Un autre commencement... (pas sur WAT)- R - (complète)

ouais vachement

Mais en fait j'ai plus d'autres question à part: quand penses tu enfin poster la suite???

ce week-end avant dimanche minuit ... sûr
et toi ? Qu'est-ce que tu penses de poster maintenant ?

avant dimanche??? pffff

et toiiiiiiiiiiiiiiiiii alors ???????????????????

bah avant dimanche minuit!

tu jubiles, hein ? bon ben tant piche, je lâche l'affaire, j'ai de la patience mais là, tu as atteint le seuil de non retour , je te laisse avec ta suite alors !!! michanteu
t'es sûre ?

Tu restes qu'une vilaine pour jouer les faignasse alors que moi j'attend une suite chuppa avec peter et CJ.
Mais vu que je ne suis pas si méchante que ça...



Fatiguée, je laissais ma tête reposait contre le métal de la cabine d'ascenseur qui me montait à l'étage de Jess. Il était presque dix sept heures et les explications avec Steve avaient été longues, houleuses et douloureuses. Je n'avais jamais souhaité lui faire du mal, le tromper de cette manière. J'avais voulu le quitter en douceur et sans heurts... pas de cette manière crue et déformée.
J'avais d'abord dû attendre qu'il se calme un peu pour enfin pouvoir essayer de lui parler. Et ça n'avait pas été simple. Mais c'était bien la première fois depuis notre rencontre que je l'avais vu si humain, si touché par quelque chose. Derrière toute cette colère et cette haine soudaine, il y avait une blessure profonde. Une blessure dont j'étais la seule responsable. Il m'aimait. Il m'aimait vraiment. Et moi je l'avais trahi. Je l'avais trahi dès les premiers jours...
En couchant d'abord avec Jess une première fois, en le lui cachant et avant tout en continuant cette relation qui lui avait donné de faux espoirs à notre sujet. Lui avait cru en notre histoire, il avait cru en un avenir pour nous. Il m'avait épaulé non pas pour arriver à ses fins mais parce qu'il s'intéressait vraiment à moi...
Comment avais je pu lui faire tout cela sans même m'en rendre compte? Pourquoi n'avais je pas eu le cran de tout arrêter des mois plus tôt?
Je n'arrivais plus à retrouver cette sensation de légèreté et de tranquillité que j'avais ressentie encore à peine quelques heures plus tôt. Cela était bel et bien derrière moi. Je me trouvais infâme. Moi qui avait tant souffert de la trahison de mon mari venait de faire exactement la même chose... enfin du moins, cela restait du même accabi... Le désir que j'avais éprouvé pour Jess ne justifiait pas tout. J'avais agi avec légèreté sans penser aux conséquences.
J'aurais dû avoir la décence de le quitter avant de faire quoi que ce soit...
Mais je ne l'avais pas fait et il ne me restait plus qu'à assumer le mal que j'avais fait à une personne que je n'avais jamais voulu blesser.
Steve avait prit mes explications sans les approuver ou essayer de comprendre. Il m'avait juste laissé parler avant de me dire d'une voix cassée qu'il ne voulait plus jamais entendre parler de moi et de partir. J'étais restée quelques minutes à essayer d'encaisser le coup, de réaliser, de me reprendre.
Je m'étais alors réfugiée sous la douche, essayant de faire le point, espérant un peu que l'eau chasserait mon malaise. Sans succès bien sûr. Avec l'âge j'avais apprit à mes dépens qu'il n'existait aucune solution miracle, pas de formules magiques pour nous transporter dans un monde tout rose. Tout bonheur avait son revers, tout acte devait être assumé.
Et quoi de pire quand on ne savait même pas où on voulait que ce petit bout de bonheur nous mène, ni même si on souhaitait le faire perdurer...
Bref, je ne savais absolument plus où j'en étais... Mais je devais tout de même retrouver Jess. Essayer d'éclaircir tout cela maintenant que la question Steve était derrière nous.
J'étais à peine sortie de l'ascenseur, plongée dans mes pensées, que la porte de l'appartement de Jess s'ouvrit laissant Simon sortir d'abord. Je m'arrêtais immédiatement et tenta un sourire qu'il me rendit.

- Salut, Michelle.

Je le rejoignis et le laissa me faire la bise. Comme la veille, l'ami de Jess se comporta avec moi de la même manière chaleureuse et amicale. Mais je sentais aussi autre chose... Jess avait dû lui parler de tout ce qui s'était produit depuis son départ la veille.

- Ravie de te revoir Simon.
- Je savais bien qu'on se reverrait bientôt toi et moi!
- Oui... En fait, je... j'aurais aimé parler à Jess. Vous sortiez?
- Euh... Jess avait envie d'aller prendre l'air...

Simon sembla gêné et n'en dit pas plus. Jess arriva alors. Son regard me glaça immédiatement. Il n'avait visiblement pas envie de me voir, c'était très clair.
Frappée par ce regard glacial, je l'observais refermais la porte de son appartement, prêt à partir.

- Euh, je vais vous laisser un peu pour aller fumer une clope... vous allez pouvoir parler. Michelle, je suis ravi de t'avoir revu.
- Pas besoin, Simon. Je descend avec toi.

Jess évita mon regard et s'apprêta à rejoindre l'ascenseur sans même daigner me parler. Mais ça c'était un peu trop pour moi après ce qui venait déjà de se passer avec Steve. Qu'avais je encore fait de travers? Pourquoi m'en vouloir maintenant?

- Hey! Tu ne vas pas partir comme ça?!!

Jess tourna de nouveau la tête vers moi sans se défaire de son air froid et arrogant.

- Et pourquoi pas?
- "pourquoi pas"??? Je... ça veut dire quoi ça? qu'est-ce que...
- Ca veut dire que j'ai d'autres plans et que je me barre maintenant.
- A quoi tu joues?!
- Euh... je crois que je vais vous laisser... on se voit plus tard...

