1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
coucou je te vois sur le fofo alors je me dis il va pi être y avoir une suite !!!
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Démasquéééée rhaaaa!! Effectivement, j'étais en pleine ponte... alors une suite toute fraîche en espérant que ça vous plaira toujours!
-Bon ok les filles, cinq minutes de pause et on reprend. Etirez-vous en attendant, annonça la prof à ses élèves.
Elle prit une serviette et s’essuya le front, puis but une petite gorgée de sa bouteille d’eau.
-Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
-Nous enquêtons sur la disparition de Sharon Lewis, expliqua Danny. Je crois qu’elle prend des cours ici, c’est ça ?
-Oui, c’est vrai. Elle a disparu ? s’inquiéta-t-elle.
-Depuis hier soir oui. Quand l’avez-vous vue pour la dernière fois ?
-Oula… ça remonte à très longtemps. Je sais plus très bien. Un mois environ.
-Un mois ? s’étonna Elena. Vous en êtes sûre ?
-Oui. Elle est venue me voir un jour et elle m’a annoncé tout bonnement qu’elle arrêtait les cours de danse. Un gâchis. Elle était douée. Une de mes meilleures danseuses.
-Elle a donc caché cela à ses parents, puisque vous étiez son alibi le soir où elle a disparu…dit Elena.
-Et comment la trouviez-vous ? Pensez-vous qu’elle avait des ennuis ? ou bien est-ce qu’elle agissait normalement avant de quitter le groupe ? demanda Danny.
La jeune femme réfléchit un moment avant de répondre :
-C’est vrai qu’elle semblait soucieuse quelques semaines avant de nous laisser tomber. Et puis y’a eu un jour où je l’ai un peu secouée et elle l’a mal pris.
-Cinq six sept huit et UN ! bon sang Sharon !! Tu sais plus compter ou quoi ?
-Désolée…Sharon secoua la tête avant de se replacer. Elle dégoulinait de sueur et semblait exténuée.
-On reprend, dit la prof en remettant la musique du début.
Les danseuses reprirent du début, Sharon tentant de faire du mieux qu’elle pouvait. Mais ce n’était toujours pas bon.
-Sharon, tu n’es pas en place. Non, plus grand les mouvements. Mais qu’est-ce que tu fais ?? cria-t-elle.
Elle appuya de nouveau sur la télécommande et coupa la musique.
-On dirait un manche à balai ! Tu nous fais quoi là ?
-Désolée…répéta Sharon. Elle avait l’air complètement déboussolée.
-Le spectacle est dans deux mois, on n’a plus le temps de faire n’importe quoi, je te rappelle !
-Je sais, désolée…
-Désolée, désolée, tu sais dire que ça ?? Arrête d’être désolée et danse correctement, bon sang !!
-Je…je…
Sharon semblait perdue, et bientôt les sanglots qu’elle tentait de refouler depuis un moment se mirent à la submerger. Elle secoua la tête et courut en direction des vestiaires.
-Sharon ! Sharon !! appela sa prof.
-J'étais de mauvaise humeur. J’ai été dure, je le reconnais, admit la prof. Alors après je suis allée m’excuser auprès d’elle.
-Et comment ça s’est passé ? demanda Elena.
-C’est là qu’elle m’a annoncé qu’elle ne suivait plus, et qu’elle arrêterait la danse. J’ai essayé de la raisonner, mais elle m’a dit que de toutes façons, la danse ce n’était plus pour elle. Alors qu’elle est formidable. Je ne sais pas pourquoi elle a décidé de tout laisser tomber comme ça. Même si ces derniers temps c’est vrai qu’elle semblait fatiguée et complètement hors du coup. Mais bon, je pense qu’elle devait avoir des soucis extérieurs. Mais elle ne parle jamais, elle est tellement secrète ! Il n’y a qu’en dansant qu’elle exprime tout ce qu’elle a dans le ventre. Enfin, avant.
-Pas de frictions entre danseuses ? demanda Danny.
-Non, pas du tout. On est un petit groupe de danse sans prétention, il n’y a aucune rivalité. On fait juste une petite représentation pour montrer notre travail au public chaque année, mais on ne cherche pas la compétition. Et les filles ici sont très soudées. Surtout Chloé, elle était sa meilleure amie ici.
Elle la désigna du menton. La jeune fille, qui sentit le regard des agents posé sur elle, baissa la tête et fit semblant de se concentrer sur ses étirements.
-Très bien, dit Elena. Merci d’avoir répondu à nos questions. Une dernière chose, est-il possible d’interroger cette Chloé ?
-Bien entendu.
-Ou bien on peut attendre la fin du cours, proposa judicieusement Danny, ce qui n’échappa pas à l’oreille de sa collègue.
-Non, aucun problème. Chloé ? appela la prof. Tu peux venir une minute ?
La jeune fille écarquilla les yeux avant de se lever et de se diriger lentement vers eux.
-Bon, je vous laisse si vous n’avez plus besoin de moi. Les filles ? on reprend les mouvements sans musique d’abord en attendant Chloé. C’était parfait tout à l’heure.
Et elle s’éloigna.
-Tu n’en rates pas une, hein…chuchota Elena à l’intention de son collègue.
-Chut.
-Vous vouliez me parler ? interrompit Chloé en mettant les mains dans ses poches.
-Bonjour, dit Elena. Nous sommes du FBI et nous recherchons ton amie, Sharon. Elle a disparu depuis hier, et je voulais savoir quand est-ce que tu l’as vue pour la dernière fois.
Chloé était mal à l’aise, cela se voyait de suite, mais elle fit comme si de rien n’était. D’autant plus que Danny la fixait des yeux, comme s’il voulait la sonder.
-Ca fait longtemps. Je sais plus exactement.
-Tu étais au courant qu’elle voulait arrêter la danse ?
-Oui, le jour où elle n’était pas bien et qu’elle s’est fait reprendre par Mlle Henry, la prof de danse.
-Et tu sais ce qui la préoccupait autant ? demanda alors Danny.
-Non…non.
-Voyons, tu es sa meilleure amie à en croire Mlle Henry. Elle t’aurait bien dit si ça n’allait pas.
-C’est-à-dire qu’avant on se confiait tout, mais…balbutia-t-elle.
-Tu sais, tu nous aiderais beaucoup à la retrouver si tu nous disais ce que tu sais.
-En fait… jsuis pas très sûre…mais...
Danny posa la main sur son épaule pour l’encourager.
-Ca restera entre nous.
Le vestiaire des danseuses était animé. Certaines prenaient leur douche, d’autres se rhabillaient en parlant fort et en se chamaillant.
-Tain j’ai trop mal c’est atroce, se plaignait Chloé.
Elle était assise sur le banc des vestiaires et auscultait son pied endolori.
-Sarah exagère trop. On est qu’un petit groupe de danse et elle nous traite comme des soldats.
Certaines danseuses approuvèrent.
-Ouais, mais c’est pour notre bien aussi, répondit une autre fille.
-Eh oh, Sharon, tu vas rester longtemps aux chiottes ? demanda Chloé.
-Tu fais les mots croisés ? ajouta une autre, ce qui provoqua des rires moqueurs chez les filles.
Sharon répondit par un vague marmonnement incompréhensible.
-Bon, les filles, à jeudi, salua une danseuse.
Bientôt le vestiaire se vida, laissant Chloé et Sharon seules.
-Bon Sharon, tu te grouilles, on va pas y passer la nuit !
Elle entendit la chasse d’eau se tirer et Sharon sortit, l’air absent.
-T’as rencontré Casper au fond de la cuvette ou quoi ? Tu tires une de ces têtes ! plaisanta Chloé.
Sharon tenta de sourire.
Elles sortirent dehors. Il commençait à pleuvoir. Sharon héla un taxi.
-Bon, on se voit jeudi, alors ? dit-elle.
-Oui. Allez, salut.
Elles se firent la bise et Sharon monta dans le taxi.
Chloé allait poursuivre son chemin quand elle sentit soudain qu’elle avait elle aussi besoin d’aller aux toilettes. Alors, elle fit demi-tour et retourna aux vestiaires.
Lorsqu’elle eut terminé, elle allait refermer la petite poubelle des toilettes avant de se raviser. Un objet attira son attention. Un bâtonnet blanc. Un test de grossesse. Positif.
-Celui de Sharon donc ? demanda Danny.
-Eh bien. Je ne veux pas insinuer quoi que ce soit mais…elle avait l’air tellement bizarre que…
-Tu lui en as reparlé ?
