Amis-Amis (complète)

Et bien c'est ce qui s'appelle avoir un caractère de cochon!!!!

Moi je veux bien la suite!!! J'aime beaucoup ta fic, elle est toujours aussi géniale et je ne m'en lasse pas de ses saute d'humeur à CJ et par moment elle me fait penser à Abby dans NCIS!!

Voila maintenant LA SUITE!!!

MERCI MERCI MERCI les filles

théana a écrit:tweetie ou la spécialiste des titres de pornos

roo mais nan, c'est trop d'honneur comme ze l'ai dit dans l'autre monde, c'est pas de moi c'est du 100 % copitage tiré de l'épisode de Friends où Joey et Chandler captent une chaîne porno y avait aussi "l'ouvreuse n'a pas de slip" comme film rah je kiffe trop ce zode


Le regard noir, Peter arriva en trombe dans l’open space. Il prit place à la grande table, l’air agacé.

- et bien, tu en fais une drôle de tête Mariano, constata Danny. La lune de miel serait-elle déjà terminée ?

Le jeune agent ignora la remarque ironique de son collègue et se contenta de soupirer, se tenant la tête avec son coude.

- qu’est-ce qui se passe ? Insista Vivian, inquiète.
- c’est CJ. Ça fait un quart d’heures qu’elle s’est enfermée dans les toilettes et elle refuse de m’ouvrir. Il y a quelque chose qui cloche, j’en suis sûr. Mais elle ne veut pas me dir…

Le ricanement provenant du bureau d’Elena le stoppa dans sa phrase.

- on peut savoir ce qui te fait rire ? Demanda-t-il, le regard noir.
- des sautes d’humeur et en plus, elle va se réfugier dans les toilettes, ne cherche pas plus loin, ça doit être les nausées des premiers mois. Toutes mes félicitations … papa, se moqua Elena.

Visiblement, la jeune latina avait encore du mal à avaler le fait que Peter lui ait préféré CJ. Elle adressa un regard noir à ce dernier qui le lui rendit bien.

- merci, mais on se passera de tes commentaires, soupira-t-il.

Elle s’apprêta à répondre lorsque qu’elle entendit son nom dans la bouche d’un autre agent, l’avertissant que son suspect était bien en salle d’interrogation. Elle fila sans ajouter un seul mot.

- je trouve ça génial si elle attend un petit Mariano. Par contre, prie pour qu’il déteigne sur toi parce que s’il devient comme sa mère, il faudra capitonner son parc à bébé, plaisanta Danny.

Le regard fuyant, Peter lui adressa un sourire gêné avant de prendre la parole à son tour.

- ça ne peut pas être ça.
- qui sait ? Les préservatifs et la pilule ne sont fiables qu’à 99 % alors ça vous laisse une petite marge d’erreur.
- t’es sourd ou quoi ? Je te dis que ce n'est pas ça !

Son regard se faisait insistant.

- oh !

Danny comprit enfin le message. Son collègue venait tout bonnement de lui avouer que lui et son amie n’avaient pas encore « consommé » leur relation.

- vraiment, je ne sais pas ce qu’elle a, elle est d’une humeur massacrante depuis ce matin, reprit Peter.

Il se passa nerveusement une main dans les cheveux. Il avait l’air vraiment anxieux. Vivian jeta un coup d’œil sur son agenda et la date d’aujourd’hui l’interpella.

- Danny.
- mmmh ?

Le jeune agent se retourna vers sa collègue, lui accordant toute son attention.

- on est le 5.

Le visage de ce dernier se rembrunit aussitôt et lui et cette dernière échangèrent un regard des plus graves.

- qu’est-ce qui se passe ? Demanda Peter, piqué dans sa curiosité.

Le silence régnait dans la pièce, ce qui commençait à sérieusement agacer le nouveau venu.

- dites-moi ce qu’il y a à la fin ! Si ça concerne CJ, je veux le savoir. Non, en fait, j’ai le droit de savoir !

Danny toisa du regard l’homme qu’il avait en face de lui un long moment sans rien dire. En lui révélant toute la vérité, c’est comme s’il trahissait son amie.
Il pesait encore le pour et le contre, lorsque Vivian prit les devants.

- ça fait deux ans aujourd’hui que l’agent Andrews nous a quitté.
- Andrews ? Réagit immédiatement Peter.
- oui, le père de CJ, ajouta-t-elle, en prenant à son tour place à table.
- mais comment ça se fait qu’elle ne m’en ai jamais parlé, j’aurais pu, je ne sais pas …

Il jouait nerveusement avec sa tasse de café, en la frottant entre ses deux mains.

- elle n’en parle pas. C’est comme ça, expliqua Danny.

Et il ne pouvait pas l’en blâmer. Certainement pas. Il connaissait trop bien cette façon de donner le change en n’importe quelle circonstance. Il avait réagi ainsi tout au long de sa vie. Finalement, les personnes au courant de son « histoire » pouvaient se compter sur les doigts d’une main.

- comment c’est arrivé ?
- une mission d’infiltration qui a mal tourné, se contenta de préciser l’agent Taylor.

Le regard de Peter se tourna alors vers Vivian. Visiblement, l’explication de son collègue ne lui suffisait pas. Il voulait plus d'infos.

- son père travaillait au FBI, mais pas dans le même service que nous, affirma-t-elle. Il était aux opérations secrètes et lorsque sa couverture a sauté, on a découvert trop tard que sa voiture avait été piégée.

Sa voix se brisa sous le coup de l’émotion.

- vous vous connaissiez ?
- oui, c’était un homme bien. Compétent dans son boulot et pas le dernier à faire des blagues.

Vivian esquissa un léger sourire en souvenir du défunt, imitée par Peter et Danny. En effet, sa fille avait de qui tenir.
La mine pensive, l’agent Taylor jeta un coup d’œil rapide à sa montre avant de libérer son siège. Ses deux collègues le toisèrent du regard, demandant vraisemblablement une explication.

- je vais voir comment elle va.

Il n’eut pas besoin d’en dire plus. Ils savaient tous les deux à qui il faisait allusion.

- non, c’est à moi d’y aller.

Peter venait d’agripper le bras de Danny, qui le fusilla immédiatement du regard. Sentant la tension monter d’un cran entre les deux hommes, Vivian fit les gros yeux à ce dernier, qui laissa partir son collègue et reprit sa place à la grande table.

- et bien, on a évité le pire.

Vivian poussa un soupir de soulagement.

- pourquoi tu lui en as parlé ? Lui demanda Danny.

Son ton se rapprochait plus du reproche qu’autre chose.

- pour qu’il puisse l’aider, comme on l’a fait avec toi.

Elle posa un regard si tendre sur lui, qu’il ne pouvait décemment pas lui en vouloir. Ils échangèrent un sourire complice.
L’esprit de Danny se mit ensuite à vagabonder. Il espérait seulement que son collègue saurait s’y prendre pour faire sortir la jeune femme de sa coquille et ne pas l’enfermer encore plus dans un mutisme qui se faisait immédiat dès qu’on évoquait cette triste affaire.

One foot in the grave
One foot in the shower
There’s never time to save
You’re paying by the hour

- je peux entrer ?

Seule la tête de Peter dépassait de la porte du local de CJ, qui se retourna aussitôt et opina du chef.

- t’en veux ?

Elle pointa du regard le sachet de fraises Tagada dans lequel elle piochait copieusement.

- c’est en signe d’armistice, alors ? Plaisanta le jeune agent.
- mais nous ne sommes pas en guerre mon trésor, sourit-elle.

