Un autre commencement... (pas sur WAT)- R - (complète)

My god, là mon petit coeur chavir complètement

Qu'est ce qu'il est touit mignon à être attentionné comme ça avec elle

Alors comme ça il voulait partir et tout oublier...mon oeil

Ralalalalala, une vraie suite, toute en douceur et grande émotion

La pauvre tout de même

Le coeur battant, me réveillant d'un mauvais rêve que je ne pouvais déjà plus me rappeler, je m'assis subitement au milieu du lit.
Il me fallut de longues secondes pour me repérer, ne me souvenant d'abord plus où je me trouvais. Mais tout me revenait. Cette énorme averse, Jess, Helen, ce qu'elle m'avait dit...
De nouveau cette sensation d'étouffer. Ca ne pouvait être qu'un mauvais rêve. J'avais rêvé cette discussion et mon moral au plus bas m'avait fait tout inventer. Mais alors pourquoi serais-je dans la chambre d'hôtel de Jess Petrelli.
Tout ça n'avait pas été un mauvais rêve et je ne le savais que trop bien...
Refermant les yeux quelques secondes, je mis ma tête entre mes mains. Si tout était vrai alors je m'étais trompée sur trop de choses ces derniers mois, ces dernières années. Tout ce qui avait fait ma vie n'était qu'un tissu de mensonges, de faux semblants.
Enfouissant mon visage contre la manche du t-shirt que je portais, j'inspirais l'odeur qui s'en dégageait. Celle de Jess. Elle m'aurait presque apaisé si j'avais été capable de l'être.
Mais tout ça m'était insupportable. Les mots d'Helen se tournaient encore et encore dans mon esprit comme une torture sans fin.
Comment n'avais je pu rien voir, rien deviner?
Ayant l'impression d'étouffer, je quittais le lit discrètement et passais devant Jess, endormi près de la fenêtre. Sur la pointe des pieds je rejoignis la salle de bain et referma la porte derrière moi.
Mon visage pâle et cerné m'apparut immédiatement dans le miroir. Une vision dès moins réjouissante dont je me serais volontiers passée. En évitant ce reflet, je me penchais vers le lavabo et m'aspergea le visage d'eau froide.
A défaut de refroidir le fil de mes pensées, cela me les remettrait peut être en place.

- Tout va bien...?

La voix encore ensommeillé de Jess me parvint aux oreilles alors que je ne l'avais même pas entendu ouvrir la porte. Et non. Tout n'allait pas bien. Rien n'allait bien même. Et cela me donnait envie d'exploser, de me taper la tête contre un mur jusqu'à ne plus être capable de penser et de ressentir cette douleur brûlante.
Je me redressais et le regardais sans faire un effort de paraître. De toute façon, il m'avait trouvé errant sous la pluie, alors c'était foutu pour faire comme si. Je haussais les épaules et m'essuyais rapidement le visage.

- Ta cousine a appelé.
- Et tu as répondu?!
- Ton portable n'arrêtez pas de sonner. Je me suis dit que ça pouvait être important et vu que tu dormais...
- Et qu'est-ce qu'elle voulait?
- Visiblement, elle se faisait du soucis pour toi. Tu avais quitté l'hôpital comme une flèche sans faire attention à personne après un "quelque chose" dont elle n'a rien dit.
- Et tu lui as dit quoi?
- Que tu étais là et que tu dormais.
- Ouais... Ecoutes Jess... euh... merci pour m'avoir... enfin, après la manière dont je me suis conduite avec toi, tu n'avais pas à faire tout ça... enfin... merci. Mais je vais y aller. je vais rentrer chez moi maintenant.
- Il est trois heures et quart du matin.
- Je trouverais un taxi.
- Tu ferais mieux de finir ta nuit ici.
- Je n'ai pas l'intention de recoucher avec toi, Jess. Alors...
- ... moi non plus. J'ai bien comprit le message la dernière fois. Mais après ce que j'ai vu tout à l'heure, je crois que je serais plus rassuré de savoir que tu dors tranquillement ici!
- C'est ton côté saint bernard c'est ça?
- Tu peux être aussi désagréable que tu le souhaites, Michelle. Il est trois heures du mat', tes sarcasmes me passent au dessus. Tout ce que je dis c'est que maintenant que tu as commencé ta nuit ici, ça ne sert à rien de fuir sous prétexte que tu as mauvaise conscience pour la manière dont tu m'as parlé!
- Je n'ai pas mauvaise conscience pour ça!
- Si tu le dis.
- Tu sais quoi?! Lâches moi un peu! Je me barre. J'en ai déjà eu assez aujourd'hui, je n'ais pas envie d'avoir à te supporter en plus!!!

Je savais que dans mon état il ne me suffisait qu'une simple étincelle pour me faire exploser, et c'était exactement ce qui était de train de se passer. Je ne voulais voir personne, parler à personne. Juste m'enfermer seule...

- Et tu vas faire quoi cette fois après avoir tenté de crever de froid sous un orage?!! Tu vas passer la vitesse supérieure et sauter du haut d'un pont ou bien t'ouvrir les veines dans ta baignoire?!! Personnellement, je trouve que la deuxième solution fait bien plus romanesque!!!
- Je t'emmerde!
- C'est quoi ton problème, hein?!! Pourquoi tu te braques comme ça?!! Je ne t'ai pas ramené ici pour te sauter! Tu errais comme un zombie sous la flotte en pleine rue, tu étais gelée jusqu'à l'os et tu ne réagissez à rien! j'aurais dû te laisser comme ça dehors, c'est ça?!!!
- Peut être bien, ouais!!!

Toute cette situation était totalement ridicule. J'étais en train de hurler sur quelqu'un qui ne m'avait absolument rien fait mais dont le seul tord était d'être là au mauvais moment, et pourtant je ne pouvais pas m'en empêcher. Mes nerfs étaient bien trop à vif, mon esprit trop confus pour que je puisse me contenir. A cet instant, il était le punching ball idéal.
Et visiblement j'avais réussi à le faire aussi sortir de ses gons.

- Très bien!! Alors, vas y! Barres toi maintenant! Il n'est pas trop tard, il pleut toujours!

Jess me bouscula presque, attrapa mes vêtements en train de sécher et me les posa brusquement dans les bras.

- Ils sont encore bien trempés. Quelques secondes, et tu seras exactement comme je t'ai trouvé!!! Dépêches toi! La sortie est de ce côté.

Il tendit le bras vers la porte avec un regard noir.

- Très bien!

Le fixant aussi d'un même regard, je retirais le t-shirt qu'il m'avait prêté sans me soucier du fait que ce geste me laissait à moitié nue, le balança à ses pieds et réenfila mon jean et mon haut trempés avant d'en faire de même avec ma veste. Mes vêtements étaient glacés et me collaient à la peau, mais je m'en foutais. Je n'allais pas lui donner raison maintenant.
Sans un mot, je le bousculais à mon tour pour sortir de la salle de bain et gagnais la sortie.

- N'oublie pas ton sac cette fois!

J'attrapais mon sac et sans me retourner sortie de la chambre en claquant la porte derrière moi avec fracas.
Le coeur battant, et l'esprit bouillonnant, je rejoignis les ascenseurs et appuyais sur le bouton d'appel avec nervosité. J'avais envie d'être le plus loin possible de là, de Seattle, de tout ça. Loin de moi, de ma vie qui ne ressemblait plus à rien.

- Michelle...

La voix radoucit de Jess me sortit de nouveau de mes pensées alors que j'attendais obstinément l'ascenseur.

- Michelle, bon sang! Tu ne peux pas lâcher du leste un peu pour une fois?! Partir comme ça, c'est ridicule!

Je restais raide comme un piquet, fixant les portes encore closes de l'ascenseur avec intensité. Je ne voulais pas lui faire face, ni l'écouter. Je savais que je finirais par craquer et je refusais que cela se produise.

- Laisses moi.
- Non! ... Pas temps que je ne saurais pas ce qui te mets dans cet état.
- Je rentre chez moi.
- Michelle...