-J’ai essayé mais elle s’est fermée comme une huître. C’est là qu’on a commencé à se perdre toutes les deux.
-OK. Et elle te parle de ses relations ? Tu connais un certain Derek Matthews?
-Elle m’a dit qu’elle sortait avec lui, mais…qu’elle ne l'aimait pas vraiment. Alors je sais pas si elle voyait aussi une autre personne. Jsuis désolée. Je ne sais rien d’autre.
-Merci beaucoup, dit Elena.
Chloé courut rejoindre les autres.
-Eh bien ! fit Danny. Notre jeune lycéenne bien sous tout rapport tombe enceinte…à mon avis ses parents feraient un infarctus en apprenant ça.
-Je ne pense pas qu’ils soient au courant, mais ça n’est pas à nous de le leur dire. Si ?
Danny haussa les épaules. Son téléphone sonna.
-Taylor. Oui. Oui… Quoi ? Bon…ok, merci.
-Qu’est-ce qui se passe ? demanda Elena en fronçant les sourcils.
-C’était Martin. Avec Sam ils sont à la clinique St Vincent. Derek Matthews est mort.
-Bon ok les filles, cinq minutes de pause et on reprend. Etirez-vous en attendant, annonça la prof à ses élèves.
Elle prit une serviette et s’essuya le front, puis but une petite gorgée de sa bouteille d’eau.
-Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
-Nous enquêtons sur la disparition de Sharon Lewis, expliqua Danny. Je crois qu’elle prend des cours ici, c’est ça ?
-Oui, c’est vrai. Elle a disparu ? s’inquiéta-t-elle.
-Depuis hier soir oui. Quand l’avez-vous vue pour la dernière fois ?
-Oula… ça remonte à très longtemps. Je sais plus très bien. Un mois environ.
-Un mois ? s’étonna Elena. Vous en êtes sûre ?
-Oui. Elle est venue me voir un jour et elle m’a annoncé tout bonnement qu’elle arrêtait les cours de danse. Un gâchis. Elle était douée. Une de mes meilleures danseuses.
-Elle a donc caché cela à ses parents, puisque vous étiez son alibi le soir où elle a disparu…dit Elena.
-Et comment la trouviez-vous ? Pensez-vous qu’elle avait des ennuis ? ou bien est-ce qu’elle agissait normalement avant de quitter le groupe ? demanda Danny.
La jeune femme réfléchit un moment avant de répondre :
-C’est vrai qu’elle semblait soucieuse quelques semaines avant de nous laisser tomber. Et puis y’a eu un jour où je l’ai un peu secouée et elle l’a mal pris.
-Cinq six sept huit et UN ! bon sang Sharon !! Tu sais plus compter ou quoi ?
-Désolée…Sharon secoua la tête avant de se replacer. Elle dégoulinait de sueur et semblait exténuée.
-On reprend, dit la prof en remettant la musique du début.
Les danseuses reprirent du début, Sharon tentant de faire du mieux qu’elle pouvait. Mais ce n’était toujours pas bon.
-Sharon, tu n’es pas en place. Non, plus grand les mouvements. Mais qu’est-ce que tu fais ?? cria-t-elle.
Elle appuya de nouveau sur la télécommande et coupa la musique.
-On dirait un manche à balai ! Tu nous fais quoi là ?
-Désolée…répéta Sharon. Elle avait l’air complètement déboussolée.
-Le spectacle est dans deux mois, on n’a plus le temps de faire n’importe quoi, je te rappelle !
-Je sais, désolée…
-Désolée, désolée, tu sais dire que ça ?? Arrête d’être désolée et danse correctement, bon sang !!
-Je…je…
Sharon semblait perdue, et bientôt les sanglots qu’elle tentait de refouler depuis un moment se mirent à la submerger. Elle secoua la tête et courut en direction des vestiaires.
-Sharon ! Sharon !! appela sa prof.
-J'étais de mauvaise humeur. J’ai été dure, je le reconnais, admit la prof. Alors après je suis allée m’excuser auprès d’elle.
-Et comment ça s’est passé ? demanda Elena.
-C’est là qu’elle m’a annoncé qu’elle ne suivait plus, et qu’elle arrêterait la danse. J’ai essayé de la raisonner, mais elle m’a dit que de toutes façons, la danse ce n’était plus pour elle. Alors qu’elle est formidable. Je ne sais pas pourquoi elle a décidé de tout laisser tomber comme ça. Même si ces derniers temps c’est vrai qu’elle semblait fatiguée et complètement hors du coup. Mais bon, je pense qu’elle devait avoir des soucis extérieurs. Mais elle ne parle jamais, elle est tellement secrète ! Il n’y a qu’en dansant qu’elle exprime tout ce qu’elle a dans le ventre. Enfin, avant.
-Pas de frictions entre danseuses ? demanda Danny.
-Non, pas du tout. On est un petit groupe de danse sans prétention, il n’y a aucune rivalité. On fait juste une petite représentation pour montrer notre travail au public chaque année, mais on ne cherche pas la compétition. Et les filles ici sont très soudées. Surtout Chloé, elle était sa meilleure amie ici.
Elle la désigna du menton. La jeune fille, qui sentit le regard des agents posé sur elle, baissa la tête et fit semblant de se concentrer sur ses étirements.
-Très bien, dit Elena. Merci d’avoir répondu à nos questions. Une dernière chose, est-il possible d’interroger cette Chloé ?
-Bien entendu.
-Ou bien on peut attendre la fin du cours, proposa judicieusement Danny, ce qui n’échappa pas à l’oreille de sa collègue.
-Non, aucun problème. Chloé ? appela la prof. Tu peux venir une minute ?
La jeune fille écarquilla les yeux avant de se lever et de se diriger lentement vers eux.
-Bon, je vous laisse si vous n’avez plus besoin de moi. Les filles ? on reprend les mouvements sans musique d’abord en attendant Chloé. C’était parfait tout à l’heure.
Et elle s’éloigna.
-Tu n’en rates pas une, hein…chuchota Elena à l’intention de son collègue.
-Chut.
-Vous vouliez me parler ? interrompit Chloé en mettant les mains dans ses poches.
-Bonjour, dit Elena. Nous sommes du FBI et nous recherchons ton amie, Sharon. Elle a disparu depuis hier, et je voulais savoir quand est-ce que tu l’as vue pour la dernière fois.
Chloé était mal à l’aise, cela se voyait de suite, mais elle fit comme si de rien n’était. D’autant plus que Danny la fixait des yeux, comme s’il voulait la sonder.
-Ca fait longtemps. Je sais plus exactement.
-Tu étais au courant qu’elle voulait arrêter la danse ?
-Oui, le jour où elle n’était pas bien et qu’elle s’est fait reprendre par Mlle Henry, la prof de danse.
-Et tu sais ce qui la préoccupait autant ? demanda alors Danny.
-Non…non.
-Voyons, tu es sa meilleure amie à en croire Mlle Henry. Elle t’aurait bien dit si ça n’allait pas.
-C’est-à-dire qu’avant on se confiait tout, mais…balbutia-t-elle.
-Tu sais, tu nous aiderais beaucoup à la retrouver si tu nous disais ce que tu sais.
-En fait… jsuis pas très sûre…mais...
Danny posa la main sur son épaule pour l’encourager.
-Ca restera entre nous.
Le vestiaire des danseuses était animé. Certaines prenaient leur douche, d’autres se rhabillaient en parlant fort et en se chamaillant.
-Tain j’ai trop mal c’est atroce, se plaignait Chloé.
Elle était assise sur le banc des vestiaires et auscultait son pied endolori.
-Sarah exagère trop. On est qu’un petit groupe de danse et elle nous traite comme des soldats.
Certaines danseuses approuvèrent.
-Ouais, mais c’est pour notre bien aussi, répondit une autre fille.
-Eh oh, Sharon, tu vas rester longtemps aux chiottes ? demanda Chloé.
-Tu fais les mots croisés ? ajouta une autre, ce qui provoqua des rires moqueurs chez les filles.
Sharon répondit par un vague marmonnement incompréhensible.
-Bon, les filles, à jeudi, salua une danseuse.
Bientôt le vestiaire se vida, laissant Chloé et Sharon seules.
-Bon Sharon, tu te grouilles, on va pas y passer la nuit !
Elle entendit la chasse d’eau se tirer et Sharon sortit, l’air absent.
-T’as rencontré Casper au fond de la cuvette ou quoi ? Tu tires une de ces têtes ! plaisanta Chloé.
Sharon tenta de sourire.