Elle se leva pour lui voler un baiser. Un, deux, puis trois. Tendres et doux. Il savait qu’ils devaient parler, qu’elle avait peut-être besoin de se confier à lui. Mais comment résister à ses lèvres si douces et fines ?
Elle passait maintenant ses bras autour de son cou, intensifiant leur baiser de plus belle. Il se sentait perdre pied petit à petit.

- attends CJ.
- mmmh ?

Encore un baiser. Il n’y arriverait donc jamais.

- alors tout est réglé ?
- mais il n’y a jamais eu de problème.

Elle se voilait la face. Préférant s’attaquer aux premiers boutons de sa chemise. Elle lui caressait maintenant le haut du torse, alternant avec de petits bisous dans le cou.

- tu devrais aller fermer.

Son regard se voulait joueur. Elle lui donna une petite tape sur les fesses en signe d’encouragement. Il s’exécuta mais ne revint pas, préférant s’adosser tout contre la porte de sortie.

- j’aimerai qu’on parle.
- d’accord.
- d’accord ?

Il écarquilla les yeux. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle se range à son avis. Du moins, pas aussi rapidement.

- tu sais, on peut faire deux choses en même temps.

Elle lui adressa un clin d’œil et le rejoignit, se plaquant tout contre lui. Elle s’enivrait à présent de son parfum. De son odeur virile. Si … masculine.

- arrête CJ.

Elle fit la sourde oreille, s’attaquant maintenant à sa ceinture. Il lui agrippa alors le bras, le serrant plus fort qu’il ne l’aurait voulu. La jeune femme eut un mouvement de recul immédiat. Elle le fusillait maintenant du regard.

- mais qu’est-ce qui te prends ? T’es malade ou quoi ?
- désolé, je n’avais pas l’intention de te faire mal.
- et apparemment, pas de bien non plus !

L’allusion au fait qu’il ait repoussé ses avances était à peine voilée.

- pourquoi tu es venue ?
- et bien, pour travailler … puisqu’il n’y a que ça à faire !

Elle haussa le ton juste avant de regagner son siège, vexée.

- non, je veux dire : aujourd’hui. Tu n’aurais pas dû venir. Aujourd’hui, répéta-t-il, en insistant sur ce dernier terme.

Elle le toisa du regard un moment puis baissa la tête.

- tu le sais, dit-elle.
- oui.

Elle se mordilla la lèvre.

- et on peut savoir qui te l’a dit ?
- Danny et Vivian.
- Danny et Vivian, répéta-t-elle, l’air ennuyé.
- ils ont bien fait.
- non. Ils n’auraient pas dû.

Elle jouait nerveusement avec un stylo dont elle s’amusait sans cesse à enlever et remettre le capuchon. Peter se saisit de ce dernier et lui fit lever le menton.

- tu devrais rentrer chez toi.
- ça va aller.
- non, ça ne va pas et ne dis surtout pas le contraire. Tu n’as pas envie d’être ici.
- tu permets ? Je crois savoir mieux que toi ce dont j’ai envie ou non !
- allez, rentre.
- non.
- ce n’est pas une suggestion, c’est un ordre, sourit-il.

Elle resta muette, préférant faire la moue. Il posa une main réconfortante sur son avant-bras et elle se recula aussitôt.

- l’autre jour, tu m’as convaincu de rentrer parce que j’étais inquiet pour ma fille. Tu as senti que je n’étais pas bien et tu étais là pour moi. Alors aujourd’hui, c’est mon tour.

Il savait qu’il avait réussi à la toucher. Il pouvait le lire dans son regard.

- laisse-moi être là pour toi, CJ.

You never get to choose
You live on what they sent you
And you know they’re gonna use
The things you love against you

Elle croyait … en fait, elle ne savait que croire. Elle pensait être guérie, que ça ne la toucherait plus autant mais … en fait, c’ était tout le contraire.
Elle ignorait ce qui la mettait le plus en rogne : le fait que tant qu’elle serait en vie, elle fêterait ce putain d’anniversaire ou qu’elle doive affronter les jours, les uns après les autres, sans les précieux conseils d’un père. Ceux -là même qui lui faisaient cruellement défaut depuis deux longues années.
Elle se passa nerveusement une main dans les cheveux pour se donner une contenance avant de souffler. Elle se baissa finalement afin d’attraper le sac besace qui était juste à ses pieds.

- t’as raison. Je ferai mieux d’y aller.

Sa voix était tremblante. Elle retenait ses larmes. Peter ne la quittait plus des yeux. Il avait l’impression qu’elle pouvait s’écrouler à tout moment.
Mais elle ne voulait pas craquer. Elle s’y refusait. Pas maintenant. Pas devant …lui.
Elle fit quelques pas en avant vers la sortie. Elle avait à présent la clenche dans les mains.

- laisse-moi venir, la pria Peter.

Il ne voulait surtout pas la laisser seule. Pas dans cet état.

- ma sœur doit sûrement être chez ma mère à l’heure qu’il est. Je vais les rejoindre.

Elle en avait besoin. Vraiment besoin. Besoin de les voir, besoin qu’elles soient toutes les trois réunies … ce jour-là.

- dans ce cas, laisse-moi au moins te raccompagner, insista-t-il.
- ça ira. C’est à deux pas d’ici.

Peter hocha la tête d’une manière compréhensive et la vit pousser la clenche avant de s’arrêter net. Elle baissa la tête, il n’apercevait plus que sa silhouette de dos à présent.

- merci, dit-elle, dans un murmure.

Elle quitta définitivement les lieux et Peter se laissa retomber sur son siège, espérant l’avoir un tant soit peu aidée ... à sa manière.

And that’s just the way it goes
Falling awake, falling awake
Oh that’s just the way it goes
Falling awake, falling awake …

bon je vais faire un peu pus court ici mais franchement je kiffe grave...

j'ai eu de la peine pour la pauvre CJ ...c'est tellement rare de la voir dans cette état et cette tristesse ... elle est touchante...

peter a été pas mal sur ce coup là .. bien qu'il aurait pu éviter le jeté de chuppa !!! pour notre plaisir à toutes !!!!

enfin vite une suite !!

Pour résister à une chuppa et la soutenir, il l'aime vraiment y a pas à dire!


une 'tite suite??

Ouais c'est pas gai !

Sauf ça :

parce que s’il devient comme sa mère, il faudra capitonner son parc à bébé, plaisanta Danny.

Et encore un jetté de chose, un !

le fait que tant qu’elle serait en vie, elle fêterait ce putain d’anniversaire ou qu’elle doive affronter les jours, les uns après les autres, sans les précieux conseils d’un père. Ceux -là même qui lui faisaient cruellement défaut depuis deux longues années.

Ca c'était trop beau, j'ai faillit verser ma larme !

Il est grave accro pour préférer parler, y a pas beaucoup de mecs comme ça aujourd'hui !

La suite please !

C'etait genial, ce passage etait vraiment magnifique!!

Encore un bout??

Je suis aux anges avec ce passage

C'était tellement rempli d'émotion qu'à plusieurs reprises j'ai arrètais de respirer

merci, mais on se passera de tes commentaires, soupira-t-il.

Vi d'abord, vires de là toi, de quoi je me mèle la dinde!!!! heu...pardon je m'emporte

je trouve ça génial si elle attend un petit Mariano. Par contre, prie pour qu’il déteigne sur toi parce que s’il devient comme sa mère, il faudra capitonner son parc à bébé, plaisanta Danny.

c'est vrai que ça ferait un sacré BB

En lui révélant toute la vérité, c’est comme s’il trahissait son amie.