Mais là, c'était vraiment le "Michelle" de trop. Je ne pouvais plus contenir tout ça. Et tant pis si j'allais tout déballer à une personne à qui je n'avais pas envie de me confier. Il fallait que ça sorte, et à cet instant, peu importait comment.
La rage au ventre, je me tournais vers lui.

- Tu veux savoir, c'est ça, hein?!! Tu veux tout savoir?!! Et bien je vais te dire!! Ca fait huit mois, huit putains de mois que je me lève tout les matins sans envie, sans savoir comment continuer à vivre parce que la personne dont j'étais amoureuse, la personne que j'ai épousé, celle à qui j'avais donné toute ma vie est morte dans un putain d'accident de voiture!!! J'ai passé les huit dernières années avec quelqu'un dont j'étais persuadée qu'elle était LA personne, tu vois!! la seule, l'unique, ce genre de conneries!!! Celle qu'on ne pourra jamais remplacé! Et voilà qu'aujourd'hui, une de mes soit disant meilleures amies débarquée de New York avec un ventre comme une pastèque me sort que mon cher et tendre époux est celui qui l'a engrossé et qu'il s'est tué en revenant d'une de leur partie de jambes en l'air qui duraient depuis des mois alors que moi je bossais sans rien soupçonner. Epatant, non??? Tu en dis quoi de ça, hein???
- Michelle, je...
- ... Ca fait presque un an que j'essaye de me remettre de la mort d'un homme qui en fait n'a jamais existé! Que du vent! Ces huit dernières années n'ont été qu'une vaste mascarade et moi j'ai tout gobé!!! Et maintenant, qu'est-ce qu'il me reste, hein?!! Rien! Tout était faux! Et c'est cette garce qui est enceinte de lui! C'est elle qui va avoir son bébé, c'est... c'est...

Les mots s'étouffèrent dans ma gorge, les larmes montèrent sans que je ne puisse rien y faire. J'étais fatiguée, je n'en pouvais plus. Tout ça c'était trop. Je n'avais pas les épaules pour supporter ça plus longtemps. J'avais juste envie de m'effondrer en plein milieu de ce couloir d'hôtel.
Jess ne répondit rien et m'encercla dans ses bras. Impossible pour moi de retenir plus à présent. Mes larmes prirent le dessus et me submergèrent. Je m'accrochais à son cou comme je l'aurais fait avec une bouée de secours. Et plus il me consolait avec douceur et plus mes larmes redoublaient, comme si jamais elles ne pourraient se tarir. Douloureux, mais à la fois libérateur...

Alors la suis épatée!!

J'avais beaucoup de retard a rattrapper et la je me retrouve avec la larme a l'oeil tellement c'est bien ecrit!! Je me demandais si elle allait finir par craquer ou non devant Jess!
Je me suis retrouvée un instant a coté de l'ascenseur admirant la scene!

J'ai adoré ce passage, c'etait juste parfait!!

J'en ai encore la gorge serrée!!

Mais cette Helen aucun tact!! un gros Pfffff pour elle!!!

allez encore un bout?

Raaaaaaaaa: JE SUIS FAN!

JU'étais encore une fois à fond dans ce passage

Au début je me suis dis: elle exagère encore la miss, il la sauve presque et elle, elle est plus que désagréable....

Mais ensuite...Wouha! elle est devenue si fragile

Tu veux savoir, c'est ça, hein?!! Tu veux tout savoir?!! Et bien je vais te dire!! Ca fait huit mois, huit putains de mois que je me lève tout les matins sans envie, sans savoir comment continuer à vivre parce que la personne dont j'étais amoureuse, la personne que j'ai épousé, celle à qui j'avais donné toute ma vie est morte dans un putain d'accident de voiture!!! J'ai passé les huit dernières années avec quelqu'un dont j'étais persuadée qu'elle était LA personne, tu vois!! la seule, l'unique, ce genre de conneries!!! Celle qu'on ne pourra jamais remplacé! Et voilà qu'aujourd'hui, une de mes soit disant meilleures amies débarquée de New York avec un ventre comme une pastèque me sort que mon cher et tendre époux est celui qui l'a engrossé et qu'il s'est tué en revenant d'une de leur partie de jambes en l'air qui duraient depuis des mois alors que moi je bossais sans rien soupçonner. Epatant, non??? Tu en dis quoi de ça, hein???

là, j'aii mouru, parce que c'est tellement vrai

Jess ne répondit rien et m'encercla dans ses bras.

Ralalalalala, des bras comme ceux là pour se consoler, ça doit être plkus qu'agréable

MAGNIFIQUE merci pour ce fabuleux passage....
Michelle qui craque complet.... sublime
la suite

Un léger rayon de soleil glissa sur mes paupières et me tira doucement de mon sommeil.
J'ouvris avec lenteur les yeux et fixa la fenêtre de la chambre d'hôtel. Malgré les rideaux, la lumière du jour me paraissait intense. Trop intense pour qu'il soit encore tôt. Mais après tout, peu importait qu'il soit tard ou non. Je ne travaillais pas aujourd'hui et j'avais une très bonne excuse pour rester au lit aussi longtemps que je le voulais.
Et pour l'instant, j'étais tellement bien, plongée dans cette semie inconscience au milieu des draps chauds. Je refermais alors immédiatement les yeux, bien décidée à dormir encore un peu.
Un soupir de contentement passa mes lèvres et je me tournais de l'autre côté. Sans même m'en rendre compte, mon visage se colla contre le torse chaud de Jess alors que son bras encerclé toujours ma taille. Je me lovais contre lui, profitant de cet instant où encore aucune question ne se posait, ou tout ça n'étaient que des gestes innocents.
Plus aucun mot n'avait été prononcé la veille après ma crise de larmes. Nous avions juste regagner la chambre et exténuée je m'étais recouchée sans me faire prier. Jess avait d'abord rejoint le fauteuil. Mais je me sentais trop mal et sa présence m'apaisait un peu. Sur ma demande, il avait rejoint son lit et je m'étais blottie dans ses bras avant de m'endormir de fatigue.
Ca avait été une nuit peuplée de rêves... et pas les meilleurs.
Mais pour le moment, il n'y avait plus rien de tout ça.
Paresseusement, j'inspirais profondément, m'impregnant un peu du parfum que dégageais la peau de Jess alors que ma main posée sur son ventre suivait les allers retours de sa respiration.
J'étais sur le point de vraiment me rendormir quand je sentis la main de Jess dans mon dos bougeait doucement mais suffisamment pour que je me rende compte qu'il était lui aussi réveillé. Rouvrant les yeux avec difficulté, je remontais mon visage jusqu'à la hauteur du sien.
Me fixant avec des yeux tout juste réveillés, Jess esquissa un bonjour d'une voix enrouée. Comme si c'était tout ce qu'il y avait de plus naturel et sans réfléchir, je posais mes lèvres sur les siennes pour un bref baiser. A peine une seconde, tout juste le temps de me rendre compte de ce que je venais de faire et de me repousser.

- Euh... je... ça... désolée... je ne sais pas pourquoi j'ai...
- ... C'est rien! La confusion du réveil!
- Hum...

Je me laissais retomber à plat sur l'oreiller et refermais immédiatement les yeux. J'étais encore engourdie par le sommeil et terriblement tentée d'y retourner.

- Tu as encore envie de dormir?
- Il ne doit pas être si tard que ça et vu l'heure à laquelle on s'est endormis...
- En fait, d'après ce réveil des plus fiables, il serait plus de treize heure.
- Quoi?!!