Sans que ni Jess ni moi lui prêtâmes attention, Simon s'éclipsa rapidement. Me permettant par la même occasion d'essayer d'obtenir une explication à ce revirement brutal de comportement.
Je croisais les bras et le regardais, incrédule. A quoi tout ça rimait?

- Pourquoi tu es là?
- Pardon?! Je crois que c'est évident, non? Je pensais que c'était implicitement prévu.
- Ah ouais?! Moi j'aurais plutôt cru que tu allais continué de courir après ton Steve! Tu avais l'air d'avoir très à coeur de ne pas le laisser en plan tout à l'heure! En même temps, j'aurais dû me douter de ça, même après la nuit dernière!

Je restais quelques secondes muette. Alors il n'avait rien comprit? Est-ce qu'avoir voulu essayer de mettre fin à une relation de plusieurs mois avec un minimum de dignité faisait de moi une garce? J'étais atterrée.

- Je crois vraiment que j'ai encore tout faux! Moi qui pensait que tu serais suffisamment intelligent pour comprendre que c'était seule que je pourrais mettre fin à cette relation sans que ta présence n'envenime plus les choses. Apparemment je t'ai surestimé. Tu sais, je n'avais aucune idée précise de ce qui pourrait se passer après ce week-end ici avec toi. J'avais juste cette sensation qu'on avait partagé quelque chose de... de différent, de vraiment spécial. Mais maintenant je sais. New York c'est derrière moi. Cette ville et tout ce qui va avec. Toi en première ligne!

Sans avoir envie plus longtemps de rester dans son sillage, je fis rapidement demi tour et pris les escaliers pour rejoindre l'extérieur. Je m'étais encore fait des illusions, trop mit d'espoir dans une personne. J'étais déçue, en colère, blessée et totalement perdue. Mais une chose était certaine, c'était beaucoup trop à gérer en si peu de temps.
Je n'avais plus qu'une hâte maintenant. Que cette journée se termine le plus rapidement possible et enfin rentrer à Seattle. Finalement l'hôpital me manquait... au moins là bas, tout était plus simple. Ma vie sentimentale ne comptait pas. On attendait juste de moi que je fasse mon travail...

pfffffff ... elle est bien bonne celle-là et c'est qui la sadique maintenant, hein ? michanteu vas la fin ne me plaît pas du tout, mais alors pas du tout, du tout mais c'était quand même super la pauv' Michelle, elle me fait de la peine elle s'en veut d'avoir brisé le coeur de son Stevounet, si c'est pas mignon ça et cette phrase :

Tout bonheur avait son revers, tout acte devait être assumé.
Et quoi de pire quand on ne savait même pas où on voulait que ce petit bout de bonheur nous mène, ni même si on souhaitait le faire perdurer...

c'est vraiment magnifique
par contre, la fin grrrrrrr mais quel crétin ralala c'est pas possible nan sérieux, gilem mais il a quand même fait le con là, grave en tout cas, bravo à Michelle, elle l'a bien mouché
Par contre, son regard glacial Rrrr et le retour de ce cher Simon c'était bien kiffant ça
J'ai hâte d'en savoir plus pas tapez, pas tapez j'attendrai patiemment
quand on aime, on ne compte pas merci pour ce passage la miss c'était

Ho ben non alors, c'était tout chaud tout rose et là VLAN

Déjà l'autre Steeve qui débarque, super par contre cette montée de testostérones ralalalalala j'adore

Par contre je ne comprends pas la réaction de Jess , pourquoi il le prend aussi mal, mais il est idiot ou quoi?

Ce dernier passage me fait peur....comment ils vont arranger ça...

Par contre y'a Simon alors lui je l'adore aussi

Mais cette dispute entre Michelle et Jess, grrrrrrrrr

Et après tu vas dire que je suis sadique alors là....

Encore

Je suis sadique, mais niveau junior contrairement à toi Clara!
Voilà la suite




Simon reposa sa tasse de café et observa son ami. Depuis leur arrivée dans le petit café à quelques pas de l'appartement de Jess, celui-ci n'avait pas décroché un mot, le visage fermé.
Simon tapota du bout des doigts le bois de leur table, attendant qu'enfin Jess sorte de son mutisme. Sans succès. Mais la patience n'était pas vraiment sa plus grande qualité et il n'avait pas l'intention de poursuivre dans cette ambiance plus longtemps.

- Tu n'es qu'un crétin!!

Jess sursauta, surpris d'entendre la voix portante de son ami si soudainement. Il reposa alors sa cuillère et le regarda.

- Quoi?
- Tu n'es qu'un crétin! Et ce n'est pas parce que je suis ton meilleur pote que je vais me retenir de te le dire.
- Ravi de l'entendre.

Simon souffla en entendant le sarcasme de son ami. Visiblement, il avait vraiment besoin qu'on lui remette les idées en place.

- C'est toi qui est en train de merder là. Pas elle.
- Non. Je me suis encore fait des films à son sujet, c'est tout!
- Mais de quoi tu parles vraiment que je te comprenne enfin?!
- Je parle du fait qu'une fois son week-end à New York terminé, je n'aurai plus eu de nouvelles! Parce qu'elle ne veut rien changer à sa vie! Elle n'aurait jamais rien dit à son monsieur parfait si il ne nous avait pas surpris. Et même comme ça, c'est encore moi qu'elle a éloigné!

Simon observa son ami sans en revenir. Il ne l'avait encore jamais vu de si mauvaise foi, jaloux et stupide à la fois. Il avait largement sous estimé l'effet qu'avait Michelle sur lui. Et dire que la veille il se demandait encore si il se faisait des films en pensant que son ami avait peut être un béguin pour la belle! Mais là, il n'aurait plus parlé de béguin. Jess avait largement dépassé ce stade après sa nuit d'amour avec Michelle.
Sans pouvoir se retenir, ni même le vouloir d'ailleurs, Simon se mit à rire. Jess lui jeta un regard noir et se laissa retomber au fond de son siège agacé.

- Je crois que j'aurais mieux fait de te laisser à la porte!
- Ouais! Comme tu l'as fait avec Michelle?