Wouha!!!! Danny et CJ c'est pour la vie

La pauvre, elle me fait de lma peine avec la perte de son pôpa

- laisse-moi être là pour toi, CJ.

My god, my god, cet homme est la perfection incarné

Donc la chuppa c'est pour la prochaine fois c'est ça

Je suis trop à fond dans cette fic , j'adore, j'adore, j'adore

LA SUITE

J'ai adoré comme à chaque fois et bien entendue je veux la suite mais avant y'a un truc qui m'a semblé bizarre!

tweetie a écrit:en salle d’interrogation.

On dit pas plutôt en salle d'interrogaTOIRE??

Voila sinoon moi et le lycée le Samedi ça me fait trop zarb' j'ai l'impression d'être mercredi!!! Suis trop dead!!!!

Tinky-Winky a écrit:On dit pas plutôt en salle d'interrogaTOIRE??

'tain là c'est vraiment la honte shame on me !!! vais aller me cacher
merci la miss

clara a écrit:Donc la chuppa c'est pour la prochaine fois c'est ça

vi, la miss, t'as bien retenu ce moment à ce que je vois

- quoi ? Demanda CJ, les yeux écarquillés.
- rien, répondit Peter, toujours le sourire aux lèvres.
- mais si. Vas-y, dis. Qu’est-ce qui te fait rire ?

Elle l’encouragea en lui assénant un petit coup d’épaule pendant qu’ils marchaient tranquillement la main dans la main en pleine nuit. La lune venait de faire son apparition. Le ciel était parsemé d’étoiles.
Leur dîner au « Jim & Pam’s » avait été des plus délicieux. Une bonne table, du bon vin, une ambiance des plus romantiques. La jeune technicienne profitait pleinement de cette soirée, savourant chaque seconde passée en compagnie de son homme.

- je ne peux pas croire que tu lui aies « offert » du Dulcolax. Devant tout le monde, en plus.

Il secoua la tête, amusé.

- c’est …
- méchant ? Le coupa-t-elle, prenant un air innocent.
- et bien, pour tout dire … oui !
- ça te va bien de dire ça. C’est bien toi que j’ai aperçu le sourire aux lèvres à ce moment-là.
- absolument faux ! Je compatissais.
- très bien. Dans ce cas, si elle te faisait autant de peine, pourquoi tu n’es pas allé la consoler ? Fallait surtout pas te gêner pour moi ! … Non !

Sans lâcher sa main, elle posa l’index de son autre main sur les lèvres du jeune homme qui écarquilla les yeux, encore surpris par son geste.

- ne dis rien ! Quoique tu dises, je sens que je ne vais pas aimer ta réponse.
- c’est dommage, j’avais déjà pensé à quelque chose. Je suis sûr que ça t’aurait plu.
- pfff … frimeur.
- froussarde.

Leurs visages se tenaient à peine à quelques centimètres l’un de l’autre.

- beau parleur.
- jalouse maladive.

Ils se faisaient les yeux doux, totalement perdus dans le regard de l’autre. Ils étaient comme seuls au monde.
La réalité vint finalement les rattraper lorsqu’ils s’arrêtèrent devant le palier de l’immeuble de CJ.

- voilà, c’est là.
- je sais, sourit-il.
- c’est vrai, dit-elle, gênée. Bon … et bien, je … je te dis bonne nuit alors.

Elle jouait nerveusement avec l’écharpe de Peter, la faisant balancer d’un côté à un autre.

- bonne nuit CJ.

Ne le voyant pas se pencher, elle prit les devants et se mit sur la pointe des pieds pour lui voler un dernier baiser.

- ne rêve pas trop de moi … trésor.
- je te retourne l’avertissement … trésor, rétorqua-t-elle, en lui adressant un clin d’œil charmeur.

Ils échangèrent un sourire complice. Elle se retourna vers l’entrée avant de revenir sur ses pas.

- au fait, tu ne m’as pas dis ce que c’était.

Elle essayait de gagner du temps. Elle était bien trop anxieuse de la réponse qui l’attendait si elle essayait de l’inviter chez elle après qu’il ait déjà repoussé ses avances une première fois au bureau. Peut-être qu’il finirait par comprendre le message tout seul et ferait le premier pas ? Si seulement. C’était son vœu le plus cher.

- quoi donc ?
- ton excuse. Pour ne pas aller consoler Lennie.
- on verra ça demain, dit-il, l’air malicieux.

Elle hocha la tête, essayant de cacher sa déception.

- à demain.

Elle esquissa un léger sourire mais le cœur n’y était plus. Elle regagna alors sagement le hall de son immeuble d’un pas nonchalant. Peter restait là à l’observer de quelques mètres à peine. Pour ça au moins, on peut dire qu’il était fort. Il ne s’en allait jamais avant qu’elle ne tape le code de l’entrée et que la porte ne se referme derrière elle.
Mais ce soir, la frustration qu’elle ressentait à la fin de cette soirée se fit plus forte que toute logique. Elle laissa reposer son front contre la vitre de l’entrée avant de soupirer.

- CJ ?

Elle poussa un petit cri de sursaut. Elle ne l’avait pas entendu approcher. Peter esquissa un léger sourire avant de poser sa main sur son avant-bras.

- désolé. Je ne voulais pas te faire peur.
- mmmh.

Elle avait la mâchoire crispée. Elle lui en voulait. C’était plus fort qu’elle.

- un problème ?
- non, tout va bien, répondit-elle, en grinçant des dents.
- bien, à demain alors.

Il déposa un tendre baiser sur sa tempe avant de commencer à faire demi-tour. Ce fut le geste de trop pour elle. La goutte d’eau qui fit déborder le vase. Elle n’était pas sa sœur ou une amie quelconque. Après tout, ils se voyaient tous les jours au travail et sortaient ensemble depuis plusieurs semaines déjà.

- c’est tout ? S’énerva-t-elle, tout à coup.

Peter se retourna aussitôt, ne semblant pas comprendre sa réaction de colère.

- tu m’embrasses comme si j’étais une nonne ! Je ne sors pas d’un couvent, je te signale ! J’aime le sexe moi ! En fait, j’adore ça ! Et tu aurais tort de t’en priver, parce que jamais aucun de mes ex, et crois-moi, il y en a eu des tas, n’est venu se plaindre ! Et oui, c’est même tout le contraire ! Ils disent tous que je suis un très bon coup ! Et si tu ne me crois pas, tu peux toujours aller les interroger, tu sais ! Ou tu peux venir vérifier par toi-même ! Ce sera plus simple !

Il ne put réprimer un sourire alors elle leva un doigt menaçant en sa direction.

- et ne ris pas, s’il te plaît !
- CJ.
- je suis sérieuse ! Et puis, c’est …
- CJ.
- c’est déjà assez humiliant comme ça !
- CJ.
- QUOI ? Hurla-t-elle.

Elle suivit le regard de Peter. La tête en l’air, ce dernier lui montrait la fenêtre voisine.

- oh ! Bonsoir monsieur Grunwaldt.

Elle aurait voulu disparaître six pieds sous terre. Elle sentait le rouge lui grimper aux joues. Son voisin lui adressa un grand sourire et un regard limite pervers.

- bonsoir Celest, répondit le vieil homme avant de quitter la fenêtre.

La jeune technicienne se laissa retomber sur les genoux puis elle se passa une main sur le visage.

- c’est pas vrai. Je suis maudite.

Elle leva les yeux au ciel.

- je vous en prie, mon Dieu, achevez-moi !