Je tournais de nouveau la tête vers Jess qui me confirma la justesse de ce qu'il venait de dire. J'avais passé la matinée à dormir, ou plutôt nous avions passé la matinée à dormir. Une chose pareille ne m'était pas arrivée depuis des mois. La médecine ne laissait pas de place aux grasses matinées rallongées.
Pateuse, je me passais une main sur les yeux pour m'aider à me réveiller et me mis à fixer le plafond. La journée précédente me revenait en mémoire comme si il s'agissait d'un mauvais rêve, aussi surréaliste qu'il aurait pu l'être.
Pendant une seconde, je ne put considérer cela autrement que comme fictif. Greg n'était pas ce genre d'homme. Il ne m'aurait jamais fait ça. Il m'en aurait parler. Il aurait mit fin à notre mariage... Du moins c'était comme ça que j'avais toujours vu les choses. J'avais toujours cru, que connaissant nos caractères respectifs, si l'un venait à ne plus vouloir de notre relation ou qu'il était tomber amoureux alors il aurait le cran de l'avouer et de mettre un terme à tout pour ne pas trahir l'autre.
Mais j'avais très mal jugé mon mari visiblement. Il m'avait trompé pendant des mois sans jamais me l'avouer, sans même me le laisser entendre, continuant d'être celui que j'avais toujours connu, toujours attentif et tendre. Je n'avais jamais eu de doute sur l'amour qu'il me portait. J'avais été bien trop sûre. Un peu de remise en question m'aurait peut être ouvert les yeux.
Mais le temps que je passais au boulot justifiait il ce qu'il m'avait fait?! La solitude qui en avait découlé était à double sens. Mais moi je n'avais jamais été voir ailleurs pour autant. Et certainement pas avec un de ses amis... Je ne pouvais pas avaler ça. Je ne pouvais pas le comprendre. Et je ne pouvais même pas demander une explication ou même lui hurler dessus. Il était mort et jamais je ne pourrais éclaircir tout cela avec lui. Jamais je ne pourrais lui faire la scène à laquelle il aurait eu le droit si il avait encore été là. Je n'avais même pas cette infime consolation. Parce que l'on ne peut plus détester un mort. Parce que ça ne se fait pas... parce qu'il était trop tard pour ça...

- Hey? Tu as faim?

Je tournais les yeux vers Jess et secouais négativement la tête. Tout ça me coupait l'appétit.

- Tu es sûre? Je peux faire monter quelque chose...
- Non.. merci.

Je m'asseyais en tailleur dans le lit et fixais la fenêtre quelques secondes. A côté de moi, je sentis Jess en faire de même, baillant ouvertement.

- Ca va?

Sans le regarder, je pris le temps de réfléchir avant de répondre.

- J'en sais rien, sincèrement. Je n'arrive pas à digérer ça.
- Ca peut se comprendre. Personne ne te demande de bien prendre ce que tu as apprit.
- C'est pas ça le pire... enfin si! Mais... je n'arrête pas de retourner tout ça dans ma tête, et je ne comprends pas! Je ne comprends pas comment j'ai pu être assez aveugle pour ne rien deviner, comment il a pu me faire ça si lâchement et continuer à faire semblant qu'il était toujours le même... Je ne suis pas quelqu'un de parfait, je... j'ai fait des erreurs aussi, je ne suis pas toujours facile à vivre, mais je ne comprend pas comment il a pu me cacher ça.

J'avais parler doucement, plus pour moi même que pour Jess, essayant de trouver une réponse là où il n'y en avait peut être pas. J'avais juste découvert que mon mari était un homme... dans toutes ses faiblesses.

- J'aurais mille fois mieux préféré qu'il me le dise... quitte à ce que ça mette fin à tout... Elle est enceinte de lui. Tu te rends compte? J'ai été mariée six ans avec lui et on devait fonder une famille. Mais c'est à elle qu'il a fait un bébé. C'est elle qui va accoucher de son enfant alors que moi tout ce qu'il me reste c'est des années de mariage parties en fumée. Et ça me rend dingue cette impression que tout a toujours était faux, que je me suis toujours trompée, qu'il n'a peut être jamais été honnête avec moi... Je ne peux même pas l'engueuler, le frapper parce que... parce qu'on ne demande pas des comptes à un mort!
- Tu peux toujours en demander.
- Je ne crois pas qu'il existe une ligne téléphonique entre la terre et l'au-delà!

Jess me sourit un instant amusé et reprit son sérieux rapidement.

- Je parlais de ton amie... enfin plutôt de cette femme!
- Je ne veux pas la revoir!
- Lui mettre ton poing dans la figure, je suis sûre que ça te ferais un bien fou.
- Peut être bien. Mais de toute façon, ça ne se fait pas de frapper une femme enceinte, surtout quand elle se trouve dans l'hôpital où l'on exerce! ... Tu sais, si j'avais su avant l'accident, je n'aurais pas passé presque un an dans cet état à croire que jamais plus ma vie n'aurait de goût! Ca... ça me donne envie de vomir.
- Ca passera...
- On m'a dit la même chose après son décès! regarde le temps qu'il m'a fallut pour me remettre peu à peu à revivre!

Soudainement, je fus prit d'un fou rire nerveux incontrôlable. Jess me regarda sans comprendre. Tant bien que mal, je tentais de remettre des mots là dessus.

- Non mais, sérieusement, est-ce que tu peux imaginer ça, hein?! L'autre nuit, après que toi et moi on ai couché ensemble, j'ai passé des heures à me torturer l'esprit sur mon canapé parce que j'avais l'impression d'avoir trahi mon défunt mari! Je suis restée à pleurer en ayant l'impression que ce que j'avais fait était équivalent à de la tromperie! Ce... ce connard m'a trompé pendant des mois sans que je le sache, a fait un gosse à une autre et moi je m'en suis voulue pour avoir enfin fait l'amour au bout de huit mois de deuil???

Je continuais à rire sans trouver cela le moins du monde drôle. C'était juste nerveux. Après les larmes mon corps avait trouvé une nouvelle manière d'évacuer un peu de la pression que je lui faisais subir. Jess continua de me regarder attentivement sans rire. Je devais avoir l'air d'un pathétique!
Je repris alors mon contrôle et mon souffle du mieux possible.

- Je te fais peur n'est ce pas?
- Non. Je me disais juste que je n'aurais pas aimé vivre ce que tu as vécu ces derniers mois et que... tu t'en sors pas si mal en fin de compte.
- Pas si mal??? On n'a pas vraiment la même conception de cette expression.
- Tu as tenu le coup pendant des mois en accumulant tout à l'intérieur. Je ne dis pas que c'est une bonne chose, mais tout le monde n'en n'aurait pas été capable.
- Pour ce que ça m'avance!

Je sortis du lit et me remis debout.

- Enfin, de toute façon... il faut que je fasse avec, n'est-ce pas? Donc... il faut que j'attende que la pilule passe et que tout ça me devienne égal. Je peux faire ça!
- J'en suis sûr.
- Ouais... on verra bien. En attendant, je crois qu'il est temps que je rentre chez moi cette fois.
- Tu ne veux pas un petit déj alors?
- Il est un peu tard pour ça et je n'ai toujours pas faim.

Je quittais des yeux Jess et allais m'enfermais dans la salle de bain le temps de me rafraîchir un peu et de remettre mes vêtements. J'avais envie d'être un peu seule à présent. Pour essayer de faire le point ou déprimer. Peu importais, mais juste être un peu seule.
Je ressortis quelques minutes plus tard, attrapais ma veste et l'enfilais. Je récupérais mon sac et ainsi prête à partir, m'arrêtais à quelques pas de Jess.

- Je suis désolée pour tout ce que j'ai pu te faire subir hier... enfin cette nuit. Me servir du punching ball et de mouchoir c'est un peu ingrat comme job!
- J'ai survécu.
- Oui... Et... je suis désolée pour le reste aussi... Si tu as cru qu'il pouvait se passer quelque chose entre nous, je...
- ... J'ai bien comprit Michelle, ne t'en fais pas. Et ça me convient parfaitement. J'aime m'amuser, je n'ai pas vraiment envie de quelque chose d'aussi compliqué dans ma vie alors c'est très bien comme ça. Toi et moi, ça n'aurait jamais pu marcher.