Jess ne trouva pas sa comparaison vraiment drôle et resta muet. Simon cessa de rire.

- Sérieusement, Jess. Il faut que tu te reprennes là! Tu dérailles à plein pot!
- ...
- Tu réagis vraiment comme le premier des imbéciles! Il faut que tu apprennes à contrôler tes hormones pour pouvoir continuer à réfléchir. Tu n'as pas pensé une seule seconde que Michelle n'était peut être pas du genre à aimer qu'on se foutte sur la gueule pour elle? Et que peut être elle préférait finir de larguer son "monsieur parfait" un peu plus dignement, ce que ta présence empêchait?!! Dis moi que ça t'a effleuré, sinon j'appelle ton boulot pour leur dire de te chercher un remplaçant!
- ...
- Vraiment! Parce que si ce n'est pas le cas, explique moi pourquoi elle est revenue te voir juste après. Si elle avait eu envie de rester avec ce type même après votre nuit de jambes en l'air, tu ne penses pas qu'elle aurait tout juste appelé plutôt que de venir?!

Encore une fois Jess ne répondit rien, mais à sa manière de réagir, Simon vit qu'il avait fait mouche. Le jeune homme remettait nerveusement sa mèche de cheveux derrière son oreille et finit par éviter son regard. Encore une fois, Simon se mit à rire. Il était au moins rassuré de voir que ce n'était pas Kim la sangsue qui avait un tel effet sur lui. Là, il aurait dû trouver un traitement de choc.

- Ca va, Simon!
- Allez, reconnais que tu t'es complètement planté et que tu as réagis comme un gland!
- Peut être bien...
- "Peut être"?
- Ok! Oui! C'est bon?!
- Tu es accroc, mon pote! Complètement accroc!
- ...
- Et très mal barré aussi! Je l'ai vu quitté ton immeuble et elle avait l'air plus que furax!

Jess soupira. Simon savait que son ami savait qu'il avait raison. Sa façon de réagir face à Michelle avait été totalement stupide. Et probablement très lourde de conséquences. Simon ne la connaissait pas encore suffisamment bien pour imaginer comment elle avait pu interpréter l'attitude de Jess. Mais il se doutait qu'elle avait suffisamment de caractère et d'amour propre pour ne plus avoir envie de lui adresser la parole.
Et dire qu'il avait tout fait pour que Jess se décide enfin à prendre les devant avec elle. Il croyait pourtant son ami plus doué avec les femmes.

- Appelles là.

Simon posa son portable en face de Jess.

- Allez, appelles là! T'enfonces pas plus!

Jess regarda le téléphone un instant puis s'en saisit rapidement et composa le numéro de Michelle. Simon attrapa alors son café et regarda avec attention. Comment allez s'en sortir le jeune homme face à la colère de la jeune femme? Allez t-il se prendre l'engueulade du siècle?

- Mets le haut parleur.
- Simon...
- Allez, sois cool! Je pourrais peut être t'aider à réparer tes conneries et à ne pas en rajouter d'autres. Vu comment tu te débrouilles aujourd'hui... Mets le haut parleur.

Jess soupira encore mais céda. Il y eut encore deux sonneries et finalement la voix de la jeune femme se fit entendre.

-Ici Michelle Jones. Je ne peux pas vous répondre pour l'instant alors laissez moi votre message et vos coordonnées et je vous rappellerez.

Le visage de Jess se tendit. Simon se doutait du pourquoi. Il y avait eu des sonneries, cela signifiait que Michelle filtrait ses appels et donc qu'elle ne souhaitait pas lui répondre. Ce n'était pas vraiment étonnant...

- Laisses un message...
- Euh, Michelle c'est moi... Jess. Je... je voulais m'excuser pour tout à l'heure...
- Tu pourrais être un peu plus persuasif.

Simon fit signe à son ami de continuer.

- ... Je suis désolé. J'ai réagi comme un con... Décroches, s'il te plais. Michelle ... Je... je rappellerais.

Jess raccrocha et repoussa le téléphone vers Simon.

- Je crois qu'elle n'a pas très envie de me parler.
- Je la comprends!
- Merci, Simon!
- Bon, et elle part quand Michelle?
- Demain matin...
- Ah ouais, ça réduit le champ de marge! Bon et bien laisses lui quelques heures et réessaye. Va la voir à son hôtel, enfin tu trouveras bien quelque chose! C'est sensé être toi le tombeur, non?!

Jess haussa les épaules et se laissa de nouveau retomber au fond de son fauteuil. Simon réprima un nouveau sourire et porta sa tasse de café jusqu'à ses lèvres. Il avait bien sentit en se levant samedi matin aux côtés d'une collègue qu'il draguait depuis des semaines que ca allait être un bon week-end. Mais il n'avait pas imaginé à quel point cela pourrait être drôle!

Ralala comment il paie ce Simon , sérieux je l'ADORe trop !!! big up à lui heureusement, qu'il est là pour faire entendre raison à cette tête de pioche de Jess ralala c pas possible
mais heureusement,'tain c dur d'écrire ce mot à cette heure-là bref, c cool qu'il ait ENFIN ouvert les yeux c'est pas trop tôt mais je crains la réaction de Michelle et y a le fait qu'elle parte aussi ralala merci pour cette suite bien fun la miss, avec un passage des plus Rrrrr

Le jeune homme remettait nerveusement sa mèche de cheveux derrière son oreille et finit par éviter son regard.

gilem gilem gilem j'avais l'impression de voir chacun de ces gestes dans cette suite et c'était bien kiffant et z'en veux ENCORE !!!

Rooooo, j'adore, j'adore, j'adore

Ce simon, ça c'est un vrai pote

Et puis il a tellement raison, là je trouve que Jess agit comme un nouille, mais alors une grosse nouille

Il est de super bon conseil Simon, j'espère que ça va marcher et que Michelle va l'écouter....