Peter restait là, immobile. À observer toute la scène. S’il subsistait encore un léger doute quant à la santé mentale de la jeune femme, cette soirée venait définitivement de le dissiper. Il sortait avec une vraie folle.

- j’ai envie de mourir.
- ah bon ? J’avais compris que tu désirais autre chose, moi.

Sa voix se fit rauque.

- t’es encore là, toi ?

La tête baissée, elle avait pensé qu’il prendrait ses jambes à son cou après son discours de tout à l’heure.

- est-ce que c’est si surprenant ?
- compte-tenu de tout ce que je viens de te balancer à la figure à l’instant … oh que oui !

Il prit place à ses côtés sur la seule et unique marche du palier.

- je ne dis pas que les mots choisis m’ont quelque peu … surpris.

Elle esquissa un léger sourire.

- mais je trouve ça très courageux.
- sérieusement ?
- oui.

La jeune femme le dévora du regard. Si sa folie ne le faisait pas fuir, c’est sûrement qu’il devait être aussi atteint qu’elle.

- tu as le courage de dire ce que tu ressens au moment précis où tu le ressens. Ce n’est pas donné à tout le monde, je t’assure. Moi, par exemple, j’en serais incapable.
- essaie.
- quoi ?
- vas-y, essaie.
- là maintenant ?

Elle hocha la tête, d’un air enthousiaste.

- très bien.

Il inspira profondément mais aucun mot ne sortit de sa bouche.

- je n’y arriverai pas. Ça ne marchera pas.
- mais si, dis-tout ce qui te passe par la tête.

Il esquissa un léger sourire.

- pourquoi t’as souri là ?
- quoi ?
- tu viens de sourire. Pourquoi t’as souri ?
- je pensais que ce sol était froid et que je me gelais les fesses.
- et bien, voilà ! C’est un bon début !
- merci.
- dis-moi autre chose maintenant.
- autre chose maintenant.
- Peter, soupira-t-elle.

Elle lui fit les gros yeux.

- quoi d’autre ?
- je ne sais pas. Sur tout et rien. Mais il faut que ce soit la vérité.

Il approcha alors son visage tout près du sien et la fixa droit dans les yeux.

- j’ai passé une très bonne soirée.
- moi aussi.
- je le pense vraiment, ajouta-t-il.
- je sais.

Ils se faisaient à présent les yeux doux.

- alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- et bien, à vrai dire, j’avais prévu de rentrer mais je crois que je vais plutôt choisir ton programme … ma sœur, sourit-il.

Sans plus tarder, il mêla le geste à la parole et laissa glisser sa main sous le pull fin de la jeune femme. Elle pouvait sentir le bout de ses doigts caresser le creux de ses reins.

- même si d’après ce que tu dis, je risque de ne pas m’en remettre, ajouta-t-il, le regard coquin. Mais je suis prêt à prendre le risque.

Il fixa sa bouche avec envie avant de venir titiller sa lèvre supérieure du bout de sa langue. Elle en avait des frissons dans tout le corps. Ses joues se faisaient brûlantes. Leur baiser s’intensifiait de plus belle. Leurs langues dansaient ardemment l’une avec l’autre. Elle était sur le point de perdre le contrôle et quand elle se recula, elle vit le même sentiment dans le reflet de ses yeux. Il ressentait la même chose.

- chez toi ou chez moi ? Plaisanta-t-il.

L’œil rieur et le sourire en coin, sa voix s’était faite rauque et elle sentit l’urgence du désir grimper aussitôt en elle. Elle ne résistait pas à ce timbre si particulier. Animés par la même passion, ils se levèrent simultanément et Peter la plaqua tout contre la porte d’entrée. Leurs mains se lièrent, pendant qu’il la couvrait de baisers dans le cou. Le trajet allant de la cage d’escalier jusqu’à son appartement fut vite comblé par la multitude de caresses et la redondance de baisers fougueux. Elle tentait de garder le contrôle, tant bien que mal, alors qu’elle brûlait de désir chaque seconde un peu plus pour cet homme qui l’avait faite craquer depuis le premier jour. Elle le voulait en elle. Elle rêvait de se perdre en lui. Plus que tout.

You look like gold to me,
and I'm not too blind to see.
Oh, you look like gold.
Said, you look like gold.

Elle n’avait aucune idée de la manière dont ils avaient réussi à rejoindre l’étage, elle avait seulement conscience qu’ils étaient enfin arrivés devant sa porte. Elle referma cette dernière derrière elle en la poussant du pied et passa ses bras autour du cou de son homme. Ils échangèrent un regard si intense, si plein d’envie. Ils voulaient céder immédiatement à leurs pulsions. Maintenant. Tout de suite.

And you make me want to sing
with all the joy you bring.
Oh, you look like gold.
Said, you look like gold.

Les lèvres de Peter attrapèrent les siennes sans attendre pour un nouveau baiser torride. Elle l’attira ensuite vers elle en agrippant la manche de son pull à col roulé, se laissant tomber sur le lit avec lui. A califourchon sur elle, il retira sa ceinture, la faisant tomber bruyamment sur le sol. Il la fixa droit dans les yeux, le regard brillant. Elle anticipait chaque geste de sa part. Elle en frissonnait d’avance.

Like the rays down from the sun
when a new day has just begun.
You look like gold.
You look like gold.

Sa bouche se faufilait maintenant dans le creux de son cou, jusqu’à ce que sa langue ne vienne titiller son mamelon droit, ne l’aspire puis le mordille, à volonté. Elle en eut le souffle coupé, retenant sa respiration pendant plusieurs secondes. Ses doigts s’agitèrent ensuite entre ses cuisses. Elle sentit la chaleur l’envahir peu à peu. Il n'y avait plus aucun espace entre eux, juste la sueur de leurs deux corps en transe. De sa poitrine fiévreuse contre son torse chaud et musclé.

I've been fooled before
but now I know
I've made the mistake in the past
but now I know the difference
from gold and brass

Elle pouvait ainsi sentir son excitation s’accroître petit à petit quand il libéra finalement son membre durci de son boxer, le jetant à travers la pièce d’un bras musclé. Il traça ensuite le contour de ses lèvres, avant de venir l’embrasser langoureusement. Ses doigts se perdaient encore dans sa longue chevelure, y dessinant des vagues comme dans un jeu. C’est l’instant que choisit CJ pour prendre son visage entre ses deux mains, lui faisant comprendre par un simple regard que c’était le bon moment.

It's not the kind of gold that you wear
but the kind that can feel my care.
Oh, hey, you look like gold.
Oh, now you look like gold.

Il commença à pousser lentement en elle. Tout en douceur. Elle sentait son désir grimper au rythme de ses va-et-vient incessants. Les mains de Peter passaient maintenant sur son bassin. Ses mouvements s’accélérant petit à petit. Au fur et à mesure. Une nouvelle vague de plaisir la submergea. La friction de leurs deux corps décuplaient ses sens. Elle posa ses doigts sur son sexe afin d’accroître son plaisir. Son cœur cognait. Sa respiration était bruyante. Elle l’entendait marmonner à son tour.

some shine when the day is new
but they fade when the day is through
but you look like gold

Il s’enfonçait maintenant de plus en plus profondément. Elle sentait cette vague de jouissance envahir tous ses membres. Il poussait férocement en elle. Son plaisir augmentait. A chaque seconde. Ses cuisses venaient d’agripper le contour de ses hanches. Ses doigts s’accrochaient maintenant à ses fesses. Bien plus musclées que dans ses rêves les plus fous.

