1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]

bon, alors je vous préviens de suite, je ne sais pas où tout ça va me mener, mais j'ai eu envie de me prêter au jeu, et d'essayer de pondre une fic correcte! Je suis pas très douée, ça risque pas d'être de haut niveau comme les fics de certaines dont je ne citerai pas le nom pour ne pas vexer les autres... mais bon...elle porte bien son titre! C'est parti mon kiki , je commence!


Les phrases commençaient à se transformer en petites lignes illisibles. Incapable de se concentrer sur le dossier qu’elle avait sous les yeux, la jeune femme brune se mit à pester. Elle se rendit compte qu’elle appuyait inlassablement sur le haut de son critérium et qu’à force, elle allait se retrouver avec une mine de 3 mètres de long. La vérité c’est qu’elle ne savait plus où elle en était. Elle repensait à tout ce qui lui était arrivé depuis. Tout. Le jour de son arrivée dans le service, le fait de l’avoir retrouvé là alors qu’elle ne s’y attendait pas, et puis son attitude vis-à-vis d’elle. Son petit sourire et son regard qui semblaient pleins de sous-entendus. Elle avait été troublée, mais n’avait rien laissé paraître. C’est vrai qu’elle était toujours comme ça. On devait dire d’elle qu’elle avait un sale caractère, qu’elle était froide et suffisante. A cette pensée, elle eut un sourire désabusé.
Pour elle, c’était une sorte de carapace. Une manière de se protéger, se montrer forte, sûre d’elle. Une femme qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. Au fond, ce qu’on pensait d’elle, elle s’en fichait royalement. Peut-être que c’était mieux comme ça si on se faisait de fausses idées sur son compte. Peut-être. Oui c’est ça, j’emmerde le monde se dit-elle. Mais en était-elle vraiment convaincue ?
Son regard se posa sur le cadre près de son écran d’ordinateur. Une petite fille brune, posant avec elle, assise sur le sable, souriante. Qu’est-ce qu’elle était belle. C’était son rayon de soleil. Elle se mit à repenser au jour où cette photo avait été prise, c’était une journée d’été, à la plage.

-Viens ici, il faut te mettre de la crème.
-Mais Mamita, je veux aller jouer dans l’eau !
-Pas tout de suite mon cœur, le soleil tape fort, il faut te protéger. Après tu y vas, ok ?
La petite fille se résigna et s’assit près d’elle, non sans montrer une moue boudeuse.
-Après si ça continue tu vas être rouge comme une tomate. Tu veux pas être rouge, non ?
-Si c’est marrant.
-Non c’est pas marrant.
-C’est marrant !
-Non, c’est pas marrant, c’est dangereux. La mère ouvrit le tube de crème et commença à en étaler sur son visage.
-Si, c’est marrant, chuchota-t-elle.
-Hey ! arrête un peu. Et puis cesse de gigoter, hein ! Plus vite ce sera fait…
Elle s’interrompit. La petite fille venait de lui coller une noix de crème sur le nez, un sourire malicieux aux lèvres.
-Alors là… Alors là !!
Et elle se mit à lui chatouiller les côtes. La petite fille riait et se tordait dans tous les sens. Bientôt la jeune femme sentit aussi le fou rire la gagner, et elles finirent par s’allonger toutes deux sur le sable, écroulée de rire. Les plagistes devaient les prendre pour des folles, mais au fond, cette scène témoignait d’une grande complicité mère-fille.
-Les deux femmes de ma vie, interrompit un homme.
La petite fille se redressa et sourit au nouvel arrivant.
-Papi !
-Comment va ma princesse ? On s’amuse sans moi ?
Il s’assit près d’elles, à l’ombre du parasol et sortit un appareil photo d’un panier.
-Je vais vous prendre en photo. Vous êtes tellement belles toutes les deux !
-Allez ma puce, viens avec moi par là.
-Prêtes ?

Elle sourit et reposa son stylo. En regardant de plus près, on pouvait même voir le reste de crème sur son nez qu’elle n’avait même pas pensé à effacer. C’était sa photo préférée. Rien que sa fille et elle, l’amour de sa vie, la chair de sa chair. S’il y’en avait qu’une qui comptait dans sa vie et pour qui cela valait la peine de se lever chaque matin, c’était bien elle. Sofia.

un commentaire?

Bah moi je vais commencer par le positif:

C'est génial de voir que tu te mets à écrire, d'autant plus que c'est très très bien fait! Y'a pas à être indulgent, tu écris très bien!