En partie d'accord avec la fin de sa phrase, je ne pu m'empêcher de recevoir la première partie comme un retour de flammes des moins agréables. Mais après tout, que pouvais je attendre? Qu'il soit raide dingue de moi après tout ce qui s'était passé? D'autant plus que je ne le souhaitais vraiment pas...
J'acquiesçais vaguement et décidais de mettre un terme à tout ça enfin.

- Bien, je vais y aller. Je ne sais pas si tu es encore là pour quelques jours mais si...
- ...Je rentre demain à New York en fait.
- Alors, bon retour. Au revoir.
- Au revoir.

Je me retournais, fermant un à un les boutons de ma veste et rejoignis la porte d'entrée.

- Michelle!

Je me tournais à nouveau vers Jess.

- Tu devrais essayer la boxe.
- La boxe?
- Evacuer ça vaut mieux que de tout garder. Et crois moi, se défouler en frappant sur quelque chose, ça peut parfois être bénéfique.
- J'y penserai...

Cette fois, je quittais vraiment la chambre, refermant la porte derrière moi sans savoir ce que je pouvais ressentir à cet instant. En moins de vingt quatre heures ma vie avait de nouveau basculé vers quelque chose que je n'étais pas sûre d'être capable de gérer et je ne savais absolument plus ce que je ressentais. De la peine, de la colère, de la haine, de la lassitude ou du mépris... peut être un peu de chaque. Mais une chose était certaine, je n'avais pas envie d'essayer d'imaginer à quoi pourrait ressembler les jours à venir!

Ralala mon 'tit Jess 'tain gilem gilem gilem gilem gilem presque autant que ta fic

Jess se leva, passa une mèche de cheveux derrière son oreille et me sourit.

comme Clara , j'ai mouru aussi là

La voix encore ensommeillé de Jess.Jess esquissa un bonjour d'une voix enrouée. referma la porte d'un coup de pied

RRrrr Rrrr Rrrrr
Ralala que de rebondissements dans cette fic, c'est géant
La gifle , la Michelle « un peu pompette » qui vaut le détour le frolagement de mains Rrrr

Après tout il venait juste de promettre de ne plus l'embrasser... sur le parking du Seattle Grace. Il n'avait rien mentionnait concernant sa chambre d'hôtel.

héhéhé le 'tit canaillou
J'ai crié yessssssssssss !!! pour la copulation superbe passage chupa d'ailleurs par contre, c pas cool qu'elle se soit tirée G t bien bien vénère mais après on comprend pourquoi pauv' Michelle perdre son mari son 1er amour en plus RRrr un guitariste

le sachet de bonbons chimiques

ralala j'adorais ça
La demande en mariage: trop belle et pis, John Carter t'as pas pu t'empêcher, hein ?

Malgré la douleur, j'étais aussi morte à cet instant...

MA-GNI-FI-QUE

Alors si comme tu le crois elle a passé la nuit avec ce type, et à vrai dire je m'en balance, et bien ça n'a pas dû être le pied

ben si justement

la pire des garces

amen je comprends pas pourquoi elle lui dit pas la vérité au lieu de l'envoyer bouler si sèchement mon pauv' Jess

- La... la nuit de son accident... Greg revenait de chez moi.
- ...
- On... on avait une liaison depuis quelques mois...

The choc !!!

Ce bébé c'est le sien.

nan, mais quelle sale biiiiiiiiiip cette Helen
Pauv’ Michelle , mais heureusement Jess est là .

C'est ton côté saint bernard c'est ça?

vais l'appeler Beethoven maintenant

Mes vêtements étaient glacés et me collaient à la peau, mais je m'en foutais. Je n'allais pas lui donner raison maintenant.

mais qu'elle est têtue , c'est po croyable
Et pis, magnifique spitch devant l'ascenseur j'ai adoré

Je m'accrochais à son cou comme je l'aurais fait avec une bouée de secours.

trop belle cette phrase

Il était mort et jamais je ne pourrais éclaircir tout cela avec lui. Jamais je ne pourrais lui faire la scène à laquelle il aurait eu le droit si il avait encore été là. Je n'avais même pas cette infime consolation.

la pauv' c'est vrai que ça doit la bouffer de l'intérieur
Par contre :

Toi et moi, ça n'aurait jamais pu marcher.

QUOI ? MAIS C'EST QUOI CE DELIRE ? TU VAS NOUS ARRANGER ÇA, HEIN ? la suite pleassssssssse suis accro ça m'avait trop manqué

Rah vi, et j'allais oublié la référence aux Beatles j'adore
Michelle, ma belle
Sont des mots qui vont tres bien ensemble
tres bien ensemble
Y a celle là qui marche aussi :
Me, me and Mrs., Mrs. Jones, Mrs. Jones, Mrs. Jones,

je vais faire moins long que Tweetie mais ça c'est pas dur ouahou quel comm !!!!


tu sais Pativore que je suis fan de chez fan de toutes tes fics et aussi de celle ci même si je ne connais pas Grey.

Tout simplement parceque c'est écrit avec l'immense talent qui te caractérise, tout sonne tellement vrai, tellement bien décrit qu'on ne peut te dire que , la suite !!!!!!


et aussi :

Théana a écrit:je vais faire moins long que Tweetie mais ça c'est pas dur ouahou quel comm !!!!

c'est vrai que j'me suis bien lâchée là désolée mais comme on dit :quand on aime, on ne compte pas

Merci les filles!

Ralala, et tweetie, ton comm
C'est trop cool de te revoir sur le fofo! C'était bien tes vacs???

tweetie a écrit: et pis, John Carter t'as pas pu t'empêcher, hein ?

Non, j'ai pas pu... c'est quand même plus sexy comme clin d'oeil que alf, non!

Vi et Me & Mrs Jones, j'adooooore cette chanson... ah, billy paul...

Ralalala qu'est ce que tu veux que je te dise à part que ces deux là sont fait l'un pour l'autre

Je crois que Tweetie à déjà tout dit

Rooooo, encore

pativore a écrit:C'est trop cool de te revoir sur le fofo! C'était bien tes vacs???

vi, vi, merci c'était top !!! Y a pas à tortiller, la mer, y a que ça de vrai !!!

pativore a écrit:c'est quand même plus sexy comme clin d'oeil que alf, non!

heu ... ouais, ça c'est clair

pativore a écrit:ah, billy paul...

roh vi and you can tell ev'rybody, that this is your song

tweetie a écrit:

pativore a écrit:C'est trop cool de te revoir sur le fofo! C'était bien tes vacs???

vi, vi, merci c'était top !!! Y a pas à tortiller, la mer, y a que ça de vrai !!!
:

M'en parle pas! Je l'aime pas vu cette année Et un an sans voir la mer c'est Pfff quel été pourri!

oups désolée voulais pas te KC le moral
heu ... sinon y a pas moyen de moyenner une 'tite suite là ?

Bah non, soit pas désolée! C'est cool que tu es pu profiter un peu... si ça pouvait t'inspirer une suite... eenfin moi je dis ça, mais...

Voilà une suite!



- AAAAHHHH!!!!

Le cri déchirant de la jeune femme emplit une nouvelle fois la petite chambre en cette matinée du début novembre. Le volume sonore augmentait régulièrement avec l'intensité de la douleur qui déchirait les entrailles de sa patiente, mais cela faisait bien longtemps qu' Addison Sheperd avait apprit à ne plus paniquer face à cela. Rester calme, c'était la clé.

- Helen, je sais que c'est difficile. Mais respirez et surtout ne poussez pas. On va vous emmener au bloc immédiatement.

Addison fit signe aux infirmières de se mettre en route. Leur patiente était sur le point d'accoucher et une césarienne s'imposait d'urgence. Le plus vite, elle sortirait le bébé de là, le mieux c'est deux la mère et l'enfant s'en sortiraient...

- Je veux voir Michelle. Appelez la!
- Helen, calmez vous. Tout va bien se passer.
- Je veux lui parler... je dois lui parler... avant de ... ahhh... il le faut...