I've been wrong before
but now I know
I've made mistakes in the past
but now I know the difference
from gold and brass

Il souleva ensuite sa jambe. Elle sentit son autre main venir s’emparer de son sein. Ses coups de reins étaient encore plus puissants. Elle se mordait à présent les lèvres pour ne pas crier son nom. La respiration de Peter se faisait de plus en plus rapide et bruyante. Elle l’entendait pousser des grognements sourds. Leur jouissance n’était plus très loin. Une vague de chaleur l'envahit des pieds à la tête. Elle en fut complètement étourdie. Elle tremblait maintenant comme une feuille et finit par agripper les draps. La main gauche de Peter prit alors possession de la main droite de la jeune femme. Leurs doigts s’entremêlèrent pour de bon.

You look like gold to me, and now I'm,
I'm down on a bended knee.
Oh, you look like gold.
Oh, you look like gold.
And I just want you to know
to me you mean so much more
than all the gold

Leurs regards restèrent fixes tout du long, pendant qu'il se déplaçait à l'intérieur d’elle. Il lui arracha de petits cris aigus pendant qu’il poussa un grognement râpeux. Il laissa reposer ensuite son front sur celui de CJ, pendant que leurs deux battements de cœur ne cessaient de diminuer.

Oh, you feel like gold.
Oh, you shine like gold.
Said, you look like gold.

Elle sentit ses bras venir épouser sa taille. Puis d’une main tendre, elle dégagea un peu de sa mèche tombante sur les yeux pour venir presser ses lèvres encore une fois. Ils échangèrent un sourire complice. Simplement heureux d’être là. Tous les deux.
Elle s’amusait à tracer le contour de son tatouage en forme d’étoile jusqu’à ce que la tête du jeune homme ne vienne se poser sur sa poitrine. Elle se mit alors à jouer avec ses cheveux jusqu’à ce qu’elle ne sente son souffle chaud dans le creux de son cou et sa bouche se faufiler tout près de son oreille.

- y en a eu combien ? Chuchota-t-il.
- quoi ?
- tu as dit que tu as eu des tas d’amants.
- j’ai dit ça moi ? Dit-elle, l’air amusé.

Il hocha la tête, l’œil rieur.

- je veux savoir combien.

Elle passa une nouvelle fois sa main dans les cheveux de Peter.

- j’ai menti. Rassure-toi, il n’y en a pas eu tant que ça.

Soulagé par sa confession, il lui vola un autre baiser puis reposa paisiblement sa tête entre les deux seins de la jeune femme. CJ leva les yeux au ciel avant de les refermer et de se pincer les lèvres. C’était moins une. Elle l’avait échappé belle. Décidément, elle ferait mieux de se taire parfois.

ça c'et du chuppa de chez chuppa

ça y est y z'on fait ninique (moi aussi j'aime bien cette expression )

tu m’embrasses comme si j’étais une nonne ! Je ne sors pas d’un couvent, je te signale ! J’aime le sexe moi ! En fait, j’adore ça ! Et tu aurais tort de t’en priver, parce que jamais aucun de mes ex, et crois-moi, il y en a eu des tas, n’est venu se plaindre ! Et oui, c’est même tout le contraire ! Ils disent tous que je suis un très bon coup ! Et si tu ne me crois pas, tu peux toujours aller les interroger, tu sais ! Ou tu peux venir vérifier par toi-même ! Ce sera plus simple !

ça c'est une déclaration d'antologie, elle a de la chance qu'il soit pas parti en courant

et je sens qu'elle va être gênée quand elle va voir son voisin la prochaine foid

et puis j'ai remarqué que tout ce que tu cites est musclé chez Peter, le kiki aussi ?



la suite ! je kiffre trop ta fic

OUCHHHHHHHHHHH



A chaud moi tout d'un coup!!!!!!!!!!

Ce passage, mais ce passage, rooo, j'en ai plus de mots pour le dire!!!!!

Déjà le début tout commence par un endroit des plus romantique avec la lune et les étoles, mamamia, j'adore!!!!!

je ne peux pas croire que tu lui aies « offert » du Dulcolax. Devant tout le monde, en plus.

j'ai bien aimé ça

oh ! Bonsoir monsieur Grunwaldt

j'ai éclaté ede rire là et pour lire son nom à lui, c'est trop dure

Puis d’une main tendre, elle dégagea un peu de sa mèche tombante sur les yeux pour venir presser ses lèvres encore une fois. Ils échangèrent un sourire complice. Simplement heureux d’être là. Tous les deux.

My god, la mèche de cheveux

Ralalalala et puis je pourrais citer le passage entier, c'est cro, cro, cro beau et ce passage chuperesque....


Du chuppa et une dose de tendresse et d'amour j'en ai la chair de poule

Merci, merci, merci

Ah c'est drôle mais j'ai moi aussi très chaud tout d'un coup
Quel chuppa !!!!

Et le Peter il est trop SEXXXXXXX

Héhéhé tut'es bien lâché là !
C'était hot de chez hot !
Et le coup du voisin ...

Elle jouait nerveusement avec l’écharpe de Peter

Je vois je vois !

- dis-moi autre chose maintenant.
- autre chose maintenant.

qui ne l'a pas déjà fait ça ?

Elle l’attira ensuite vers elle en agrippant la manche de son pull à col roulé

je suis forte je vois tout les indices que tu sèmes !

Une suite !!!

oh du chuppa du chuppa et quel chuppa !!!

cette suite valait tous les titis amoureux du monde !!!

vite la suite !!!

cette suite valait tous les titis amoureux du monde !!!

roo c mimi tu vas me faire pleurer nathaloche
@jenny : bravo la miss c vrai que les tofs de KiKi que tu postes me hantent jour et nuit
@clara : c le nom d'une de mes anciennes voisines allez, on répéte après moi : GRUE-NOEUD-VAL-TE
@milaya : amen pour Peter
roo théana



- attends !

CJ agrippa soudainement le bras de Peter qui recula de quelques pas, le regard surpris. La tête baissée, elle se mordillait la lèvre inférieure, marquant son état d’extrême nervosité.

- quoi ?
- vas-y. Je t’attends là.

Elle l’encouragea d’une petite tape sur l’épaule. Persuadée que si leurs collègues les voyaient arriver ensemble à cette heure-ci, ils n’auraient plus de doute quant à la nuit qu’ils avaient dû passer et au nouveau pas franchi dans leur relation. Et leur indiscrétion à ce sujet, la gênait bien plus qu’elle n’était prête à l’admettre.

- je te l’avais dit, soupira-t-il. Si tu m’avais écouté, tu serais encore allongée bien confortablement dans ton petit lit douillet.
- c’est vrai …

Elle s’avança de quelques pas et passa ses bras autour du cou de son homme.

- … mais sans toi pour me tenir chaud, je ne vois plus trop l’intérêt.

Elle lui adressa un sourire charmeur et il en fit de même.

- allez, viens.

Il lui prit la main mais elle le lâcha aussitôt.

- tu sais, je pense qu’ils ont autre chose à faire en ce moment que de s’intéresser à ce qui se passe ou non entre nous.
- mmmh, tu crois ?

Elle pencha la tête sur le côté, peu convaincue.

- j’en suis sûr...trésor, ajouta-t-il.

Il lui vola un rapide baiser sur la bouche et la devança afin de pénétrer dans l’open space.

- alors, qu’est- ce qu’on a ? Demanda-t-il aussitôt.
- et bien c’est pas trop tôt ! Pesta Jack. On peut savoir ce que tu fichais ? Je t’ai bipé une bonne quinzai …
- bonsoir tout le monde.