Elles sortirent dehors. Il commençait à pleuvoir. Sharon héla un taxi.
-Bon, on se voit jeudi, alors ? dit-elle.
-Oui. Allez, salut.
Elles se firent la bise et Sharon monta dans le taxi.
Chloé allait poursuivre son chemin quand elle sentit soudain qu’elle avait elle aussi besoin d’aller aux toilettes. Alors, elle fit demi-tour et retourna aux vestiaires.
Lorsqu’elle eut terminé, elle allait refermer la petite poubelle des toilettes avant de se raviser. Un objet attira son attention. Un bâtonnet blanc. Un test de grossesse. Positif.
-Celui de Sharon donc ? demanda Danny.
-Eh bien. Je ne veux pas insinuer quoi que ce soit mais…elle avait l’air tellement bizarre que…
-Tu lui en as reparlé ?
-J’ai essayé mais elle s’est fermée comme une huître. C’est là qu’on a commencé à se perdre toutes les deux.
-OK. Et elle te parle de ses relations ? Tu connais un certain Derek Matthews?
-Elle m’a dit qu’elle sortait avec lui, mais…qu’elle ne l'aimait pas vraiment. Alors je sais pas si elle voyait aussi une autre personne. Jsuis désolée. Je ne sais rien d’autre.
-Merci beaucoup, dit Elena.
Chloé courut rejoindre les autres.
-Eh bien ! fit Danny. Notre jeune lycéenne bien sous tout rapport tombe enceinte…à mon avis ses parents feraient un infarctus en apprenant ça.
-Je ne pense pas qu’ils soient au courant, mais ça n’est pas à nous de le leur dire. Si ?
Danny haussa les épaules. Son téléphone sonna.
-Taylor. Oui. Oui… Quoi ? Bon…ok, merci.
-Qu’est-ce qui se passe ? demanda Elena en fronçant les sourcils.
-C’était Martin. Avec Sam ils sont à la clinique St Vincent. Derek Matthews est mort.
jabamiah- Agent spécial
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Tes suites se valent, toujours aussi top, bien écrites et vachement réalistes !
On en apprend un peu plus sur Sharon et ça sent trsè mauvais tout ça !
Toujours au taquet !
Une suite s'impose !
On en apprend un peu plus sur Sharon et ça sent trsè mauvais tout ça !
-Ou bien on peut attendre la fin du cours, proposa judicieusement Danny
Toujours au taquet !
Rrrrrrrrrrrr !!!D’autant plus que Danny la fixait des yeux, comme s’il voulait la sonder.
Une suite s'impose !
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
merci jenny.
Par contre les filles...j'ai un problème avec la suite... Bon en fait je me demande si les parents doivent être mis au courant ou pas que Sharon est enceinte?? bah oui, je me demande si c'est au FBI de les informer ou... vous feriez quoi?
Ca pourrait m'aider un peu... mirki!!
Par contre les filles...j'ai un problème avec la suite... Bon en fait je me demande si les parents doivent être mis au courant ou pas que Sharon est enceinte?? bah oui, je me demande si c'est au FBI de les informer ou... vous feriez quoi?
Ca pourrait m'aider un peu... mirki!!
jabamiah- Agent spécial
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Ben oui, moi je pense que c'est le FBI qui doit leur dire parceque ça pourrait jouer sur l'enquête.
Et puis, si ça se trouve, les parents le savent mais le FBI ne sait pas qu'ils savent ...
Enfin bon, moi je dis que Danny doit leur dire.
J'ai pas vraiment mis en écriture mes pensées mais j'ai un peu de mal ce soir !
La suite !
Et puis, si ça se trouve, les parents le savent mais le FBI ne sait pas qu'ils savent ...
Enfin bon, moi je dis que Danny doit leur dire.
J'ai pas vraiment mis en écriture mes pensées mais j'ai un peu de mal ce soir !
La suite !
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Ok Jenny! Merci de ton conseil. Je vais essayer de réfléchir à une suite... donc c'est pas pour tout de suite... désolée!!
jabamiah- Agent spécial
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Je viens de ratrapper mon retard
Et que dire: j'aime vraiment beaucoup, beaucoup, alors comme les filles ont déjà fait des commentaires sur tous tes morceaux, j'ajouterais seulement pour le moment:
LA SUITE
Et que dire: j'aime vraiment beaucoup, beaucoup, alors comme les filles ont déjà fait des commentaires sur tous tes morceaux, j'ajouterais seulement pour le moment:
LA SUITE
clara- Président des USA
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Je suis désolée, j'ai pas du tout le moral en ce moment alors pour ce qui est de l'inspiration... J'ai rien pour l'instant... Désolée! Mais merci de votre intérêt et de votre patience.
jabamiah- Agent spécial
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Bon courage alors, vais attendre c'est pas grave !
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Voici la suite alors, j'en suis pas fière. Chais pas vous mais elle a pas l'air très crédible! Je suis pas très douée pour les enquêtes au départ je voulais pas en faire une, mais maintenant que je suis empêtrée dedans...je peux pas la couper... bref j'arrête de blablater, et j'attends les coms. Bonne lecture.
De retour dans la voiture, Elena était encore sous le choc de cette révélation.
-Mort ? Comment ?
-Martin m’a dit qu’apparemment il a eu un accident de voiture. On l’a transporté à la clinique mais il a succombé à ses blessures.
-Quelqu’un était avec lui ?
-Ah ça ma grande, va falloir demander à Martin. Il m’en a pas dit plus. Ils sont sans doute en train d’interroger le personnel, peut-être que Sharon a été vue là-bas.
-J’espère qu’elle n’a rien…Cette histoire commence à sentir mauvais, dit Elena en mordant sa lèvre inférieure.
-Ca tu l’as dit. Et c’est pas fini !
Danny mit le contact.
-Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
-Je vais appeler Jack, répondit Danny en reprenant son téléphone.
Derrière le miroir sans tain, Jack observait monsieur et madame Lewis. La femme pleurait et se tordait les mains nerveusement, tandis que son mari faisait les cent pas dans la pièce en se demandant sans doute ce qu’ils faisaient encore là.
Jack venait d’avoir Danny au téléphone. Il l’avait informé que Sharon était peut-être enceinte, qu’elle n’avait jamais continué la danse, qu’elle mentait à ses parents depuis un bon bout de temps, et son présumé petit ami s’était tué en voiture. Personne n’a entendu parler d’elle depuis longtemps et personne ne semble s’en soucier… autrement dit, un vrai casse-tête. La voix de Vivian le tira de ses pensées.
-Tu vas les observer encore longtemps et les laisser se torturer l’esprit?
Sans décrocher son regard d’eux, il répondit :
-J’allais leur parler. Et qui nous dit qu’ils n’ont rien à cacher non plus ?
-Jack ! La mère a l’air folle d’inquiétude, et ça m’étonnerait qu’elle fasse semblant.
-Peut-être… elle peut aussi être bonne comédienne.
-Je ne pense pas.
-On n’en sait rien Vivian ! Quel genre de parent ne se rend pas compte que sa propre fille est enceinte ? elle vit sous leur toit, enfin…je sais pas moi.
-Jack, si elle est enceinte ce n’est que d’un mois ou deux tout au plus. Ca m’étonnerait que ça soit visible.
-Oui tu as peut-être raison… bon j’y vais. Tu viens avec moi ou… ?
-Non c’est bon, je te laisse faire. Mais ne sois pas trop dur. Je pense qu’ils sont à bout.
-Attends, tu me connais quand même?
-Justement !
Vivian roula des yeux et s’éloigna.
Jack entra enfin dans la salle. M. Lewis cessa de marcher, sa femme leva la tête, attendant les nouvelles. Ils semblaient pressés de savoir mais aussi anxieux.
-Vous avez retrouvé Sharon ? demanda M. Lewis.
-Pas encore, répondit Jack. Je voulais encore vous poser quelques questions.
M. Lewis s’énerva.
-Attendez, on a déjà répondu à vos questions, qu’est-ce que vous voulez savoir de plus ? Trouvez plutôt notre fille !
-C’est ce que nous sommes en train de faire M. Lewis. On la cherche. Asseyez-vous s’il vous plaît.
Il le défia du regard un instant avant de céder.
-J’aimerai savoir… Votre fille avait-elle un petit ami ?
-Bien sûr que non, on vous l’a déjà dit ! s’énerva M. Lewis.
-Je sais mais… certains parents essaient de jouer les autruches sur certains points et je voulais éclaircir les choses.
-Où voulez-vous en venir ?
-Vous connaissez un Derek Matthews ? demanda Jack.