Et c'est un très bon début de fic.

Mais pour le négatif, et je pense que tu t'en doute déjà, une fic sur Elena, ça n'enchante pas des masses... bah oui, je l'aime j'l'iame pas, c'est comme ça!
Même si je dois bien avouer que dans ce début de fic elle est plutôt sympathique!

Alors même si je ne suis pas une fan de la delagado, j'ai hâte de lire la suite!

pativore a écrit:Bah moi je vais commencer par le positif:

C'est génial de voir que tu te mets à écrire, d'autant plus que c'est très très bien fait! Y'a pas à être indulgent, tu écris très bien!


Et c'est un très bon début de fic.

Mais pour le négatif, et je pense que tu t'en doute déjà, une fic sur Elena, ça n'enchante pas des masses... bah oui, je l'aime j'l'iame pas, c'est comme ça!
Même si je dois bien avouer que dans ce début de fic elle est plutôt sympathique!

Alors même si je ne suis pas une fan de la delagado, j'ai hâte de lire la suite!

Que veut tu que je rajoute de plus!!!

Moi je la trouve sympas et puis je vais rajouter un côté positif!! ça vas nous changer de Danny!!

a j'aime beaucoup...la suite s'impose naturellement...

félicitation tu as un très joli style !! donc pas de complexe

bon c'est sur Elena.... Mais je dois reconnaitre que tu as du cran

rien que pour ça, je lirais chaque bout !!!!

et puis c'est vrai que dans tin 1er bout, t'as réussi à la rendre sympa et ça c'était pas gagné !!!!

alors arrêtes les complexes et lache toi

Ahhh de la chair fraîche !
Question talent ne crains rien, tu as ce qu'il faut et j'aime beaucoup ton style !

Bon le perso évoqué en 1er me donne plus envie de mais comme le disent mes collègues, tu as réussi à la rendre sympa donc no soucy !
Mais dans le flash back c'est qui ? Carlos ou Danny ?

-Après si ça continue tu vas être rouge comme une tomate. Tu veux pas être rouge, non ?
-Si c’est marrant.
-Non c’est pas marrant.
-C’est marrant !

La suite pleaseeeeeeee !!!

si je m'attendais... c'est très gentil à vous de m'encourager! J'ai vraiment pas l'habitude d'écrire, d'autant que je ne prétends pas être une fan qui connait tout sur tout sur FBI...alors je ne sais vraiment pas où tout ça va nous mener comme je l'ai dit...

Je voulais en fait essayer de faire une fic sur Elena, vu que personne n'en a fait où elle avait le beau rôle...
Donc je vais faire mon possible pour la rendre crédible à vos yeux... même si je sais que c'est pas gagné!!

Heu...par contre, la suite je ne sais pas quand elle va arriver...

En vous remerkiant!

tu as du mérite parce que c'est très bien écrit

mais faudra pas nous en vouloir si on explose la pauvre Elena
popur le moment tu nous la rendu bien sympathique !!!!

bravo et vite une suite !!!

Bonsoir! Bon alors j'ai du mal à décoller...syndrôme de la page blanche. J'espère que cette suite vous plaira, même si on n'avance pas. Et pour vous savez qui, soyez gentilles, ne la détestez pas trop tout de suite, ça me ferait plaisir!


Elena Delgado s’appuya contre le dossier de sa chaise et ferma les yeux. Elle pencha sa tête en arrière, et de sa main droite, entreprit de masser sa nuque endolorie. Bon sang…elle aurait bien besoin de quelques heures de sommeil. On l’avait consignée au bureau pour mettre à jour la paperasse. Ce n’était pas plus mal. Elle ne se sentait pas d’attaque moralement pour aller sur le terrain avec les autres. Et puis…si on lui avait demandé de faire équipe avec lui…elle ne savait pas comment elle aurait réagi. Elle aurait bien tenté de feinter, mais on ne discute pas les ordres du grand Jack Malone…Alors se retrouver toute seule ici, c’était sans doute mieux. Elle pouvait réfléchir à loisir.

