Deuxième fanfic "Enfant de personne" (compléte)

Je suis impatiente de connaître la fin. En tout cas, c'est toujours aussi bien!
Et bien sûr, une bonne année à toi!

allez tant que j'ai le pc entre les mains, une suite

Jack convoqua Frank Harper au bureau pour ne pas perdre plus de temps. Danny et Martin épluchent la liste qui leur a été fournie par le gardien du cimetière.

- Bonjour Monsieur Harper, merci d'être venu jusqu'ici.
- Qu'y a t'il, Steven a disparu, c'est ça ?
- Oui, depuis hier matin. Haley Kariger nous a parlé de vous.
- Oui, nous allons parfois dîner ensemble avec Steven.
- Elle est la petite amie de Steven à votre avis ?
- Non, il aime trop sa femme.
- Pourtant, vous ne la connaissez pas ?
- C'est vrai, mais il m'en parle assez souvent et je suis certain qu'Haley n'est juste qu'une bonne copine, rien de plus.
- Quand avez-vous vu Steven pour la dernière fois ?
- Il y a quelques jours.
- Comment était-il ?
- Pas très bien, j'ai essayé de lui parler, mais il refusait de me dire quoi que ce soit, il se bornait à répéter que tout allait bien en me faisant de larges sourires, histoire de me convaincre. Mais j'ai bien remarqué qu'il avait changé.

Le téléphone de Jack se mit alors à sonner. Il regarda le message puis reprit la conversation avec Frank en n'y allant pas par quatre chemin, les moyens les plus directs ne sont pas forcément les bons, les chemins les plus longs non plus !

MERCI PATIVORE UNE BONNE ANNEE 2007 A TOI AUSSI ET A TOUS LES AUTRES

pativore a écrit:Je suis impatiente de connaître la fin. En tout cas, c'est toujours aussi bien!
Et bien sûr, une bonne année à toi!

- Est-ce qu'un certain Johnny Harper a un lien avec vous ?
- Johnny, mais qu'est-ce que ça a à voir avec Steven ?
- Répondez à ma question, s'il vous plait Monsieur Harper.
- Mais Johnny était mon frère, il est mort il y a 10 ans, alors je ne comprends pas bien ce que vous attendez au juste.
- Steven mettait très régulièrement des fleurs sur sa tombe, savez-vous pourquoi ?
- Non, il n'y a absolument aucune raison valable.

Mais Frank Harper commença à s'agiter sur sa chaise ce qui fit penser à Jack que celui-ci doit en connaitre la raison.

- Ecoutez Frank, tôt ou tard, en enquêtant sur votre frère, on finira par savoir ce que vient faire Steven dans cette histoire, alors autant nous dire ce que vous savez tout de suite.
- Steven est mon neveu, ou plutôt, il l'a été, un certain temps.
- Votre neveu ?
- Oui, le fils de mon frère aîné, Johnny.
- Bon, mais que c'est il passé pour qu'il devienne tout à coup Steven Johanson ?
- J'ai pas vraiment envie d'en parler, ça fait 10 ans passé, c'est loin dans ma mémoire.
- Il va falloir faire un effort pourtant Frank.

FAUDRA ATTENDRE POUR LA FIN MERCREDI MATIN

bouhhhhhhhh faut attendre si longtemps?!!lol
bah ben on patientera...et puis bonne annéeeeeeeeeee!!!!!!

Vivement mercredi. Je suis impatiente de savoir!

Bon j'sais pas si je vais avoir le temps d'écrire toute la fin, voici la suite c'est déjà pas mal