Addison entendait ce refrain depuis déjà un bon quart d"heure et à présent, elle commençait sérieusement à s'en fatiguer.
C'était encore difficile pour elle de rester professionnelle face à cette femme en sachant ce qu'elle avait pu faire à sa cousine. Mais c'était son boulot de faire comme si de rien n'était, d'ignorer le temps de ses gardes ce genre de choses. Elle avait toujours été professionnelle et peu importait ses sentiments à l'égard de ses patientes. Même si ceux là étaient plus qu mauvais.
Elle allait accoucher le bébé de Greg. Un homme qu'elle avait toujours apprécié, qu'elle avait toujours vu comme ce qui avait pu arriver de mieux à Michelle. Sauf que ce n'était pas Michelle qui accouchait de son bébé...
Mais dans l'état où se trouvait Helen, elle commençait à se dire qu'il valait peut être mieux accéder à sa requête. Supporter encore ses demandes incessantes serait difficile pour elle.
Sans un sourire, Addison se tourna vers Alex Karev qui l'assistait sur ce cas.

- Karev, bippez le docteur Jones, s'il vous plaît.

Alex releva les yeux avec surprise vers elle et la regarda. Lui aussi était au courant et visiblement, il ne comprenait pas qu'elle puisse lui demander cela.

- Je doute qu'elle soit...
- On ne vous demande pas votre avis, docteur Karev! Bippez le docteur Jones immédiatement!

Avec un regard qui démontrait toute l'étendue de son désaccord, Alex Karev se retourna et saisit le téléphone accroché au mur.

- Elle va venir?
- On verra bien, Helen. En attendant essayez de vous détendre, on va vous préparer pour le bloc.
- Mon bébé ira bien?
- Je vais faire tout mon possible pour ça.

Cinq minutes plus tard, Addison accompagnait le brancard à travers les couloirs de l'hôpital direction le bloc. Les contractions d'Helen étaient de plus en plus rapprochées et douloureuses. Il fallait se dépêcher.

- Addison! Tu m'as bippé?

Addison tourna la tête pour voir Michelle se dépêcher de la rejoindre, ne se doutant visiblement pas de qui se trouvait sur le brancard. Addison s'arrêta et lui laissa le temps de les rattraper.

- Euh... oui...
- ... Michelle? C'est toi?

Reconnaissant la voix d'Helen, le visage de Michelle se tendit immédiatement. Elle regarda un instant Addison d'un regard plein d'incompréhension. Elle lui avait raconté ce qui s'était passé entre Helen et Greg et elle ne comprenait visiblement pas pourquoi maintenant elle l'a mêlé à ça. Addison ne pouvait pas lui en vouloir pour ça.

- Michelle... il faut que...

Helen s'arrêta au milieu de sa phrase, prise d'une nouvelle contraction. Avec un regard froid et plein de dégoût, Michelle s'approcha du brancard, jusqu'à pouvoir faire face à la jeune femme.

- ... Je suis désolée, Michelle... il faut... il faut que tu comprennes, que tu me pardonnes... on a... on a jamais voulu te faire du mal... Michelle, s'il te plais.
- Vas au diable, Helen. Toi et moi, on ne se connaît plus!

Sans laisser le temps à Helen de se justifier un peu plus, Michelle leva les yeux vers Addison avec un regard qui signifiait qu'elle n'avait plus intérêt à lui faire ce genre de coups. Elle partie sans un mot de plus avec empressement, laissant une tension palpable dans le couloir aseptisé.
Mais Addison n'avait pas le temps de courir derrière elle pour parler, elle devait se rendre au bloc immédiatement...

Déjà une demie heure que leur patiente était sur la table. Addison Sheperd s'affairait avec savoir faire sur Helen afin de sortir le bébé le mieux possible. Alex l'assistait avec attention, toujours aussi secrètement fasciné par le talent de la chirurgienne. Lui qui avait toujours clamé haut et fort sa répulsion pour la chirurgie prénatale, avait pourtant énormément apprit d'elle depuis son arrivée... sans parler de quelques rencontres qui l'avait touché plus qu'il ne l'avait laissé paraître.
Transpirant un peu sous la forte lumière du bloc, Alex se passa l'avant bras sur le front et leva les yeux vers la galerie. C'est là qu'il la vit.
Michelle était là, debout les bras croisés et le regard blanc, observant l'opération de la galerie. Il se demandait ce qui pouvait se passer dans la tête de cette femme après de telles révélations et face à une telle situation.
Addison remarqua son inattention, tourna un instant les yeux dans la même direction et ne manqua pas de le rappeler à l'ordre immédiatement.

- Docteur Karev! Un peu d'attention de votre part serait très utile à notre patiente!

Alex baissa de nouveau les yeux vers leur patiente en s'excusant et reprit son travail avec sérieux.
Mais quand à la fin de l'opération son attention se porta de nouveau vers la galerie, il n'y avait plus personne. La maman et le bébé allaient bien. Il n'était pas sûr de pouvoir affirmer la même chose pour Michelle Jones...
Et il en eut la confirmation dix minutes plus tard. Il venait de se changer de l'opération et rejoignait tranquillement l'accueil du service quand il avait entendu un bruit sourd provenir d'une des réserves à sa gauche. Il s'arrêta, hésita un instant à passer son chemin et entra finalement, cédant à sa curiosité.
Le docteur Jones était là, assise à même le sol, un tas de gants tombé des étagères près d'elle.

- Tout va bien? J'ai entendu du bruit et...

Michelle leva les yeux vers le jeune chirurgien et laissa échapper une moue désabusée.

- J'ai donné un coup de pieds dans le meuble... je ne pensais pas tout faire dégringoler.
- Vous avez sous estimé votre force.
- Ouais...

Michelle jeta un dernier coup d'oeil agacé au gant en latex qu'elle triturait nerveusement dans ses mains avant de le laisser retomber avec les autres au sol. Elle ramena rapidement ses cheveux en arrière avant de lever de nouveau les yeux, se moquant visiblement de l'image que pouvait donner une chirurgienne assise seule au milieu d'une réserve à son subordonné.

- Comment... comment se porte le bébé?
- Ses défenses sont assez faibles, mais à priori il devrait aller bien. Les prochaines quarante huit heures vont être déterminantes.

Ce qui aurait été une bonne nouvelle pour n'importe qui ne semblait pas le moins du monde soulagée l'humeur de la chirurgienne. Au contraire, son visage s'était décomposé.
N'étant pourtant pas du genre à aimer s'attarder sur les problèmes des autres, il referma la porte de la réserve sur eux et s'assit en face d'elle. Michelle ne se formalisa visiblement pas de cette attitude, semblant totalement perdu dans ses pensées.

- Vous avez entendu?

Michelle leva enfin les yeux vers lui.

- Oui. C'est... c'est une... très bonne nouvelle.
- Vous en avez l'air convaincu!
- Je... j'ai l'impression d'être un monstre!
- Carrément?
- C'est... je la déteste vous savez! Je la hais du plus profond de mon être pour avoir ne serait ce qu'osé toucher à mon mari... alors, je ne vous parle pas de cette aventure!!! Mais ce bébé, c'est... Je crois que pendant un instant, j'ai pensé que... que j'aurais préféré que ce bébé ne voit pas le jour... Je suis un monstre! Je ne suis pas comme ça. Ce n'est pas moi ça. Je suis devenue jalouse, acariâtre, bouffée par la jalousie et l'incompréhension et je suis jalouse de cette fille que... que je pensais connaître, parce que c'est elle qui va avoir son bébé! Elle! Et moi je me retrouve seule! C'est avec moi qu'il aurait dû fonder une famille et elle ose venir se pavaner devant moi avec son ventre bien rond et ses excuses bidons! Et... et ça me rend dingue. Et ça me rend encore plus dingue d'en vouloir à un môme qui va grandir sans son père, parce que rien de tout ça n'est de sa faute à lui! Mais pendant un instant, pendant qu'elle était sur cette table au bloc, je...