« Sam est déjà grillée, on l’a vue au bar tout à l’heure, alors…
-Je vois…
-Ca te pose pas de problème ?
-non non. C’est ok. »

Si seulement elle avait refusé…il n’y aurait pas eu…
En y pensant, elle grimaça. Se retrouver habillée en stripteaseuse dans une chambre d’hôtel, à fricoter avec Danny Taylor devant une caméra…bon sang…qu’est-ce qui lui avait pris ?? Non que ce fut désagréable ; mais…

-Toujours rien ?
Il secoua la tête.
-Rien.
Elle soupira. « Ok… »
Soufflant un bon coup, elle ramena ses cheveux en arrière et se pencha lentement vers lui.

En y repensant, elle avait l’impression qu’il n’avait attendu que ça, avec son petit sourire moqueur. Genre, comment rendre l’utile à l’agréable grâce à une enquête !
Agréable…songea-t-elle. Dire que ça ne l’était pas serait mentir, mais…c’est juste que c’était bizarre. Embrasser son collègue… Le laisser promener ses mains sur son corps…et faire de même. Elle pensait que c’était simplement de la comédie mais…elle s’était finalement laissée aller. Juste un petit moment d’oubli justifia-t-elle. Sauf que si Sam ne les avaient pas interrompus en disant que le suspect avait été arrêté…
Non. Danny et elle étaient juste deux collègues ayant fait leur travail. C’est ce qu’il lui avait dit d’ailleurs. Et elle l’avait confirmé. A moitié convaincue peut-être… Mais pourquoi diable avait-il encore eu ce sourire ?

-J’aurai fait pareil avec quelqu’un d’autre, marmonna-t-elle à haute voix. Martin par exemple. Non, il n’était pas son type. Un peu trop gentil garçon parfait. Ce qu’elle préférait c’était…
-Non mais qu’est-ce que je raconte ??
Elena finit par se lever de sa chaise. Un café bien serré allait lui remettre les idées en place.

Elle se dirigeait vers la machine quand son portable se mit à sonner.
-Delgado.
-Salut beauté. C’est moi.
Elle eut un temps d’arrêt...avant de se reprendre.
-Carlos. Qu’est-ce que tu veux ?
-Hey, je voulais juste t’appeler. Qu’on parle un peu tous les deux.
-J’ai rien à te dire.
-Bébé, pourquoi tu es toujours sur la défensive ?
-Ca suffit Carlos.
-Il faut qu’on parle d’hier. Bébé…
-Arrête de m’appeler comme ça ! s’énerva-t-elle.
-Allez quoi…je regrette. T’entends ? on va pas se fâcher pour un simple malentendu.
Elle raccrocha. Ce simple coup de fil lui avait plombé le moral pour de bon.
-Carlos…maugréa-t-elle entre ses dents.


Il était près de 23 heures quand elle sonna à la porte de l’appartement. Aussitôt, une femme lui ouvrit.
-Hey, tu rentres bien tard.
Elena entra à l’intérieur.
-Je sais maman. J’avais de la paperasse à finir. Le boulot, c’est le boulot.
-Ca devient récurrent ces temps-ci.
-J’avais remarqué, merci.
Elle jeta son sac sur le divan.
-Ne le prends pas mal. Je me fais du souci c’est tout. Tu vas pas me le reprocher !
Elena parcourait la pièce du regard et se tortillait les mains.
-Où est Sofia ?
-Elle dort dans la chambre d’amis. Elle insistait pour t’attendre mais le sommeil a eu raison d’elle. Assieds-toi voyons.
-Non, on va rentrer je crois.
-Déjà ? Mais tu viens d’arriver. Tu as mangé au moins ?s'inquiéta la mère.
-J’ai pas eu le temps.
-Elena, il faut que tu manges. Regarde toi, tu as la peau sur les os. Les hommes n’aiment pas ça, tu sais !
-Maman !!
-J’exagère un peu mais c’est vrai. Ne discute pas, je vais te servir à manger. Tu crois que c’est avec du café à plein régime que tu vas être en forme ? no no no tía.
Mme Delgado s’éloigna dans la cuisine avant que sa fille ne puisse ajouter quoi que ce soit. Elena soupira et s’affala sur le canapé. Elle ferma les yeux. Bon sang, quel mal de crâne, pensa-t-elle. Elle entendit vaguement sa mère lui parler de l’autre pièce :
-Tu as vraiment une petite mine tu sais. Ma chérie, tu ne veux pas me raconter ce qui te tracasse ?
-Hmm hmm…fut la réponse.
-Tu vas goûter à mon poulet rôti et tu m’en diras des nouvelles.
-Hmm…
-Tu sais c’est la recette de Mme Garcia, du 5ème. Sofia a adoré.
-…
Elena n’entendit plus la suite, elle s’était endormie.