Il va falloir qu'il sorte le grand jeu là Jess

Encore, encore

Je suis sadique, mais niveau junior contrairement à toi Clara

ha, bon?

Petit bout en attendant une suite plus longue...



Six heures trente du matin. L'aéroport était déjà grouillant de monde et moi je tentais tant bien que mal de m'y diriger sans me cogner toutes les deux secondes à un autre passager. Mon manque de sommeil sur la totalité de ce week-end ne m'aidait d'ailleurs franchement pas.
Mais peu importait. Je n'avais qu'une hâte, m'envolait enfin pour rejoindre Seattle. Et je savais déjà ce que j'allais faire dès que j'y arriverai. Foncer voir Addison. J'avais terriblemen besoin de parler à quelqu'un.
Avec hâte, je me dirigeais vers ma porte d'embarquement, passeport et billet dans une main. Une chose était certaine, je n'étais pas prête de remettre un pied à New York avant un très long moment. Il ne m'y arrivait que des ennuis à chaque fois que je m'y retrouvais ces dernières années. La quitter avait été certainement ce que j'avais fait de plus réfléchie ces derniers temps. Tant pis pour la famille. Le téléphone suffirait. Et si mes parents souhaitaient me voir, ils pouvaient toujours faire le déplacement. Après tout, eux étaient à la retraite. Moi pas.
Enfin, je vis une petite queue se dessiner à quelques mètres de moi indiquant les contrôles pour accéder à la salle d'embarquement. Je réajustais mon sac sur mon épaule et continuais dans cette direction.

- Michelle!

A l'instant même où elle me parvint je reconnu la voix de Jess. Il était là, probablement à quelques mètres derrière moi. Mais non. Je ne me retournerais pas. Pas après sa manière de réagir la veille. J'étais plus que refroidie.
J'avais vu tout ce qu'il y avait à voir. Je n'allais plus me laisser prendre à ses filets. C'était bien pour cette raison que j'avais ignoré tout ses appels depuis la veille.

- Michelle! Attends.

J'ignorais ses appels et m'insérais dans la file de voyageurs. Pourquoi avais je eu le malheur de lui dire à quelle heure je partais?! J'avais vraiment déraillé sur toute la ligne hier. Et je me serais certainement bien passé de cette arrivée intempestive à l'aéroport. Je partais et rien ne changerait ça.
Avec soulagement, je vis les quelques passagers devant moi passer la sécurité. C'était à mon tour. Enfin...

- Mademoiselle, papiers d'embarquement et passeport s'il vous plaît.

Je tendis les documents au vigile et me décidais enfin à tournais la tête en entendant un nouvel appel. Jess s'arrêta de marcher en me voyant enfin lui prêter attention et tenta un sourire auquel je ne répondis pas. Et ce n'était pas le petit bouquet qu'il tenait dans les mains qui me ferait changer d'avis. Je lui lançais alors mon regard le plus froid et le plus significatif. Un du genre "dégages de ma vie immédiatement".

- Je suis désolé, Michelle.

Je restais de marbre. Il était désolé, ça me faisait une belle jambe. Et de quoi était-il si désolé d'abord? De m'avoir prise pour une conne ou d'avoir foiré son plan cul?! Je secouais la tête négativement. Je me foutais de ses excuses bidon. Je ne voulais plus le voir, point barre.

- Voilà vos papiers, Mademoiselle. Bon vol.

Je tournais de nouveau la tête vers le vigile, récupérais mes affaires et reprit ma route.

- Michelle, attends! C'est ridicule. Ecou...

Je n'entendis pas la suite, déjà loin. Je n'avais de toute manière plus aucune envie d'en entendre davantage. Avant l'arrivée de Steve, je n'avais aucune idée de comment gérer ce qui avait pu se passer avec Jess, ni comment le faire durer. Il avait répondu à ma place. Ca n'avait été qu'une grossière erreur. Une de plus.
Et maintenant que je n'avais plus Steve dans ma vie, j'avais bien l'intention de réappliquer une vieille philosophie. J'étais bien mieux seule. Tout était beaucoup plus simple...

MAIS POURQUOIIIIIIIIIIII HEU ??? WHYYYYYYYYYYYY ??? WARUM ??? PERCHE ??? T'AS FAIT ÇA ??? MICHANTEUUUUUUUUUUUU !!!
sérieux, chui trop deg' là je savais qu'elle allait être dure mais pas à ce point mon pauv' choupinet d'amour

Jess s'arrêta de marcher en me voyant enfin lui prêter attention et tenta un sourire auquel je ne répondis pas. Et ce n'était pas le petit bouquet qu'il tenait dans les mains qui me ferait changer d'avis.

'tain, je sais pas comment elle fait j'aurais déjà craqué après le sourire moi ralala
Bref, je prie que ça s'arrange sinon je fais du bon chupa vécéen entre Peter et Elena ou un bus pourrait 'tet lui passer dessus alors tu sais ce qui te reste à faire, hein
la suiteuuuuuuuuuu
PS :

Enfin, je vis une petite queue se dessiner à quelques mètres de moi

j'ai cru qu'y avait un chien dans l'aéroport

tweetie a écrit:MAIS POURQUOIIIIIIIIIIII HEU ??? WHYYYYYYYYYYYY ??? WARUM ??? PERCHE ??? T'AS FAIT ÇA ??? MICHANTEUUUUUUUUUUUU !!!

Bah PARCEQUEUUUUUU!!!

Et tu peux faire du chuppa avec la moche, je m'en fous, je ne suis pas obligée de lire le passage!


Fin de journée. J'étais de nouveau à Seattle depuis quelques heures déjà. J'étais passée chez moi, avais déballé mes affaires et prit une longue douche. Une bonne demie heure de trajet plus tard et j'étais là, devant la porte d'Addi.
Je sonnais avec insistance et attendit qu'enfin elle m'ouvre. J'avais vraiment besoin de la voir.