Michelle serra la mâchoire nerveusement, tendue, alors qu'il l'observait toujours avec sérieux. Il ne la trouvait pas horrible. Au contraire. Les personnes trop lisses, trop parfaites, toujours égales le faisaient flipper au plus haut point.

- Il n'y a rien d'anomal là dedans! Vous êtes humaine c'est tout. La colère et la peine nous fait tous penser des trucs qu'on ne souhaite pas réellement. Et à vrai dire, je trouve que vous avez été plutôt soft avec elle. Je n'aurais pas été aussi "délicat"!
- Tout ce que je veux c'est les voir sortir de ma vie le plus vite possible. Lui hurler dessus ce que je pense ne me soulagera pas plus, ça n'effacera pas tout ça. Je voudrais juste pouvoir au moins travailler sans avoir à affronter ça tout les jours. J'ai déjà assez de mal à vivre sans cette histoire alors... Les femmes enceintes, ça me sort de plus en plus par les yeux!!!
- Vous n'êtes pas la seule!
- Pourquoi? Ca vous fait flipper?!!
- Non... ça me rappelle une personne que je préférais oublier!

Michelle le regarda attentivement mais ne posa aucune question. Et tant mieux. Il n'avait pas envie de parler plus de Rebecca. Il l'avait laissé partir... c'était en partie de sa faute. Mais elle avait son bébé, un compagnon dévoué et attentif. Lui n'était pas comme ça. Il n'était pas stable, pas fiable. Elle méritait mieux que lui... du moins c'était de cette manière qu'il essayait de vivre au mieux avec cette histoire. Et tant pis si il avait l'impression d'être passé à côté de la chance de sa vie...

- Vous feriez mieux de retourner travailler, docteur Karev. On risque de vous chercher.
- Et...
- ... ça ira. Je vais ramasser ça et retourner bosser aussi. Merci.

Alex se releva alors et ressorti sans insister. Elle avait besoin d'être seule probablement et il respectait ça. Et mieux valait qu'elle péte un plomb seule dans la réserve plutôt que face à un patient ou durant une opération.
L'estomac gargouillant, il traversa la couloir et prit la direction de la cafétéria. Il allait manger un bout et essayer de trouver un cas intéressant sur lequel s'intégrer...

hé bé, c'est pas très folichon tout ça par contre, j'étais à donf du début à la fin du passage me suis demandée jusqu'au bout si t'allais pas tuer le BB ou sa maman mais ouf, tout le monde va bien mais pauv' michelle quand même trop touchant son envolée lyrique nan, sérieux, c'était magnifique

Et ça me rend encore plus dingue d'en vouloir à un môme qui va grandir sans son père, parce que rien de tout ça n'est de sa faute à lui!

c'est vrai , c'est triste, z'avais pas pensé à ça mais ça reste quand même une sale biiiiiip cette Helen voilà ! C'est dit !!!
Merci pour ce passage nocturne la miss zé bien kiffé tu sais faire durer le suspense toi et c'est vrai, kil zété bien mimi Rebecca et Alex , j'aurais bien aimé qu'ils finissent ensemble ralala
sur ce, vivement ta prochaine suite avec ... Mark ... ou Jess, par exemple ?

Rooooo, un passage tout en émotion je trouve.....j'ai eu l'impression de vivre l'accouchement

Mais comme Tweetie, j'ai eu peur que tu nous tues la maman ou le petit Mais t'as pas fait ça

Par contre la pauvre Michelle, l'autre qui s'excuses, je crois que le "je suis désolée" dans ce genre de situation c'est complètement inutile

Alex était un vrai amour dans ce passage

Moii aussi z'en veux encore

Voilà la suite du jour!



Six mois plus tard...


Mon mp3 sur les oreilles, je courais depuis plus d'une heure dans les rues de Seattle. C'était un dimanche matin ensoleillé du début mai, et les rues de la ville prenaient peu à peu à vie.
C'était vraiment une belle matinée, c'est probablement pour cette raison qu'avec enthousiasme j'avais décidé d'aller courir un peu puisque j'en avais le temps. Avec rapidité, je contournais un groupe scolaire en partance pour le zoo et tournais au coin de l'avenue avant de m'arrêter devant un bel immeuble moderne.
Essoufflée, je me courbais quelques secondes pour reprendre mon souffle avant d'avaler une gorgée d'eau de la bouteille que je trimballais avec moi.
Le portier me sourit avec amabilité et me laissa entrer. Il était dix heures et demie passé, à priori il y avait peu de chance que je la réveille.
Malgré l'ascenseur vide, je décidais de prendre les escaliers et grimpaient les cinq étages à pieds avant d'arriver devant le 5C. Avec enthousiasme, je frappais trois coups et attendit qu'Addison vienne ouvrir. J'avais bien l'intention de la traîner avec moi dans le petit café italien qui faisait le coin de sa rue pour un brunch dominical.
J'entendis des bruits de pas et enfin le verrou de l'appartement se fit entendre. Mais quand la porte s'ouvrit, ma surprise fut plus que grande. Je n'avais pas vraiment Addison Montgomery face à moi...

- Oh... Michelle!
- Bonjour, Mark.

Avec étonnement, mais surtout fortement amusée, je souris à Mark Sloan et le détailla sans discrétion. Pour toutes les fois où il e l'avait fait, je pouvais me le permettre aussi. D'autant que la vue n'était pas des plus désagréables!
Simplement vêtu d'une serviette de toilette entourant sa taille, Mark sortait visiblement de la douche et m'exposait sans honte une plastique plus qu'impeccable. Je n'avais pas vraiment besoin de lui demander ce que cela signifiait. Sa présence chez Addison me paraissait plus que significative...

- La douche était bonne?
- Excellente!
- Je n'en doute pas...
- Tu as couru jusqu'ici?
- Je faisais mon jogging et je me disais qu'Addison aurait peut être envie d'un café. Mais je crois qu'elle a mieux à faire, non?
- Si tu savais!

La voix d'Addison nous parvint de l'autre bout de l'appartement. Je me mis à sourire encore plus, attendant avec impatience le moment où celle ci découvrirait que j'étais là. Je n'avais qu'une envie, voir son expression à cet instant.
Et cela ne tarda pas. Quelques secondes plus tard et Addison arrivait à son tour, fraîchement douchée et habillée. Mark s'écarta légèrement de l'entrée pour lui libérer la vue et je pus librement la voir blanchir.

- Euh... Michelle...
- Salut!

Addison se dépêcha de rejoindre l'entrée et sortit dans le couloir en prenant bien le temps de fermer la porte de l'appartement et de nous laisser isolées dans le couloir. Je la regardais, contenant du mieux possible mon envie de rire attendant de voir comment elle trouverait à expliquer cette situation.

- Qu'est ce que... qu'est ce que tu fais là?
- Je courais et comme il faisait beau, je me disais que tu aurais peut être envie d'un brunch! Mais je ne pensais pas vraiment te déranger!
- Ce n'est pas ce que tu crois!
- Ah oui? Mark n'est pas à moitié nu dans ton appart?
- Si... si... mais...
- Mais ça ne veut pas dire qu'il a passé la nuit avec toi?!!

Addison cessa de chercher à démentir ce qui était de toute façon trop évidente.

- Arrête de sourire comme ça Michelle!
- Excuses moi, mais je ne peux pas faire autrement! J'entends depuis plus de neuf mois le refrain "je ne coucherai plus jamais avec Mark" et là, on dirait bien que tu t'es contredit à coeur joie!
- C'est... c'était juste comme ça! Ca ne veut rien dire!
- Nooon...
- La journée d'hier a été mauvaise et Mark m'a proposé un verre alors...
- Oui... je vois!

Je me mis à rire sans pouvoir me retenir plus longtemps, trop amusée par cette nouvelle situation. Enfin c'était un peu du réchauffé mais c'était tellement bon de savoir que j'allais pouvoir la torturer avec ça pendant quelques temps!