- Vous êtes du genre à insister, vous ?
- Nous recherchons votre... neveu après tout.
- Bon, d'accord. Mon oncle et ma tante n'arrivaient pas à avoir d'enfant, ils ont adopté un bébé, c'était Steven. Là c'est pour le côté charmant de l'histoire. Ce qui l'est beaucoup moins, c'est l'accident de voiture qui a fait de Steven un orphelin, en 1988, il avait deux ans à l'époque.
- Et donc votre frère l'a adopté ?
- Pas tout de suite. Mes parents ont tout naturellement recueilli Steven chez eux, mon père était accablé de douleurs d'avoir perdu son plus jeune frère, il voulait s'occuper de son fils, moi j'avais 12 ans.
- Et le hic dans cette histoire, c'est quoi ?
- Les contes de fées, ça n'existe que dans les livres. Les parents de la femme de mon oncle ont commencé à s'agiter, eux aussi voulaient leur petit-fils, le fils de leur fille, ils n'avaient que ce mot là à leur bouche.
- Vous vous rappelez de leur nom de famille ?
- Oui, Lee et Kate Hamon, ils sont décédés depuis.
- Qui a eu la garde finalement ?
- Au début, personne, il est resté chez mes parents, il allait chez ses grands-parents maternels pour les vacances et les week-ends, mais comme ils n'arrêtaient pas de se plaindre, un juge a placé mon frère en terrain neutre chez mon frère Johnny, ça c'était en 1990, il avait déjà un fils de 4 ans, Charly et il venait juste d'épouser Maia, sa nouvelle femme.
- Et après ?
- Après ? Lee et kate étaient furieux que ce soit encore un Harper qui s'occupe du fils de leur fille. Nicholas, le frère de la mère de Steven a fait son apparition, la mère de Charly s'est très bien entendue avec eux, ils disaient que Johnny n'était pas un bon père, que sa place n'était pas chez lui, les Hamon voulaient récupérer Steven et l'ex-femme de Johnny voulait récupérer Charly. Un an plus tard, juste pour calmer tout le monde, le juge a placé Steven chez ses grands-parents et Charly chez sa mère et pendant deux ans, on a presque pas eu de nouvelles de Steven.
- Vous ne pouviez pas le voir ?
- En théorie, il y avait les vacances et les week-end, mais les Hamon avaient ce qu'ils voulaient, ils n'ont jamais respecté ce qui avait été convenu.
- Après ?
- Steven est réapparu vers l'âge de 7 ans après que Lee et Kate soient décédés à quelques mois d'intervalle, en 1993 je crois. Du coup mon frère l'a récupéré. Mais comme durant deux ans il n'avait pratiquement vu que son oncle Nicholas, son oncle lui manquait et celui-ci n'était pas du tout d'accord que son neveu soit revenu chez mon frère. Un jour, il a débarqué avec un type qui a prétendu être le père de Steven.
- Vous vous souvenez de son nom ?
- Scott Lewis je crois.
- Un test de paternité a t'il été effectué ?
- C'était bien lui le père. Mais il n'a récupéré son fils qu'au bout de trois ans parce que mon frère avait décidé de ne pas se laissé faire.
- Quel est l'élément qui a fait penché la balance en sa faveur ?
- En 1996, mon frère en a sûrement eu assez de ce type qui venait sans arrêt devant la maison pour faire chier le monde, il s'est pendu, donc, l'affaire était terminée en somme.
- Navré.
- Ce type a récupéré son fils et plus personne n'a entendu parler de Steven, jusqu'à ce qu'il revienne de lui-même, il y a deux ans à peu près, mais il n'a jamais voulu dire ce qui s'était passé chez son père et pourquoi il avait changé de nom.
- D'accord Frank, restez ici.

Combien de kilomètres vient t'il de parcourir, là, juste en refaisant un petit tour au fin fond de sa mémoire ? Quelle leçon, si leçon il y a, en tire t'il aujourd'hui ? Peut-il mettre tout le monde dans le même panier ? Il rangea sa lettre dans la boîte à gants, mit la voiture en marche et quitta ce lieu.

Jack demanda à Martin et Danny de faire des recherches pour retrouver Scott Lewis qui visiblement s'est donné beaucoup de mal pour avoir la garde d'un enfant qui pourtant aujourd'hui ne semble plus être le sien. Il veut aussi que soient retrouvés Nicholas Hamon l'oncle, Maïa Harper qui fut presque sa mère, Kristin l'ex-femme de Johnny et son fils.

Il retourna ensuite auprès de Frank Harper.

- Lorsque Scott Lewis est apparu dans la vie de Steven, ça se passait comment avec lui ?
- Mal, il ignorait qu'il avait été adopté, mon frère a dû lui expliquer que ses parents décédés n'étaient pas ses vrais parents, qu'il avait un autre papa et une autre maman et que c'était cet autre papa qui justement apparaissait.
- Je voudrais que vous regardiez ces deux photos, reconnaissez-vous l'une de ces personnes .
- La première ne me dit rien, mais la seconde, on dirait ....
- Vous pensez à qui ?
- On dirait la mère de Maïa, Susan Klein, Steven l'appréciait beaucoup.
- Elle est allée le voir la semaine dernière.
- Que voulait-elle après tout ce temps ?
- Ecoutez, rentrez chez vous, il se peut que Steven cherche à vous contacter.
- D'accord, mais pourquoi n'était-il plus chez son père ?
- Nous l'ignorons pour le moment Monsieur Harper.
- Bon, mais prévenez-moi s'il y a du nouveau.