Une voix timide et peu assurée raisonna dans la pièce. L’agent Malone reconnut immédiatement ce timbre si particulier.

- qu’est-ce que tu fais là ?

Les yeux écarquillés, il montrait encore toute sa surprise quant à la présence de la jeune technicienne dans leurs locaux en pleine nuit.
Elle adressa un regard noir à Peter, le maudissant pour l’avoir « forcée » à effectuer les quelques pas restants. Ce qui fit bien rire le jeune homme. Il mit les bras en croix, impatient d’entendre l’excuse de sa compagne.

- je … j’ai …

CJ se gratta l’arrière de la tête, visiblement en panne d’argument.

- Peter ?
- je n’en sais rien, Jack. Elle m’a foncé dedans à l’entrée, mentit éhontément le nouveau venu.
- c’est pourtant simple, elle a vu de la lumière et elle est entrée, plaisanta gentiment Vivian.
- je dirais plutôt que le toutou s’est contenté de suivre son maître, si vous voulez mon avis.
- non, on s’en passera, rétorqua Peter.

Jack adressa un regard noir à Elena, lui faisant savoir qu’il n’avait guère apprécié sa dernière remarque, la jugeant d’un goût douteux.

- si tu veux, tu peux rester. On aura besoin de toute l’aide nécessaire.
- merci Jacky.

CJ adressa un clin d’œil complice à son patron puis nargua la jeune latina d’un sourire victorieux.

- alors ? On a passé une bonne soirée à ce que je vois !

Elle n’en revenait pas. Elle était habituée à ce genre de sous-entendus venant de ce cher Danny, mais de la part de Martin, c’était vraiment surprenant.

- oui, on a pêché sur le lac gelé, et toi ? Tu as passé une bonne soirée en charentaise, papy ?

Le futur papa secoua la tête, l’air amusé.
L’ambiance était plutôt bonne enfant, mais d’apparence seulement. Un air soucieux s’afficha à nouveau sur le visage de chacun. CJ avait le pressentiment que cette affaire ne devait pas être aussi « banale » qu’à l’accoutumée. Quelque chose clochait. Elle en était sûre.
Elle en eut la confirmation en s’arrêtant sur la mine sombre de Danny. Il avait l’air vraiment mal. Assis à la grande table de l’open space, il ruminait dans son coin. Ne supportant plus de le voir ainsi, elle se décida à le rejoindre.

- hey … est-ce que ça va ?

CJ prit immédiatement place à ses côtés et posa délicatement sa main sur son avant-bras. Il ne broncha pas.

- Dan ?
- mmmh.

Il opina du chef, toujours le regard dans le vide et l’air ailleurs. La jeune femme comptait bien insister jusqu’à ce qu’elle jette un coup d’œil sur le portrait de leur disparue affiché sur le grand tableau, qu’il n’avait eu de cesse de fixer jusqu’alors.
Elle posa une main réconfortante sur celle de son ami.

- je suis désolée, dit-elle, dans un murmure.

Il attrapa son index avec deux de ses doigts.

- ne t’en fais pas. Je suis sûre que vous allez la retrouver.
- merci, chuchota-t-il.

Il lui adressa un petit sourire en coin. C’est ce qu’il aimait par-dessus tout chez elle. Elle ne baissait jamais les bras et garder la foi en toute circonstance.

- tu veux commencer ? L’exhorta Jack.

Le jeune homme se leva, le dossier de la femme dont il était fou amoureux encore dans les mains.

- Frances Morales, 32 ans, elle vit à Miami. Elle possède une boutique de vêtements sur la 55ème rue. Les affaires marchent plutôt bien. Elle était … fiancée.

Sa mâchoire se crispa aussitôt. Ce dernier terme passait mal.

- elle comptait épouser le docteur Christian Troy, chirurgien plasticien réputé. La cérémonie devait avoir lieu en janvier prochain mais elle a rompu leurs fiançailles.

CJ ne savait plus où se mettre. Est-ce que ça signifiait que Frances était au courant pour Erica et Christian ? Cette question lui trottait encore dans la tête quand l’agent Malone donna ses instructions.

- très bien. Martin, épluche tous les comptes de sa société avec Elena. Si elle a un quelconque problème de gérance, financier ou d’ordre relationnel, je veux le savoir.
- ça ne sert à rien, Jack. On perd du temps là !

Son patron fronça les sourcils.

- elle a combien d’employés ? Cinq à tout casser ! Ce n’est certainement pas comme ça qu’on va y arriver !

Danny parlait rapidement, en s’aidant avec les mains et ne reprenant que très rarement son souffle.

- calme-toi.

Son patron lui fit les gros yeux et mit les bras en croix, l’air contrarié.

- ce que je veux dire c’est que ce n’est pas sur cette voie-là qu’on doit s’engager, Jack. Je suis sûr et certain que si elle est introuvable en ce moment, c’est parce qu’elle fuit cet enfoiré de Troy. C’est sur lui qu’on doit se focaliser et rien d’autre.
- tu viens de dire à l’instant qu’ils ne sont plus ensemble !
- c’est une longue histoire.
- Danny, c’est important. Si tu sais quelque chose, dis-le. Tu dois tout nous dire.

Le jeune homme balaya les lieux du regard. Tous les yeux de ses collègues étaient désormais posés sur lui. Il prit une profonde respiration avant de se lancer.

- elle n’était pas bien. Elle avait besoin de temps pour prendre du recul. J’aurais dû … j’aurais dû être plus vigilant. Faire plus attention à elle.
- oublie ça, tu veux. D’ici, tu n’aurais rien pu faire de toute façon, le réconforta Vivian.
- justement, si. Elle était encore chez moi ce matin.
- c’est pas vrai Danny ! S’énerva tout à coup Jack. Alors tu es le dernier à l’avoir vue ?
- probablement.

CJ tombait encore des nues face à la nouvelle. Elle n’en revenait toujours pas qu’il ait pu lui cacher une chose aussi importante. Il se confiaient presque tout et elle en avait pris l’habitude. C’était devenu un vrai rituel entre eux.

- et ça fait combien de temps ? Demanda-t-elle, sur un ton peu avenant.

Elle fusillait Danny du regard. Il répondit en fuyant le sien.

- deux semaines bientôt.

Elle laissa s’échapper un soupir d’agacement, marquant toute sa déception quant au comportement de celui qu’elle croyait être son ami.

- très bien, soupira Jack. Martin, Elena, je veux un dossier complet sur ce cher docteur Troy. De sa première carie à son premier baiser avec la langue, je veux tout savoir. Absolument tout.

Les deux agents hochèrent simultanément la tête.

- Peter, tu aides Vivian. Contente-toi de faire ce qu’elle dit pour le moment.
- bien, répondit l’intéressé.
- parfait. Quant à toi, tu me suis.

Il fit signe à Danny de s’approcher au moment même où CJ se racla la gorge d’une façon très peu discrète.

- oui ?
- et moi ? Je fais quoi ? Demanda-t-elle.
- du café, peut-être ? Proposa Elena, le ton moqueur.
- si ça ne te dérange pas.

Le regard de son patron se voulait des plus doux, comme s’il s’adressait à sa propre fille.

- c’est demandé si gentiment mon p’tit Jacky, que je ne peux pas refuser, répondit-elle, tout sourire.
- merci, tu es un ange.
- je sais.

