Lecture du jour

Il y a environ 1/3 de nouveaux dessins par rapport à son blog et c'est tjrs agréable à "lire"! Perso, je ne suis pas particulièrement fan de BD, mais j'aime bcp ses dessins!

mimi a écrit:Alors, moi j,ai voulu suivre l'avis de Petal et...ben euh, j'ai tellement lu en diagonale pour pas me spoiler que j'ai acheter PS : I love you au lieu de l'autre...

D'ailleurs le film sort le 06 02 08...

J'ai terminé le bouquin et je dois dire que j'ai été plutôt agréablement surprise par la fin. Je m'attendais à un truc un peu plus conventionel si ceux qui l'ont lu voient de quoi je veux parler...

Me reste à aller voir le film... et enchainer avec le second du même auteur...ou Sur la Route de Kerouac...j'hésite...

[quote="mimi"]J'ai terminé le bouquin et je dois dire que j'ai été plutôt agréablement surprise par la fin. Je m'attendais à un truc un peu plus conventionel si ceux qui l'ont lu voient de quoi je veux parler...

La fin est vraiment sympathique dans le sens où elle semble "réelle".
J'ai très envie de voir le film aussi mais mon cinéma de quartier joue avec mes nerfs et ne le diffuse pas encore.
J'ai horreur des complex mais s'il faut s'y résoudre ....

Me reste à aller voir le film... et enchainer avec le second du même auteur...ou Sur la Route de Kerouac...j'hésite...

On the Road, c'est étrange, je pense automatiquement à Holf ( ce qui me fait penser que je devrais le finir moi aussi).

J'ai acheté le dernier Abécassis et au bout de 40 pages, je dois dire que le style est .... enfin, c'est drôle mais léger quoi et pas forcément mieux que la chick lit décriée parfois. Les anglophones sont de meilleurs auteurs dans ce domaine ...

Bon, pour remonter le niveau, j'ai aussi le livre d'Isabelle Juppé "La femme digitale" sur l'avènement du numétique dans la vie des femmes et ce qu'elles peuvent ressentir face aux nouveaux outils, comment elles appréhendent le net et cie. D'abord assez simple, je me suprends à sourire quand elle parle un peu de sa vie avec ce playboy qu'est Alain !

Petal a écrit:On the Road, c'est étrange, je pense automatiquement à Holf ( ce qui me fait penser que je devrais le finir moi aussi).

C'est en lisant les périples de la miss en Californie que je me suis rappelée qu'il attendait sur ma table de nuit avec un Douglas Kennedy ( comme c'est le dernier que je n'ai pas lu...je fais durrer le suspens... )

Et pour PS, je suis moi aussi obligée d'aller dans un complexe et en VF... Heureusement que j'ai un coupon pour une place à 4.50 euros...

Je viens d'apprendre que Armistead Maupin était invité dans une librairie Toulousaine ce soir à 18h pour la suite et fin des Chroniques de San Francisco "Michael Tolliver est vivant "

Malheureusement pour moi, j'ai RDV à 17h chez le radiologue et je ne pense pas être sortie à temps...Pinaize, j'ai les nerfs !!!

La suite des Chroniques de SF, ça me donne bien envie, mais j'hésite un peu... Je ne voudrais pas être déçue, j'avais adoré ces livres


Sinon, en ce moment, je ne décolle plus du XVIe siècle (enfin, en parallèle, le XIXe siècle américain -oui, des lectures pas du tout influencées par les séries que je peux regarder :p) , j'ai lu cette semaine le premier tome de La Cour des Dames, intitulé La Régente Noire, de Franck Ferrand.