Bah j'aime bien alors une suite

ben y'a pas de suite ?

Heu... pas pour l'instant...

Pourquoi ?

je trouve que tu as réussi à placer l'épisode avec Eux deux avec énorméméent de talent

cette suite était très belle et tu vas finir par nous faire aimé elena dis moi !!!

j'attends la suite avec beaucoup d'impatience !!!

Merci pour vos encouragements, ça me touche beaucoup
En fait c'est un peu la panne sèche...j'ai une idée globale mais je n'arrive pas à la mettre en forme... En plus en ce moment j'ai pas trop de temps parce que je bosse, mais j'attends la flamme de l'inspiration, elle devrait pas tarder à s'allumer! Merci pour votre patience!

patience ?? Mais qui t'as dit qu'on était patientes ???


allez la suite ou on se transforme en

Rha non hein!? Zallez pas vous y mettre avec moi! Jsuis une débutanteuh!!

Zallez pas vous y mettre avec moi! Jsuis une débutanteuh

bien sur que si


la suite !!!!!

Bon bon bon, une petite suite rien que pour ce soir, c'est tout ce que j'ai pu pondre...


Elle sentit une main douce et chaude contre sa joue.
-Hmm…
Elle ouvrit les yeux. Sofie la regardait. Elena se redressa et se rendit compte qu’elle avait passé la nuit sur le canapé.
-Hey…mon cœur.
-Tu as dormi ici, maman ?
-On dirait bien. Maman était fatiguée.
-Tu aurais dû venir, y’avait de la place dans le lit de grand-mère.
Elle étouffa un bâillement et lui prit les mains.
-Non, tu es une grande maintenant, tu dois dormir toute seule. Quelle heure il est ?
-7 heures.
-Et tu es encore en pyjama ? Dépêche-toi d’aller prendre ta douche. Je te ramène à l’école. Allez allez, anda, anda.
La petite fille quitta la pièce en trottinant.
Isabel Delgado fit son apparition, un plateau dans les mains.
-Hola.
-Maman.
Elena se frotta les yeux.
-Je t’avais réchauffé du poulet et tu n’as rien trouvé de mieux que de t’endormir.
-Maman…
-Je plaisante. Tiens.
Elle lui tendit un bol de café.
-Merci. J’ai un mal de crâne. Tu n’aurais pas un cachet, ou un truc du genre?
-Tu devrais arrêter le café. J’aurais dû te faire une tisane. Et puis tu n’as rien mangé non plus depuis…
-Maman…
-Mange au moins quelque chose ! Tiens, je t’ai acheté des croissants.
-Merci.
Elena croqua un croissant avec appétit. Il est vrai qu’elle n’avait rien mangé depuis la veille, et son estomac commençait à le lui rappeler.
Elle sentit le regard de sa mère posé sur elle.
-Quoi ? demanda-t-elle la bouche pleine.
-Elena, dis-moi ce qu’il y a.
-Maman…Arrête un peu !
-Et toi arrête de me prendre pour je ne sais qui. Tu crois que je ne vois rien ? Tu es préoccupée, tu ne manges plus, tu deviens irritable…
Elena avala son croissant, but une gorgée de café et soupira. Sa mère lui passa une main dans les cheveux.
-Qué pasa ?
Elena soupira.
-Très bien…