-Absolument pas.
Jack le regarda droit dans les yeux.
-Vous en êtes sûr ?
-Puisque je vous le dis !
Il fixa Mme Lewis.
-Et vous, madame ?
Elle secoua la tête négativement.
-Qu’est-ce qu’il a à voir avec Sharon ?
-Eh bien, il semblerait qu’il ait été son petit ami. Vous ne le saviez pas ?
-C’est impossible. Sharon ne fréquente aucun garçon…elle…vous vous trompez.
-Vraiment ? dit Jack en levant un sourcil. Comme elle a cours de danse tous les jeudis soirs ?
-Oui, depuis qu’on est arrivé ici, tous les jeudis soirs…commença Mme Lewis.
-Monsieur et madame Lewis, coupa Jack. Sharon ne va plus à ses cours de danse du jeudi soir.
Les parents restèrent interdits.
-Qu’est-ce que vous dites ? balbutia M. Lewis.
-Je suis désolé, mais ou vous le faites exprès, ou vous êtes vraiment naïfs. Dans tous les cas, Sharon n’est jamais allée à ses cours de danse, depuis plus d’un mois.
Jack commençait à en avoir assez de voir des parents aussi peu réceptifs.
La femme tremblait, M. Lewis secouait la tête.
-Vous croyez qu’on a que ça à faire ? faire exprès ? s’indigna-t-il.
-Elle…elle disait qu’elle adorait…que le spectacle allait être un succès…je ne comprends rien, murmura Mme Lewis.
-Ecoutez, c’est une ado, et comme tous les ados, elle a des secrets, et sans doute une vie amoureuse. Vous le savez, non ? Qu’est-ce que faisait Sharon alors chez vous ? Qu’est-ce qu’elle vous racontait quand elle sortait ?
-Elle disait…qu’elle allait chez des amies, répondit Mme Lewis.
-Quelles amies ? Vous avez des noms ?
-Chlo…Chloé Smithers bafouilla-t-elle.
-Qui d’autre ?
-Charlie. Charlie Green.
-Vous les avez déjà rencontrées ?
-Chloé oui, mais Charlie non. Elle nous a dit qu’elle l’aidait parfois en maths. Sharon lui donne des cours à domicile le soir et le week-end. Mais on ne l’a jamais rencontrée.
-Vous voulez bien me donner son adresse ?
Jack lui tendit une feuille de papier et un stylo, avant d’ajouter :
-Vous êtes sûrs que vous n’avez rien à me dire sur Derek Matthews ?
M. Lewis serrait les poings. Sa femme reposa le stylo et la feuille et posa sa main sur la sienne.
-Chéri…
Jack le regarda.
-M. Lewis ?
-George, dis-lui, je t’en prie…
Il était vingt trois heures passées quand les Lewis rentrèrent du restaurant. Sharon était restée à la maison, « pour réviser » avait-elle dit.
-J’ai trop mangé.
-Carol, arrête de te plaindre, la taquina son mari. Ce saumon était délicieux.
-C’est vrai.
Elle se blottit dans les bras de son mari et lui déposa un baiser dans le cou. M. Lewis ouvrit la porte d’entrée doucement pour ne pas réveiller Sharon. Ils entendirent du bruit, des voix étouffées. Ils allumèrent la lumière.
-Sharon !!
Ils étaient choqués par ce qu’ils venaient de voir. Sharon était sur le canapé, en sous-vêtements, dans les bras d’un jeune homme torse nu. Elle était terrorisée, et le garçon n’en menait pas large non plus.
-…
M. Lewis pointa son doigt vers elle.
-Rhabille-toi en vitesse, ordonna-t-il froidement.
-Papa…
-Dépêche-toi !!!
Le garçon s’empressa de retrouver son tee-shirt et de reboutonner son jean.
-Quant à toi…marmonna M. Lewis entre ses dents.
Il secoua la tête avec dégoût et le fusilla du regard.
-E…Ecoutez msieur, je vais m’en aller. Jsuis…jsuis désolé.
Il l’empoigna.
-George !
-Papa, arrête !
Le jeune homme se débattait mais il ne faisait pas le poids. Il atterrit contre le mur. M. Lewis colla son front au sien et le menaça :
-Ecoute moi bien, si je te revois encore avec ma fille, je te tue. Tu m’as compris ? Fous-le camp !
Le jeune homme acquiesça et partit sans demander son reste.
Sharon était maintenant rhabillée, assise sur le tabouret de la cuisine. Son père était dans une colère folle et faisait les cent pas autour d’elle.
-Qu’est-ce qui t’as prit ? Hein ?? C’est qui ce garçon ?!
Elle baissa la tête et ne répondit rien.
-Sharon, ton père te pose une question !
Elle avoua :
-Mon copain.
-Et depuis quand tu le ramènes à la maison et tu le laisses te peloter ?! Hein ?! Depuis quand !! Bon sang…je sais pas ce qui me retient de…
Elle secoua la tête.
-Comment il s’appelle ? Quel âge il a ?!
Elle refusa obstinément de répondre.
-Sharon, je te parle !!! hurla son père.
-Il s’appelle Derek, lâcha-t-elle avec désinvolture. Il a vingt ans et on n’a pas couché ensemble, ça y est, vous êtes contents ??
Elle se leva et donna un coup de pied dans le tabouret avant de s’enfuir dans sa chambre.
-J’en ai pas fini ! Sharon !! Sharon !!!
-Eh bien, vous voyez quand vous voulez. Vous admettez que Sharon avait un petit ami !
-Ce n’était qu’un accident. De toutes manières après on l’a surveillée de près.
-Bien sûr. De tellement près qu’aujourd’hui vous faites appel à nous, ironisa Jack.
De retour dans la voiture, Elena était encore sous le choc de cette révélation.
-Mort ? Comment ?
-Martin m’a dit qu’apparemment il a eu un accident de voiture. On l’a transporté à la clinique mais il a succombé à ses blessures.
-Quelqu’un était avec lui ?
-Ah ça ma grande, va falloir demander à Martin. Il m’en a pas dit plus. Ils sont sans doute en train d’interroger le personnel, peut-être que Sharon a été vue là-bas.
-J’espère qu’elle n’a rien…Cette histoire commence à sentir mauvais, dit Elena en mordant sa lèvre inférieure.
-Ca tu l’as dit. Et c’est pas fini !
Danny mit le contact.
-Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
-Je vais appeler Jack, répondit Danny en reprenant son téléphone.
Derrière le miroir sans tain, Jack observait monsieur et madame Lewis. La femme pleurait et se tordait les mains nerveusement, tandis que son mari faisait les cent pas dans la pièce en se demandant sans doute ce qu’ils faisaient encore là.
Jack venait d’avoir Danny au téléphone. Il l’avait informé que Sharon était peut-être enceinte, qu’elle n’avait jamais continué la danse, qu’elle mentait à ses parents depuis un bon bout de temps, et son présumé petit ami s’était tué en voiture. Personne n’a entendu parler d’elle depuis longtemps et personne ne semble s’en soucier… autrement dit, un vrai casse-tête. La voix de Vivian le tira de ses pensées.
-Tu vas les observer encore longtemps et les laisser se torturer l’esprit?
Sans décrocher son regard d’eux, il répondit :
-J’allais leur parler. Et qui nous dit qu’ils n’ont rien à cacher non plus ?
-Jack ! La mère a l’air folle d’inquiétude, et ça m’étonnerait qu’elle fasse semblant.
-Peut-être… elle peut aussi être bonne comédienne.
-Je ne pense pas.
-On n’en sait rien Vivian ! Quel genre de parent ne se rend pas compte que sa propre fille est enceinte ? elle vit sous leur toit, enfin…je sais pas moi.
-Jack, si elle est enceinte ce n’est que d’un mois ou deux tout au plus. Ca m’étonnerait que ça soit visible.
-Oui tu as peut-être raison… bon j’y vais. Tu viens avec moi ou… ?
-Non c’est bon, je te laisse faire. Mais ne sois pas trop dur. Je pense qu’ils sont à bout.
-Attends, tu me connais quand même?
-Justement !
Vivian roula des yeux et s’éloigna.
Jack entra enfin dans la salle. M. Lewis cessa de marcher, sa femme leva la tête, attendant les nouvelles. Ils semblaient pressés de savoir mais aussi anxieux.
-Vous avez retrouvé Sharon ? demanda M. Lewis.
-Pas encore, répondit Jack. Je voulais encore vous poser quelques questions.