Jack ne perdit pas une minute en convoquant les parents de Steven dans son bureau.

- pourquoi ne pas nous avoir dit que vous aviez adopté Steven ?
- Comment le savez-vous ? demande la mère
- J'ai mes sources et ce qui ne se sait pas fini toujours par l'être tôt ou tard Madame Johanson.
- Il est notre fils depuis ses 12 ans, quel rapport avec sa disparition ?
- Pourtant, en 1996, votre fils était celui de Johnny Harper et après ça il est devenu Steven Lewis, ça fait beaucoup de changement pour une seule personne en si peu de temps. Quel est votre rôle ?
- L'adoption était parfaitement légale Monsieur Malone.
- Je n'en doute pas une seconde Madame Johanson, mais d'ici cinq minutes je vais avoir le dossier complet de votre fils, inutile de perdre du temps non ?
- C'est le fils de ma soeur, Clare. Elle était toujours en rébellion, elle cumulait les aventures sans lendemain, un jour, elle s'est retrouvée enceinte sans l'avoir voulu. Elle nous a dit qu'elle ignorait totalement qui pouvait être le père et qu'elle ne voulait pas le garder. Mais comme on n'avorte pas dans la famille, elle l'a abandonné. Et chez nous, on assume toujours nos responsabilités. J'ai une amie qui a pu me dire chez qui le bébé avait été confié, j'ai su qu'il était bien, alors je n'ai rien fait, je n'avais aucune raison et par la suite, j'ai appris que ses parents adoptifs étaient morts, qu'un certain Scott Lewis sorti de je ne sais où et qui prétendait être son père l'avait récupéré. J'ai attendu et à la première occasion, j'ai saisi ma chance. Le bâtard est revenu dans la famille, j'ai corrigé l'erreur de mon idiote de soeur.
- Madame, on adopte un enfant parce qu'on l'aime, et non pour réparer une erreur. dit simplement Danny qui n'avait rien dit jusque là
- Comment avez-vous fait pour obtenir sa garde ?
- Pfft, facile, son père n'était qu'un alcoolique, drogué du matin au soir et il habitait une éspèce de cabane.
- Votre soeur ne s'est jamais manifestée ?
- Elle a disparu de la circulation et c'est mieux ainsi.
- Comme vient de le dire mon collègue, on adopte un enfant pour l'aimer et non par obligation familiale. Restez ici.

LA SUITE EUH SAMEDI

Samedi?!! C'est vilain, ça! Mais c'était un très bon passage (bon fo s'accrocher pour ne pas perdre le fil du qui est qui..). Alors vivement le dénouement!!!

Vivement samedi, alors!!
Encore et toujours bravo à toi!!

effectivement très bien.

Une petite suite ?

Comme promis, la suite

Un peu plus tard, Martin leur apporta le dossier de Steven. Il est mentionné que Scott Lewis était un drogué, alcoolique qui battait régulièrement son fils, raison pour laquelle ce dernier a été placé dans un foyer à 12 ans avant d'être pris en charge par la famille Johanson.
La vraie mère de Steven a mentionné le souhait de ne jamais être contactée par son fils.

- Quelle charmante famille, ce gamin était bien mieux chez les Harper. dit Jack
- Scott Lewis habite dans le Bronx, j'ai son adresse. ajouta Martin
- J'y vais. dit simplement Danny
- Je t'accompagne. ajouta Martin

Celui-ci doit bien reconnaître que son collègue avait raison. Steven a reproduit sur sa femme ce que son père lui faisait subir.

- Tu avais raison, j'avais tort, ce gamin est loin d'être un pourri.
- Mais il a battu sa femme, aucun excuse n'est valable.
- Exact, mais il y a sûrement une explication à tout ça.
- Allons voir Scott Lewis, veux-tu ?
- D'accord.