- Hey! Ne t'excites pas comme ça sur cette sonnette! Elle ne t'a rien fait!
- Désolée... Salut, Addi.
- Tu es déjà rentrée? Je ne pensais pas te voir avant demain à l'hôpital.
- Mark est là, sinon je repasserai plus tard?
- Non. Il n'y a personne. Entres.

Addison m'ouvrit le passage. Je pris immédiatement le chemin du canapé et m'y laissa choir. Addison me regarda avec suspicion avant de reprendre.

- Tu veux boire quelque chose?
- Un truc fort si possible.
- J'arrive...

Addison s'éclipsa et revint quelques minutes plus tard avec deux verres de martini. Je me saisis du miens et la remercia avant d'y tremper mes lèvres.

- Alors, rien de particulier au Seattle Grace ces derniers jours?
- Non, la routine. Mais je doute que tu sois ici pour parler boulot!

Addison reposa immédiatement son verre sur la table basse avec un air écoeuré, en y ayant à peine touché. Moi, je contemplais le miens, observant sans les voir les deux petites olives qui y baignaient...

- Si tu me disais ce qui n'a pas été ce week-end? Tes parents?
- Entre autres...
- C'est à dire?
- Tu peux y ajouter Steve et Jess... enfin pas forcément dans ce sens là!

Je bus une nouvelle petite gorgée sous le regard suspicieux de la jeune femme. Addison attrapa alors mon verre sans me demander mon avis, et le reposa plus loin. Elle me fit alors face. Je l'avais intrigué. J'allais devoir parler à présent.

- Tu m'expliques?! Parce que si je me souviens bien, Steve n'était pas sensé être là et tu affirmais que tu n'allais pas revoir Jess!
- L'anniversaire de mes parents n'a pas été une franche réussite, si tu vois ce que je veux dire. Alors je n'avais pas très envie de passer plus de temps dans leur sillage. Et étant donné que Jess m'avait parlé de sa pendaison de crémaillère, je me suis dit que ça valait toujours mieux qu'un autre repas en famille.
- Et?
- Et c'était une soirée sympa. J'ai fait connaissance avec certains de ses amis. Je me suis amusée et... j'ai fini par me retrouver seule avec lui à la fin de la soirée. Et j'en ai eu envi.
- Vous avez...
- ... Oui.
- Du genre, Seattle bis, "on s'envoit en l'air et je file en douce dès que tu dors"?
- Non. Plutôt du genre nuit blanche...
- Tu es restée toute la nuit?
- Et toute la matinée, oui.
- Oh... Et bien pour quelqu'un qui se disait pas intéressée, tu as plutôt profité! Et Steve, il intervient où là dedans?
- En milieu de journée, on a rejoint mon hôtel pour que je puisse me changer. Et il était là à m'attendre. Il s'inquiétait de ne pas pouvoir me joindre.
- Il t'a vu avec Jess?
- Oui.
- Ca a été moche?
- On peut dire ça, en effet.

Le regard de Steve me revint immédiatement en mémoire. Celui qu'il avait eu en comprenant pourquoi j'arrivais avec Jess. Je n'étais pas prêt d'oublier ça, ni de me le pardonner.

- Alors tout est terminé entre vous?
- Oui. Ca devait bien arriver... Il était trop amoureux, moi pas assez. J'aurais juste voulu éviter que ça se passe de cette manière... Si tu l'avais vu, je... Ce n'est pas moi ça. Je devrais être la première à savoir quel effet ça fait de savoir qu'on a été trompé. Je ne voulais pas lui faire ça...
- Mais tu l'as fait.

Je fixais Addison sans plus savoir quoi répondre. J'avais agis sans réfléchir une seconde et maintenant je m'en mordais les doigts.

- Ouais... Si j'avais su comment ça tournerais, je crois que je n'aurais jamais mit les pieds dans cette soirée.

Terminant mon verre de martini un peu trop rapidement à mon goût, je racontais à Addison les événements du week-end plus ou moins en détails. Chaque mots me ramenaient à cette nuit folle que j'avais partagé avec Jess... Des images, des sensations... Je partis immédiatement me resservir un deuxième verre. C'était un minimum.
En revenant, je restais debout, adossée au mur, évitant le regard sérieux d'Addison.

- Cette nuit était particulière, hein?
- Disons qu'avec Steve, les nuits n'ont jamais été très agitées, alors forcément, si on compare... Mais en fin de compte, je crois qu'avec un autre que Jess ça aurait été probablement tout pareil. Ce n'est que du sexe!
- Vraiment?
- Oui! Avec Steve, j'essayais juste de recommencer à vivre, d'avaler la pilule. Ce week-end avec Jess n'a été qu'un coup de folie, un pétage de plombs. Je n'ai pas envi de tout ça. Je n'ai pas oublié Greg. J'essaye juste de me prouver le contraire...
- Michelle...

Addison me regarda avec peine, probablement anxieuse de me voir replonger dans une phase de dépression.

- Quoi? C'est vrai! Je suis sortie avec Steve pour te faire plaisir. Et je suis restée avec lui par facilité. Mais en fin de compte, il n'y a que seule que...
- Michelle, arrêtes ça.
- Pourquoi? C'est la vérité. Je ne veux plus de relations sérieuses dans ma vie. Ca ne m'apporte que des emmerdes! Et je ne te parle même pas de tomber amoureuse!
- Tu dis ça parce qu'il t'as déçu.
- Qui? Jess?
- Bien sûr. Tu craques pour lui, tu le sais. Et c'est pour ça que tu réagis si vivement! Michelle, ne joues pas les autruches.
- Peu importe. Ca ne m'intéresse pas. Je ne veux pas ça en ce moment. Et puis quoi? New York/Seattle, tu crois que ça aurait donné quoi?! C'est mieux comme ça. Je ne veux plus en entendre parler...

Délaissant mon verre, je me laissais retomber près d'Addison. Je me sentais fatiguée et complètement à bout de nerfs. Toute cette histoire me perturbait au plus haut point. Au fond, je ne me sentais pas plus avancé qu'un an plus tôt. Rien n'était devenu plus facile en venant à Seattle.
Laissant échapper un soupir, je laissais mon épaule se poser contre celle d'Addi... J'avais besoin d'une distraction...