M. Lewis s’énerva.
-Attendez, on a déjà répondu à vos questions, qu’est-ce que vous voulez savoir de plus ? Trouvez plutôt notre fille !
-C’est ce que nous sommes en train de faire M. Lewis. On la cherche. Asseyez-vous s’il vous plaît.
Il le défia du regard un instant avant de céder.
-J’aimerai savoir… Votre fille avait-elle un petit ami ?
-Bien sûr que non, on vous l’a déjà dit ! s’énerva M. Lewis.
-Je sais mais… certains parents essaient de jouer les autruches sur certains points et je voulais éclaircir les choses.
-Où voulez-vous en venir ?
-Vous connaissez un Derek Matthews ? demanda Jack.
-Absolument pas.
Jack le regarda droit dans les yeux.
-Vous en êtes sûr ?
-Puisque je vous le dis !
Il fixa Mme Lewis.
-Et vous, madame ?
Elle secoua la tête négativement.
-Qu’est-ce qu’il a à voir avec Sharon ?
-Eh bien, il semblerait qu’il ait été son petit ami. Vous ne le saviez pas ?
-C’est impossible. Sharon ne fréquente aucun garçon…elle…vous vous trompez.
-Vraiment ? dit Jack en levant un sourcil. Comme elle a cours de danse tous les jeudis soirs ?
-Oui, depuis qu’on est arrivé ici, tous les jeudis soirs…commença Mme Lewis.
-Monsieur et madame Lewis, coupa Jack. Sharon ne va plus à ses cours de danse du jeudi soir.
Les parents restèrent interdits.
-Qu’est-ce que vous dites ? balbutia M. Lewis.
-Je suis désolé, mais ou vous le faites exprès, ou vous êtes vraiment naïfs. Dans tous les cas, Sharon n’est jamais allée à ses cours de danse, depuis plus d’un mois.
Jack commençait à en avoir assez de voir des parents aussi peu réceptifs.
La femme tremblait, M. Lewis secouait la tête.
-Vous croyez qu’on a que ça à faire ? faire exprès ? s’indigna-t-il.
-Elle…elle disait qu’elle adorait…que le spectacle allait être un succès…je ne comprends rien, murmura Mme Lewis.
-Ecoutez, c’est une ado, et comme tous les ados, elle a des secrets, et sans doute une vie amoureuse. Vous le savez, non ? Qu’est-ce que faisait Sharon alors chez vous ? Qu’est-ce qu’elle vous racontait quand elle sortait ?
-Elle disait…qu’elle allait chez des amies, répondit Mme Lewis.
-Quelles amies ? Vous avez des noms ?
-Chlo…Chloé Smithers bafouilla-t-elle.
-Qui d’autre ?
-Charlie. Charlie Green.
-Vous les avez déjà rencontrées ?
-Chloé oui, mais Charlie non. Elle nous a dit qu’elle l’aidait parfois en maths. Sharon lui donne des cours à domicile le soir et le week-end. Mais on ne l’a jamais rencontrée.
-Vous voulez bien me donner son adresse ?
Jack lui tendit une feuille de papier et un stylo, avant d’ajouter :
-Vous êtes sûrs que vous n’avez rien à me dire sur Derek Matthews ?
M. Lewis serrait les poings. Sa femme reposa le stylo et la feuille et posa sa main sur la sienne.
-Chéri…
Jack le regarda.
-M. Lewis ?
-George, dis-lui, je t’en prie…
Il était vingt trois heures passées quand les Lewis rentrèrent du restaurant. Sharon était restée à la maison, « pour réviser » avait-elle dit.
-J’ai trop mangé.
-Carol, arrête de te plaindre, la taquina son mari. Ce saumon était délicieux.
-C’est vrai.
Elle se blottit dans les bras de son mari et lui déposa un baiser dans le cou. M. Lewis ouvrit la porte d’entrée doucement pour ne pas réveiller Sharon. Ils entendirent du bruit, des voix étouffées. Ils allumèrent la lumière.
-Sharon !!
Ils étaient choqués par ce qu’ils venaient de voir. Sharon était sur le canapé, en sous-vêtements, dans les bras d’un jeune homme torse nu. Elle était terrorisée, et le garçon n’en menait pas large non plus.
-…
M. Lewis pointa son doigt vers elle.
-Rhabille-toi en vitesse, ordonna-t-il froidement.
-Papa…
-Dépêche-toi !!!
Le garçon s’empressa de retrouver son tee-shirt et de reboutonner son jean.
-Quant à toi…marmonna M. Lewis entre ses dents.
Il secoua la tête avec dégoût et le fusilla du regard.
-E…Ecoutez msieur, je vais m’en aller. Jsuis…jsuis désolé.
Il l’empoigna.
-George !
-Papa, arrête !
Le jeune homme se débattait mais il ne faisait pas le poids. Il atterrit contre le mur. M. Lewis colla son front au sien et le menaça :
-Ecoute moi bien, si je te revois encore avec ma fille, je te tue. Tu m’as compris ? Fous-le camp !
Le jeune homme acquiesça et partit sans demander son reste.
Sharon était maintenant rhabillée, assise sur le tabouret de la cuisine. Son père était dans une colère folle et faisait les cent pas autour d’elle.
-Qu’est-ce qui t’as prit ? Hein ?? C’est qui ce garçon ?!
Elle baissa la tête et ne répondit rien.
-Sharon, ton père te pose une question !
Elle avoua :
-Mon copain.
-Et depuis quand tu le ramènes à la maison et tu le laisses te peloter ?! Hein ?! Depuis quand !! Bon sang…je sais pas ce qui me retient de…
Elle secoua la tête.
-Comment il s’appelle ? Quel âge il a ?!
Elle refusa obstinément de répondre.
-Sharon, je te parle !!! hurla son père.
-Il s’appelle Derek, lâcha-t-elle avec désinvolture. Il a vingt ans et on n’a pas couché ensemble, ça y est, vous êtes contents ??
Elle se leva et donna un coup de pied dans le tabouret avant de s’enfuir dans sa chambre.
-J’en ai pas fini ! Sharon !! Sharon !!!
-Eh bien, vous voyez quand vous voulez. Vous admettez que Sharon avait un petit ami !
-Ce n’était qu’un accident. De toutes manières après on l’a surveillée de près.
-Bien sûr. De tellement près qu’aujourd’hui vous faites appel à nous, ironisa Jack.
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Ben moi j'ai bien aimé ta suite !
Ca fait toujours très réaliste et on se croirait dans un épisode de WAT !
Allez hophophop la suite !
Ca fait toujours très réaliste et on se croirait dans un épisode de WAT !
T'as une solution, tu tues Sharon et hop c'est reglé !Je suis pas très douée pour les enquêtes au départ je voulais pas en faire une, mais maintenant que je suis empêtrée dedans...je peux pas la couper
Allez hophophop la suite !
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Moi aussi j'aime beaucoup c'est intéressant, continues comme ça par contre si tu ne voulais pas faire une enquète en effet c'est raté
Il s’appelle Derek
Comme celui de grey's anatomie mais il doit avoir plus de 20 ans donc c'est pas lui
Encore, encore
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Voilà, voilà! Une petite suite. J'ai vraiment du mal, mon cerveau tourne au ralenti... Merci de continuer à suivre!
Jack reprit l’interrogatoire.
-Bon, et après votre dispute, comment se comportait Sharon ?
-Elle faisait la tête un moment mais après quelques jours elle est revenue à la raison.
-Et ce Derek, vous n’aviez plus de nouvelles de lui ?
-Pourquoi vous nous parlez encore de ce Derek ? il a quelque chose à voir avec la disparition de Sharon ?
-Et pourquoi vous ne répondez pas aux questions simplement, M. Lewis, hmm ?
-Non plus de nouvelles. Pourquoi ?
-Figurez-vous qu’il vient d’avoir un accident de voiture et qu’il est décédé.
Jack se tut et les observa en attendant une réaction de leur part. Ils semblaient stupéfaits. Il poursuivit.
-Je viens aussi d’apprendre…
Il ne savait pas s’il devait prendre des pincettes pour leur annoncer cela. Mais il était tellement de mauvaise humeur et l’ignorance des Lewis depuis tout à l’heure, qu'elle soit feinte ou réelle, commençait à l’agacer. Tant pis.
-Je viens d’apprendre que Sharon serait enceinte, et ce serait peut-être de lui.
Ils se regardèrent, abasourdis. Mme Lewis devint pâle comme un linge tandis que son mari avait la lèvre inférieure qui tremblait.