Cette nuit, il a beaucoup roulé pour finalement attérir là, dans cette maison vide, mais encore bien entretenue, et quoi qu'il ait toujours fallu endurer, il sait que la maison du bonheur est bien celle là. Parce que c'est ici qu'il se sentait bien, en sécurité, aimé pour lui-même et non pour une autre raison. Ici, c'est cet ailleurs où se cache dans les bribes de son passé les clés de la vérité, la vraie, pas celle qu'on a bien voulu lui raconter au fils des années, pas celle non plus, qu'on a pu lui jeter au visage.
Et il revoit les anniversaires, les Noëls, les rires, les sorties, tout ce bonheur gâché par ce désir fou de toujours tout vouloir posséder sans jamais rien partager. Mais peu importe, il savait qu'ici il était bien, raison pour laquelle il est revenu aujourd'hui. Alors pourquoi ces larmes qui roulent sur ces joues ? Ca y est, il se souvient de ce qui s'est passé ensuite, cet ensuite qui a changé sa vie à jamais.

APPARTEMENT DE SCOTT LEWIS - BRONX

- Scott Lewis, agents Taylor et Fitzgerald du FBI.
- Je ne suis au courant de rien.
- Nous venons à propos de votre fils, Steven.
- Je n'ai pas revu mon gamin depuis ses 12 ans.
- Il a disparu depuis hier.
- Que voulez-vous que j'y fasse ? Sa mère aussi a fichu le camp sans rien dire à personne.
- Pourquoi avoir enlevé ce gamin à une famille qui l'aimait ?
- Parce que c'était mon môme, je suis son père et je le resterai pour toujours.
- Non Monsieur Lewis, nos parents sont ceux qui nous aime et nous élève comme leurs propres enfants, vous n'avez jamais été son père.
- En tout cas, je ne l'ai jamais revu. Ma cinglée de belle-soeur est passée par là.
- Fallait peut-être pas lui cogner dessus comme vous le faisiez.
- Je l'éduquais à ma manière, il était bien trop comme sa mère, je devais lui montrer qui était le patron.
- Ca suffit, que lui avez-vous raconté sur sa mère ?
- Que c'était une trainée, une pute.

LA SUITE TOUT A L'HEURE

BUREAU DU FBI

Vivian retrouva facilement la trace de Nicholas Hamon, 46 ans, marié et pére de famille.

- Voici son adresse Jack.
- Merci Viv.

Il se rendit chez l'oncle au cas où Steven serait allé le voir.

- Monsieur Nicholas Hamon ?
- Oui, qui êtes-vous ?
- Jack Malone, FBI, j'enquête sur la disparition de Steven Johanson.
- Le fils de ma soeur ?
- Oui.
- Disparu, vous dites ?
- Exact.
- Tout est de ma faute. J'ai tout gâché ! C'est fou tout ce qu'on est capable de faire pour un môme, même le pire. Quand ma soeur est morte, mes parents restaient assis des heures devant sa photo. Leur seule consolation, c'était le gamin. Mais entre eux et la famille Harper, ce n'était pas le grand amour, ils ont commencé par se dire que c'était à eux de l'élever, puis ils ont été voir un avocat, ont demandé un droit de visite, tout était bon pour le récupérer. Tout ça pour quoi ? Ils sont morts et quand il était avec eux, Steven n'arrêtait pas de parler de Johnny et et de Charly. C'était eux sa famille. Quand il a récupéré le gamin après la mort de ma mère, j'ai cru qu'il ne voudrait plus que je fasse partie de sa vie, alors j'ai su me débrouiller pour retrouver la trace du vrai père, je ne pensais pas que ça finirait comme ça, je ne voulais pas que Johnny meurt, je ne voulais pas non plus que le petit aille vivre avec ce type, mais quand la machine s'est mise en marche, je ne savais plus quoi faire.
- Pas de bol, hein ?
- Comme je le dis, tout est de ma faute.
- Est-ce votre femme sur la photo ?

Jack reconnut en effet le premier portrait robot.

- Oui, c'est grâce à elle que j'ai pu renouer le dialogue avec Steven, elle a été le voir plusieurs fois sur son lieu de travail, elle a du insister vous savez. Il est venu, la semaine dernière et je lui ai demandé pardon.
- Que vous a t'il dit ?
- Rien, il juste écouté ce que j'avais à dire, puis il est parti. Comment pourrait-il me pardonner ? Si j'étais à sa place, je n'accorderai pas mon pardon.
- Bien, Monsieur Hamon.

Ah mais oui, on est samedi!! Merci pour cette suite.

bon allez, encore une suite

APPARTEMENT DE STEVEN ET VANESSA JOHANSON

Maintenant que Vanessa est au courant de la vie passée de son mari, elle comprend un peu mieux ses réactions. Elle aurait cependant aimé que celui-ci lui présente Frank un peu plus tôt.