- Tu crois que si je vais au Seattle Grace maintenant, Richard me laissera bosser?
- Après la dose de martini que tu as ingurgité, je ne crois pas ma belle!

Je lâchais un nouveau soupir et attrapais alors la télécommande. Il y avait urgences à la télévision ce soir là...

Je lâchais un nouveau soupir et attrapais alors la télécommande. Il y avait urgences à la télévision ce soir là...

ben vi, faut pas louper Carter, hein ?
bon ben, cette suite est encore plus frustrante que la précédente , parce que non seulement, y a pas Jess mais Michelle est bien rentrée à Seattle et elle se voile encore la face pfffffff c'est déprimant I am so deg' là mais pourquoiiiiiiiiiiiiiiiii est-elle si méchanteuuuuuuuuu ??? et nan, y a pas de parce que il faut que tu nous arranges tout ça et fissa !!!

- Tu peux y ajouter Steve et Jess... enfin pas forcément dans ce sens là!

hou la couquine

Oui. Ca devait bien arriver... Il était trop amoureux, moi pas assez.

rah, là j'ai bien kiffé

Disons qu'avec Steve, les nuits n'ont jamais été très agitées, alors forcément, si on compare...

KC le Stevounet

Mais en fin de compte, je crois qu'avec un autre que Jess ça aurait été probablement tout pareil. Ce n'est que du sexe!

pff LA MYTHOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!! , j'y crois pas

Bien sûr. Tu craques pour lui, tu le sais. Et c'est pour ça que tu réagis si vivement! Michelle, ne joues pas les autruches.

AMEN ma soeur
rah j'ai hâte de la voir pardonner à Jess mais si, mais si

Et tu peux faire du chuppa avec la moche, je m'en fous, je ne suis pas obligée de lire le passage!

ben j'te conseille de pas lire le prochain parce que ... héhéhé

franchement, tu écris vraiement trop bien...on se croirait dans un livre ou dans une série...j'avais déjà tout rattrapé mais à chaque fois je dois reprendre 3 ou 4 suites d'affilé..mais tu vas chercher où toutes ces idées

Je lâchais un nouveau soupir et attrapais alors la télécommande. Il y avait urgences à la télévision ce soir là...

moi ausi ça m'a fait rire cette petite phrase toute simple ...

je trouve que tu utilises je je avec vraiment brio...
merci c'et ma petite lecture de la nuit en ce moment ...

allez la suite ...

Je lâchais un nouveau soupir et attrapais alors la télécommande. Il y avait urgences à la télévision ce soir là...

Quand ça va pas rien de mieux qu'un Carter et un Georges pour vous booster:



Ralalal ces deux passages étaient à tomber...

Par contre Michelle, il va falloir qu'elle se décide: c'est vrai que l'amour est déjà assez compliqué comme ça , elle me fait mal au coeur mais il faut qu'elle arrète de se persécuter:

C'est Jess et pas un autre, pourquoi elle ne l'écoute pas bon sang...j'suis déprimée là

On peut comprendre pour Steeve, c'est vrai qu'un semblant de stabilité peut aidé parfois mais ça ne dure jamais

Raaaaaa, j'en veux encore et encore et puis...tu nous arranges tout ça hein?

Merci les filles!

Raaaaaa, j'en veux encore et encore et puis...tu nous arranges tout ça hein?

dis celle qui fait subir un enfer à tout ces personnages!

Tweetie, je t'avais dit de ne pas me chercher...



Une semaine plus tard...


Une semaine. Sept jours de plus et rien ne semblait vouloir vraiment s'arranger.
J'avais compter sur le travail pour évacuer un peu tout le reste. Mauvaise pioche. Ces derniers jours de boulot n'avaient été qu'un enchaînement d'ennuis et de mauvais sort. A croire que j'étais victime du mauvais oeil ou un truc dans le genre... Bref, rien n'allait mieux. Tout continuait à dérailler. Comment une semaine pouvait-elle être aussi mauvaise? Est-ce qu'un sale événements en appelait obligatoirement d'autres à la suite, genre réactions en chaîne???
J'étais fatiguée de me poser toutes ses questions et fatiguée à l'idée que ma fin d'internat allait peut être aussi désastreuse que le tout début. Mon dieu, je m'en souvenais encore. Mes premières semaines en tant qu'interne en chirurgie à New York avait été un véritable enfer. La fatigue, le stress, l'inconnu... Le fait de ne jamais savoir quoi faire ou de douter de tout. J'avais failli tout abandonner à l'époque, persuadée que j'en étais incapable. Persuadée que la chirurgie était trop dure pour moi et que je n'avais pas les qualités requises...
Et pourtant j'étais restée, je m'étais accrochée. Et j'arrivais enfin au bout après toutes ces années...
Quand j'y repensais cela me semblait être tellement loin. A l'époque tout était différent. Manhattan était mon chez moi, ma ville, celle où j'avais grandi, où je voulais vivre. Greg m'avait demandé en mariage. Mes études me stressaient mais j'étais heureuse, encore insouciante et persuadée que l'avenir ne pourrait être qu'aussi bon voir meilleur.
Mais maintenant? Que me restait-il de tout ça?
L'amour de ma vie n'était plus et s'était révélé être un tout autre que celui que j'avais imaginé. Je ne pouvais plus revenir à New York sans éprouver ce poids en moi. Je ne croyais plus au futur. Je ne voulais même pas l'envisager... J'étais seule. Plus seule que je ne l'avais jamais été à cette époque. Quelle belle réussite!

- Je vous ressert quelque chose?

Je levais les yeux de mon verre, sortie de mes pensées par le barman qui me faisait face. J'acquiesçais.

- La même chose s'il vous plaît.

A nouveau, j'observais le liquide transparent emplir mon verre, presque hypnotisé. Ca avait vraiment été une journée merdique. Et voilà pourquoi je me retrouvais assise seule dans ce bar. Pathétique. C'était exactement ça, je me trouvais pathétique.