-Ecoutez, je sais que ça fait beaucoup comme nouvelles à encaisser, mais j’ai besoin de savoir où vous étiez hier soir, entre 22 heures et 2 heures du matin, heure à laquelle vous avez prévenu la police.
Ils ne répondirent pas. Jack haussa le ton.
-Monsieur et madame Lewis, s’il vous plait !
-Que…qu’est-ce que vous croyez qu’on faisait ? On était à la maison, on se faisait un sang d’encre, balbutia M. Lewis.
-Et pourquoi avoir attendu aussi tard pour prévenir les autorités ? pourquoi ne pas avoir appelé de suite ?
-Parce que…parce que…
-Parce que vous vouliez aller la chercher coupa Jack. Vous pensiez la trouver chez Derek, alors vous êtes allés chez lui et vous lui avez…
-N’importe quoi ! On…on était à la maison. On vous dit la vérité !!
Jack les regarda, imperturbable.
-Quelqu’un pourrait le confirmer ?
-Nos voisins, interrogez les.
-Ce sera fait.
Jack se leva de sa chaise.
-Je vous demanderai de bien vouloir rester dans nos bureaux pour le moment. Dès que nous aurons du nouveau nous vous ferons signe. Et…si jamais quelque chose vous serait revenu, un détail, même minime, n’hésitez pas.
Il leur proposa d’aller s’installer dans la salle de réception. Puis il alla trouver Vivian.
-Alors ? demanda-t-elle. Ils ont l’air traumatisés.
-Tu rigoles. J’ai été gentil.
-Comment ils ont pris la nouvelle ?
-Ca aurait pu être pire. Est-ce que Martin et Sam ont téléphoné ?
-Oui. Apparemment Derek avait un petit coup dans le nez, mais ce n’est pas ça qui l’a tué.
-Ah bon ?
-D’après la police scientifique qui était sur le lieu de l’accident, un véhicule l’a percuté. Intentionnellement. On a trouvé de la peinture et des rayures, et tout le côté conducteur est défoncé.
-Tu penses à quoi ?
-Un poids lourd, ou une grosse fourgonnette.
-Oui, mais pourquoi l’avoir tué, lui ?
-Bonne question, fit Vivian, pensive. Quelqu’un qui lui en voulait…tu sais qu’il a un casier ? vol à la tire et possession de stupéfiants. Peut-être un dealer qui lui réclamait des dettes.
-Ou peut-être quelqu’un qui en veut aussi à Sharon, et pour l’atteindre, se donne tous les moyens.
Vivian secoua la tête.
-D’après Danny, Sharon n’était pas amoureuse de Derek. Et il y a peut-être une autre personne sur le coup.
-Et bien voilà, un deuxième prétendant. Mais qui ?
Vivian haussa les épaules.
-Bon, s’il te plait, trouve-moi une Charlie Green à cette adresse, dit Jack en lui tendant la note. On va continuer à chercher ses fréquentations.
Tous les agents étaient maintenant de retour et s’affairaient à la grande table. Martin épluchait les relevés téléphoniques, tandis que Sam répertoriait tous les contacts de l’ordinateur de Sharon ainsi que ses emails.
-Ecoutez ça, dit Danny. D’après les traces de peinture et de pneu sur la route, on a affaire à une fourgonnette. Et avec la chance qu’on a, il s’agit de pneus assez rares et fraîchement changés. Qui dit mieux ?
-Moi, fit Martin. La veille de sa disparition, Sharon a appelé trois fois Derek et une fois une cabine téléphonique à l’est de Central Park aux alentours de vingt et une heures. Avec un peu de chance, on aura des vidéos de surveillance.
-J’ajoute, Sharon passait son temps sur MSN et les tchats, où elle se fait passer pour une fille facile. Elle a un contact…comment c’est déjà ? FreakyC avec qui elle discute particulièrement souvent. Oh, et aussi je viens de voir un message d’elle sur un forum où elle demande de l’aide pour un avortement.
-J’appelle tout de suite les hôpitaux, annonça Elena.
-Essaye plutôt les cliniques privées, et les trucs discrets. Je doute qu’elle veuille faire ça au grand jour, d’autant plus qu’elle est mineure, conseilla Sam.
-J’ai encore un truc, annonça Vivian, qui arrivait en secouant une feuille de papier à la vue de tous. Il n’y a aucune Charlie Green à l’adresse indiquée par les parents. Mais je vais faire vérifier le périmètre et interroger la base de données, c’est peut-être un faux nom.
-Eh ben on avance plutôt pas mal, se félicita Martin.
Les autres acquiescèrent, mais rien n’était encore joué. Cela faisait maintenant plus de vingt heures que Sharon Lewis était portée disparue. Et plus le temps passait, plus les chances de la retrouver en vie étaient minimes.
Jack reprit l’interrogatoire.
-Bon, et après votre dispute, comment se comportait Sharon ?
-Elle faisait la tête un moment mais après quelques jours elle est revenue à la raison.
-Et ce Derek, vous n’aviez plus de nouvelles de lui ?
-Pourquoi vous nous parlez encore de ce Derek ? il a quelque chose à voir avec la disparition de Sharon ?
-Et pourquoi vous ne répondez pas aux questions simplement, M. Lewis, hmm ?
-Non plus de nouvelles. Pourquoi ?
-Figurez-vous qu’il vient d’avoir un accident de voiture et qu’il est décédé.
Jack se tut et les observa en attendant une réaction de leur part. Ils semblaient stupéfaits. Il poursuivit.
-Je viens aussi d’apprendre…
Il ne savait pas s’il devait prendre des pincettes pour leur annoncer cela. Mais il était tellement de mauvaise humeur et l’ignorance des Lewis depuis tout à l’heure, qu'elle soit feinte ou réelle, commençait à l’agacer. Tant pis.
-Je viens d’apprendre que Sharon serait enceinte, et ce serait peut-être de lui.
Ils se regardèrent, abasourdis. Mme Lewis devint pâle comme un linge tandis que son mari avait la lèvre inférieure qui tremblait.
-Ecoutez, je sais que ça fait beaucoup comme nouvelles à encaisser, mais j’ai besoin de savoir où vous étiez hier soir, entre 22 heures et 2 heures du matin, heure à laquelle vous avez prévenu la police.
Ils ne répondirent pas. Jack haussa le ton.
-Monsieur et madame Lewis, s’il vous plait !
-Que…qu’est-ce que vous croyez qu’on faisait ? On était à la maison, on se faisait un sang d’encre, balbutia M. Lewis.
-Et pourquoi avoir attendu aussi tard pour prévenir les autorités ? pourquoi ne pas avoir appelé de suite ?
-Parce que…parce que…
-Parce que vous vouliez aller la chercher coupa Jack. Vous pensiez la trouver chez Derek, alors vous êtes allés chez lui et vous lui avez…
-N’importe quoi ! On…on était à la maison. On vous dit la vérité !!
Jack les regarda, imperturbable.
-Quelqu’un pourrait le confirmer ?
-Nos voisins, interrogez les.
-Ce sera fait.
Jack se leva de sa chaise.
-Je vous demanderai de bien vouloir rester dans nos bureaux pour le moment. Dès que nous aurons du nouveau nous vous ferons signe. Et…si jamais quelque chose vous serait revenu, un détail, même minime, n’hésitez pas.
Il leur proposa d’aller s’installer dans la salle de réception. Puis il alla trouver Vivian.
-Alors ? demanda-t-elle. Ils ont l’air traumatisés.
-Tu rigoles. J’ai été gentil.
-Comment ils ont pris la nouvelle ?
-Ca aurait pu être pire. Est-ce que Martin et Sam ont téléphoné ?
-Oui. Apparemment Derek avait un petit coup dans le nez, mais ce n’est pas ça qui l’a tué.
-Ah bon ?
-D’après la police scientifique qui était sur le lieu de l’accident, un véhicule l’a percuté. Intentionnellement. On a trouvé de la peinture et des rayures, et tout le côté conducteur est défoncé.
-Tu penses à quoi ?
-Un poids lourd, ou une grosse fourgonnette.
-Oui, mais pourquoi l’avoir tué, lui ?
-Bonne question, fit Vivian, pensive. Quelqu’un qui lui en voulait…tu sais qu’il a un casier ? vol à la tire et possession de stupéfiants. Peut-être un dealer qui lui réclamait des dettes.
-Ou peut-être quelqu’un qui en veut aussi à Sharon, et pour l’atteindre, se donne tous les moyens.
Vivian secoua la tête.