Résumé :

Un roi, François Ier, qui songe plus à ses amours et à ses chasses qu'à l'avenir de la France. Une régente, Louise de Savoie, qui tient fermement les rênes et manœuvre en coulisses contre le rêve italien de son fils. Une future reine, Marguerite, qui aime trop son frère et voudrait diriger les consciences... Le cousin connétable, Charles de Bourbon, dont on murmure qu'il pactise avec l'Empire de Charles-Quint et l'Angleterre d'Henry VIII ! Blois, Saint-Germain, Lyon, mais aussi Milan, Madrid... Deux frères, jeunes écuyers jetés dans la grande Histoire et dans une aventure qui bouleversera leur existence. Un roi prisonnier. Des enfants disparus dans d'étranges circonstances. D'autres, de sang royal, pris en otages. Des passions amoureuses, des trahisons, des revirements, des exécutions. Un amour interdit. Un autre incestueux. Et Diane de Poitiers, dont l'énigmatique ascendant saura gagner le cœur d'un roi... pour instituer la " Cour des Dames ". La Régente noire est le premier opus de La Cour des Dames, une série consacrée aux intrigues de la première Renaissance. Un temps épique et fastueux où s'affirme, sous les règnes de François Ier et Henri II, le pouvoir de quelques femmes d'exception.

Le sujet de départ est passionnant. On se laisse entraîner par le souffle des intrigues et de l'histoire, avec des renvois à des notes de bas de page qui complètent des petites anecdotes ou références disséminés ça et là, initiative que j'ai bien aimé. Le livre s'étend de 1518 à 1532... On a donc quelques parallèles avec la série The Tudors, notamment au début la rencontre diplomatique entre Henri VIII et Charles Quint.
Si toute cette histoire est évidemment passionnante, je reste un peu sur ma faim en refermant l'ouvrage.

Le style de l'auteur est très fluide. Trop fluide, je dirais même. :unsure: Non pas que l'ouvrage manque de consistance, mais je suis un brin vieux jeu et j'aime les auteurs qui prennent leur temps, pour décrire, suivre les introspections des personnages, etc... Le style moderne ultra fluide, ce côté un brin scénarisé qui fait que la description s'efface devant l'action, ce n'est pas mon genre (oui, j'ai passé trop de temps devant les bouquins du XIXe, je sais :honte: ).
L'auteur va à l'essentiel, écriture très moderne, mais avec laquelle j'ai toujours un peu de mal à pleinement accrocher.

D'autant que paradoxalement, le sujet est dense. La galerie des personnages très fournies, il faut donc s'accrocher, voire avoir un minimum de connaissances pour se rappeler qui est qui, et quels sont les rapports et les ambitions des personnages... On peut avoir un peu de mal à rentrer dans le livre immédiatement, mais le sujet finit par emporter toutes les réticences initiales.

Bilan : Un livre qui se lit facilement, divertissant et intéressant, sur un sujet passionnant.
Bref, pour tous les curieux et amoureux du XVIe siècle et des intrigues de cour.

Frank Ferrand, ce n'est pas lui qui fait une émission sur Europe 1 ? Parce honnêtement, il m'agace au plus haut point quand il parle...
Le sujet m'attire en revanche, je verrais ça cet été, si je le trouve en poche ou en bibliothèque.

Céline a écrit:Frank Ferrand, ce n'est pas lui qui fait une émission sur Europe 1 ? Parce honnêtement, il m'agace au plus haut point quand il parle...

Si, si, c'est lui. D'ailleurs, je suis restée un quart d'heure dans le rayon de la médiathèque à hésiter quand j'ai vu qui était l'auteur, mais bon, je me suis dit que ça ne "s'entendrait" pas en lisant ce livre
Ca ne s'est pas entendu, même si, comme je l'ai dit, je suis restée réservée sur le style narratif...

A priori, il y aurait cinq tomes de prévu dans cette série.

Ca me rassure de savoir que je ne suis pas la seule à avoir du mal avec son style !