- Alors, comme ça votre frére a élevé mon mari ?
- Oui, quelques années en tout cas.
- Connaissez-vous Simon, c'est le..... frére de Steven.
- Non, je n'ai pas cet honneur. Enchanté. répondit Frank
- Moi de même. répondit Simon
- Je veux que vous sachiez que j'aime toujours Steven, malgré son attitude des dernières semaines et je suis persuadée que le FBI va le retrouver.
- Mais on ne serait peut-être pas là si son idiot de père n'avait pas fait irruption dans sa vie. dit Frank
- Mais nous n'y pouvons rien et le passé n'appatient qu'au passé. répondit Simon
- Que font tous ces gens du FBI ?
- Ils cherchent et ils trouveront.
- Steven aurait dû me parler de tout ça, je suis sa femme après tout !
- Il a bien fallu que quelque chose se passe à un moment ou un autre pour qu'il change à ce point, non ? dit Frank
- Je vais aller voir mes parents, ils sont au FBI justement, on ne sait jamais.
- D'accord.

Sam a quant à elle localisé la 1ére épouse de Johnny qui habite en banlieu. Vivian s'y rend pour savoir si celle-ci a des informations sur Steven.

- Vous savez, ce gamin, je l'ai pas connu, il est arrivé après mon divorce, je le voyais parfois quand je venais chercher mon fils.
- Vous avez tout de même copiné avec ses grands-parents maternels pour récupérer votre fils ?
- C'était mon gamin autant que celui de Johnny, tous les moyens étaient bons.
- Où est votre fils ?
- En Californie, il est étudiant, la mort de son père a jeté un froid entre nous deux, il me rend rarement visite, il dit que tout est de ma faute, mais je ne pense pas qu'il ait revu Steven depuis toute cette histoire.
- Bon, d'accord.

LA FIN SERA DONC POUR DEMAIN

Et bien vivement demain pour le dénouement!

Simon eut l'autorisation de voir ses parents, encore retenus dans les bureaux du FBI.

- Papa, maman, des nouvelles ?
- Ils ne disent rien tu sais.
- Il est venu vous voir l'autre jour, que lui as-tu dis ?
- Rien du tout, il est passé en coup de vent.
- Oui mais plus j'y repense, plus j'ai la conviction que Steven a changé après t'avoir annoncé que Vanessa attendait un bébé.
- Je lui ai juste rappelé ses obligations.
- Tu lui as parlé de son pére ?
- Bien sur que oui, je lui ai toujours rabâché qu'il ne valait pas mieux que lui, qu'il finirait avec une trainée et un gosse sur les bras, sans oublier la bouteille d'alcool à la main et de la drogue plein les veines !
- Oui, tu n'as pas pu t'empêcher, bien sur !
- Je lui ai dis que je lui prendrais son bébé.
- Quoi ? Mais tu es folle, comment voulais-tu qu'il réagisse après ça ?
- Pas de quoi en faire tout un plat.
- Tu me dégoûtes vraiment.

Je viens de rattraper mon retard.... C'est vraiment une superbe fic

Alors je demande la suite

Une suite pour moi aussi !
Fidèle au post(e) !

Et une suite pour moi aussi, stp

j'ai cinq minutes alors j'y vais

- Je lui ai aussi parlé de ma soeur, il le fallait bien.
- Mais tu es folle maman, il ignorait tout d'elle.
- J'ai juste ajouté qu'elle était dans un asile psy et qu'il finirait comme elle !
- Tu lui as donné l'adresse ?
- Oui, bien sur, quelle question !

Jack et Danny écoutaient derrière le miroir. Martin qui n'avait pas encore retrouvé la trace de la soeur n'avait soudainement plus besoin de chercher, il ne leur manquait plus que l'adresse de cet asile psychiatrique.

Et pui il y a ces tensions qu'on lit sur les visages qui veulent à tout prix nous faire croire que tout va bien, que l'on est fort, plus fort que l'adversaire qui veut détruire la famille. Il y a ces semaines, ces mois et même ces années qui passent, des tones de rapports, encore des portes qui s'ouvrent et qui se ferment, toutes ces fois (où il fallait) même sans en avoir envie, et ces dernières fois où il sentait dans ces regards que le pire était à venir. Pourquoi n'a t'il donc pas été à la hauteur quand il aurait fallu qu'il le soit ? Pourquoi ces mots qui faisaient si mals à l'intérieur ? Pourquoi à ce moment là, justement quand il ne fallait pas ? Oui, parce que LUI avait un visage, parce que LUI avait un nom, parce qu'à SES yeux il n'était pas un objet, il aurait mérité d'être traité pour ce qu'il était et non pour ce qu'il n'était pas. "Je te demande pardon".