- Michelle!

Addison me regarda avec agacement, les bras croisés sous la poitrine.

- Ca ne veut RIEN dire!
- Oui, oui, je te crois Addi!
- Tu m'énerves! Tu vois, c'est pour ce genre de choses que je ne te confies rien sur ma vie sentimentale!!!
- Je suis désolée, mais c'est tellement... enfin...
- Arrêtes de rire!
- Tu sais, peut être qu'on pourrait aller se faire un dîner à quatre! Non? Toi et Mark et moi et Steve!!! Ca pourrait être intéressant!
- Dégages Michelle!

Ignorant mon air hilare, Addison rejoignit la porte, prête à y rentrer.

- Je veux tout les détails demain matin, hein?!!

Addison ne répondit pas, mais sachant très bien qu'elle le ferait devant un café au Seattle Grace le lendemain. Et je n'avais qu'une hâte, y être! Cela faisait bien trop longtemps qu'il ne s'était pas passé quelque chose d'aussi drôle.
Encore plus de meilleur humeur qu'à mon arrivée, je repartis en sens inverse, salua de nouveau le portier qui me souhaita une bonne journée que je lui renvoya et repartie en courant. J'avais encore quelques heures de libre devant moi et j'allais en profiter pour reprendre une longue douche brûlante, un bon petit déjeuner et peut être même lire un peu. Un bon dimanche matin!
Le vol de Steve n'arriverait qu'à quatorze heure ce qui me laissait vraiment du temps juste pour moi. Pour le reste de la journée je ne pouvais rien prévoir. Steve aurait probablement quelques idées pour occuper le reste de la journée...

Alors voilà:

Simplement vêtu d'une serviette de toilette entourant sa taille, Mark sortait visiblement de la douche et m'exposait sans honte une plastique plus qu'impeccable.

oh my god, quel beau tableau

Et Michelle qui se fou ouvertement de sa cousine j'adore, la pauvre cousine, un peu génée

vol de Steve n'arriverait qu'à quatorze heure ce qui me laissait vraiment du temps juste pour moi. Pour le reste de la journée je ne pouvais rien prévoir. Steve aurait probablement quelques idées pour occuper le reste de la journée

QUOI! qu'est ce que je lis!!!!!STEEVE mais pourquoi STEEVE, elle s'est trompée elle voulait dire Jess...qu'est ce qui se passe là?

PS: tu cherches mon petit homme vert là

Bon ben vais commencer par la mauvaise nouvelle : Steve est de retour et ça CRAINT !!!
sérieux, là je dis NON !!! jamais de la vie en plus, c'est 6 mois après , me demande comment elle a tenu autant de temps pour pas revoir Jess ralala
Et pis, passons à des choses BEAUCOUP plus réjouissantes

clara a écrit:

Simplement vêtu d'une serviette de toilette entourant sa taille, Mark sortait visiblement de la douche et m'exposait sans honte une plastique plus qu'impeccable.

oh my god, quel beau tableau

+1 Ralala zé encore du mal à m'en remettre merci merci merci pour cette suite la miss
En plus, ce passage est trop fendard je vois bien ça arriver dans la série
Perso, j'aimerais bien qu'il tombe la serviette dans le prochain passage
ENCORE !!! ENCORE !!! ENCORE !!!

Bah quoi faut pas vous énerver comme ça les filles! IL est sympa Steve!
Et Tweetie, la serviette était une spéciale dédicace! Heureuse que ça t'ai plu... peut être qu'effectivement la prochaine fois il la fera tomber!
Dernière suite du jour!



Steve déposa un dernier baiser dans mon cou avant de se laisser mollement retombé sur son oreiller. Remontant les couvertures sur ma peau nue, je me calais dans ses bras et fermais un instant les yeux malgré la chaude lumière qui envahissait toujours la chambre en ce milieu d'après-midi.

- Alors, au Seattle Grace tout va bien?
- Ouais... Richard m'a confirmé qu'il m'offrait un poste dès que je serais titularisée dans un mois.
- Et tu as lui dit que tu n'étais pas certaine de rester à Seattle?
- Oui... mais à vrai dire, je ne suis pas certaine non plus d'avoir envie de quitter Seattle. Je commence à bien me plaire ici!
- Il faut que tu te décides rapidement...
- Je sais. Mais pour le moment je ne suis sûre de rien.
- Oui... enfin, j'avoue que si tu choisissais New York ou Los Angeles, ce serait...

Je savais exactement ce qu'il voulait dire et ce qu'il espérait que je prenne comme décision. Mais je n'avais absolument aucune envie de continuer à en parler avec lui. Nous avions déjà eut cette conversation des dizaines de fois depuis les deux derniers mois et une de plus n'ajouterait rien de nouveau.
Je le coupais sans aucun remords au milieu de sa phrase en posant mes lèvres sur les siennes avant de lui sourire.

- Michelle...
- Hum?
- Tu m'avais manqué!
- Je sais.

Je l'embrassais à nouveau avant de me réinstaller confortablement à son côté. Les femmes avaient toujours su comment arriver à leur fin et je savais très bien comment faire taire Steve quand je le souhaitais. Ce qui pouvait se révéler parfois très utile...

- Tu sais, il fait vraiment beau dehors Michelle. On pourrait en profiter et aller se balader.
- J'ai déjà pas mal profité ce matin et pour le moment j'ai envie de rester allongée là. Ne rien faire c'est terriblement bon des fois!
- Ok...

Steve se tut quelques instants mais je le sentais remuer légèrement près de moi. Il n'avait pas envie de rester allongé dans ce lit à ne rien faire maintenant qu'il avait mit fin à une semaine d'abstinence.
Mais pour le moment je préférais restée ici et ignorais royalement son attitude. Ce n'était pas de ma faute si il ne savait pas se détendre suffisamment pour être capable de rester tranquille. Mais du moment qu'il restait silencieux et me permettait de m'endormir...

- Michelle?

Mais la sieste semblait des plus compromises. Je rouvris les yeux et tournais la tête avec une impatience tout juste dissimulée.

- Quoi?
- Je me demandais si tu serais tentée par un dîner avec mes parents le week-end prochain.

J'ouvris alors de grands yeux, espérant avoir mal entendu. Cette discussion aussi, nous l'avions déjà eu. Et ce n'était pas ma préférée.

- Je leur ai beaucoup parlé de toi et ils aimeraient vraiment te rencontrer! Qu'est ce que tu en dis?
- J'en dis que je n'étais pas très loin de faire une sieste et que je ne serais pas contre que tu m'accompagnes!
- Je suis sérieux.
- Moi aussi.
- Michelle...

Au ton un peu exaspéré de ce "Michelle", je compris que ça en était fini de ma pause far niente. Steve ne laisserait pas filer cette discussion et l'évocation de sa famille ne me donnait pas vraiment envie d'essayer les attraits de la chair pour le faire taire à nouveau.
Nous nous connaissions depuis à présent sept mois et reculer ce genre d'échéance se révélait à chaque fois un peu plus délicat. Mais rencontrer ses parents... je préférais encore renoncer à toutes mes vacances pour l'année à venir.
Tentant de rester stoïque, je m'assit dans le lit et regardais Steve avec attente. Autant le laisser aller au bout de sa pensée.

- On est ensemble depuis plus de sept mois. Toi et moi c'est sérieux, non?
- Oui... oui, je crois.
- Alors où est le problème, Michelle? Ce n'est qu'un dîner.
- Oui. Un dîner. Avec tes parents!
- Et alors? Ils vont t'adorer, j'en suis certain.
- Je... Steve, nous deux c'est génial, mais ça c'est un cap que je n'ai pas encore envie... que je ne suis pas prête à passer! Tu comprends?
- Non. En fait, je comprends de moins en moins, Michelle. Ce n'est pas comme si on ne se connaissait que depuis quelques semaines.
- Je ne suis pas prête, c'est tout! Tu sais très bien que... je t'ai tout raconté, tout expliquer. Tu devrais comprendre que... que j'ai encore besoin de temps pour rendre les choses si... officielles! L'année dernière n'a pas été facile et je ne tiens pas à me relancer tête baissée dans quelque chose. C'est comme ça. Je t'aime beaucoup Steve, et je suis bien avec toi, mais si tu n'es pas capable de comprendre ça, alors autant arrêter les frais immédiatement!