J'ai terminée La Consolante, d'Anna Gavalda... Un gros pavé -comme Esemble c'est tout- mais qui se lit si vite (deux jours pour moi) qu'on est déçu de ne pas avoir pris le temps de savourer chaque mot.
Je l'ai emprunté à mon père qui ne l'avait pas fini mais qui m'a dit 'je t'en prie, prend le, de toutes façons j'ai vraiment du mal avec le style'. Comme lui et moi avons à peu près les mêmes gouts, et qu'il avait aussi beaucoup aimé Ensemble, c'est tout je me suis méfiée.
Et c'est vrai que c'est...déroutant. On passe du je au il en trois pages, puis le passé, le pérsent tout se mélange. Avec des énumérations interminables à la Gavalda. Beaucoup de phrases sans sujet. Parfois même sans verbe. Alors, au début j'ai été un peu déçue. Mais aussi parce que les 300 premières pages sont un peu noires, amères avec un personnage qui semble sombrer dans la dépression. J'ai bien faillit décrocher à une ou deux reprises..mais je me suis accrochée et je n'ai pas regretté. Parce que sur la fin on retrouve les personnages tellement humains d'Anna Gavalda, une maison formidable (je veux la même !), des gens tout cassés mais une large bouffée d'optimisme... En fait, à peine fini, je n'avais qu'une envie : le relire. Exactement l'effet Ensemble c'est tout.

Et bien sûr, il y a toujours les jolies trouvailles d'Anna Gavalda. Le titre d'abord 'La consolante'.
'la consolante ? vous n'avez jamais entendu ce mot là ?
- Non.
- Et bien, il y a la première manche, la deuxième, la belle, la revanche et la consolante. C'est une partie pour rien, sans enjeu, sans compétition, sans perdant...pour le plaisir, quoi.'



Résumé Evene : 'Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent. 'Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l'impression d'avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu'il est devant l'évier, s'asperge le visage en gémissant. Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C'est fini. C'est fini, tu comprends ?' Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l'appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tout se fissure en lui. Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l'évidence : l'échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.'

"Récit d'un branleur" de Samuel Benchetrit...

J'ai beaucoup aimé

aziliz a écrit:J'ai terminée La Consolante, d'Anna Gavalda...

Il est sur ma table de nuit...début programmé pour demain.

Je n'avais pas été transportée par Ensemble c'est tout ( j'avais préféré le film )...J'espère adhérer à celui-ci et du coup, vu ce que tu dis, je m'accrocherais...

@mimi : Alors cette Consolante ?

J'ai terminé L'Elégance du Hérisson. ET je ne sais que dire si c'est : Lisez-le ! Drôle, émouvant, intelligent (incroyablement intelligent...). Une écriture sensible, remarquable et riche (certains disent, un peu trop...personnellement j'ai trouvé ca très digeste mais c'est vrai qu'on peut avoir l'impression d'un étalage de culture. Sauf que c'est ce qui rend ce livre si agréable...pour moi/. ). Le résumé n'a pas l'air trop accrocheur mais je dois dire que j'ai été bluffé par la vivacité d'un roman, où le cadre est quasiment un huis-clos. On a une véritable galerie de personnages tous plus sympathiques les uns que les autres. Si je devais le comparer à quelque chose, je penserai d'abord aux Brooklins Follies de Paul Auster (qui était très bon lui aussi). J'ai été bluffée par l'auteur, qui est visiblement très cultivée, sans que ce ne soit 'encyclopédique'. Et je dois avouer aussi, que j'ai été surprise que ce livre soit parmis les best-seller. alors qu'il est aux antipodes de Guillaume Musso, ou Marc Lévy. Preuve que les lecteurs français ne sont pas idiots et qu'ils savent reconnaître de la littérature...et l'apprécier.

Résumé Evene :
'Je m'appelle Renée,j'ai 54 ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette,j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.'

'Je m'appelle Paloma,j'ai douze ans,j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça quej'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.'

Extrait : "Mme Michel, elle a l'élégance de l'hérisson : à l'extérieur, elle est bardée de piquants, une vraie forteresse, mais j'ai l'intuition qu'à l'intérieur, elle est aussi simplement raffinée que les hérissons, qui sont des petites bêtes faussement indolentes, farouchement solitaires et terriblement élégantes."

aziliz a écrit:@mimi : Alors cette Consolante ?

J'avoue ne toujours pas l'avoir commencé... Cela fait quelques semaines que je n'arrive pas à me plonger dans un bouquin. J'en ai commencé plusieurs en vain...

- Sur la Route de Kerouac
- Les Désarrois de Ned Allen de Douglas Kennedy
- Le Destin de Mr Crump de Ludwig Lewisohn

J'espère que les vacances d'été qui arrivent ( et la chaise longue qui va avec ) vont me remotiver...parce que le livre que tu présente me tente bien...