Sous le regard amusé de l’agent Malone, elle prit alors rapidement le chemin de la cafétéria avant qu’elle ne sente une main se poser délicatement sur son épaule. Elle se retourna et eut un mouvement de recul immédiat dès qu’elle reconnut le propriétaire de cette dernière. Elle n’avait pas vu qu’il l’avait suivie jusqu’ici au lieu de prendre, comme convenu, la direction du bureau de Jack.

- qu’est-ce que tu veux ? Soupira-t-elle.

Son ton se voulait froid et distant. Elle avait le regard noir. Elle se dirigea vers la machine à café sans lui prêter plus d’attention.

- je peux comprendre que tu sois en colère. Tu en as parfaitement le droit d’ailleurs.
- c’est sympa de ta part ! Lui répondit-elle, l’air moqueur.

Il était resté appuyé à l’embrasure de la porte, parlant le plus calmement possible.

- si j’ai préféré garder le silence, sache que ça n’a rien à voir avec toi. C’était pour …
- tu es un grand garçon Danny, le coupa-t-elle. Tu fais ce que tu veux. Ce sont tes propres choix. Alors assume-les.

« Danny ». Ce terme, sortant de sa bouche, le gêna bien plus qu’il ne l’aurait voulu. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne l’appelait plus par son prénom entier. A la place, c’était toujours un diminutif ou un surnom des plus ridicules auquel il avait fini par s’habituer et même à y être attaché au fil des mois.

- écoute-moi, CJ. S’il te plaît.

Il s’avança de quelques pas, trouvant cette fois appui contre la table faisant face à la machine. La jeune femme faisait toujours la sourde oreille. Elle préférait continuer à l’ignorer et remplir soigneusement les gobelets de ses collègues, un par un.

- … bon sang, CJ ! Tu m’écoutes ?

Il venait d’hausser le ton et la jeune femme eut un petit mouvement de sursaut mais elle ne se retourna pas. Elle préférait rester de dos et ne pas croiser son regard triste sinon elle ne trouverait plus la force de lui en vouloir. Elle se connaissait. Elle était consciente de ses faiblesses.

- Fran a disparu. Et j’ai besoin de …

Sa voix était tremblante. Il se passa une main sur le visage. Il était non seulement secoué par la disparition de la femme qu’il aimait mais aussi remué par le fait que sa meilleure amie soit fâchée contre lui.

- je n’y arriverai pas, ma puce. Pas sans toi.

Elle se pinça les lèvres et se fit violence pour résister à la tentation de le prendre aussitôt dans ses bras afin de le serrer fort tout contre elle.

- Jack t’attend. Tu devrais y aller.

Sa voix était métallique. Sans l’ombre d’une émotion.

- ok, répondit Danny, en se mordillant la lèvre.

Il regagna d’un pas nonchalant la sortie et resta adossé un moment contre la porte.

- je te remercie, CJ.

Il se passa nerveusement une main dans les cheveux avant de pousser un soupir d’exaspération.

- merci beaucoup, ironisa-t-il, avant de quitter la pièce.

Le dernier gobelet de café dans les mains, elle ferma les yeux un moment avant d’inspirer profondément. Ne pas craquer. Surtout ne pas craquer.
Il l’avait bien mérité. Après tout, il lui avait menti. Oui, il le méritait.
Les yeux embués de larmes, elle répétait sans cesse cette phrase dans sa tête. Jusqu’à ce qu’une autre idée ne lui traverse l’esprit et ne la fasse sourire.
Il était sûrement très difficile pour Danny d’avoir à subir toute cette froideur à son égard de la part d’une amie comme CJ, mais il était encore plus insupportable à la jeune technicienne, de devoir se comporter ainsi envers lui. Elle savait très bien qu’elle ne tiendrait plus très longtemps à jouer les indifférentes et lui accorderait son pardon bien assez tôt, de toutes les manières. Alors, à quoi bon faire durer le supplice ?

Rooooooo, encore et encore une perle

mais sans toi pour me tenir chaud, je ne vois plus trop l’intérêt

alors là je suis tout à fait d'accord avec elle

oui, on a pêché sur le lac gelé, et toi ? Tu as passé une bonne soirée en charentaise, papy ?

Marty, je l'aodre et je le vois bien en papa poule en plus

Frances Morales, 32 ans, elle vit à Miami. Elle possède une boutique de vêtements sur la 55ème rue. Les affaires marchent plutôt bien. Elle était … fiancée.

Mon tit coeur s'est arrèté de battre pendant quelque secondes là

je n’y arriverai pas, ma puce. Pas sans toi.
Elle se pinça les lèvres et se fit violence pour résister à la tentation de le prendre aussitôt dans ses bras afin de le serrer fort tout contre elle.

Là j'ai encore une fois tout fondu

J'oubliais aussi: ça c'est pour le passage en entier:

GRUE-NOEUD-VAL-TE : greu-ni-va-de...j'arrive pas

PS: ta bannière et ton avatar, je suis tombée de ma chaise

oh j'ai adoré cette suite !!!

mais tu fais ta sadique là avec la Frances qui disaprait et ,nos deux petits choux qui se font la tête !!!!

bon alors je dis vite la suite !!!

oh quelle suite


j'ai adoré

au début j'étais

et au milieu

et à la fin, il m'a fait de la peine mon petit chou, il a pas été cool la miss



j'adore, j'adore, j'adore, faut la suite !!!!

roo théana

ben quoi ??

merci les filles et merci clara pour le : ze l'adore trop ce smiley

clara a écrit:GRUE-NOEUD-VAL-TE : greu-ni-va-de...j'arrive pas

roo dommache, t'y étais presque

clara a écrit:PS: ta bannière et ton avatar, je suis tombée de ma chaise

comme je te comprends, ça m'a fait la même chose ah Peter j'adore sa coupe là et son regard et sa bouche et ... ralala gilem


- hey, tu ne vas pas t’en aller, tout de suite quand même ?

Frances tenait encore la clenche dans ses mains et se figea immédiatement lorsqu’elle entendit la voix de Danny raisonner dans le salon.

- j’ai mis un pantalon juste pour toi, plaisanta-t-il.

Il sortait de la douche et s’essuyait maintenant la tête avec une serviette. Quelques gouttelettes perlaient encore sur son torse nu et bronzé.

- tu n’as qu’à l’enlever. Comme ça, je pourrai partir.

Elle lui fit face et lui adressa un sourire auquel il répondit bien volontiers. Elle se cala ensuite confortablement dans son fauteuil, attendant patiemment que le jeune agent ne passe un tee-shirt qui accompagnerait son jogging.

- alors ? Dis-moi ce qui te ferait plaisir. Une omelette, des gaufres, du pain grillé ? Demanda-t-il, une fois habillé.

Elle faisait non de la tête à toutes ses propositions.

- ça t’amuse, hein ?

Il esquissa un léger sourire et elle en fit de même.

- j’aimerais bien …
- mmmh. Laisse-moi deviner.

Il plaça deux de ses doigts sous son menton et leva les yeux au ciel.

- ah ! Je sais ! Des crêpes !

Elle mit les bras en croix, faussement vexée.

- c’est pas juste, t’as trouvé !
- qu’est-ce que tu veux ma belle ? J’ai toujours eu des dons de télépathe.
- très bien. Dans ce cas, à quoi je pense ?
- maintenant ?

Elle hocha la tête, curieuse de sa réponse.

- tu te dis que plus vite, je cesserai mes bavardages, plus vite, on pourra commencer à manger.
- c’est pas faux. J’ai faim, moi !

Elle se frottait à présent les mains. Elle en salivait d’avance.

- alors ouste ! Hors de ma vue !

Il lui donna une petite tape sur l’avant-bras avec sa cuillère en bois.