CLINIQUE PRIVE

- Excusez moi Madame, auriez-vous aperçu ce jeune homme ? demanda Jack a une infirmière
- Oh oui, il est venu rendre visite à Clare, c'est si rare que quelqu'un vienne la voir vous savez.
- Est-ce que je peux lui parler ?
- Elle ne parle jamais, elle est dans son monde à elle, mais vous pouvez toujours essayer, qui sait.

Mais Jack n'insista pas plus longtemps lorsqu'il aperçut cette pauvre femme perdue au fond d'elle même, dans un gouffre dont seule la mort pourra la délivrer.

- Ca fait toujours un choc pour la famille, ce pauvre gamin, il ne devait pas s'attendre à ça, il pleurait en partant, mais peut-être l'a t'elle reconnu parce que Clare aussi pleurait.
- C'est son fils.
- Oh, je croyais qu'elle n'avait jamais eu d'enfant.
- C'est pourtant son fils, dites-lui qu'elle a un charmant garçon.
- Bien, je le ferais.

Jack se demanda où il irait se réfugier s'il avait besoin de se retrouver un peu seul après avoir vécu des moments difficiles. Quoi de mieux qu'un endroit où on se sent bien.

Danny parla avec Simon et Frank et ils pensèrent à la maison de Johnny, toujours libre depuis 10 ans, sa femme ne s'était jamais résolue à la vendre ou à la louer à des inconnus.

Maison de Johnny Harper

- Bonjour Steven.
- Mais qui êtes-vous et comment avez-vous fait pour rentrer ?
- Je m'appelle Danny Taylor, je travaille au FBI, on vous cherche partout vous savez.
- Ah ?
- Oui, votre femme est inquiète.
- Et le bébé ?
- Bien au chaud dans son ventre.
- Je ne peux pas rentrer.
- Pourquoi ça ?
- Parce que je suis devenu ce que j'ai toujours évité de devenir.
- Pourquoi être venu ici ?
- Parce que c'est ici chez moi, c'est la maison du bonheur.
- Malgré tout ce qui a pu se passer ?
- Parce que Johnny était différent, il ne me voulait pas rien que pour lui, comme les autres. J'étais bien ici, oui j'étais bien.

- Et aujourd'hui, comment allez-vous ?
- La mère de Maia, la femme de Johnny est venu me voir, elle m'a donné deux lettres, j'ai lu la première et je viens de finir la seconde. Ca faisait 10 ans que je me disais que c'était de ma faute s'il était mort.
- Et maintenant ?
- J'ai de la peine, de la fierté, fier de savoir que malgré sa maladie il s'est battu pour me garder avec lui, il aurait dû m'en parler.
- Il ne voulait pas vous faire peur avec ça.
- J'ai été si désagrable parfois avec lui, surtout les derniers temps.
- Il comprenait, j'en suis certain.
- Je voudrais habiter ici, avec ma femme et mon bébé.
- Si Maia n'y voit pas d'inconvénient, ce sera peut-être possible.
- Je ne sais pas où elle habite, je ne l'ai jamais revue.
- Mais le FBI sait où elle est, mon collègue est en ce moment même avec elle, je sais qu'elle aimerait vous présenter quelqu'un qui compte beaucoup pour elle.
- Son nouveau mari ?
- Non, le plus beau cadeau que Johnny ait pu lui faire.
- Quoi donc ?
- Votre soeur, elle a presque 10 ans.
- J'ai une soeur ?
- Comme quoi tout arrive.
- Ca alors, une fille, je peux pas y croire.
- Si vous venez avec moi, vous pourrez le constater de vos yeux, une fille oui.
- Et ma femme ?
- Votre femme est déjà en route.
- Bon d'accord.
- Avant, promettez-moi de ne plus jamais boire, ni même de fumer et encore moins de frapper votre femme.
- Oui, plus jamais, plus jamais.

Danny et Steven quittèrent la maison.

Et la je laisse chacun choisir sa petit fin parce que j'étais à court d'idée mais l'histoire peut aisément s'arrêter sur cette petite note.
Merci à tous et à bientôt

THEO

Merci à toi, c'était super
J'espère que tu en récriras d'autres...

Merci pour cette fic. C'était très bien.