- Mauvaise journée?

Je tournais la tête vers la voix inconnue. Un homme d'une trentaine d'année, assis à quelques tabourets de moi me regardait avec attention.

- Mauvaise semaine.

Je reportais mon attention sur mon verre mais sentit que lui n'avait pas détourné son attention de moi.

- Vous travaillez au Seattle Grace, n'est-ce pas?
- Pourquoi? Vous aussi?
- Non. Moi je suis juste venue vérifier que mon ex femme allait survivre à son opération.
- C'est trop gentil de votre part!

Un petit rire échappa à l'inconnu en entendant ma remarque des plus ironiques.

- Je m'appelle, Max.

Le dénommé Max me fit un large sourire, des plus chaleureux. C'était là que j'étais visiblement censée donner moi aussi mon prénom. Mais avais je vraiment envie de le faire? Etais je assez stupide pour ne pas savoir où menait les rencontres de ce type dans un bar?
Il valait mieux que je retourne tout de suite à mon verre.

- Michelle.

Bon, tant pis.

- Ravi de vous rencontrer Michelle.
- Hum...
- Je peux vous offrir un autre verre?

Non. Je devais dire non et le faire déguerpir. Ou partir moi même. Mais ne surtout pas rentrer dans ce jeu là. Je savais où cela me mènerait... Non. Je devais dire non.

- Heu... oui, pourquoi pas.

Et voilà! Bravo. Mais en même temps, après tout quelle importance. J'avais déjà passé une semaine pourrie, ça ne pouvait pas être pire. Et de toute manière, Max avait l'air des plus charmants et si j'avais bien compris, le gros avantage de n'absolument pas vivre dans le coin.
Je répondis à son sourire alors qu'il me rejoignait et le laissa réengager la conversation...

Une heure dix du matin. Je n'avais absolument toujours pas envie de dormir, comme hypnotisé par le plafond d'un blanc immaculé de cette chambre d'hôtel où j'avais atterrie un peu plus tôt.
Un léger mal de tête commençait déjà à se faire sentir. Celui que provoque toujours un abus, même léger, de vodka. Mais ce n'était certainement pas une excuse à mon arrivée là. Par contre, ça en serait une très bonne pour mon départ rapide.
J'avais couché avec Max. Au fond, je l'avais probablement su dès qu'il m'avait sourit en s'installant près de moi. Décompresser, être avec une personne avec qui jamais je ne lierais d'attaches, ne plus penser l'espace d'un instant... C'est ce que j'avais cherché et que j'avais obtenu.
Mais maintenant?
J'étais allongée dans ce lit, près d'un homme dont je ne connaissais pas grand chose mais que j'étais certaine de ne pas vouloir revoir. Une aventure d'une nuit. Et en soit quel drame? J'étais célibataire, sans attaches, sans famille. Ca n'avait aucune importance que je me sois offert un peu de bon temps.
Mais ça n'avait pas eu tout l'effet escompté. Pendant un moment, si. Mais maintenant tout les effets dissipés, je ne me sentais pas mieux pour autant.
Le week-end précédent n'avait toujours pas été effacé de ma mémoire comme je l'avais pourtant fait avec tout les messages de Jess sur mon répondeur. Je ne pouvais pas l'effacer.
Je ne pouvais pas renier ce que j'avais ressentit cette nuit là, ce matin là.
Jess...
Je fermais les yeux un instant, chassant son visage de mon esprit et me relevait enfin. Discrètement, je partit à la recherche de mes vêtements dans la pénombre de la chambre.

- Tu t'en vas?

Je terminais de refermer ma chemise et me tournais vers le lit.

- Oui. Il est très tard.
- On va se revoir?
- Je ne pense pas, non.

Rapidement, je terminais de me rhabiller et m'éclipsais pour rejoindre les rues désertes de Seattle. Ne me restais plus qu'à trouver un taxi et rentrer chez moi. Un peu de sommeil ne pouvait que m'aider au moins un peu...

Roo Max, c'est comme le cochon de George Clooney bon, à part, que c'est toujours si bien écrit , que Michelle me fait vraiment de la peine , ce passage ne m'enchante guère ... et heureusement, que tu nous as épargné les détails entre Michelle et le cochon

Le week-end précédent n'avait toujours pas été effacé de ma mémoire comme je l'avais pourtant fait avec tout les messages de Jess sur mon répondeur. Je ne pouvais pas l'effacer.
Je ne pouvais pas renier ce que j'avais ressentit cette nuit là, ce matin là.
Jess...

ben vi , on le sait tous alors qu'est-ce qu'elle attend ?
Ze veux du JESS et Michelle moi !!!

Tweetie, je t'avais dit de ne pas me chercher...

je ne te crois pas une seconde, chui sûre que t'avais préparé ça depuis le début
Allez, la suite ze suis accro
@ clara : merci pour la tof ce qu'ils sont chous tous les 2 quand ils ont fait une guest appearance dans Friends, j'ai bavé pendant une semaine

Bah non! J'avais pas du tout préparé le passage avec Max le cochon. C'est uniquement grace à toi Merci Tweetie!

D'ailleurs ta suite à toi, elle est où???

sadiiiiiiiiiiiik vas t'aimes bien remuer le couteau dans la plaie, hein ? mais en fait, j'en suis fière si Michelle a pu se payer du bon temps grâce à moi
je suis en plein peaufinagement là

Encore une suite splendide, j'adore ton écriture

Et Max rooo, j'adore

Mais la pauvre la elle se fait du mal Jess...Jess il faut qu'elle lui parle

Encore, encore, encore

dis celle qui fait subir un enfer à tout ces personnages!

même pas vrai d'abord, pas tous

clara a écrit:

dis celle qui fait subir un enfer à tout ces personnages!

même pas vrai d'abord, pas tous

ou pas encore!

Plusieurs jours plus tard...


- Ce n'est pas chirurgical. Je remonte.