Je sortis immédiatement du lit. Je n'arrivais pas à le comprendre. J'avais été très claire avec lui quand j'avais apprit six mois plus tôt pour le bébé d'Helen. Je lui avais tout raconté, tout expliqué. Je lui avais parlé de Greg, de ce qu'il avait représenté pour moi et ce que sa perte et sa trahison avait bouleversé en moi. Je n'étais pas prête à m'engager dans une relation sérieuse, pas prête à me donner corps et âme à quelqu'un, pas prête à faire entièrement confiance, à lâcher prise. Je lui avais tout dit en lui faisant bien comprendre que si lui n'était pas capable ou n'avait pas envie de comprendre ça alors il valait mieux arrêter tout à ce moment là.
Mais il avait été clair. Il comprenait. Ce que j'avais vécu était difficile et il me laisserait le temps qu'il me faudrait, ne chercherait pas à brûler les étapes. Et il s'y était tenu. Steve avait même était d'un grand soutien. Sa présence et sa tendresse m'avait aidé à relever la tête, à me dire qu'un jour tout ça ne serait plus qu'un vague mauvais souvenir qui ne m'empêcherait plus de vivre. Je pensais que tout ça était réglé entre lui et moi. Mais visiblement je l'avais mal jaugé.
Il avait toujours voulu plus de moi qu'une simple aventure longue durée. Il envisageait beaucoup plus. Les parents n'étaient que la première étape. Le suivre à New York ou Los Angeles pour vivre avec lui serait la suivante et ainsi de suite.
Et je ne voulais pas de tout ça. Je tenais à lui, mais je n'avais plus envie de me réengager de ci tôt avec quelqu'un. Une fois m'avait suffit.
Sans un coup d'oeil dans sa direction, je rejoignis la salle de bain et me fit couler un bain. Toute ma bonne humeur et ma décontraction s'étaient évanouies, et j'avais le vague espoir que ce bain m'aiderait un peu à les retrouver... au moins partiellement.
Cinq minutes plus tard, je me glissais dans l'eau brûlante et fermais les yeux alors que mes muscles se détendaient.

- Je peux entrer?

Steve venait de passer la tête dans l'embrasure de la porte et me regarda avec douceur. Je haussais les épaules mais n'ouvrit pas la bouche. Je ne savais plus quoi lui dire.
Steve entra alors et vint s'asseoir sur le rebord de la baignoire ne me quittant plus des yeux. Je me laissais un instant submerger par ce regard d'un bleu profond, sentant ma colère baisser considérablement. Son regard m'avait toujours fait cet effet.

- Michelle, je suis désolé... Je n'ai jamais voulu te brusquer ou... Je ne pensais pas qu'un dîner avec mes parents pouvait tant te mettre de pression! Je regrette. C'est juste que... je t'aime Michelle. Et j'ai peut être tendance à vouloir faire avancer les choses plus vite parce que j'ai... envi d'être avec toi, tout le temps. J'ai l'impression que toi et moi ça peut vraiment marcher.
- ...
- Je vais les appeler et leur dire que tu es trop occupée par l'hôpital. Ok? Je ne veux pas tout gâcher...
- Je sais. Et...

Je soupirais et me tournais complètement vers lui, posant ma main sur la sienne.

- Je suis désolée, de ne pas être plus... de ne pas être prête encore pour tout ça. Je sais que tu as toujours été plus que patient avec moi et... j'aimerais être capable de complètement m'investir dans notre relation...
- ... Je sais Michelle. Ne t'en fais pas. Je me suis emballé, c'est tout.

Steve me sourit et embrassa tendrement mon front. Un peu plus détendue, je fit glisser ma main sur sa nuque et attira ses lèvres jusqu'aux miennes pour un baiser. M'écartant un peu, je lui souris et le regarda avec séduction.

- Tu n'as pas envie de partager un bain bien chaud avec une femme un peu compliquée mais qui jure d'essayer de faire des efforts pour s'améliorer?
- Ca me parait très tentant.

Avec envie j'attirais de nouveau Steve vers moi, l'embrassant avec fougue. Déjà bien trempé, Steve s'écarta, se débarrassa des vêtements qu'il avait passé quelques minutes plus tôt et me rejoignit dans le bain. Sans attendre, je passais mes bras autour de sa nuque et recollait ma bouche à la sienne.
Ce matin, en me levant, je m'étais jurée de passer une bonne journée. Je l'avais bien débuté et finalement, avec un petit effort, nous étions tout les deux capables de la finir aussi bien...

Le coup de la baignoire, je veux bien avec Jess ... Rrrrr ou Mark mais avec STEVE ??? Nan mais ça va pas la tête ou quoi ? franchement, j'aurais jamais cru que tu fasses dans l'horreur , aussi Illustrations :

*Steve déposa un dernier baiser dans mon cou
*Je le coupais sans aucun remords au milieu de sa phrase en posant mes lèvres sur les siennes avant de lui sourire.
*Je l'embrassais à nouveau avant de me réinstaller confortablement à son côté.
*Steve se tut quelques instants mais je le sentais remuer légèrement près de moi.
*C'est juste que... je t'aime Michelle
*Steve me sourit et embrassa tendrement mon front. Un peu plus détendue, je fit glisser ma main sur sa nuque et attira ses lèvres jusqu'aux miennes pour un baiser.
*Avec envie j'attirais de nouveau Steve vers moi, l'embrassant avec fougue. Déjà bien trempé, Steve s'écarta, se débarrassa des vêtements qu'il avait passé quelques minutes plus tôt et me rejoignit dans le bain. Sans attendre, je passais mes bras autour de sa nuque et recollait ma bouche à la sienne.

BEURK BEURK BEURK BEURK BEURK BEURK BEURK

Par contre, j'ai bien aimé ça :

Mais du moment qu'il restait silencieux et me permettait de m'endormir...- Michelle?

quel gros baltringue à sa place, j'aurais crié : LA FERMEUUUUUUUUUUUUUUU !!!

Steve ne laisserait pas filer cette discussion et l'évocation de sa famille ne me donnait pas vraiment envie d'essayer les attraits de la chair pour le faire taire à nouveau.

tu m'étonnes, comme je la comprends allez, vas retrouver Jess !!!

Mais rencontrer ses parents... je préférais encore renoncer à toutes mes vacances pour l'année à venir.

j'adore j'crois qu'elle est pas vraiment motiv' là

C'est comme ça. Je t'aime beaucoup Steve, et je suis bien avec toi, mais si tu n'es pas capable de comprendre ça, alors autant arrêter les frais immédiatement!

pinaise, mais POURQUOI elle s'est pas tirée POURQUOI ????

Et je ne voulais pas de tout ça. Je tenais à lui, mais je n'avais plus envie de me réengager de ci tôt avec quelqu'un. Une fois m'avait suffit.

c'est bien ma fille sage décison
Ralala ce passage m'a trop déprimé m'en vais relire celui de la serviette, tiens au fait, merci pour la dédicace c'était un vrai régal
Je demande aussi la suite avec moins de Steve ... si possible

Bah, à cce point??? Vois pas ce que tu lui reproche à ce petit Steve???

ouais, ouais, tu parles, fais pas l'innocente Le seul truc que je lui reproche ? bah que c'est pas Jess

Alors là....cee passage était fabuleusement bien écrit...mais avec Steve

Et puis c'est normal qu'elle ne veuille pas s'angager, c'est Jess qu'elle aime, elle va s'en rendre compte QUAND?

Comment elle fait pour jouer la comédie comme ça

Allez vires le et va rechercher Jess?