« Qu’est-ce que c’est que cette histoire, Carlos ??!
Elena était en rage, ses tempes bourdonnaient. Si ses yeux avaient été des mitrailleuses, il serait mort sur le champ.
-Elena…cálmate. Bébé…
-Tu te fous de ma gueule !!! hurla-t-elle.
-Merde…
Carlos se leva précipitamment, ferma la porte de son bureau et tourna le store, avant de se retourner vers elle. De justesse, il évita un cendrier qui se fracassa contre le mur.
La respiration rapide, Elena contemplait les bris de verre sur la moquette. Cette fois, Carlos réagit.
-T’es folle !
Il lui saisit les poignets et les serra.
-C’est mon bureau ici ! Tu veux que tout le monde participe à la conversation ??
-Lâche-moi ! Lâche-moi !! Elle se débattait de toutes ses forces. La fureur lui permit de se dégager et de lui envoyer une bonne claque retentissante.
Carlos laissa échapper un juron avant de se reprendre.
-Ok… Je vais faire comme s’il ne s’était rien passé et je vais te demander de te calmer, annonça-t-il faussement calme.
-Tu as vraiment du culot…
-Bordel, tu vas me dire ce qui se passe ??
-Tu m’attaques en justice et tu me demandes ce qui se passe ??
Carlos leva les mains.
-Ok…c’est pas tout à fait ça. Je demande juste la garde de Sofia.
-Oh arrête de me prendre pour une conne, hein ?!
-Baisse le ton ok ?! Il reprit plus bas : " Sofia est ma fille aussi ! Je la vois une fois toutes les deux semaines, deux nuits par mois, et tu veux me faire croire que c’est un arrangement ?"
-Tu es incapable de t’occuper d’elle ! tout ce qui compte c’est tes petites magouilles, avec je ne sais qui… Tes connards de collègues !
Elle s’appuya contre le bureau et croisa les bras.
-Parce que tu te crois capable de l’élever, toi ?? Rappelle-moi tes horaires au bureau fédéral, madame l’agent spécial !! Oh, et qui se charge de la garder hein, pendant que tu te balades à NY, hein ?? Tu crois que c’est grand-mère Delgado qui va se charger de son éducation ??
Elena enragea.
-Laisse ma mère en dehors de ça OK ?!
-Tu vois ma belle, j’ai autant de raison de pouvoir avoir la garde de Sofia que toi.
Il s’approcha d’elle lentement.
Elena baissa les yeux. Elle ne savait plus quoi penser. La tête lui tournait…Sofia…no Sofia…il ne pouvait pas lui enlever. Personne ne pouvait la lui enlever. Elle ne se laisserait pas faire.
Carlos caressa sa joue du revers de la main :
-Alors, tu devrais être plus gentille avec moi…hmm ?
Elena leva les yeux vers lui. Il n’allait quand même pas oser… ?
Il se pencha pour l’embrasser…et se prit une seconde gifle. Elena se dégagea vite fait.
-OK ! Ok…je le mérite ! sourit-il.
-Ca ne se passera pas comme ça Carlos, avertit Elena. Je ne te laisserai pas faire.
-On verra, bébé, on verra. Je comprends que tu sois furieuse, mais…tu verras bien !
Elena secoua la tête, choquée et dégoûtée.
-Je te rappellerai bébé.
-Va te faire foutre.
Elle partit en claquant la porte.

Isabel ne disait rien, le temps d’imprimer ce qu’elle venait d’entendre.
-Maintenant tu sais tout.
-Je sais pas quoi te dire.
-Y’a rien à dire. C’est un con c’est tout. Doublé d’un salaud. Mais je ne le laisserai pas faire.
Elle finit le reste de son café et reposa la tasse sur la table avant de se lever.
-Je dois prendre une douche et me changer avant d’aller au boulot.
-Je ne comprends pas…je ne pensais pas qu’il était comme ça…
-Maman, Carlos n’est pas quelqu’un en qui on peut avoir confiance. C’est un manipulateur. Il a toujours été comme ça, et il le restera. Et il est hors de question que Sofie aille vivre avec lui. Ne t’inquiète pas, ok, je maîtrise.
-Tu en es sûre ?
-Quoiqu’il en soit maman, écoute-moi bien. Quoiqu’il en soit, je t’interdis d’accepter quoi que ce soit venant de lui. Tu m’entends ? Fais bien attention. Je ne veux pas qu’il se serve de toi.
Isabel acquiesça vaguement.
-Une dernière chose…tu pourras chercher Sofie à l’école cet après-midi ? Maman ??
Elle sursauta puis se reprit.
-Bien sûr. Bien sûr.

et ben tu vois quand tu veux


ça fait bizarre de lire une fic sur elle mais tu écris très bien !!!


la suite

Tain! 4 minutes à peine que je poste, t'es au taquet! Par contre là, vraiment, j'ai pas de suite encore, alors...

Théana a écrit:
ça fait bizarre de lire une fic sur elle mais tu écris très bien !!!

J'espère qu'un jour vous finirez par l'aimer c'est trop demander Bon, juste arrêter de la détester alors!

En tout cas, merki!

vu ce qu'elle a fait à Danny ce soir c'est pas gagné


mais que ça ne t'empèches pas d'écrire

C'était une très belle suite la miss... même si je n'apprécie pas le personnage!
Quand à l'épisode de ce soir, il m'a totalement laissé de glace... faut pas chercher!