- pourquoi ? S’étonna-t-elle.
- on ne t’a jamais dit qu’il ne fallait pas embêter un grand chef pendant qu’il cuisine ?
- comment ça ? Je ne peux même pas t’assister alors ?
- non. J’ai besoin de rester concentré.
- et ma présence te dérange, c’est ça ?

Le jeune agent ne savait plus quoi dire. Ses yeux d’un marron intense le fixaient. Il voulait s’y perdre indéfiniment.

- je … j’ai. Oui , c’est ça.
- je te remercie ! Ça fait plaisir !

Elle lui donna une petite tape sur l’épaule, faussement vexée.

- et qu’est-ce que je fais pendant ce temps ?
- tu peux toujours aller prendre une douche. Moi, je me charge de la pâte.
- ça marche !

Ne cachant pas son enthousiasme, elle disparut immédiatement dans la salle de bain sous l’œil totalement séduit de Danny. Il ignorait combien de temps elle comptait rester à New- York et si elle allait pardonner à ce vaurien de chirurgien mais une chose était certaine, il était fou de joie qu’elle soit là. Maintenant. Chez lui. Il profitait de chaque instant passé en sa compagnie. Son parfum l’enivrait, son regard l’hypnotisait et son sourire le charmait plus que tout.

- c’est bon, je suis prête !

Elle arriva en trombe dans la cuisine sous l’œil étonné de Danny.

- déjà ?

Il jeta un coup d’œil rapide à sa montre.

- ça fait même pas dix minutes !
- et oui ! Qu’est-ce que tu crois ? Les femmes ne mettent pas toutes une heure à se préparer, mi amigo !

Elle plongea ensuite son doigt dans le pichet à proximité de son ami d’enfance et goûta la pâte.

- mmmh.
- ça te plaît ?
- oui, c’est bien sucré.
- parfait ! Alors on commence !

Il prit soin de mélanger le contenu du pichet puis en versa un peu sur la poêle. Ainsi, quand ce fut le bon moment pour changer de face, il prit le manche et fit sauter la crêpe avec brio sous les applaudissements volontairement exagérés de Frances. Amusé, il se pencha comme pour saluer son public. Il renouvela ensuite dix fois l’opération, en alternant les tours avec son amie d’enfance et n’hésitant pas à se moquer ouvertement de cette dernière lorsqu’une des crêpes se retrouva au sol par sa faute.
Les rires avaient fusé de plus belle dans la pièce. Ils chérissaient cette matinée passée ensemble et qui se faisait bien trop rare au goût de Danny.

- c’est bon, on a le compte.
- tu crois que ça suffira ? Demanda-t-elle, l’air soucieux.
- oui, cinq pour toi et cinq pour moi.
- non, trois pour toi et …
- sept ? Tu vas en manger sept ?
- oui, c’est comme ça. Quand je suis déprimée, il faut que je mange !

Danny hocha la tête, amusé, pendant que Frances prenait place à table. Elle se releva immédiatement lorsqu’elle le vit filer dans la cuisine à nouveau.

- non ,non , non.

Il la retint d’une main ferme posée sur son bras.

- c’est toi l’invitée alors tu restes assise bien sagement ici, je reviens tout de suite, ok ?

Elle s’exécuta à contre cœur. Danny fit deux fois le voyage de la cuisine vers le salon. Une fois pour les couverts et les assiettes et une autre, pour la pâte à tartiner, le sucre et la confiture. Frances se jeta immédiatement sur cette dernière dans l’intention de vérifier l’étiquette.

- ne t’inquiète pas, c’est de la fraise … quoi ?

Elle afficha un air surpris.

- tu te souviens de ça ?
- me acuerdo de todo.

Elle semblait touchée par sa confession. Il pouvait le voir à sa manière de le regarder.
Il lui fit alors les yeux doux et approcha doucement son visage de celui de la jeune femme.

- estoy contento para que te hayas quedado.

Il la dévorait toujours du regard.

- Yo también. Je suis contente d’être là.

Il avait laissé passer sa chance tellement de fois. C’était le moment ou jamais de prendre des risques. Il pencha encore la tête. Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Leurs lèvres commençaient enfin à se frôler lorsque Frances eut un léger mouvement de recul. Instantanément.

- no puedo, Danny. Désolée.
- non, c’est moi. Je comprends.

Quel idiot, il faisait. Il avait bien trop précipité les choses. Elle avait appris l’avant-veille l’infidélité de son fiancé et lui, qu’est-ce qu’il trouvait à faire ? Il se jetait sur elle comme un malpropre.
Un silence gênant s’était rapidement installé dans la pièce pendant qu’ils dégustaient tranquillement leur petit-déjeuner.

- on devrait en garder pour Erica, tu ne crois pas ?

Quelle manière subtile de lui rappeler qu’il avait une « fiancée » sans avoir l’air d’y toucher. Nerveux, il se mordilla les lèvres et se frotta les mains. Il n’en pouvait plus de lui cacher la vérité plus longtemps.

-Danny ?
- mmmh ?
- on en garde pour Rice ou pas ?

Il la fixa droit dans les yeux et renonça. Elle était tellement à fleur de peau et perdue dans ses sentiments, qu’elle prendrait sûrement son mensonge comme une trahison et lui filerait pour de bon entre les doigts.

- pas la peine. Elle n’aime pas ça, répondit-il, en fuyant son regard.

La jeune femme hocha la tête et tartina sa troisième crêpe de confiture de fraise pendant que Danny alternait entre le sucre et la pâte à tartiner.

- c’est délicieux, dit-elle, la bouche pleine.
- mmmh.
- quoi ?

Il ne la quittait plus des yeux.

- tu as un peu de confiture.
- où ça ?
- juste là.

Il pointa du doigt l’endroit en question sur sa bouche à lui.

- je peux ?

Cette fois, il désigna la sienne et Frances fit oui de la tête. Avec son doigt, il enleva donc le peu de confiture situé au coin de ses lèvres.

- merci.

Elle esquissa un léger sourire avant de croquer dans sa crêpe. Danny en fit de même, soulagé qu’elle ne tienne pas rigueur de son geste de tout à l’heure.

Roooooooooooooooo, je fonds, je suis comme du chocolat en plein soleil là

Ralalalalala, ce passage avec Frances, mais pourquoi elle ne lui saute pas au cou, bon ok, une séparation c'est difficile mais tout de même

Et les crèpes, mamamia j'adore les crèpes bon ça c'est du chocolat mais j'ai pas de smiley avec des crèpes

Et puis oh, tu ne l'as peut-être pas fait exprès, mais la confiture je suis fan de confiture en tout genre

Ralkalalal un moment magique avec tellement d'émotion et de sentiments....mais tout ça c'était avant n'est ce pas...Il faut la retrouver vite

Frances à disparue ????!!!

C'est pas le découpeur quand même ?
Et voir Danny et CJ se bouder, ça me fend le coeur moi !

Quant à cette dernière suite, trop mimi ce passage !
En plus j'adore les crêpes et en ce moment j'arrête pas d'en faire !

Clara est fan de confiture, moi c'est de Nutella ! Pas de Nutella, pas de crêpes !

Si elle a toujours pas compris, par contre, que Dan craque of everywhere pour elle c'est qu'elle est pas maline !

La suite !!!

oh les crèpes j'adore et au nutella bien sur


et ta fic aussi j'adore mais sans nutella

fais court que j'ai déjà vu l'autre monde et la je suis un peu

j'ai déjà vu l'autre monde et la je suis un peu

Me too ! Attends de poster ta suite tu vas voir !