@ Aziliz je dois dire que tu m'a donné envie de lire le livre là

Un blog littéraire très sympa conseillé par un ami.

http://blogclarabel.canalblog.com/

mimi a écrit:Un blog littéraire très sympa conseillé par un ami.

http://blogclarabel.canalblog.com/

J'adore ce blog, l'auteur est une jeune femme de 30 ans qui aime passionnément la lecture et ses avis sont toujours très francs. Elle ne descend pas "gratuitement" un roman, elle a toujours bcp de recul.

Je viens de finir "Shoe Addict" de Beth Harbison, un joli roman à la couverture toute rose. De la chick litt certes mais de qualité.
Quatre femmes qui n'ont rien en commun si ce n'est la passion des chaussures vont finir par se recontrer et former le club des "shoes addict" où elles vont tisser des liens d'amitié. Les personnages sont très attachantes, ma préférée étant Sandra , qui souffre d'agoraphobie et qui a tant de mal à sortir de chez elle. Il y a aussi la femme d'un sénateur qui n'est pas sans rappeler une certaine Bree Van de Camp, les névroses en mois !
Le ton est juste, c'est léger mais pas bête.

Le prochain, mon premier "Ann Rule" qui présente sous forme de fictions, des faits divers réels en reconstituant l'enquête. Je rédécouvre le genre policier ces dernières semaines, l'être humain est complexe et étrangement, lire ce genre d'histoires me détend .

Moi, j'ai fais une descente à Cultura ce soir. Mais bon, j'ai été sage avec des achats de lecture d'été.

Si tu me voyais maintenant de Cecelia Ahern et L'ami de coeur de Liz Young ( dont j'avais adoré Petites embrouilles et Pieux mensonges )

Moi pour le moment sur ma tape de chevet j'ai comme livre " Battue" de Marguerite Binoix.

Emouvant ce livre permet de mieux comprendre le silence des victimes et les invite à oser vivre.

résumé :
C'est l'histoire d'une femme qui se marie avec l'homme qu'elle aime le plus et qui va tomber dans un engrenage infernal elle devient, " Ma femme " puis rapidement " Mon boulet "... puis et les coups commencent à pleuvoir. Elle est incapable de dire ou de faire quoi que se soit. Incapable de se rebeller Incapable de discuter, il frappe, la rend responsable de ses colères et de ses problèmes. Et lorsqu'elle veut partir, violence et chantage redoublent. Prisonnière de la culpabilité, Marguerite souffre en silence. Accusée, contrôlée injuriée, elle subit, accepte, espérant que son mari changera. Devenu affecter moralement mais aussi physiquement .Elle brise son isolement, entre en contact avec d'autres femmes battues, coupe les ponts et accède enfin à une liberté chèrement acquise.

mimi a écrit:Si tu me voyais maintenant de Cecelia Ahern

Je viens de l'acheter et j'ai hâte de le commencer ! J'aime beaucoup le style de Cecelia, très simple et très agréable à lire. Un bouquin comme cela de temps en temps fait un bien fou pour se vider la tête.

J'ai récemment enchaîné deux romans de Douglas Kennedy et j'aime décidément beaucoup. J'ai commencé par La poursuite du bonheur. Je me suis beaucoup attachée au personnage d'Hannah, et j'ai aimé la construction du roman avec les parallèles entre les deux héroïnes qui sont liées par une histoire commune. Par contre, je ne pouvais réprimer un petit sourire à chaque fois que le nom du héros masculin apparaissait : Jack Malone .

Surtout, j'ai un gros coup de coeur pour Les charmes discrets de la vie conjugale. Au-delà de l'histoire passionnante de l'héroïne, c'est surtout une plongée dans l'Amérique des années 1970-2000 et des parallèles très intéressants entre l'Amérique de Nixon et celle de Bush. L'histoire se complexifie au fur et à mesure, enchaînant les rebondissements.