-D’après Danny, Sharon n’était pas amoureuse de Derek. Et il y a peut-être une autre personne sur le coup.
-Et bien voilà, un deuxième prétendant. Mais qui ?
Vivian haussa les épaules.
-Bon, s’il te plait, trouve-moi une Charlie Green à cette adresse, dit Jack en lui tendant la note. On va continuer à chercher ses fréquentations.
Tous les agents étaient maintenant de retour et s’affairaient à la grande table. Martin épluchait les relevés téléphoniques, tandis que Sam répertoriait tous les contacts de l’ordinateur de Sharon ainsi que ses emails.
-Ecoutez ça, dit Danny. D’après les traces de peinture et de pneu sur la route, on a affaire à une fourgonnette. Et avec la chance qu’on a, il s’agit de pneus assez rares et fraîchement changés. Qui dit mieux ?
-Moi, fit Martin. La veille de sa disparition, Sharon a appelé trois fois Derek et une fois une cabine téléphonique à l’est de Central Park aux alentours de vingt et une heures. Avec un peu de chance, on aura des vidéos de surveillance.
-J’ajoute, Sharon passait son temps sur MSN et les tchats, où elle se fait passer pour une fille facile. Elle a un contact…comment c’est déjà ? FreakyC avec qui elle discute particulièrement souvent. Oh, et aussi je viens de voir un message d’elle sur un forum où elle demande de l’aide pour un avortement.
-J’appelle tout de suite les hôpitaux, annonça Elena.
-Essaye plutôt les cliniques privées, et les trucs discrets. Je doute qu’elle veuille faire ça au grand jour, d’autant plus qu’elle est mineure, conseilla Sam.
-J’ai encore un truc, annonça Vivian, qui arrivait en secouant une feuille de papier à la vue de tous. Il n’y a aucune Charlie Green à l’adresse indiquée par les parents. Mais je vais faire vérifier le périmètre et interroger la base de données, c’est peut-être un faux nom.
-Eh ben on avance plutôt pas mal, se félicita Martin.
Les autres acquiescèrent, mais rien n’était encore joué. Cela faisait maintenant plus de vingt heures que Sharon Lewis était portée disparue. Et plus le temps passait, plus les chances de la retrouver en vie étaient minimes.
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
J'adore, l'interrogatoire de Jack était un vrai délice , je me serais cru devant ma télé, c'est vraiment bien
Et plus le temps passait, plus les chances de la retrouver en vie étaient minimes.
Ca, ça fou des frissons dans le dos J'ai peur pour elle
J'ai vraiment du mal, mon cerveau tourne au ralenti...
Encore en examen?
Vivement la suite
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Merci Clara! Non, pas d'examen. Je suis en mode vacances (plus ou moins) et mon cerveau aussi est en standby
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
T'as raison, moi aussi et ça fait vraiment du bien de laisser ses neurones au repos
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Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Encore une suite géniale mais avec toi je suis pas surprise !!!
Moi j'éspère qu'ils vont la retrouver saine et sauve la tite quand même et si c'est Danny qui joue les héros, c'est encore mieux !
La suite et bon repos de neurones !
Moi j'éspère qu'ils vont la retrouver saine et sauve la tite quand même et si c'est Danny qui joue les héros, c'est encore mieux !
La suite et bon repos de neurones !
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Voici la suite du jour. Bien le bonjour à vous et bonne lecture.
La circulation commençait à être dense, traduisant la fin de journée pour la plupart des New-Yorkais. Carol Lewis scrutait le bas de la rue depuis la fenêtre. Elle songeait au fait que dans cette ville immense grouillant d’habitants, sa petite fille se trouvait quelque part. En bonne santé, elle l’espérait. Son instinct de mère lui disait qu’elle était toujours en vie, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur pour elle. Son mari était assis sur un fauteuil, épuisé et à bout de nerfs. Il ne voulait pas craquer, il se retenait même si son angoisse était terrible.
-C’est de ma faute…laissa-t-il échapper.
-George. Qu’est-ce que tu racontes…
Elle s’assit près de lui et lui prit les mains.
-On est trop dur avec elle. JE suis trop dur avec elle… elle en a eu marre et elle est partie.
-Non, ce n’est pas ça…
-Mais si, je suis trop strict. Regarde le résultat, elle a changé d’école des millions de fois, elle n’a aucune véritable amie, elle se rebelle et elle fréquente n’importe qui…. Et maintenant…maintenant…elle est enceinte. Oh, mon Dieu.
Il enfouit sa tête entre ses mains.
-George…
-Je veux que mon bébé revienne.
Les sanglots le secouèrent. Sa femme ne put s’empêcher de craquer elle aussi face à tant de détresse. Ils étaient là, tous les deux, pleurant en silence un long moment.
Elena pesta. La machine à café avait décidé de faire des siennes. Pile au moment où son envie de caféine était trop forte.
-C’est pas vrai…
Les paroles de sa mère lui revinrent en mémoire. « Tu bois trop de café Elena…mets toi à la tisane… » Elle se fit une raison et opta pour un thé.
Alors qu’elle égouttait son sachet, elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna. Mme Lewis se tenait là, à l’embrasure de la porte, les yeux rougis et les traits tirés.
-Je peux faire quelque chose ? demanda Elena.
-Je…je voulais juste prendre un café s’il vous en restait.
-Je suis désolée, la machine vient de lâcher. Moi aussi j’en voulais un, j’ai dû me rabattre sur le thé. Et j’ai horreur de ça. Vous en voulez un ?
-Vous seriez gentille.
Elles s’assirent à la petite table.
-Je sais que c’est une question bête, mais…comment allez-vous ? Vous tenez le coup ? demanda Elena, soucieuse.
Mme Lewis sourit tristement.
-Ca peut aller…non en réalité ça ne va pas du tout.
-Je comprends. J’imagine que ça doit être dur de perdre son enfant.
-Je ne souhaite à personne de vivre ce que mon mari et moi sommes en train de vivre en ce moment.
-C’est sûr… Vous savez, j’ai une fille moi aussi. Et je crois que je ne m’en remettrai jamais si elle disparaissait. C’est mon travail de tous les jours de rechercher des personnes, mais je crois qu’on ne peut pas s’imaginer être à la place des familles.
-Quel âge à votre fille ?
-Presque sept ans.
Mme Lewis hocha la tête.
-A sept ans, Sharon était une petite fille pleine de vie, heureuse, et si facile…le temps passe si vite. Mon bébé maintenant…elle est enceinte.
Elle but une gorgée de thé pour éviter de craquer à nouveau. Un silence pesant s’installa, Elena repensa alors au passé…
La soirée avait été bien arrosée, et au petit matin, elle s’était retrouvée dans un lit, nue et seule. Elle avait passé la nuit dans les bras du quaterback de la fac, un certain Rick quelque chose. La douche marchait. Des bouteilles de rhum et de tequila vides jonchaient le sol. L’eau cessa soudain de couler et quelques secondes plus tard, Rick arriva dans la chambre, une serviette autour de la taille.
-Une soirée de folie, hein ma belle ?
Elena ramena le drap pour masquer son corps. Elle avait une envie de vomir et sa tête lui lançait.
-Je…je me souviens de rien.
-Moi non plus, plus très bien, mais je crois bien avoir pris mon pied.
A cette pensée, elle tourna la tête. Rick était certes séduisant, et populaire. Pourquoi avait-elle couché avec lui alors qu’elle n’était même pas sûre d’être amoureuse de lui ? Sans doute pour rabaisser le caquet à toutes ces filles. Prouver qu’Elena la rejetée avait réussi à prendre dans ses filets l’étudiant le plus mignon. Elena aussi pouvait plaire. Mais y avait-il réellement de quoi se vanter ?
-Bon, désolé mais là va falloir que tu partes, parce que j’ai entraînement.
Il lui balança ses affaires.
-Allez, grouille toi ste plait. Et si tu pouvais prendre ta douche dans ta chambre aussi, ça m’arrangerait. Faut déjà que je range ce foutoir.
Elena ramassa ses affaires et se rhabilla sans un mot avant de sortir dans le couloir, le cerveau embrumé et les idées peu claires.
Les rumeurs avaient ensuite fait leur chemin. Elena la fille facile, la traînée, qui ramène tout le monde dans son lit. Oui, les études universitaires avaient été dures.
-Est-ce qu’on est de mauvais parents…demanda Mme Lewis dans un souffle.
-Pardon ?
-Est-ce qu’on est de mauvais parents ? répéta-t-elle.
-Mme Lewis…
-Carol, corrigea-t-elle.