En tout cas, vivement la suite! C'est un plaisir de te lire!

merci pativore! une petite suite pour aujourd'hui avant de me faire bouleter...

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, et Elena s’avança dans le couloir du service des personnes disparues. Il était encore tôt, les autres n’étaient pas arrivés. Elle s’assit à son bureau et alluma son portable, redoutant la sonnerie qui annoncerait un nouveau message.
Raté.
Elle entendit la voix robotisée lui annoncer :
« Vous avez…un… nouveau message. Aujourd’hui… à 7h…47. »
« Elena, c’est maître Reynolds. J’ai eu l’avocat de Carlos et je souhaitais vous parler de… »
« Effacé. Fin des nouveaux messages »
Rien de tel pour commencer la journée. Les emmerdes.

Elena jeta son téléphone sur le bureau et grommela entre ses dents.
-On est de bonne humeur aujourd’hui ? entendit-elle derrière son dos.
Elle se retourna brusquement vers l’inopportun. Danny la regardait, toujours avec son sourire moqueur.
-Comme d’habitude tu vois, tenta-t-elle de plaisanter.
-Des problèmes ?
-Rien de sérieux. Quoi de neuf ?
-Bah rien…
Il s’assit sur son bureau. Elena laissa traîner son regard sur son postérieur. Rien qu’un instant…elle ne voulait pas que Danny s’imagine quoi que ce soit.
-Tu veux un café ? proposa-t-elle.
-J’allais te le proposer aussi.
Il lui souriait gentiment.
-Vamos.
Il la laissa passer avant de se lever à son tour.
-Je fais le café, je préfère, plaisanta Elena.
Danny feignit d’être offusqué.
-Je vais finir par me vexer, pourquoi tout le monde se plaint quand c'est moi qui le fais?
-C’est parce qu’il est vraiment dégueu.
Ils éclatèrent de rire en même temps.
-Comment va Sofie ?
Elena prit un air nostalgique.
-Elle grandit. C’est fou. Chaque fois que je rentre du boulot j’ai l’impression qu’elle a encore grandit et que j’ai manqué quelque chose…Parfois je me dis que je ferais mieux de tout laisser tomber…
Elle se tut. Elle avait l’impression d’en avoir trop dit.
-Et comment ça se fait toi, que tu sois déjà là ? changea-t-elle de sujet.
-Bah tu vois…je suis tombé du lit. Alors je me suis dit, tant qu’à faire, que je ferais mieux d’aller au boulot.
-Pas de nuit de folie alors ?
Il lui lança un air coquin.
-Si tu savais…
-Vantard va.
Elle lui tapa le haut du bras. Ce geste anodin lui mit du baume au cœur. Elle aimait bien Danny. Plaisanter avec lui, parler de tout et de rien… elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance. Ils se sourirent. Danny la fixant intensément, elle but son café pour se donner une contenance.
-Et toi alors, pas de nuit torride ?
Elle crut qu’elle allait s’étouffer avec son café.
-T’es gonflé de me demander ça! Et puis c’est pas du tout mon genre.
-Bah quoi ? C’est une question naturelle…et puis ça m’étonne de toi !
Ce coup-ci elle se sentit un peu vexée.
-Et pourquoi ça ? demanda-t-elle un peu sèchement.
Danny pinça les lèvres. Il regretta de suite son allusion.
-Excuse-moi, c’était déplacé.
Il avait l’air tout penaud. Elena reprit.
-Ca va, c’est rien.
Elle tenta un sourire de convenance, mais Danny sentit qu’elle était froissée.
-Bonjour vous deux, interrompit Jack.
-Bonjour Jack, répondirent-ils en se retournant en même temps vers lui.
-J’espère que je n’interromps rien. Vous êtes bien matinaux dites donc. Vous êtes tombés du lit ?
-Danny oui, répondit tranquillement Elena avant de s’éloigner vers son bureau. Ce dernier la regarda s’éloigner à regret.
-Pourvu qu’on n’ait pas de nouvelles disparitions, ajouta-t-il. J’ai plein de paperasse en retard.
Comme pour le contrarier, le téléphone de Jack se mit à sonner.
-Des fois Danny, tu devrais un peu te taire, plaisanta Jack.
-Je crois bien…désolé… mais pour tout autre chose aussi ajouta-t-il pour lui-même.

c'est toujours très bien écrit mais mon petit coeur saigne devant ce rapprochement


la suite