Je suis vraiment bluffée par le talent de Douglas Kennedy à dresser des portraits de femmes aussi réussis. Et on ne peut pas dire qu'il soit particulièrement tendre envers son propre sexe ! Et il a un don pour croquer la société américaine, ses travers et ses contradictions.

Chouette, encore une fan de Douglas, le plus français des auteurs américains !

Il ne m'en reste plus qu'un à lire mais il va être dans mon sac pour Montréal la semaine prochaine.

Ça m'avait éclaté pour Jack Malone...et il me semble qu'il y a une référence à Sam Spade dans Rien de na plus mais rien à voir avec la notre bien entendu...

A la poursuite du bonheur, j'avais eu beaucoup de mal à me mettre dedans. Je ne m'explique pas pourquoi mais je m'y suis reprise à plusieurs fois ( c'est à dire que j'ai du lire les 5 premières pages au moins 10 fois en 2 ans ) avant de carrément plonger dedans...pour le finir en 2 jours ! Cette histoire est boulversante...

J'ai sinon un petit faible pour Une Relation Dangereuse ( le 1er que j'ai lu ) et L'homme qui voulait vivre sa vie...

Je viens de terminer un premier roman formidable, Le treizième conte de Diane Setterfield. Je l'ai dévoré en trois jours et l'histoire est très prenante.

De nos jours en Angleterre, la jeune Margaret Lea est passionnée depuis l'enfance par la lecture. Elle travaille avec son père dans une librairie d'occasion qui recèle de trésors et de livres anciens. Traumatisée par une blessure d'enfance, Margaret se réfugie dans les livres poussiéreux et ne lit que des livres d'auteurs morts. A ses heures perdues, elle joue aussi à la biographe d'auteurs plus ou moins connus, là aussi morts. Telle n'est pas sa surprise lorsqu'elle reçoit une lettre de Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde. Miss Winter s'est inventée des histoires étranges toutes sorties de son imagination à chaque fois qu'un journaliste l'interrogeait sur sa vie, sur son histoire. Aujourd'hui, âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur son extraordinaire existence. A travers l'histoire de Miss Winter et d'Angelfield, le mystérieux domaine qui lui sert de cadre, les deux femmes confrontent leurs fantômes. L'histoire de Margaret croise celle de Miss Winter et inversement. C'est un roman envoûtant, mystérieux avec ses maisons hantées, le brouillard de la lande, et une ode à la magie des livres, notamment Jane Eyre qui tient une place centrale dans le roman.

A lire.
Shopgirl, je suis sûre que tu aimerais notamment.

Cela faisait quelques mois qu'elles m'attendaient, j'ai enfin trouvé le temps d'attaquer Les enquêtes de Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet, héros récurrent d'une série de romans dont le premier est "l'énigme des Blancs Manteaux", écrit par J.L. Parot, publiés dans la collection Grands Détectives 10/18.

Résumé : Paris, janvier 1761. Nicolas Le Floch, un jeune homme natif de Guérande, débarque dans la capitale, écarté de sa Bretagne par son tuteur. Après un passage au couvent des Carmes, le jeune Le Floch va apprendre le métier de policier sous la houlette de M. de Sartine, le lieutenant général de police de Louis XV, chargé des affaires spéciales. Le Floch va devoir faire très vite ses preuves et apprendre le prix du silence et du secret. Sa première enquête criminelle va le plonger dans le monde interlope de la corruption, du jeu, des intrigues crapuleuses et d'une conspiration contre la vie du roi.

L'atout de ce livre, c'est de nous plonger dans les mille et un détails de la vie parisienne au milieu du XVIIIe siècle. Le livre regorge de petits détails, d'anecdotes culinaires effectivement anecdotiques, mais tout contribue à recréer une atmosphère riche, vivante, où l'importance de la description ne noie cependant pas le lecteur. Cette toile de fond, qui est la réelle valeur ajoutée de ce roman, sert de décor à une enquête policière de facture très classique. Cependant, cette relative faiblesse pour les amateurs de polars purs est plus que compensée par la façon dont l'auteur parvient à recréer et à faire vivre la vie à cette époque, avec des descriptions qui font qu'on s'y croirait presque.
A destination des amateurs du XVIIIe siècle et ceux des polars historiques.