-Vous savez, être parent c’est compliqué. Et à cet âge…je ne sais pas quoi vous donner comme conseils, mais…je pourrais juste vous dire…
Elle ne savait pas quoi lui dire, ne sachant pas elle-même ce qu’elle pensait.
-Qu’on va faire tout notre possible pour la retrouver. Ne perdez pas espoir.
Elena se traita d’idiote. Cette réponse était tout bonnement ridicule. Néanmoins, Mme Lewis parut s’en contenter.
-Je vous remercie.
Elle posa sa main sur la sienne et la serra. Elena lui sourit.
-Je suis désolée, mais je dois vous laisser. J’ai du travail. Si vous avez besoin de quelque chose encore, n’hésitez pas. Et gardez espoir.
-Merci.
Elena se releva et alla retrouver ses collègues. Cette discussion lui avait rappelé de mauvais souvenirs, mais lui avait aussi donné encore plus de détermination pour retrouver Sharon.
La circulation commençait à être dense, traduisant la fin de journée pour la plupart des New-Yorkais. Carol Lewis scrutait le bas de la rue depuis la fenêtre. Elle songeait au fait que dans cette ville immense grouillant d’habitants, sa petite fille se trouvait quelque part. En bonne santé, elle l’espérait. Son instinct de mère lui disait qu’elle était toujours en vie, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur pour elle. Son mari était assis sur un fauteuil, épuisé et à bout de nerfs. Il ne voulait pas craquer, il se retenait même si son angoisse était terrible.
-C’est de ma faute…laissa-t-il échapper.
-George. Qu’est-ce que tu racontes…
Elle s’assit près de lui et lui prit les mains.
-On est trop dur avec elle. JE suis trop dur avec elle… elle en a eu marre et elle est partie.
-Non, ce n’est pas ça…
-Mais si, je suis trop strict. Regarde le résultat, elle a changé d’école des millions de fois, elle n’a aucune véritable amie, elle se rebelle et elle fréquente n’importe qui…. Et maintenant…maintenant…elle est enceinte. Oh, mon Dieu.
Il enfouit sa tête entre ses mains.
-George…
-Je veux que mon bébé revienne.
Les sanglots le secouèrent. Sa femme ne put s’empêcher de craquer elle aussi face à tant de détresse. Ils étaient là, tous les deux, pleurant en silence un long moment.
Elena pesta. La machine à café avait décidé de faire des siennes. Pile au moment où son envie de caféine était trop forte.
-C’est pas vrai…
Les paroles de sa mère lui revinrent en mémoire. « Tu bois trop de café Elena…mets toi à la tisane… » Elle se fit une raison et opta pour un thé.
Alors qu’elle égouttait son sachet, elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna. Mme Lewis se tenait là, à l’embrasure de la porte, les yeux rougis et les traits tirés.
-Je peux faire quelque chose ? demanda Elena.
-Je…je voulais juste prendre un café s’il vous en restait.
-Je suis désolée, la machine vient de lâcher. Moi aussi j’en voulais un, j’ai dû me rabattre sur le thé. Et j’ai horreur de ça. Vous en voulez un ?
-Vous seriez gentille.
Elles s’assirent à la petite table.
-Je sais que c’est une question bête, mais…comment allez-vous ? Vous tenez le coup ? demanda Elena, soucieuse.
Mme Lewis sourit tristement.
-Ca peut aller…non en réalité ça ne va pas du tout.
-Je comprends. J’imagine que ça doit être dur de perdre son enfant.
-Je ne souhaite à personne de vivre ce que mon mari et moi sommes en train de vivre en ce moment.
-C’est sûr… Vous savez, j’ai une fille moi aussi. Et je crois que je ne m’en remettrai jamais si elle disparaissait. C’est mon travail de tous les jours de rechercher des personnes, mais je crois qu’on ne peut pas s’imaginer être à la place des familles.
-Quel âge à votre fille ?
-Presque sept ans.
Mme Lewis hocha la tête.
-A sept ans, Sharon était une petite fille pleine de vie, heureuse, et si facile…le temps passe si vite. Mon bébé maintenant…elle est enceinte.
Elle but une gorgée de thé pour éviter de craquer à nouveau. Un silence pesant s’installa, Elena repensa alors au passé…
La soirée avait été bien arrosée, et au petit matin, elle s’était retrouvée dans un lit, nue et seule. Elle avait passé la nuit dans les bras du quaterback de la fac, un certain Rick quelque chose. La douche marchait. Des bouteilles de rhum et de tequila vides jonchaient le sol. L’eau cessa soudain de couler et quelques secondes plus tard, Rick arriva dans la chambre, une serviette autour de la taille.
-Une soirée de folie, hein ma belle ?
Elena ramena le drap pour masquer son corps. Elle avait une envie de vomir et sa tête lui lançait.
-Je…je me souviens de rien.
-Moi non plus, plus très bien, mais je crois bien avoir pris mon pied.
A cette pensée, elle tourna la tête. Rick était certes séduisant, et populaire. Pourquoi avait-elle couché avec lui alors qu’elle n’était même pas sûre d’être amoureuse de lui ? Sans doute pour rabaisser le caquet à toutes ces filles. Prouver qu’Elena la rejetée avait réussi à prendre dans ses filets l’étudiant le plus mignon. Elena aussi pouvait plaire. Mais y avait-il réellement de quoi se vanter ?
-Bon, désolé mais là va falloir que tu partes, parce que j’ai entraînement.
Il lui balança ses affaires.
-Allez, grouille toi ste plait. Et si tu pouvais prendre ta douche dans ta chambre aussi, ça m’arrangerait. Faut déjà que je range ce foutoir.
Elena ramassa ses affaires et se rhabilla sans un mot avant de sortir dans le couloir, le cerveau embrumé et les idées peu claires.
Les rumeurs avaient ensuite fait leur chemin. Elena la fille facile, la traînée, qui ramène tout le monde dans son lit. Oui, les études universitaires avaient été dures.
-Est-ce qu’on est de mauvais parents…demanda Mme Lewis dans un souffle.
-Pardon ?
-Est-ce qu’on est de mauvais parents ? répéta-t-elle.
-Mme Lewis…
-Carol, corrigea-t-elle.
-Vous savez, être parent c’est compliqué. Et à cet âge…je ne sais pas quoi vous donner comme conseils, mais…je pourrais juste vous dire…
Elle ne savait pas quoi lui dire, ne sachant pas elle-même ce qu’elle pensait.
-Qu’on va faire tout notre possible pour la retrouver. Ne perdez pas espoir.
Elena se traita d’idiote. Cette réponse était tout bonnement ridicule. Néanmoins, Mme Lewis parut s’en contenter.
-Je vous remercie.
Elle posa sa main sur la sienne et la serra. Elena lui sourit.
-Je suis désolée, mais je dois vous laisser. J’ai du travail. Si vous avez besoin de quelque chose encore, n’hésitez pas. Et gardez espoir.
-Merci.
Elena se releva et alla retrouver ses collègues. Cette discussion lui avait rappelé de mauvais souvenirs, mais lui avait aussi donné encore plus de détermination pour retrouver Sharon.
jabamiah- Agent spécial
- Nombre de messages : 1520
Age : 37
Localisation : en los brazos de enrique! RRRrrr!!
Date d'inscription : 27/03/2006
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
Ben encore une fois j'adore !!!
Tu as un style d'écriture incroyable, tellement simple et réaliste qu'à chaque fois j'ai l'impression d'être devant mon écran de tv !
Bravo la miss et vite la suite !!!
Tu as un style d'écriture incroyable, tellement simple et réaliste qu'à chaque fois j'ai l'impression d'être devant mon écran de tv !
Bravo la miss et vite la suite !!!
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
ce passage était trés emouvant
même Elena m'a ému c'est pour dire que tu as vraiment beaucoup beaucoup de talent
j'adore cette histoire et là je flippe, il faut la retrouver
Encore, encore
même Elena m'a ému c'est pour dire que tu as vraiment beaucoup beaucoup de talent
j'adore cette histoire et là je flippe, il faut la retrouver
Encore, encore
clara- Président des USA
- Nombre de messages : 8775
Age : 44
Localisation : sous la douche!
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: 1ère fic: indulgence! (complète) [GENERAL/ROMANCE]
oui c'est vrai qu'on oublie celle de la série !!! bravo à toi
une suite ???
une suite ???
Théana- Président des USA
- Nombre de messages : 9841
Localisation : sous la couette, de préférence ...
Date d'inscription : 08/10/2006
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