ancien maître, ils savent tout de même prendre des décisions et faire quelques réflexions…
Un épisode riche donc, du point de vue de la réflexion sur les Daleks et leur nature, qui rejoint par ailleurs ce sentiment de solitude éprouvé par le Docteur, puisqu’à la fin, il n’a plus qu’un Dalek. Tous deux sont les seuls survivants de leur peuple… Un point commun. Ce qui veut aussi dire que la guerre est loin d’être finie et qu’il y aura encore des rencontres (bon, j’avoue espérer ne pas le revoir cette saison quand même… ^_^ ; ). Les interrogations de Martha, ses doutes sur le Docteur, par rapport au fait d’être invisible commence à être un p’tit peu redondant peut-être… Je ne sais pas. Autant j’ai apprécié jusque-là qu’on prenne le temps pour remplacer Rose, les petites allusions, le fait qu’elle soit encore, logiquement, dans le cœur des téléspectateurs, mais là, c’est p’têt trop appuyé. A voir. Enfin, l’histoire d’amour entre Lazlo et Tallulah est plutôt sympathique, surtout que le Docteur est en grande forme après tant de morts, comme dans toute guerre.
Donc, un double épisode homogène dans l’ensemble mais moins passionnant que les épisodes mettant en scène des univers plus originaux, avec un traitement inattendu (avant de revenir au point de départ) des Daleks, le tout toujours soulignée par la superbe musique de Murray Gold (en espérant un second album d’ailleurs). On pourra aussi regretter que le beau gosse Ryan Carnes (Desperate Housewives et Eating Out) soit enlaidi pendant les deux épisodes en semi-cochon ! Ce qui fait qu’au départ je ne l’avais même pas forcément reconnu d’ailleurs ! ^_^ ;
Re: Doctor Who
Bon, le premier week-end d'avril est un grand week-end pour les sériephiles amateurs de science-fiction.
Le samedi 5, c'est la saison 4 de Doctor Who qui débute sur BBC1.
Les deux bandes-annonce en guise d'hors d'oeuvre.
Trailer Officiel Saison 4 : http://fr.youtube.com/watch?v=DqLT0pVPP20&feature=related
Bande-annonce actuellement diffusée sur la BBC : http://fr.youtube.com/watch?v=kkqE82NspoE
Est-ce que ça ne donne pas plus qu'envie ?
(Heather qui compte les jours : J -13 )
Le samedi 5, c'est la saison 4 de Doctor Who qui débute sur BBC1.
Les deux bandes-annonce en guise d'hors d'oeuvre.
Trailer Officiel Saison 4 : http://fr.youtube.com/watch?v=DqLT0pVPP20&feature=related
Bande-annonce actuellement diffusée sur la BBC : http://fr.youtube.com/watch?v=kkqE82NspoE
Est-ce que ça ne donne pas plus qu'envie ?
(Heather qui compte les jours : J -13 )
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
Quelques fanvids trouvées sur le net, toutes plus sublimes les unes que les autres :
Compilation "effets spéciaux" (nouvelle série)
https://www.youtube.com/watch?v=ZuF4qf6nIWM
Une spéciale 10ème Doctor
http://fr.youtube.com/watch?v=7K-_Kpnc7R0
Compilation avec tous les docteurs
https://www.youtube.com/watch?v=PXboNhHGJLw
10ème Doctor et la destruction de Gallifrey (Sorrow par Piffo)
http://fr.youtube.com/watch?v=sjkylyiUjg4
Tale as old as Time
http://fr.youtube.com/watch?v=vUcBkW3FQuw
Compilation des moments les plus tristes de la série (10e docteur)
http://fr.youtube.com/watch?v=psy_vlNsD78
2 fanvids slash Jack/Doctor (avec des extraits de Torchwood)
http://fr.youtube.com/watch?v=4dNdJAsK4WI
http://fr.youtube.com/watch?v=f9scCY2k3KI
Compilation "effets spéciaux" (nouvelle série)
https://www.youtube.com/watch?v=ZuF4qf6nIWM
Une spéciale 10ème Doctor
http://fr.youtube.com/watch?v=7K-_Kpnc7R0
Compilation avec tous les docteurs
https://www.youtube.com/watch?v=PXboNhHGJLw
10ème Doctor et la destruction de Gallifrey (Sorrow par Piffo)
http://fr.youtube.com/watch?v=sjkylyiUjg4
Tale as old as Time
http://fr.youtube.com/watch?v=vUcBkW3FQuw
Compilation des moments les plus tristes de la série (10e docteur)
http://fr.youtube.com/watch?v=psy_vlNsD78
2 fanvids slash Jack/Doctor (avec des extraits de Torchwood)
http://fr.youtube.com/watch?v=4dNdJAsK4WI
http://fr.youtube.com/watch?v=f9scCY2k3KI
Re: Doctor Who
Même si c'était prévu, qu'on spécule depuis une saison sur l'acteur qui pourra le remplacer... que dis-je, David Tennant n'est pas remplaçable... lui succéder donc...
Enfin, ça va faire un choc, c'est désormais officiel, David Tennant arrête fin 2009, quand Moffat va prendre les commandes. http://www.critictoo.com/news/david-tennant-ne-sera-plus-le-doctor-who/
Bon, à la fin de la première saison, on avait déjà pas cru s'en remettre du départ d'Eccleston, mais j'avoue que David Tennant est pour moi devenu l'incarnation par excellence de Doctor Who.
Il va falloir préparer les kleenex, je sens
Enfin, ça va faire un choc, c'est désormais officiel, David Tennant arrête fin 2009, quand Moffat va prendre les commandes. http://www.critictoo.com/news/david-tennant-ne-sera-plus-le-doctor-who/
Bon, à la fin de la première saison, on avait déjà pas cru s'en remettre du départ d'Eccleston, mais j'avoue que David Tennant est pour moi devenu l'incarnation par excellence de Doctor Who.
Il va falloir préparer les kleenex, je sens
Heather- Rang: Administrateur
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Re: Doctor Who
Heather a écrit:
Enfin, ça va faire un choc, c'est désormais officiel, David Tennant arrête fin 2009, quand Moffat va prendre les commandes. http://www.critictoo.com/news/david-tennant-ne-sera-plus-le-doctor-who/
Je sens que je vais pleurer.
Re: Doctor Who
Les deux premières minutes de l'épisode spécial Noël de Doctor Who qui sera diffusé en décembre : https://www.youtube.com/watch?v=dctucoJ70-k
Youhoo, ça promet David Morrissey et David Tennant, ça va être sympa
Youhoo, ça promet David Morrissey et David Tennant, ça va être sympa
Heather- Rang: Administrateur
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Date d'inscription : 08/09/2004
Re: Doctor Who
mdr J'adore !
Doctor Who et David, c'est vraiment quelque chose...
Trop hate de voir ce zode !
Doctor Who et David, c'est vraiment quelque chose...
Trop hate de voir ce zode !
Doctor Who
moi j'aime bien cette serie et c'est vrai que David Tennant est un super acteur dommage qu'il s'en aille pour la 5e saison.
Re: Doctor Who
Au final cet épisode de noel était très moyen, il commence bien pourtant, mais la suite est bcp trop précipitée.
Maxx- Nouvelle recrue
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Date d'inscription : 13/09/2007
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