Je jetais un dernier coup d'oeil au patient qu'un des nouveaux internes m'avait demandé de voir aux urgences. Une fausse alerte. Une parmi beaucoup d'autres quand on avait à faire aux nouveaux arrivages d'étudiants.

- Bippez moi uniquement si vous êtes sûre de vous, Dr Gregory.
- Très bien.

Je fis demi tour, mit les mains dans les poches de ma blouse et retraversa les urgences pour rejoindre l'ascenseur. J'avais d'autres patients à l'étage qui eux avaient vraiment besoin d'un neuro-chirurgien.
Mais étant donné que tout semblait très calme, j'avais bien envie de m'accorder une tasse de café.
J'avais encore à l'esprit mon après-midi de la veille. Je m'étais aventurée en ville après la fin de ma garde pour faire un peu de shopping. Une après-midi tranquille. Jusqu'à ce que j'ai le malheur de rentrer dans le même café où se trouvait justement Steve.
C'était la première fois depuis l'épisode new yorkais que je l'avais revu. Et je n'avais pas vécu de moment aussi gênant et délicat depuis des lustres.
Mais si ça c'était arrêté à ça, je me serais estimée heureuse. La partie "redonnes moi une chance" qui avait suivit le froid glacial m'avait encore plus mis mal à l'aise. Comment pouvait-il vouloir qu'il se passe encore quelque chose entre nous après la manière dont tout s'était terminé? C'était vraiment la dernière chose à laquelle je m'attendais... et dont je me serais passé sans regrets.
Le voir s'accrocher ainsi me faisait presque pitié. Et je détestais l'idée d'avoir pitié de lui.
Mieux valait que j'évite de penser ce que cela aurait donné si notre rupture n'était intervenue qu'après avoir rencontré ses parents et tout le reste de la famille... Peut être aurais-je dû aussi m'excuser auprès d'eux!!!
Chassant cette idée risible au possible, je repris mon chemin, examinant vaguement du regard les urgences que je traversais toujours. Tout était comme d'habitude. Tout, jusqu'à...

- Mais c'est pas vrai!

Je m'arrêtais net. Jess était là, sur un lit discutant avec l'infirmière qui s'occupait de lui. Que foutait-il ici?! J'avais passé ces dernières semaines à refuser tout ses appels. Il me semblait pourtant que c'était un message plus que claire. Mais probablement était-il un peu long à la détente.
En colère, je me dirigeais droit vers le lit alors que Jess venait juste de me voir.

- Qu'est-ce que tu fous ici?!!
- J'ai été admis, comme tu le vois.
- Tu as été...

Je secouais la tête agacée avant de me retourner vers l'infirmière.

- De quoi il s'agit?
- Fracture du poignet.
- Fracture du poignet?!! Et tu as prit l'avion de New York, pour venir te faire soigner ton poignet ici?!!

Jess me sourit avec défi, visiblement heureux de me voir si agacée.

- Non. C'est arrivé après que je sois arrivé ici!
- Quelle coïncidence!
- N'est-ce pas.
- Et qu'est-ce que tu fais ici?!
- Des affaires à régler.
- De quel genre.
- De genre privé, docteur Jones! On vous à déjà dit que votre nom rappelez beaucoup les films Indiana Jones?!

Son air provocateur ne fit que faire monter ma colère. Sans lui demander son avis, je pris le dossier des mains de la jeune infirmière.

- Je me charge de Monsieur Petrelli! Merci.
- Mais...
- ... Je vais lui faire son plâtre.
- Très bien...

La jeune femme s'éloigna en me lançant un regard noir. Visiblement, Jess lui avait déjà fait forte impression et je mettais fin à son tête à tête.

- Tu ne dois pas être des plus populaires auprès des infirmières!
- Contrairement à toi, Jess!

Je lui sourit le plus ironiquement du monde avant de prendre un tabouret et de m'y installer.

- Ton bras!

Jess le tendit docilement dans ma direction, ne me lâchant pas du regard. Je l'attrapais alors sans délicatesse, sachant pertinemment que j'allais lui faire un peu mal. Mais après tout, il l'avait cherché.

- Aïe!
- Tu n'avais qu'à faire attention à ton poignet! D'ailleurs, comment tu t'ai fait ça?!!
- Oh, un truc stupide.
- Tu l'as fait exprès c'est ça?! Et bien c'est stupide!
- Je n'avais pas prévu autant de dégâts!
- Tu n'es qu'un crétin!!
- Je sais. On me le dit souvent en ce moment!

Je lui lançais un nouveau regard noir et commençais alors mon plâtre.

- Au moins c'est un début de conversation.
- C'est ça!
- Michelle... arrêtes. Ca fait plus de quinze jours, je t'ai laissé des tonnes de messages. J'ai réagis comme un crétin, mais ça ne veut pas dire que tu dois en faire autant! ... aïe!
- Arrêtes de bouger.
- Tu me fais mal.
- Tu n'avais qu'à rester à New York!
- Mais si je l'avais fait, tu ne serais pas là à me faire un joli bandage.
- Ce n'est pas un bandage, c'est un plâtre! Maintenant, tais toi!
- Ce côté autoritaire, ça te donne un air encore plus sexy. Ca plus la blouse blanche et... aïe!!! Bon sang, Michelle!

Je secouais à nouveau la tête. Il m'énervait. Et je n'avais aucune envie de lui faire face plus longtemps. Je me retournais et cherchais du regard quelqu'un qui me permettrait de sortir de cette situation.

- Docteur Gregory!

Le jeune interne aux airs pataud, se retourna vers moi. Je lui fis alors signe de me rejoindre.

- Docteur Jones?
- Vous allez terminer ce bandage et faire sortir Monsieur Petrelli... rapidement!
- D'a... d'accord.
- Michelle, ne pars pas encore...

Mais ma seule réponse fut un autre regard des plus glacials. Je me relevais alors sans attendre, et laissais le docteur Gregory prendre ma place avant de partir rapidement. Je n'avais toujours pas prit mon café...